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[RP] Telle mère tel fils

Fralis
Le petit avec un regard sombre et venimeux. Il regardait l'intrus comme un ennemi, et était déjà prêt à en découdre. Et la belle blonde ne pouvait cacher sa fierté quand elle le regardait.

Fralis se sentait dévisagé, étudié. Il savait que jusqu'à ce que Rodrielle ne parle, il était un ennemi, et que les choses ne changeraient pas beaucoup tant qu'Elouan n'en aurait pas décidé ainsi.

La tatouée s'écarta alors du combat, laissant le brun et l'enfant faire leurs présentations par les lames. Il sourit, la sienne déjà prête à servir, hors du fourreau et nettoyer le matin même. Il se mit en garde, laissant par politesse l'enfant attaquer en premier. Il n'était pas un guerrier, mais avait toujours su se défendre avec cette arme, surtout depuis qu'il avait été engagé dans le combat qui lui avait tout prit.

Il lui fit un petit geste de la main, l'incitant à venir, presque provocateur. Il sentait la fragile concentration qui retenait au fleuve derrière de couler.
Quand tu veux Elouan !
Elouan.
Un ami. C’était donc un ami.
Et bien ami ou pas ami, Elouan restait tout de même méfiant. Les amis, il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire, il avait toujours appris a se débrouiller seul. Mais si sa mère avait confiance en cet homme, alors soit... il essayerait lui aussi. Mais avant....
Avant...Il était bien décider à lui montrer qui il était et surtout qu’ici, c’était son territoire.

Elouan écouta brièvement les présentations sans quitter un seul instant Fralis des yeux, en position, près a bondir à tout moment. Mamma Corleone voulait qu’ils fassent connaissance. Soit, elle ne serait pas déçut. L'entrainement prenait une autre tournure pour le plus grand plaisir du gamin qui se revoyait maintenant dans les rues de cette ville où il avait grandi, poings et pieds en avant, cognant avant de parler. La loi de la rue, l’école de la vie, sa vie.

Se remémorant les premières leçons de Rodrielle, le môme commença à se mouvoir autour de son adversaire comme un chaton, guettant la moindre erreur qui lui permettrait de lui sauter dessus. Un pas de travers, un relâchement dans un seul petit muscle qui tenait en main le long couteau, un signe de tête montrant une petite déconcentration, rien n’échappait au gamin qui était bien décider a rendre sa mère plus fier encore.

Un pas, deux pas et Elouan s’élança enfin changeant sa dague de main au dernier moment pour attaquer le flan gauche de son adversaire tenant ainsi de le surprendre.

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Fralis
Le môme n'accordait pas sa confiance facilement, soit. Sans un mot, le regard noir de concentration, Elouan commençait à tourner autour de sa nouvelle cible. Dague en main, il cherchait visiblement une faiblesse chez son adversaire, pour pouvoir le désarmer.

Ce jeu amusait beaucoup Fralis. Il marcha doucement, faisant des pas de côtés pour ne pas se faire prendre à revers. Le manche de son couteau lui seyait à la main comme un prolongement naturel. Son arme l'avait suivit depuis des années. Il la connaissait, et sa main ne lui faisait plus défaut.

Il avait beau connaitre ses propres armes, il savait que ses seuls réflexes ne suffiraient peut être pas face au gamin. Les enfants étaient plus vifs que les adultes, seul le manque d'entrainement et leur taille pouvait leur jouer des tours.

Le petit se lança en avant, félin de tout son être, et le chevelu aperçu son arme qui changeait de main. Elouan était malin, et il voulait déstabiliser son adversaire. Le grand brun fit un léger bond sur la droite, bloquant la dague avec son couteau. Il avait de la force le mioche, mais apparemment, bien que maitrisant ses deux mains, il n'était pas aussi puissant des deux côtés.

Fralis n'attendit pas après sa parade pour attaquer. La surprise, il n'y avait rien de tel. Il attaqua de toute sa hauteur, se servant de ses atouts. Visant le poignet armé, il frappa en pointe. Ce combat n'était pas un duel à mort, ni même un combat des rues. Juste un entrainement, et Fralis dut se le remémorer, il ne souhaitait ni tuer, ni même blesser son opposant. Quand bien même ce dernier n'hésiterait pas une seconde. Mais il attaquait quand même cherchant à déstabiliser le petit.
Elouan.
Il était petit, pas vraiment beaucoup de muscle pour espérer gagner quelconques combat face a un adulte, on le prenait volontiers pour une petit enfant, innocent et ne connaissant rien à la vie, mais Elouan avait cet avantage d’avoir connu une vie d’adulte avant l’âge.
Se battre il savait faire. Rusé, aussi. Et la ou sa petite taille et son gabarit pouvait être vu comme un préjudice par certain adulte, le gamin avait au contraire appris à s’en servir comme un atout, usant et abusant de cela pour filer entre les jambes (au sens propre comme figuré) de tout ceux qui avait voulu un jour s’en prendre a lui.

Fralis esquiva son attaque malgré sa feinte, et riposta aussitôt en visant son poignet mais le gamin ne se laissa pas surprendre écartant sa main au plus vite et baissant sa garde par son geste.
Déstabilisé, les dernières paroles de sa mère lui revinrent immédiatement en mémoire : « N'hésites pas à te servir de ton environnement. Trouve les failles de tes ennemis et trouve tes atouts. Et, bien sur, utilise tes poings et tes pieds quand tu le veux. »

Les failles de son ennemis, il ne lui fallut pas longtemps pour les trouver, retrouvant aussitôt ses gestes d’antan, le gamin plongea littéralement entre les jambes de son adversaire. Il était grand, lui petit, un sacrée atout pour le vaurien qu’il était. En un rien de temps Elouan glissa sur ses genoux et se retrouva derrière Fralis juste assez rapidement pour le pousser et le déséquilibrer
.
Et toc ! Tu l’avais pas vu v’nir celle la

Tombera, tombera pas le bonhomme ?
Le môme n’attendit pas de savoir et se releva rapidement prêt a riposter mais non sans jeter un regard fier vers sa mère, l’air de lui dire : « t’as vu un peu ? T’a vu c’que j’ai fais ? »

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Rodrielle
Les présentations furent faites et déjà les deux hommes étaient prêts à combattre. Elouan, surtout, avait un peu de mal à croire en sa mère -par soucis de protection- et allait surement vouloir se faire son propre avis grâce notamment à ce petit combat. Fralis, lui, semblait vouloir jouer dans son jeu -dans leur jeu- car sa lame était déjà prête. Bien.

L'italienne quant à elle était un peu à l'écart. Bras croisés, elle tournait autour de Fralis et d'Elouan en les observant avec le plus d'attention possible. Ils se tournaient autour comme deux vautours en attendant que l'autre attaque. Et c'est Elouan qui fit le "premier pas" en feintant Fralis qui esquiva avec brio puis l'attaqua à son tour vers le poignet. Mais rien n'était terminé : Elouan avait esquivé à son tour puis suivit les conseils de sa "mamounette" en passant sous les jambes de Fralis et en le poussant.

Bellissimo mio Bambino* !

Rodrielle rigola puis attendit la réaction de Fralis face à cette petite botte secrète de son fiston.

Aller, on ne réduit pas la cadence !

Elle tapait dans ses mains en tournant autour d'eux. Ils se débrouillaient parfaitement bien. Fralis serait un bon compagnon d'armes et Elouan allait prendre sa suite à la perfection. La Tatouée avait de quoi être fière !



*Magnifique mon petit !

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Fralis
Le petit avait l'art de l'improvisation, et Fralis ne s'attendait pas à ce qu'il se faufile d'une glissade entre ses jambes. Encore moins qu'il ne le pousse au niveau des genoux, et il s'affaissa comme un chateau de cartes privé de sa base. Il avait l'habitude de tomber, et se faisant savait manier sa lame pour ne pas se faire du mal involontairement. Tout ça lui rappela son propre entrainement.

Son maître était vieux, courbé et maladroit, sauf quand il tenait une lame. Il devenait alors grand, fort et puissant. Il lui avait appris une règle. Une parmi tant d'autres qui lui avait servi tellement de fois. Tout ce qui donne un avantage à un de tes adversaires, t'en donnes un aussi. Le surplus de confiance est le pire défaut de l'homme, et tous en font preuve.

Il se releva, arme à la main, ni vexé ni honteux ; son adversaire était un enfant, mais dans un combat comme celui là, l'âge ne comptait pas réellement. L'entrainement était là pour apporter de l'inattendu, que l'on apprenne quelque chose. Et une fois la leçon apprise, le chevelu ne l'oubliait pas.

Et se souvenant encore d'une des leçons de sa jeunesse, il joua la comédie. Il feignit une vieille douleur dans l'épaule droite qui se serait relancée dans sa chute. Rien de surjoué, il n'avait qu'à y repenser pour avoir mal. Il avait appris à surmonter cette douleur quotidienne, mais là elle lui serait utile. Sa prise sur son couteau était volontairement plus légère. Mais là encore, il n'y avait presque rien qui pouvait juger de sa faiblesse.

La comédie il l'avait joué longtemps pour ne pas se créer de problèmes, et encore plus pour vaincre sans soucis. Et cette comédie là n'en avait pas toujours été une, d'où la sincérité visible aux yeux des combattants et spectateurs.

Il attendait, patiemment que l'impétuosité de l'enfance fasse faire quelque faux pas à Elouan.

Rodrielle pouvait être fière de son fils, et elle l'était surement. Elle l'encourageait, et les pressait au combat, de ne pas réduire la cadence. Mais le brun savait qu'un combat ne se gagnait pas forcément d'un seul coup de lame. Le faire durer était plus enivrant, et surtout en contrôler la vitesse était important. Il fallait savoir accélérer ou tempérer le combat, pour perturber l'adversaire, et pour le moment c'était le blocage systématique des attaques reçues.
Elouan.
L’effervescence d’un coup réussit, la satisfaction d’avoir trompé l’ennemi, Elouan se sentait bouillir a l’intérieur, fier de lui, fier de l’avoir eu, fier d’avoir retenue la leçon, fier…. Mais bien trop impétueux !

Il regarda un instant son adversaire se relever, souriant en coin, bien trop sur de lui et remarqua légèrement une grimace, un autre moment de faiblesse de Fralis. L’avait-il eu dans son tour de passe-passe ?
Oh ! Oh ! Trop facile !
Trop trop facile !
Sa mère ne devait sans doute pas s’attendre a ce qu’il gagne son combat aussi facilement, mais finalement, c’était du tout cuit ! Encore un coup comme ça et le bonhomme se trouverait au tapis !

Sans attendre d’avantage, sur de lui et de ses coups, Elouan s’élança de nouveau, frappant, cherchant la faille, profitant de la « faiblesse » de son adversaire. Mais…. Chacun de ses coups était, puis aussitôt relancé. Tantôt à droite, tantôt à gauche, le gamin forçait, relançait, appuyait et finalement…. S’épuisait bien malgré lui.
Pas si facile que ça le combat… Pas si facile…

Il avait beau faire le fier, le grand, le dur à cuir, il n’en restait pas moins un gamin de 8 ans avec ses propres forces bien inférieur à celle d’un homme, adulte qui plus est. Doucement ses coups devinrent moins fort, ses doigts autour de la dague se relâchèrent légèrement, mais Elouan ne voulait rien lâcher, bien trop orgueilleux pour s’avouer vaincu tout de suite Et dans un dernier effort, la Teigne s’élança vers Fralis pour une nouvelle frappe qu’il voulait décisive.


-Gniaaaaaa !!!
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Fralis
La feinte avait réussi, et le gamin fonçait tête baissée. Il attaquait, sautait, parait, et s'épuisait à vue d'oeil. Fralis se contentait de bloquer les coups, et de rendre des pichenettes pour rendre la feinte plus réaliste encore.

Il préparait son arme en vue de son dernier coup, qui suffirait à mettre bas Elouan, en changeant de prise en main. La lame passa du haut vers le bas, protégeant son avant bras, et il renforça sa prise, certain de ne pas lâcher son arme au moment fatidique.

L'enfant lança sa dernière attaque de toutes les forces qu'il lui restait, poussant un cri de guerre. Le chevelu sut que c'était le moment où jamais, et il para l'attaque avec son couteau, se servant de sa nouvelle position comme d'une armure, et immobilisa le coup. Sa main libre fusa vers le poignet armé du gamin, et il lui tordit, jusqu'à ce que sa dague soit au sol.

Son couteau toujours en main, il le pointa sans forcer sous la gorge du petit, qui cette fois ci devait s'avouer vaincu.
Elouan.
[Je l’aurais un jour ! Je l’aurais !

Ah ben non, j’l’ai pas eu !]


Il n’en pouvait plus le gamin, mais il se serait bien garder de le dire ! Il venait de frapper une dernière fois, s’attendant à voir son adversaire soi disant affaiblit, tomber mais…
En deux temps trois mouvement Elouan se retrouva désarmé le couteau sous la gorge !


-Hey !!!! S’écria-t-il en comprenant soudainement que le combat était…. Perdu !

-Mais…. Mais …. Mais comment t’a fait ?!

Ben ouais parce que ça quand même il aimerait bien le savoir. Il l’avait vu touché, un peu blessé aussi, et puis il ne sentait pas de force quand il lui bloquait la lame alors comment avait-il fait pour le bloquer si vite, le désarmer et le prendre ainsi ?
Le môme regarda sa mère avec une petite moue désolé, un chouilla vexé de s’être encore une fois fait avoir mais surtout avec les prunelles rempli de question a savoir comment il pourrait se sortir d’une telle situation si jamais cela devait lui arriver. Elle devait bien connaitre une parade à ce genre d’attaque.


- Mamma, Come faccio adesso?*

*Maman, Comment je fais maintenant ?

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Rodrielle
Elle tourne, elle tourne l'araignée autour de ses deux proies. Elle rôde et observe les gestes et comportements des deux hommes (de sa vie ?). L'attaque d'Elouan avait amené Fralis dans une chute qui -apparemment- lui avait fait mal car il se tordait douleur en se relevant. Fronçant les sourcils, elle se rapprocha et regarda plus attentivement la suite ; après tout, il s'agissait un entraînement et non d'une vraie attaque.

Elouan attaqua donc pour profiter du moment et s'épuisa à la tâche. L'italienne fronça les sourcils, jugeant que son fils en faisait trop. Mais il fallait bien qu'il apprenne de lui-même et de ses erreurs. Sauf que voilà, Fralis avait de l'expérience et désarma Elouan et lui mit la pointe du couteau sous la gorge. Rodrielle tapa des mains puis s'approcha des deux et notamment d'Elouan qui lui demanda comment il avait fait. D'un sourire elle regarda les positions des deux hommes.

Bellissimo !

Posant un baiser sur le front de son fils toujours sous le joug de Fralis puis se recula.

Lors d'un vrai combat, tu pourrais tenter le tout pour le tout : te reculer et t'abaisser, et le coup de pied dans le torse. Mais, comme Fralis l'a montré, il ne faut pas sous-estimer son adversaire... La ruse est une très bonne arme également.

Et il ne faut pas non plus te battre à t’essouffler... Enfin tu apprendras à avoir plus de souffle et à le contrôler. Ce n'est pas grave de perdre, ça arrive à tout le monde... Et on apprend toujours de ses erreurs.


Elle lui sourit et l'embrassa de nouveau avant de tourner vers Fralis, plus malicieuse, une main sur son bras.

Tu es un bon acteur... Tu ne m'avais pas dit que tu te débrouillais tant que ça ! Merci d'aider Elouan d'ailleurs !

Elle se recula alors et les regarda tour à tour.

Alors ! Que voulez-vous faire messieurs ?

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Fralis
Le chevelu relâcha sa proie après que la tatouée vint mettre fin au combat, qui n'en était plus un. Il souriait en entendant le petit lui demander comment il avait fait. Et avant même qu'il eut pu répondre, il parlait avec sa mère dans cette langue si chantante.

Elle lui expliqua tout ce dont il avait pu se servir contre l'enfant, et il entendit la professionnelle parler. Elle avait vraiment l'habitude du combat et le détaillait très bien. Puis elle s'adressa à lui, sa main sur son bras, le félicitant de son jeu d'acteur et de ses quelques talents d'escrimeurs au couteau.

Il s'expliqua alors, autant pour Rodrielle que pour Elouan.


En fait, on m'a appris, il y a déjà longtemps, que la meilleure façon de jouer un rôle, c'est de ne pas en jouer un. Je n'ai pas réellement feint la douleur, parce que je l'ai connue pendant de longues années. Mimer des mouvements qui m'étaient naturels à une époque est tellement plus facile que de les inventer.

Puis s'adressant plus personnellement à Rodrielle, il poursuivit.

Je t'avais dit que j'avais besoin de m'améliorer, pas que je devais tout apprendre. On ne vit pas en campagne sans quelques notions de combat, et je me ferai une joie de tout partager avec toi et ton fils. Mais il faudra me supporter encore plus longtemps !

Il rit, puis l'écouta leur demander ce qu'ils souhaitaient pour la suite du programme. Lui voulait s'essayer à la maitrise du bâton, mais avant tout, il voulait laisser le petit choisir son arme.

Vas-y Elouan, choisis. Je laisse la place au plus jeune.
{La_Fouine}
Bonjour à vous ljd Elouan.

Un mp vous attend, il me serait agréable que vous en preniez connaissance.

merci et bonne journée

{La_Fouine}

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Elouan.
Et voilà, il s’était encore fait avoir comme un bleu. Pas moyen de s’en échapper, cette fois, c’était vraiment perdu, enfin… juste pour cette fois, de toute facon, il était trop fatigué pour continuer. Mais alors !!! Quel combat ! Il n’en était pas peu fier la Teigne quand meme, même s’il avait encore beaucoup à apprendre.
De toute façon, il avait bien retenu la leçon d’aujourd’hui entre le fait de se servir de son entourage pour se défendre et attaquer, et celui de ruser pour avoir son adversaire, le prochain combat serait bien différent… Ohh oui, ça serait tout différent.

D’un hochement de tête il répondit aux paroles de sa mère et se dégagea légèrement pour regarder son adversaire un petit sourire au coin des lèvres. Les présentations avait été fait étrangement, et le gamin en ressentait un sentiment à la fois, fier, et méfiant.
Fier parce qu’il ne l’avait pas regardé come un vulgaire gamin, comme un moins que rien, il s’était battu avec lui sans retenir ses coups, sans pitié, et cela Elouan l’appréciait, mais il restait méfiant… D’autant… D’autant qu’il y avait quelque chose de particulier dans le regard de sa mère lorsqu’elle s’adressait a cet homme, il allait véritablement devoir se rendre à l‘évidence qu’il allait devoir partager sa mère désormais, un partage qui le laissait…. Un tantinet septique tout de même. Apres tout, on ne refait pas un sauvageon, Elouan était de ses enfants déjà bien trop meurtri par la vie et qui savent se protéger tant bien que mal de tout de ce qui pourrait les blessé d’avantage… même l’amour.

Perdu dans ses pensées, le môme ne se rendit même pas compte qu’il fronçait les sourcils, dévisageant Fralis sans retenue. Sa petite tête de gamin orphelin-qui-n-est-plus-orphelin s’imaginait déjà mille et une choses pour tester le futur nouveau membre du clan.
Ah il voulait approcher sa mère…. Et bien ce ne serait pas gratuit….
Un léger sourire malicieusement diabolique se dessina sur son visage et le gamin leva le nez vers le jeune homme.


-Humm, nan ! J’suis fatigué, j’crois qu’j’vais vous r’garder d’abord ! Déclara le gosse contre toute attente avant d’aller s’assoir sur un tonneau non loin, nettoyant sa dague avec soin.
Apres tout, il avait appris de la leçon du jour a ne pas préjuger de ses forces et bien des forces… Il allait en reprendre pour le moment !

-Mamma ! Montre moi comment tu f’rais toi !
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