Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[Rp] Mais laissez moi sortir !

Ruthy
[Me laisse pas seule …]

Ruthy en proie à la panique, avait essayé de trouver du réconfort auprès d’Amory mais celui-ci semblait ne pas l’entendre ne pas la voir, il avait le regard vague et paraissait accablé. De temps à autre elle le voyait se tortiller, souffrait-il ?
Puis soudain plus rien … Il avait perdu connaissance, comme si son corps et son esprit s’était déconnecté pour ne plus subir ce chamboulement … du moins c'est ce qu'elle se dit, elle le savait très perturbé par tout ça ... Il avait beau faire le dur ... C'était un grand sensible ...



Amoryyy ….Amory, me laisse pas !


La jeune femme était maintenant seule et l’angoisse lui serrait la gorge, de grosses larmes roulaient sur ses joues alors qu’une nouvelle contraction la fit se tordre de douleur…


[Des heures plus tard…]


La nuit était tombée, Amory n’avait toujours pas reprit ses esprits … Cela faisait des heures que Morfala était partie chercher du secours … Ruthy avait réussi tant bien que mal à garder le feu allumé. Les contractions étaient maintenant très rapprochées lui vrillant les reins et le ventre, peu de temps pour récupérer entre deux … la fatigue se faisait sentir …
Elle tentait de se rassurer se disant que sa cousine n’allait pas tarder, mais Ruthy avait peur très peur… Elle était glacée et même les flammes ardentes du feu de camps n’arrivaient pas à la réchauffer … Jamais elle n’aurait imaginé telle souffrance et elle pressentait que le plus dur était à venir…

_________________
Yunette
[Loin, bien trop loin du vin chaud]

Bougonnant contre le mauvais sort qui avait mis cette jeune femme sur son chemin, Yunette la suivit, ses dossiers bazardés dans les fontes du cheval et elle monta avec elle.
Chemin faisant elle songeait, espérant que ce n’était pas quelque ruse de malandrins que de l’emmener quelque part, mais la femme avait eu quelque accent de sincérité dans la voix.
Une véritable angoisse.
Elle avait failli éclater de rire en l’entendant bredouiller, mais s’était reprise à temps, déjà qu’elle était mal à l’aise, si en plus elle se foutait d’elle…

Chemin faisant elle observa le silence, il faut dire que la demoiselle dont elle ignorait le nom ne ménageait pas la monture et qu’elles se faisaient quelque peu bringuebaler, à deux... c’était vachement moins pratique.
La nuit était bien sombre et cela faisait un moment qu’elles avançaient presque à l’aveuglette lorsque Yunette aperçut une lueur. Un feu.

Le cheval, reconnaissant ses congénères accéléra encore le pas et elles furent bientôt arrivées.
Sautant au bas du cheval, Yunette se dirigea immédiatement vers la silhouette allongée au sol, qu’elle apercevait dans l’ombre, un ventre proéminent, une chevelure claire…
La personne gémissait faiblement, délirant. Regardant mieux, la proc’ se rendit compte qu’il s’agissait d’un homme.
C’était donc là le mari qui était là pour prendre soin de sa femme ? mais où donc était elle, sa femme ?
Se retournant, cherchant celle qui l’avait amenée des yeux, elle vit une femme, cette fois elle ne pouvait pas se tromper, recroquevillée devant le feu.
Elle se demandait comment ses yeux pouvaient ne pas l’avoir vue.

Sans un mot, elle s’en approcha, la voyant grelotter malgré le feu, elle fronça les sourcils.
Le travail devait être bien avancé pour qu’elle soit aussi mal en point. Évaluant la situation, elle prit la parole. Du haut de ses dix sept printemps, elle semblait être celle qui avait le plus de calme à ce moment là.
Sans doute le fait de ne pas les connaitre, quoique le visage du blondin lui disait quelque chose, sans doute cela lui permettait il de rester détachée vis-à-vis de la situation.


Bon, vous vous en moquez sans doute, mais vu la situation, je me présente de suite, moi, c’est Yunette, Yun’ ça fera plus court…
Et bien… Vous qui m’avez amenée… on va sortir des couvertures, qu’on en fasse un matelas, le sol est gelé, une autre pour la recouvrir…
Dites-moi où je peux trouver de quoi faire chauffer l’eau, des linges propres, il faudra vite couvrir l’enfant quand il arrivera.


Tout en parlant elle s’activait, tantôt massant le bas du dos de la future accouchée, tantôt lui tenant les mains le temps d’une contraction.
A l’inverse de son ton, ses mains se faisaient douces pour accompagner la parturiente, l’aidant à prendre des positions qui la soulageraient quelque peu.


Il va aussi falloir réveiller le père… On ne sera pas de trop… en espérant qu’il ne fasse pas comme d’autres… à tourner de l’œil.

A la réflexion…

Il est peut être mieux comme ça.

_________________
Morfala
[Pourvu qu’on arrive à temps]

A deux sur le cheval elles avançaient bien moins vite, Morfala ne desserra pas les dents de tout le trajet. Si elles arrivaient trop tard, elle ne se le pardonnerait pas ! Aussi quand elle aperçu le feu de camps au loin, son cœur se mit à battre la chamade, qu’allaient elles trouver …

Elle sauta au bas du cheval, à la suite de la jeune femme qui l’avait accompagnée, jeta un rapide coup d’œil sur le campement afin d’évaluer la situation, mais fut attirée dans un premier temps par un gémissement … Ruthy ? Non, c’était Amory* allongé au même endroit qu’elle l’avait laissé quelques heures plus tôt … Elle regarda La jeune femme qui s’était précipitée vers lui le prenant sans doute, la pénombre aidant, pour la future maman …

Mais Ruthy, ou était elle donc ? Elle la chercha des yeux tout comme le faisait l’autre jeune femme, elles la virent au même moment et s’en approchèrent doucement … Mon dieu comme elle semblait souffrir ! Une vague de culpabilité envahi Morfala de l’avoir laissée seule, mais ce n’était pas le moment de s’apitoyer, elle s’accroupi aux côtés de sa cousine et lui caressant le front lui murmura…

On est la Ruthy, t’inquiète pas on va s’occupé de toi…

Morfala se releva, écoutant la jeune femme qui s’adressait à elle …

Très bien Yun’ ! Moi c’est Morfala ou Morfa, la future maman c’est Ruthy et celui qui roupille tranquillement c’est Amory le papa. Dans la carriole la bas, on va trouver tout ce dont nous avons besoin, pour chauffer l’eau il y a une grande bassine et j’ai repéré pas loin d’ici un petit cours d’eau

Elle observa Yun’ qui avait prit les choses en mains s’occupant de Ruthy, et en fut soulagée... ses gestes semblaient sur … Morfala jeta quelques bout de bois pour réactiver le feu.

Réveiller Amory ? Je vous assure que si vous le faite vous risquez de le regretter … Mais si on le fait pas … Il nous maudira de ne pas l’avoir fait ! Je vais chercher les couvertures, les linges et remplir la bassine d’eau pendant que vous vous occupez de Ruthy … Ensuite je me charge de le réveiller !

Adressant à Yun’ un sourire reconnaissant pour ce qu’elle faisait, elle couru fouiller les malles laissant un bordel pas possible dans la carriole et revint triomphante déposer couvertures et linges propres auprès de Ruthy, laissant le soin à Yun’ de confectionner le matelas. Elle fila ensuite remplir la grande bassine d’eau qu’elle posa sur les flammes …

Il était temps de réveiller Amory*, s’agenouillant à côté de lui elle le secoua vigoureusement …

Amory* réveillez vous … Amoryyyy …

Rien à faire, elle n’allait tout de même pas le gifler à nouveau ! il serait bien capable de lui en coller une à son tour … y avait peut être bien un moyen, mais ça ne fonctionnerait que s’il l’entendait comment savoir ? Bon, tampis ! On tente, rien à perdre de toute façon !

Amory … Reveillez vous ou je profite de vous !

S’il l’entendait il ne pouvait que réagir …
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)