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[RP] Mariage d'A. de Josselinière et de C. de l'Épine

Aimbaud
Tout en écoutant les mots traditionnels du Cardinal, Aimbaud tâtait discrètement un recoin de son armure. Du moins il tentait d'être discret car cette armure de cérémonie, bien qu'infiniment bon-chic-bon-genre, était tout sauf maniable et réduisait fortement sa souplesse. Il trépignait donc "discrètement" pour atteindre un petit morceau de parchemin glissé là plus tôt dans la matinée. Une anti-sèche recopiée fraternellement par sa soeur, qui lui porterait secours pour réciter les phrases longues et alambiquées que la religion tendait à vous faire avaler... Il faudrait, pour l'avenir, que les curés se contentent d'attendre un petit "Oui je le veux" de la part des mariés, puis un baiser et que l'affaire soit dans le sac ! Faute de simplicité, notre jeune et épouvanté époux déroula donc secrètement le morceau de vélin où l'encre bleue, dans ses pleins et ses déliés, avait abondamment bavé, et où la quantité de fautes d'orthographe était juste... hallucinante.

Il dissimula l'objet dans le creux de sa main gantée et, s'éclaircissant la voix, tenta de déchiffrer la première ligne tout en relevant de temps à autres le regard vers l'homme d'église et vers Clémence.


Oui votre... Éminence. Je suis trè... prêt ! À m'engager envers cette fâ... femme. Librement. Et je p... Hum. Suis prêt à lémer...? À l'aimer ! et la charier.. Chérir dans le bonheur. Quôme ?... Qu... Comme dans la souffrance, de lui jurer... Facilité ? Fébrilité ? Fidélité et... de la protéger pour le meilleur et pour le pire... Hum. Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Pfiou...
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Clemence.de.lepine
Bouh. Le regard du Cardinal lui fit froid dans le dos. C'était comme si, glacé, il s'insinuait jusqu'au plus profond de son âme pour en sonder les vérités. Pour en déterminer la sincérité. Captivée, elle y plongea le sien, la suite lui parvenant comme une douce berceuse qui lui transporta les sens. Les mots d'Aaron – ou Kaa, c'est selon – lui parvinrent en sourdine, et c'est la réponse d'Aimbaud qui la tira complètement de sa brève léthargie.

Petit sursaut parfaitement maîtrisé que l'on dissimule par un geste rapide destiné à se mettre subitement à se gratter l'aile d'une narine.

Elle n'avait pour sa part rien appris du tout, supposant que la multitude de mariages auxquels elle avait déjà assisté suffirait à lui remettre en mémoire la formule adaptée. Elle eut un instant de panique en avisant le morceau de parchemin que son presque-époux tentait maladroitement de dissimuler dans le creux de sa paume. Son regard alla du jeune homme au Cardinal, revenant à Aimbaud pour l'honorer d'un sourire forcé. Est-ce qu'il ne pourrait pas... partager ?


Oui. Moi de même.

Réajustement des plis de ses jupes, pour se donner contenance pendant que son cerveau carburait à essayer de trouver la phrase adéquate. Hésitante, elle releva le menton, espérant que sa soudaine timidité soit attribuée à la solennité du moment.

Enfin... Je suis prête à m'engager avec cet homme de mon plein gré. A l'aimer et à le chérir, dans la joie autant que dans le malheur.

Autant que faire se peut...

Je lui jure fidélité et soutien. Pour le meilleur... pour le pire... et ce jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Voilà. Fait. Et sans antisèche, au moins. Un bon point ?
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Blanche_
Blanche, dans son coin, ramenée brusquement à la réalité des choses fut proche de l'étourdissement.
C'était fait.
L'amour de sa vie venait de dire oui à une autre, devant elle. Et l'autre étant Clémence, cette situation avait quelque chose de tellement dramatique, que Blanche se sentait comme ces grandes héroïnes tragiques grecques, comme Andromaque qui pleurerait à jamais feu son époux, ou comme Antigone qui enterrerait à tour de bras sans autorisation. C'était pas gai comme sensation.

Elle se souvint aussi de Clémence, la gentille Clémence qui l'avait invitée à son mariage et la trouva perfiiiiiide, soudain si perfiiiiide que c'était tellement évident, la raison pour laquelle elle l'avait invitée ! C'était pour ce oui prononcé devant tout le monde, et elle en premier, Oui contre elle ! Oui sans elle ! Perfiiiiide !

Ce pensant, elle écarquilla des yeux horrifiés et se mit frénétiquement à réciter des notre père et des Ave Maria dans sa tête. Je crois, je crois, je crois, Ouiiii Marie délivre nous de la tentatiioooon. Et Lestaaan le fruit de nos entrailles est béniii. Saiiiiinte vindiiiicte.

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Aaron
L’instant qui devait être auguste sembla devenir enfantin… La réponse saccadée et inquiète d’Aimbaud, la marquise « dégaina » une réponse morose, brève, comme pour conclure rapidement cet instant qu’elle ne voulait en rien solennel. Une première pour le prélat romain qui voyait le jeune homme balbutier les quelques mots d’acceptation…

Plissant les yeux à la très brève réponse de Clémence, comme étonné et perplexe de n’avoir entendu que ces quatre mots, le cardinal tourna la tête à droit puis à gauche, furtivement, recherchant le soutient inexistant de l’assistance, alors que d’une main anxieuse, l’héritière de l’Épine défroissait les tissus de sa robe. Elle reprit enfin ses esprits et reprit une formulation plus « enjouée ». Celle de son futur époux l’ayant sans aucun doute déstabilisé, l’archevêque, satisfait de cette acceptation reprit le cours de la cérémonie. La question qu’il allait leur poser allait les mettre devant la réalité du mariage…


Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
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Clemence.de.lepine
Cette question là était facile. N'était-ce justement pas pour ceci qu'elle prenait époux ? Ses devoirs d'épouses, ses responsabilités de mère, elle était entièrement prête à les assumer. Elle l'était depuis sa naissance, ou peu s'en fallait.

Elle n'avait jamais vraiment aimé les enfants comme tant de femmes semblaient les aimer. Elle n'avait jamais eu pour eux cette tendresse maternelle et elle doutait de pouvoir entourer les siens d'un amour sans bornes. Car tant qu'ils n'auraient pas fait leur preuve, tant qu'ils n'auraient pas affirmer leur caractère, elle ne parviendrait sûrement pas à les considérer en tant que personne à part entière. Les enfants mouraient, parfois tellement jeunes, qu'il lui semblait impossible de, raisonnablement, pouvoir les aimer franchement avant longtemps. On pouvait bien la penser insensible, elle pouvait bien être consciente de bloquer son coeur à bon nombre d'émois, mais elle le faisait pour elle, et égoïstement, ainsi qu'elle avait l'habitude de faire tant de choses.

L'amour des enfants et des hommes lui était chose étrangère. Mais elle n'en considérait pas moi la fragilité des premiers et se sentait envers eux un sentiment protecteur.

Elle hocha la tête, le sourcil froncé, car cette question-ci lui semblait réellement plus importante que celles que le Cardinal leur avait posées plus tôt.


J'accepte pleinement les nouvelles responsabilités que m'apportera le mariage. Pour le bien-être de mon foyer. Pour celui de mon époux, et des nos enfants à venir.

Et c'était une de ces vérités sacrées avec laquelle Clémence ne jouait pas, qui ne recelait aucune espèce d'hypocrisie. Son foyer était son avenir et elle n'avait aucune raison de vouloir le gâcher. Au contraire. Elle en prendrait soin. Serait lionne et louve à la fois, autoritaire et protectrice. Elle rugirait et montrerait les crocs. Elle ferait tout, pour préserver l'ordre et la paix. L'unité de sa famille.

Qu'on se le tienne pour dit.

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Isaure.beaumont
Un sort, oui ! La bretonne lançait un sort contre sa cousine. Cétait une sorcière ! Comment osait-elle mettre les pieds dans un lieu saint. Les yeux fixés sur les lèvres remuantes, Isaure blêmit. Personne ne semblait se rendre compte du drame qui se jouait sous ses yeux. Elle avait vu tant de choses ces derniers-mois et les yeux terrifiants de la bretonne et ses lèvres agitées ne lui laissait aucun doute. Il fallait qu’elle réagisse. Nerveuse, elle jeta tour à tour des coups d’œil affolés vers l’assistance, l’évêque et les mariés, mais personne ne semblait faire attention à ce qui se tramait et elle serait bien obligée de réagir promptement si elle voulait que sa cousine vive !

Mais que faire ? Bondir sur Blanche en hurlant qu’elle était une hérétique et qu’il fallait la jeter aux flammes ? Cela empêcherait le mariage d’avoir lieu, certainement. Lui donner un discret coup de dague ? Oui, cela semblait bien comme idée, mais encore fallait-il avoir une dague, et puis finalement, cela dérangerait aussi la cérémonie et c’est elle qui serait exécutée. La chose la plus simple serait alors de bousculer l’air de rien la sorcière ! Juste histoire qu’elle quitte le jeune couple des yeux et qu’elle perde le fil de son incantation diabolique

Simulerait-elle un malaise ? Un éternuement ? IL fallait trouver vite. Vite une idée ! Elle supplia alors le Très-Haut de lui souffler la solution ! Miracle ! Se penchant discrètement vers Blanche, elle lui souffla ces quelques mots :


-Vous avez une tâche, juste là !

Et pour mieux illustrer ses propos, elle appuya durement son doigt contre le tissu de la bretonne là où la tâche imaginaire se trouvait. Le furieux coup de doigt fit légèrement, très légèrement, trop légèrement bouger Blanche. Serait-ce suffisamment pour qu’elle perde Clémence du regard ? Peu importait, elle était obligée de regarder sa tâche à présent, et là, le contact visuel serait vraiment rompu !

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Aimbaud
Laissant tomber ce parchemin décidément casse-noyaux, Aimbaud replaça toute son attention sur Aaron et Clémence. Appliqué et grave, il écouta sans se distraire avec des pensées annexes, telles moucheron qui volète ou chuchotement de damoiselle d'honneur...
Responsabilités...
Un époux et un père...
Il faudrait vraiment qu'il se débarrasse de ces dernières figurines de chevaliers qui traînaient sous son lit pour donner de la crédibilité à ce serment. Prochain acte important dans la vie d'Aimbaud... Il énonça d'une voix claire, quoi qu'hésitant sur la formulation.


J'accepte aussi. Ces responsabilités.
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Aaron
Ils avaient accepté tous deux les responsabilités qui incombaient aux couples mariés dans la foi aristotélicienne, celle de prendre soin de l’autre, quelque soit le moment de leur vie, et celle de perpétuer la vie sous une aile protectrice et aimante.

Devant Dieu et les hommes ! Voilà qui était la formulation habituelle de toute union… Et c’est parce que le cardinal n’était dépositaire que du pouvoir d’intermédiaire entre le Très-Haut et les hommes qu’il se devait de poser la question tant redoutée par certain, tant attendue par d’autre qui espérait assister de manière malsaine au retournement de situation tragique, comme dans les romans pastoraux où les amours contrariés soulevaient les cœurs et suscitaient ce petit quelque chose qui poussait le lecteur à en terminer la lecture. D'une voix monotone, le cardinal reprit…


Si que quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

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Blanche_
Mieux valait ne pas déranger Blanche dans son malheur.
Cela était arrivé une fois à Johann, lorsqu'il avait couiné qu'il voulait savoir qui était son père, sa conception, l'histoire de sa vie... Mais sa mère, soudain brutale, lui avait collé une gifle, et il n'avait jamais plus redemandé. C'était su dans la mesnie da Lua, si Blanche disait non, c'était non.
Sauf pour Astaroth, qui obtenait d'elle ce qu'il voulait, mais c'était quand même différent.


Qu'est ce que...? fit la Sassenach en sentant la dureté d'un os dans son dos. Au début, cela ne lui fit rien qu'une pression intense d'un doigt de fille, et plus, pile à l'endroit mesquin, il déclencha en cascade une douleur brûlante qui lui descendit jusqu'aux orteils... Comme pendant ses couches, ladite souffrance nerveuse était si brutale, qu'elle se retourna brusquement, manquant de tomber.

Le doigt coupable facilement identifié, elle l'attrapa en sa main tiède, et le fit douloureusement tourner vers sa propriétaire. Quand les chairs furent assez endolories, elle menaça.


Ne vous avisez plus de me toucher, Mademoiselle, ou je vous fais couper le doigt.

Sorcière, peut être pas. Barbare ? complètement.
Elle se tourna ensuite vers Della, souriant discrètement sans qu'Isaure ne puisse s'en apercevoir, et murmura imperceptiblement :

Qu'est ce qu'elle est agaçante, celle-là.
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Aaron
Après un silence pesant où les membres de l’assemblée se regardèrent en chien de faïence, comme s’il s jetaient la suspicion d’une intervention sur leur voisin, le cardinal reprit sa litanie de question qui allait sceller l’union de ces deux personnes qui focalisait depuis déjà presque une heure l’attention d’une cathédrale remplie…

Aimbaud, voulez-vous prendre pour épouse Clémence de l’Epine, marquise de Nemours et dame de Decize, ici présente ?

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Aimbaud
Après le silence sépulcral de l'assemblée, qui semblait s'être tue à jamais, la demande d'Aaron raisonna gravement dans la cathédrale. Aimbaud releva le nez quand son nom fut prononcé, tel chien de chasse flairant gibier. À l'affût, roide comme un piquet, presque au garde à vous. L'air chargé d'encens de l'édifice empli ses poumons.

Les yeux de la famille fixés sur lui... Ceux de Clémence et du prêtre... Le regard divin.


Oui je le veux.

Le ton était grave, sans émotion apparente.

Les mots d'amour dans les cheveux de Blanche... Les embruns piquants de sable... La mer et les mirabelles... Le vent chaud et le jasmin... Les baisers dans le cou. Les levers de soleil. Les petits rendez-vous. Et les nuits sans sommeil...* Petite parenthèse d'éternité que l'on scellait désormais.

Il sourit faiblement et consentit à un échange de regards avec Clémence.

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Aaron
La moitié du chemin venait d'être accompli par ces quatre mots prononcés. Un tournant engagé dans la vie du jeune homme, tournant qui emportait avec lui la marquise de Nemours.

Le cardinal de Nagan détourna le regard de l'héritier des Josselinière et le posa sur Clémence de l’Épine :


Clémence, voulez-vous prendre pour époux Aimbaud de Josselinière, seigneur de Saint-Robert, ici présent ?
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Della
Cela ressemblait à un mauvais film - bien que ce concept ne soit pas encore énoncer à cette époque.

Della sentait que Blanche perdait petit à petit de sa contenance et elle ne savait pas vraiment ce qu'il convenait de faire, à ce moment, pour la réconforter, la soutenir.
Si elles avaient été seules, elle l'aurait prise dans ses bras, aurait caresser ses cheveux et baiser sa joue, en lui assurant que cet imbécile d'Aimbaud ne méritait même pas qu'elle pense à lui. A coup sûr, elles auraient alors sourit, ensemble et mutuellement, elles se seraient félicitées de reléguer ce pédant aux oubliettes.
Mais là, dans la maison du Très Haut où déjà auparavant, elle s'était donnée en spectacle, peu de choses était possible.
Une sotte ennuya Blanche. Cette sotte reçut un regard glacial de la Baronne, perçant comme un poignard : "Touche pas à ma Blanche, pétasse !"


Oui, une vraie dinde. Répondit Della à sa Mie, sur le sujet de cette Isaure.
Sa main toujours dans celle de Blanche, elle serra un peu plus les fins doigts, assurant son infaillible amitié et plus si affinité.

Arriva le temps des échanges de serments et les fameux "oui", sans doute hypocrites qui scelleraient le destin de ces deux épousés, pour l'honneur et non pour les sentiments.

C'est bientôt la fin. Chuchota-t-elle à Blanche. Oui, ce serait bientôt la fin, la libération espérait-elle pour la Colombe, de l'emprise du Josselinière.
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Clemence.de.lepine
Sereine, elle avait répondu aux questions qui précédaient l'ultime et désormais, il lui fallait conclure. Et c'était comme si le temps suspendait son vol. Comme autrefois, encore adolescente et jusqu'après la mort de sa mère, où ses rêves lui semblaient si réels parfois qu'il lui devenait difficile de distinguer la réalité des songes dont elle s'imprégnait. Ce jour, devant l'officiant, à côté de Aimbaud, au milieu de gens dont elle sentait la présence cuisante, il lui était tellement délicat de se rendre compte de la véracité de la scène...

Elle l'avait attendu, ce moment, escompté, redouté, le jour était inévitable où elle prendrait époux devant Dieu et les hommes. Or, c'était maintenant, et il n'y avait qu'Isaure pour représenter avec elle la famille dont elle était issue. Et Isaure, bien malgré elle mais tout de même, était une petite bâtarde qui ne portait pas son nom, qui n'avait qu'un peu de son sang, et qui ne lui ressemblait en rien du tout. Il ne lui restait pas grand chose finalement et c'était dans ces occasions que ce genre d'évidence vous frappait.

Et cela était bien réel. Sa mère n'était pas là, sa blonde mère, si belle et qui pourtant n'avait jamais réussi à lui procurer les frères et sœurs dont elle aurait aimé être dotée. Un frère au moins, cela aurait fait plaisir à son père, aussi, qui d'ailleurs avait si vite puis si souvent disparu après sa naissance. Peste soit des hommes, oui, de leur amour nébuleux, de leur indifférence hostile qui vexe et qui blesse.


Oui je le veux.

Oui, je veux, enfin, que tout cela se termine et que je puisse transmettre ce fardeau écœurant.
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Aaron
Devant une foule de témoins, Aimbaud de Josselinière et Clémence de l’Epine venaient de se donner l’un à l’autre pour la vie. Ils avaient promis de fonder une famille, de perpétuer les dynasties que leur aïeux avaient construite. Le moment était solennel, et plus rien ne pouvait maintenant s’opposer à l’union de ces deux jeunes gens. Le serment était prêté, le cardinal fit son devoir…

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout Puissant et avec la bénédiction du Ciel, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Puissiez-vous vivre dans la paix et l’amour…


Il prononça ces mots en emballant les mains jointes des époux autour d’une étole rouge cousue d’or. Elle symbolisait l’union de l’homme et de la femme, destinés à vivre leur existence maintenant côte à côte. Il tendit une main ouverte en direction du visage du seigneur de Saint Robert, laquelle il ramena d’un geste circulaire vers le visage de la marquise de Nemours, invitant le jeune marié à exprimer une première marque de tendresse envers sa nouvelle épouse.

Le cardinal sourit, et heureux il écarta le bras en signe de bénédiction et signa devant lui le jeune couple maintenant unis devant Dieu et les hommes. A cette instant, une musique forte et pénétrante, envahi la cathédrale toute entière…

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