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Office funèbre de la Reyne Beatrice de France

Ciaram
La garde royale rentra tout doucement dans la Sainte Chapelle , s'agenouilla devant sa Reyne , s'inclina bien bas et se relevant rapidement , elle prit place sur le côté
Respectant la douleur des uns et le respect de circonstance des autres , elle se tint impeccablement et commença à garder le corps de la défunte souveraine .

Sa stature frêle et gracile révélant peu sa condition, elle releva sa cape et laissa paraître ses écussons de Garde du Corps Royale puis elle trouva une position digne et discrète qu'elle garderait respectueusement pendant la longue veillée mortuaire de Catherine Ière .

Elle pria et se recueillit en silence laissant les Grands de ce monde et les prélats continuer leur cérémonie , les béatitudes continuaient de résonner dans l'enceinte de la chapelle et la voix douce de la chorale envahissait le lieu endeuillé .
Aurelien87
La Garde Royale était en place, le soleil était au firmament et l'heure de l'office avait sonné. Le glas de la Sainte Chapelle avertit les derniers retardataires que l'office allait commencer.

Le jeune prince-orphelin vint déposer un baiser sur le visage de la Reyne, puis il demanda sa place.


Votre place est au prie-Dieu principal, Monseigneur. Un des Huissiers Royaux aurrait du vous y mener.

Mgr Aurélien quitta son prie-Dieu, mena le jeune prince au Prie-Dieu qui lui était dévolu puis se rendit à l'ambon.

Frères et soeurs, fidèles aristotéliciens, et vous tous, qui êtes venus rendre un dernier hommage à notre défunte souveraine, prions le Très Haut, qu'il lui ouvre les portes du Paradis Solaire.

Père Très Bon, Très Haut tout puissant, vois l'âme de notre défunte souveraine, considère ta servante Beatrice qui se présente devant Toi, Saches lui pardonner ses fautes et lui accorder le repos éternel auprès de Toi.


Le Grand Aumonier se rendit ensuite devant le catafalque, accompagné du Cardinal De Bearn, son oncle, et d'un enfant de choeur qui maniait avec une certaine dextérité l'encensoir.
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Childebert
Le vieux cardinal avait suivit son neveu pour les prières d'ouverture de la cé&rémonie funebre.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’ell puisse enfin voir le tien Seigneur.
Aurelien87
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.


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Childebert
Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.
Aurelien87
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

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Childebert
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Aurelien87
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

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Childebert
Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Aurelien87


Mgr Aurélien s'inclina devant le catafalque, puis, suivi du Cardinal de Bearn, retourna à l'ambon.

Nous allons maintenant procéder au gestes des quatres Signes. Signes de la Lumière, de la Foy, des l'amitié et de la mémoire. Comme les qautres Eléments, les Quatre Signes rappellent que notre défunte Souveraine était fervente aristotélicienne, qu'elle reçut le sacrement du baptême, l'onction du Sacre, et qu'elle tenta de pratiquer les vertu aristotélicienne.

Mgr Aurélien fit un signe discret au Cardinal Aaron pour qu'il procède au premier signe.
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Yolanda_isabel
Forte, jusqu’au bout, et jusqu’au bout, elle suit Charlemagne, jetant à peine un regard au prélat qui lui adresse la parole, le regard est fixé sur ce petit bout d’homme qui se tient fier, qui se tient droit. Simulacre de cérémonie que ces deux hommes en robe mènent, simulacre qui la maintient aux côtés de Charlemagne, mais point trop n’en faut, puisqu’il est devant, toujours devant. Ségur, sagement couchée à ses pieds, l’Infante d’Anjou regarde ailleurs, partout sauf vers ces hommes qui rendent risibles jusqu’aux préceptes piteux d’une Eglise qu’on voudrait glorieuse, que Marraine voulait glorieuse.

Les mots viennent comme d’un rêve ouaté, elle ne les écoute qu’à peine.. Jusqu’à certains.


-« et qu'elle tenta de pratiquer les vertu(s) aristotélicienne(s). »

La bouche s’ouvre en un hoquet d’indignation, et la main sans le vouloir tire sur la laisse du léopard qui feule un court instant. Tenter.. Au regard de ces hommes, elle a plus que tenter, elle a réussi. Devant le regard qui fixe la nuque de Charlemagne, et les mots glissent en murmure, qu’elle espère assez forts pour qu’ils gagnent les oreilles princières.

-« Elle a réussi, Votre Altesse. »

Cracher sur une reine fait-il parti des prédicats des prélats ? Allez savoir..
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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
Charlemagne_vf
Le Grand Aumônier guida Charlemagne, parce que Charlemagne n'a que faire des huissiers. Et d'ailleurs, des Huissiers Royaux, il n'y en a pas, à la Sainte Chapelle.
Sans répondre au prélat, il va s'agenouiller dans son Prie-Dieu, suivi par la Josselinière, ombre noire qui pour une fois, ne l'agace pas, et dont l'odeur n'est pas incommodante. Ça change du macaron.

La Maison Ecclésiastique ne s'étant jamais inquiétée de l'éducation religieuse de Fils de France, Charlemagne a fait avec sa pieuse mère. Il l'imite donc, croisant ses doigts boudinés, et pensant à moult choses. Il prie. Mais que prie-t-il ? Dieu ? Il ne sait qu'à peine ce que ce mot représente.
Il parle à sa mère en réalité, à Béatrice.

Mais le calme est tôt rompu par les paroles des clercs. Ces clercs qui commencent sans même avoir noté que, faute de garde royale, ce sont les soldats de Namaycush qui honorent la Reine. Elle est belle, la cérémonie des funérailles. Le Prince baisse la tête, écoute les paroles, jusqu'à sentir le souffle chaud du bonbon rose à son oreille.
Il frémit. Il n'aime pas qu'on l'approche, quand bien même Yolanda s'en serait-elle déjà maintes fois octroyé le droit, mais il acquiesce, et puisque son rang le lui permet, il répète, même.


Elle a réussi.

La voix princière, qui n'a pas mué, résonne, et rend à la Royale Béatrice ce qui lui appartient.
D'aucun disaient qu'elle s'était mal entourée, la pauvre. C'était, en l'occurrence, vrai. Des incompétents pour la foi. Si certains offices rayonnaient, celui qui de tous, aurait du atteindre la perfection, était gâté par de royaux fainéants. Debout, récitant des phrases toutes faites, ils ne faisaient point d'hommage, non, ils bâclaient, et les dents de l'Altesse se serraient. L'une d'ailleurs tomberait bientôt.

Où se trouvait donc la veloutée Cardinale, celle à qui devait incomber l'organisation de l'évènement ? Celle qui aurait mené cela de main de maître, celle qui aurait pu officier, celle qui ne se serait pas contentée d'une phrase idiote et ridicule, pour accompagner Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France, à sa dernière demeure.

Et Charlemagne fit une prière pour qu'elle vienne et les achève tous de sont regard. Mort aux cons. Le Très Haut l'entendrait-il seulement ?

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Salvaire_d_irissarri
Toujours en compagnie de la famille, de leur maison de Castelmaure, les Irissarri, toujours en leurs vestures endeuillées, toujours affligés en leur coeur et leur âme, s'approchèrent de la dépouille de leur jeune cousine. Un regard d'Axel avait suffi pour qu'on les laisse s'approcher et près de là se tenaient deux enfançons qui montraient bien tristes figures.
Le coeur du jeune homme se serra encore un peu plus fort, si celà se pouvait encore. La peine profonde, qu'il devinait sincère au coeur de ces enfants de sa cousine lui fit leur adresser signe de tête discret en même temps que larme aux yeux.
Partatge é honor ! murmura-t-il d'une voix douce à leur attention. Il reconnut la jeune petiote qu'il avait vu aux jardins du Louvre et ne put s'empêcher de penser encore à cette belle journée.

Las ! Le temps nouveau était venu ! Autre roy à élire ! Royaume à mener ! Paradis à gagner ! Il devinait que même pour lui, le temps de la consolance viendrait. Mais jamais celui de l'oubli !
Il reporta son attention sur les paroles des religieux présents, cherchant du regard ceux qui avaient daigné se déplacer et ceux... qui non ! Il sursauta en entendant les propos fort déplacés, mais ne dit mot, tout en rouméguant pour lui-même.


Elle tenta ! elle tenta ! Mais qu'est-ce qu'il en sait, lui ! Elle n'a pas fait que de tenter ! Elle a mené vie exemplaire, foy intacte, et toujours à coeur de respecter les principes de la foy d'Aristote ! Une Sainte ! Il faudrait la béatritziner ! Pas moins !
Ursin
Le Grand Maitre de l'ordre Royal de Saint Jean de L'Hospital était là, présent avec les frères et les sœurs de l'antique ordre. Ils avaient reçu missive pour cela, mais même sans missive, ils seraient venus. Car aux cotés du corps de la Reyne ils se devaient d'être.
Le grand Maitre avait revêtu le grand habit de deuil de l'ordre Hospitalier.
Il s'avançait à la tête des membres de l'ordre.
La cérémonie n'avait pas encore débuté.
Il reconnu quelques têtes connues mais ce n'était pas l'heure de faire des politesses.
L'instant était au recueillement devant le corps Royal.
Il se mit à genoux et entra dans une profonde prière.

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Della
Et voilà...après avoir veillé Béatrice pendant de longues longues journées, il fallait maintenant en arriver aux funérailles, à cet au revoir plus ou moins long, à accepter de ne plus la voir, de ne plus l'avoir.

Della était entrée depuis un moment déjà dans la Sainte Chapelle, vêtue de noir et de blanc.
Elle s'était installée là où son rang de vassale le commandait, aujourd'hui, c'est celui-là qui prendrait le pas sur tout autre.
Etait-elle consciente de ce qui allait se passer ? Etait-elle réellement présente ? Son corps était là, mais son âme, où planait-elle ?
Il y eu des arrivées, celle des princes et du Bonbon attira son attention, elle leur sourit derrière son voile. Le virent-ils ? Sans doute pas...Pauvres enfants orphelins...Qui allaient les guider, maintenant sur le chemin de la vie ? Qui seraient leurs guides ?

Elle releva quelques fois la tête en entendant approcher, espérant que son époux la rejoindrait.
Depuis des semaines, elle ne l'avait pas vu...S'en voulait-elle ? Non...pour rien au monde, elle n'aurait échanger les semaines passées auprès de sa Reyne !
Au souvenir des derniers instants, ses mains se crispèrent sur le tissu de sa robe et ce n'est qu'au prix d'un violent effort qu'elle put retenir le sanglot qui lui montait du fond de la poitrine. Si seulement elle avait pu tuer la Gitane...

L'office sembla débuter.
L'Evêque accompagna Charlemagne jusqu'à sa place avant d'entamer l'entrée en cérémonie.
Si cela n'avait été aussi triste, Della aurait ri, d'un rire nerveux au paroles de l'Evêque...Comme si Béatrice n'avait fait que tenter de vivre en Aristotélicienne ! c'était tragico-comique. C'était cruel pour ses fils de leur faire entendre pareille chose ! C'était tellement mal connaître sainte Béatrice...

Della avança une main sur la chaise à côté d'elle, cherchant la main de son époux...

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