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[RP] Une rencontre improbable... Etape Berrichonne...

Eikorc
[Où le colosse désabusé…]

Ses bottes l’emmène un peu plus loin alors qu’il part dans ses pensées… Comment va se passer cette excursion ? Comment va-t-il réussir à obtenir de nouveau les regard amusé ou souriant de sa petite Reyne a qui il avait promis d’obtenir bustier et autres vêtements pour la rendre encore plus pourrie gâtée… ? Aucune réponse ne daigne venir flirter avec ses pensées… Le regard meurtrier qu’elle lui a lancé lorsqu’il lui a parlé parle d’eux même… Les choses changent…

La direction est choisie depuis leur départ, il ne connaît qu’un seul duché où ils seront en paix… Un seul endroit où il pourra enfin enfermer Armoria… Mais pourquoi la garder ? Pourquoi pas la laisser s’enfuir maintenant alors qu’ils ont obtenus leur fuite comme prévu ? Tout simplement parce qu’il ne peut pas la laisser partir comme ça, pas sans rien avoir en retour…

A peine a-t-il le temps de glisser le dos contre le tronc d’arbre qu’à nouveau des cris s’envolent… Le sourcils se haussent alors que le pair s’égosille, puis se froncent alors qu’il en comprend la teneur… Les muscles se crispent alors que la colère le gagne… La nuque décide de s’éveiller à cet instant… Vague de douleur subite qui traverse l’échine et vient transpercer son esprit… La tête se secoue alors qu’il entend à peine la fin des jurons… Les éclairs blanchâtre danses devant ses yeux alors qu’il serre les poings pour faire passer la souffrance…

Les paupières clignent pour chasser les points noirs, plusieurs fois… Lui faisant recouvrir la vue pile au moment où son borgne de compagnon passe ses nerfs sur le bourguignon qui a vidé son sac… Le nez se plisse… Dans un sens, heureusement que c’est Maleus qui s’en occupe et pas lui, de l’autre, c’est bien l’ex-libertadien qui risque sa chemise…

Et comme il le pensait, la réaction ne se fait pas attendre, la p’tite Reyne d’Anjou laisse la moutarde lui monter au nez et exploser à la face du borgne qui s’en va… Soupire qui échappe à la masse de muscle alors qu’il se lève doucement, prêt à intervenir si ça dérape… Mais le dérapage est incontrôlé, même pour lui… Qui aurait cru que la blondinette bondirait sur ce satané canasson pour s’échapper à toute berzingue… Les sourcils se haussent alors qu’elle se carapate en quatrième vitesse sans se soucier des autres… Et là, une grimace vient se figer sur ses lèvres..

Son suzerain, le père adoptif de la môme, lui-même avait demandé à ce qu’on en prenne soin… Le nez se plisse à nouveau en même temps que le regard au moment où un pavé s’envole… Soupire qui lui échappe, il n’a pas le cœur à lui courir après, et puis, elle a eut l’enseignement Buse, elle connaît sans doute toutes les feintes nécessaire pour effacer la moindre trace de son passage…

Le retour en Anjou s’annonce plus difficile que prévu… Lui qui avait promis au trois ducs de les protéger eux et leur famille… Grimace qui se glisse au coin des lèvres… Quand la poisse s’acharne, on a pas le choix, on assume… Même si en l’occurrence, c’est plutôt à cause de cet abruti de pair que tout est parti en cacahuète… Pair qui justement est en train de se faire saucissonner façon maison par la chandelle…

La tête se secoue alors que la main gauche, vient passer sur son visage, y laissant une traînée de sang avant qu’il ne se dirige vers la troupe à nouveau, soupirant longuement en essayant de délasser sa nuque qui s’est décidée à se raidir… Il passe devant le bourguignon, assénant une claque vigoureuse sur l’arrière de son crâne, histoire de le sonner plus qu’il ne l’est encore…

L’heure de partir, encore… Mais le doute est maintenant permis au colosse… Comment va se passer la suite ?

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--Glaber


[Sur les chemins, quelque part, en Bourgogne, en Limousin, en Berry... A part en fait... Les autres ? j'sais pas où qu'y sont, m'regardez pas comme ça ! Depuis la Bourgogne que j'les ai pas vus !]

Un faux borgne et trois vraies muettes... J'vous jure. Vivement qu'on arrive. Depuis Nevers, pas un mot. Pas un pet, même.

Grand Ch'val posait les sabots les uns devant les autres. Y'avait qu'les gueux du cru qui levaient des carottes hors saison, pour vous pousser la chansonnette de temps en temps. Sinon, fallait se contenter du chant du merle et des sabots d'bourricot.

Glaber s'ennuyait ferme, faut dire. Suivre le meneur qu'il disait, l'capitaine, suivre l'meneur... pffff... J'm'en va faire une connerie, moi, c'est sûr. J'me connais.

Alors, il pensait. Et quand Mon Raoul pense, ça le ramène en Italie. On pille, on pille, on viole, on s'attache, que voulez-vous...

Lycia
Quelque part.... Où? Elle s'en fou.

Le regard perdu caressant la cuirasse de sa jument, la brune laisse voguer ses pensées. Seule ou pas, ils ne sont pas là. Elle avance aux côtés de parfaits inconnus, ne prêtant pas gaffe au convoie, pressée d'arriver pour mieux repartir. La soif en fond de gorge, elle fait courir nerveusement ses doigts sur son bras sans pour autant aller taquiner la chair. Un coup d'ongle pour soulever une croûte recente, pour aller dénicher le sang et la peau encore fine, approfondir la blessure à flots de vins en gueule pour zapper la douleur d'un bras meurtris. Envie pressante, tout qui lui démange, rien qu'elle ne s'autorise pourtant. Le bras restera uniquement caressé, tout comme l'alcool imaginé.
Jour nerveux, elle a oublié ses bras, elle a oublié son regard. Elle a perdu son odeur. N'arrive pas à se concentrer, revoit la troupe, le regard de l'étoile, les moqueries du toro, la douleur du Crok, la cavité creuse du Mal, les rires de la gosse, le silence de Natt.... Elle se lève, fait quelques pas, secoue la tête dans tous les sens pour chasser les idées noires qui voudraient reprendre leur place originelle dans le crâne de la veuve noire. Coup de pied dans un tronc d'arbre pour buter les rires qui résonnent sous ses tympans.
Soupire profond. Grognements. Elle retourne vers son canasson, ouvre son sac, récupère sa bouteille, en descend quelques rasades avant de ranger sa bouteille. Le front se pose sur la selle de cuir, le coeur attend de retrouver un rythme normal, plus sain, plus neutre. Pause commune. Elle se retourne vers ses compagnons de route, lâche un: j'reviens, et enfourche sa mouture, claquant des talons sur les flancs de sa jument pour partir au galop. De l'air. De l'air. De l'air bordel d'm.erde!
Se revoir un an en arrière, sur un arbre en Anjou, blessée jusqu'à la moelle, sur son arbre accompagnée de son Erm et de Diab. Les savoirs à cavaler vers la guerre tandis qu'impuissante elle attendait que quarante jours se passent.
Aucun rapport avec aujourd'hui pourtant. Mais le sentiment que son coeur est oppressé entre deux éclumes était le même. L'image du blond s'impose, elle claque davantage la croupe de son destrier et accélère toujours plus pour récupérer le souffle de l'air.
Que lui arrivait-elle? Elle l'ignorait. Mais de le savoir si prêt et si loin à la fois la rendait folle.
Le rejoindre sur le champ s'il le fallait. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte de la douleur envahissant progressivement ses veines. Calmant le rythme de l'animal d'un coup sec sur ses reines, quitte à se faire ejecter, elle se pose et réfléchit.
C'd'être amoureuse que de ressentir pareil manque? Qu'on l'achève, qu'on l'oscit, qu'on l'écorche. Elle se l'était interdit. Défendu. Elle savait qu'elle l'aimait. Pas à quel point.
Putain. Les paupières se ferment tandis que se glace son sang. Elle était faible. Cela ne pouvait pas durer comme ça. Il lui faudrait trouver d'autre chose. D'autres hommes? Se venger contre les cuisses d'un autre?
Les ongles pénètrent dans la paume tandis qu'elle fait faire demi tour à son bestiau.
Il va falloir qu'elle trouve vite une solution. L'amour n'est bon qu'à détruire la carapace et de ça il en était hors de question...


Milo, t'm'as fait quoi?
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Pas besoin de bannière pour connaître ma couleur, rouge d'un jour, rouge toujours!
--Glaber


A proximité des forêts domaniales de Sologne. Ville d'eau, à la croisée de cinq rivières dont l'Yèvre et le Cher, la cité est ceinturée d'une magnifique forêt domaniale [...] T'as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul... T'as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon... Curieux comme tout ça lui rappelait un reître flamand qu'il avait connu jadis.



[Halte au bord de l'eau, histoire de se reposer un peu. Les fillasses qui préparent la bouillie. C'est charmant en plus. Sans dec']

Glaber soupira un bon coup. Selon la recette d’Albertus Magnus, il en fallait six doses. Du salpêtre donc, pour six godets, deux de charbon de bois et une de souffre. Au départ, ces ingrédients étaient simplement mixés sur place. Dans la grande gamelle en cuivre de mon Raoul. Un peu comme la confiture de mémé Bébette. Mais cela posait un grand problème d’homogénéité et de sécurité. C'est sûr que c'était instable. Pas la peine d'être grand alchimiste et de lire couramment la Cabale en latin, en hébreux et en grec pour s'en rendre compte. L'expérience, on dira. Et quand on voit la bouille de mon Glaber, on se dit qu'il en a de l'expérience.

Glaber soupira un bon coup. La plus grande amélioration dans la fabrication fut l’utilisation des ces ingrédients sous formes humides. Cela permettait un transport sécurisé et une plus grande performance. La poudre noire était plus homogène et plus facile à doser et utiliser. Sauf que là, Mon Raoul, il était en train de l'initier, cette grande amélioration dans l'humidité...

Glaber soupira un bon coup et reteint sa respiration.


Un godet de poudre jaune, deux godets de cendre, et ... six godets de salpêtre...

On touille, on touille, lentement... lentement...

Raoul !!!! A table !

Blang !


oups...
Ijarkor
[ Soirée du 17 au 18 avril, sur la route entre Loches et Saint-Aignan ]

Cela fait un mois qu'il court les routes, d'université en université, pour étudier les écrits d'Aristote et de Platon, et la fatigue commence à se faire douloureusement sentir. Heureusement, Saint-Aignan n'est plus très loin, et ensuite, ce sera le retour vers Gueret... Paroisse, douce paroisse, se languit Ijarkor.

Devant lui, Paul Blackathena, son ami templier, semble moins épuisé. Néanmoins, nul doute qu'il appréciera lui aussi un peu de repos à la prochaine étape. Le frère Horvy, diacre de Saint-Aignan, a promis de les accueillir, et vu la bedaine du bonhomme, nul doute qu'ils ne mourront pas de faim...

La nuit est douce et claire en ce début de printemps, et Ijarkor s'endort presque sur sa monture, quand un bruit de galop le sort de sa torpeur. Devant lui, Paul fait obliquer son cheval vers le bord du chemin, et celui du curé de Gueret le suit par habitude.

Huit cavaliers les croisent à vive allure. Ils sont bien pressés ceux-là, pense le curé, quand il remarque quelque chose d'inhabituel: l'un des chevaux transporte une femme attachée en travers de sa croupe. Elle semble richement vêtue, et un bâillon lui couvre le visage.

Encore un berrichon qui ramène chez lui son épouse volage ? pense Ijarkor. Non... ce n'est point dans les us du lieu il me semble...

S'adressant à son compagnon:


Paul, as-tu vu ces cavaliers ? On dirait un enlèvement ! Il nous faudra en parler à frère Horvy. Ca tombe bien: c'est aussi le Prévost du Berry; il saura certainement quoi faire.
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--Marko


C'est quand même mieux de casser la croûte avec un homme qu'avec une belle-mère. Marko aimait bien Linon, mais la trouvait un poil casse-pied à toujours vouloir lui imposer ses manies.... comme celle de le laver tout le temps, ou de l'obliger à prier parfois, quand ça lui reprenait pas de lui faire apprendre à lire!

Fablitos au moins le traitait comme un homme, ce qui n'était pas sans apporter une vive satisfaction à l'enfant. Et il jetait des pierres comme personne ! Linon savait pas faire ça...

Le chapelet d'injures l'avait surpris, il n'avait rien compris sinon la haine et le mépris que dénotait la voix, et avait opiné gravement du chef aux explications de l'andalou... regardé le borgne aux bouchons s'éloigner les épaules un peu basses après la fuite de la jolie dame. Puis était retourné à son occupation du moment : jouer avec Fablitos !

Tout en finissant de mastiquer un bout de saucisson, Marko fouillait dans les panières pour retrouver le jeu d'échec que son père avait commencé avant sa mort, et que sa belle-mère avait par on ne sait quel miracle, réussi à faire compléter.

Surprenant que le combattant joue à ce jeu... l'enfant rechignait normalement... encore une idée de Linon en rapport avec ... il ne savait trop quoi, un truc avec la réflexion. Mais là... si c'était pour jouer avec le Toro, Marko était prêt à s'appliquer.

Pourtant il devait être écrit que le petit ne pourrait pas encore faire ce qu'il voulait, sa belle-mère revenait vers eux à grandes enjambées


Ah zut, v'là Linon... euh... l'a pas l'air contente... j'crois que c'est pas l'jour pour lui demander de faire des crèpes.


En effet la jeune femme avait le visage dur et fermé des mauvais jours, et après avoir discuté une minute avec Fablitos, ordonna à l'enfant de ramasser tout son bazar et de monter dans la carriole. La pause était terminée, on repartait.

Marko obtempéra et prit place à l'arrière, les jambes pendant dans le vide, la main posée sur la boîte qui contenait les pièces d'échec. Peut-être pendant la fin du voyage?

La carriole suivie des deux chevaux reprit place dans le convoi, direction... ailleurs...


http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=1302
Damisella
Bourges, en ce 25 d'avril

Elles étaient arrivées sans encombre, les chevaux déposés dans une écurie se goinfraient de foin et de grains, tandis que Damisella et ses compagnes avaient décidé de faire les auberges, tavernes et le marché à la recherche de personnes ayant pu entrevoir un groupe de cavaliers entourant des prisonniers.


Patiemment, avec obstination, elle fit le tour de tous les étals, posant la même question, après avoir échangé les salutations d'usage.

Dites_moi , avez vous vu ou ouï-dire qu'un groupe de cavaliers soit passé il y a une dizaine de jours? Un gros groupe, avec une jolie blonde très bien habillée portant un ravissant collier avec un canard en diamant? Et un étoile d'Aristote en argent? Elle ne devait pas avoir l'air rieur la blonde, devait même être très fâchée?

Le marchand haussa les épaules, seuls sa vente l'intéressait, à peine s'il regardait ses acheteurs, l'oeil fixé sur les bourse d'où tomberaient de jolis écus.
Dépitée elle se détourne, passe à l'étal suivant..
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Damisella
C'est finalement un gamin qui lui donna le renseignement qu'elle cherchait.

J'ai vu un convoi m'dame, des cavaliers, une charrette et des drôles de paquets d'vant les cavaliers, des paquets avec des jambes.
Y avait deux dames, c'est sur, avec de belles robes, pis un homme mais j'ai pas vu des bijoux, ça non!


Elle regarde le gamin, il a l'air déluré, de grands yeux vifs

Tu as vu par où ils sont partis?



Le gamin écarte les bras


Ah ça non m'dame ils avaient un campement en dehors de la ville. Moi j'suis allé m'occuper d'mes bêtes.


Elle lui sourit, lui donne une dizaine d'écus qu'il regarde avec des yeux ronds.


Tiens mon petit, tu sauras surement quoi en faire.

Damisella fonce à la taverne retrouver ses compagnes de route.

En selle mes amies, la piste est bonne, la voie est refroidie, mais nous les trouverons.

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