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[RP] Auberge "Au Bon Coin"

--Mimi_la_sadique


Mimi était terriblement frustrée.
Pas de visiteurs à martyriser, et aucune de ses esclaves personnelles ne faisait attention à elle, malgré ses efforts pour se faire remarquer.

L’une restait enfermée dans la chambre que Mimi lui avait gracieusement allouée.
Mimi avait miaulé, furieusement gratté à la porte, et personne n’avait donné signe de vie.
Quelle impolitesse !
Mimi serait obligée de faire payer sa grossièreté à cette misérable esclave.
Voilà des bas qui allaient être griffés et des vêtements qui allaient se trouver maculés de poils noirs !

La seconde descendait bel et bien au rez-de-chaussée, mais ne s’occupait que de ses livres de compte.
Mimi s’était ingéniée à se placer entre l’ouvrage et la flamme de la bougie, mais on l’avait ignoblement repoussée – comme une vulgaire
chaussette !
Mimi s’était vengée en renversant l’encrier sur le plancher et, comble de l’horreur… on l’avait houspillée !
Elle !
Houspillée ! Mais si les hommes ne respectaient plus leurs dieux, où allait le monde ?!

Mimi s’était réfugiée sous le poêle, et arrachait rageusement les pattes d’un rat encore vivant.
Ses esclaves le payeront ! Elles le payeront !
Duke76b
Duke n'était jamais rentré dans l'auberge, il se décida à rentrer et rendre visite à Della .
Devant la porte il croisa Dame Floche qui donnait une caresse à un chien sur la marche de l'entrée.


Bonjour Dame Floche, vous logez ici ?

Avez vous passez une bonne nuit, après toute cette route pour venir nous rendre visite ?

Je passais souhaiter la bonne journée à Dame Della, ne l'auriez vous pas vu ce matin ?

Elle doit être déjà probablement parti grimper dans ses arbres pour la cueillette !

Si vous la voyez ce soir voulez vous bien l'informer de mon passage ?

J'essaierai de revenir demain.

Merci et bonne journée


Duke salua Dame Floche et retourna à la mairie




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Barberine




Barberine avait suivi la route que Della lui avait indiquée.

Elle arrive en vue d'une charmante auberge.

Espérant y trouver Floche, elle pénètre dans une salle accueillante, et cherche quelqu'un qui pourrait la renseigner.

Elle salue le maire rencontré un peu plus tôt en ville.

A part lui pas âme qui vive.

Déçue elle se laisse tomber dans un confortable fauteuil, et se repose en attenant que son amie se montre

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Della
Encore une journée bien remplie qui se termine, je rentrais à l'auberge, fatiguée mais satisfaite.

En poussant la porte, je devinai une silhouette dans un fauteuil.
Avec les voyageurs qui parcourent Nancy, je ne fus pas étonnée.

Bien vite, je reconnus Barberine, dite Barbie, à Toul.
Cela me fit plaisir de voir qu'elle avait accepté mon invitation et je m'empressai de venir l'accueillir.

Barbie, bonsoir ! Pardon de ne rentrer que maintenant...Nancy est comme un bébé, pour moi.
Je me mis à rire mais c'était vrai. J'avais tellement envie de voir cette belle ville grandir que c'était avec plaisir que j'y mettais mes forces.
Un petit verre ?
Ah, cette habitude de verser à boire, j'adorais ça aussi !
La liqueur trouva à nouveau le chemin de deux verres.

C'est alors que j'aperçus le petit mot de Flo. Ca aussi, ça me faisait plaisir de la savoir ici quelques jours.

Je levai mon verre en direction de Barbie.

A nous !

Tandis que les deux femmes savouraient un moment de repos bien mérité, le gamin arriva et me tira par la manche. D'abord étonnée de le voir encore debout à cette heure, j'écoutai attentivement ce qu'il me chuchota. Il me dit qu'il avait aperçu un messire passer en journée et parler à Flo et lui dire qu'il venait me dire bonjour. Mon front se fronça...un homme ? Mince...ça alors...Malheureusement, le gamin ne put me dire de qui il s'agissait. Je le remerciai et l'envoyai au lit...Qui donc était-ce, cette visite ?
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Floche
Après de longues journées de travail, Floche se sent très fatiguée, mais elle se réjouit de passer un petit bout de soirée avec Della. Lorsqu'elle arrive devant l'auberge, le chien l'accueille comme une amie. Ele s'arrête pour lui faire une grosse papouille.

Elle échange quelques mots avec Duke et lui souhaite une bonne soirée. Puis elle s'installe avec une bonne mirabelle qu''elle a amené avec elle et attend Della pour la partager avec Elle.
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Della
Le chien arrive vers moi, frétillant et l'oeil humide, savourant par avance la caresse que je vais lui faire. Il saute de côté et m'accompagne jusqu'à la porte, me suit lorsque je rentre et lance un petit jappement en fonçant vers la cheminée où il a pris ses habitudes.

Flo est là, une bonne petite bouteille posée près d'elle.
C'est fou ce que les femmes picolent, par ici !

Coucou Flo ! As-tu passé une bonne journée ?
Je viens m'asseoir près d'elle, heureuse de passer une bonne soirée.
Alors, dis-moi comment tu trouves Nancy ?
Je suis incorrigible, je le sais mais cette ville...je l'adore et je voudrais partager cette adoration avec tous.


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Floche

floche sourit devant l'enthousiasme de Della, mais elle était tellement contente de la voire heureuse. Ici, elle avait trouvé le moyen de donner le meilleur d'elle même et c'était vraiment une joie pour tous.


Et bien Della, je dois te dire que j'apprécie énormément la ville que tu aimes tant. l'air y est léger, et les gens accueillants.

Floche servit deux verres de mirabelle et en tendit un à son hôte.

A la santé de Nancy!

La soirée allait être chalereuse et agréable.
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Della
[Une certaine soirée.]

Si j'avais pu revenir en arrière, si seulement la déesse m'accordait le privilège d'effacer les mémoires, comme jadis les élus pouvaient le faire ! Mais pourquoi n'étais-je qu'une idiote parmi les plus sottes ?
Je sentais mon coeur battre à hauteur de mes tempes et ma gorge était nouée de peur et de rage envers moi-même.

Pourtant, au départ, tout cela était pour ne pas fâcher Maître Astutus !
Mais quelle folie m'avait prise de lui apporter de l'eau ? Mais comment pouvais-je savoir qu'il voulait de la bière ?
Un long soupir s'échappa de ma poitrine, j'étais effondrée.
Les conséquences de mon étourderie allaient peut-être être terribles !

Pourvu qu'ils s'arrêtent au premier sang !
Je ne pouvais rien penser d'autre...

Des duels, j'en avais déjà vus, lorsque je vivais à la baronnie maternelle.
Derrière le château, il y avait une vaste étendue entre deux forêts. Les champs là-bas étaient rarement cultivés et souvent mis en friche, laissant aux bons soins des paysans de venir y couper quelques gerbes de foin pour leurs animaux.
C'était là, au champ des Deux Bois, que les fers se croisaient lorsqu'une querelle se terminait par un jeté de gant.
De la fenêtre de mon boudoir, je pouvais voir ce champ.
Parfois, au matin levant, à la faveur d'un air limpide, les bruits des lames se cognant venaient me réveiller.
Alors, grimpée sur le coussiège, je ne perdais pas une seule miette des combats réguliers ou pas.
Certains s'arrêtaient lorsqu'un des deux duellistes était blessé mais d'autres ne prenaient fin qu'avant le dernier souffle rendu.

Et ce soir-là, j'étais responsable d'un duel qui allait opposer le Maître de notre belle Nancy à un Noble.

Si j'avais pu revenir en arrière...

_________________
Della
[C'est où le problème ?]

Je ne comprenais plus rien à rien !
J'étais essoufflée et pourtant, je n'avais fait que traverser la place entre l'église et l'auberge, le chien sur mes pas.

Je saluai la veuve plus d'un grognement que d'un "bonjour" et grimpai quatre à quatre les escaliers jusqu'à ma chambre.

Je m'assis sur le rebord de la fenêtre, les yeux fixés sur cet édifice que peu de temps auparavant, je regardais encore avec respect et espoir.

Ainsi cela avait été dit ! La religion de cet Aristote et la mienne ne pouvaient pas s'entendre ou plutôt, je n'arrivais pas à comprendre les méandres tortueux de l'esprit des clercs.
Mais où avait donc été la problème, où et quand cela avait-il basculé de la Lumière aux ténèbres ?
J'avais demandé de l'aide à Uriel, contre les sorciers de notre belle Nancy et il ne me restait que de la rancoeur contre lui !
Etait-ce lui ou moi ou les deux qui avait fait fausse route ?
Pourquoi avait-il parlé d'Astutus ? Il n'avait rien à faire dans notre affaire, ce pauvre Maître. Cette histoire de duel ne concernait en rien la religion, crénom ! Si tous les croiseurs de fer devaient être poursuivis par l'Eglise, bon sang, il y aurait des bûchers à tous les coins des rues !

J'étais persuadée qu'Uriel s'était laissé influencé par sa propre colère, que son orgueil avait tellement été blessé que la raison ne parvenait plus à se faire entendre en son âme.

Le résultat était triste, certes. Mais je restais persuadée qu'une grave injustice avait été commise d'autant que Uriel n'avait absolument rien fait ni dit pour éloigner de Nancy la menace de la Créature Sans Nom, ce que moi, je nommais Ténèbres.
Il était évident qu'il avait été la victime de ce Mal.

La seule chose que je pouvais faire, maintenant, était de recouvrer un semblant de calme et prier, prier encore pour que Nancy et ses habitants soient sauvés.

_________________
Uriel
[Avant de partir]

Le clerc avait déposé une lettre à l'attention des Nancéens.



Chers Habitants de Nancy

Je n'ai pas oublié ma prime raison de visite en votre cité.
L'on m'avait demandé une messe, je l'ai fait.

L'on ma également parlé de sorcellerie, de possession.
Je n'ai point vu cela ici, mais je ne contredis pas non plus vos dires.
Peut-être se sont-ils cachées ou peut-être sont-ils terriblement bien dissimulés parmi vous.

Quoiqu'il en soit, soyez certains que je vous ai entendu.
Sachez cependant que pour débusquer de tels cas et pour pouvoir réellement intervenir, il faut des preuves solides et des témoignages.
Sans cela, un tribunal épiscopal, au même terme qu'un tribunal temporel, ne peut rien faire.
Maintenant, si vous possédez cela, je vous invite de tout coeur à venir me voir et ensemble, nous ferons ce qu'il faut.

Qu'Aristote éclaire votre Voie,
Uriel


Qu'ils n'hésitent jamais à venir le trouver à l'archidioscèse, le lieu était peut-être plus approprié pour discuter.

Cependant, pendant la messe, il l'avait mentionné, mais nul n'avait écouté ou entendu ... ses paroles sans doute couvertes par le haussement de voix qui avait eu lieu dans l'église ...


Citation:
... Maintenant, si il y a des cas de possession, et de sorcellerie à Nancy, je vous invite, vous ou quelqu'un d'autre à venir me voir à l'archidioscèse avec des preuves solides. J'ai toute autorité pour monter un dossier que je puis soumettre à Son Eminence Ecaterina.
Et si il y a lieu, nous ferons intervenir l'inquisition.


Bien évidemment, dans des cas pareils, il falait des preuves dignes d'êtres reçues, sinon, le tribunal démonterait en quelques instants la requête non étayée.
Ce genre d'affaire complexe ne se résolvait hélas pas en un claquement de doigts ...

_________________
Della
Tribunal ! Tribunal ! On n'entend plus que ça, ici ! Qu'ils aillent au diable avec leur tribunal ! Tous !

Je jetai avec dédain, la lettre que le petit gars venait de m'apporter.
Pourquoi ceci avait-il été déposé chez moi ? Il savait bien, Uriel, que je n'étais pas satisfaite de son action, c'était le moins qu'on puisse dire !
On s'en fichait de son tribunal, ce qu'on attendait, ce que j'attendais, c'était des paroles, des mots qui auraient pu ramener à la raison les Nancéens égarés.

Je m'assis à la table et je souris au gosse qui me regardait avec de grands yeux au centre desquels se dessinaient l'interrogation. Je lui passai la main dans les cheveux et m'abaissant près de son oreille :
Chut, ce n'est rien, je suis en colère et très triste aussi.
Il me sourit en retour. Pourquoi t'es triste, Della ?
Sa menotte serra ma main très fort. Parce que j'ai perdu un ami et que j'en suis un peu responsable. Tu vois, parfois, les grandes personnes se disputent aussi et puis, on est fâché, comme toi et tes amis.
Ben, t'as qu'à aller demander pardon. Maman dit toujours qu'on doit pardonner.
Si c'était aussi simple...
Le gosse me fit un gros bisou et bizarrement, ce signe d'amitié me fit du bien.
Je repris la lettre en mains.
Je vais aller l'afficher à l'église, on ne sait jamais...
Je viens avec toi ! Lança le gamin.
D'accord et on prend le chien aussi !
_________________
Della
[Soir...pénombre...solitude...magie...ou pas !]

Nous étions toujours sans nouvelles du duel Astutus-Fiha.
J'en étais très inquiète.
On m'avait rapporté que Fiha était rentré à Nancy mais pas Astutus. On m'avait aussi dit que Fiha ne disait absolument rien mais que apparemment, il n'avait pas été blessé ! Ce qui portait à croire que...J'avais retenu un petit cri !

Mais dans la soirée, je voulais savoir ! Coûte que coûte !
Anibas, le sorcier rencontré à Argonne, celui-là même qui m'avait initiée aux Mystères et à la vraie religion, m'avait prévenue.
Un jour, tu sauras que le moment est venu d'utiliser toi aussi, tes dons. Mais avant ce moment, ne fais rien.
Anibas ! Comme j'aurais voulu qu'il soit là ! Comme j'avais besoin de lui, là, maintenant ! Et...Comme à chaque fois, il y était...
Citation:
Vous êtes réveillé très tôt par le grondement menaçant et inhabituel d'un oiseau. Il s'agit d'un hibou. Il a les yeux injectés de sang et tient une truite dans son bec, qu'il lache avant de s'envoler. Les hiboux ne sont pas ce que l'on pense.

Ce poisson ! Je ris en le voyant atterrir à mes pieds et je remerciais mon maître Anibas.

Si j'étais persuadée, maintenant, que je devais utiliser la magie blanche, il n'en restait pas moins que cela s'avérait un rien dangereux quand même. Surtout, il ne fallait pas que la veuve ou son fiston traînent derrière la porte. Ce dont je m'assurai en allant jusqu'à leur chambre. Ils dormaient ! Parfait !

Dans le secret de ma chambre, je sortis le pentacle de bois et l'athamé que j'avais reçu d'Anibas.
Le ciboire, lui, était un ancien bol que j'avais trouvé sur un site ancestral, dans la forêt d'Argonne.
Il me manquait bien des objets encore mais je n'en étais qu'à mes débuts.


Le rituel pouvait commencer.

Je me dévêtis pour ne garder que ma chainse dont je défis les liens de col. Aucune entrave, même vestimentaire, ne devait m'empêcher de "voir".
Je me lavai les mains dans le baquet de ma chambre en chantonnant une mélopée que je n'arrêterais que lorsque la force me manquerait.
Je posai le pentacle sur la table, bien visible. Sa force m'aiderait dans ma vision.
Dans mon calice, je versai un peu d'eau et y délayai une pincée d'herbes de vision broyées. Anibas m'avait avertie, il s'agissait de poisons violents, il fallait être très parcimonieuse lors de son mélange.
Je mélangeai le tout à l'aide de l'athamé que je tendis ensuite en direction du levant, sans cesser ma mélopée.
Enfin, je saisis le calice à deux mains et en bus le contenu d'une seule traite et la mélopée cessa !


Lorsque je repris conscience, je ne aurais su dire combien de temps plus tard, je me souvins de ce que j'avais vu.
La drogue des herbes m'avait emmenée jusqu'à Astutus parce que mes pensées étaient braquées sur lui, me fichant éperdument de Fiha. Là, j'avais vu et surtout, j'avais senti...le sang ! Le sang coulant, jaillissant d'un membre et tâchant l'herbe tout en embaumant les alentours de ce parfum qui lève le coeur.
Astutus était blessé, il avait perdu le duel !

Je me recroquevillai sur le sol, laissant les larmes inonder mes yeux, secouée de sanglots.
Epuisée, je dus m'endormir à même le sol...

_________________
Della
[Fin d'une belle journée, l'échelle du charpentier.]

Etoiles, douce brise printanière emportant quelques parfums délicats de Dame Nature en plein émoi.

Je quittais la taverne municipale et je me sentais bizarre.
Mal à l'aise, comme si quelque chose n'était pas net.
Le chien m'entendit ou me sentit, il apparut, les yeux brillants dans la nuit.
Une caresse, un jappement et nous prenons la direction de l'Auberge.

Une seule fenêtre laissait échapper un filtre de lumière. La veuve ne dormait pas encore.
Pas envie de lui parler, ce soir. Pourtant dès qu'elle m'entend, elle sort de sa chambre et vient aux nouvelles. Il faut dire qu'elle est malade depuis quelques jours, elle est faible et ne sort plus.
Je m'occupe de Jullius, son fils, un peu plus que d'habitude et il semble s'en accommoder. Moi aussi.

Je souris...Une échelle est appuyée contre le mur, oubliée par le charpentier venu remettre quelques tuiles, dans la journée.
Une échelle pour le maire...éclat de rire. Je cache ma bouche de ma main pour étouffer le bruit et fais signe au chien de se taire aussi !
Lui, il va à l'étable, c'est là qu'il dort !
Moi, je remonte ma jupe, la coince dans ma ceinture et m'attaque à l'ascension de cette échelle ! Rien de plus simple, je fais ça tous les jours, au verger !
En deux temps trois mouvements, me voilà perchée sur le rebord de la fenêtre.
Soudain, du bruit !

_________________
--Jullius


L'enfant ne dormait pas. Il ne dormait pas souvent, préférant regarder les étoiles, rêver au ciel tendu au dessus du monde.
Depuis que son père était mort, Jullius se sentait souvent triste.
Il n'avait jamais partagé beaucoup de temps avec l'homme qui rentrait bougon, le soir, réclamant la soupe pourtant son absence lui pesait et il ne comprenait pas pourquoi.
Tout ceci, il n'y pensait pas. Il préférait regarder les étoiles et rêver.

Son endroit préféré était le noyer, sur le côté de l'auberge.
Vieil arbre abritant en partie la place devant l'église, il possédait de nombreuses branches faisant office d'assise assurée et presque confortable.

Ce soir là, alors qu'il s'adonnait à sa rêverie, il vit revenir Della.

Cette bonne femme-là était apparue un beau jour dans leur vie à lui et sa mère, tel un ouragan !
L'auberge devenue calme et silencieuse avait à nouveau résonner d'une voix bavarde et surtout des aboiements du chien !
Ce chien devenu son ami, sous le regard attendri de Della.
Le chien le laissait le caresser, même il écoutait ses petits secrets sans les répéter à personne !

Mais que faisait la furie blonde ?
Non, elle ne va pas...?
Si ! Elle le fait !
Mais pourquoi elle monte à l'échelle ?
Elle a trop bu ?
Elle a pas vu la porte ?
Elle est folle, cette fille !

Jullius se retourna pour observé non plus les étoiles mais Della, entraînant un dangereux
craaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaac !

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Jullius se retrouva deux branches plus bas, à califourchon sur une troisième !


Ouilllleeeeeeeeeeeeeee !
Della
D'abord surprise par le bruit et puis par le cri, je ne pus retenir un fou rire en voyant le pauvre Jullius assis, jambes pendantes, sur sa branche !

Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire là-haut, à cette heure ? me dis-je.
Mais je ne répondis pas, repensant à ma propre position, jugée sur un rebord de fenêtre après être rentrée dans ma chambre, par le fenêtre !

Sans aucun doute, nous avions été chats, lui et moi dans une autre vie !

Voyant que Jullius ne semblait pas pouvoir descendre seul, je lui criai :

Bouge pas, j'arrive !

Aussitôt dit, aussitôt fait !
Hop, je redescends l'échelle, la jupe toujours coincée dans ma ceinture pour ne pas m'emmêler les petons et je déménage l'instrument appuyée contre le tronc de l'arbre.

Allez, viens, descends, maintenant !

Mais j'entends pleurnicher.
J'peux pas, Della, j'ai peur. Je sais pu bouger d'la branche ! Viens, toi !

Hé ben dis, tu vas pas faire ton bébé, Jullius !
Mais les pleurs reprennent et je grimpe à nouveau à l'échelle, cette fois, pour atteindre cette branche du noyer où Jullius est assis contre sa volonté.
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