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[RP ouvert ] Prendre une mairie, c'est trop bien !

Marine.
Marine regarde sceptique le connétable. Comment ça le bain rend plus fort et plus intelligent? Et pourquoi d'abord? La fillette se demande alors si c'est du lard ou du cochon mais elle n'avait pas la réponse. Pouvait-elle le croire? Elle n'en sait trop rien car la seule fois où elle s'est sentie réellement intelligeante, c'est lorsqu'elle a rencontré la Reyne en taverne et qu'elle a pu essayer sa Couronne. Révélation Divine? Sans doute. La rouquine rêvait-elle de devenir Reyne? Oui ! Sauf qu'elle a aussi rêvé devenir la plus grande voleuse du Royaume mais aussi conteuse, Chevalière, contrebandière ou bien receleuse de cadavre donc en bref, elle ne sait pas quoi faire de sa vie.

La rouquine hausse les sourcils en écoutant le marché de l'homme et quel marché ! Le regard devient nostalgique, tout d'un coup. Des gardes en haut des remparts, elle en a déjà fais à Autun. Ah Autun... Au début, la mairesse ne voulait pas mais tellement que la gamine avait fais des caprices pas possible, elle avait fini par céder pour la mettre dans un groupe de deux, déjà formé. Que de souvenirs...

En temps normal, elle lui aurait dis qu'il pouvait toujours se garder son LP mais là, non parce pourquoi pas? Après tout, si les personnes sont gentilles, Marine peut bien en profiter. Quel enfant ne rêverait-il pas de rester avec des adultes toute une nuit et être dans le centre de l'attention? En plus, elle gagne une miche de pain à chaques gardes. Ca, c'est chouette ! Pour un peu, elle va demander des câlins.

Bref, l'offre est interessante, surtout qu'il ne dit rien pour la besace et sans doute aussi pour le geste très poli qu'elle lui a fais parce que bon, c'est bien connu, les adultes, ça s'indigne toujours pour rien et à tout les coups, les enfants ont droit à une leçon de moral. C'est très chiant, ça.

D'un air rebelle, elle repousse sa mèche devant les yeux pour lui lancer un regard avec une légère pointe de provocation car elle est comme ça la rouquine.


Ouais ! Chuis d'accord parce que bon ça craint si tu te fais voler une nouvelle fois ta besace donc t'peux compter sur moi pour t'protéger !

Elle lui adresse un petit sourire avant de le laisser parler de cheval avec Kawa et elle se concentre vers Clelia qui lui propose un brigandage ! L'enfant ne peut s'empêcher d'agrandir son sourire mais elle réprime bien vite sa joie car bon, ce n'est jamais bon devant un connétable et puis, il ne risquerait pas d'apprécier donc elle se contente de dire un :

J'retiens !

Qu'est-ce qu'elle peut dire d'autre? Ce n'est que pure vérité ! Une petite vaurienne ne peut retenir ce genre de propositions mais ses prunelles azuriennes se fixent vers l'homme. Pas une bonne idée du tout d'avoir dis ça devant lui donc elle détourne légèrement le regard pour regarder ailleurs, d'autant plus qu'il est allée voir Clelia pour lui demander son identité.

La gamine sautille pour se rapprocher. Aussi bizarre soit-il, elle ne connait pas la famille Penthiève. Elle en avait d'ailleurs jamais entendu parler et comme elle n'est pas du genre à lire les affiches aussi car elle a un peu du mal à la lecture donc voilà ! Ce qui fait que son attention ne fût pas attiré par ça.


Mais Connétable ! T'vois pas qu'elle est gentille, dis? Pis, j'parie qu'elle dit ça rien que pour t'embêter !

Un regard vers Kawa car la petite rouquine a bien des choses à dire sur les équidés car elle a aussi découvert cette passion qu'est les chevaux à l'Orphelinat et en travaillant un tout petit pour la Duchesse Angelyque de la Mirandole en tant que palefrenière pour se faire quelques écus et gagner un peu de pitense.

Un cheval, si tu t'en occupes bien, bé ça t'suis d'partout et dans n'importe quelle situation, parait. C'est la directrice de l'Orphelinat qui m'avait dis ça.

Elle hausse les épaules.

Mais mon poney, l'est trop con ! 'fin, tu l'as vu, hein?
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Kawa
    K... regarde la petite
    Pas fichue de savoir s’y prendre avec les enfants …

    Elle allait répondre, y’ a pas de chevaux cons, seuls les cavaliers le sont…

    Mais euh bon c’était une gamine quand même… choquée elle doute qu’elle l’aurait été mais…. Bon faisons preuve de diplomatie après tout pas tous les jours que ça arrive… surtout avec une enfant…

    Hum j’ai vu oui, à mon avis ton poney t’a senti nerveuse et ça l’a rendu nerveux à son tour, tu comprends ?
    Ils ressentent ce que nous ressentons…


    Et puis tu as été surprise quand Clelia a crié… sans doute as-tu … tiré un peu trop sur les rênes et… il s’est tout simplement cabré… je n’ai vu que la chute… j’étais un peu loin… tu sais, il faut être patient avec les chevaux…
    Ton poney n’a pas l’air con… non… il faudrait juste que tu passes un peu plus de temps avec lui… enfin si tu en as envie… que tu lui parles, que tu le montes régulièrement… qu’il s’habitue bien à toi…

    Bah ça résumait assez bien « y’ a que des cavaliers cons »… mais c’était quand même beaucoup mieux dit… elle fut assez satisfaite de sa réponse…

    D’ailleurs il est seul sur la place… tu devrais aller le chercher, on ne sait jamais qu’un ou qu’une voleuse passe par là…

    Elle regarda la petite et passa sa main le long de ses cheveux… lui remettant une boucle rousse en place…

    J’espère que l'on aura l’occasion de se revoir bientôt… et… surtout reste telle que tu es…

    Un regard vers Clelia Colin et Aimelin…
    Un sourire discret…
    Un claquement de doigts qui retentit… et la voilà qui traverse, sa monture à ses cotés … la place dans l’autre sens…

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Aimelin
Il avait écouté avec intérêt la jeune femme tout en laissant courir ses pensées vers le sud, dans ce coin non loin d’Alais, où était retournée vivre Loïs. Kawa aimait elle aussi les chevaux, et il pouvait se tromper mais il sentait des hésitations dans ses mots, comme si elle se livrait par petits morceaux sans vouloir en dire trop, et il ne chercha point à savoir. Mais il nota malgré lui le fait qu’elle semblait seule et abandonnée. Abandonnée par sa famille ? il réfléchissait trop l’ébouriffé, Alie le lui disait souvent. Il allait donc répondre à sa demande quand il vit s’éloigner l’autre jeune femme et fit donc un petit signe pour faire comprendre qu’il revenait.

Une grimace au nom à rallonge que lui sortit Clelia, se demandant pourquoi certain se plaisaient à avoir nom si compliqué. De la Coix de .. br.. Penthièvre ? Il ne connaissait pas, mais le Royaume était bien vaste. La seule information qu’il avait retenu était le prénom, Clélia, sans doute celui qu’il attendait. Information confirmée par le nom de la Duchesse.
Lui dire que si elle signait ses missives de ce nom tant long devait lui procurer foulure du poignet ? non il n’oserait pas, tout le monde n’avait pas son humour et il s’abstint.
 

Dame Clélia. Enchanté de vous connaître après avoir échangé missives avec vous.

Petit sourcillement en l’entendant faire allusion au brigandage. Lard ou cochon, il ne savait pas mais ferait tout de même attention, et il resta perplexe aux titres énoncés. Il se contenta de répondre.

La noblesse entraîne pas mal d’obligations c’est certain

Il en savait quelque chose, les levées de ban depuis février 59 il n’avait fait que ça. Quant au vivre noblement il essayait de l’appliquer, ce qui expliquait sans doute une partie du calme qu’il affichait, du moins en apparence, lorsqu’on le provoquait, comme ça avait été le cas de l’homme à leurs côtés. Et puis sa fonction l’obligeant également à quelques retenues, il prenait sur lui, et trouvait qu’il ne s’en tirait pas trop mal.. du moins jusqu’à présent.

Petit gratouillage de joue à l’allusion à leur rencontre. Il venait de rencontrer Marine dont le LP finissait d'ailleurs dans deux jours, le trois et il n'avait rencontré personne en taverne elle devait confondre. Mais il rencontrait tellement de mondes que la mémoire lui reviendrait peut être plus tard. L'allusion au brigandage courrait quand même dans son esprit.


Enfin je vous souhaite de ne pas avoir votre nom un jour mêlé à une affaire de brigandage, surtout en Champagne... la Duchesse de Brie n'aimerait sans doute pas trop.

Mais son attention se reporta à nouveau bien vite sur Marine qui semblait réfléchir.
Il afficha un large sourire accompagné d'un petit clin d'oeil.


Ouais ! Chuis d'accord parce que bon ça craint si tu te fais voler une nouvelle fois ta besace donc t'peux compter sur moi pour t'protéger ! 

Voilà je n'osais pas te le demander mais tu protègeras aussi ma besace... inutile de lui dire qu'il y glissait toujours une petite fiole "made in Lily" de calva. Qu'à cela ne tienne il y ajouterait une gourde de lait, elle devait bien aimer ça. Jetant un regard sur l'étalon de Kawa il pensa soudainement à Altaïr qui devait l'attendre aux écuries.

Mon étalon est dans les écuries à côté de la mairie, où je me rendais justement avec que cette jeune fille ne m'accroche sans le faire expres... petit sourire … c'est un merens à robe foncé que j'ai eu lorsqu'il était tout jeune. Sa mère débardait le long des flancs de nos montagnes. Il doit avoir huit ans, je ne conçois pas de ne plus l'avoir avec moi.

Elle allait partir et il sentait qu'il avait pas mal de questions à lui poser. Sa douce blondinette le traiterait de curieux mais il avait l'impression qu'il pourrait parler de sujets commun avec elle et donc il ajouta naturellement.

Si vous en avez l'occasion venez donc sur Sainte Ménéhould. Nous y sommes avec ma compagne et quelques amis, et vous y serez la bienvenue.

Etre seul dans un duché n'était pas des plus agréable. Un regard vers Marine.

Je dois m'occuper d'Altaïr. Si tu veuxpasser à la taverne de la mairie ce soir j'y serai comme ça après tu pourras te joindre à nous pour me servir de garde personnelle... d'accord ?

Un petit sourire en se baissant à sa hauteur... pas de bain promis mais j'apporterai une gourde de lait.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Kawa
    Alors qu’elle avait déjà fait quelques pas elle entendit l’homme parler de son cheval, elle se retourna par acquis de conscience, c’était bien à elle qu’il s’adressait…

    Curieusement l’homme semblait avoir changé son regard… c’était imperceptible… mais depuis le début c’était lui qui semblait la regarder avec intérêt et… il semblait même la reconnaître…
    Troublée elle avait fini elle aussi par se poser quelques questions…par se faire des idées … penser que… penser que peut-être elle l’avait reconnu elle aussi…

    Effet de mimétisme sans doute… effet malheureux…

    Ça l’avait un peu chamboulé, un moment le cœur battant elle avait pensé qu’il lui poserait quelques questions plus personnelles, qu’il voudrait en savoir plus… mais qu’est ce qu’elle était encore allée s’imaginer… sa famille n’était plus… voilà tout… et elle s’était résignée alors pourquoi aller encore se torturer, ne l’était-elle pas déjà assez ?
    Et pourquoi cet homme en aurait fait partie… il n’y avait aucune raison…

    Elle soupira tout en regardant son cheval… puis monta en selle…

    Pourtant elle connaissait assez bien le genre humain pour se tromper à ce point… ce qu’elle avait perçu dans son regard c’était des questionnements… alors pourquoi n’avait-il rien demandé…

    Voilà que désormais son regard était inexpressif… comme un renoncement … un retour à la réalité… sans doute que lui aussi avait fini par se dire… la même chose…

    Il lui fit penser aux pécheurs de rivière… ceux qui parfois jettent un hameçon, attendent que le poisson se montre et une fois qu’il va s’accrocher lèvent leurs cannes… laissant filer leurs proies… c’était un fait… elle allait filer…

    Avait-elle perçue dans son regard juste ce qu’elle avait envie de percevoir, avait-il envisagé une possibilité…
    Elle ne le saurait pas… du moins pas dans l’immédiat… ou jamais…

    Après avoir parlé de sa monture il ajouta…


    Si vous en avez l'occasion venez donc sur Sainte Ménéhould. Nous y sommes avec ma compagne et quelques amis, et vous y serez la bienvenue.

    Ça confirma ses pensées… s’il avait eu un quelconque doute sur son identité, il serait venue la trouver… se serait déplacé… il n’était pas sans savoir qu’elle avait établie domicile à Troyes…

    Elle se contenta d’hocher la tête…et ajouta à voix basse…
    si j’en ai l’occasion…. Oui si … j’en ai l’occasion…

    Elle se dit à cet instant qu’elle n’irait certainement pas… son regard se fit plus sombre, son souffle plus court…

    La jeune femme était perplexe, elle disposa sa cape correctement pour cacher de nouveau son arc court… fit avancer l'amimal pour rentrer … rentrer où... dans cette auberge... non... pas envie... elle changea de direction…

    Tout cela l’avait retourné et ce dont elle avait besoin désormais c’était d’un bon galop… pas question de rentrer… elle avisa les chemins possibles… se demandant quel serait le plus court pour se retrouver bien vite en forêt…

    Talonna son étalon et quitta bien vite le groupe…

    La forêt à la tombée de la nuit, un campement à la belle étoile… loin des lumières de la ville et surtout loin de tout…

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Marine.
Le poney de Marine est un cadeau d'une personne qu'elle estime plus que tout et cette personne a bien trop tendance à lui manquer. La gitane Ethel du Cost, comment l'oublier? Comment oublier la chaleur de ses bras où la petite rouquine aimait se blottir? La fillette prenait soin de son poney et elle l'aimait beaucoup sauf que bien évidemment, il était victime de ses espiègleries. Un peu comme Ethel l'était. Elle traite son poney de con mais est-ce que ça l'empêche de l'aimer? Non. Pire encore, le "con" peut être un nom affectueux qu'elle lui donne mais par contre, ce qu'elle ne comprend pas, c'est pourquoi elle n'arrive pas à le contrôler. A l'Orphelinat, Rodrielle lui avait dis qu'un cheval bien traité, est un cheval qui suit son maître n'importe où mais pourtant là, ce n'est pas le cas.

Elle écoute Kawa attentivement car Marine a appris une chose, il faut savoir écouter les conseils des adultes, parfois. Bon, pas tous car certains ont un esprit trop simpliste à son goût. Certains diront que la vie, c'est de faire des enfants et de se marier. Cette vie-là, la rouquine n'en veut pas. Quand certains enfants de l'Orphelinat disaient que plus tard quand ils saurot grand, ils feront ça, la gamine ne pouvait s'empêcher de grimacer. Par contre, quand Kay lui parlait de sa vie de mercenaire, Marine frissonnait d'envie. Bref là, on parle de cheval. Certains diraient que ce n'est pas le cheval qui décide mais le maître parce qu'au final, ce n'est qu'une monture. Là, la femme lui explique qu'ils ressentent ce que les maîtres ressentent. La petite se mordille les lèvres. Etre plus patiente avec Chenapan? Le montrer régulièrement? Elle le fait déjà mais par contre, elle ne lui parle presque jamais. Peut-être, est-ce pour ça?

Elle réfléchit quand la brune lui dit qu'il est seul sur la place. C'est vrai...Le petit coeur de la rouquine se met à battre la chamade car elle n'a pas envie qu'on le vole car bon, c'est quand même un cadeau d'Ethel et puis, avant tout, elle y est attachée. Quand Kawa lui passe sa main le long de ses cheveux pour lui remettre une boucle rousse en place, la fillette la regarde, surprise mais elle sourit tout de suite après. La revoir? Elle aimerait bien. Rester telle qu'elle est? Elle l'espère aussi.


Merci à vous ! Je prends note de vos conseils ! Et au gré des vents, comme on dit !

Au gré des vents? Qu'est-ce qu'elle peut dire de plus, Marine? Après tout, c'est une vagabonde. Une vagabonde qui voyage au gré des envies et des vents. Son père, pour l'instant, la suit mais est-ce que ce sera toujours comme ça? L'avenir le dira.

Son attention se concentre vers Aimelin. Protéger sa besace? Ouaip, elle le fera mais elle en profitera aussi pour la fouiller ! Les enfants, c'est bien connu, c'est très curieux et qui sait si le connétable ne cacherait pas un secret dedans ! Si elle veut passer en taverne? Elle passe toujours en taverne, la rouquine, même si elle est jeune. La taverne, c'est pour rompre la solitude et Marine n'aime pas la solitude.


J'serais ce soir en taverne, comptez sur moi ! Pis z'avez interêt à ne pas m'foutre dans un bain, hein? L'lait, j'veux bien, par contre ! C'est moins sale et ça rend fort, à ce qu'il parait !

Elle plisse les yeux, comme si elle venait de se souvenir d'un détail et elle rajoute :

Par contre, c'est pas vrai quand les vieilles disent que ça fait grandir parce que moi, j'suis toujours autant petite et c'est nul d'être petite car savez quand j'attends au marché...Bah...Les grands ils m'volent tout l'air ! Pis quand ils pètent, bah ils pètent pas haut mais bas donc du coup...bah...

Elle se mordille nerveusement les lèvres en lançant un regard quelque peu triste à Aimelin. Pas facile la vie des petits, il faut le dire. Les grands ont beaucoup plus de chances. Elle hausse les épaules avant de dire fatalement :

'fin, t'vois, hein?

Le soir commence à arriver et il faut qu'elle parte? Faire quoi? Où? Prendre une mairie? Aller manger? Jouer avec Roxy? Demander un câlin à Marc? Aller embêter les gens en taverne? Elle ne sait pas pour l'instant mais déjà, elle doit aller récupérer Chenapan. Après, elle verra. Donc un regard vers les personnes présentes.

Vous laisse ! A bientôt, j'espère ! Surtout, soyez pas sage !

Et hop, voilà que la gamine détale pour aller chercher son poney.
Quelle aventure !

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Colin_de_cayeux
Miam, miam, qu'est che que ch'étais bon les marrons. Colin en prenait encore et encore, finissant par finir ce que présentait Kawa. Puis direction la marchande pour continuait à s'empiffrer.

Ils ont peut être des marchés tout pourris ici mais dites moi, au moins c'est bon les marrons dans le coin.

Sinon Clelia vous avez vus, un connétable, je dois avoir un sens inné pour tomber sur les conseillers qui pêtent plus haut que leur cul, ils me tombent toujours dessus. Malédiction, Malédiction. Enfin au moins les petites filles seront pas indisposé par les flatulences, ça passe au dessus de leur tête.


Petit sourire du Colin, fort fier de sa blague en regardant Marine partir. Puis on se tourne vers Clelia.

Vous le dites quand on y va que je fasse de grosses réserves de marrons.


Sinon c'est décidé, moi aussi je veux un poney ça à l'air chouette!!!



Oui oui Colin aussi fait des caprices, le problème c'est que contrairement aux petites filles, les caprices deviennent souvent réalité avec lui. Faut dire qu'il avait pas besoin de papa ou de maman pour s'acheter ce dont il voulait.
Aimelin
La calomnie est une guêpe qui vous importune
et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement,
à moins qu'on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge,
plus furieuse que jamais.
(Chamfort)



Un air un peu intrigué en regardant partir Kawa, regrettant de ne pouvoir lui parler davantage. Peut être passerait elle vers Sainte, peut être la croiserait il, s'il avait l'occasion de ballader un peu à travers le Duché ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois, depuis ses blessures à Compiègne.
Mais après tout, elle n'en avait peut être pas envie et il y a bien longtemps que le jeune gars ne cherchait plus à comprendre la nature humaine.
Ceux qui venaient vers lui pour discuter étaient bien accueillis, les autres passaient leur chemin, et lui continuait sa vie.
Mais il en aurait le coeur net il savait où elle s'était installée.

Le vide ayant remplacé l'agitation en ces tout premiers jours de janvier, il se tourna vers Marine.


je te verrai sûrement ce soir oui et lorsque je promets quelque chose je le fais.
Et ne sois pas pressée de grandir, tu as bien le temps ..
il lui posa la main sur son épaule, un léger sourire sur ses lèvres... c'est dur la vie d'une petite fille... on en parlera tu veux ?

Il la regarda partir et se dirigea d'un pas rapide vers les écuries, un petit sourire sur les lèvres.
Comprendrait qui voudrait.. et surtout qui le pourait.

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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Clelia
Certainement pas! Les poneys sont pour les enfants, vous n'en êtes pas un, fort heureusement, ou si vous en êtes un.. et bien je vous laisse sur le bord de la route Colin. Un poney va nous ralentir et en effet, nous devons partir. Enfin, moi, je pars, libre à vous de me suivre ou pas.

Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Colin allait partir avec elle, elle n'avait même pas besoin de demander.

M'enfin, s'il vous plait, évitez de nous attirer des ennuis. La dernière fois que je vous ai évité un procès, ce fut en devant me battre contre le Cac Poitevin et contre une MA poitevine. En plus, nos relations ont été un peu altéré pendant quelques jours à cause de ça.. alors ça suffit. Si encore cela ne retombait que sur vous, peu importe, mais cela risque aussi de retomber sur ma Duchesse, alors s'il vous plait... Vous pourrez vous amuser en Bourgogne et en Franche-Comté si vous voulez, mais pas ici...
Et faudrait arrêter d'insulter tout le monde hein... Je vous l'avais dit, vous n'aimez personne, vous avez mauvais caractère et vous râlez tout le temps.


Doucement, elle glissa sa main dans la sienne avant de lui chuchoter à l'oreille.

Prenez des marrons pour moi aussi!

Tout le monde partait, Kawa s'en était allée depuis quelques minutes déjà.

Bon Colin, on y va et s'il y a le moindre poney dans les parages, je fais un groupe fermé et je voyage seule... manquerait plus qu'il nous retarde...

Aaaaa'tendez... on va afficher ça, des fois que ça inciterait les éventuels brigands encore en vie ici à partir vers d'autres cieux plus cléments. Moins de brigands, moins de risques, plus de sécurité pour la Champagne!


Et elle afficha l'avis de recrutement massif qui avait été envoyé en Confédération helvétique ainsi qu'à d'autres.

Citation:

Salutations citoyens Genevois et tout autre pauvre Hère qui se retrouvera en possession de ce courrier.
Son utilité puise sa source dans une envie saugrenue quoi qu'irrepressible d'établir une vague de recrutement massive. Lourde. Grasse. Onctueuse..Parce que vous le valez bien.
Vous remarquerez j'en suis sûr, avec une delectation non feinte à quel point ma discretion dans mes agissements est légendaire.
Jadis vous aviez eté appelé à defendre Genève, j'le sais parce que je l'ai reçu aussi le courrier eh d'abord !
Et vous aviez répondu en nombre à l'appel, brouf teuh teuh.
Il est certes honorable de proteger un tas de cailloux empilés les uns sur les autres mais peut être aspirez vous à autre chose.

A mon tour donc, d'appater le chaland, et..pour ce faire..Tandis que je prépare tout mon lot d'hypocrisie, que je developpe mon arsenal de cajoleries..Un remord me vient..Une gène morale me retient..Je ne saurai l'ignorer car oui ! Vous ! Public Genevois ! Vous meritez mieux que ça..
Vous avez le droit à la vérité nue et crue !
Vous avez le droit d'assister à la démagogie triomphante ! eum brouf, ça on coupera au montage..

Bon..Je m'emporte, je m'emporte mais vous ne faites rien pour m'arreter aussi !!

Passons donc à l'aspect technique de cette terrible verité.
En venant avec moi, vous abandonnerez votre ville, vos terres et si je suis d'humeur extremiste, je vous obligerais même à bruler vos champs avec un ricanement dément.

Avec moi, vous ne ferez pas fortune..Je laisse ça aux gugusses gesticulant autour d'une mairie avec des foulards sur la gueule, je ne vise personne et j'ai passé l"age.

Avec moi vous finirez peut être même plus pauvre que vous n'avez débuté.
Rebutant n'est ce pas ??

Avec moi, vous serez un paria de la societé, un fléau, il vous sera difficile par la suite de faire un pas seul, sans vous faire etriper.

Avec moi, vous vous ennuierez parfois. Et oui, nous connaissons tous des temps morts, à vous de m'aider à les emplir dans la joie et la bonne humeur.

Avec moi vous ne ferez parti d'aucun groupe, vous n'aurez pas à placer "Tigre de Judée" ou "Chimère" à chacune de vos phrases, nous ne revendiquons rien, nous ne sommes pas une entité cernable.
Soyez vous même, comme dirais l'autre.
Je ne fais pas non plus de politique, mes agissements favorisent toujours succintement d'autres que moi même..C'est un dommage collatéral inévitable, Car le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres.
Ainsi se rejouit la Touraine lorsque je pris l'Anjou.
Ainsi se rejouit tout le monde lorsque j'humilia la Bourgogne..C'est ainsi.
Et là j'en vois venir certains, le "je" est employé evidemment en guise de simplification, rien n'aurait eté possible si j'avais eté seul comme un con.

Avec moi, les fermetures de frontières n'auront aucun sens, les lois liberticides repoussés d'un geste meprisant. Et avec ceux qui les brandissent pour nous renier, pour se proteger, il faudra faire preuve de compassion..Ramener à la raison les plus illuminés, fracasser le crane des plus recalcitrants.

Je me dois d'être honnête avec vous, dans ces expeditions, on ne gagne jamais.
Enfin, nuançons. Selon mes descriptions, vous aurez peut être compris que n'importe qui au monde pourra un jour se retrouver opposé à moi. ça fait beaucoup de monde et..Vous savez ce que c'est..On joue..On gagne..On rejoue..On gagne..On double la mise..et là on perd. Alors on rejoue pour se refaire..C'est une histoire de monisme vitaliste tout ça..

Soyez un bourrin, tas de muscle passif et après 1..2 tentatives, je n'insisterai pas, je vous considererai comme tel. Et vous ne serez alors qu'un suiveur anonyme.
Mais si vous avez déjà reussi à survivre jusqu'ici à la lecture de ce courrier, vous êtes sur la bonne voie.

Montrez vous enjoué, actif et l'esprit vif, avec un plaisir manifeste dans le maniement des mots, porteur d'idées et de propositions quelle qu'elles soient et..Sachez que je ne prend pas les decisions seul..Sauf urgence, certains l'ont bien assimilés. J'aime les débats et les palabres agréables..
Il faut restructurer la surface..Aplanir le sirupeux..
Alors que vous ayiez des pulsions suicidaires ou la conviction que les carottes gouvernent le monde, que vous teniez des propos incohérents ou tripotiez des cadavres les nuits de pleine lune en jubilant, repondez à ce courrier, pour participer à l'aventuuuuuuuure !
D'ailleurs, même si c'est pour me dire défection, il faut répondre à ce courrier..parce que d'une part c'est un devoir envers moi..hein déjà. puis c'est plus poli..quand même, aussi.
Et surtout parce que j'aime bien recevoir des courriers.

Que des pétales de jasmin parsèment votre route afin de camoufler les fosses à pieux qui la jalonne. Faut bien rire.

jugement soit rendu ! *blam*

Thoros de Myr


Satisfaite, elle repartit, rassurée pour la Champagne qui ne représentait aucun intérêt pour ledit brigand et dont les malhonnêtes gens allaient peut-être répondre à cet appel, s'ils ne s'étaient pas endormis au cours de la lecture soporifique au possible. Une façon de faire le ménage à moindre coût en somme.

Lettre publiée avec l'accord de LJD Thoros

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