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[RP]Une cabane... son premier château

Alphy
Le travail à la mine avait été harassant mais la journée avait été si agréable la veille que la peur du noir ne se fit presque pas sentir cette nuit là... Peut-être était-ce dû aussi à un très gentil "bonne nuit" entendu avant d'entrer dans les entrailles de la terre.

Les jours qui suivirent, Alphy ne revit pas son maréchal sans doute trop occupé par sa tâche et elle ne lui en voulait pas, elle même avait fort affaire... Elle cherchait du travail, ou bien négociait les quelques sacs de blé encore en sa possession, passait du temps à récupérer du bois mort pour entretenir son petit feu et à défaut de chaudron, elle se débrouillait avec son pot de terre cuite pour se faire quelques infusions ou un peu de soupe qui lui changeait du pain sec.

Un après-midi, lasse et voulant encore profiter de l'ensoleillement, elle se dirigea vers la Sèvre et ses alentours en chantonnant...

Qu'il est joli ce doux courant, qu'il est beau ce mois de novembre puis cherchait quelques rimes à accommoder.

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Alphy
Les jours passaient, la douceur se maintenait pour son plus grand plaisir et surtout sa santé. Le bois maintenant était assez conséquent près de sa cabane, elle était prête à tenir une bonne partie de l'hiver car elle s'était décidée pour rester ici à l'écart, tranquille, ne sachant quel quartier elle aimerait habiter jusqu'à présent.

Ici, elle allait et venait comme bon lui semblait, le propriétaire étant presque toujours absent. Elle n'avait que peu d'entretien et pouvait ainsi se rendre facilement en taverne en cherchant du travail à la rencontre des habitants ou des voyageurs... de belles rencontres d'ailleurs comme cet homme hier Messire Renard qui lui parlait de diplomatie pour faire revenir la paix... mais elle le savait les discussions souvent étaient longues et pénibles avant de faire entendre raison à quiconque et surtout aux grands ce monde.

Elle avait aussi achetée une belle échelle à une amie étrangère au village mais qui avait le coeur sur la main, Keena.


Oui une belle échelle, mais je n'ai pas assez de force pour m'en servir, ronchonna-t-elle en venant la ranger au sec près de sa cabane. Mais ce jour là, elle ne voulait pas être de mauvaise humeur, elle avait reçu une missive et l'écriture était connue.


Elle s'installa donc après avoir fait un bon feu dans sa cabane et les épaules enroulées dans sa couverture découvrit les lignes de son ami, resté en Maine.



Le 22 novembre 1459

Chère Alpaïde,

Et oui, tu seras sûrement étonnée que je t’appelle ainsi, moi qui t’ai donné ton surnom car plus jeune je n’arrivai pas à prononcer celui donné à ta naissance mais sache que c’est pour bien te faire comprendre… Ta cousine et moi-même, nous avons eu si peur pour toi, tu n’es plus une enfant loin de là, capricieuse oui, mais tu ne peux en faire qu’à ta tête, sans penser aux tiens, ni à ceux qui t’aiment.

Et oui car on t’aime et tu le sais, ta cousine t’a gardé sous son aile depuis si longtemps et même moi, si je ne te l’ai jamais dit ainsi, je t’aime à ma manière… et si tu savais combien tu nous manques…

Enfin… passé ce petit excès de caractère de ma part… J’espère que tu vas très bien, que tu prends soin de toi et que tu penses à revenir chez toi, dès la fin de la guerre finie pour rejoindre Basine et Doda et mon petit Clément qui a besoin de vous sa nourrice et sa fille et toi sa … coquine gardienne, pour bien grandir sans sa mère.

Alphy, ta gaîté manque à Montmirail et même si je sais que ton travail ne te plaît pas, je suis sur que tu manques aussi à ton patron à l’auberge. Tu sais, rien ne t’empêche à ton retour d’y retravailler et si tes finances sont justes, ma maison peut t’accueillir près de ta cousine. Alphy ta joie de vivre me manque aussi à moi. Tu as toujours été là pour me taquiner et j’en ai pris l’habitude. Reviens nous vite… et avant donne de tes nouvelles que je transmets à Basine par courrier. Clément a bien grandi il paraît et moi je suis seul aujourd’hui à Montmirail.

Je t’embrasse… ton Maxounet…


Une larme avait coulé sur sa joue et elle replia le velin afin de le ranger dans le peu de choses précieuses qu'elle conservait, une pochette de cuir où elle mettait ses herbes sèches.

Oh Max.. si tu savais ... Les mots restèrent coincés dans sa gorge et elle devait reprendre ses esprits avant de lui retourner des nouvelles. Elle resta là, un long moment à regarder le feu, jusqu'à ce que le sommeil la rattrape.
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Alphy


Le lendemain

Le feu s’était éteint et le brouillard régnant à l’extérieur posait son grand manteau d’humidité sur la petite cabane. Elle frissonna et se réveilla fourbue. Sa nuit avait été agitée, les souvenirs se mélangeaient sa cousine Basine et sa fille Doda, son ami Max et son petit Clément, dans quel état elle l’avait trouvé quand il avait perdu sa promise le jour de leurs noces, anéanti. Son travail à l’auberge et ses escapades pour s’amuser dans son village d’enfance, sa danse endiablée avec les gens du voyage qui s’étaient installés un moment tout près de l’auberge, le bain où elle avait enfermé son ami après lui avoir chapardé tout ses vêtements. Elle l’imaginait encore quand il avait dû enjamber la fenêtre de la petite salle pour se sauver presque nu.

Mais de nouvelles émotions s’y ajoutaient. Sa fugue vers cette région en guerre, son installation rapide à l’aide des villageois et des voyageurs, son champ de blé qui lui avait fourni une belle première récolte et ce qu’elle pouvait ressentir pour son maréchal. D’ailleurs sur ce dernier point, elle était sûre d’une chose, elle se sentait bien quand il était prêt d’elle mais ne savait encore pas si elle souhaitait qu’il le soit tout le temps. En tout cas plus que maintenant, plusieurs jours qu’elle n’avait de nouvelles.


Je ne vais pas commencer à m’inquiéter tout de même pensa-t-elle mais tout de même, je pensais… Il ne faut pas que je pense trop, je dois me trouver une occupation et j’irai peut-être au poste de police pour voir.

Instinctivement, elle avait rallumé son feu et mis à chauffer de l’eau pour sa toilette. Son seul luxe un petit bout de savon qu’elle conservait précieusement et qui sentait la rose, cadeau de Basine. Encore une fois, son esprit vagabonde puis elle se mit à parler tout haut…

Un sapin !!!! Mais oui voilà ce que je dois trouver comme je l’ai dit à Cibeline en taverne l’autre jour… Il faudrait un beau sapin pour les villageois, pour fêter la noël à venir, réunir les familles, témoigner de notre amitié…

La toilette fut vite expédiée du coup. Son esprit ragaillardi par l’eau chaude et l’infusion qu’elle se fit à la suite, lui fit oublier ses songes. Elle allait répondre rapidement à Max pour ne pas qu’il s’inquiète encore à son sujet mais, elle savait où elle voulait rester…

La couverture enroulée en cape sur ses épaules, une ficelle liée à la taille, la voilà prête à affronter le brouillard, prête à trouver un arbre digne de ses nouveaux sentiments.

Bon alors où vais-je trouver ce géant des forêts ? Elle s’enfonça dans le nuage blanc et bientôt elle disparut direction le sud de Niort où elle savait les bois plus fournis.


Edité pour le lien.
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Charles5
Voilà plusieurs jours qu'il n'avait pas revu Alphy il décida alors de la visiter.

Il arriva en direction de la petite cabane. Il toqua a la porte mais personne n'ouvrit. Il

ouvrit alors de lui même, mais aucune vie n'était présente dans l'habitat.

"Zut"

Dit il il referma la porte et décida d'attendre sur le seuil.
Alphy
Elle n'avait rien trouvé pendant son périple et avait dû rebrousser chemin pour venir chercher du travail.

La journée avait été bien longue et ses pas se faisaient lourds quand elle rentra dans son petit chez elle. Le jour était presque totalement tombé mais une silhouette se profila près de sa cabane... assise, sur le seuil, le dos à la paroi de bois, à l'ombre des branches. Elle fronça les sourcils, attrapa un morceau de bois et le levant devant elle cria :

Qui est là ? Qu'est-ce que vous faîtes devant chez moi ?
Elle s'était arrêtée, restant dans la partie plus lumineuse du terrain, prête à courir pour en ressortir.

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Charles5
Charles5 qui attendait depuis maintenant plusieurs heures s'étaient endormi par

mégarde en attendant sa douce. Soudain une voix le réveilla:

Citation:
"Qui est là ? Qu'est-ce que vous faîtes devant chez moi ?"


Se souvenant alors de la farce qu'elle lui avait fait la dernière fois il décida de lui rendre

la pareil. Il pris quelque feuilles un peu de terre et l'étala sur son visage de façons a en

faire un masque. Pour finaliser le tout il arracha une feuille de rubharbe qu'il remplaça

par son chapeau.Puis il bondit devant Alphy en criant:

"Ahahah je vais te manger !!"
Alphy
Toujours son bout de bois en avant, elle avait hésité à avancer un peu pour savoir qui était là. Elle vit la silhouette bouger rapidement, se plier un moment puis surgir devant elle. Une bète féroce...

Une bète féroce qui parle ? Trop tard, son instinct de survie avait été plus rapide que la raison. La fatigue mêlée à l'obscurité qui régnait maintenant eurent raison de sa peur et le bois s'abattit sur la bète. Un coup, puis deux et enfin une hargne la pris... Sa peur du noir décuplait ses forces et c'est une furie qui se débattit faisant reculer la silhouette...

Tu veux me manger ? Tu veux me manger ? Mais je suis trop coriace pour être commestible. Fallait te renseigner avant de m'attaquer... Elle n'avait plus peur, avançait courageusement menaçant à tour de bras avec son morceau de bois.

Ici c'est chez moi !!! Vas-t-en !!!

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Charles5
Tandis qu'elle le frappait, il essayait de se protéger tant bien que mal. Il n'osait se

défendre de peur de la blesser.

Citation:
Tu veux me manger ? Tu veux me manger ? Mais je suis trop coriace pour être commestible. Fallait te renseigner avant de m'attaquer...


Elle s'avança et il recula.

Citation:
Ici c'est chez moi !!! Vas-t-en !!!


Il enleva alors son "masque" et articula:

"Ah doucement ce n'est que moi ! On ne peut plus rire décidément !
Alphy
A plusieurs reprises son bâton avait fait mouche, elle le savait au bruit sourd et à l’onde de choc qu’elle ressentait dans le bras, mais pas de riposte, au contraire, la personne reculait, l’évitait même. Cela alla très vite, dans le peu de lumière qui traversait les arbres, elle vit la silhouette se frotter le visage et enlever ce qui le couvrait. Une voix, elle la reconnut de suite...

Charles ? C’est toi ? Mais pourquoi tu as fait ça ? Tu sais bien que j’ai peur du noir, j’aurai pu te tuer tu sais ? Son cœur battait la chamade, toutes ses angoisses retombèrent et elle se retrouva là, essoufflée comme si elle venait d’affronter la chose la plus dure au monde. Elle resta un moment pliée en avant pour reprendre l’air et laissé passer le vertige qui arrivait. Puis elle se redressa et s’avança vers Charles les mains en avant pour toucher son visage, palper ses bras.

Tu es blessé ? Ses mains venaient de toucher quelque chose de chaud et visqueux sur le front du jeune homme… Oh… tu vois tu saignes, c’est malin… Rire ? Ah non alors, ça ne me fait pas rire… Si tu n’étais pas blessée, tu mériterais une gifle plutôt…

En colère autant contre lui que contre elle car elle avait eu le bras lourd, elle le tira vers sa cabane… Viens par là, je vais faire du feu et je vais voir ton front… Non mais c’est pas possible, de faire des choses pareilles… Il n’était pas question qu’il refuse de la suivre, elle ne le ménageait pas, pour le punir de sa frayeur et puis, inquiète, elle voulait le voir au plus tôt.

Je t'emmènerai voir le médicastre s'il faut te recoudre car ici, je n'ai rien pour ça. Le ton était sec car l'angoisse la tenait toujours.

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Charles5
Charles se releva, entra et s'installa près du feu

Citation:
Oh… tu vois tu saignes, c’est malin… Rire ? Ah non alors, ça ne me fait pas rire… Si tu n’étais pas blessée, tu mériterais une gifle plutôt…


Il sentit une légère douleur sur la tête.

Citation:
Viens par là, je vais faire du feu et je vais voir ton front… Non mais c’est pas possible, de faire des choses pareilles…


Il n'osa protester.

Citation:
Je t'emmènerai voir le médicastre s'il faut te recoudre car ici, je n'ai rien pour ça.


Son sang ne fit qu'un tour.

"Ah non pas question on va pas aller déranger Flamel simplment parce que tu m'a

un peu tapé sur le crâne ! Cet un homme très occupé !"


Il ne put s'empêcher de rire intérieurement malgré sa blessure, car en y repenssant en

prenant du recul c'était très drôle. Il contint son rire se disant qu'il allait sûrement la

vexer.[/b]
Alphy
Je ne te donnerai pas le choix, si je vois que je ne peux pas te soigner... tu as vu où j'habite ? Je n'ai rien pour...

Le feu crépitait et elle avait déchiré un bout de tissu de son jupon, n'ayant rien d'autre pour nettoyer la plaie... Penchée sur le front de Charles à la lumière des flammes, elle vit que cela n'était pas grave mais des esquilles de bois se trouvaient dans la blessure...

Attends, tu vas moins rire maintenant. Trempant son tissu dans l'eau bien froide, elle nettoya la blessure, ne mettant pas toute la douceur qu'elle aurait pu, sous le réflexe encore de sa colère mais l'angoisse étant retombée puisque apparemment, il allait assez bien, elle finit par se calmer...

Bon tu as de la chance... tu as la tête dure mais ça va ? Tu n'as pas de trouble de la vue ou bien autre chose ? Elle ne voulait pas le laisser repartir sans être sûre que tout allait bien et engagea donc la conversation, en continuant de nettoyer le sang sur la joue et qui avait glissé jusqu'au cou.

Bon alors.. dis moi.... qu'est-ce qu'il t'a pris ? Ça te prend souvent de faire peur aux gens comme ça ? Et puis... tu étais là pourquoi ? Cela fait plusieurs jours que je ne t'avais pas vu, j'allais faire faire une recherche à ton supérieur moi... Elle souriait maintenant imaginant l'effet au poste de police de sa venue pour un avis de recherche.

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Charles5
Citation:
Je ne te donnerai pas le choix, si je vois que je ne peux pas te soigner... tu as vu où j'habite ? Je n'ai rien pour...


Inutile de lutter. se disait il

Néanmoins il comptait protester;

" Mais je n'en ai pas besoin te dis-je"

Citation:
Attends, tu vas moins rire maintenant.


Oulà que va elle faire ?

Il fut soulagé quand il constata qu'elle lui pasait juste un tissu mouillé sur le crâne.

Citation:
Bon tu as de la chance... tu as la tête dure mais ça va ? Tu n'as pas de trouble de la vue ou bien autre chose ?


"Non, non ça va merci, je n'ai rien"

Citation:
Bon alors.. dis moi.... qu'est-ce qu'il t'a pris ? Ça te prend souvent de faire peur aux gens comme ça ? Et puis... tu étais là pourquoi ? Cela fait plusieurs jours que je ne t'avais pas vu, j'allais faire faire une recherche à ton supérieur moi...


"Ben je voulais te faire une farce, mais ça a raté cette fois. Oui je suis en campagne a

la mairie donc j'ai de moins en moins de temps, mais l'élection a lieu dans 2 jours donc

pas de raison de s'inquiéter.
Alphy
Il lui tenait tête... il n'avait pas compris qu'il ne servait à rien de lui résister. C'était sans doute un point de caractère sur lequel elle n'avait pas assez insisté pour se définir... Tant pis, comme ça, il constatera par lui même pensa-t-elle.

Elle s'appliquait à finir de nettoyer la plaie... La mairie oui, il me semble qu'elle fait beaucoup de convoitise... si c'est bien un endroit où je n'aimerai pas me comparer c'est bien en politique en tout cas... moi je préférerai... elle se mit à rire en imaginant la scène... un bon combat dans la boue tient...

En tout cas, c'est bien que tu te sois présenté mais va te falloir un peu plus de raison, si tu comptes avoir une place parmi les grands de ce village, pas sûre qu'en faisant peur aux jeunes filles, tu sois très populaire. Elle lui sourit.

Maintenant concernant mon inquiétude, je pense pouvoir mettre un nom dessus et je ne suis pas sûre que cela corresponde à ce que tu aimerais mais je préfère être franche avec toi. Elle resta là, la main levée au dessus du front qui ne saignait plus.

Tu vois, les quelques jours où je ne t'ai pas vu, je ne peux pas dire que tu ne m'aies pas manqué, j'ai de la tendresse pour toi mais... plutôt comme une amie et je pense qu'il est préférable que tu le saches. Je pense que cet état de tendresse n'est pas assez fort pour que mes sentiments changent envers de la passion et cette dernière est obligatoire à mon sens pour aller plus loin dans une relation de couple, tu comprends ?

Elle n'aimait pas blesser les gens et avait cherché ses mots du mieux possible, sachant que de toutes façons, c'était difficile des deux côtés dans ces conditions là... Veux-tu rester mon ami ? Elle avait baissé son bras et machinalement jouait avec un morceau de bois comme d'un tison dans le feu pour détourner son malaise.

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Charles5
Elle finissait de nettoyer la plaie, quand elle prononça quelque mots.

Citation:
Maintenant concernant mon inquiétude, je pense pouvoir mettre un nom dessus et je ne suis pas sûre que cela corresponde à ce que tu aimerais mais je préfère être franche avec toi.


Que se passe t-il donc ? J'espère qu'elle vas bien au moins

Citation:
Tu vois, les quelques jours où je ne t'ai pas vu, je ne peux pas dire que tu ne m'aies pas manqué, j'ai de la tendresse pour toi mais... plutôt comme une amie et je pense qu'il est préférable que tu le saches. Je pense que cet état de tendresse n'est pas assez fort pour que mes sentiments changent envers de la passion et cette dernière est obligatoire à mon sens pour aller plus loin dans une relation de couple, tu comprends ?


Alors c'était ça...

Citation:
Veux-tu rester mon ami ?


Il restait là comme paralysé, il tentait de digérer la situation. Des tas d'informations,

de sentiments, d'émotions, se bousculait dans sa tête; il ne savait pas comment réagir.

Finalement il se leva, sortit de la cabane, alla s'appuyer sur l'arbre a côté de cette

dernière, sans prononcer un mot.
Alphy
Pas un mot, mais quand elle tourna la tête pour le voir de biais, elle constata dans la lumière du feu, qu'il avait pâli...

Tout se mélangea alors dans sa tête et elle s'en voulu de lui avoir dit ça, alors qu'il était blessé puis elle s'en voulu de le blesser moralement aussi mais alors qu'elle allait lui demander pardon. Charles se leva et sortit sans une parole.

Elle n'avait pas prémédité quoique ce soit et s'il avait dit quelque chose, même l'avait remise en place, elle se serait défendue et aurait trouvé les mots mais là... Elle se leva et couru à la porte mais la pénombre avait déjà englouti son ami.


Ami. Elle ne savait même pas si elle avait le droit de l'appeler ainsi, elle resta là un moment porte ouverte scrutant la nuit mais aucun bruit. Ses larmes coulèrent sur ses joues et elle referma la petite porte derrière elle, pour aller s'enrouler dans sa couverture près du feu et laisser sa peine s'écouler lentement, restant incapable de savoir ce qu'elle allait faire maintenant.
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