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[RP] Qui suis-je?

Sunev


Il y a des jours comme ça ou l’on ne se sent plus à sa place à un endroit.
Qui était-elle au juste ? Une belette ? Un chaton ? Un soleil ? De gentilles définitions qui ne lui collaient plus guère à la peau. Une tata ? Une marraine ? Une sœur ? Une amie ? Oui… et pourtant il lui manquait l’essentiel… Etait-elle dijonnaise ? Etait-elle cosnoise ? Etait-elle Bourguignonne ? Elle n’était plus sûre de rien…

Il y a des jours comme ça ou l’on voudrait qu’il pleuve parce qu’à l’intérieur de soi tout n’est qu’eau...
Elle ne se reconnaissait plus ces jours derniers. Ses sourires n’avaient plus l’éclat d’avant. Ses rires sonnaient creux. Ô biens sûr, il y a avait toujours quelques sires pour tenter de la charmer et elle badinait même comme si de rien n’était. Mais s’ils savaient combien elle haïssait leurs sourires mielleux et leurs intentions inavouées qui se lisaient pourtant aussi clairement que dans un livre dans chacun de leurs regards.

Il y a des jours comme ça ou l’on décide de partir, de s’en aller sans prévenir. Abandonner sa vie pour mieux la reconstruire. Partir de chez soi pour mieux y revenir ? Quitter les siens. Baisser les bras. Abandonner…
C’est par un matin brumeux que Sun avait pris la route sans en référer à qui que ce soit. Elle avait décidé de partir seule sur les chemins pour voir où la mèneraient ses pas. Etre seule lui permettrait de réfléchir et lui garantirait de n’faire souffrir personne à par ses pieds.
Elle savait ce qu’elle avait à faire : chasser toutes les pensées qui lui pesaient et essayer d’oublier. Essayer de L’oublier. Oublier le mal qu’elle avait pu faire et celui qu’elle ressentait si vivement. La plus grande de ces souffrances c’était de savoir qu’elle lui avait causé du tort. Ô bien sûr c’était la vérité qui avait été inscrite mais jamais au grand jamais elle n’aurait été s’humilier à dire cela à toute la Bourgogne. D’ailleurs ceux qui la connaissaient bien savaient qu’elle n’aurait jamais signé du nom de Sunev puisqu’elle s’appelait Sun…
Ce qu’elle avait à faire ? Juste, marcher et marcher encore sans autre but que celui de continuer jusqu’à ce que la souffrance physique remplace progressivement la souffrance morale. Ses pieds commençaient à cloquer et son échine était parcourue de frissons à chaque fois qu’une bourrasque de vent venait la faire tanguer dans ce matin blême. Cela pourrait donc fonctionner….

Qui la verrait s’avancer ainsi et fendre la brume de son corps transi pourrait croire voir un équilibriste marcher sur une corde raide. Plus flotter que s’enraciner. Plus être porté par le vent que tracer son chemin.
Ce petit bout de femme blonde avait quitté Cosne un baluchon pour seul bagage et un bleu à l’âme pour seul compagnon.
Pour combien de temps partait-elle et jusqu’où irait-elle ? Pour toujours ? Ou pour quelques jours ? Mystère… Pas même elle ne le savait.



Ce topic sera privé dans un premier temps puis indication sera donnée pour que chacun puisse y participer à sa convenance. Merci

_________________
Baratheon
Il régnait un calme glacial dans les rues de Cosnes cette nuit-là. Les gens s’était tous enfermés chez eux, laissant ce cher Baratheon seul entre les quatre murs froids de la taverne, avec pour seule compagnie le feu crépitant péniblement dans la cheminée. Le jeune anglois souffrait d’insomnies depuis quelques jours, ce qui l’obligeait à venir tuer de longues heures nocturnes dans ces lieux, avec l’espoir de voir quelqu’un passer la porte cruellement silencieuse et immobile.
Baratheon jouait comme à son habitude avec sa dague en sirotant une bonne chope de bière, quand ses sens affutés entendirent des bruits de pas lourd écrasant la neige qui se précisaient autour de la taverne. Serait-ce un voyageur ? Un villageois ? Ou même le propriétaire des lieux ? Au point où il en était, il accepterait n’importe quel genre de compagnie. Baratheon se tourna vers la porte, attendant l’entrée du visiteur pour enfin éclaircir ce petit mystère.

Après quelques secondes d’une attente incessante, la porte de la taverne s’ouvrit enfin sous un bruit de grincement horriblement long. Une silhouette masculine surgit de l’obscurité de la nuit : c’était un homme imposant, le visage caché par l’ombre de son capuchon éclairé par le feu faible de la cheminée. Le personnage mystérieux se déplaçait lourdement, trainant ses énormes bottes sur le sol froid de la taverne et se dirigeant vers le pensionnaire.

Baratheon se leva pour accueillir l’homme qui allait mettre fin à sa longue solitude. Il s’exclama d’une voix soulagée :


Bonjour Messire ! Je vous souhaite la bienvenue à Cosne, je suis Baratheon dit « l’anglois » !
--L_homme_sans_nom



Cheveux blonds, voix mélodieuse, yeux de biche et son rire. Ce rire toujours et encore ce rire!
Il faut que cela cesse.

Il sait comment faire mais est incapable de le faire lui même. Alors il a besoin de lui...

Il l'avait repéré quelques jours plus tôt. Il avait entendu certains mots, croisé certains regards, s'était renseigné. Il était sur qu'il était celui qu'il lui fallait.
Alors il s'était préparé, grimé, coiffé et encapuchonné afin que nul ne puisse le reconnaitre. Il l'avait suivi dans les rues glaciales de Cosne et l'avait laissé entrer dans une taverne.

Ne pas entrer de suite, laisser aux éventuels clients le temps de sortir, s'assurer que personne n'entre ici. Faire le guet, se remuer sans attirer l'attention pour ne pas finir congelé et attendre le moment propice: celui ou plus aucune maison cosnoise n'ouvrira sa porte car la nuit est trop avancée.
Enfin il se décide après avoir jeté un dernier regard sur la rue déserte et entre à son tour dans la taverne où va se jouer en quelques minutes le sort d'une blonde devenue trop gênante.
Ses gestes sont lourds et lents, la faute à ses membres devenus gourds par le froid régnant dehors.
L'homme n'est pas long à l'entendre et à le voir venir...


Bonjour Messire ! Je vous souhaite la bienvenue à Cosne, je suis Baratheon dit « l’anglois » !

Il ne fait pas de manière pour s'installer bien rapidement face à "l'anglois" en le toisant d'un regard d'acier, froid et déterminé.

Je sais qui vous êtes! Ou plutôt... Je sais ce que vous faites, ou ce que vous êtes capable de faire...
Il laisse le temps à "l'anglois" de mesurer combien ses propos étaient motivés et sûrs puis reprend:
Je n'irais pas par quatres chemins, j'ai besoin de vos services et j'en ai besoin maintenant.

Et de déposer lourdement face à lui une bourse en cuir pleine d'écus sonnants et trébuchants.

Je vous payerais gracieusement pour ce travail, mais je veux que ce soit fait rapidement. Le moment est propice si vous souhaitez ne pas être inquiété. Elle est partie de Cosne seule et n'a pas de monture. Elle ne doit pas être bien loin d'ici et nous savons tous deux quel genre de personnages rodent sur les routes bourguignonnes parfois... - Petit sourire entendu - C'est qu'elle risque de faire mauvaise rencontre...
La dame est blonde et porte les cheveux coupés à hauteur des épaules; elle aime à se vêtir de rouge, la taille fine, la démarche souple... Pas le genre de personne que l'on peut croiser sans la remarquer. Vous saurez la trouver et vous ne pourrez la manquer.
Un dernier mot, un dernier détail; son nom est Sun.

Acceptez-vous de nous en.... débarasser; "l'anglois"?
Baratheon
Baratheon se disait bien que cette nuit glaciale allait lui réserver des surprises…
Le jeune brigand écouta avec attention la proposition de l’homme si mystérieux, puis laissa apparaître grand sourire en coin si caractéristique de sa personne, montrant à l’homme que sa requête funeste allait très probablement lui être accordée.
Une occasion rêvée pour l’anglois de se remplir les poches de l’or d’un commanditaire, si lâche soit-il, surtout après avoir essuyé deux braquages de convois ratés ces dernières semaines.
Un assassinat… quoi de plus simple que de se glisser derrière le corps sans défense d’une femme et…de sa lame dangereusement affûtée… lacérer mortellement sa jolie gorge tendue par la surprise…
Toutefois, plusieurs choses chez cet homme le gênaient : comment a-t-il su qu’il était un brigand ? Pourquoi vouloir tuer une si charmante damoiselle ? Serait-ce un désir de représailles suite à une peine de cœur ?
Sunev… cette belle blonde qu’il avait courtisé il y a quelques jours dans cette même taverne… Quelle ironie !
Peu importe l’identité de la cible. Le cœur de pierre de l’anglois a connu bien pire ; ce n’est pas une femme, certes fort charmante et sympathique, qui va l’empêcher d’agir. Les affaires sont les affaires…
Trêve de questions ! Baratheon doit répondre !
Après avoir entrouvert la bourse à l’aide de sa dague, le jeune homme jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur avant de sourire, tournant son regard vers l’homme en se levant. Il prit la bourse par son cordon, la refermant par la même occasion, avant de se diriger vers la porte, glissant à l’oreille encapuchonnée du commanditaire :

Vous pouvez compter sur moi, ses jours sont comptés…

Baratheon repartit de la taverne doucement, jouant avec la bourse pleine, le sourire aux lèvres…
Sunev


Pas à pas elle avançait et continuait son chemin dans ce matin brumeux. Elle avait les pieds engourdis à cause du froid et on pouvait la voir s'arrêter de temps à autre pour sautiller sur place afin que ses pieds ne finissent pas engelés. Elle profitait de ces arrêts pour regarder ses mains qui avaient pris une teinte rouge bien vive. Elle secouait alors ses doigts autant qu'elle le pouvait afin de faire circuler le sang puisqu'elle n'avait pas de gants pour les protéger.

Pas à pas elle avait plus mal et se sentait plus frigorifiée. Mais le froid lavait peu à peu le marasme qui lui collait à la peau depuis quelques temps. Et malgré des bouffées de chagrin qui montaient en elle de façon régulière, elle se sentait plus calme et plus sereine. Cette marche solitaire lui aura fait du bien.

Pas à pas le paysage bourguignon défilait sous ses yeux comme s'il était cotonneux. Elle voyait des arbres et des champs, des monts et des plaines se succéder le long de la route caillouteuse. Et pendant qu'elle marchait, elle se remémorait mentalement son passé. Elle s'inquiétait pour sa famille pour ses amis... Elle songeait aux hommes qui avaient traversé sa vie... Aux hommes qui avaient traversé son lit.
Elle pensait au tout premier. A l'homme déjà un peu âgé qui l'avait déniaisée. Cet homme plutôt farouche et simple avec sa façon bourrue de veiller sur elle. Elle se souvenait de son regard bienveillant et du goût de miel que prenait sa peau sous ses lèvres...
Elle pensait à son Matou m'as-tu vu. Son blond au bouc entortillant. Le seul à lui avoir ravi le coeur au point qu'elle aurait accepté de devenir sa femme. Celui pour qui elle s'était installée à dijon. Lui qui voyait toujours la vie du bon côté et qui prenait les soucis à la légère. Lui... Qui était mort bien trop vite, bien trop tôt...
Elle pensait aussi au conteur à double face. Tantôt trop tendre, tantôt salace. Celui qui l'avait parfois humiliée parfois fait rêver. Cet homme qui l'avait fait souffrir autant que frémir... N'en restait au final qu'une belle amitié, qu'elle espérait pouvoir conserver.
Elle pensait enfin à l'homme marié. Celui dont elle s'était éprise par surprise. Celui avec qui elle pensait qu'il était possible d'être heureuse et de faire sa vie. Celui vers qui convergèrent nombreuses réminiscences du passé et une myriade de petites choses qui avaient fini par venir obscurcir le ciel de leurs amours...

Pas à pas elle s'était laissée de nouveau submerger par cette nostalgie et cette tristesse qui lui avait donné envie de partir...
Elle sentait monter en elle une vague de chagrin qui menaçait de l'envahir.
Alors elle hâta le pas et accéléra le rythme de son souffle pour marcher d'un pas plus vif espérant ainsi se débarasser des larmes qu'elle sentait sourdre aux bords de ses paupières...

_________________
Baratheon
Baratheon avait passé ses dernières journées à la quête aux renseignements, de taverne en taverne, cherchant le moindre indice sur les déplacements de sa future victime. Il avait recueilli plusieurs témoignages qui contaient tous le retour de la belle Sunev à Cosne. Décidément, quand la chance veut sourire à l’anglois, elle ne le fait pas à moitié…
Le moment était venu de partir à la rencontre du mal. Armé de sa dague parfaitement aiguisée et sa capuche lui cachant partiellement son sourire sournois, il s’engagea sur les chemins de Bourgogne désertés par les voyageurs en cette belle matinée brumeuse. Une journée rêvée pour un meurtre…
La délicieuse victime se rapprochait. Il était tant pour Baratheon de trouver un coin sombre pour guetter son arrivée. Après quelques minutes de marche, le chemin s’engagea dans un bois dense, cachant la faible luminosité qui s’échappait du brouillard. Un endroit cruellement parfait. L’anglois se fraya un chemin à travers les arbres rapprochés de la forêt, jetant un œil sur le chemin à travers les branchages qui le rendaient invisible face aux regards des passants.
Voilà un passant au loin ! Serait-ce sa proie ? Laissons-le se rapprocher encore… Une silhouette féminine ! Bon début… Des vêtements d’un rouge-vif, une houppelande plus précisément… Et ces cheveux d’or coupés si soigneusement à la hauteur de la nuque, ce joli minois inégalable : c’est bien sa victime ! Encore quelques secondes avant le dénouement… Baratheon restait étonnamment calme et serein devant la situation, observant sa victime passer à quelques mètres de lui de se regard glacial. C’est le moment d’agir ! L’homme se glissait doucement entre les feuillages pour la prendre en filature, quand soudain …CRAC ! Maudite branche ! La femme sursauta, réveillée de ses songes, et prit aussitôt la fuite. L’assassin la pourchassa sur quelques mètres, avant de lui assener un coup violent sur le crâne avec le pommeau de sa dague.
La voilà gisant sur le sol, inconsciente, se vidant très vite de son sang. Baratheon la mit sur le dos, observant son visage inanimé avec un sourire démoniaque et ravi. Un dernier coup de poignard dans le ventre pour s’assurer de sa mort , et la voilà envolée au Royaume des Cieux, certainement le seul endroit ou l’assassin anglois ne mettra jamais les pieds.
Baratheon retira sa dague ensanglantée de la chair de la défunte, l’essuyant soigneusement avant qu’elle retrouve son fourreau.
Il est temps de partir, s’enfuir de Bourgogne au plus vite. L’anglois prit son baluchon caché dans les feuillages et pressa le pas à travers la brume, le visage satisfait et sans regret.
Sunev


Passage dans un bois sombre.
Impression d'être épiée ou guettée.
Très mauvais pressentiment qui lui donne des suées froides. Comme si le Mal se mêlait à l'air ambiant...
Elle presse le pas. A hâte de sortir de ce bois.
Donne de petits coups d'oeil inquiets aux alentours.
Soudain un craquement.
Elle aperçoit l'homme.
Mouvement d'arrêt et léger soulagement lorsqu'elle le reconnait: Baratheon... L'homme qui lui avait servi son baratin en taverne l'autre jour avant qu'elle ne parte...
Que fait-il ici? L'a-t-il suivie? Est-ce une étrange coïncidence?
Elle s'apprête à lui parler mais croise son regard plus glacial qu'une lame d'acier trempé et elle a peur.

Instinct de survie. Elle se met à courir, lâchant son baluchon pour alléger sa course, mais l'homme a de grandes jambes et elle les pieds blessés.
La course est inégale.
Elle l'entend qui se rapproche rapidement d'elle et court et court à en perdre haleine.
Ses jambes menacent de lâcher tant elle tremble d'effroi. Cet homme lui veut du mal elle en est certaine!
Elle tente de sauver sa peau mais se comporte comme une biche affolée qui zigzague pour échapper à son prédateur.
Il la rattrape...Elle entend son souffle tout proche...

Puis un choc violent sur la tête et le trou noir. Elle s'effondre...
Elle n'a pas conscience qu'il la place face vers le ciel...
Elle n'a pas conscience du bruit que fait la lame lorsqu'elle rencontre sa chair ni du bruit gargouillant que produit le flot de sang qui se déverse de sa blessure abdominale...


Comme c'est curieux ce qui se passe lorsque la vie s'envole...
Comme c'est curieux ce à quoi l'on s'attache en dernier lieu...
Elle ressent la douleur dans sa chair mais c'est comme si son corps et son esprit étaient déjà dissociés.
Elle ré-ouvre les yeux difficilement, une larme en coule silencieusement et ses iris sont fixés vers le ciel.
La brume s'est enfin dissipée et à travers une trouée dans les arbres, un pâle rai de lumière issu du soleil hivernal vient lui caresser le visage.
Le sang s'écoule de son corps à flots abondants au niveau de l'abdomen tandis que la plaie au crâne elle, semble moins s'écouler à présent. C'est vrai qu'une blessure au niveau du cuir chevelu c'est toujours impressionnant mais pourtant pas toujours très grave....
Là, elle est plus que sonnée et a l'impression que le sol flotte et tangue sous son corps meurtri.

Elle n'est plus qu'à quelques minutes d'une mort qu'elle ne peut éviter à moins qu'un miracle survienne....
Elle aperçoit une coccinelle qui vole à quelques centimètres de son visage , ses ailes brillants dans la lumière hivernale.
Elle sourit doucement puis sombre de nouveau dans l'inconscience...



Rp à présent ouvert à tous.
_sebastian_




L’adage « Ce que Femme veut Dieu le veut » est bien loin d’être un simple mythe, et de cela Sébastian pourrait en parler durant des heures car la mémoire de sa courte vie est parsemées de souvenirs liés à cette petite phrase.

Ainsi, de mémoire de Sébastian, Les Femmes dès le commencement de son chemin se montrèrent-elles tels de précieux joyaux dont les multiples facettes avaient ébloui, surpris ses grandes noisettes pétillantes. Et Oui !! c’est bien sans honte qu’il avouait que Ces mystérieuses Créatures changeantes, troublantes, charmantes, hypnotisantes, envoûtantes tissaient autour de lui cette Toile de vie jusqu’à en presque arriver à le faire marcher sur la tête.
Et pourtant, bien que cette vie n’avait pas été très tendre avec lui .. il continuait son errance au gré de ses pérégrinations qui le menait de ville en ville. De sa fuite de Reims, ville cruelle qui lui avait ravit une Fougueuse espérance, il s’était échoué à Montargis… Ville troublante où une merveilleuse Fée avait illuminé sa naissante vie d’Homme .. puis l’avait chaviré de cette Flamboyance qui semblait pourtant tellement hors de sa portée qu’il en restait encore rêveur. Ce rêve là c’était à nouveau éloigné de lui .. subsistait il encore un espoir ?? seul l’avenir le lui dirait.

Le destin s’amusait ainsi de lui, lui offrant de précieux cadeaux pour mieux cruellement l’en priver !!

Bien sûre, à la description de sa vie, l’on pourrait penser qu’il n’est qu’un cœur d’artichaut, un butineur qui de fleur en fleur s’enivre de ces nectars délicats et somptueux et n’arrivant pas à se fixer.. Mais il était bien autres !! Preuve en était de ce Papillon Doré qui, au hasard d’une taverne, avait croisé son chemin alors qu’une simple masure dans les bois faisait son unique demeure. Leurs timidités concertées avaient étoilé leur rencontre d’une infinie tendresse, d’une telle pétillance qu’il en gardait encore son délicieux souvenir ancré aux tréfonds de son âme à nouveau meurtrie.

Et oui !! Depuis plus d’une année ce Pétillant Papillon de Sunev égrainait sa vie de petits mots qui les liaient à tire d’ailes, partageant leur tristesse, leurs espoirs en l’avenir, leurs moments de folie… Toute une myriade de rires, larmes, et secrets qui le menait sur ces routes de campagne qu’il parcourait le cœur en haleine pour la retrouver, vivre un peu cette tendre amitié ensemble et l’un près de l’autre et puis surtout voir ce que ce tordu de destin leur accorderait ….
Dijon… Cosne .. Tonnerre .. Toutes ces villes dont elle lui avait parlé tout au long de ces lignes, de ces mots parcourant en courbes fines et douces ces parchemins qu’il avait lu et relu tant de fois qu’il en connaissait certains passage par cœur ….

Arrivé à Tonerre il trouve la ville bien vide et dépourvue de sa Douce présence, il s’y installe tout de même à ne pas vouloir débarquer sans prévenir en Cosne, ce nouveau cocon qu’elle s’est créé … Profitant de ce matin troublement brumeux qui se lève sur cette nuit sans sommeil qu’il a passé à batailler avec cette paille de grange qui se plaisait à ne point vouloir accueillir son corps fatigué.
Sébastian rêvasse donc sur ce chemin qui lui fera découvrir Cosne, respirant à plein poumon cet air empli de ces senteurs boisées de mousses et champignons qu’il aime tant !!

Craquements dans les sous bois qui attirent son ouïe fine habituée à traquer la moindre proie pour sa subsistance … ses bottes se font précautionneusement silencieuses de ce qu’il pourrait attraper… tout est bon pour lui qui à connu tant de maigres jours à ne manger que des racines… Les sons répercutés ne ressemblent pas à un renard ou même un loup qui traque, poursuit et terrasses sa proie … Il se fait plus silencieux encore, plus précautionneux en ses pas, en son avance qui le mène jusqu’à cette pourpre et effarante trouvaille ….

Il s’approche à pas rapides vers cette silhouette, non pas recroquevillée sur elle même en un spasme de douleur, mais bien allongée et alanguie en cette attente de la mort que l’on accueille presque avec espoir ….

Et LA !! ce Tian si tendre et si rêveur découvre, non pas une pauvre âme en détresse mais bien SON Brin de Soleil dont la vie quitte son si joli corps en un tendre et flamboyant ruisseau, dessinant de douces et sombres pétales qui recouvrent les feuilles sèches de l’hiver qui reçoivent cette offrande de vie …

Son cœur explose de cette terreur qui l’envahi tel un raz de marée alors qu’il se penche vers ses lèvres pour lui insuffler ce souffle qui s’expire d’Elle … alors que des tréfonds de son âme surgit ce cri de pure douleur

NNNOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN PPASSSSSSS TOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!

Son esprit prend peur, s’affole, devient fou à la simple idée de La perdre, de ne plus avoir Son Soleil … Lacérant de sa dague ces tissus qui exhibent une coupe franche dans sa peau … juste une ligne sanglante qu’il presse de sa main afin d’en endiguer le pourpre flot….. Ses larmes coulent sur ses joues alors qu’il presse son doux corps tout contre lui .. divaguant de ses tendres mots qu’il n’a pas su lui dire ..

Douceeee .. .vvieeeee … Soleillllllllll à moooooooiiiiii... t'aimeraiiiii ...

Puis cette peur se mue en une telle froideur qu’elle aiguise ses sens au point de retrouver ces gestes qui au plein cœur du désespoir, lui font lacérer ses jupes en lambeaux, ramasser une écorce qu’il enroule et presse sur la plaie, enroulant fortement les bandes qu’il coud d’une main tremblante l’une à l’autre afin d’enrober son buste plus serré qu’un pharaon l’aurait été en ses bandelettes.
Certain que cette vie ne s’écoule plus de son corps tendre, il la quitte à regret pour allumer un grand feu afin de garder la chaleur de cette vie qui d’étincelle doit redevenir vibrante flamme …

AUU SECOOOOOUUUUUURRRRRRRRRRRRR !! AAA MMMMMMOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIII

Sa voix, brisée de cette ultime souffrance, s’élève en ces bois qui la font résonner plus encore qu’il ne le pourrait


Le vert et le rouge sont réservé à la censure.
Merci de l'utiliser avec parcimonie.
{Nessie}, Chef Censeur.

_________________
--Elwhac
Pour sûre qu’il était ronchon l'Edgard .. et même plus … A la soufflante qu’il s’avait pris par sa Moitié d’être rentré saoul comme cochon. Sous prétexte qu’il avait oublié de lier ses bottes de foin qu’il devait aller vendre à la ville, sa Bergère lui avait point arrangé la tête à lui mettre une grosse berzaille avec son balais sur la trombine.

L’avait donc un double sacre Dieu mal de crâne alors qu’il m’nait sa charrette ed’foin toute mouillée et la gorge sèche d’avoir du sortir d’la maison avec cette biture qui l’rendait rouge comme une ekervisse


Humm ! grummff !! l’est pas la M’grite keu s’rai toute d’même ke'l foin !!! Poour l’pire et k’le meilleur qu’ils disent Les Cur’tons … voit ben qu’ils ont pas d’fumelles derrière leur dos à longueur d’journée ceux là pour claqnouiller d’telles indesencités pfffff !!


Ses pauvres vieilles juments z’allaient point trop vite.. mais elles connaissaient l’ch’min .. pour peu qu’il serait encore rentré en ayant "profité ed ‘la vie" comme il disait …

Dans sa restante saoulerie d’la veille il crois entendre des cris …. Ils sont vrais ??? pôh vrai ??? toujours est il qu’il commande à ses vieilles de s’arrêter


Z’êtes d’bien brav’ gente à m’escoutationner à s’t’heure !!! mais Chutttt faut j’escoustifouatte plus mieux

Et le cris devient plus fort sans le bruit de sabots sur les cailloux, sans le brinqueballement de la charrette

AUU SECOOOOOUUUUUURRRRRRRRRRRRR !! AAA MMMMMMOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIII

Ben CA c’est clair !! y’a un quidam qu’appelle !!


Il se penche et prend son « butoir » fait de bois nerveux tout com’ lui et s’avance dans le sous bois .. c’est qu’il à toujours aimé la bagarre le musclé Egard, pis l’aime ça la castagne .. alors quand il trouve le pau’v gueulard pleurant et serrant dans ses bras une toute blonde et toute pâlotte créature, il s’en pose tout plein des questions .. de koi qu’il est arrivé .. du koi qu’est que l’jeunot fait …

T’as b’soin d’aide Pitchou ??? Tu crailles plus qu’une vache qu’je mène à la battoir
Sunev


Nuage léger.
Souffle d'air.
Appesanteur, je flotte...
Où est le haut? Où est le bas?
Quand est le début? Quand est la fin?
Esprit brisé qui ne sait plus, qui ne sent plus, qui n'est plus...
Ai-je des doigts? Des mains? Des bras? Ai-je seulement un corps où les rattacher?
Monde entre deux monde où l'espace et le temps se rejoignent, où une seconde est l'infini et où l'infini ne dure qu'un instant...

Et puis soudain, une douleur atroce qui lui comprime la poitrine et une autre qui lui déchire le ventre.
Elle a mal, horriblement mal.
Elle vit?!!!
La douleur n'est-elle pas l'un des éléments qui nous prouve que nous sommes vivants?
Voilà que s'ajoute une lame d'acier glacée qui lui vrille le crâne...
Pour sur, elle vit encorre!
Quelqu'un, ou quelquechose l'empêche de partir vers l'autre rive, celle d'où l'on ne revient jamais...
Elle fronce les sourcils, voudrait hurler sa douleur, supplier qu'on la laisse ne plus rien sentir de nouveau, remercier de lui laisser...une chance de vivre encore! Mais sa bouche reste close, aucun son ni aucun geste n'émanent de son corps meurtri.
Seuls quelques mouvements infimes de son visage pourrait trahir le combat contre elle-même qu'elle est en train de livrer.

--Lulu_la_nantaise


La Lulu s'trimballait les fesses et l'reste aussi en p'tite tenue, comme de bien entendu, sur les ch'mins du Duché.
Faut dire qu'un Colonel l'avait invitée à l' honorer d'sa présence, c'qui prouve bien qu'on peut être un traine-sabre et point avoir trop mauvais gout en matière de femmes...
Passque que faut ben l'dire, la lulu esse trouvais point trop mal foutue, pour pas dire franchement gironde !

Soudain tandis qu'elle pensait aux papouilleries qu'est pourrait faire au gradé pour qu'y crache son or, ele entendit des braillements, pis la voix de l 'Edgard sul'côté de la route !
Intriguée la Lulu qu'elle était, pis curieuse fallait benl 'dire aussi !

Mais là alors c'tait l'pompom !
Vlà t'y pas qu'l'Edgard regardait un aut' gars qui braillait comme un putois avec une blondasse dans les bras, sal'ment amochée fallait ben l 'dire .
Pis ces deux andouilles qui restaient les bras ballants !
Heureu'sment qu'elle avait été cantinière la Lulu et qu' d'la tripaille ça l 'impressonnait pu des masses...
Ni une, ni deux, la vlà qui déchire son corsage pour en faire d'la charpie, qui t'trempe ça dans la rivière, pis qui t'fait un pans'ment à la blondasse !

Hé les gonzes ! Si on arrêtait d'se rincer l'oeil gratiss, pis qu'on allait chercher du bois pour trimballer la gonzesse avant qu'est soit refoidie ça s'rait une bonne idée nan ?
Allez on s'magne le cul !


Savait parler aux hommes la Lulu !
--Docteur_mamour


Prenez un homme, la trentaine encore jeune mais déjà des rides d'expression pour ajouter à son charme naturel; les yeux rieurs quoi qu'un peu fuyants, la mèche savamment rebelle et les dents blanches...
Ahhhh ces dents, on en ferait tout un roman...
Ajoutez à ce tableau un savoir acquis très tôt et d'bons yeux qui savent travailler dans le détail.
Faites un effort d'imagination: un ou deux coups de chance rare qui assîrent sa réputation à travers tout le royaume... Du moins une réputation chez les gens d'la haute, pas chez les pécorres...
Saupoudrez encore d'un bon zest d'arrogance et d'ego démesuré.
Mélangez le tout et vous obtiendrez quoi?

Docteur Mamouuuuurrrrrrr!!!!

Le seul, l'unique l'irrrrrrésistible docmam comme le nomment en secret dans leurs alcôves quelques grues embourgeoisées et nobliautes désoeuvrées ou délaissées par leur maris - eux-même partis courir les jupons soit-dit en passant...

Seulement voilà, le docmam en question, il se sent de plus en plus las et désoeuvré. Il n'a plus vraiment de moteur pour avancer. Alors en pleine tournée nationale de soins aisés prodigués à la va vite pour des donzelles enfarinées; il s'ennuie mais il a repéré un joli p'tit lot. Pas une dinde d'la haute pétée non... Une semi-gueuse qui s'balade à moitiée nue.

Alors oui c'est vrai, des dindes il peut s'en farcir autant qu'il le souhaite. Et la semi gueuse en question il pourrait s'la payer sans sourciller.
Mais c'est qu'avec son égo démesuré, il estimait pouvoir se la lever sans toucher au porte-monnaie! Sauf que la donzelle avait parlé: "c'est 10 écus pour voir, 20 pour toucher et 50 pour la cabriole..."
Et vous savez ce que c'est... On s'fait vite une fixette dans ce genre de cas-là. On s'prend à croire que l'on aime puisque c'est innaccessible... C'est une toccade au fond de soit on le sait, mais ça vous occupe un homme...

Alors il la suit de loin en loin sur les chemins entre deux visites confortables dans les manoirs et les domaines de la région...
Confortablement assis sur son chariot il chantonne ces quelques paroles qu'il tourne en boucle:
"J't'aime bien Lulu et près de toi je n'me sens plus
J't'aime bien lulu mais de toi je n'ai pas tout vu
j't'aime bien lulu au lit je t'aim'rais encore plus
J't'aime bien Lulu montre-moi donc ton petit c.."


Mais soudain tout s'accélère. Des cris, une Lulu en p'tite tenue qui bifurque... Et l'instinct qui lui dis qu'il peut rendre un semblant de sens à sa vie... Du moins aujourd'hui...
Il s'approche et analyse la situation en un clin d'oeil.
Une femme qui a perdu beaucoup de sang. Un homme qui a fait du feu pour la réchauffer , un bout de tissu rouge qui lui enserre le ventre et un linge que la Lulu rajoute pour pansement. Un autre homme et une charette.
Il s'approche de la blessée et prends son pouls d'un geste vif et précis.


Son pouls est très faible. Ce n'est pas un pansement qui la gardera en vie. Et puis il y a une vilaine plaie au crâne aussi.
Il faut que je l'examine de plus près et probablement que je la recouse.
Cosne est la ville la plus proche. Lulu a raison, il faut qu'on la transporte et vite.

Se tournant vers celui qui la couve d'un regard d'une inquiétude folle:
A-t-elle de la famille? Il faut qu'ils soient prévenus au plus vite...Au cas ou... J'ai beau être beau comme un Dieu, je n'suis tout de même pas Aristote...

Et sans plus attendre, il se place derrière sa tête et la saisie sous les aisselles, en tâchant de ne pas se frotter contre sa plaie - faudrait tout de même pas qu'il se salisse. Le jeune éploré l'aide tout logiquement à la transporter jusque dans la charette du cul-terreux, resté là pendant tout ce temps à s'gratter le dessus du crâne.

Allez mon brave, activez-vous l'train!
Lulu? Vous avez l'air d'avoir du sang froid - et la cuisse chaude... - Vous voudrez bien m'assister?


Et voilà le p'tit convoi qui s'ébranle en direction de Cosne...
--Lulu_la_nantaise


Pour sûr qu'j'men va t'aider mon gars !
Ca s'rait dommage d'avoir laissé filer un rencard et qu'l'aut'greluche elle nous claque dans les pattes !
Y'aurait d'quoi d't'dégoûter d'être charitable là !
pis si tu l'permet j' men va profiter d'ta carriole mon gars, pis j'uis épong'rait un peu l'sang passque là ça pisse comme un cochon qu'on égorge.
Et si elle crève en route ma présence la dérang'ra point trop, déjà que...enfin t'vois c'que j'veut dire beau gosse.

Pis à Cosne tu s'ra gentil d'm'acheter des fringues pis d'm'offrir un coup quand t'auras fini avec la blondasse.
Passque là sse'pas pour dire mais chuis limite présentable pour une dame !
Quand à mon gosier l' est désséché genre esclave dans une mine de sel.
Bon fouette ta mule ta au lieu d'chialer !
L'a encore une chance d'sen sortir ta blondasse !

Et la lulu d'grimper à côté du macchab...d'la bléssée, pis d'laisser les hommes faire la route à pied.
Faut bien qu'y en ai qui marchent dans l'lot, pis elle veut ben s'dévouer mais faut pas charrier non plus.
Déjà qu'esse retrouvait à poil !
Pis l'aut' qui la saoulait d'pis trois jours avec ses déclarations d'amour !
Ben faudra passer à la caisse bonhomme pour toucher !
Enfin là y s'était calmé pis l'avait l'air d's'y connaitre un tantinet, genre medicastre ou un machin dans l'genre.

Ca augmentait un tantinet les chances d'la greluche d's'en sortir.
Ceci dit, vaudrait mieux prév'nir l' curé en arrivant : valait mieux une esstrême onssion d'trop qu'pas du tout !
C'est l'genre d'machin qui s'fait pour aller dans l'paradis du bon dieu parait, c'pas qu'elle y croyait des masses, mais ça f'sait point d'mal pis on savait jamais.

Mais d'ja Cosne était en vue : l'allait pouvoir s'en jeter un p'tit aux frais du du beau gosse.
C'est qu'elle avait point trop l' habitude de taxer la Lulu !
Pis la charité ça va un peu, mais ça donne soif...
Pis là vu qu'elle partait pour gagner sa vie, l'avait point un écu sur elle.
Et avec les malhonnetes qui s'trimballent sur les ch'mins valait point trop étaler ses écus sous l'nez du tout-v'nant !
--Docteur_mamour


Le convoi s'était ébranlé rapidement et Cosne fut vite atteinte. Heureusement que la blonde était évanouie, sinon la route aurait sans doute été plus que désagréable, accompagnée de moult hurlements.
Y'avait d'ja assez qu'les sanglots du jeune homme pour vous bousiller un tympan...
Il avait déjà sa petite idée quand à l'endroit où il pourrait mener son fardeau.
Cosne était une ville assez simplette et il n'avait pas là sa clientèle de prédilection. Mais il se renseignait deci delà et avait su glâner quelques noms qui allaient se révéler utile.
On ne peut rien refuser à doc mamour pas vrai?
A l'entrée de la ville, il héla les passants d'une voix de stentor sans perdre de temps et sans ralentir le trot de ses chevaux.


Je suis le célèbre Docteur Mamour et j'ai là une blonde blessée qu'il faut que j'examine de toute urgence!!!
Sinon... j'crains bien qu'elle ne nous claque entre les pattes...
Je sais que nous sommes ici dans le fief des Montestier puisque la mairesse de cette ville est l'une d'entre eux.
Conduisez-moi de suite en leur logis et qu'on me dégage et me nettoie la table en cuisine!
Il va falloir que j'opère...


Il jeta un coup d'oeil au fond de sa voiture attelée et s'assura qu'il avait bien son sac de médicastre avec tous ses instruments dedans.
Rassuré, il l'était. Mais l'état de sa "patiente" l'inquiétait grandement...
Simplement, ce serait au moins une journée ou il lutterait pour quelque chose qui en vaut la peine: la vie d'une belle femme.
Qui sait... Si elle guérissait, il reviendrait peut-etre tenter de se la farcir celle-là aussi...
C'est que personne ne pouvait dire non à docmam!
Ah... si... La lulu qui voulait des écus et maintenant des fripes et tout et tout! Pffff...
--Lulu_la_nantaise


Bon, l'allait falloir foncer à poil chez la Pestouille à c'heure !
Ssqui faut pas faire des fois...
Pis l'aut beau gosse qu'en profitait pour s'faire mousser c'sagouin !


J'y va mon gars pendant qu'tu tente de pas tout à fait r'froidir la blondasse !
Pis va pas en profiter pour tripoter l'macchab, là pas trop la tête à ça la presque trépassée d'mes fesses !


Sur ce la Lulu qui connaissait pas trop mal Cosne pour y avoir trainé ses guêtres come dans tout' la Bourgogne d'ailleurs d'long en large, s'me à dandiner ses fesses, vu qu'elle était à poil et qu'est pouvait guère dandiner aut' chose, direction la baraque familiale d'la dynastie du bled !
Tout ça pour se heuter à un'porte fermée nom de d'là !

Bon, ben l'onjet d'sa r'cherche est p'tête à la Mairie...
Non plus...et pendant qu'est s'escrime à chercher m'dame la Maire, y'a l'aute gonzesse qui doit virer à l'état d'macchabée.
F'rait mieux d'chercher l'curé, quoique y'en ai pas à Cosne, s'qui simplifie pas non plus l'problème !

Commence à s'dememander s'qu'elle fait dans c'te galère la Lulu !
Pis aller, y'en a marre, le medichose y s'démmerdera tout seul, elle, elle va s'en j'ter un p'tit !
Ou deux...s'en fout, mettra ça sur sa note.

A peine qu'la v'la entrée dans la taverne municipale que quesse qu'est voit pas presque ivre-morte ou pas loin !
M'dame le maire en personne !
Pus bonne à grand-chose question aide soit-dit en passant ...

Hé la Maire d'mes fesses !
On déssaoule et on magne son cul !
Y'a comme qui dirait une blondasse en train d'crever qu'aurait b'soin d'ta compagnie !


Pis tavernier !
Une chope de bière ou de ssque t'as pour la soif !
Tu mettras ça sul' compte du Doc Mamour, tu peut pas l' louper !
C'est l'beau-gosse qui s'escrime à sauver la blondasse en train d'rend' ses tripes...
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