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[RP] Cathédrale: Cérémonie de couronnement et d'allégeance

Aterfalco
C'était bien eux, Aterfalco ne s'en était pas trompé, et n'en était pas peu fier. Il vit Sylvine prendre la direction de ses disciples, ce qui lui fut rendu plus qu'ardu du fait de ce qu'elle portait dans les bras et de la foule qui commençait sérieusement à s'agglutiner au fond de la cathédrale.

Lorsqu'elle lui demanda à nouveau son aide, il haussa un sourcil, un brin perplexe. Il comprit bien vite cependant ce qu'elle attendait de lui.


Bien sûr, sans problème.

Il la rejoignit puis la dépassa, prenant garde qu'elle reste bien derrière lui, et entreprit de fendre la foule. En bon bourrin qu'il était, il se fraya un chemin parmi tout ce monde, en direction du bénitier qui servait de terrain de jeu à la gamine, en bousculant sans ménagement tous ceux qui lui barraient la route.

Il avança sans trop de difficultés, Sylvine toujours juste derrière lui, fusillant d'un regard menaçant les éventuelles personnes qui se hasardaient à protester contre son passage en force. Arrivé au bénitier, il céda le passage à la brunette, qu'il n'avait heureusement pas semée.


Ayé.
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Takanomi
Après que tout le monde se soit levé, Takanomi se fraya directement un chemin en direction de la sortie. Mais c'est fou ce qu'il y avait du monde dans ce grand espace. C'était même pire qu'à la cérémonie de mariage de sa cousine en Bretagne. Les gens s'accordaient tellement peu de respect qu'ils se donnaient des coups de coudes et se marchaient sur les pieds pour pouvoir passer, comme s'ils s'efforcaient de quitter l'enfer, d'essayer de sauver leur peau aux dépens de celle des autres.

Aterfalco, ce gros tas de fiente nauséabon, jugea bon de le brusquer. Cela commençait à bien faire. D'abord cette drôle d'attitude dans les rues, ensuite, le geste incongru et maintenant, ce coup de coude. C'était de trop.

Se servant du chemin que le bourrin avait tracé parmi la foule, il se dirigea vers le bénitier et, arrivé à proximité du bougre, lança sa jambe en avant pour le percuter.


Ah, celle-là, tu l'avais pas vue venir, vieille branche!

Il salua Sylvine au passage, tout sourire, puis reporta son attention sur l'ancien moustachu.

Qu'est-ce que c'est que cet accoutrement d'homme de joie et cette dégaine de clochard?

Il lui donna une petite claque sèche sur la joue

Tu as mauvaise mine. Qu'est-ce que t'as? Hein?!
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Sylvine

Aterfalco l’avait comprise. Il fendit la foule comme il l’aurait fait sur une armée ennemie dans un champ de bataille. Au détail près qu’il ne donna aucun coup.

Se collant presqu’à lui, Sylvine trottina derrière lui. Les poils de son manteau en fourrure lui chatouillaient le nez. La petite Gwann éternua maintes fois entre babillements et rires.
A ceux qui râlaient, elle jetait un regard d’acier. A ceux qui s’interposaient après le passage du Cambrésien, elle leur marchait sur les chausses, poulaines ou bottes.

Ils remontèrent ainsi la nef.
Puis le mur de poils s’écarta devant le bénitier.

Ayé.

Elle chercha des yeux la petite fugueuse. Jehanne s’en était emparée.
Mais avant d’aller récupérer sa charge, elle devait s’acquitter de sa dette.

Calant bien sur sa hanche l’enfançon, la brunette se tourna vers son pourfendeur de foule. Elle appuya les pointes de ses chausses sur les dalles, leva les talons et se grandit pour atteindre la joue de celui-ci. Elle y déposa un rapide mais sincère baiser.

Reprenant vite sa position sur le sol, elle conclut.

Encore grand merci. Qu’aurai-je fait sans vous ?


Ah, celle-là, tu l'avais pas vue venir, vieille branche!

Aterfalco venait d’être bousculé par…. Le visage du coupable apparut et celui-ci la salua.
Bonjour Taka.

Etait-ce là une façon de saluer qu’elle ne connaissait pas ?
Qu'est-ce que c'est que cet accoutrement d'homme de joie et cette dégaine de clochard?

Elle leva un sourcil réprobateur et le fronça en voyant le blond Peronnais porter sa main sur la joue du brun Cambrésien.
Tu as mauvaise mine. Qu'est-ce que t'as? Hein?!

La claque étant petite, elle supposa que les deux hommes se connaissaient bien. Les amitiés viriles et leur manifestation la dépassaient toujours un peu.

Elle avait plus urgent à faire, elle se tourna vers la capitaine du Quenenny.


Jehanne ! Que lui fais-tu boire !!!!! Elle va être malade ! Tu ne peux pas savoir ce que font certaines personnes dans les bénitiers.. Faustine, venez ma jolie. On va essayer de retrouver votre père ou Sam.

Elle tendit sa main libre vers la blondinette.
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Sirlabreck
Voilà, cela s'était éternisé, mais on achevait le cérémoniel. Après les séries de questions, de réponses, le capitaine prêta de la voix comme les autres Artésiens.

A notre Comte Bayard , vie et victoire !!!


En même temps, il continuait d'observer la foule discrètement, et de se tenir lui même discret.
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You know about Sun Tzu, Alexander the Great or Matrim Cauthon? Yea? Morons! - Vous connaissez Sun Tzu, Alexandre le Grand ou Matrim Cauthon? Oui? Des imbéciles!
Jehanne66, incarné par Sylvine
Jehanne66 a écrit:

Jehanne s'aperçut subitement qu'un paquet de monde venait dans sa direction...
Voilà la cérémonie achevée, ils avaient soif sûrement et voulaient tous écluser son abreuvoir !!! :pale:
Sylvine fit alors éruption derrière un de ces assoiffés et Jehanne fut surprise de voir son comportement...
Elle a qui on aurait donné le bon Dieu sans confession, se retrouvait d'un coup affublée d'enfants et embrassait même un Sire devant ses yeux et dans un lieu Saint de surcroît !!!
Décidément, à qui pouvait on se fier si même Sylvine tournait mal ?!?!
Et la voilà qui la rabrouait en plus !!!


Ohhh mais ça va hein !!!
J'lui donne pas de calva... ce n'est que de l'eau, et bénite par dessus le marché !
Et qu'est-ce qu'elles font les personnes dans un rince-doigts d'abord ?


Après rapide calcul, Jehanne restait persuadée que vue la hauteur du bénitier, il ne pouvait pas servir d'urinoir en tous cas.

Ben elles n'y mettent que les doigts là-dedans, c'est d'ailleurs ce qui lui donne bon goût !

Mais Sylvine venait de lui rafler la petite... et la Capitaine de navire se retrouva bien seule d'un coup.
Son abreuvoir n'avait plus la même saveur s'il ne pouvait être partagé...
Elle l'abandonna donc et s'arrima au bras de Takanomi avant qu'il ne se prenne une !


Sire, quel bon vent vous amène !
Escortée moi donc jusqu'à la sortie, ça me changera de toujours devoir tenir le gouvernail !!!
Aterfalco
Aterfalco jubila intérieurement, grisé par le sentiment du devoir accompli, et d'autant plus de la récompense à laquelle il eut droit. Mais il n'eut pas tôt fait de savourer son succès, qu'un gêneur vînt le gêné, un sale fichu blond Péronnais, sa réponse fut instantanée.

Tu sais ce qu'elle te dit ma dégaine de clochard ? Tu sais combien ça m'a couté ça ?

Le maraud, il osa lui en coller une, ce en quoi il ne fut choqué que du fait que Sylvine venait de lui faire un bisou sur cette joue. Il jeta un dernier regard sur la brunette lui assurant que tout allait bien. Se retournant vers son vieux collègue, il fustigea, prêt à lui bondir dessus, pour lui régler son affaire, à cet empêcheur de tourner en rond.

Ce que j'ai ? Ce que j'ai, misérable ramassis de déchets qui dit même pas bonjour, espèce de débris de sous-#%*°¤§... ?

Oups, trop tard. Se perdant dans un flot inintelligible d’imprécations, il rentra dans le lard de Taka, bousculant un peu, au passage, la dame qui tentait de se réfugier vers lui pour échapper à Sylvine. Dans la ruade, ils bousculèrent d'ailleurs pas mal d'autres personnes, et ainsi démarra une bonne vieille bagarre d'église, à l'entrée d'une cathédrale. Les gardes auraient tôt fait de le jeter tous les deux dehors à cause de la nuisance qu'ils provoquaient, ce qui ne seraient pas la première fois que cela leur arriverait.
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Chevalier_bayard



Se tournant vers les artésiens, Bayard se dit qu'il fallait un peu accélérer la cadence de la cérémonie, avant le buffet prévu, et attendu, pour les artésiens. Pains, bières et cochonailles seraient distribuées dans les rues d'Arras...

Que les nobles voulant prêter allégeance s'avancent. Au vu de la situation particulière que connait notre beau comté, s'ils préfèrent faire allégeance à l'Artois plutôt qu'a moi, cela ne me gène pas... Sous les regards du peuple et de l'Eglise, je ne cherche que la concorde, et un Artois unis, solide et fort...

Il était debout devant l'autel, sa douce à sa droite, prêt à recevoir ls nobles un par un,... enfin les nobles présents... Bon, ça faisait un peu comme lors d'un enterrement, la file pour les condoléances, c'était pas du tout protocolaire, mais le nouveau Comte était ainsi... efficacité, proximité et pas trop de chichis enrubannés...

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Chevalier_bayard
Jehanne66 a écrit:
Jehanne se désamarra rapidement du bras où elle s'était arrimée alors qu'une déferlante tombait sur Takanomi.
La Capitaine de navire échoua sur le sol dur qui meurtrit son popotin et de rage, elle se releva pour sauter sur les deux hommes affalés à terre et commença à étrangler le Sire qui s'était fait bisouiller par Sylvine tout en criant,


Z'allez l'lâcher oui !!!

Décidément, Sylvine avait des fréquentations plus que douteuses...
Certes, Takanomi avait mérité une belle rouste, mais de là à faire valdinguer la soldate qui s'était empressée de s'interposer en sentant le vent tourner... quand même... y'avait des limites !


Et Jehanne commença à taper dans l'tas à bras raccourci sans se soucier de l'endroit où elle se trouvait, tout en hurlant,

ASSOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!

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Tiberre
Tiberre, caché au fond de la cathédrale, a siroté une bonne petite chopine (pas tastevine pour ne pas s'attirer les fureur de Monseigneur Adso, traversa la foule qui continuer à scander "A notre Compte Bayard, Vie et Victoire."

C'est ainsi, une fois au premier rang que le Comte demanda aux Noble de venir prêter allégeance. Tiberre se déporta du groupe, d'un pas sûr et léger, droit vers sa destination.

Une fois moins de deux mètre de sa Grandeur, il ploya le genou et prit la Parole :


Nous, Thomas de Courbon Précieux, dict Tiberre, Vicomte d'Abbeville et Seigneur d'Ambricourt, renouvelons notre allégeance à l'Artois et à Vous, Comte Chevalier Bayard, ayant été élu et reconnu par les Urnes Artéseinnes.
Nous vous jurons fidélité et assistance (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) en toute circonstance.


Tiberre resta immobile fixant les pieds ferreux de Bayou, en attendant qu'il lui demande de se relever.
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Chevalier_bayard



Tiberre fut le premier. Il ploya le genou et fit le serment d'allégance. Le prenant par les épaules, Bayard le relève et dit

Cher Tiberre, nous, Chevalier Bayard de Clairambault, Comte d'Artois, acceptons votre allégeance pour les terres d'Abbeville et d'Ambricourt, et vous promettons en retour protection, justice et subsistance durant l'entièreté de notre mandat.

Puis se tourne vers Maé et chuchote

Subsistance... on doit tous les nourrir en plus ??? Gné ? A c'est la formule consacrée... subsistance... pffff... me disait aussi, tous au château, ça deviendrait vite trop petit... pis z'iraient grailler nos réserves... hum... hum...

Puis Bayard fit signe à Tiberre qu'il pouvait passer de l'autre côté, vers la travée menant à la sortie de la cathédrale... et vers le buffet qui commençait à se dresser par delà le parvis... Tandis qu'il s'éloignait, Bayard lui souffla un merci et attendit le ou la suivant(e)...

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Chany
patcaf a écrit:
Arriva avec à son bras, sa Chany aimée qui s'était faite toute belle (si c'était encore possible), il regardait l'estrade où Tiberre s'incrustait et le buffet où les bonnes charcutailles et les alcools disparaissaient plus vite qu'un morpion au galop...


chany a écrit:
Elle avait eu le temps d alpaguer son zomme au passage et était maintenant à son bras... Pour une fois et pour Bayou , c est ensemble qu'ils porteraient allégeance.

Le mamour a sa soeurette était comte d Artois , ca valait bien une jolie robe et un déplacement même si seul son époux parlerait , elle serait là et penserait chaque mots qu'il dirait.

Voyant l attention de Pat porter vers le buffet

patience va , tu pourras bientôt y aller ^^

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Chany
patcaf a écrit:
D'un coup d'épaule aussi discret qu'amical, renvoya Tib à ses tâches domestiques...

Montant sur l'estrade il glissa un clin d'oei tant au comte qu'à l'ami, il s'inclina et déclara d'une voix claire et forte

Nous, Patcaf, Seigneur de Monchy le Preux, renouvelons notre allégeance à l'Artois et à vous, Comte Chevalier Bayard, élu et reconnu par le peuple artésien. Nous vous jurons fidélité et assistance (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) en toute circonstance.

Cette cérémonie ayant pris un autre tour que les précédentes avec un protocole moins rigoureux, il glissa:

J'aimerais bien faire la bise à Maé et Chany te rouler une pelle, on peut?


Attendit tout en regardant le buffet qui fondait comme neige au soleil



chany a écrit:
Elle fit une jolie révérence au comte d Artois pendant que Pat récitait son allégeance




ca y était ...la soif lui faisait perdre la raison..ou la faim peut être aller savoir , faisant de grand yeux ronds a Bayou dans le genre : non non non pa potible , elle cogna du coude son cher mari

mais t es po un peu fou , rouler une pelle a Bayou , Maé va me trucider !

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Chany
patcaf a écrit:
Lui glissa au creux de la boîte à miel:

On échange? je veux bien rouler une pelle à Bayou


chany a écrit:
morte de rire

bin vas y , te gènes pas , je ferai la bise a Maé

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Chevalier_bayard



Ce fut ensuite le tour d'un couple très proche, Pat et Chany. C'est avec un sourire franc et chaleureux, qu'ils les accueillirent. Bayard écouta le serment et répondit

Cher Patcaf, nous, Chevalier Bayard de Clairambault, Comte d'Artois, acceptons votre allégeance pour les terres de Monchy le Preux, preux comme vous l'êtes chers amis, et vous promettons en retour protection, justice et subsistance - même si ça va nous coûter cher en bière ça! ^^ - durant l'entièreté de notre mandat.

Puis avisant et entendant - l'a l'ouïe fine le chevalier - leur conciliabule, ne peut s'empêcher d'intervenir...

Bon on fait quoi alors, on se roule des pelles tous les quatre ? Profitons-en vite, Adso regarde pas! ^^

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Chany
patcaf a écrit:
On peut oui...

Se releva dans un grand craquement de cartilages (les nuits de garde...) Puis interrompant la minute "bisouille"

Chers amis, nous allons, tant qu'il en reste, profiter un peu de la subsistance ! (je vous ramène discret quelques chopines et un jambon?) et laisser la place aux suivants



chany a écrit:
avisant Bayou

ouais bin je te pellerai qu avec la permission de Maéva , donc tu te contentera d un bisouille là sans compter qu apparemment Pat a soif

Elle lui fit un bisou claquant

allez viens mamour , on va vite t abreuver ^^

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