[rp ouvert] La Rouquine vs la vindicative... enfin !!!

--Souffredoul...

[Rives du lac, loin des allées et venues habituelles...]

Ben voyons ! A peine entré en P.A., voilà que l'autre s'excitait d'un combat qu'elle allait enfin organiser. Comme si elle n'en n'avait pas déjà eu assez des combats ! Faut encore qu'elle et sa dingue d'amie décident qu'il est temps qu'elles s'affrontent comme c'était prévu il y a 7, 8, 10 mois ? Impossible à l'ancien soldat de se rappeler quand cette idée idiote avait germé dans l'esprit mal fini des deux rouquines. Déjà quand elle fréquentait la muette c'était pas toujours brillant, brillant, mais avec le lama d'élite, là... on atteignait des summum... L'estafette, homme d'armes et esclave de la môme au loup était en mode "faites pas chier et passer votre chemin" depuis l'aube et ça n'était pas près de se calmer.

Quand Patt était venu lui causer derrière la porte de son refuge, l'homme avait, cru qu'un drame était arrivé, sauté manu militari dans ses braies et ouvert la porte assez brusquement. Évidemment, sa patronne appuyée contre ladite porte, avait fini bottes en l'air, jupon relevé et tignasse en bataille... On passera sur les différents noms d'oiseaux qui avaient fusé et on ira à l'essentiel, la Sarladaise voulait affronter son amie en lice. Bien sûr, elle n'avait pas dit ça comme ça, elle avait parler d'arène d'entrainement, d'un affrontement amical, mais il savait très bien à quoi s'attendre, une fois le combat engagé, elles ne s'arrêteraient pas à quelques bleus, elles en voudraient plus !

Quand il l'avait vu redescendre l'escalier qui menait à sa chambrée en fredonnant un air guilleret, le pauvre Souffredoul comprit qu'il était inutile d'argumenter et qu'il allait devoir se débrouiller pour trouver un endroit discret, de préférence à l'écart du village et surtout veiller à ce que personne ne soit au courant, y compris les enfants. On le retrouve donc au bord du lac qui n'avait pas encore réussi à geler complètement, de préférence bien loin de la crique aux saules, cherchant une petite clairière discrète à aménager...

Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

--Melie

[Les Mures, la cuisine...]

Tu te fous de moi !!!

Soupir "patochien"...

Pourquoi faut-il que tu tournes tout au tragique !
- Humphr...
- Mélie... S'il te plait fait pas la tête, c'est juste un entrainement légèrement appuyé, rien de bien méchant tu sais.
- Pattricia des Mures, je te conseille d'arrêter de me prendre pour une idiote
- Han ! J'f'rais jamais un truc pareil !
- Qu'est-ce que je viens de te dire !!!

Soupir "patochien" bis...

Évidemment, après la discussion "légèrement" musclée avec son ancienne estafette, la vindicative avait bien dû se résoudre à expliquer à Mélie la raison de son absence dans l'après-midi et, peut-être, son retour sur une civière... Et c'est, comme tout le monde pouvait s'y attendre, une nounou pas du tout compréhensive qu'elle avait en face d'elle.

Mélie était furieuse évidemment, comment la rouquine aurait-elle pu croire qu'il en serait autrement. Déjà passer de longs mois à Chinon, certes en compagnie d'un bourgmestre charmant, cela avait été pénible. Elle se souvenait surtout du jour où les enfants avaient échappé à sa surveillance et avait balancé toutes sortes de projectiles du haut des remparts sur les Angevins. Cette fois-là, elle avait cru mourir d'inquiétude, les croyant déjà enlevés par ces barbares, se voyant face à Patt pour lui annoncer le drame, bref, bien assez d'émotions pour la jeune Narbonnaise qui ne comprendrait jamais le gout de la tribu pour les ennuis. Sans compter qu'à son retour, le pire, c'est que la môme au loup avait félicité sa turbulente progéniture pour leur "acte de bravoure digne de tout bon Sarladais pure souche", mais leur avait "gentiment" demandé de ne pas partir comme ça sans prévenir. Encore une fois où Mélie avait dit le fond de sa pensée une fois les enfants mis au lit à son amie et la discussion avait été houleuse pour se finir par un claquement de porte d'une Sarladaise furieuse, partie rejoindre son amant.

Donc ce matin forcément... Inutile de dire que la jeune femme n'étais pas du tout d'humeur...

- Tu as pensé aux enfants ! Si Mari te met une dérouillée, tu te rends compte du traumatisme quand ils te verront !
- Heu... D'abord je vais leur dire que je vais m'entrainer avec "Tata Mari", ils ne sont plus des bébés, ils savent à quoi s'attendre, et je te rappelle que j'ai tout de même été blessée, les plaies et bosses cela a été leur quotidien pendant 6 mois, d'ailleurs tu ne trouves pas qu'ils ont muri ?
- Muri ???? Mais ils ont huit ans ! Comment pourraient-ils être murs ? Nous les avons protégés de tout, ils connaissent les voyages certes, mais même ce soir là à Chinon, du haut des remparts, ils ne se rendaient pas vraiment compte de ce qui se passait.
- Si il y a eu les cauchemars... Comme après l'attaque que nous avons subie en revenant de Savoie avec l'actuel Évêque d'Anjou... Rappelle-toi notre état, la prison, Truffe blessé, moi semblant mourir à petit feu jour après jour, ce sang partout, ils étaient plus jeunes et déjà il y a eu les cauchemars...
- Justement, encore une de tes brillantes idées que de nous emmener en Savoie !
- Ne m'entraine pas sur ce plan là Mélie, je te rappelle que j'ai perdu toute ma famille à peine retrouvée justement parce que je n'étais pas près d'elle, désormais les enfants ne me quittent plus et ça n'est pas négociable !
- Et bien parfait ! Explique aux enfants et amène-les à l'arène pour qu'ils vous voient Mari et toi vous entretuer !
- Bien sûr que non enfin ! Quand l'on se bat contre les "méchants" d'acc, mais pas question qu'ils aient l'impression qu'on va s'entretuer avec leur "tata Mari", ils resteront avec toi, trouve leur une occupation, mais loin des abords du lac de préférence...
- Décidément ça ne me dit rien qui vaille votre "brillante idée", file avant que je sois définitivement hors de moi !!!

La vindicative ne se le fait pas dire deux fois et disparait plus vite que ne faut de temps pour le dire. Après quelques piétinements, Mélie entend la porte d'entrée se fermer et la jeune femme reste là, dans la cuisine à ruminer tout ce qu'elle aurait du dire, ou faire, pour empêcher cette nouvelle ânerie des deux rousses...

--_lucie

[Cage d'escalier, en haut des marches, dans l'ombre...]

A l'insu des deux adultes en train de "s'affronter" dans la cuisine, il y avait trois nains, heu nan... trois enfants, blottis les uns contre les autres qui n'avaient pas perdu une miette de la conversation... Quand leur mère avait parlé de l'attaque au retour de Savoie, la petite Lucie des Mures avait cherché les mains de ses frères et les avait serrées très fort. La fratrie avait frissonné, la petite fille se souvenant très bien de ce réveil à l'aube, dans le froid, les adultes en sang et Truffe couché sur le flanc, sa fourrure également rougie, faisant un rempart de son corps à leur mère inanimée. Pis y'avait eu la patrouille qui les avait tous mis en prison parce qu'ils n'avaient plus rien pour payer la taxe de la capitale, le manque de soins, leur mère qui allait de plus en plus mal, et la route qu'ils avaient continuer malgré tout... Lyon resterait le pire souvenir de leur enfance à n'en pas douter.

Après y'avait eu Chinon, le gentil chauve Doudou, les Poneys tout ça, et là ça avait été tout le contraire, les adultes avaient joué le jeu, ils les avaient aidés à monter sur le haut des remparts, et ils avaient balancé tout plein de trucs rigolos sur les "Angevins pas malins", de l'huile bouillante, de la poix et même une poudre irritante. On avait bien rigolé cette fois-là, dommage que Mélie se soit mise en colère... Puis murmurant à ses frères...

- Les garçons, faut absolument qu'on assiste à ce combat !
- C'est la meilleure idée que t'as eu depuis longtemps.
- Je savais que ça finirait comme ça... Mélie va nous tuer...
- Ben c'est une rabat-joie ! Si on l'avait écoutée, on se serait pas autant amusé à Chinon.
- Heu... Cantor, sauf que...
- Pff ! Quoi encore ???
- Maman... Là ça va pas être pareil, on risque la punition, elle veut pas qu'on vienne vous avez bien entendu non !
- Ben y'a plus qu'à espérer qu'elle gagne Floris, sinan on va en prendre une bonne...
- Et vous comptez fausser compagnie à Mélie comment cet après-midi ?
- J'ai déjà une idée Floris, alors écoutez-moi bien...

Les trois garnement quittent discrètement le haut de l'escalier et rentrent dans leur chambre afin de mettre au point leur stratagème, où il est question d'une fausse sieste, de chevaux échappés de l'écurie et de viande séchée pour une buse...
Les adultes de la tribu n'avaient qu'à bien se tenir, le gout familial pour les bêtises s'était bien transmis à la génération suivante...

Édité pour cause de fautes pff ^^

Hector_

Tandis que la guerre s'enfermait dans une trêve interminable, les soldats royalistes étaient retournés dans leur contrés respectives, dans l'attente d'un message. Les blessures s'étaient cicatrisées et le manque de sang se faisait sentir de plus en plus, comme une obsession. Les hommes n'aspirent pas à la paix, mais à la conquête. Parmi les royalistes Sarladais, Hector était probablement l'un des plus cruels, n'exprimant jamais la moindre pitié, et pas beaucoup plus de tolérance.

Marchant sur une place sarladaise désertée pour cause de grand froid, le jeune homme fut alerté par un de ses semblables.

Hector, Pattricia va se battre aujourd'hui, tout le monde en parle !

Dis moi qu'elle a eu la bonne idée d’étriper la vieille carne de Prunelle?

Non, elle affronte Mari.

Ah, la guerre ne leur a donc pas fait oublier cette drôle d'idée...Prévenons les autres

Mariceleste

[non loin du lac et des arènes..... la Rouquine se prépare]

C'était le grand jour, elle quitta ça taverne quelques heures plus tôt pour se préparer mentalement et physiquement avant d'affronter son amie de toujours la Vindicative.
Elle mis une tenue appropriée pour être libre de ces mouvement, et se dirigeât vers les abord du Lac loin de tous pour se préparer.

Elle commença des mouvement pour échauffer ces muscles et sont corps car les coup porter ne serai pas des caresses. L'échauffement dura une bonne demis heure puis elle s'assied sur un tronc jambes croisé, mains posée sur ces genoux et entra dans une méditation essayant de reproduire le combat dans ça tête.
Elle resta là, dans cette état le temps que la vindicative arrive.
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--Floris

[ Les Mures, l'écurie...]

La manœuvre avait été bien plus délicate qu'il n'y paraissait quand ils avaient tout cogité ensemble, planqués sous la courtepointe du grand lit des garçons, faisant encore semblant de dormir pour avoir la paix avec Mélie. Cette dernière était bien montée deux fois, un peu surprise qu'ils ne soient pas descendus tôt comme à leur habitude. Les enfants avaient, à juste titre, misé sur la mauvaise humeur de leur nounou, la sachant contrainte à les garder éloignés du lac et du bois qui le borde, ils s'étaient simplement dit qu'elle serait soulagée de les voir dormir plus tard que de coutume. Cette partie là du plan avait marché à merveille...

Quand, après les ablutions matinales et le petit déjeuner pris gaiement, toujours pour endormir la méfiance de Mélie, Floris avait voulu exécuter sa partie du plan, la tâche s'était avérée plus délicate que prévue. Lucie était sensée occuper leur nounou avec des retouches à effectuer sur ses tenues qui n'étaient plus trop à sa taille. En général, pour les tenues d'hiver, ça n'était pas trop difficile, il suffisait de rajouter des bordures de fourrures des animaux chassés pendant les mois d'hiver, mais avec la guerre, la vindicative n'avait pas trop eu la possibilité d'aller chasser, toujours prise qu'elle était par l'armée alliée. Cela donna malheureusement une excuse à la jeune Narbonnaise pour récriminer une fois de plus contre Patt, maudissant les soldats qui oublient le bien-être de leur famille, bla bla bla. Ça n'était pas son genre, les adultes de la tribu évitaient toujours soigneusement de dire ou faire quoi que ce soit qui pourrait démontrer aux enfants que ça clochait parmi les instances dirigeantes, mais là, Mélie en avait gros sur le cœur, plus par inquiétude pour Patt et Mari, que par réelle colère.

Lucie eut dont le malheur de faire remarquer à la jeune femme que sa Maman était loyale envers la Reyne, que si elle comprenait pas ça c'est qu'elle était pour le Ponant, enfin bref ça dégénéra. Blessée dans sa loyauté, et vexée d'avoir été prise en défaut par une gamine de 8 ans, l'ambiance était vite passée à l'orage, et Mélie avait décrété deux heures d'écriture et de lecture. Là-dessus, Cantor qui ne loupait pas une occasion pour se venger de toutes les vicissitudes qu'il subissait de la part de sa sœur, avait commencé à lui filer des coups de coudes et de pied et évidemment, avant même que Floris ait pu intervenir pour les calmer, la jeune nounou avait fait tomber le couperet, de deux heures, ils étaient passés à trois heures de cours...

Floris était furieux, c'est qu'il était sensé aller en catimini à l'écurie, détacher les chevaux et leur faire prendre la poudre d'escampette pendant que Mélie était à sa couture. J'vais commettre deux meurtres !!! Qu'est-ce que j'ai fait au Très Haut pour avoir deux idiots pareils comme frère et sœur ! Évidemment la question n'était que pure rhétorique, juste histoire de se soulager mentalement de la déconvenue qu'il éprouvait de ce contretemps, ils les adoraient ces deux là et avec eux, il pouvait être sûr qu'il ne s’ennuierait jamais... Mais les fusiller du regards et éprouver quelque plaisir à les voir tous penauds, lui mis un peu de baume au cœur. Tout le monde se mit donc au travail avec application pour apaiser le courroux de la jeune Narbonnaise et, comme ils l'avaient espérer, après une heure studieuse, Mélie les libéra et chacun pu reprendre ses occupations.

Alors que Lucie aidait leur nounou à lui agrandir ses vêtements d'hiver, Cantor était dans le cellier attenant à la cuisine pour exécuter sa partie du plan, et Floris passait la porte de derrière, traversait la cour et entrait dans l'écurie. La jument de sa mère n'étant pas là, le garçon se contenta de détacher le vieil hongre, la monture de Souffredoul, et les mules. Évidemment, il prendrait soin de les faire "s'évader", dans un endroit où on pourrait les retrouver aisément, le pré des voisins qui avait l'avantage d'avoir un abri rempli de fourrage. Ces derniers étaient partis pour l'hiver en Aragon, la jeune épousée étant de santé fragile.
Quand il revint discrètement à la maison, Floris pris un ouvrage et s'installa près de la cheminée du salon, lieu avec la cuisine, qui était un des préférés de la tribu quand il faisait froid. Cantor le rejoint, avec Iris dans les bras et commence à jouer avec la chatte, fort surprise de ce nouvel intérêt qu'on lui portait. A observer la tête de son frère, Floris en déduisit que Cantor avait réussi la première partie de sa mission sans encombre... Bon ben on s'en est pas trop mal sortis pour le moment, restera la deuxième partie après le déjeuner et c'est là que ça va se corser... En effet, le plus difficile restait à faire, et Vindict ne serait pas le moindre des problèmes pour les enfants... Fichue buse !!!

--_cerbere

Le vieux se traînait. Il n'y avait pas d'autres mots. Pas de blessures apparente, pas de claudication gênante dans sa démarche. Juste une traînée.
Diagnostic, docteur : bah, compte tenu de l'angle de la tête avec le buste, hormis des becs de perroquet, liés à une arthrose sévère, il n'y avait pas foule de diagnostic : cuite aiguë avec reste de la veille.

Pourquoi le lac ? Parce qu'il y faisait plus frais en hiver, le vent d'ouest parvenant sans barrière à glisser sur l'eau. Et que le froid, ça empêche d'avoir trop chaud, évidence primaire, mais ça permet aussi de faire passer les joues et le nez rouge écarlates à cause de la vinasse, pour des séquelles d'une rosacée matinale, aux dernières gelées.

Pourquoi le lac ? Parce qu'on peut souvent y être seul. Et le vieux aimait à s'endormir à la limite des joncs, même si cela mouillerait son surcot, même si un jour il en crèverait. Il était bien, près du lac dans le silence.

Au moment où il allait s'affaler pour cuver, déjà à genou, un bruit qu'il reconnaissait. Un gars qui s'était tenu à côté de lui pendant des années, ça ne s'oublie jamais, surtout quand vous savez percevoir autant son haleine que l'odeur de son sang et de sa sueur. On reconnait le moindre bruit. Même les yeux fermés, on sait tout ce qu'il fait.

- Souff' c'est toi ? Tu es où ? Je te vois pas...

Cerbère pensa alors qu'il allait mourir, là, tout de suite. D'ailleurs le vieux Souffredoul était sans doute mort avec la vindicative, dans c'te guerre de n'importe quoi. Alors il allait le rejoindre, c'est pour ça qu'il le percevait si bien.

- Ma Victorine m'a foutu dehors.. Dit que je suis trop soul. J'pas fait pour ne pas boire. Même le capitaine, y savait boire quand il fallait... Même si sa mégère, l'était pas enchantée... ma mégère à moi, m'a foutu dehors... J'te r'joins mon Souffr'. Pis le capitaine aussi... On aura pus de mégères... S'ra bien entre vieux gars.

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Des guerres à la con, j'en ai fait. Des guerres pour des cons aussi... Mais la guerre aux cons c'est celle que je préfère... après la bière.

Lekaiser

La nouvelle parvint jusqu'au domaine de Lalinde. Étonné lorsqu'on la lui conta, un brin curieux par la suite, LeKaiser trouva le courage de braver le froid hivernal pour se rendre au lieu de toutes les attentions.

Tèh mon grand, elles sont où les donzelles ?

Par là, v'nez voir m'sieur... voyez !

Plissant les yeux pour déceler ce que le gamin désignait avec son index.

Gné ? C'est un arbre ?...

Nan m'sieur.

Hein, tu te fous de moi ? Il les plissa un peu plus devant l'insistance du gamin à réfuter l'évidence. Mouarf, c'est vrai, c'est pas la saison en fait.. Ah Mari, c'est notre Mari. Elle est déjà là.

Assise sur un tronc, la rouquine au feuillage à en faire pâlir le plus beau chêne du comté semblait attendre Pattricia.
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Brygh_ailean

Z'ont tous décidé de me faire chier ! Journée de m... ! Vie de me... Comté de m... Ouais, enfin ça c'est un pléonasme, par les temps qui courent !

Voilà l'humeur. Maintenant, tachons de l'expliquer.

Dans un premier temps, il est question d'une ex-cuisinière, ex-gourvernante, retraitée parce qu'elle "veut pas mett' les pieds dans un couvent qu'on peut même pas avoir de galant !", qui débarque en furie près d'une tente dressée :

M'ame Bryn, M'ame Bryn !!! C'est mon vieux... C'est mon Cerbère ! L'a disparu... J'avions le présentiment que c'est grave, c'te fois... J'l'avions juste dit d'aller cuver à la maison soulard... mais l'est pas rentré.

P'tain ! J'aurais dû rester dans mon plumard ! Pas manger, pas bouger... pas être emm'rdée ! Voilà une saine proposition.

Alors la grande s'était préparé à sortir à la recherche d'un ancien soldat, sexagénaire, soul comme une grive, à tendance.. tendancieuse, pour le moins qu'on puisse dire. Quand tout à coup...

Deuxième temps : gros plan sur la marmite, vue sur surcot émaillé de taches diverses, remonté sur visage poupin malgré une fine barbe : un ex-apprenti, ex-factotum, bon-à-rien-mauvais-en-tout, mais surtout toujours affamé.

M'ame Bryn, z'auriez pas quelque chose à manger ? M'ame Mélie, elle a rien préparé... ou elle a rien voulu me donner... rapport à M'ame Patt qui va se fracasser avec M'ame Mari... Sont sûrement ourlées toutes les deux...

Et l'on en arrive là où l'on en était... Cul-Oeufs-Dés. La Grande s'enfonçait dans le sol détrempé autour du lac, sa canne s'engluant sur plus d'un quart dans la boue. Ses bottes collaient, et rien que ça, c'était... c'était... Et en plus elle ne pouvait même pas hurler.

Deux pas en avant, elle reconnut Souffr', leva la canne vers le ciel pour lui intimer d'être coopératif à souhait, puis Mari, puis Anthémios... Tiens, il était bien où il était celui-là. Il avait intérêt à lui offrir son bras avant qu'elle ne soit enlisée. Pis si l'idée ne lui venait pas spontanément, elle pourrait bien lui intimer aussi. Namé !

--Souffredoul...

[Trouvaille de la clairière... pas assez cachée à priori... Avant les arrivées en rafale...]

Souffredoul avait trouvé la clairière, bien proprette, le sol recouvert d'un limon durci par le froid, y'avait juste un hic, c'était au bord du lac. Évidemment c'était bien loin, à l'opposé du petit port de Sarlat, histoire de pas avoir de curieux qui trainent, mais l'ancien soldat avait juste oublié deux choses, aucune affaire ne peut être tenue secrète en Périgord Angoumois et tout endroit écarté du va et vient des villageois est forcément le coin préféré des poivrots qui viennent cuver discrètement, loin des regards accusateurs...
Alors, une fois l'effet de surprise de voir Cerbère débarquer en ces lieux passé, c'est avec joie et inquiétude qu'il donne l'accolade à son vieux compère...

- Souff' c'est toi ? Tu es où ? Je te vois pas...

- Alors te voilà dans un bel état vieille canaille, t'en tiens une bonne hein !

- Ma Victorine m'a foutu dehors.. Dit que je suis trop soul. J'pas fait pour ne pas boire. Même le capitaine, y savait boire quand il fallait... Même si sa mégère, l'était pas enchantée... ma mégère à moi, m'a foutu dehors... J'te r'joins mon Souffr'. Pis le capitaine aussi... On aura pus de mégères... S'ra bien entre vieux gars.

- Mais que racontes-tu donc vieux grigou ! Tu m'as là, devant toi, j'suis pas un mirage, j'suis bien vivant et assoiffé pour tout te dire. T'as quekchose dans ta musette pour qu'on se rince et qu'on fête nos retrouvailles ?

Mais la joie des retrouvailles s'estompe vite pour laisser place à un grand froid intérieur...

- Y'a juste un truc qui m'dérange dans cette affaire, ta folle-dingue de bonne femme va ameuter tout le village pour te retrouver et si ma patronne apprend ça, j'suis mort pour de bon cette fois !

Le vétéran cogitait à 100 à l'heure, essayant de trouver une solution, surement pourrie de toutes manières, pour éviter l'ouragan "vindicative". Y manquerait plus qu'elle perde et là c'est la guerre civile au moins ! C'est pas qu'elle aimait pas Cerbère la môme au loup, c'est juste que le voir ici augurait forcément de nouveaux désagréments en perspective...

Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

--_cantor

[Les Mures après le déjeuner, heure de la sieste...]

L'heure de la sieste... L'heure où soit-disant les triplés sont en train de dormir profondément. Heure devenue propice à la somnolence de Mélie dans sa chambre....

Le petit garçon qui se faufile hors de la chambre à l'étage ressemble énormément à sa mère. "Mini-moi" comme cette dernière l'appelle, alias Cantor pour les étrangers aux mœurs de la tribu, avance avec beaucoup de précaution sur les larges lames du parquet du palier. C'est que sa mission est plus que périlleuse : descendre les escaliers sans faire craquer une seule marche, franchir la porte du vestibule, la refermer avec délicatesse, afin que les gonds restent silencieux et foncer jusqu'au moulin à eau de l'autre côté du chemin. A une certaine époque, sa mère qui s'ennuie vite dans un métier quand elle n'est pas soldat, avait été meunière. Elle avait gardé le moulin à eau en état de marche. Aux beaux jours, la Sarladaise pouvait rester des heures, assise sur la rive, à regarder la Dordogne déverser une partie de son eau dans le lac.
Mais... revenons au jeune Cantor.

On aurait pu croire que la "fausse" sieste organisée par les enfants aurait suffit au garçon pour accomplir sa mission, mais le plus dangereux restait à venir... Amadouer Vindict... Quand Cantor se retrouve à l'extérieur, saisi par une bise cinglante, il s'engouffre dans le moulin et marque un temps d'arrêt. Ses prunelles vertes, identiques à celles de sa mère, mettent quelques secondes à s'habituer à la pénombre du bâtiment et c'est un bruissement d'ailes, plus que son regard, qui lui indique dans quelle direction se rendre. Vindict est là, trônant sur un coffre abandonné dans un coin. Sa tête se tourne un peu de gauche, un peu de droit, les yeux perçants se fixent sur le gamin, peu amènes.

La petite magouille des triplés va dépendre du bon vouloir de la buse... Et ce bon vouloir passe en général par l'estomac. "Mini-moi" sort un paquet de dessous son mantel et l'ouvre comme si il s'agissait d'un trésor. A l'intérieur, apparaissent de beaux gros morceaux de viande séchée, découpés dans la partie la plus gouteuse et déjà Vindict s'excite et agite ses ailes. Le petit garçon dépose le précieux paquet ouvert sur le coffre près du rapace avec des gestes prudents et d'une lenteur mesurée. La buse, émoustillée comme une pucelle à son premier bal, se jette sur le mets de choix et commence à manger.

C'est alors que le bal silencieux commence...

Deux museaux collés à la fenêtre de la chambre à l'étage attendent que la porte du moulin s'ouvre. Quand Cantor apparait enfin, les deux bouilles enfantines disparaissent. C'est quelques minutes plus tard que Lucie et Floris rappliquent dehors à leur tour. Les trois gamins, emmitouflés dans leurs manteaux de fourrure, file à toute allure, longeant le lac, à la recherche de l'arène interdite. Cantor courre devant, il a toujours été le plus sportif, il se retourne de temps en temps vers les deux autres, leur braillant entre deux halètements.

Mais grouillez ! On va tout rater sinan !!! Alleeez !!!

Trois nains de jardin courent le long du lac, sur la rive qui semble déserte...
Trois nains de jardin espère truander les adultes...
Trois nains de jardin croient qu'ils vont bluffer une buse et éviter un loup, tss...

Ki_adi_mundi

[La Taverne de l'Amazone, QG deLa rouquine millieu de journée]

Mundi sortit une planche de bois et grave

Vasy Mari fait lui mangé de la boue pour le gouter.Heu non c'est pas sportif ça

Mais reprend une pancarte et regraveApres l'effort le reconfort j'ai vidé la cave.

Mundi chargea une charette avec tou plein de differents tonneaux

En route pour l'arene

Lekaiser

Apercevant au loin les va-et-vient d'une canne brandie vigoureusement.

Tèh mon grand, y a mamie qui t'appelle. Tu peux la rejoindre, merci pour l'aide.

Mais je ne la connais pas c'te dame moi... Z'êtes sûr que c'est pas à vous qu'elle fait signe ?

Regards autour de lui voir si une autre personne répondait. Niet, nada, rien. Long soupir.

Tu dois avoir raison. Vas-y files, je m'en occupe.

Et chier, pas vraiment envie de me coltiner une vieille peau, marmonna-t-il tandis qu'il avançait en direction de la dame. LeKaiser pria Aristote de lui épargner tel supplice, par deux fois. Et... il fut écouté.

Bryn, si je m'attendais à te voir ici... Tu as bonne mine, dis moi. Tu viens voir les filles ? Puis de poursuivre. L'une est assise là. L'autre n'est point encore arrivée. Elle se pomponne, sûrement.

Marchons un peu le temps que Pattricia soit là, si tu veux bien. Et machinalement de lui offrir son bras. Peut-être auraient-ils le temps de faire le tour du lac de Sarlat. Une, deux ou trois fois...
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Pattricia

[Réunion impromptue de gens pas invités...]

Après sa dispute avec Mélie, Patt n'avait même pas pu prévenir les enfants qui dormaient encore et était sortie en trombe, trop énervée pour quoi que ce soit. Une fois dans l'écurie, la jument sellée, elle était partie dans un galop matinal sur les rives de la Dordogne. L'air glacial calme ses ardeurs, sans pour autant l’apaiser, et c'est dans un trot plus tranquille qu'elle entreprend le tour du lac. Elle aurait dû s'échauffer, assouplir ses muscles et répéter calmement attaques et esquives de sa connaissance, mais rien à faire, tout ce qu'elle voulait c'est chevaucher et s'abrutir de froid.

Tous le plaisir qu'elle prenait à ce "duel" à venir s'était envolé avec la discussion de ce matin. Furieuse à la fois contre elle-même et contre Mélie, la vindicative rumine sans arriver à se calmer. Elle a le pressentiment que rien ne va se passer comme elle l'espère et ça ne la rend pas de meilleure humeur. Mari était surement l'adversaire idéal, soldat d'expérience, confiante en sa force et son agilité, elle aime le combat pour sa beauté et son défi, tout à fait ce qui convient à Patt. Elles avaient toujours été sur la même longueur d'onde, et si y'a bien une personne qu'elle n'est pas sure de pouvoir battre, c'est bien sa Rouquine. Y'en avait d'autres évidemment, mais Mari était à ses côtés depuis le plus longtemps.

La môme au loup finit par s'arrêter sur la rive escarpée du lac, après s'être fait un feu de fortune, elle déjeune de pain et de fromage, l'alcool de poire faisant le reste. Une fois bien réchauffée, elle remonte en selle et part en ballade au pas cette fois. La blancheur du lac, le ciel bas regorgeant de neige, le soleil timide que l'on devine caché derrière les nuages, tout donne une impression d'irréalité. Même l'ile, pas encore sertie de glace, semble sortie tout droit d'un conte pour enfants. Il est temps... Après avoir fait le tour du lac par sa rive la plus sauvage, la jeune femme arrive sur un point culminant et envisage le paysage. Son regard attiré par une certaine agitation à quelques toises de là, devient soudain plus que nuageux. Ce qu'elle voit ne lui plait pas du tout, y'a comme qui dirait du public sur le lieu du combat, elle ne peut distinguer que la crinière rousse de Mari, mais elle voit bien d'autres silhouettes chapeautées.

Non de D.... Fait ch.... C'est quoi ce bor....

Amis poètes bonjour, la vindicative est dans un bon jour...C'est un bon jour pour gueuler...
Lentement, la cavalière s'essayant à une respiration "zenifiante" approche au pas et reconnait les spectateurs.

Y'a un pique-nique d'organiser et j'suis pas invitée ?
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Mariceleste

Toujours sur sont troncs la Rouquine semblait attendre quelqu'un puis se leva d'un seul coup et posa sa main sur son estomac, bah oui elle avait un tit creux la Rouquine.
Elle se retourna et vis au loin un attroupement.

Non didiou...fais ch... ça c'est quoi tout se monde , Patt aurait envoyée des invitations sans m'en parler ?

Elle grommela entre ces dents 'bor... elle va m'entendre si c'est ça, j'vais la tuer grgrgrggrr'

Elle s’éloignât du Lac pour de pas glisser dedans car la colère montait a la vue de tous ces gens qui se retrouver ensemble. Elle prit ça besace s'éloigna pour grignoter un morceau, pain, fromage, jambon et confiote quelle avait piquée chez Patt lors de son dernier passage.

Un moment plus tard elle rangeât tout dans ça besace se leva et prit la direction de l'attroupement car c'était l'endroit de l'arène.
Elle marcha lentement en admirant le Lac, bin oui c'était ptet la dernière fois quelle le voyait heinnn. Et oui Patt était une adversaire de taille et cela allait être un combat intéressant., elle sourit en continuant d'avancer et aperçue au loin Patt qui arrivait.
Elle grommela en pensant 'j'va lui causer de mots moua, nan meo c'ets quoi s'bord..'
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La Rouquine vs la vindicative... enfin !!!

--Melie

Le regard glacial, le visage empourpré par la colère, la Narbonnaise toisait Souffredoul et les garçons d'un regard peu amène. Lorsque le cri de Vindict fuse, les prunelles sombres la suivent dans son vol et la voient tourner au-dessus de la muette. La bouche se pince en voyant le bas de la robe de la Grande bouger étrangement et la main se lève, tournée face au visage de l'estafette quand l'ancien soldat tente de plaider la cause des enfants. On peut entendre une sorte de borborygme quand l'homme étouffe ce qu'il allait dire devant le geste impérieux.

La main d'ailleurs descend et pointe un à un Cantor et Floris, et leur intime l'ordre de rappliquer dare-dare près de la nounou. Les gamins obtempèrent, pas rassurés du tout par l'attitude de Mélie, d'habitude elle crie et punit, mais là... Ben ça fiche la trouille et pas un ne moufte, trop tétanisés qu'ils sont. Le ton continue d'être polaire...

- Vous me suivez et ne vous avisez pas de dévier d'un pouce, ou je peux vous promettre que vous ne pourrez vous assoir de sitôt !

Évidemment, Souffredoul prend ses distances et va s'assoir près de Cerbère en train de cuver, autant passer pour un bon samaritain qui veut aider un vieux frère d'arme... Il regarde Mélie et les enfants se diriger d'un pas décidé en direction de Bryn, il se doute que ça va pas bien se passer, ces deux là ayant tendance à s'invectiver facilement. Malgré tout, curieux comme tout Périgourdin, il ne manque pas de tendre l'oreille, se doutant bien que le spectacle allait bientôt être double, le combat des rousses et l'affrontement, non moins sanglant, mais plutôt cinglant, des deux brunes...

Déjà la Narbonnaise passait la première à l'attaque...

- Bonjour Dame Bryn, j'ai l'impression qu'un sale petit rongeur se ballade sous vos jupes... Mes avis qu'un bon coup de canne dans tout ça devrait ramener de l'ordre dans vos jupons qu'en dites-vous ?

Mélie n'avait évidemment pas l'intention de demander son avis à l'amie de Patt, elle se contente donc de donner un coup de botte dans le bas de la robe, prudemment bien sûr, mais assez néanmoins pour provoquer une réaction "mini-chieusesque".
Ce qui évidemment ne loupe pas...

--_lucie

Y'avait pas à dire, Tata Bryn c'était vraiment la meilleure ! Tout de suite elle l'avait planquée, ensuite ben elle avait un peu soulevé ses jupons et Lucie s'était engouffrée dans la brèche avec grand soulagement. Pis elle avait fait ce qu'elle pouvait pour suivre le mouvement, et devinant que l'on se dirigeait vers les garçons, la gamine peste intérieurement. Naaan laisse-les Tata Bryn, on s'en fiche c'est des garçons, on va se faire choper là ! Faut pas y aller, punaise de punaise c'est fichu ! Egoïste la gamine ? Non pas vraiment, juste un énoooorme instinct de conservation, surtout quand elle sait que sa mère va surement lui tomber dessus, sans parler de Mélie et qu'elle était pas prête de l'avoir cette fichue robe qu'elle attendant depuis des mois... Mais déjà quand les longues jambes bottées s'arrêtent d'un coup, "Mini-Chieuse" se cogne la tête contre l'une d'elles et trébuche pour s'étaler dans la boue gelée, crachotant un peu de terre qui vient de s'engouffrer par sa bouche ouverte sous le choc, la gamine sent son sang se glacer dans ses veines...

- Bonjour Dame Bryn, j'ai l'impression qu'un sale petit rongeur se ballade sous vos jupes... Mes avis qu'un bon coup de canne dans tout ça devrait ramener de l'ordre dans vos jupons qu'en dites-vous ?

Han j'suis fichue, j'suis morte, pourquoi t'es allée par là Tata Bryn ? Pourquoi ??? C'est au moment où elle sent des coups dans les jupons que Lucie arrache un bouton de sa tenue et se propulse hors de son abri de fortune, n'ayant aucune idée du spectacle qu'elle offre aux adultes, ainsi qu'à ses frères, toute échevelée, boueuse et le visage rougit par l'émotion.

- Regarde Tata Bryn, j'ai retrouvé mon bouton, heureusement que tu avais vu que je l'avais perdu...
- C'est plutôt la capacité de t'assoir et ta liberté que tu vas perdre Lucie des Mures !
- Han ! Ma Mélie d'amour tu es enfin là ! Si tu savais ce que Cantor et Floris m'ont obligée à faire...
- 'spèce de sale menteuse !
- Ca suffit ! Lucie je te conseille de changer de version très vite car là tu aggraves ton cas de seconde en seconde et toi Cantor tu te tais, j'ai pas été assez claire tout à l'heure ?
- ...

Mélie revient évidemment vers Bryn, l'adulte qui aurait dû faire ce qu'il fallait et non pas rentrer dans le jeu des triplés.

- Curieux rongeur qui se cachait sous vos jupes Dame Bryn... Je pensais que maintenant que vous étiez mère, vous auriez pris un peu de bon sens ! Comment croyez-vous que Patt va considérer le parti pris que vous avez choisi ???

Le ton était peut-être un poil autoritaire, mais quand il s'agissait des petits, Mélie se fichait pas mal de savoir à qui elle avait à faire, elle disait ce qu'elle avait à dire, point...
C'est alors qu'un cri de douleur émane de l'arène...

Mariceleste

[Après la picole...]

La Rouquine était prête elle regardait son adversaire droit dans les yeux bin oui ptet quelle aura peur !! Les effet de l'alcool commençait a se faire sentir quand la Vindicative fonça sur elle comme une furie. Elle essaya de toucher la Rouquine sur son flan gauche quand elle fut retenue au sol et oui le limon a du bon des fois !! manquant de tomber elle posa son pied devant elle pour se retenir quand elle toucha la cuisse de son adversaire avec sa lame puis fini son mouvement par estafilade.

Mari mit aussitôt ça main sur ça cuisse, elle avait une coupure, Patt l'avait toucher de ça lame? Elle grogna a près son adversaire.

- Ptain, fait ch... je pisse le sang vite un médicastre, j'me sens mal? J'me sens partir là viteeuuuuuhh !!

Elle reprit ces esprit et regarda si cette coupure était grave, bin non il y avait presque rien juste deux gouttes de sang pas de quoi en faire toute une histoire c'est un simple petit bobo de rien du tout.
Elle regarda Patt avec ça tronche des mauvais jour et repris le duel lui fonça droit dessus et v'la que j'te saute a droite puis a gauche.... fait un pas en arrière pour mieux avancer de deux et la..... boummm le choc un choc inévitable puis un silence, silence qui annonça la presque fin d'un combat, la Rouquine se retourna pour voir les dégâts quelle aurait put causé a son amie.
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--Souffredoul...

Bien loin du stratagème que la Grande espérait pouvoir monter pour sauver les nains, l'estafette de la vindicative se tenait en travers du chemin des deux petits garçons, avançant en trainant leurs bottes, et surtout suivis par un loup plutôt pimpant de les avoir démasqués. Évidemment, la mine déconfite de Cantor et Floris en disait long sur ce qu'ils ressentaient à ce moment précis.

Souffredoul jette un coup d’œil vers la zone de combat et voit une tête blonde se faufiler sous les jupes de l'ancienne Comtesse et sourit. Ainsi sa Grandeur a décidé de planquer mini-chieuse... Mes avis qu'avec Truffe, elle va avoir du fil à retordre. L'ancien soldat hésite, il a bien remarqué que Patt réagit différemment aux frasques des terreurs ces derniers temps. Elle punit, mais ne peut empêcher une lueur de fierté de briller au fond des émeraudes.

- Bon... les gamins... votre mère est très occupée là. Si vous me laissez vous raccompagner jusqu'aux Mures, ça se passera ni vu ni connu, ou du moins on pourra toujours inventer une ballade improvisées, qu'on voulait pas réveiller Mélie, tout ça... Vous en pensez quoi ?
- J'en pense que ça va pas être possible...

Y'a comme un long froid qui remonte le long du dos de l'estafette, une Mélie version "tempête du Grand Nord" apparait à l'extrémité droite de son champ de vision et il sent le rapace lui frôler le haut du crane plutôt qu'il ne le voit. Quand le long cri d'alerte fuse, Souffredoul a le poil qui se hérisse. P'tain ! Ça sent la catastrophe tout ça...

Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

Pattricia

[Mais juste avant ça...]

Patt attrape de justesse la bouteille que la Rouquine lui renvoie et fronce les sourcils. Rhooo l'autre hé ! L'en reste presque plus, sale égoïste !!! Ben plus qu'à la finir d'façon... Alcoolique Patt ? Tss... N'allez pas trop vite en besogne. Elle vient de se faire humilier, prendre un peu de quoi avoir un peu de ressort n'est donc pas de l'alcoolisme, mais seulement une preuve de bon sens. La môme au loup s'enfile donc le reste d'alcool de poire, remet la bouteille vide dans sa besace et reprend une position plus adéquate pour une duelliste.

- Prête ?

Une fois son adversaire et amie en position, la jeune femme passe à l'attaque, essayant de surprendre Mari à son tour. D'abord elle feinte une attaque de face, puis sautillant rapidement en arrière, fonce sur le côté, se rapproche et essaie d'atteindre le flanc gauche de la Rouquine. Celle-ci pare son attaque, mais la vindicative ne se laisse pas déstabiliser et prend un peu de recul, sautillant pour garder de la chaleur et de la souplesse dans les muscles. Il lui semble que Mari à le geste moins fluide, que les parades sont un peu plus brutales Hmm... Peut-être est-ce l'effet de l'alcool, j'ai une chance alors, faut que je la saisisse !

Patt entreprend alors de harceler son adversaire, faisant se succéder les feintes et attaques en tous genres, virevoltant comme si elle avait le diable au corps, mais elle fatigue, et l'alcool fait son effet également. En faisant une dernière feinte, elle a le pied d'appel qui reste collé au limon, qui fait ventouse à force, et manque sa feinte. La conséquence ne se fait pas attendre, la môme au loup perd légèrement l'équilibre, manque de trébucher, fait un pas en avant pour ne pas tomber, touche la cuisse de Mari et lui fait une estafilade. La blessure est très légère, mais elles s'étaient promis gnons et bleus de toutes sortes, mais surtout que le sang ne devait pas couler. La vindicative recule, soudain calmée par ce qui vient d'arriver. Se rendant compte qu'elle n'est pas si en forme que ça en fait...

- J'suis désolée, ma botte est restée enfoncée dans le sol, j'ai perdu l'équilibre et ma feinte s'est transformée en attaque.
Ca va ?

Voyant quelques gouttelettes de sang, Patt se sent de plus en plus mal à l'aise...
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Brygh_ailean

Quand on a légèrement le ciboulot fracassé par deux commas violents dont un léthal, la perte de deux être chers, et je passe sur les bouleversements multiples d'une vie d'escote chez les tarés, on a parfois les réflexes un peu émoussés, voire pire.

Il en va ainsi aussi avec ses sphincters. C'est pourquoi, lorsque un truc lui pèse entre les jambes alors qu'elle n'a rien vu arrivée, la grande s'inquiète : Merde ! C'est le cas de le dire... Ce pourrait-il que ?.. Non quand même pas. Moi qui croyait aller mieux ! Han !

Et de faire genre, à passer la main discrètement sur l'arrière de sa houppelande, pour savoir ce qui peut bien lui coller à la guibole. Han ! De plus en plus étrange. Un truc avec des tifs... longs, en plus.

Nom d'une pipe en bois ! C'est mini-chiasse !

Malgré les débuts fracassants de sa réflexion sur tout ce que la nature peut avoir de plus bucolique... ou colique tout court d'ailleurs... le narrateur tient à préciser qu'en cette expression bouleversifiante, l'héroïne a reconnu un être humain, et non quelques désagréments physiologiques. Encore que les deux peuvent être liés, nous sommes en PA, n'oublions pas !

La grande se gratte donc la gorge en espérant que la blondinette ne se soit pas fait repérer, puis fait semblant de devoir se décontracter la jambe, en l'étendant légèrement sur le côté. Deux avantages alors : d'une, elle pourra ainsi masquer Lucie ; de deux, elle peut justifier de tout un tas de mouvements saugrenus destinés à la soulager d'une douleur imaginaire, puisque de toutes manières, elle ne sent rien sur cette jambe.

Pendant ce temps, son regard échappe légèrement au combat pour se concentrer sur l'environnement. De toutes façons, elle n'y comprend rien depuis le début ou presque. Ce ne sont pas quelques secondes de déconcentration qui vont changer la donne.

A raboliot, raboliot et demi. Si les petits sarladais savent non seulement parfaitement traquer le gibier, mais également se planquer de l'arrivée éventuelle d'un garde chasse, l'escote a grandi au milieu des razzias. C'est même le sport officiel, chez elle. Se planquer, c'est également ce qui en a toujours fait les meilleurs guerriers du monde. Alors, les roseaux qui s'agitent légèrement, le craquement des feuilles gelées, suffisamment sourd pour qu'il ne s'agisse pas du poids d'un "grand", faut pas lui faire deux fois, à tata !

Nouveau raclement de gorge. Petit volte face vers Déliancourt avant d'écrire sur sa tablette : besoin marcher. D'appuyer légèrement sur la tête de Lucie pour lui faire comprendre de se baisser et de se fondre dans les replis de son vêt, et zouh ! sus aux marauds miniatures.

C'est dans ce genre de situation qu'une tata bryn, grande gueule par définition, regrette de ne pas parler. Y'en a qui aurait pu entendre causer du pays... pendant un moment, et qui aurait pu aussi casser leur tirelire pour bénéficier du meilleur avocat du barreau, té, quand leur mère les choperait. Mais rien de cela n'est possible, va falloir être futés, très futés. A quatre, ça devrait marcher.
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Mariceleste

La Rouquine avait frappée fort son adversaire qui s’étala dans le limon, elle profita de cette coupure pour reprendre sont souffle et nettoyer son visage "beurkkk c'est dégueulasse se limon" murmura t'elle entre ces dents.

Mari se releva et regarda son adversaire couverte de limon se nettoyer le visage, mains et arme puis elle prit dans ça besace une bouteille quelle porta a sa bouche et prit une grosse gorgée de la boisson, Mari lui balança quelques mots en criant,

- héé oohh t'vas pas t'foutre a picoler toi, pas sans moi heinnn !!

La Vindicative la regarde et lui balance la bouteille, Mari la réceptionne, la porte a la bouche et boit un grosse gorgée, "bin oui elle a super soiff heinn" sont adversaire lui cria,

Fini pas la bouteille hein ! J'crois bien qu'on va encore en avoir besoin...

- J'fais s'que j'veux heinn !! Fallais en prévoir plusieurs, tu sais que j'bois moi !!

Elle rit en buvant une autre gorgée et lui re balance la bouteille.

- Tien attrape !! Faudrait ptet si remettre là, tu crois pas sinon on va geler sur place.
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--_cantor

[Retour sur les nains... 'fin leur arrivée...]

Garde le rythme, pas trop rapide, mais pas trop lent non plus, faut que Lucie puisse suivre. Cantor se répète les conseils de sa mère dans sa tête et fait du mieux qu'il peut pour les suivre. Depuis l'année dernière, Patt avait commencé à les entrainer à la traque du gibier, et petit à petit, les triplés avaient appris à rester sur une piste de longues heures durant. Certains pourraient penser qu'ils étaient bien trop jeunes pour un tel traitement, mais la vindicative, de par son expérience personnelle, savait qu'un enfant avait une résistance bien plus grande que certains adultes. Alors afin de les préserver des coups du sort, la jeune femme s'était employée à les rendre débrouillards et endurants.

- C'est encore loin ?
- T'entends pas ? Y'a du métal qui s'entrechoque
- Oui on arrive enfin !

Ils marchent désormais, les paroles hachées par leurs halètements, essayant de reprendre leur souffle et d'approcher discrètement. C'est au moment où ils écartent les roseaux qui leur masque la vue qu'ils entendent derrière eux un grognement des plus inquiétants... Grrrr on est fichu ! Cantor se retourne en même temps que le reste de la fratrie et fait face à un énorme loup, crocs en avant, poil hérissé de colère et -juste au cas où vous l'auriez pas compris- à l'attitude menaçante. Les trois gamins déglutissent, ils savent que cette fois, ça va être leur fête.

- Aheum... Truffe... Comment ça va mon gros loup...

Floris tente l'approche détendue, mais le loup se met à grogner encore plus fort, avançant dangereusement dans leur direction, les forçant à reculer hors de l'abri des roseaux. Pff quel traite ! Vindict a dû le prévenir. Cette fois-ci, on est bon pour une punition à vie... C'est ce moment là que Lucie choisit pour filer en courant en direction de l'arène improvisée, manquant de marcher sur le pauvre Cerbère cuvant dans un coin, évitant de justesse les bras de Souffredoul qui semblent vouloir l'empêcher de passer, bousculant sans ménagement un homme chapeauté qui est un peu trop près à son gout de sa tata et se jette sur la Grande qui n'a évidement pas vu arriver le boulet de canon.

- Nan mais regarde-la l'autre qui s'est déjà planquée dans les jupes de tata Bryn !
- Oui... Lucie a toujours la bonne réaction au bon moment, mais y'a peu de chances que tata Bryn puisse éviter la punition à sa "petite princesse" comme elle dit, Maman va nous tuer de toute façon...
- Ouais... Et Mélie aussi...
- Reste qu'un truc à faire
- Gné ?
- Faire comme si de rien était...
- Euh...
- Je gère

Ouais c'est ça et moi j'suis fils de Comte ! Il croit quoi ? Que Maman va être tout d'un coup un agneau ? Tss... On savait ce qu'on risquait, et encore Mélie n'est pas là... Mais quand je vois cette chipie de Lucie qui essaie déjà de se planquer dans les jupes de tata Bryn... Si c'est pas quelqu'un d'autre qui le fait avant, un jour je l'étranglerai ! Cantor s'approche avec Floris, suivis par Truffe désormais calmé puisqu'il a obtenu ce qu'il voulait et c'est Souffredoul qui est le premier à se mettre en travers de leur chemin... Et voilà, c'est partie pour le premier sermon...

--Melie

[Pendant ce temps aux Mures...]

Le soleil qui fait scintiller la mer... Le cri des mouettes qui vont et viennent au-dessus de l'écume... Le rire des enfants qui sautent dans les vague et s'amusent à s'asperger d'eau. Le visage nimbé par la lumière du phébus, Patt qui sourit aux frasques des enfants. Le chant des cigales, les coups sur la vitre... Gné ???? Une vitre sur la plage ? Mélie émerge doucement de ce rêve merveilleux pour se retrouver, non pas à Narbonne, mais à Sarlat, aux Mures, dans son lit pour être exacte, les yeux clignant pour s'habituer à la soudaine lumière du jour et surtout avec un début de migraine.

C'est quoi ce vacarme !!!

Vindict... A la limite de l'hystérie... -'fin à supposer qu'il lui arrive d'être autrement...- Frappant contre la fenêtre de la chambre de la jeune nounou. Cette dernière réalise l'incongruité de la situation et se réveille complètement, sortant en trombe de sa chambre pour foncer dans celle des enfants et... trouver les lits où ils sont sensés faire la sieste, complètement vides. Une vague glaciale glisse le long de son échine, mais une longue habitude des différents modes de communications de la tribu, et surtout les situations impossibles où elle s'est souvent trouvée, ont entrainé Mélie à ne pas trop réfléchir et à surtout agir. Une fois descendue dans le vestibule, la jeune femme s'emmitoufle chaudement, met quelques bandages et onguents dans une gibecière, enfile ses grosses bottes de fourrure doublées de laine de mouton, attrape son bâton de marche et sort. A la sortie, la buse l'attend, volant en rase-motte dans tous les sens, poussant des cris à vous glacer le sang.

Guide-moi !

Elle savait quoi dire, combien de fois avait-elle entendu la vindicative parler ainsi à Truffe ou au rapace, c'était simple, court et généralement très efficace. Sauf la fois où nous sommes rentrés de Savoie, juste avant Lyon, capitale maudite ! Faut dire que nous étions tous épuisés et engourdis par le froid, les animaux également... Han ! Le froid ! La jeune femme fait demi-tour et rentre à nouveau dans la maison, grimpe à l'étage, fouille dans les coffres des enfants, en sort des tenues bien chaudes et enfourne le tout dans une autre besace. La force de l'habitude, il ne lui faut pas 5 mn pour boucler le tout, sortir et s'élancer sur le chemin où Vindict la guide...

Si leur mère ne le fait pas, c'est moi qui les tuerai !!!

Décidément, le moins que l'on puisse dire, c'est que la colère de Mélie n'était pas prête de retomber. La tribu ne savait pas rester tranquille et la jeune nounou en avait ras le bonnet des frasques des uns et des autres, sûr qu'elle allait y mettre de l'ordre ! Cela faisait déjà deux fois que les enfants échappaient à sa surveillance en 4 mois, il allait falloir prévoir de leur donner plus de discipline, de surveillance et de présence, ça ne pouvait plus durer.

Pourvu qu'il ne leur soit rien arriver...

Brygh_ailean

Que dire de l'"imprudence" de Lek ? Juste que la Bryn a de grands pieds, qu'elle est habituée à ce qu'on finisse par lui écraser. Dire qu'elle est fort coutumière du fait que les abrutis essaient de lui chier sur les bottes, est également une réalité. Dire qu'elle attend un peu mieux du baron, cela va sans se dire. Il ne fait pas partie à ses yeux de ceux qui auraient bien du mal à lui arriver à la cheville. N'allez pas non plus vous imaginer des trucs pas très aristotéliciens. S'il était arrivé, au propre, à la cuisse, elle l'aurait déjà massacré. Au figuré, elle considère pouvoir le regarder dans les yeux sans avoir à se baisser, Donc aucun massacre de planifié... Encore que : avec elle, mieux vaut prévenir que guérir et heureusement au final, qu'elle marche avec une canne, cela la ralentit pour égorger. Faut changer de main, toussa, toussa... C'est compliqué.

S'il espérait la faire brailler, il en sera néanmoins pour ses frais. D'abord, elle ne braille pas et n'a jamais jamais braillé. Non, elle se contente d'invectiver. C'est très différent. Ensuite, marcher sur sa botte alors qu'elle a déjà les pieds gelés, bah, neurologiquement, elle n'a même pas pu le remarquer. Lorsqu'il lui demande pardon, elle croit donc à juste titre que c'est simplement pour lui être passé devant comme un gougnafier. Comme il s'est excusé, elle retient donc le geste de lui tapoter le fessier avec le bout de son ustensile en buis. Certains diront qu'il s'agit d'une occasion manquée de tater de l'HDC AOC... Ceux qui ont connu la grande époque ! Certes... Et la grande de soupirer.

L'installation est rapide. On sent l'aura militaire qui émane toujours de l'ancien connétable. Il ordonne et cela n'a pas à discuter en face. Admirable qualité pour la grande, dommage que ça les conduise si souvent à s'engueuler.

Et voilà que la bagarre commence...
La Grande regarde la scène d'un regard amusé. Mentalement, elle compare ce combat épique à quelques débats politiques comme autrefois il y en avait. Quand Kris et Pat posaient des questions et obtenaient des réponses, quand la différence entre deux partis n'étaient pas à la pisseuse qui geindrait à l'injustice le plus rapidement, en versant quelque larme de misère avant de taper du pied et d'insulter à tout va. Diantre, qu'elle avait aimé ces combats... Maintenant tout ça l'ennuie profondément, tant le vis-à-vis est insipide.

Non, elles aime que même des amis se battent entre eux jusqu'au bout, sans haine, simplement pour prouver qu'ils peuvent le faire, assurant ainsi leur fidélité à eux-mêmes et à leurs convictions, qui n'en font que des amis plus fidèles, quand il s'agit de compter sur les vrais... les bons.

A force de divaguer, entre les chevilles, les fesses de l'ancien connétable, les combats amicaux, elle regarde sans voir et tout à coup, entre les deux rouquines, elle ne sait plus qui est qui, elle ne voit plus que la boue.

Demande de l'aide à Lek ? Mais comment ? Elle prend donc son air profond, celui qui normalement est intelligent aussi. Mouhahaha... Et elle sort en catimini son lorgnon : ça reste deux rouquines qui ne ressemblent plus à rien. Si l'une d'elles braille, ça sera Patt. Si l'une d'elles picole, ça sera... mouhahaha... non, ça c'est pas un critère. Désolée.
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Pattricia

Patt avait bien eu envie de lui tendre la main pour l'aider à se relever, mais la connaissant, elle aurait tiré dessus violemment pour l'entrainer dans le limon à son tour... Parfois, on aurait pu se demander laquelle des deux rousses était la plus vindicative. Toujours est-il que lorsque Mari se relève, marmonnant des choses inintelligibles et affichant son regard des mauvais jours luisant à travers un masque de boue, la môme au loup décide de lui tourner le dos pour reprendre place. Elle sent monter en elle un tel fou-rire, qu'elle préfère attendre que cela se calme et ce, hors du regard de Mari, cette dernière ayant la rancune tenace.

Une fois assurée qu'elle ne montrera plus de signe de gaité, la jeune femme fait à nouveau face à son adversaire et se met en position, la suite allait sans doute être violente et désagréable... Pff ! Mari n'a vraiment aucun humour ! Patt en est encore à se demander quelle technique son adversaire va utiliser quand celle-ci lui fonce dessus comme une furie en hurlant comme quelque barbare des terres du Nord. Le choc est violent, très violent même. Heu... Elle ferait presque peur là... Elle a l'air vraiment en colère tss... L'humour dont Patt se pare dans les situations qu'elle ne maitrise plus ne suffit pas à la sauver de la rage rouquinesque et ce qui doit arriver arrive... D'abord la douleur dans l'estomac, puis le fessier évidemment... Touchez au postérieur d'une rousse et vous êtes sûr que le vôtre en verra de toutes les couleurs. Aheum... 'fin ça dépend des circonstance quand même... -Plus tard la vindicative se demanderait comment elle avait pu penser au sexe à un moment pareil... Il était clair qu'elle se sentait seule, son incartade pendant la guerre l'avait laissée sur sa fin, besoin d'un vrai compagnon sans doute, mais pourquoi à un tel moment, c'était totalement incongru...-

'tain ! Et surtout avec le bide et la croupe en feu ! Elle veut me tuer ou quoi !!! Outch c'est dégueu le limon... Le choc avait été violent, elle n'avait absolument rien anticipé, elle pouvait juste s'estimer heureuse que ses dents n'aient rien, bouffer du limon... drôle de coutume quand même... Elle reste immobile quelques secondes, incapable du moindre geste. Le visage encore à son masque de boue improvisé (comme quoi on a rien inventé ^^), la môme au loup lève le pouce histoire que la furie lui accorde quelques minutes. Elle se met à genoux, essayant de retrouver une respiration normal après que son souffle ait été coupé par le coup dans l'estomac et essuyant tant bien que mal le limon sur son visage. Elle tremble, complètement glacée par ce qui recouvre le sol -et sa peau accessoirement- et c'est à l'aide de son épée qu'elle se relève. Après s'être trainée jusqu'à sa besace, elle sort une bouteille de poire et en prend une longue gorgée. Une fois un peu réchauffée, elle balance la bouteille à la Rouquine pour qu'elle en face autant, profitant de cet instant de répit pour se nettoyer le visage, les mains et son épée, rien de moins pratique que du limon pour tenir une arme.

Fini pas la bouteille hein ! J'crois bien qu'on va encore en avoir besoin...
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Pattricia

Rester concentrée et ne pas se laisser distraire par les hurlements de Mari, sinon elle était cuite...

Son pied fait un pas en arrière, puis deux, s’éloignant progressivement de la Rouquine qui lui fonce dessus, jusqu’à s’arrêter à une distance raisonnable. Patt soupèse une dernière fois l’épée avant de l’élever. Un sifflement dans les airs tranchés par le métal. Cela a été une simple esquisse, une diagonale tracée. Au fond de ses prunelles, une ancienne étincelle s’éveille, celle du plaisir du défi, de la mise en danger. Elle avait toujours aimé la sensation que lui procurait le toucher des armes.

Un autre mouvement. Puis encore un. Un ballet silencieux où elle teste de simples gestes élémentaires dans le maniement de l’épée, et pare la première attaque de Mari, puis tourne sur elle-même, la contournant et en profite pour lui porter un coup au fessier, léger, peu élégant mais efficace. Mari est déséquilibrée et finie étalée dans le limon. La môme au loup s'écarte, les fourmillements remontant le long de son bras jusqu’à son épine dorsale lui font ressentir le moindre frôlement de la lame avec l’espace et l'épée de son adversaire, et constater à quel point l'arme, que lui avait donnée une fée aujourd'hui disparue, est redoutable autant qu’efficace. La jeune femme stoppe net, satisfaite et légèrement haletante. La pointe de l’épée touche le sol tandis que son regard se pose sur son amie, empêtrée dans le sol boueux.
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Mariceleste

La Rouquine était prête a passer a l'attaque, épée bien en main, un pieds en avant, flexion sur le genoux et bras relevés au dessus de sa tête brandissant ça lame en criant, elle avança d'un pas quand la Vindicative reculait de deux pas en arrière. Elle pensait que sont crie de guerre la faisait fuir mais non, voila que Patt se mit a faire quelques mouvement et tourner sur elle même en donnant un grand coup sur le fessier de la Rouquine qui fut déséquilibrée et s'écrasa au sol dans le limon... beurkkk c'est dégoutant est froid.

Allongée de tout son long sur le sol boueux la Rouquine se tourna sur le coté en se pliant sur elle même et mettant ces mains sur son fessier en gémissant de douleur. Quelle affront elle, se faire ramasser comme ça, elle ne pensait pas que la Vindicative avait autant de force, elle qui se disait maigrichonne et faible, elle cachait bien son jeu,la Rouquine n'en revenait pas. Elle se frotta un moment puis posa c'est main a plat devant elle fit une poussé sur ces bras pour se relever, sauta sur c'est jambes .... "Grrrrr j'me suis cassé un ongle et j'suis toute sale, alors là tu vas me le payer ma vieille !!" en murmurant entre c'est dents et faisant des gros yeux a son adversaire qui n'aller pas se laisser faire elle aussi.
Saisie par le froid la douleur se ressentie moins, c'est après, quand tout sera terminée et quelle aura donnée une bonne leçon a Patt que les douleurs la rappellera a l'ordre et elle savait de quoi elle parlait c'était pas c'est premier coups quelle recevait.

Mais en attendant Mari était sur ces deux jambes tournant le dos a son adversaire, chose qui ne faut jamais faire et fit un demis tour sur elle même se trouant face a Patt, elle la fixa des yeux prit une grande respiration leva son épée au dessus d'elle et se mit a courir vers la Vindicative en criant. Le froid la saisissait de partout, mais elle continua a courir en poussant ces crie de guerrière.
La Vindicative nu le temps de riposter que Mari lui mit un coup dans le ventre avec son coude se qui la déséquilibra et hop un autre demis tour quelle se trouva derrière elle lui mettant un autre coup dans son fessiers cette fois si et qui la projeta a terre dans une flaque boueuse.

Mari s'éloigna en planta la pointe de sa lame dans le sol boueux et se pencha au dessus en y prenant appuie et essaya de reprendre son souffle.
Son regard toujours fixé sur son amie elle attendait ça réaction et se pensa " je savait que je lui ferrai bouffer la terre" et elle eut un sourire aux lèvres malgré le froid qui la saisissait.
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Pattricia

Ouais... C'est clair que ça allait être la fête de quelqu'un, dommage qu'elle n'ait pas compris dès le départ que ça allait être la reyne du bal, celle qui allait finir vautrée sur un brancard de fortune, à la fois pâle de douleur et rouge de honte, mais nous n'en sommes pas encore là, d'abord les engueulades rituelles, ensuite le duel...

La primeur à l'estafette, faut bien commencer par quelqu'un...

- Vous pouvez m'expliquer ce que c'est que ce bordel ? Souffre, vous êtes allés en taverne picoler et crier sur les toits que nous allions nous battre Mari et moi ou quoi ?
- Merci pour la confiance ! J'suis pas taré j'vous f'rais dire ! Demandez plutôt à votre grande amie, c'est elle et vous qui avez la plus grande descente de Sarlat !
- Humphr !

Comme une envie de lui mettre son poing dans la figure, mais bon, il avait pas tout à fait fini de nettoyer l'arène, ça serait pour plus tard... Patt se retourne donc vers Mari et s'approche d'elle à grands pas.

B'jour !
Tu peux m'expliquer comment cela se fait qu'il y a là LeK, Bryn et jusqu'à ce déchet humain qu'est Cerbère ???
Il te fallait un public c'est ça hein !

Bien que toutes ces phrases furent échangées à mots couverts, histoire de ne pas être entendues par la Grande et l'ancien Connétable de France, le rouge des joues et l'air furibond de la vindicative, ne laissent aucun doute sur son état d'esprit....
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--_lucie

[Le lac, enfin les rives, 'fin les nains quoi !]

Ça avait commencé par "j'veux faire pipi !", cela avait continué par "mais courrez pas si vite, j'vais tomber" et cela avait fini par "si vous m'attendez pas, j'dis que vous m'avez forcée et menacée de représailles si je disais tout à Mélie !!!" Là... forcément... ça avait marché, Cantor et Floris, eux-mêmes à bout de souffle, avaient fini par s'arrêter pour attendre leur sœur, profitant l'air de rien de cette menace, pour en fait en faire une de pause, car eux aussi étaient en bout de course, ils devaient reprendre des forces...

Profitant de cet arrêt, Mini-chieuse file derrière de maigres bosquets pour se soulager. Le froid l'avait saisie dès qu'ils s'étaient enfuis des Mures et depuis, malgré leur course effrénée, elle était de plus en plus gelée... Ses frères avaient tout fait pour la dissuader de s'habiller ainsi, mais rien n'y avait fait, la gamine avait mis une jolie robe, son manteau de fourrure certes, mais des bottes trop fines pour l'hiver. J'aurais dû prendre mon manchon pff !!! Il n'était évidemment pas question qu'elle avoue son erreur, mais il était clair qu'elle se préparerait mieux pour leur prochaine expédition. 'fin... si maman ne nous a pas tués d'ici là...

- J'ai faim...
- C'est pas le moment de nous défaire du peu de provisions que j'ai pu voler !
- Mais j'ai faim mouah !!!
- Écoute Lucie, j'ai pour habitude de prendre ta défense devant Cantor, mais là ça suffit ! T'as voulu venir, très bien ! Mais tu te comportes pas comme un bébé et tu continues sans râler !

Choquée par la réponse de Floris, la petite fille relève le menton et leur passe devant, se mettant à courir de toutes ses forces, et sans un mot. Cantor lève les yeux au ciel, exaspéré et se lance dans son sillage. Après un léger sourire, Floris se met à courir à son tour, jetant de temps en temps un regard inquiet vers le ciel, en arrière. Ils avaient nourri Vindict, mais ça n'était qu'un peu de temps de gagné, bientôt elle ferait un barouf du diable et réveillerait Mélie... Frissonnant à cette pensée, le petit garçon redouble d'efforts pour rejoindre son frère et sa sœur.

Mariceleste

La Rouquine se trouve en face de de la Vindicative a vouloir lui dire se quelle pensait de la venue de tout se monde quelle lui coupa l'herbe sous les pieds en commença.

B'jour !
Tu peux m'expliquer comment cela se fait qu'il y a là LeK, Bryn et jusqu'à ce déchet humain qu'est Cerbère ???
Il te fallait un public c'est ça hein !

Mari la regarda furax que son amie est pensée ça d'elle, elle avoir un public pour se taper la honte de ça vie... pfffff n'importe quoi.

- B'jour toi !
- Bien je n'ai pas d'explication a te donner car j'en sais rien de se que sais tout se monde, regarde y a même une mamy qui a fait le déplacement.
- Ils sont là pour nous vas falloir leur donner du spectacle.

Mari se mit a rire, un moyen pour détendre l’atmosphère qui était quelque peut tendu.

- Alors prête pour commencer ?
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Pattricia

Soupir "patochien" et levage des noeils vers le ciel, une mamy... Mari avait déjà commencé à picoler ou quoi ??? Puis d'un ton calme, comme pour expliquer à quelqu'un qui a du mal à comprendre, sachant bien que la Rouquine allait s'agacer de ce ton là...

Mari... Tu ne reconnais pas Bryn et Lekayser ?

Patt secoue la tête et la contourne, allant rejoindre les deux spectateurs "indésirables", essayant d'avoir un air aimable...

Salut !
Vous vous êtes perdus ?

Se rendant compte que le ton n'y était pas, la môme au loup essaie de sourire...

Aheum... Vous allez bien sinan ?
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Brygh_ailean

Salut vous vous êtes perdus ?

Et mon pied au cul ?.. Je cherche mon estafette, qui visiblement est avec ton estafette si je m'en réfère à ce que tu as dit à Mari. Et elle, elle va se prendre le bout de ma botte aussi... Mamie, je vais t'en foutre de la mamie...

Evidemment, tout ça resta dans le gosier de la grande. Aussi se contenta-t-elle de hausser les épaules et de rouler des yeux et soupirant à en créer un cyrus stratus... pleuvrait demain, l'avaient pas volé.

Puis se tournant vers Lekaiser elle se posa la même question :

Et lui, oui ? Qu'est ce qu'il fait là ? Noble et célibataire à se dévergonder dans un combat de boue entre deux drôlières, oui... C'est pas du joli, joli.

Déjà sa canne tournoyait dans l'air.

Allez ! Allez ! Faites ce que vous avez à faire. J'ai pas toute la journée pour rigoler moi...
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Ki_adi_mundi

[Arrivé de la charette de vivres aux arènes]

Je suis pas en retard pour le combat titanesque des deux vielles?
Mundi sourit de toutes ses dents et se pinsa car oui elle etait la.
Bonjour bunny tu vas bien?

moi j'ai amener a boire au cas ou il ya des déshydratation.
Lui montrant la charette pleine.

Comme on ma appris tant qu'il ya a boire y aura toujour de l'espoir.

Mundi toujour aussi souriant.

Pattricia

Le regard de Bryn lui suffit à se faire comprendre, elle sent bien que la canne n'attend qu'un geste, comme prise de sa propre vie intérieure. Les nuages, hyper nuageux pour le coup se plantent dans les émeraudes et ces dernières brillent d'une soudaine malice. P'tain ! Pour une fois qu'elle peut pas me la faire boucler ! Erf, si y'avait pas ce combat, et la concentration qu'il va falloir que je trouve, je reculerais bien de quelques pas et continuerais à l'escagacer. Après tout c'est comme qui dirait assistance à personne en danger, si je la poussais à bout, sûr qu'elle reparlerait ! Mais la vindicative n'est pas suicidaire, elle ne tient pas particulièrement à tâter de la canne de la Grande, surtout que cette dernière est peut-être muette, mais en aucun cas cul-de-jatte...

C'est alors que les choses se gâtent... L’Affreux arrive, manquerait plus que le Vaurien et Hec et sa honte serait assurée. Comment se concentrer avec tout ce monde, déjà qu'elle n'était toujours pas calmée de sa dispute avec Mélie, mais si en plus les Sarladais se mêlaient de l'affaire, elle était quasi sure que sa Rouquine lui mettrait une branlée... Faisant néanmoins contre mauvaise fortune bon cœur, la môme au loup plante une bise sur les joues des Messires et une sur celle de Bryn, tout en se reculant vite fait, tellement cette dernière est du genre câline... Mais qu'est donc devenu le bon temps des Poneys où tout était facheuneuh, rose et prétexte à se câliner tss...

Après un dernier regard provocateur en direction de la Grande, Patt file sur l'arène et commence à faire quelques étirements, puis une fois les muscles bien échauffés, la jeune femme commence à accomplir au ralenti quelques mimes d'attaques et de parades. P'tain ! Ça pêle !!!
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Mariceleste

La Rouquine avait dit des mots quelle aurait mieux fait de garder pour elle et Patt venais de le mettre en garde quelle risquerai de gouter a la canne de la Mamy.
mais cette Mamy n'était pas du tout se qu'imaginée la rouquine, celle était plus tôt jeune, mais avant tout elle était son amie et oui cette Mamy n'était autre que Bryn.
Mari était devenue toute rouge car Bryn n'allait surement ne pas en rester là en plus elle était en compagnon de l'ancien connétable de France LeKaiser.

- Heuu Bonjour Bryn, LeK, comment allez vous ? Bryn excuse moi mais je ne t'avais pas reconnue de dos sinon je ne me serrai jamais permise de dire ça.

Elle Fit un sourire malicieux qui en dit long. mai spour l'heur ele duel allait enfin pouvoir commencer.
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Pattricia

La vindicative siffle son amie, il est temps qu'elles s'y mettent, la journée avançait, lentement certes, mais l'hiver la lumière se faisait plus rare et les jours plus courts, il ne fallait donc pas perdre de temps. C'est en frissonnant que Patt se déshabille et se retrouve dans sa simple tenue de cuir, la bise la saisie et lui coupe le souffle sur le coup. J'vais mourir de froid avant même d'avoir fait un geste tss...

En attendant que la Rouquine finisse ses amabilités, qu'elle la rejoigne et se mette enfin en garde, la môme au loup se prépare mentalement au premier assaut qu'elle a en tête... elle tient son épée fermement entre le pouce et l'index, la poignée reposant dans la paume de la main, les autres doigts posés relâchés sur la poignée. Elle se met en garde, un pied devant l'autre, l'épée menaçante, prête à entrer dans le combat.
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Mariceleste

La Rouquine devait se préparer car c'était l'heure et comme ont dit "quant faut y aller, faut aller" Patt était déjà en tenue tenant son épée avec ces deux sont regard menaçant et prête a attaquer.
Mari n'était pas du tout impressionnée, elle s'avança lentement et se positionna devant Patt se mit en tenue de combat, elle était tout sourire quand soudain elle fit une grosse grimace et grelotta de froid.

- Oulala fait trop froid, Patt t'es sur que tu veux pas attendre qu'il fasse plus chaud heinnn !!
Ont s'l'ai gèleuuuuhhh .......

Mari essaya de sourire mais rien, il faisait trop froid elle était gelée piuofff fallait vraiment être dingue pour faire ça avec un temps pareil. La Vindicative était en position de combat et attendait que Mari veuille bien se décidé a prendre son épée et se mette en position pour enfin entendre le premier choc des épées qui s’entre choquées.

- Aller ma vieille faut te lancer ça te réchauffera se pensa telle tout en prenant son épée entre ces deux mains positionna ces pieds a bonne distance l'un de l'autre et prit un air menaçant manière d’impressionner Patt. Elle leva son épée au dessus de ça tête en criant.

- Yaaaaaaaaahhh
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Lekaiser

Vas faire parler une femme qui s'était muet dans le silence. Le réfléxion du Baron fut de courte durée. L'instant d'après ne fut-il pas mis en posture délicate. Il tenta de détourner l'attention.

C'est du chêne ? Belle finition. Original, certes, mais il aurait pu faire mieux. Et la dame en face était loin d'être née de la dernière pluie pour se laisser berner au premier subterfuge. Le regard du Baron s'attarda sur l'extrémité légèrement enfoncée de la canne . Sûrement était-ce dû à l'usure des pas foulés par la Grande. Ou bien à celle des coups portés sur d'innocentes (ou presque) victimes ?...

Coucou Patt, Mari. Vous êtes toutes deux en beauté. Je vais bien... Blabla coutumier, il finit par dire après quelques minutes passées à échanger. Nous ne saurions vous déranger plus encore. Allez... Bonne chance à toutes deux.

Rapide coup d'oeil pour estimer la zone de jeu, puis un second à l'opposé, avant d'annoncer. Là bas, nous serons au premier rang. Légèrement en hauteur & surtout au sec. Sitôt dit, LeKaiser pivota sur ses talons et fit quelques foulées... n'omettant pas par là-même de marcher (involontairement) sur le pied de Bryn tandis qu'il guettait un cri, un son, émanant de celle-ci.

Oups... Pardon ma chère... Venez.

Et, une fois arrivés sur place, de virer un couple périgourdin qui s’apprêtait à leur chiper la place. Il n'eut qu'à pointer du doigt la canne de sa compagne pour convaincre le plus réticent de filer en douce sans rechigner.

[hrp - absence de Lek' quelque temps]
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Brygh_ailean

Ah Ben, roux, certes mais pas complètement demeuré... Enfin, pas notablement, quoi ! Bien Anthémios, bien...

Elle était suffisamment prêt pour l'avoir entendu avec l'enfant. Elle était myope, elle avait perdu plusieurs dizaines de livres dans son combat avec la mort, puis certainement avec Aristote... à savoir celui qui serait le plus buté : dommage qu'elle ne s'en souvienne pas, elle avait certainement gagné... mouhahaha. Mais personne, normalement, personne, ne prenait un épouvantail de six pieds de haut, revêtu de noir pour autre chose que Bryn McFadyen. Même quand des charbonniers montaient sur les épaules les uns des autres pour remuer leur cendrier, certains pensaient que c'était elle.

Je vais t'en foutre... de la mamie... saleté.

Marchons un peu le temps que Pattricia soit là, si tu veux bien.

Euh non, je ne veux pas marcher. Je veux retrouver un vieil alcoolique et voir les deux autres assoiffées se "fracasser"... avant de leur coller mon pied à un endroit que j'indiquerais sans doute de la pointe de ma canne, faute de mieux...

Après un signe de tête approximatif, destiné à garder l'équilibre, en direction du baron, elle glissa sa main dans son coude, tandis qu'elle pivotait sa canne à la perpendiculaire de ses abdominaux.

T'as de la chance. Je suis devenue raisonnable. Je vais tenter de t'expliquer. Avant la canne je l'aurais balancé autrement et tu te serais plié parterre de douleur à te demander ce que tu avais pu dire ou faire de travers... Juré !

Elle mima du visage, et surtout de ses yeux, la fatigue et la pénibilité de marcher, espérant qu'il comprendrait qu'il était hors de question de continuer à s'embourber. Mouais... Pattricia arrivait. Elle n'aurait sans doute pas à se fatiguer à mimer d'avantage. Mieux valait trouver quelques branches basses en guise de bancs pour s'installer. Dommage que Sachiko ne soit pas là. Elles auraient pu profiter de cours de tir, pour une fois... et éviter de se casser un ongle, les deux affolées !

--Souffredoul...

Bon... Cerbère était rond comme une queue de pelle, il était inutile d'insister. L'ancien soldat se contente donc de bien caler son vieil ami, le couvrant d'une couverture prise dans les fontes de son hongre et, après un long soupire, entreprend de dégager la clairière afin d'en faire une arène de combat potable. Quelques morceaux de bois flotté feraient l'affaire pour en marquer les limites. Satisfait de la taille du lieu, Souffredoul entreprend de nettoyer le limon de tous les dépôts et autres vestiges morts laissé par la nature. C'est alors que les choses se compliquent... un nombre incongru de personnes arrive sur les lieux et l'estafette sent qu'une fois la vindicative dans le coin, cela allait être sa fête...

Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

Brygh_ailean

--Souffredoul...

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

--_cantor

Ki_adi_mundi

Lekaiser

Pattricia

Mariceleste

Lekaiser

--_lucie

Édité pour cause de fautes pff ^^

Hector_

Mariceleste

--Floris

--_cerbere

--Souffredoul...

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...

--Melie

[Les Mures, la cuisine...]

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[rp ouvert] La Rouquine vs la vindicative... enfin !!!