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[rp ouvert] La Rouquine vs la vindicative... enfin !!!

Pattricia
Patt avait bien eu envie de lui tendre la main pour l'aider à se relever, mais la connaissant, elle aurait tiré dessus violemment pour l'entrainer dans le limon à son tour... Parfois, on aurait pu se demander laquelle des deux rousses était la plus vindicative. Toujours est-il que lorsque Mari se relève, marmonnant des choses inintelligibles et affichant son regard des mauvais jours luisant à travers un masque de boue, la môme au loup décide de lui tourner le dos pour reprendre place. Elle sent monter en elle un tel fou-rire, qu'elle préfère attendre que cela se calme et ce, hors du regard de Mari, cette dernière ayant la rancune tenace.

Une fois assurée qu'elle ne montrera plus de signe de gaité, la jeune femme fait à nouveau face à son adversaire et se met en position, la suite allait sans doute être violente et désagréable...
Pff ! Mari n'a vraiment aucun humour ! Patt en est encore à se demander quelle technique son adversaire va utiliser quand celle-ci lui fonce dessus comme une furie en hurlant comme quelque barbare des terres du Nord. Le choc est violent, très violent même. Heu... Elle ferait presque peur là... Elle a l'air vraiment en colère tss... L'humour dont Patt se pare dans les situations qu'elle ne maitrise plus ne suffit pas à la sauver de la rage rouquinesque et ce qui doit arriver arrive... D'abord la douleur dans l'estomac, puis le fessier évidemment... Touchez au postérieur d'une rousse et vous êtes sûr que le vôtre en verra de toutes les couleurs. Aheum... 'fin ça dépend des circonstance quand même... -Plus tard la vindicative se demanderait comment elle avait pu penser au sexe à un moment pareil... Il était clair qu'elle se sentait seule, son incartade pendant la guerre l'avait laissée sur sa fin, besoin d'un vrai compagnon sans doute, mais pourquoi à un tel moment, c'était totalement incongru...-

'tain ! Et surtout avec le bide et la croupe en feu ! Elle veut me tuer ou quoi !!! Outch c'est dégueu le limon... Le choc avait été violent, elle n'avait absolument rien anticipé, elle pouvait juste s'estimer heureuse que ses dents n'aient rien, bouffer du limon... drôle de coutume quand même... Elle reste immobile quelques secondes, incapable du moindre geste. Le visage encore à son masque de boue improvisé (comme quoi on a rien inventé ^^), la môme au loup lève le pouce histoire que la furie lui accorde quelques minutes. Elle se met à genoux, essayant de retrouver une respiration normal après que son souffle ait été coupé par le coup dans l'estomac et essuyant tant bien que mal le limon sur son visage. Elle tremble, complètement glacée par ce qui recouvre le sol -et sa peau accessoirement- et c'est à l'aide de son épée qu'elle se relève. Après s'être trainée jusqu'à sa besace, elle sort une bouteille de poire et en prend une longue gorgée. Une fois un peu réchauffée, elle balance la bouteille à la Rouquine pour qu'elle en face autant, profitant de cet instant de répit pour se nettoyer le visage, les mains et son épée, rien de moins pratique que du limon pour tenir une arme.

Fini pas la bouteille hein ! J'crois bien qu'on va encore en avoir besoin...
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--Melie




[Pendant ce temps aux Mures...]



Le soleil qui fait scintiller la mer... Le cri des mouettes qui vont et viennent au-dessus de l'écume... Le rire des enfants qui sautent dans les vague et s'amusent à s'asperger d'eau. Le visage nimbé par la lumière du phébus, Patt qui sourit aux frasques des enfants. Le chant des cigales, les coups sur la vitre... Gné ???? Une vitre sur la plage ? Mélie émerge doucement de ce rêve merveilleux pour se retrouver, non pas à Narbonne, mais à Sarlat, aux Mures, dans son lit pour être exacte, les yeux clignant pour s'habituer à la soudaine lumière du jour et surtout avec un début de migraine.

C'est quoi ce vacarme !!!

Vindict... A la limite de l'hystérie... -'fin à supposer qu'il lui arrive d'être autrement...- Frappant contre la fenêtre de la chambre de la jeune nounou. Cette dernière réalise l'incongruité de la situation et se réveille complètement, sortant en trombe de sa chambre pour foncer dans celle des enfants et... trouver les lits où ils sont sensés faire la sieste, complètement vides. Une vague glaciale glisse le long de son échine, mais une longue habitude des différents modes de communications de la tribu, et surtout les situations impossibles où elle s'est souvent trouvée, ont entrainé Mélie à ne pas trop réfléchir et à surtout agir. Une fois descendue dans le vestibule, la jeune femme s'emmitoufle chaudement, met quelques bandages et onguents dans une gibecière, enfile ses grosses bottes de fourrure doublées de laine de mouton, attrape son bâton de marche et sort. A la sortie, la buse l'attend, volant en rase-motte dans tous les sens, poussant des cris à vous glacer le sang.

Guide-moi !

Elle savait quoi dire, combien de fois avait-elle entendu la vindicative parler ainsi à Truffe ou au rapace, c'était simple, court et généralement très efficace. Sauf la fois où nous sommes rentrés de Savoie, juste avant Lyon, capitale maudite ! Faut dire que nous étions tous épuisés et engourdis par le froid, les animaux également... Han ! Le froid ! La jeune femme fait demi-tour et rentre à nouveau dans la maison, grimpe à l'étage, fouille dans les coffres des enfants, en sort des tenues bien chaudes et enfourne le tout dans une autre besace. La force de l'habitude, il ne lui faut pas 5 mn pour boucler le tout, sortir et s'élancer sur le chemin où Vindict la guide...

Si leur mère ne le fait pas, c'est moi qui les tuerai !!!

Décidément, le moins que l'on puisse dire, c'est que la colère de Mélie n'était pas prête de retomber. La tribu ne savait pas rester tranquille et la jeune nounou en avait ras le bonnet des frasques des uns et des autres, sûr qu'elle allait y mettre de l'ordre ! Cela faisait déjà deux fois que les enfants échappaient à sa surveillance en 4 mois, il allait falloir prévoir de leur donner plus de discipline, de surveillance et de présence, ça ne pouvait plus durer.

Pourvu qu'il ne leur soit rien arriver...
Brygh_ailean
Que dire de l'"imprudence" de Lek ? Juste que la Bryn a de grands pieds, qu'elle est habituée à ce qu'on finisse par lui écraser. Dire qu'elle est fort coutumière du fait que les abrutis essaient de lui chier sur les bottes, est également une réalité. Dire qu'elle attend un peu mieux du baron, cela va sans se dire. Il ne fait pas partie à ses yeux de ceux qui auraient bien du mal à lui arriver à la cheville. N'allez pas non plus vous imaginer des trucs pas très aristotéliciens. S'il était arrivé, au propre, à la cuisse, elle l'aurait déjà massacré. Au figuré, elle considère pouvoir le regarder dans les yeux sans avoir à se baisser, Donc aucun massacre de planifié... Encore que : avec elle, mieux vaut prévenir que guérir et heureusement au final, qu'elle marche avec une canne, cela la ralentit pour égorger. Faut changer de main, toussa, toussa... C'est compliqué.

S'il espérait la faire brailler, il en sera néanmoins pour ses frais. D'abord, elle ne braille pas et n'a jamais jamais braillé. Non, elle se contente d'invectiver. C'est très différent. Ensuite, marcher sur sa botte alors qu'elle a déjà les pieds gelés, bah, neurologiquement, elle n'a même pas pu le remarquer. Lorsqu'il lui demande pardon, elle croit donc à juste titre que c'est simplement pour lui être passé devant comme un gougnafier. Comme il s'est excusé, elle retient donc le geste de lui tapoter le fessier avec le bout de son ustensile en buis. Certains diront qu'il s'agit d'une occasion manquée de tater de l'HDC AOC... Ceux qui ont connu la grande époque ! Certes... Et la grande de soupirer.

L'installation est rapide. On sent l'aura militaire qui émane toujours de l'ancien connétable. Il ordonne et cela n'a pas à discuter en face. Admirable qualité pour la grande, dommage que ça les conduise si souvent à s'engueuler.

Et voilà que la bagarre commence...
La Grande regarde la scène d'un regard amusé. Mentalement, elle compare ce combat épique à quelques débats politiques comme autrefois il y en avait. Quand Kris et Pat posaient des questions et obtenaient des réponses, quand la différence entre deux partis n'étaient pas à la pisseuse qui geindrait à l'injustice le plus rapidement, en versant quelque larme de misère avant de taper du pied et d'insulter à tout va. Diantre, qu'elle avait aimé ces combats... Maintenant tout ça l'ennuie profondément, tant le vis-à-vis est insipide.

Non, elles aime que même des amis se battent entre eux jusqu'au bout, sans haine, simplement pour prouver qu'ils peuvent le faire, assurant ainsi leur fidélité à eux-mêmes et à leurs convictions, qui n'en font que des amis plus fidèles, quand il s'agit de compter sur les vrais... les bons.

A force de divaguer, entre les chevilles, les fesses de l'ancien connétable, les combats amicaux, elle regarde sans voir et tout à coup, entre les deux rouquines, elle ne sait plus qui est qui, elle ne voit plus que la boue.

Demande de l'aide à Lek ? Mais comment ? Elle prend donc son air profond, celui qui normalement est intelligent aussi. Mouhahaha... Et elle sort en catimini son lorgnon : ça reste deux rouquines qui ne ressemblent plus à rien. Si l'une d'elles braille, ça sera Patt. Si l'une d'elles picole, ça sera... mouhahaha... non, ça c'est pas un critère. Désolée.

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Mariceleste
La Rouquine avait frappée fort son adversaire qui s’étala dans le limon, elle profita de cette coupure pour reprendre sont souffle et nettoyer son visage "beurkkk c'est dégueulasse se limon" murmura t'elle entre ces dents.

Mari se releva et regarda son adversaire couverte de limon se nettoyer le visage, mains et arme puis elle prit dans ça besace une bouteille quelle porta a sa bouche et prit une grosse gorgée de la boisson, Mari lui balança quelques mots en criant,


- héé oohh t'vas pas t'foutre a picoler toi, pas sans moi heinnn !!

La Vindicative la regarde et lui balance la bouteille, Mari la réceptionne, la porte a la bouche et boit un grosse gorgée, "bin oui elle a super soiff heinn" sont adversaire lui cria,

Fini pas la bouteille hein ! J'crois bien qu'on va encore en avoir besoin...

- J'fais s'que j'veux heinn !! Fallais en prévoir plusieurs, tu sais que j'bois moi !!


Elle rit en buvant une autre gorgée et lui re balance la bouteille.

- Tien attrape !! Faudrait ptet si remettre là, tu crois pas sinon on va geler sur place.
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--_cantor



[Retour sur les nains... 'fin leur arrivée...]



Garde le rythme, pas trop rapide, mais pas trop lent non plus, faut que Lucie puisse suivre. Cantor se répète les conseils de sa mère dans sa tête et fait du mieux qu'il peut pour les suivre. Depuis l'année dernière, Patt avait commencé à les entrainer à la traque du gibier, et petit à petit, les triplés avaient appris à rester sur une piste de longues heures durant. Certains pourraient penser qu'ils étaient bien trop jeunes pour un tel traitement, mais la vindicative, de par son expérience personnelle, savait qu'un enfant avait une résistance bien plus grande que certains adultes. Alors afin de les préserver des coups du sort, la jeune femme s'était employée à les rendre débrouillards et endurants.

- C'est encore loin ?
- T'entends pas ? Y'a du métal qui s'entrechoque
- Oui on arrive enfin !


Ils marchent désormais, les paroles hachées par leurs halètements, essayant de reprendre leur souffle et d'approcher discrètement. C'est au moment où ils écartent les roseaux qui leur masque la vue qu'ils entendent derrière eux un grognement des plus inquiétants... Grrrr on est fichu ! Cantor se retourne en même temps que le reste de la fratrie et fait face à un énorme loup, crocs en avant, poil hérissé de colère et -juste au cas où vous l'auriez pas compris- à l'attitude menaçante. Les trois gamins déglutissent, ils savent que cette fois, ça va être leur fête.

- Aheum... Truffe... Comment ça va mon gros loup...

Floris tente l'approche détendue, mais le loup se met à grogner encore plus fort, avançant dangereusement dans leur direction, les forçant à reculer hors de l'abri des roseaux. Pff quel traite ! Vindict a dû le prévenir. Cette fois-ci, on est bon pour une punition à vie... C'est ce moment là que Lucie choisit pour filer en courant en direction de l'arène improvisée, manquant de marcher sur le pauvre Cerbère cuvant dans un coin, évitant de justesse les bras de Souffredoul qui semblent vouloir l'empêcher de passer, bousculant sans ménagement un homme chapeauté qui est un peu trop près à son gout de sa tata et se jette sur la Grande qui n'a évidement pas vu arriver le boulet de canon.

- Nan mais regarde-la l'autre qui s'est déjà planquée dans les jupes de tata Bryn !
- Oui... Lucie a toujours la bonne réaction au bon moment, mais y'a peu de chances que tata Bryn puisse éviter la punition à sa "petite princesse" comme elle dit, Maman va nous tuer de toute façon...
- Ouais... Et Mélie aussi...
- Reste qu'un truc à faire
- Gné ?
- Faire comme si de rien était...
- Euh...
- Je gère

Ouais c'est ça et moi j'suis fils de Comte ! Il croit quoi ? Que Maman va être tout d'un coup un agneau ? Tss... On savait ce qu'on risquait, et encore Mélie n'est pas là... Mais quand je vois cette chipie de Lucie qui essaie déjà de se planquer dans les jupes de tata Bryn... Si c'est pas quelqu'un d'autre qui le fait avant, un jour je l'étranglerai !
Cantor s'approche avec Floris, suivis par Truffe désormais calmé puisqu'il a obtenu ce qu'il voulait et c'est Souffredoul qui est le premier à se mettre en travers de leur chemin... Et voilà, c'est partie pour le premier sermon...


Pattricia
[Mais juste avant ça...]



Patt attrape de justesse la bouteille que la Rouquine lui renvoie et fronce les sourcils. Rhooo l'autre hé ! L'en reste presque plus, sale égoïste !!! Ben plus qu'à la finir d'façon... Alcoolique Patt ? Tss... N'allez pas trop vite en besogne. Elle vient de se faire humilier, prendre un peu de quoi avoir un peu de ressort n'est donc pas de l'alcoolisme, mais seulement une preuve de bon sens. La môme au loup s'enfile donc le reste d'alcool de poire, remet la bouteille vide dans sa besace et reprend une position plus adéquate pour une duelliste.

- Prête ?

Une fois son adversaire et amie en position, la jeune femme passe à l'attaque, essayant de surprendre Mari à son tour. D'abord elle feinte une attaque de face, puis sautillant rapidement en arrière, fonce sur le côté, se rapproche et essaie d'atteindre le flanc gauche de la Rouquine. Celle-ci pare son attaque, mais la vindicative ne se laisse pas déstabiliser et prend un peu de recul, sautillant pour garder de la chaleur et de la souplesse dans les muscles. Il lui semble que Mari à le geste moins fluide, que les parades sont un peu plus brutales Hmm... Peut-être est-ce l'effet de l'alcool, j'ai une chance alors, faut que je la saisisse !

Patt entreprend alors de harceler son adversaire, faisant se succéder les feintes et attaques en tous genres, virevoltant comme si elle avait le diable au corps, mais elle fatigue, et l'alcool fait son effet également. En faisant une dernière feinte, elle a le pied d'appel qui reste collé au limon, qui fait ventouse à force, et manque sa feinte. La conséquence ne se fait pas attendre, la môme au loup perd légèrement l'équilibre, manque de trébucher, fait un pas en avant pour ne pas tomber, touche la cuisse de Mari et lui fait une estafilade. La blessure est très légère, mais elles s'étaient promis gnons et bleus de toutes sortes, mais surtout que le sang ne devait pas couler. La vindicative recule, soudain calmée par ce qui vient d'arriver. Se rendant compte qu'elle n'est pas si en forme que ça en fait...

- J'suis désolée, ma botte est restée enfoncée dans le sol, j'ai perdu l'équilibre et ma feinte s'est transformée en attaque.
Ca va ?


Voyant quelques gouttelettes de sang, Patt se sent de plus en plus mal à l'aise...
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Brygh_ailean
Quand on a légèrement le ciboulot fracassé par deux commas violents dont un léthal, la perte de deux être chers, et je passe sur les bouleversements multiples d'une vie d'escote chez les tarés, on a parfois les réflexes un peu émoussés, voire pire.

Il en va ainsi aussi avec ses sphincters. C'est pourquoi, lorsque un truc lui pèse entre les jambes alors qu'elle n'a rien vu arrivée, la grande s'inquiète :
Merde ! C'est le cas de le dire... Ce pourrait-il que ?.. Non quand même pas. Moi qui croyait aller mieux ! Han !

Et de faire genre, à passer la main discrètement sur l'arrière de sa houppelande, pour savoir ce qui peut bien lui coller à la guibole. Han ! De plus en plus étrange. Un truc avec des tifs... longs, en plus.

Nom d'une pipe en bois ! C'est mini-chiasse !

Malgré les débuts fracassants de sa réflexion sur tout ce que la nature peut avoir de plus bucolique... ou colique tout court d'ailleurs... le narrateur tient à préciser qu'en cette expression bouleversifiante, l'héroïne a reconnu un être humain, et non quelques désagréments physiologiques. Encore que les deux peuvent être liés, nous sommes en PA, n'oublions pas !

La grande se gratte donc la gorge en espérant que la blondinette ne se soit pas fait repérer, puis fait semblant de devoir se décontracter la jambe, en l'étendant légèrement sur le côté. Deux avantages alors : d'une, elle pourra ainsi masquer Lucie ; de deux, elle peut justifier de tout un tas de mouvements saugrenus destinés à la soulager d'une douleur imaginaire, puisque de toutes manières, elle ne sent rien sur cette jambe.

Pendant ce temps, son regard échappe légèrement au combat pour se concentrer sur l'environnement. De toutes façons, elle n'y comprend rien depuis le début ou presque. Ce ne sont pas quelques secondes de déconcentration qui vont changer la donne.

A raboliot, raboliot et demi. Si les petits sarladais savent non seulement parfaitement traquer le gibier, mais également se planquer de l'arrivée éventuelle d'un garde chasse, l'escote a grandi au milieu des razzias. C'est même le sport officiel, chez elle. Se planquer, c'est également ce qui en a toujours fait les meilleurs guerriers du monde. Alors, les roseaux qui s'agitent légèrement, le craquement des feuilles gelées, suffisamment sourd pour qu'il ne s'agisse pas du poids d'un "grand", faut pas lui faire deux fois, à tata !

Nouveau raclement de gorge. Petit volte face vers Déliancourt avant d'écrire sur sa tablette
: besoin marcher. D'appuyer légèrement sur la tête de Lucie pour lui faire comprendre de se baisser et de se fondre dans les replis de son vêt, et zouh ! sus aux marauds miniatures.

C'est dans ce genre de situation qu'une tata bryn, grande gueule par définition, regrette de ne pas parler. Y'en a qui aurait pu entendre causer du pays... pendant un moment, et qui aurait pu aussi casser leur tirelire pour bénéficier du meilleur avocat du barreau, té, quand leur mère les choperait. Mais rien de cela n'est possible, va falloir être futés, très futés. A quatre, ça devrait marcher.

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Mariceleste
[Après la picole...]

La Rouquine était prête elle regardait son adversaire droit dans les yeux bin oui ptet quelle aura peur !! Les effet de l'alcool commençait a se faire sentir quand la Vindicative fonça sur elle comme une furie. Elle essaya de toucher la Rouquine sur son flan gauche quand elle fut retenue au sol et oui le limon a du bon des fois !! manquant de tomber elle posa son pied devant elle pour se retenir quand elle toucha la cuisse de son adversaire avec sa lame puis fini son mouvement par estafilade.

Mari mit aussitôt ça main sur ça cuisse, elle avait une coupure, Patt l'avait toucher de ça lame? Elle grogna a près son adversaire.

- Ptain, fait ch... je pisse le sang vite un médicastre, j'me sens mal? J'me sens partir là viteeuuuuuhh !!

Elle reprit ces esprit et regarda si cette coupure était grave, bin non il y avait presque rien juste deux gouttes de sang pas de quoi en faire toute une histoire c'est un simple petit bobo de rien du tout.
Elle regarda Patt avec ça tronche des mauvais jour et repris le duel lui fonça droit dessus et v'la que j'te saute a droite puis a gauche.... fait un pas en arrière pour mieux avancer de deux et la..... boummm le choc un choc inévitable puis un silence, silence qui annonça la presque fin d'un combat, la Rouquine se retourna pour voir les dégâts quelle aurait put causé a son amie.

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--Souffredoul...




Bien loin du stratagème que la Grande espérait pouvoir monter pour sauver les nains, l'estafette de la vindicative se tenait en travers du chemin des deux petits garçons, avançant en trainant leurs bottes, et surtout suivis par un loup plutôt pimpant de les avoir démasqués. Évidemment, la mine déconfite de Cantor et Floris en disait long sur ce qu'ils ressentaient à ce moment précis.

Souffredoul jette un coup d’œil vers la zone de combat et voit une tête blonde se faufiler sous les jupes de l'ancienne Comtesse et sourit.
Ainsi sa Grandeur a décidé de planquer mini-chieuse... Mes avis qu'avec Truffe, elle va avoir du fil à retordre. L'ancien soldat hésite, il a bien remarqué que Patt réagit différemment aux frasques des terreurs ces derniers temps. Elle punit, mais ne peut empêcher une lueur de fierté de briller au fond des émeraudes.

- Bon... les gamins... votre mère est très occupée là. Si vous me laissez vous raccompagner jusqu'aux Mures, ça se passera ni vu ni connu, ou du moins on pourra toujours inventer une ballade improvisées, qu'on voulait pas réveiller Mélie, tout ça... Vous en pensez quoi ?
- J'en pense que ça va pas être possible...


Y'a comme un long froid qui remonte le long du dos de l'estafette, une Mélie version "tempête du Grand Nord" apparait à l'extrémité droite de son champ de vision et il sent le rapace lui frôler le haut du crane plutôt qu'il ne le voit. Quand le long cri d'alerte fuse, Souffredoul a le poil qui se hérisse. P'tain ! Ça sent la catastrophe tout ça...




Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps

Souffredoul... Estafette-esclave de la vindicative...
--Melie




Le regard glacial, le visage empourpré par la colère, la Narbonnaise toisait Souffredoul et les garçons d'un regard peu amène. Lorsque le cri de Vindict fuse, les prunelles sombres la suivent dans son vol et la voient tourner au-dessus de la muette. La bouche se pince en voyant le bas de la robe de la Grande bouger étrangement et la main se lève, tournée face au visage de l'estafette quand l'ancien soldat tente de plaider la cause des enfants. On peut entendre une sorte de borborygme quand l'homme étouffe ce qu'il allait dire devant le geste impérieux.

La main d'ailleurs descend et pointe un à un Cantor et Floris, et leur intime l'ordre de rappliquer dare-dare près de la nounou. Les gamins obtempèrent, pas rassurés du tout par l'attitude de Mélie, d'habitude elle crie et punit, mais là... Ben ça fiche la trouille et pas un ne moufte, trop tétanisés qu'ils sont. Le ton continue d'être polaire...


- Vous me suivez et ne vous avisez pas de dévier d'un pouce, ou je peux vous promettre que vous ne pourrez vous assoir de sitôt !

Évidemment, Souffredoul prend ses distances et va s'assoir près de Cerbère en train de cuver, autant passer pour un bon samaritain qui veut aider un vieux frère d'arme... Il regarde Mélie et les enfants se diriger d'un pas décidé en direction de Bryn, il se doute que ça va pas bien se passer, ces deux là ayant tendance à s'invectiver facilement. Malgré tout, curieux comme tout Périgourdin, il ne manque pas de tendre l'oreille, se doutant bien que le spectacle allait bientôt être double, le combat des rousses et l'affrontement, non moins sanglant, mais plutôt cinglant, des deux brunes...

Déjà la Narbonnaise passait la première à l'attaque...


- Bonjour Dame Bryn, j'ai l'impression qu'un sale petit rongeur se ballade sous vos jupes... Mes avis qu'un bon coup de canne dans tout ça devrait ramener de l'ordre dans vos jupons qu'en dites-vous ?

Mélie n'avait évidemment pas l'intention de demander son avis à l'amie de Patt, elle se contente donc de donner un coup de botte dans le bas de la robe, prudemment bien sûr, mais assez néanmoins pour provoquer une réaction "mini-chieusesque".
Ce qui évidemment ne loupe pas...
--_lucie





Y'avait pas à dire, Tata Bryn c'était vraiment la meilleure ! Tout de suite elle l'avait planquée, ensuite ben elle avait un peu soulevé ses jupons et Lucie s'était engouffrée dans la brèche avec grand soulagement. Pis elle avait fait ce qu'elle pouvait pour suivre le mouvement, et devinant que l'on se dirigeait vers les garçons, la gamine peste intérieurement. Naaan laisse-les Tata Bryn, on s'en fiche c'est des garçons, on va se faire choper là ! Faut pas y aller, punaise de punaise c'est fichu ! Egoïste la gamine ? Non pas vraiment, juste un énoooorme instinct de conservation, surtout quand elle sait que sa mère va surement lui tomber dessus, sans parler de Mélie et qu'elle était pas prête de l'avoir cette fichue robe qu'elle attendant depuis des mois... Mais déjà quand les longues jambes bottées s'arrêtent d'un coup, "Mini-Chieuse" se cogne la tête contre l'une d'elles et trébuche pour s'étaler dans la boue gelée, crachotant un peu de terre qui vient de s'engouffrer par sa bouche ouverte sous le choc, la gamine sent son sang se glacer dans ses veines...

- Bonjour Dame Bryn, j'ai l'impression qu'un sale petit rongeur se ballade sous vos jupes... Mes avis qu'un bon coup de canne dans tout ça devrait ramener de l'ordre dans vos jupons qu'en dites-vous ?

Han j'suis fichue, j'suis morte, pourquoi t'es allée par là Tata Bryn ? Pourquoi ???
C'est au moment où elle sent des coups dans les jupons que Lucie arrache un bouton de sa tenue et se propulse hors de son abri de fortune, n'ayant aucune idée du spectacle qu'elle offre aux adultes, ainsi qu'à ses frères, toute échevelée, boueuse et le visage rougit par l'émotion.

- Regarde Tata Bryn, j'ai retrouvé mon bouton, heureusement que tu avais vu que je l'avais perdu...
- C'est plutôt la capacité de t'assoir et ta liberté que tu vas perdre Lucie des Mures !
- Han ! Ma Mélie d'amour tu es enfin là ! Si tu savais ce que Cantor et Floris m'ont obligée à faire...
- 'spèce de sale menteuse !
- Ca suffit ! Lucie je te conseille de changer de version très vite car là tu aggraves ton cas de seconde en seconde et toi Cantor tu te tais, j'ai pas été assez claire tout à l'heure ?
- ...


Mélie revient évidemment vers Bryn, l'adulte qui aurait dû faire ce qu'il fallait et non pas rentrer dans le jeu des triplés.

- Curieux rongeur qui se cachait sous vos jupes Dame Bryn... Je pensais que maintenant que vous étiez mère, vous auriez pris un peu de bon sens ! Comment croyez-vous que Patt va considérer le parti pris que vous avez choisi ???

Le ton était peut-être un poil autoritaire, mais quand il s'agissait des petits, Mélie se fichait pas mal de savoir à qui elle avait à faire, elle disait ce qu'elle avait à dire, point...
C'est alors qu'un cri de douleur émane de l'arène...



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