[RP] Campement de l'Ost de Retz

Les premières colonnes d'hommes d'armes de l'Ost de Retz arrivèrent au petit matin. Bannières au vent.
Rapidement, l'officier sapeur jaugea un terrain sur un promontoire au nord du village.
Premiers sur les lieux, la compagnie de sapeurs se mit à l'ouvrage. Une motte fût élevée, une palissade dressée et les ouvrages défensifs commencèrent à poindre. Travaillant de concert avec les artilleurs, les sapeurs avaient placé les mantels pour protéger les veuglaires et ribaudequins qui arrivaient à leur suite.

L'efficacité de ses hommes n'était plus à prouver, chacun connaissait la tâche qui lui était dévolue. Efficacité, précision et rigueur étaient les maîtres-mots de l'Ost de Retz. Tous ces hommes étaient formés et entraînés à un seul but, protéger et défendre Breizh. On comprenait mieux ainsi leur motivation...

Sondage RP mis en place par {Pingouinette}.
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demat le soldat de l'armée des loups de fougères alla voir se campement pourquoi etes vous la?

Le capitaine suivait l'installation de près, n'hésiatnt pas à mettre la main à la pâte pour aider à déplacer un affût ici, ou encore aider à la construction d'un soutènement là.

Au rapport du lieutenant Chikaka.

Fort bien lieutenant, que votre compagnie renforce celle des sapeurs pour terminer l'installation, je ferai l'inspection avec le maréchal.
Faites dresser les faisceaux et préparez l'arrivée de l'infanterie, je vous charge de l'intendance.

En effet, les harnois matés des "lances de Frossay" avaient pris la route depuis la veille.
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[A la porte]

Les vougiers de faction avaient pris leur quart, le sergent Werner veillait au grain.
Un jeune soldat du régiment des loups de Fougères s'approcha. Il vint à sa rencontre.
Salut réglementaire.

Le sergent eut un léger temps d'hésitation, il détailla l'homme devant lui.
On s'connaît je crois ? C'est pas toi qui a fait un court passage chez nous ? Mouais...Ca me revient....Ben tu vois soldat, on se lance dans le bâtiment, la construction....

oui a se que je vois vous constuisez bien et oui je suis passée chez vous et je suis devenus soldat chez les loups de fougères maintenant vous allez défendre la ville?

demat neveu as tu veux etre dans la cavaleries moi ji suis deja comme soldat dans la cavalerie lourde de l'armée de bretagne

Le capitaine, voyant un regroupement à l'entrée, s'en approcha.

Demat soldats...
Soldat Neveu, avant de faire partie de la cavalerie de Retz, vous faites partie de son Ost...Vous parlerez au lieutenant Rowenda de sa "lenteur" je suis sûr qu'il sera ravi...Donc vous entrez et vous vous placez sous les ordres du lieutenant Chika.
Soldat Constipette, votre entraînement va vous servir, il faut placer encore deux veuglaires...
Quant à savoir ce que nous faisons ici....J'ose espérer que c'est une plaisanterie ? Le Grand Duc et le Maréchal ont fait appel à nous, donc nous répondons comme il se doit !

Maintenant, j'ai encore des choses qui m'attendent.

Le capitaine salua et entra de nouveau dans le campement.
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La lieutenant d'artillerie s'approcha de Constipette et Neveu...

Les veuglaires sont là-bas veillez tous deux à les mettre en place. Neveu tu fais comme Constipette te dit. Je sais que ce n'est pas ta compagnie mais ces pièces sont très lourdes à manier. N'hésitez pas à demander de l'aide...

Ensuite vous mettrez les fûts de salpêtres, de souffre et de charbon de bois dans la grande tente que vous voyez là-bas. Vous trouverez les tonneaux dans les charrettes là-bas. Veillez à ce que la tente soit bien étanche. Aucune humidité ne doit passer... C'est primordial...

Ensuite vous vous chargerez de monter les tentes pour les officiers...

Puis se tournant vers deux soldats ayant fini leur tâche...

Vous deux ! vous monterez la garde devant la tente où seront entreposés tous les fûts et les traits à poudre.
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allez soldats tous avec moi nous allons installer les deux veuglaires, un par un bien sur.....

avec l'aide de neveu et de meiline nous nous mires a manœuvrer le veuglaire sans résultat.... nous n étions pas assez fort.....


j'aperçus deux soldats inoccupés...

vous deux par ici venez nous aider!

avec ce renfort, nous sommes arrivés a installer les deux veuglaires à l endroit prévu a cet effet....
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CONSTIPETTE

Dis donc et les lieutenants ils glandent !

les tentes des officiers étant terminées je retournais auprès du lieutenant chika afin de voir si je pouvais encore lui être utile

Demat mon lieutenant! J'attends vos ordres mon lieutenant!
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CONSTIPETTE

Sortant de la tente de commandement, le capitaine jeta un oeil alentour. Il fit un signe de tête approbateur. Tous avaient une fois de plus montré leur efficacité.
Lancéor remarqua un homme et s'en approcha. Il remarqua les armes de Monfort.

Constipette, allez renforcer la garde ! Va falloir bientôt que je vérrouille les portes !

S'adressant à l'homme.

Demat messire, Capitaine Lancéor, vous désirez ?
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A VOS ORDRES MON CAPITAINE JE VAIS RENFORCER LA GARDE!

je me postai stratégiquement pour garder efficacement le campement
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CONSTIPETTE

Ah tout le monde lui tombe dessus

Ben, je venait juste voir ma cousine

La voyant arriver

Demat super cousine ! t'as passée une bonne nuit ?

Scrogneugneu, c'est Siny de Kreneg-Montfort salaun de Kerkreñv

Il adore taquiner sa cousine

A tiens demat tout le monde je vois que vous avez bien avancé pendant mon absence. Est-ce que vous auriez vu mes soldats trainer dans le coin par hasard? J'aurais besoin de les voir et de leur donner des directives.
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Pourquoi tu crois? Tu n'es pas sûr?

Puis se retournant vers le jeune homme qui venait de lui être présenté.

Enchanté de vous rencontrer messire je crois que c'est fini la tranquillité à Felger la damoiselle votre cousine est de retour parmi vous.
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Neveu montait la garde quand il vit le lieutenant lancéor et il lui dit :

Excusez moi mon lieutenant .

Soldat neveu, cavalier sous les ordres du lieutenant Rowenda .

Neveru regarda le lieutenant qui lui faisait face :

Non mossieur je ne suis pas ici à rien faire jusqu'à présent j'ai monté une bonne partie du camp dont les campements des lieutenants et là je monte la garde alors !...
Je dépends maintenant du lieutenant chika !

Lili alla au nouveau camp pour saluer ses frères et soeurs d'armes. Elle apperçut son lieutenant en discussion et se rapprocha de lui quand il avait fini.

Demat Lieutenant. Elle salua son lieutenant respectueusement.

Comment allez vous?
J'espère que vous avez fait bon voyage, je vous souhaite la bienvenue à Felger!!!
J'attend vos ordres.

Puis elle ajouta en souriant, plutard si vous avez le temps je serai ravie de vous offrir une choppe de chouch
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La lieutenant d'artillerie avait stoppé ses courriers, pour relancer les soldats et en recruter d'autres, afin de dire bonjour à son cousin.

Constipette après son tour de garde s'était proposée pour continuer les courriers. Chika fut heureuse de cette initiative... Ses soldats s'investissaient énormément pour l'Ost et cela lui faisait vraiment plaisir.

Son soldat Constipette avait donc fait tous les courriers en un temps record...
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Azi arriva à son tour au campement. La terre retournée avait laissé sortir de ses entrailles les nouvelles construction militaire et la jeune mairesse fût très impressionnée de la rapidité des soldats.
Elle chercha le capitaine des yeux, aperçut sa cousine quelle se dit aller voir dès qu'elle aurait salué le capitaine. Elle l'aperçut qui déambulait en saluant les soldats, inspectant de ci de là. Azi s'avança vers lui.

-Demat Messire Capitaine.

Il se retourna.

-Soyez vous et vos hommes les bienvenus dans notre ville. Je vois que vous avez vite avancé, êtes vous déjà prêts ?
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Azilliz se retourna vers Coldtracker.

-Je pensais bien que je vous reverrais un jour...

Elle ne savait si elle devait s'en réjouir d'ailleurs, chacune de leur rencontre se passait lors d'un conflit ou d'une menace de conflit.
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Quelle surprise pour Lili qui ne s’attendait pas à ça. Le visage illuminé, elle répondit:
C'est un honneur pour moi et j'espère pour ma part d'être digne de la mission que vous me confiez.

Je vais sans perdre de temps préparer le pas de tir.

Avant qu’elle s’en aille, elle ajouta:
Concernant les autres , j’ai cru apercevoir l’ombre du dizainier en taverne mais j’ai bien vu Timodu au Troubanou. Je suppose qu’ils ne vont pas tarder à arriver eux aussi.

Le nouveau sergent Lili, alla installé les cibles à une distance de 1m, 70, elle plaça les équipments et les armes: carquois, flèches, arcs courts. Afin de sécuriser les alentours, elle délimita la zone de tir en se servant de la paille. A ce moment elle vit une bande de gamins qui jouaient non loin, elle leur fit part des dangers qu’ils encourraient et leur demanda d’avertir leurs camarades qui oseraient s’aventurer près de cette zone dangereuse. La mission terminée, elle regarda le résultat plutôt satisfaite. Elle décida de se nettoyer et revint dans son nouvel uniforme pour commencer l’entrainement.

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Quoi que me dites vous, le sergent le dizainier Duanera est en taverne. Il se moque de qui là? Il traine tout seul en taverne alors qu'il doit payer sa tournée à toute la compagnie. Il va m'attendre celui-là.

Bonne remarque madame, il faut faire être précis Lili, n'oublie pas les brouettes.
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Les hommes des "lances de Frossay" étaient arrivés depuis le Sud. Les compagnies se succédaient au pas cadencé. Gonfanons et oriflammes claquaient au vent d'Ouest .

Les harnois matés des hommes de l'infanterie de Retz étaient fabriqués par les meilleurs métalliers allemands et donnaient à ces colonnes alignées un sombre dessein....

Les ordres des dizainiers étaient secs, percutants. Les dizaines s'alignèrent pour former les compagnies devant le maréchal, hautes, secondes, tierces et quatrième...Les dizainiers lui présentèrent les armes.
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Que le temps avait été long sur les routes, marcher et encore marcher, il fallait croire que c'est tout ce qu'il savait faire. Arrivé en ville, il s'arrêta un moment pour faire sa toilette, il regarda sa paire de bottes complètement fichues et les nombreux trous, il pesta contre elles et continua son chemin vers le camp en maugréant. Trouver le camp fut assez facile, il se présenta devant les gardes en faction.

Soldat Kandrek de Kreneg-Montfort de la compagnie d'infanterie, au rapport et prêt à recevoir ses ordres.
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Glandu à la place du glandu

Meiline décida d aller ranger les tentes des lieutenants et de ses frères d armes ca faisait pas de mal

- Bonjour messire Kandrek
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Le jeune homme de retour au camp était plongé dans ses pensées lorsqu'il entendit une voix, il eut un sursaut et se retourna, la main sur la garde de sa lame. Reconnaissant une des femmes qu'il avait déjà vu dans le camp, le jeune homme laissa tomber sa main et eut un sourire pour excuser son geste.

Demat, jeune dame, vous connaissez mon nom mais je n'ai pas l'honneur de vous connaître? Puis-je savoir à qui j'ai à faire, j'aime bien mettre des noms sur les visages des gens.

Le soldat continua de marcher, la dame le suivant, à un moment, il entendit des bruits d'épée, curieux, il avança vers la source du bruit. Il regarda le maréchal qui s'entraînait, le jeune homme reste là, bouche bée, admirant le style et la grâce du colosse, chacun de ses mouvements étaient empreints d'une fluidité et il ne faisait aucun mouvement inutile, pas de coup de bravade ou de moulinets servant simplement à impressionner. C'était l'image même du guerrier. Le borgne sentit son coeur battre plus fort, voir ce genre de guerriers et les affronter, c'était la seule raison qui le faisait rester en vie, il se demanda si il y avait un soldat plus fort que le maréchal dans la Bretagne et il ne pouvait trouver de réponse. Il en oublia tout, il resta là, admirant l'homme et sa danse de la mort...
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Glandu à la place du glandu

Le jeune homme regarda Meilline en souriant, il était heureux de ne pas servir sous les ordres de sa soeur qui d'ailleurs en aurait probablement profitée pour lui en faire baver.

Ah, je suis heureux de savoir que vous êtes sous les ordres du lieutenant Chika, elle est douée la bougre je dois avouer.

Il continua de marcher et s'approcha du maréchal qui s'entraînait toujours, le jeune homme attendit qu'il ait fini son entraînement pour lui parler.

Maréchal, j'aurais une faveur à vous demander, dit-il en tentant de cacher l'excitation qui grondait en lui, serait-il possible que je puisse mesurer mes maigres talents face à vos vôtres. N'étant pas très doué à l'épée, il me plairait de pouvoir recevoir des conseils de la part d'un mestre d'armes aussi renommé que vous.

Le borgne eut un petit sourire, il avait un peu menti, il était doué à l'épée, cependant il avait la sagesse de ne pas se prendre pour un expert, mais une seule raison le poussait toujours par avant, se battre, se battre contre des adversaires plus forts que lui, le frisson du danger, sentir son coeur battre, se sentir vivant, savoir que sa vie pouvait s'arrêter dans quelques instants. Ceux qui vivent par l'épée meurent par l'épée et nulle mort n'était plus glorieuse que face à un adversaire qui vous surpasse, nul honneur plus grand que celui de mourir sur un champ de bataille.
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Glandu à la place du glandu

Maël en sueur s'arrêta et vit l'un de ses hommes demander un passe d'armes...
-"Si fait!" répondit -il en souriant

Il essuya sa lame aiguisée comme un rasoir et la remit au fourreau qu'il posa contre l'un des râteliers puis prit deux armes mouchetées...

Il remit l'une des éspées à Kandrek et recula....

Le colosse qui avait avait appris l'escrime en Saint-Empire Germanique dit alors:
-"Lege du dem Leibwächter!...En garde"

Puis il leva son éspée bâstarde au-dessus de lui dans la position caractéristique de la garde ' Von tag' tout en positionnant ses jambes..

Il dit alors à kandrek:
-"Donne le signal soldat!"
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Kandrek attrapa la lame que lui tendait le maréchal, il prit une grande respiration et fit le vide dans son esprit, ceci n'était qu'un entraînement, mais il prenait cela avec sérieux, ce n'était pas le moment de s'encombrer d'émotions inutiles. Son visage reflétant sa concentration, il décala légèrement ses pieds et agrippa solidement l'épée, il regarda la garde de son adversaire, cherchant des failles dans celle-ci, n'en trouvant pas, il songea à la tactique qu'il utiliserait face à lui. Il se rappela ses premiers combats dans les rues, seule la ruse lui avait permis d'échapper plus d'une fois à une mort inéluctable.

Sa stratégie se dessinant, le jeune homme leva l'épée, il se lança à l'assaut, il voulait tester le maréchal et jauger sa garde, il feinta vers le haut du corps avec la batarde, semblant viser le coeur, au dernier moment il stoppa la course de la lame et envoya son pied droit en avant dans l'espoir de percuter les jambes du maréchal pour le déstabiliser et ensuite parvenir à placer un coup fatal.
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Glandu à la place du glandu

Tout ne se passait pas aussi bien que ce qu'il avait prévu, voilà qu'au dernier moment la lame du maréchal était resté bien haute, il n'avait pas tombé dans le piège qui était peut-être un peu trop grossier. Il n'avait pas mille options devant lui, soit il continuait son mouvement et faucherait les jambes de son adversaire au risque de perdre son seul oeil valide et tout ce qui allait au-dessus de cet oeil ou bien ramener son poids sur son autre jambe et parer le coup tant bien que mal, ce qui causerait un déséquilibre et il ferait alors une cible facile. Ces deux options n'étaient pas envisageables, il ne lui restait plus qu'une chose à faire.

Lors de sa feinte il avait du ramener son épée vers lui, il ne pouvait parader le coup ou le bloquer, sa seule chance était de parvenir à dévier la lame tout en ramenant sa jambe au sol, facile à dire mais difficile à réaliser. Le jeune homme tenta néanmoins la manoeuvre, il plaça son pied au sol, ses jambes étaient écartées mais il était déjà en meilleure posture, il parvint in extremis à bloquer la pointe de la lame du maréchal et dévia le coup, il en fut quitte pour une estafilade au front.

Il sentit le sang couler sur son visage, il fit quelques moulinets pour se mettre hors de portée, il nettoya son front du revers de la main et un immense sourire aux lèvres, il songea à une nouvelle tactique. La ruse n'avait pas fonctionnée, cette fois-ci il laisserait au maréchal l'initiative, il attendrait le bon moment pour contre-attaquer, il planta ses pieds au sol et prit une posture défensive.
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Glandu à la place du glandu

Le borgne attend l'assaut, pour dire qu'il attend, pour dire que la patience n'a jamais été une de ses vertus, lorsqu'il s'aperçut que le maréchal prenait lui aussi une posture défensive le breton eut un juron dans sa tête. Il attendit un moment, mais rien ne se passait. Le jeune homme s'impatientait de plus en plus, si le colosse refusait de venir à lui, alors le borgne irait à lui.

Il changea la position de sa lame, la faisant passer derrière son dos, puis il commença à tourner autour de son adversaire qui ne le quittait pas des yeux, le borgne tentait de rester dans l'angle mort de Coldtracker, cela ne serait pas facile, il le savait bien mais qui ne tente rien n'a rien. La prochaine attaque serait la dernière, le soldat avait perfectionné ce qu'il appelait orgueilleusement sa botte secrète, il s'était entraîné de longues heures afin de perfectionner le plus possible l'attaque. Il prit une inspiration et fit passer la lame devant lui, il visa les jambes du colosse et avança, lorsque le maréchal s'apprêterait à baisser sa lame pour se protéger, le jeune homme ferait un pas pour se retrouver dans son angle mort et porterait le coup fatal.
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Glandu à la place du glandu

Chika avait inspecté sa compagnie et avait félicité Meiline du bon travail effectué de son propre chef. Elle sortit de la dernière tente pour voir son frère s'entrainer avec le maréchal...

Cela lui rappela il y a longtemps où Coldtracker l'avait entrainée personnellement alors qu'elle avait décidé de ne point bouger. C'était l'été et la jeune fille avait beaucoup trop chaud pour s'entrainer...

Elle regarda le combat qui opposait son frère et le maréchal. Son frère avait l'air d'être bien remis de ses blessures. Mais il avait besoin d'entrainement pour retrouver son agilité qu'il avait...
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Maël ne dit rien , il attendait le coup ..
-"Si il est fort sois faible, si il est faible sois fort...."
Disait Hans...

Il le laissa faire et il se déporta, un classique vu la position adoptée cela sentait l'estoc....

La lame vers la bas il continua son mouvement dans une violente volte et intercepta le coup d'estoc "d'un coup bigle" très violent sur la lame de Kandrek...Au lieu des mains et du visage...

Le combat n'était pas fini

En combat à mort il aurait lâché une main pour frapper, mais là au lieu de frapper, il lâcha une main il décocha une violente poussée dans le torse...

On passait au "Ringen"(1), tout escrimeur devait savoir faire la transition

Maël dit alors:
-"Pas encore..."




hrp(1) lutte au corps à corps
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Chika connaissait bien son frère et le maréchal... Elle savait qu'aucun des deux ne cèderaient...

Elle vit Kandrek lâcher son épée et foncer telle une bête sauvage... La jeune fille fut inquiète, ce n'était vraiment pas bon... Elle murmura...

Non Kand ce n'est pas la bonne solution, pas avec le maistre d'armes... La colère n'a jamais été bonne conseillère, maitrise toi frangin , maîtrise toi....

La jeune fille désapprouva l'action de son frère... Il venait de donner son coup de grâce...
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-"Garde toi bien de la colère, elle ne fait qu'aveugler le bon sens qui protégea ta vie et te donnera la victoire jeune Maël"

Du suicide, Kandrek venait de suicider, lâcher son arme face à un autre armé était du suicide...

Le colosse a gagné le combat, il le sait, dans un duel il n'aurait qu'à attendre le contact et frapper ....

Il est mestre d'armes, mestre de guerre et si le combat est sa vie, il a vocation à transmette ce savoir...

Aussi lâcha t-il son éspée pour passer au "ringen"...

Tout escrimeur maîtrisait la lutte et les disciples de Lichtenauer travaillaient souvent un vieil art de combat néanmoins complet venant de l'antique Grèce ...
Le Pancrace...
Qui dans le cas de Maël s'ajoutait au Gouren la lutte bretonne...

Les gens de l'Ost le savait il avait tué à mains nues l'homme qui avait tué tant de femmes à Rennes, un psychopathe bien supérieur au Maréchal en gabarit......
Maël qui avait tenu plus de cinq minutes contre Borchen, champion de lutte connu dans tout l'occident

Maël souffla se plia légèrement sur ses appuis et se mit en garde devant Kandrek qui chargeait...

Il devait lui enseigner, lui enseigner et le rendre meilleur....
Le colosse grogna pensant à son mestre d'outre -Rhin, disciple de l'illustre Lichtenauer:
-"Komm hier jetzt!"(1)




(1) viens par là
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Les soldats de Retz s'étaient attroupés autour du combat, le bruit avait vite couru dans le camp.

A la vue du comportement de Kandrek, Lancéor se leva et s'approcha de Chika.

On le dirait possédé...Mais Maël sait calmer les bêtes féroces...Il va trouver son maître...
Ici bas, chacun a son maître et le trouve tôt ou tard !

Levant la voix.

Observez tous, voîlà pourquoi les répétitions et l'entraînement sont primordiaux ! Apprenez à regarder et à évaluer votre adversaire, adaptez vous et improvisez pour dominer !
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Il avait perdu le contrôle , bon....

Les main tendues se dirigeaient vers lui...

Avec célérité le Maéchal croisa les bras tendus et reçut la charge il pivota sur le côté droite et leva les deux bras de Kandrek vers le ciel, dans le même temps là où normalement il aurait brisé un genou, il se contenta de frapper derrière l'articulation pour ne pas la briser mais faire plier la jambe gauche...
Immédiatement, il décroisa les bras et frappa sèchement à l'estomac du poing gauche...
Pas dans les côtes, pour éviter des fractures...

Le combattant s'écroula et la main droite de Maël toujours à l'appui vint se verrouiller sur l'épaule gauche de Kandrek avec sa main gauche qui venait de frapper....En "armlock" ....Le retournant sur le ventre l'épaule prise....
Et un genou sur la colonne vertébrale

Si Kandrek insistait, il se déboitait l'épaule...

Maël serrait l'épaule dans une étreinte puissante dit:
-"C'est assez calme-toi! Tu vas te blesser soldat!"
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Chika avait suivi la fin du combat. Elle savait comment ça allait finir. Et furieuse, une fois que son frère se rendit, elle approcha...

Espèce de vieille patate ! Tu t'es battu comme un pied et ton entêtement est encore plus nul... Regarde toi à présent ! Tu as l'air de quoi avec l'épaule en vrac...

J'ai bien envie de te botter les fesses pour avoir laisser ta colère t'envahir...

Et je trouve que le maréchal a été trop gentil avec toi, il aurait du te casser le bras à la place. Je vais peut-être le faire tiens...

La jeune fille approcha plus près de son frère et lui donna un coup de pied dans le fondement...

Allez debout, montre que tu es un Kreneg-Montfort !

Chika était furax et il ne valait mieux pas la chercher au risque de la trouver...
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-"Crek!"

L'épaule viens de sauter...

-"Vous avez gagné Maréchal, je me rends...."
Un peu tard et c'est aussi l'opinion de sa sœur...Le lieutenant d'arstillerie lui passe un bonne soufflante....

Le colosse le lâche doucement et salue d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes puis:
-"C'est malin, bon remettons ça en place pendant que c'est chaud..
Je n'ai guère besoin d 'un invalide dans nos rangs.

Il te faudra apprendre à te maitriser, sinon tu vas mourir jeune Kandrek...
Fort ou pas...

Je te préviens tu vas couiner soldat...
Ta soeur a raison lève-toi maintenant, on va'réparer' ça..."

Il avisa le lieutenant d'arstillerie et le capitaine et désigna une escabelle à kandrek:
-"Toi, tu t'assieds là et vous , vous me le tenez pendant que je le remets en place...Je sais comment faire..."
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Il avait écouté les remontrances de sa soeur et reçu de plein fouet son coup de pied au derrière. Le maréchal aussi lui avait parlé, mais le jeune homme était ailleurs, il avait honte de lui, honte de ce qu'il était, honte de ce qu'il avait fait. Il avait cédé face à sa colère et s'était comporté en véritable bête sauvage. Il se laissa ceinturer par le capitaine Lanceor, la tête basse, il accueillait la douleur avec délivrance, il ne méritait même pas d'être traité en être humain, il ne le valait pas, il était moins que rien. Il murmura:

La douleur ne me fera pas reculer ni sourciller, elle est ma délivrance....
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Glandu à la place du glandu

Le Maréchal fit un geste qui signifiait la parlotte finie et dit:
-"C'est bon...

Tu apprendras Kandrek, Tu apprendras...

Allez on y va"

Les officiers étaient en place..

Il prit le bras à deux mains et serra fort et leva un pied qu'il vint appuyer sur l'aisselle et tira brusquement en effectuant une légère torsion...


-"RCRACK!"

Kandrek cria et devint blanc...

Maël se redressa et dit:
-"Tu iras voir Piettro mon chirurgien, histoire qu'il surveilla ça, file te reposer..."

Et à tout ceux qui étaient là, il dit:
-"La puissance n'est rien sans le contrôle...Souvenez vous en..."

Il montra son crâne d'un doigt et dit:
-"C'est ce que vous avez là qui fera la différence!"

Puis montra un de ses biceps de belle taille:
-"Pas ceci...

Ceci au même titre qu'une éspée est un outil pour arriver à vos fins...
Ni plus, ni moins..."

Si kandrek apprenait à se maitriser, le Maréchal gageait qu'il ferait un combattant de premier ordre...
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L'épaule de son frère remise, Chika sortit une gourde de chouchen qu'elle tendit à son frère.

Tiens bois un bon coup ça te fera du bien.

Chika vit tous les soldats tout autour...

Et si on travaillait un peu à présent ? Allez hop ! hop ! Je veux que les pièces d'artillerie étincellent...

La lieutenant d'arstillerie quant à elle avait des courriers urgents à faire... des courriers très importants...

Maréchal, capitaine ! sur ce je vous laisse, j'ai des missives à envoyer...

Salut militaire et la jeune fille se rendit dans sa tente...
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La vie du campement se déroule, disciplinée et rigoureuse. Tel est l'Ost de Retz...
Le capitaine, comme tous les jours, s'enquiert du bon fonctionnement des troupes et du matériel. Passant dans toutes les compagnies, discutant tant avec un soldat qu'avec un officier.
Tous les matins, le rapport des officiers se déroule dans la tente de commandement.
Cartes et velins sont étalés sur la table et chacun a sa place autour.

Lieutenants, je tenais à vous repréciser mon contentement pour la tenue de notre campement, vous êtes tous exemplaires.
J'aimerai toutefois que vos hommes s'entraînent plus. A trop attendre, ils risquent de se gripper !
J'attends donc la mise en place d'exercices afin de les stimuler plus encore.
Ordre serré pour l'infanterie, exercices de chargement pour l'artillerie, tir aux blasons et jalonnement des distances pour les hommes de traits, etc...Je compte sur votre professionnalisme et votre expérience pour me mettre tout çà en place !
Des questions ?
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Après deux jours de repos, son épaule lui faisait toujours mails il arrivait à la mouvoir correctement, il était temps de reprendre l'entraînement, il devenait devenir plus fort car il était faible, il méprisait la faiblesse et se méprisait pour ce qu'il avait fait. Il avait cédé à ce mal qui est à l'intérieur de tous, ce mal qui n'a pas de nom ni de réelle substance, ce mal qui s'incarne dans les vices et les défauts. Un mal sans nom, une âme n'est ni pure ni mauvaise, il y a du bien et du mal en chaque humain, ceux doués d'une volonté suffisamment forte peuvent faire abstraction de ces ténèbres et vivre une vie pleine et heureuse. Certains laissent ce mal les consumer, d'autres deviennent de véritables bêtes enragées, il ne voulait pas finir comme eux, il devait apprendre à dominer ses instincts s'il voulait survivre et devenir fort.

Ruminant ses pensées alors qu'il se dirigeait vers l'aire d'entraînement, le borgne se fit la promesse que sa volonté serait d'acier et qu'il serait résister à tous les vices. Sa résolution faite, le jeune homme sourit, son esprit en paix, il pouvait passer à la première étape de son entraînement, il recommencerait par les bases de l'escrime, puis graduellement il pousserait l'entraînement de plus en plus dur. Il attrapa une épée batarde, des poids en fer et de la corde. Il noua soigneusement les poids autour de la lame avec la corde, la tache accomplie, il fit quelques gestes avec l'épée pour tester la solidité du tout. Satisfait, il leva la lame au-dessus de sa tête et commença ses exercices, à toutes les fois que l'épée descendait il comptait le nombre.

Un....deux....trois.....quatre.....

Et ainsi de suite...
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Glandu à la place du glandu

Une nouvelle, le moment était venu de continuer son entraînement, le jeune homme retourna à l'aire d'entraînement. Il reprit l'épée de la veille et commença par s'échauffer tranquillement. Son échauffement terminé, il commença par l'exercice de la veille, après une heure, il fit une pause et but de longues gorgées d'eau et reprit son souffle. Puis avec l'épée, il alla vers un mannequin d'entraînement et commença à frapper, il visa les différents points vitaux humains et pratiqua quelques passes d'armes, il passa la majeure partie de la journée devant le mannequin...
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Glandu à la place du glandu

j obseva le combat de le moidre de ses detailles et regarda la dexterité qu avait le capitaine avec son arme ; les gestes et la posture etaient parfaite comme si l arme et le corp avaient une union dont les plus grand maitre d arme en garder le secret .
enfin je pensa qu un jour que j arriverai a un tel niveau de maitrise

allez capitaine
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Le colosse la regarde et dit finalement:
-"Ainsi tu es restée ...

Tu es bien la seule à m'appeler ainsi icelieu tu sais ?

Et bien la seule à pouvoir te le permettre...
So.."

Il allait dire soldat mais n'y tint pas malgré sa discipline:
-"Val..."

Il soupira et s'approcha encore puis reprit:
-"Ecoute ce n'est pas ton Maréchal qui te parle, c'est Maël, je sais que tu as de nombreux reproches à me faire...

Il faudrait que nous parlions de tout cela, je suis heureux de te voir ici.."

Tant de choses vécues auprès d'elle elle avait été à ses côtés quand il était arrivé en Bretagne avec les plans d'invasion de celle-ci par la France...
Fiancés, elle l'avait suivi dans sa croisade contre la France...

Elle avait beaucoup sacrifié, trop sacrifié..Et lui qui ne pensait plus qu'à guerroyer...Elle avait fini par partir...Et l'idiot qu'il était ne s'en était rendu compte que trop tard...

Elle était de nouveau là et engagée dans son armée...Il allait en baver, cela était sur, si il y avait une chose à savoir c'est que la jeune femme avait un caractère bien trempé.. .

Ce n'était pas du luxe avec lui...
Il fallait l'avouer...

Tout en la regardant et en pensant à la chose, un petit sourire naquit sur son visage balafré...
Il fallait essayer de rattraper cela...

Il attendit sa réponse...
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detourna un instant mon regard du combat entre le capitaine et le sergent ,pour observer ce qui se jouer entre le maréchal et une dame que je vis pour la premiere fois , les deux individus semblaient d apres leurs gestes et paroles se connaitre depuis bien longtemps .
en temps normale mais yeux auraient certainement revenir sur le combat qui avait lieux mais la beauté qui se degager de cette dame ; me garda fixer sur leur conversations , d ou venait t elle , et surtout qui etait elle .
a cette instant j avoua mon desir de le savoir et comment l approcher

allez capitaine , oui comme ça , cela est bien
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[ Dans le coin des artilleurs]

Les artilleurs étaient rassemblés autour de leur lieutenant qui leur annonçait un entrainement au veuglaire.

Huit hommes étaient souhaitables pour le maniement de cette arme : Le chef de pièce qui était chargé de la sécurité, Le Chargeur de culasses qui charge les culasses et les recharge après utilisation, le metteur en place qui installe les culasses sur le canon, l'ajusteur qui règle la hausse et le pointage du canon, l'amorceur, le pourvoyeur de munitions, le nettoyeur de fut et enfin le boutefeu chargé de mettre le feu à la poudre d'amorçage.

Nous n'allons pas utiliser la poudre, ce serait trop dangereux ici, nous n'avons pas assez de place. Je veux que vous faisiez semblant de charger la culasse en me disant vos gestes, le boutefeu simulera également. Je ne veux aucun accident...

La lieutenant se chargea du rôle de chef de pièce. Elle plaça ses soldats autour du veuglaire, fit écarter les soldats gênants.

Le chargeur de culasse s'assura que la culasse fut propre, passant un fil de laiton pour s'assurer que la lumière n'était pas bouchée. Ensuite il fit semblant de mettre une dose de poudre, ensuite il simula le geste de mettre du foin pour remplir la culasse et tassa au maillet. Il déposa ensuite la culasse sur le côté, âme en direction du canon, lumière vers le haut sous un linge.

Le metteur en place prit la culasse sous le linge et le dépose à l'arrière du tube, ajustant la culasse au tube. Il ajusta ensuite la cale à la main puis au maillet. Il laissa sa place ensuite à l'ajusteur.

Celui-ci règla la hausse en se servant de la goupille de règlage et souleva la queue de l'affût à l'aide de l'anneau. Ensuite il régla le pointage latéral en bougeant l'affût à l’aide de la poignée en bois.

Vint le tour de l'amorceur. Il fit semblant de mettre de la poudre sur la lumière de la culasse et s'assura qu'elle descendait bien dans la culasse.

Le pourvoyeur de munition plaça ensuite à la gueule du tube et la poussa au fond avec le refouloir.

Le boutefeu pouvait à présent s'approcher sous l'ordre de Chika exclusivement et imita le geste de mettre le feu à la poudre de la culasse et se retira rapidement.

La lieutenant était satisfaite, ses soldats savaient très bien utiliser le veuglaire.

C'est parfait ! entrainez vous encore et encore afin d'acquérir de la rapidité. Plus nous serons rapides plus nous serons efficaces. N'oubliez pas que nous faisons partie de la meilleure armée. Toujours se donner à fond, toujours donner le meilleur de nous même.
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Le colosse se tourne vers le soldat:
-"Tout va bien, je réglerai cela moi-même...

Ne vous en mêlez pas, c'est une affaire personnelle et ...

Disposez..."

Le ton et le regard ne souffraient pas la contrariété...
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Le colosse était assis en train d 'étudier et attendait la venue de Val quand celle-ci arriva furieuse et annonçant sa démission...

Il leva les yeux vers elle et dit alors:
-"Quel fichu caractère hein..."

Il se mit alors à rire et dit:
-"Puisque c'est ainsi..."

Il se leva alors déployant sa haute taille et s'approcha de Val au plus près, il dit la regardant dans les yeux :
-"Je vais faire une exception..Démission refusée soldat... "

Il posa ses mains sur ses épaules, il se rappelait le corps de la jeune femme dans ses moindres détails et le contact le troubla rien qu'il n'en laissa rien paraître et il reprit:
-"Vide plutôt ton sac et qu'on en finisse...Et pour répondre à ta question de tout à l'heure..Si... je t'ai fait chercher mais la guerre à tout foutu en l'air...

Que veux-tu entendre?

Que j'ai eu tort?

Oui, j'ai eu tort!!!

Que je regrette?

Oui, je regrette !!!!

Que je pense toujours à toi?

Oui, je pense toujours à toi!!!"
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Le colosse referma ses bras autour d'elle et dit doucement:
-"Je n'ai rien à te pardonner, j'ai tout à me faire pardonner....

Je suis vraiment désolé....

Il n'est jamais trop tard pour réparer ses erreurs..."
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Le colosse sourit et dit:
-"Je me le tiens pour dit Val...."

Ils restèrent là un long moment l'un contre l'autre puis le devoir étant ce qu'il était ils retournèrent chacun à leur obligations en attendant de pouvoir se voir en dehors du service....
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Il faisait froid ce matin là et la pluie tombait. Mais on était habitué à l'humidité en Bretagne. Elle faisait partie de Breizh.

La jeune lieutenant d'artillerie sortit de son coin pour rendre visite au lieutenant d'archerie. Elle entra dans la tente de l'officier sans s'annoncer.

Celui-ci était encore couché. Il est vrai qu'il avait travaillé dur toute la nuit...

Chika s'approcha du lit et se pencha vers son oreille.

DEBOUT ! IL EST L'HEURE ! JE VOUS ATTENDS POUR UN COMBAT AMICALE A L'EPEE !

Trilo sursauta sur sa couche et fit de gros yeux à Chika...

A moins que vous n'ayez peur de relever le défit Archer...

Un petit sourire en coin, l'oeil taquin, la jeune fille attendit le bon vouloir du lieutenant.
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Trilo était doucement à rêver de sa belle, lorsqu'une furie entra en beuglant dans sa tente.

Trilo manqua de tomber de son lit, ne comprenant pas directement pourquoi cet odieux personnage hurlait ainsi.

Arf tu n'as rien d'autre à faire de si bonne heure. Et il fait froid dehors. Je n'ai pas envie de sortir de mon lit. Laisse moi une petite heure et je te donnerai une fessé après si tu le désires tant.

Et il remit sa tête sous son oreiller.
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Trilo tomba de son lit au contact de l'eau glacée et couru dans la tente pour se réchauffer. Lorsque la morsure du froid se stoppa, il regarda le lieutenant d'artillerie avec un regard noir.

Lieutenant, j'ai un autre défi à vous proposer plutôt que l'épée... Je vous suggère un peu de course à pied pour savoir qui de nous deux va le plus vite et ensuite un petit plongeon dans le lac que vous aimez tant histoire de voir s'il y a encore de la vie en plein hiver. Êtes-vous prêt à relever un tel défi?

Regarde Chika avec un oeil plein de malice.
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Trilo ne s'attendait pas à tant d'enthousiasme pour le défi qu'il venait de lancer. Voyant que la belle avait prit pas mal d'avance sur lui, il eu une idée pour rattraper son retard.
Il couru en direction des écuries et sauta sur Azénor qui était tranquillement occupé à manger son foin.
Comme il s'y attendait la jument ne voulait pas être coopérative. Mais il s'était bien accroché et elle ne réussit pas à le faire chuter.
Azénor se résigna à suivre les ordres de son maitre pour être plus rapidement tranquille.

Il se lança au galop à la poursuite de la belle et arriva à son niveau assez rapidement.

Alors Lieutenant on traine sur la route. Il va vous falloir plus d'entrainement.

Et tout fier de lui poursuivi sa course en direction du lac.
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Le lieutenant Trilo avait couru durant tout le chemin menant au campement. Ayant porté la lieutenant d'artillerie tout le trajet, il arriva épuisé à l'entrée.

Chika sauta de ses bras.

Trugarez lieutenant. Mais avouez que vous avez mérité de me servir de monture... La prochaine fois acceptez un entrainement à l'épée ce sera moins dangereux. Et n'oubliez pas que nous sommes des soldats donc aucune inégalité de sexe quant à se battre.

Dans l'Ost ne me voyez pas en femme mais en compagnon d'arme uniquement. Et croyez moi avec l'entraînement que j'ai reçu du Maréchal en personne j'ai appris à encaisser les coups...

Chika frissonna. Ils étaient trempés tous les deux et un vent glacial soufflait...

Viens Trilo ! Allons nous réchauffer aux étuves sinon nous allons attraper la mort et ensuite on boira un bon verre de vin chaud...

La jeune fille passa par sa tente pour prendre des affaires de rechange et se dirigea aux bains.

Là elle se dévêtit entièrement et plongea dans les eaux chaudes... Ahhhhhhh ! Que cela faisait du bien !
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en cette belle journée et a la fraicheur d un agreable matinnée , je m assura comme par habitude que les palfreniers et garçons d ecurie oeuvrent au bon soin des montures de la cavalerie de l ost et parcoura l ensemble des enclos . apres avoir eu satisfaction ,je pria un garçon d ecurie d equipe mon cheval et de le conduire a l enclos d entrainement
dis moi jeune homme , voies tu cette monture?

oui bien sur messire

alors veillez a l equiper et conduit la a l enclos d entrainement

cela sera fait

bien

je parta mettre mon equipement . une fois sur le terrain d entrainement je fis le tour de mon cheval tout en le carressant

comment vas tu ma belle ce matin , nous allons faire quelque passe et quelque mouvement de charge , j espere que tu est en forme

monta a cheval et commenca l entrainement
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le retour de ferdelinx et d haroeris fut pour nous cavalier de l ost une grande joie de les revoir , il ne manquait plusque notre lieutenant et la compagnie serait au complet , ferdelinx avait donné ordre qu on organise un grand feu ce soir histoire de rassembler tous les cavaliers mais aussi pour avoir une idée sur l effectif et l inventaire du materiels des cavaliers de l ost .
sur soit j occupa des preparatifs .


allons , allons mes braves je veux un peu plus de bois dans ce feu et cette table je la veux ici ,
allons , allons mes brave ce soir nous fetons le retour de sire ferdelinx et sire haroeris

mettez donc cette caisse de chouchen pres de la table , bien cela est bien


j oeuvra au bon deroulement des choses
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Le Maréchal sortit de sa tente en harnois noir...

Un coup d'oeil lui suffit pour voir que tout allait au mieux, il se dirigea sans tarder vers son destrier bardé d'acier noir comme son maître....
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Salut réglementaire au lieutenant Chikaka.

Demat lieutenant. Où est le soldat Constipette ?

Bien, pas le temps de l'attendre...Aux vues des services rendus à l'Ost et de son engagement personnel je compte la nommer sergent, elle vous secondera en compagnie. Bonne présence, les ordres sont bien assimilés, je pense qu'elle ira loin...

Vous lui annoncerez sa promotion !

Nouveau salut signifiant que la discussion était close. Le capitaine tourna les talons et rejoignit la tente de commandement.
Des écuyers se pressaient, portant des pièces d'armure noire, afin d'équiper le capitaine.
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j arriva devant la tente du capitaine et demanda audiance

demat sergent werner puis je voir le capitaine lanceor
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constipette entreprit de vérifier que les veuglaires avaient été correctement nettoyés.


PARFAIT! tout est prêt.

il est temps de faire mon rapport au lieutenant chika.

constipette partit a sa recherche et la trouva essoufflée de courrir partout.

DEMAT MON LIEUTENANT!

Soldat constipette au rapport mon lieutenant!

mon lieutenant, selon vos ordres j ai vérifié les veuglaires et elles sont prêtes à l'emploi mon lieutenant.
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CONSTIPETTE

La lieutenant fit entrer Constipette dans la tente.

Entrez soldat ! Très bon travail ! Je voulais vous voir pour autre chose soldat.

Chika sortit une fiole de chouchen et deux verres.

Vu le travail que vous effectuez, la rigueur avec laquelle vous servez notre armée. J'aimerais que vous me secondiez. C'est pourquoi, avec l'accord du Capitaine, vous voilà devenue Sergent Constipette.

Félicitation sergent !

Elle servit deux verres et trinqua avec son sergent.
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[Tente de commandement]

Debout derrière la table où étaient éparpillés pêle-mêle cartes et velins.

Demat soldat Darklumi, effectivement l'armée Breizh ha Retz attend un ordre...Mais pas un ordre de départ...
Nous avons déjà, au sein de nos compagnies, des gens dont le rôle est de servir de précurseurs. La mise en place d'une unité indépendante de ce type est trés fastidieuse et poserait beaucoup de problême de gestion et d'organisation.
Mais puisque vous avez une idée en tête, exposez moi brièvement la façon dont vous voyez les choses et les modalités de fonctionnements d'une telle unité...

Le capitaine profitait de chaque instant passé avec ses hommes pour les évaluer et les jauger.
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Reposé et calme depuis sa petite incartade avec un demeuré qui ne manquerait pas de ravoir de ses nouvelles, le borgne retourna s'entraîner. C'était son seul but, son unique raison était de devenir plus fort et pour ce faire, il devait s'entraîner sans relâche, il devait surpasser ses limites s'il voulait progresser. Mais il n'y avait pas que cela, il y avait un homme dont la force surpassait celle des êtres normaux, cet homme qui était déjà une légende et dont les exploits seraient chantés par les bardes pour les siècles à venir.

Le jeune homme commença par s'étirer, puis il s'assied en indien et commença à réfléchir sur la technique qu'il développerait, il visualisa les différentes techniques d'attaque et de parades qu'il connaissait, il évalua quelles étaient ses forces et ses faiblesses, comment faire pour que ces faiblesses deviennent des forces, apprendre à canaliser sa rage et sa haine pour devenir plus fort. Il resta assis durant de longues heures, ne voyant pas le temps passer...
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Glandu à la place du glandu

alors capitaine je me porte volontaire pour ce groupe d eclairage regimentaire , voyez vous je pense avoir les trippes pour ce genre de boulot

j aimerais faire plus pour l ost et la bretagne
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[Tente Principale de la Cavalerie]

Ferdelinx s'était assis au bout de la longue table dans la Tente des Cavaliers qui servait à la restauration et à l'entreposition du matériel. Il avait une nouvelle à annoncer au soldat Darklumi. Leur entrevue ne serait pas très longue, mais elle était néanmoins importante. Une légère brise faisait se balançait au vent la "porte" de toile de la tente.

Autre journée, il était temps de retourner à l'entraînement, c'était la seule chose qui comptait, devenir toujours plus fort et le seul moyen pour y parvenir était de s'entrainer.

Il avait passé une journée entière à visualiser ce que serait sa nouvelle technique, il savait ses forces et ses faiblesses, il avait tant de choses à améliorer qu'il se demandait par quoi commencer.

Il commença par s'étirer longuement, puis levant sa grande et épaisse épée batarde, il se mit au travail. Il commença par de simples figures d'enchaînement puis augmenta le rythme de ses passes d'armes, il virevolta sur lui-même et enchaîna de nouvelles passes d'armes, ses pieds bougeaient à vive allure, ses bras suivant le rythme imposé par ses pieds. Il pratiqua ses nouvelles bottes et les travailla pour atteindre la précision ultime, cette précision qu'il se devait d'atteindre. Sa danse de la mort était à la fois magnifique et effroyable à voir, il savait que s'il continuait comme ça, il finirait par atteindre le but qu'il s'était fixé, celui-ci se rapprochait, le jeune homme pourrait bientôt prendre sa revanche et affronter celui qu'il considérait comme étant le plus puissant guerrier de Bretagne...
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Glandu à la place du glandu

a la fraicheur de l aube je me leva , regerda vers le ciel pour y voir le premier rayon de soleil . je fis un brain de toilette et m equipa car j avais promis a dame meiline de croiser le fer avec elle en guise d un petit entrainement . rien de bien mechant juste de quoi nous tenir en forme mais aussi d ameliorer le cohesion entre les compagnies et j alla doucement vers le lieux du rendez vous puis attenda dame meiline en pratiquant quelque gestes d assouplissement

hum je croie que cette entrainement va etre sympatique
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Voyant que les troupes profitaient des moments d'accalmie pour s'entraîner, le capitaine observa l'assimilation des techniques de chacun.

L'officier décida d'observer l'entraînement d'escrime entre deux de ses soldats. Il espérait que ses leçons porteraient leurs fruits...
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meiline souria

- messire voyons nous nous entrainons à croiser le fer et non au corps à corps !!

Meiline inspira et respira aussi fort qu'elle le pu , pied gauche en avant, pied droit derrière épousant ainsi les courbes de son corps à celui du messire , tient ensuite l epee avec ses 2 mains au dessus de leur yeux , la garde de l'épée précédant leur visage, le plat de la lame à la verticale, les bras croisés, le poussa de toutes ses forces la pointe vers l'adversaire l' obligeant à reculer s'il ne voulait pas etre blessé..
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- Vous etes vraiment d'une legereté messire

Meiline se remit en place, jambe gauche en avant, l'épée à dextre, la garde au-dessus du visage. Cette méthode me permettait de mieux voir dark et facilitait mes déplacements...

- Alors messire Dark fatigué?

Meiline fit un clin d'oeil et un grand sourire au messire, juste pour le déstabiliser

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[Dans la Tente de Cavalerie, la veille au soir]

Ferdelinx regarda son cavalier s'asseoir en face de lui, et lui rendit son salut. Il jeta un bref regard circulaire dans la tente avant de prendre la parole.

Soldat Darklumi, vous avez été très actif dans la compagnie de Cavalerie durant l'abscence de vos supérieurs. Vous avez veillé à ce que le matériel soit entretenu de manière à en maintenir l'activité normale, et avez, lors de la mobilisation, installé le campement de la compagnie. Vous n'avez pas démérité depuis votre entrée chez les Cavaliers de Retz.

Or il est dans le pouvoir de chaque Dizainier de nommer son Sergent après, bien entendu, une période d'essai. C'est pourquoi j'ai décidé de vous promouvoir au poste de Sergent sous mes ordres.

Mes félicitations, vous avez pris le bon chemin !

C'était la première nouvelle, et non des moindres, qu'avait à annoncer le Dizainier à Darklumi. Mais il n'en avait pas encore finit.

Meiline etait troublée des regards du messire elle se releva dignement et souria

elle profita de la rotation donnée à l'adversaire avec la poussée au bras, se positionner derrière ses épaules en serrant l'épée avec ses deux mains sous sa gorge.

- nul combat ne peut etre gagné si tu n as pas pitié de l ennemi n' est pas?

Meiline relacha Dark et lui tira la langue
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Meiline s'ecroula pres de Dark

- je serais ravie de boire un bon chouchen en votre compagnie avec un bon repas , oui, nous meritons bien ca

Meiline regarda les étoiles et revassa
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je m approcha du capitaine et ecouta ses conseil sur cette entrainement que nous avions eu avec meiline

bien capitaine a l avenir je serai plus rigoureus dans mes entrainements et tacherai d ameliorer ma garde

quand le capitaine parla des sceances gouren , je sourit en me dit que oui la situation aurait ete plus adapté

je vous remercie pour vos conseils
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ce matin je fis mon petit tour d inspection des enclos avant d aller l entrainemant avec ma monture , ma petit patrouille habituelle se deroula a la perfection ,tous aller bien et chaque choses etaient a sa place
et demanda qu on etablisse l inventaire du jour . je m addressa alors au responsable des palfreniers et garçons d ecurie

demat mon brave il me faudra a la fin de mon entraiment la liste complete du materiel et equpiment a notre disposition celui qui est placé dans la tente de cavalerie

"demat sergent , oui je vais m en charger moi meme , je vous l apporte des que possible . "

bien , ho j allais oublier , veillez equiper l enclos d entrainement du bonhomme en bois sur pivot ,ainsi que de poutres sur lesquel vous mettrez des buches . pour que chaque cavaliers puissent s exercer a une charge et vous sortirez aussi les lances d entrainement merci

" oui sergent cela sera fait "

bien

je parta ainsi me preparer a cette entrainement
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La lieutenant d'artillerie passa près du soldat et frère Kandrek au moment où celui-ci s'entrainait... Tous les jours, elle le voyait.

Elle s'approcha de lui et lui proposa un combat avec bouclier.

Demat Kandrek ! Tu veux te mesurer à ta soeur ? Tu verras ainsi les progrès que j'ai pu faire...
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Princess_lili arriva sur le pas de tir, elle était la seule à s'entrainer dans ce coin.

Elle respira profondément et regarda les alentours. Personne à l'horizon, cible droit devant se dit-elle. Lili se sentait en pleine forme et elle s'échauffa les bras pendant quelques temps. Elle était vêtue de vêtements chauds mais qui n'allait pas l'embarasser pour son entrainement.

La jeune femme avait esquissé un petit sourire en choisissant son arc préféré, elle y avait cravé le nom de son homme, Sebxx.

A la verticale, elle vérifia rapidement la direction du vent, retira une flèche de son carquois et se concentra sur la cible. L'arc bandé et deux doigts en dessous de la flèche, elle tira...

La flèche atteint sa cible mais pas le millieu. Lili ne se découragea pas pour autant ce n'était que le début.

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Alesius arriva sur Felger au soleil couchant, les cieux étaient de couleurs rougeâtre, lui qui n'avait foulé cet endroit depuis fort longtemps se délecta à cette vision si exceptionnelle

Une carresse sur l'encolure de son destrier

"Breizh n'est elle pas splendide mon ami!"

Au loin, on pouvait apercevoir un groupement de tentes, d'hommes et de bannières...

D'un claquement de talon sur les flancs de Kurun, Le seigneur de Biais s'approcha du campement

A chaques foulées, Alesius se sentait épié, cela lui rappelait de vieux souvenirs

Enfin à vue des bannières, un large sourire se dessina sur son visage

Les bannières de L'ost de retz claquaient au vent...

Deux gardes se présentèrent devant le destrier et son maître

"Demat soldats! Pouvez-vous signaler ma présence à votre maréchal ou à l'un de vos officiers!"

Au vue des couleurs Montfort sur le blason du cavalier l'un deux lança

"Qui devons nous annoncer messire?"

Alesius de Montfort, fils du patriarche de la maison Montfort

"Trés bien messire"
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Alesius de Montfort, Seigneur de Biais en terre de Retz
Ancien Garde Royal et Connétable de Bretagne

La garde de Retz avait escorté le Montfort à travers le campement, Maël et ses officiers avaient réalisé ce que peu en ce duché aurait pu faire... Fonder une véritable armée, signe incontestable de la puissance de la maison Montfort

Alesius était fier de voir cela se réaliser sous ses yeux, lui qui aurait dû se retrouver prés de Doué à cette heure-ci en remercie le seigneur de lui avoir laissé encore quelques temps afin d'officier pour son duché et sa famille

Un grand gaillard sorti d'une tente et s'approcha d'Alesius

Maël! Mon ami, heureux de te revoir! Tu n'as pas chômé je vois!

Au vue de blason honorant son titre, d'une tape sur l'épaule

Vicomte qui plus est! Sacré Maël! Tu le mérite tu sais mon ami!

Aurais-tu un endroit où nous pourrions nous divertir le gosier en repensant au bon vieux temps? Si tu en as le temps bien sûr!
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Alesius de Montfort, Seigneur de Biais en terre de Retz
Ancien Garde Royal et Connétable de Bretagne

Alesius entre au sein de la tente de commandement en compagnie de son ami et frère d'arme

Le Montfort parcouru du regard l'intèrieur du poste de commandement

Tout ça me rapelle de bon vieux souvenirs mon ami

Alesius saisi un siège qu'il dépoussièra d'une tape sur l'assise

Je suis impressionné par ce que tu as réalisé avec tes officiers... quelle belle armée nous avons là!

Sont-ils aussi combattifs que les hommes et femmes de notre ancienne "Garde" que nous avions au temps de Gomoz?

Les souvenirs affluaient, le temps passait mais ceux qui l'avait connu se souviennent encore de cette "garde" dirigé par Elfyn de Montfort, son père et comme maître d'arme Maël de Morrigan, grand maître d'arme respecté que le temps ne saura effacer des mémoires...
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Alesius de Montfort, Seigneur de Biais en terre de Retz
Ancien Garde Royal et Connétable de Bretagne

La jeune fille était en dehors de la ville et aperçut les tentes du campement. Elle s'approcha de celui qu'on lui avait désigné comme chef et lui demanda timidement

messire Coldtracker je présume ? je souhaite me rendre à Vannes pour y emmenagé. J'améne avec moi mes maigres économies et comme je sais les routes mal fréquentées, je voulais savoir s'il existait une escorte pour les voyageurs ? je suis prête à payer ce qu'il faut.
Savez-vous s'il est possible de voyager sous la protection de soldats ?

On avait fit entrer une jeune femme, le Maréchal d'Ost demanda un instant à son ami et dit à celle-ci:
-"Je suis actuellement stationné ici avec mon armée et ce sur ordre, je vais voir si j'ai des éléments disponibles pour ce faire mais je ne saurais vous le garantir ..."
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le colosse fit un court signe de tête courtois à la façon des hommes d'armes et répondit:
-"je vous en prie ma Dame..."

Et il se retourna vers Alésius.
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Maël se retourna et et dit:
-"Tu ne déranges pas , Lancéor, tu peux te joindre à nous..."

Sur ce, le Maréchal remplit un verre qu'il tendit à son capitaine en disant:
-"C'est calme pour l'Ost , n'est-ce pas?

Je te présente Alésius De Montfort, un membre de la famille et un frère d'armes..."

Et que racontaient des soldats ?

Des histoire de soldats, bien évidemment...
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L'Ost De Retz stationnait toujours bien à sa place, il s'était fondu dans la vie de Fougères et ne se faisait guère plus remarquer tant les gens s'étaient habitués à voir évoluer les hommes et femmes d'armes...
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Meiline sur la campement depuis plusieurs jours salut le lieutenant Chika au passage !

- j'espere que la route fut bonne mon lieutenant !

Meiline pressa le pas à l'entrainement
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Le campement était bien installé. Il était temps de trouver de nouvelles recrues qui viendraient encore grossir les rangs de l'Ost de Retz.

La lieutenant d'artillerie alla mettre un parchemin devant le campement...

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Un homme approcha de l'entrée du campement.

Les gardes l'arrêtèrent.

Qui va là ? Veuillez décliner votre identité et la raison de votre venue je vous prie.

Les deux soldats en faction attendirent la réponse du messire...
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Alors qu'il allait franchir la porte du campement, rapidement, Woycek se retrouva, bientôt, cerné par cinq soldats. Prêt à défendre chèrement sa peau, il serra la garde de son épée et commença à la sortir de son fourreau, lorsque, apparemment, un officier prit la parole.

Woycek remit son épée dans son fourreau avec quelques hésitations. Il jeta un rapide coup d'oeil circulaire, afin d'estimer l'ampleur du danger, avant de décliner son identité.

- Major Woycek, réserviste de l'armée régulière, Régiment des Faucons de Tréguier ! Je vous ai vu ..... hésitant ..... Lieutenant, en train de clouer l'annonce pour votre Ost, en ville ! Je me suis dit que, .... éventuellement, je pourrais vous offrir mes services.

Woycek fit une pause afin de jauger l'effet qu'avaient ses paroles sur l'officier, puis il reprit :

- Après avoir lu votre annonce, je vous ai, donc, suivi jusqu'ici afin d'obtenir plus d'informations. En passant, Lieutenant, retenez vos hommes, je pourrais devenir nerveux. Même si mon épée n'a pas servi depuis un moment, sachez que ce ne sont pas cinq soldats, même Bretons qui peuvent m'impressionner ! De nombreux Normands et Françoys s'en souviennent encore !
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une fois les intentions de l homme face a nous definis , le sergent fit un signe de la main au garde

laissez le , le lieutenant va le prendre en charge et veillez retourner a votre poste

oui sergent

dark sourit lorqu il entenda l homme parler de la maitrise de son arme et l invita a suivre le lieutenant tout en restant pres d elle

apres vous messire et il est clair que le nombre n est rien face a la maitrise
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Suivant les ordres du Lieutenant Chikaka, les soldats s'écartèrent. Woycek replaça son épée et enleva sa main de la garde.

- N'ayez Crainte, Lieutenant, cela prouve au moins qu'ils ont bien été entrainés.

Woycek lut le parchemin que lui tendait le Lieutenant Chikaka tout en l'écoutant. Quand elle eut fini, il enchaina :

- Je suis en pleine réflexion, actuellement et je n'ai pris aucun décision. Vous savez que l'armée régulière est en pleine reconstruction et je ne suis pas certain que celle-ci soit bonne ou me convienne. Je ne sais pas non plus, si faire partie d'un ost privé est mieux que d'être dans la régulière. Ce que je sais c'est que l'armée est le seul endroit où je puisse être.

Woycek fit une pause, comme si il poursuivait ses réflexions pour lui-même. Après quelques minutes, il reprit :

- Je viens pour l'instant m'informer surtout. J'attends de voir aussi ce que va devenir la régulière avant de prendre ma décision. En plus, cette mise en réserve me permet de m'occuper de mon mariage et va me permettre de partir quelque temps en voyage. Ce qui, de toute façon, m'empêchera de vous rejoindre dans l'immédiat. Sachez, aussi que si je démissionne de la régulière, plus jamais je ne pourrais y retourner.
Voilà, Lieutenant, donnez les informations nécessaires qui me feraient vous rejoindre. Quelles différences, je vais trouver par rapport à la régulière? Êtes vous organiser sur le même modèle ?

Woycek s'arrêta de parler, attendant les prmières explications du Lieutenant Chikaka.
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La lieutenant d'artillerie écoutait messire Woycek quand elle vit arriver son sergent. Un sourire se dessina sur ses lèvres, contente que Meiline ait répondu si vite à son appel. Elle lui fit un signe de tête et se concentra sur son entretien.

Il arrive parfois dans la vie d'un Homme de se remettre en question, de réfléchir sur son existence. C'est ce qui fait évoluer l' humanité.

Chika s'arrêta de parler quelques instants, pensant aux mêmes questions qu'elle s'était posée quand elle était dans la régulière... Revenant à la réalité elle poursuivit...

Je peux vous expliquer comment fonctionne notre Ost. Je sais que la régulière est en pleine restructuration donc je m'abstiendrai de faire une comparaison...

Mais venez vous assoir dans ma tente nous serons plus à l'aise pour discuter en buvant un verre de chouchen...

Les deux soldats s'installèrent confortablement. La jeune lieutenant servit deux verres de chouchen et commença son explication.

L'Ost de Retz est essentiellement axée sur le professionnalisme. Chaque soldat reçoit un entrainement intensif, apprend à maitriser l'art de la guerre, que ce soit dans l'infanterie, l'archerie, la cavalerie ou l'artillerie et les sapeurs.

Coldtracker étant notre maréchal et maistre d'arme, vous pensez bien que nous avons la chance d'apprendre près du meilleur.

Notre capitaine Lanceor connait très bien son métier aussi. Lui et le maréchal sont toujours là afin de nous donner des conseils, nous aiguiller et nous entrainer.

Tous les lieutenants ont appris le métier des armes et passent énormément de temps à enseigner à leur tour à leurs soldats.

La lieutenant prit une petite pause, le temps de boire une gorgée et poursuivit :

Ce que j'apprécie dans cette armée en fait, ce sont les discussions possibles avec les supérieurs. Ils sont prêts à nous écouter et à parler librement avec nous.

Le respect s'installe naturellement car nous avons confiance en nos supérieurs toujours présents. Du coup les soldats veulent donner le meilleur d'eux-même. L'Ost de Retz est une grande famille.

Une nouvelle pause avant de reprendre.

Alors parlons à présent du rôle de l'Ost de Retz pendant des hostilités...

L'armée ig est stationnée à Felger et tous les soldats résident dans la ville où à deux jours maximum. En cas d'alerte et de mobilisation, cela met trois jours maximum afin de réunir les soldats dans les groupes et intégrer l'armée stationnée. Les soldats restent en permanence dans les groupes et attendent les ordres avant de prendre une embauche.

Nous sommes aux ordres du Grand duc et de la Bretagne. Jamais l'Ost de Retz n'ira contre les intérêts de la Bretagne. Elle n'enfreint aucune loi.

En temps de paix, l'Ost ne reste pas inactive. Nous ne voulons pas rester sans rien faire. Des escortes sont organisées en plus des entrainements. Mais ces escortes sont faites par des volontaires. Ceux qui désirent voyager, partir en vacances peuvent librement le faire.

En fait tout ce qu'on demande à nos soldats est de répondre présent immédiatement en cas d'alerte. Nos hommes sont formés afin de répondre rapidement.

Chika réfléchit à ce qu'elle pourrait dire d'autre... Dans l'immédiat elle pense avoir fait le tour.

Vous avez peut-être d'autres questions, des précisions que vous aimeriez connaitre ?

La jeune fille attendit la réaction du messire sirotant son chouchen devant elle...
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Une archère arriva à cheval dans le campenant des soldats de Retz.
La jeune femme venait de quitter Rennes suite à l'appel du Capitaine. Sur le coup elle avait grogné un peu car elle s'apprêtait à passer une semaine formidable et tranquille à pêcher au large. Toutefois, piquer des fesses avec ses flèches étaient plus qu'une simple distraction et puisse que sa soeur était déjà rentrée elle fit de même.

Le sergent descendit de sa monture qu'elle quitta rapidement avec un des garçons d'écurie. Son barda sur le dos elle apperçut sa soeur sur son chemin et l'embrassa. Puis elle se dirigea vers le lieutenant.

Lieutenant Chikaka, demat dit-elle en la saluant.

Je viens d'arriver aujourd'hui et j'attend vos ordres...
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L'aube laissait pointer les premiers rayons du soleil de printemps quand le destrier bardé franchit la porte du campement.
Les sentinelles avait reconnu leur capitaine et le saluèrent comme il se doit.
L'homme avait voyagé durant des jours et des nuits, ne laissant que peu de repos à sa monture. Dans le grand carré, il mit pied à terre avant que l'ecuyer ait pu l'aider dans sa tâche. Il ceint d'un bras l'encolure de sa monture et la flatta comme pour la remercier...

Le harnois plein était poussièreux et l'équipement avait subi les affres du long voyage. Les deux autres ecuyers qui arrivèrent le prirent en charge,
A Retz, armes et équipement ne souffrent d'aucun défaut...

Faites prévenir les officiers que je les verrai dans une heure. Je vais rendre compte au maréchal.

L'officier dégrafa son baudrier et le tendit garni de sa bastarde et de sa miséricorde à l'écuyer qui acquiesca. Rapide coup d'oeil au campement, tout était en ordre, il ne pouvait en être autrement...Il de dirigea vers la tente du Maréchal de Morrigan.
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Meiline rangea un peu la tente du lieutenant et du dizainier, j'esperais croiser notre nouveau soldat en artillerie afin de l'aiguiller un peu dans le campement et dans la caserne...
Demain je vais me programmer un entrainement au chant du coq avec les soldats qui seront disponible , pourquoi pas avec le dizainier Dark de la cavalerie !


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[ dans la tente de cavalerie]

en cette belle journée le dizainier fit l inventaire du materiel et du nombre de chevaux present sur le campement , en compagnie dse son intendant des ecuries jean , quand un soldat entra dans la tente

dizainier darklumi

oui soldat

votre presence est requise d ici une heure en tente de comandement par le capitaine lanceor

bien , j y serai

une fois avoir reçu l information , il repris son occupation du moment . quand celle ci fut fini , il parta en direction des enclos pour y apprecier l echauffemment des chevaux , c est alors qu il appeçu meiline venant lui demander un combat amical des les premier rayons du soleil

puis il repondi a son salut reglementaire et sourit
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dark arriva a son tour sous cette douce pluie et entendit au loin les coups d epée porter sur un des manequins d entrainement . un fois sur place il vit meiline s echauffant sur cet homme de paille , dont il ne rester presque plus rien , juste quelque brindille de paille ici et la

demat meiline , je voie que tu as eu un tres bon echauffement , mais tu devrais en laisser un peu pour les cavaliers .



puis rit

sinon es tu en forme ce matin , avec ce que je viens de voir il va falloir que je me donne a 100 pour 100

ensuite le dizainier pris un instant pour s echauffer et faire quelque etirement avant de commencer. une fois ceux ci fini , il s approcha de meiline

allons sergent , voyons si le manequin que vous avez face a vous maintenant rend les coups

dark sourit , et pris une posture de garde , invitant meiline a l offensive
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cela m ira

dark serra la garde de son epée et porta une attaque frontale tout en tenant compte de l etat du sol avec la pluie ,car la boue reduit de moitier son agilité , il s avanca donc au maximun d elle pour la maintenir a bonne distance de frappe .
il ajusta ses coups de maniere tres precise , histoire d avoir la possibilité d esquiver certaine frappe de meiline .
dans cette parti du campement on pouvait entendre le bruit des deux lames se choquant l une apres l autre , sans definir lequel avait le dessus sur l autre .
la pluie tombante a fine goute glissait le long des cheveux et penetrant dans les vetements occasionait une certaine lourdeur dans leurs mouvements.
mais ces deux combatants avaient appris l un comme l autre a faire avec ; profitant des avantages que la condition pouvait offrir.




il est clair tu as mangé de la lionne ce matin , mais il va falloir mieux faire
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le coup porter par meiline vena le touché a l epaule sans gravité ni sang car il placa avec une grande abilité le tranchant de sa lame sous l epée de meiline , qui a eu pour effet de fair glisse le coup doucement sur son epaulette et il recula pour en avoir une meilleur posture de garde ainsi qu une vue sur le sergent .
pendant ce court instant de repos il vit le visage de son adversaire devenir triste .

je vais bien meiline , mais toi tu me semble avoir l esprit occuper
qu y a t il ?

veux tu que nous stopions l echauffement
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- Je suis Major, Lieutenant ! Bien, je vais vous laisser et vous recontacterai peut-être ! A bientôt, Lieutenant !

Woycek sortit de la tente du Lieutenant Chikaka et quitta le campement
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Meiline enleva son armure sur son corps paraissait peser une tonne, la pluie sur leur visage, faisait du bien..
Le corps de Meiline était fatigué mais sa tête non elle avait encore la force de l'esprit mais plus celui de ses jambes.

- je vais te dire mon ami, j'ai l'impression que mon corps vient d'être écrasé par une ruée de chevaux..
Nous manquons d'hommes dommage sinon les combats pourraient être plus réguliers mais j'aime m'entrainer avec toi ! on remet ca prochainement !
Allons boire une bonne chope de chouchen j'tinvite !
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le dizainier discutant avec mignol vit venir le capitaine en leur direction , alors il mit tous les soldat present autour de lui ainsi que mignol au garde a vous et salua le capitaine

a mon commandement soldat garde a vous , demat capitaine comment allez vous

puis il les placa au repos pour ecouter le capitaine

bien capitaine je m occupe d organiser tout cela

il lui fit un salut reglementaire avant qu il parte et se tourna de nouveau vers le soldat mignol

il me semble soldat , qu il me revient la charge de faire des autres nouvelles recruts et de vous des bon guerriers .
bien , bien pour l instant veillez prendre vos quartiers aupres des autre dans le campement et bienvenue dans nos rangs
demain des l aube nous commencerons les entrainements soldat soyez en forme

dark fit un salut en reponse de celui de mignol et repris la route en compagnie de son groupe de cavaliers
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arrivant la tete dans le brouillard winwin se presenta a l'entrainement

pret pour pour l'entrainement mon sergent!!

oui dizainier

winwin commença c'est 10 tour de campement!!!

Mous se présentait devant le campement de l’Ost de Retz… Il savait que sans motifs, il n’avait rien à faire ici. L’entrainement lui manquait depuis qu’il avait démissionné de sa garnison des éperviers à Rennes.
Il était toujours vêtue de braies et de chiffons, mais l’heure de la comédie n’est plus… l’ex-soldat d’élite était las de rester au village à jouer les simple paysans. Sa situation ne lui permet pas de rejoindre une quelconque faction militaire, cependant il avait cruellement besoin d’un entrainement soutenus et régulier.

Il resta devant l’entré du campement, rêveur, ne sachant se qui pouvait lui arrivé s’il décida d’entré ou non…
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Citoyen Breton

le dizainier avait fort a faire pour que cette entrainement soit productif , lors de l appel il ne vit ni le soldat mignol et le soldat tomy james , il demanda a un soldat d aller les querir


soldat touvez moi ces deux hommes mignol et tomy james

oui dizainier

dark continua sa manoeuvre quand il apperçu le lieutenant chika venant vers lui

demat lieutenant allez vous bien

oui oui , demat dizainier ,Tout se passe bien dizainier avec les nouvelles recrues ? N'oubliez pas de leur expliquer où trouver leur uniforme et comment les mettre correctement. Mais je suis certaine que vous y avez déjà pensé.


tout en s excusant aupres du lieutenant , il cria

soldat winwin qui vous a dit de vous arreter , il vous reste encore trois tour de campement , et plus vite que ça

puis il repris la conversation

heu oui bien sur lieutenant cela sera dans les premiere leçons

bien ,Je vais me retirer dans ma tente. Si le capitaine ou le maréchal était à ma recherche vous saurez où je suis afin de me faire prévenir.


a vos ordre lieutenant

le dizainier en voyant s eloigner le lieutenant vit que quelque chose n aller pas chez elle ,et lors de la conversation il vit parfois son visage changer , mais elle resta forte , alors il demanda a un des soldats de garde d aller chercher le medecin et de le conduire a la tente du lieutenant , puis il repris le cours de l entrainement

alors ou sont donc les soldats mignol et tony james , je veux les voir sur le terrain et vous soldat winwin ou en etez vous de ces tours
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exellent soldat , tenez bon ,

dark sourit
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le soldat arriva devant le dizainier , lui fit un salut reglementaire

dizainier

oui soldat

nous ne trouvons toujour pas les soldat mignol et tony james

bien soldat firmas fouillez moi le campement a leurs recherche et aidez vous du soldat naelias

a vos ordres dizainier

firmas appella naelias puis il partirent fouiller le campement

en effet soldat , pouvez vous me dire ce que vous voyez la bas , n est pas d autre de vos compagnons a l entrainement .
donc pouvez vous me dire pourquoi je ne vous voie pas parmi eux ?



il s arreta un instant , puis cria

soldat winwin arretez de courir et venez donc ici

[/b]
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bien soldats nous allons pouvoir commencer .
j espere winwin que pendant ces tours du campement vous avez reflechi a l ordre hierarchique qui va du soldat , sergent , dizainier , lieutenant , capitaine et pour finir le marchal , mais bon passons cet accident .

bon avant d aller plus loin , j aimerai jugé de la maniere de vous battre . pour cela tony james et winwin vous allez combattre l un contre l autre.


le dizainier se tourna vers firmas

firmas donnez moi donc ces deux epées en bois ainsi que ces boucliers

bien sur dizainier

dark les jetta au deux combattant et s installa sur une botte de paille afin d observer le combat

allons , winwin et tony james montraient nous de quoi vous etez capable et veillez ne pas vous blesser ,sans pour autant retenir vos coups ceci n est qu un entrainement

le dizainier sourit
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Le capitaine s'apprêtait à sortir du campement, juché sur un lourd destrier bardé.
Il remarqua les nouvelles recures à l'entraînement sous les ordres du dizainier Darklumi et se dirigea vers le petit groupe qui venait de percevoir les armes de courtoisie.
Le destrier avançait à allure lente, le pas espagnol lui donnait toute l'envergure de la machine de guerre qu'il était...
L'officier stoppa sa monture près du groupe de soldats.
L'homme s'appuya sur le pommeau où pendait une solide masse à ailettes...
Dizainier Darklumi ! Donnez à ces hommes de vraies armes, qu'ils en apprécient le poids et la longueur !
Soldats ! Vous allez tout d'abord apprendre ce qu'est une épée, pourquoi les artisans germains sont nos principaux fournisseurs et enfin pourquoi j'exige que vous fassiez corps avec cette arme et que vous la chérissiez plus que tout au monde !
Dizainier ! Expliquez à ces soldats les différentes parties de cette arme et aussi les différentes parties de leur harnois. Quand ils auront assimilé cela nous passerons à la pratique !

Sur une simple pression des jambes sur son flanc, le destrier tourna les sabots et s'éloigna.

Au fait, je viens d'apercevoir un homme près de l'entrée, il a l'air hésitant, allez voir ce qu'il veut !
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de meme pour mo!!!
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Malgré la proximité qui caractérise les hommes d'armes, la formation des hommes de Retz met une grande importance sur le respect de la hiérarchie. Ainsi donc, le capitaine fit stopper sa monture à la question du Maréchal.

Mes respects Maréchal !

Nos officiers et sous officiers veillent au grain !
Notre ordonnance fait de nouvelles émules que nous nous chargeons de former.
Les compagnies de quart sont en alerte comme demandé et les relèves fourbissent et entretiennent armes et matériels.
J'allais en ville afin de sursoir au ravitaillement du camp avec les paysans locaux.
A disposition Maréchal !
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Je m'étais promenée dans la cité toute la matinée. Un campement avait attiré mon attention, j'étais presque certaine qu'il n'y avait rien sur ce promontoire lors de mon précédent passage. M'approchant, mais restant cependant à bonne distance, cela me sembla de nature militaire, aussi jugeais-je qu'il fallait mieux rester à distance respectable, la présence de civils n'était peut être pas la bienvenue.

J'allais contourner les lieux lorsque j'aperçus quelque chose, enfin plutôt quelqu'un. Curiosité piquée. Je m'approchai si discrètement que je le pus, et me faisant toute petite j'observais. L'homme faisait visiblement de l'exercice, mais l'art en était consommé. Pour la demoiselle que j'étais, l'exercice en question, parfaitement maîtrisé, était absolument impressionnant. Je restais là à observer, dans les hautes herbes, espérant que rien ne trahirait ma présence inopportune.
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Maël salua sa lieutenant d'arstillerie et opina derechef davants les faits....

Il partit s'entraîner....

Lichtenauer...

Maël avait été formé par l'un de ses disciples et en était devenu un fervent adepte....

A l'instar de l'escrime de Lichtenauer, il avait suivi un enseignement complet dans la formation du métier des armes...

Et ce dans toute l'Europe, Il était devenu mestre d'armes et finalement mestre de guerre en Italie...Avec la famille Sforza...

Tant d'efforts, tant de sacrifices, tant de guerres pour le service de Bretagne...

Et tout cela sans aucun regret...

Il avait payé le prix...
Il était gravé dans sa chair sous formes de cicatrices mais il s'estimait heureux d'être en vie et indemne de toute mutilation...

A Vint-cinq printemps, il commandait une armée d'élite et était Vicomte...

Mais il était seul, il en avait pris l'habitude, les femmes fuyaient les hommes de la guerre comme on fuyait la peste...

Le colosse leva le visage vers le soleil qui se manifestait ce matin-là échauffant la terre des ses rayons, il se mit à sourire, ce qui était chose rare...

Il faisait bon...

Seul,Il finit par déboucler son doublet armant dévoilant un torse puissant zébré de balafres .
Il accrocha le doublet à la branche d'un arbre et reprit...

Concentré...

Il commença par s'échauffer physiquement tel qu'il l'avait appris depuis son plus jeune âge puis...

Il travailla "ses temps" et "ses déplacements" puis les gardes ....

Il travailla ensuite les coups d'engagements:
- la frappe de la colère, le zornhauw
- la frappe crânienne, l' oberhauw ou schedelhauw
- la frappe du milieu ou frappe d’opposition au-dessus, le mittelhauw ou
uberzwerchhauw
- la frappe du dessous , le unterhauw...

Il n'avait pas fini qu'il était déjà en sueur....

Il continua cependant encore et encore exécutant toutes les passes les unes après les autres....

Le travail à l'épée bâstarde étai son préféré, la lame était son arme de prédilection..

Il s 'arrêta enfin....

Le vent avait tourné et lui apporta une senteur de parfum....
Un parfum de femme...

Le colosse tourna son visage qui portait une fine cicatrice sous l'oeil gauche face au vent et darda ses yeux bleus vers les hautes herbes...

Il ne voyait personne mais le parfum suffisait, un soldat devait faire confiance à ses sens...
Aussi dit -il:
-"Vous pouvez sortir...Malgré ce qui se dit sur moi, je ne mange pas les gens..."

Il se rendit compte qu'il était torse nu....

Tant pis pour les convenances....

D'un regard distrait, il aperçut deux de ses hommes faire une ronde...
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Une voix se fit entendre, celle du maréchal. Il s'était donc rendu compte de quelque chose également... Voyant que celui-ci allait s'occuper de cette affaire, la lieutenant se dirigea vers ses artilleurs à nouveau...

Il fait beau... Cela vous tenterait un entrainement aux traits à poudre ?

Devant l' acquiescement général, Chika sourit.

Je n'en doutais pas une seule seconde. Prenez les armes et des mannequins de paille et en route soldats. Direction le terrain vague un peu plus loin. Hop ! hop ! on s'active.

Les artilleurs prirent les traits à poudre, la poudre, de quoi bourrer et les projectiles et leurs cibles. Les soldats entamèrent un chant breton jusqu'au terrain d'entrainement...

[sur le terrain vague]

Des soldats installèrent les cibles en paille au fond du terrain. Et ils allèrent tous se placer à une certaine distance...

La jeune lieutenant, appuyée sur sa béquille de fortune, posa la première question...

Quelqu' un peut me dire à quelle distance peut tirer le trait à poudre ?

Tous les soldats, en coeur, donnèrent la réponse.

Environ 60 m lieutenant !

Chika approuva d'un signe de tête.

A présent , détaillez moi toutes les tâches que vous allez effectuer avant la mise à feu...

D'une seule voix, les artilleurs énumérèrent la préparation de l'arme :

Le chargement s’effectue par la gueule de l’arme. On place d’abord une charge de poudre, puis on bourre à l’aide d’un bouchon de bois, du foin ou du tissu et on place le projectile.

Ensuite on attend votre ordre lieutenant afin que le boutafeu allume la poudre.

La jeune fille sourit. Ils connaissaient tous le fonctionnement. C'était un plaisir d' avoir des soldats aussi professionnnels.

Alors allez y ! Mettez vous deux par deux et dégommez moi ces cibles.

Tout se déroula dans la plus grande maîtrise, chacun connaissant sa tâche. Les uns derrière les autres , voir en même temps, annoncèrent qu'ils étaient prêts à la mise à feu.

Prêt lieutenant !

La lieutenant d'artillerie leva le bras en l'air et donna l'ordre.

BOUTAFEU !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les détonations claquèrent dans le silence printanier, apeurant des oiseaux non loin... La paille des cibles vola de tous côtés...
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Attendant ce qui allait sortir des herbes hautes, il entendit la voix forte et claire de sa lieutenant d'arstillerie....

Il lui avait transmis le savoir et maintenant, elle le transmettait à son tour...

Il avait fait ainsi pour tout ses officiers qui faisaient de même maintenant...
Sa lieutenant pouvait se vanter d'être un vrai Mestre d'arstillerie...

Peu de jeunes femmes pouvaient se vanter d'avoir un tel savoir...

Le savoir se devait d'être transmis et non pas gardé comme un trésor...

C'était sa vocation de Mestre d'armes et de guerre...
Transmettre pour faire des soldats bretons, les meilleurs...
Les plus efficaces au combat...

C'était ce qui caractérisait l'Ost De Retz...

Le Duc l'avait rêvé et voulu ainsi et lui avait réalisé le rêve...
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Il y avait beaucoup de mouvement dans ce camp, j'avais pu apercevoir une jeune femme non loin de l'homme que j'observais aussi discrètement que possible. Elle avait un instant semblé détecter ma présence, mais s'était éloignée, les herbes étaient si hautes et moi si petite. Je ne pouvais dégager mon regard de l'homme si pris par son art habilement maitrisé que ma présence ne semblait nullement l'avoir affecté. Mission réussie me dis-je j'avais su me faire oublier.

Un instant plus tard, mes certitudes faillirent. Il s'était interrompu, s'était tourné vers les herbes qui m'avaient offert tant leur abri que leur discrétion. Je m'interrogeais sur ce qui avait pu me trahir, j'étais pourtant bien certaine de n'avoir pas bougé d'un cil. D'une voix haute et claire, qui me captivait cependant moins que ces yeux d'un bleu profond, il sembla s'adresser à moi. Je restais impressionnée, presque pétrifiée. Sans doute n'aurais je pas osé me montrer s'il n'y avait eu soudain ce bruit qui me fit brutalement sursauter. Je me relevais prestement.

Apeurée un instant, mais tranquillisée par l'impressionnante présence de l'homme qui me faisait face, je ne pus néanmoins pas empêcher le rouge de me monter aux joues. Il était à moitié découvert, tandis que ma mise laissait à désirer, les herbes qui m'avaient abritées semblaient avoir décidé de se mêler à ma chevelure. Je n'étais guère présentable, mais une partie de moi se surprit à penser que s'il était si découvert il ne pourrait guère émettre de critique quand à ma tenue. Je m'approchais de quelques pas, restant néanmoins en retrait, fébrile quand à d'éventuelles autres détonations qui ne manqueraient pas de me faire sursauter à nouveau.

Demat..

Je réfléchissais, j'avais entendu la jeune femme s'adresser à lui un peu plus tôt d'un ton si respectueux, comment l'avait elle appelé déjà ? Maréchal ? Capitaine ? Je n'étais pas bien au fait des hiérarchies militaires.

Pardonnez ma présence inopportune...

Plus les mots passaient mes lèvres, plus mes joues s'enflammaient.

Je ne voulais pas déranger mais...

Je ne savais plus que dire, après tout, il eut été malséant de dire à un homme qui m'était somme toute totalement inconnu que j'étais restée à l'observer en catimini. Je me tus plutôt que de dire quelque chose qui m'eut embarassé plus encore, espérant qu'il dirait quelque chose lui même qui me sortirait de la gêne dans laquelle je me trouvais.
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La matinée était déjà fort avancée quand le capitaine revint au campement. Dans ses fontes, les billets à ordres qu'il avait signé pour le ravitaillement journalier du campement.

S'approchant de la motte, il aperçut le maréchal qui progressait dans les hautes herbes...Vers une forme plus ou moins tapie...
Machinalement, sa main dextre se porta à la masse à ailettes suspendue à l'arçon tandis que le destrier s'approchait par le revers...
Les sens aux aguets, l'officier continuait d'observer les hautes herbes par prudence. Même s'il savait que le maréchal n'était pas homme à se laisser surprendre, deux précautions valaient mieux qu'une.

Approchant lentement, il s'arrêta à bonne distance. Prêt à lancer la charge à tout mouvement suspect...Au loin, par derrière le maréchal, deux soldats de Retz étaient en rapprochement.

Le capitaine restait là, immobile, prêt....
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Le voilà qui conversait comme si la situation était totalement naturelle, qu'il n'était pas à moitié nu devant moi et que je n'étais pas, admettons le au fond, en train de l'espionner. J'étais légèrement décontenancée.

J'admirais ses grandes foulées, me disant qu'il me faudrait sans doute faire trois pas quand il ne lui en fallait qu'un. Il se présenta. Maréchal qu'il disait. Que connaissais je aux hiérarchies militaires ? Fichtrement rien, il fallait bien l'admettre. Je gardais un air digne, malgré l'empourprement irrépressible de mes joues, du moins jusqu'à ce qu'il décide de s'approcher.

Il s'était recouvert, ce qui eut du me calmer, mais la présence du jeune colosse, car si les batailles avaient marqué sa physionomie, il était jeune à n'en point douter. Je restais interdite devant la profondeur de ces yeux qui avaient sans doute vu plus que je ne saurais l'imaginer.

Arrivé près de moi, il tendit la main, et quelle main. Il fallait que je me reprenne, que la parole me revienne, j'étais ridicule à restée ainsi pétrifiée.

Mon parfum ? Je n'y aurai point pensé. Mais il est vrai que je n'ai pas vostre entraînement.

Je pensais qu'après tout je ne risquais sûrement rien, vu la taille de l'homme s'il avait voulu me menacer, c'eut été déjà fait. Je plaçais donc ma main dans la sienne, au sens propre, telle une brindille à côté d'un chêne. Je me hissais près de lui, il était effectivement plus difficile de sortir des hautes herbes que d'y entrer.

Enchantée messire Maréchal. J'ai nom Maryana, mais l'on m'appelle généralement Mary.

J'aurais volontiers adopté une conduite plus brave, mais mon sursautement quelques minutes plus tôt, m'avait déjà trahi. Devais je rester ? Prendre congé ? Après tout je l'avais interrompu en plein entraînement, et le voilà qui me parlait courtoisement comme si de rien n'était, mais peut être préférait il la solitude. Je guettais un signe.
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Les choses se dessinent mieux maintenant....Un drapé blanc...Une femme sans nul doute...La main du maréchal pour la relever...

L'officier observe toujours...Ne pas se fier aux apparences, il en est certaine dans l'Ost de Retz qui valent une compagnie de piquiers à elle seule ! Et puis, un Monfort a été tué par des femmes !

Rien aux alentours...Penser à faire faucher ces herbes hautes...

Il attend un signe du maréchal.
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est bien disons que serait un honneur!!!

winwin accepta
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winwin reussi a parré les attaque avec du mal et reposta par un coup droit d'une façon bourrine!!!!!
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le soldat veteran qu il etait bloqua avec facilité l attaque que lui porta winwin , puis par une passe d arme il reussit a immobiliser l epée de son adversaire et sans perdre de temps il frappa d un coup d avant bras au niveau du torse avec l autre main .
cela fit basculer winwin en arriere et fini par lui faire perdre l equilibre en ballayant ses jambes d un petit coup de pied .
il regarda un instant winwin au sol et sourit

petit !! premiere leçon apprends donc a rester sur tes jambes

firmas tendis la main au jeune soldat

allez petit debout , on a d autre chose a voir

il le redressa d un geste ferme puis il repris une posture de garde

Sur ordre de son maréchal, le capitaine s'assagit, se rassure. D'un pas posé, son destrier reprend le chemin du campement.
Les vougiers et hommes de traits de faction saluent leur officier, ici tout n'est qu'ordre et efficacité....

Le bruit de l'entrelas des lames d'un entraînement attire l'attention de l'homme d'armes, il s'y rend.
L'officier de Retz observe, analyse, jauge.

Suffit ! Vous feriez sensation dans une troupe de troubadours mais ici nous allons vous enseigner la science du combat !

L'homme en harnois plein noirci descend de son cheval avec dextérité, sans écuyer et se dirige vers les deux combattants.

Le capitaine se place à côté de la jeune recrue et d'un geste franc dégaine sa bastarde.

Dans un premier temps, il va vous falloir assimiler plusieurs concepts fondamentaux qui, liés les uns aux autres, font l’efficacité d’une passe d’escrime.

Tout d’abord, nous allons nous intéresser à la position et au maintien de l'arme.
Vous ne devez jamais faire face à l'adversaire, vous seriez en premier lieu trop exposé. Placez vous de trois-quarts, épaules légèrement vers votre droite, jambes fléchies, la gauche en avant si vous êtes droitier.

En ce qui concerne le maintien de l'arme, pour les droitiers, la main droite se place sous la garde de manière à être en mesure de poser
rapidement et sans gêne le pouce à plat sur la lame. Idéalement, lorsque la main droite saisit la poignée, la dernière phalange de ses doigts se trouve sous un quillon et les articulations saillantes du dos de la main sous
l’autre quillon. Suivant la longueur de la poignée et la forme du pommeau, la main gauche se place sous la main droite.

Plus les mains sont écartées sur la poignée, vous pouvez saisir le pommeau, plus vous aurez de force dans les leviers au risque de perdre en rapidité. Pour le moment, choisissez un espacement qui vous paraît
confortable ; il sera toujours temps de réajuster la position de vos mains quand vous sentirez quel est votre style de combat.

Faites corps avec votre arme, elle doit devenir le prolongement naturel de vos bras, ne forcez rien, soyez à l'aise ! la crispation ne fera que vous ralentir.

Quand vous aurez saisi cela, je reviendrai vous parler des déplacements !

Le capitaine saisit la bride de son destrier et se tourne vers le soldat le plus âgé.

Qu'ils apprennent à tenir leurs armes, ils auront le cul dans la poussière bien assez tôt !
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Maël ne la lâcha pas des yeux...

Il écouta ce qu'elle disait avec attention et finit par lui 'rendre' sa main doucement en l'effleurant...

Presque à regret....

Il lui répondit:
-"Ce serait dommage effectivement, je viens à peine de vous rencontrer..."

Pensée fugace:
"Tourne bride...Tu vas dire une bêtise..."

Il changea immédiatement de sujet, si il y a une chose qu'on pouvait dire sur le colosse , c'est qu'il était doué pour la guerre, il était beaucoup moins doué pour parler aux femmes... :
-"La curiosité....Certains disent que c'est un sale défaut, je dois dire que ce trait de caractère m'a sauvé la peau plus d'une fois..."

Se rendant compte de son langage, il se reprit:
-"Enfin, la vie..."

Respectant ses désirs, il ne posa guère plus de question et reprit:
-"Oui, il y a ce qu'il faut dans le camp , venez donc avec moi..."

D'un geste rapide, il récupéra son espée bâstarde, la remit au fourreau au son d'un chuintement bref provoqué par la caresse du métal sur le cuir...

Il ceignit son baudrier et se mit en route, s'arrêta un bref instant, la regarda à nouveau et inclina la tête vers le camp l'invitant à le suivre...

Dans la clairière, il entendit son second faire la leçon et hocha la tête d'un air satisfait...
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Ce regard. Il fallait me reprendre, cela en devenait ridicule. Je n'étais pourtant pas si impressionnable d'habitude. Enfin. Ma main m'avait été "rendue" mais l'avais je vraiment souhaité au fond ? Je n'en laissais rien paraître cependant.

Je souris, son langage familier me plaisait aussi, plus direct que des manières ampoulées qui m'auraient ennuyé. Quelques mots lui avaient échappé, son "Dommage" eut tôt fait de rendre mon sourire plus radieux encore, il ne semblait pas souhaiter être débarassé de moi, ce qui m'agréait car je n'avais pas envie de quitter le trouble que je ressentais, et cette curiosité...

Fort heureusement, il avait accédé à ma volonté de boire, bien que j'avais davantage voulu détourner la conversation que boire réellement, mais surtout peu envie de me priver si vite de sa compagnie. Rangeant ses effets, il me fit signe de le suivre. Je me voyais mal procéder autrement de toute manière, autant que la hiérarchie militaire, la logistique d'un camp m'était totalement inconnue. Y avait il une tente pour boire, sorte de taverne mobile ? Des tentes particulières ?

Bien, je vous suis dans ce cas...

Simplement, il avait l'air content de ce qu'il entendait, il marchait. Seul inconvénient, je peinais à le suivre quelque peu, je n'aurais eu garde de le lui faire remarquer, aussi relevais je le bas de ma robe, le plus discrètement possible, car elle m'empêchait de trottiner à mon aise pour le rattraper.
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Je souris, il avait ralenti l'allure, raté pour la discrétion de mon relevé de robe. Je regardai la tente dans laquelle il m'avait introduite. Sans doute avais je une mauvaise idée des camps ou m'avait il amené dans le lieu le plus confortable, mais je trouvais le lieu agréable au vu de la situation. Ouvert sur l'extérieur.

Il me proposa plusieurs boissons. La raison me dictait de prendre de l'eau, peu habituée au chouchen, et puis mon départ se rapprochait il ne fallait pas l'oublier, même si à cet instant, je passais un si bon moment que je l'aurais retardé avec plaisir.

Chouchen si vous permettez, vous trinquerez bien avec moi n'est ce pas ? A notre rencontre, disons impromptue !

Je ne pus le retenir cette fois et éclatais d'un rire franc et cristallin.
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a vos ordres capitaine

il se tourna de nouveau vers la jeune recrut , le regardant de haut en bas puis tacha de lui faire repeter chaque geste et posture que le capitaine venait de lui apprendre.
pour se faire il se placa a ses cotés , lui montrant , appliquant la position des doigts sur le pommeau de la garde . il lui fit comprendre comment ces position influer sur la force du coup porter .
firmas ajusta le flechissement des jambes , des que celle ci etaient mal placés ainsi que la position qu il devait avoir face a son adversaire

aller , petit, concentre toi

quand il le sentis assez a l aise dans ses mouvements , il lui demanda de refaire les gestes sans son aide

vas y winwin montre moi toute les etapes

La question toucha au but comme un tir de couleuvrine à bout portant...

Le colosse qui s 'étais assis à son tour resta silencieux quelques secondes regardant le contenu ambré que contenait l'étain...

Il oscilla un instant entre la bienséance t la franchise et sa franchise coutumière prit le dessus, cette franchise qui ne plaisait pas toujours aux femmes, son regard se riva sur elle:
-"Non....Jamais...Arès la mort de mes parents et de ma sœur lorsque j'étais jeune, j'ai respecté les vœux de mon père et j'ai suivi l'enseignement du métier des armes...

Mon Mestre d'armes y a veillé et m'a amené à travers l'Europe et bien plus loin encore..."

Son regard se voila comme si il était ailleurs et il continua:
-"Je suis arrivé très jeune dan le Saint -Empire Germanique et j'ai suivi l'enseignement des meilleurs mestres d'armes et de guerre...

Fidèle aux vœux de mon père, la fortune de la famille a été optimisée dans ce but et Erwan, mon mestre d'armes y a veillé...

J'ai été engagé dans les guerres d'Eswald où j'ai fait mes premières armes comme mercenaire...

J'ai en quelque sorte mis la théorie en pratique si vous préférez..."

La vérité nue, sans artifice ni embellissement...Il parlait franchement et continuait...:
-"A la fin de ces guerres un représentant de l'empire de Byzance cherchait des hommes pour les défenses de Constantinople...

J'y ai vu une bonne opportunité si je puis dire...

Cela ne fut pas un bon choix la ville tomba aux mains des ottomans et on a eu bien de la chance de s'en sortir et nous partîmes pour l'Italie..."

Pensée :
"Maintenant, elle doit penser que je ne suis rien de moins qu'un boucher..."

Pourtant il continua, il avait peu parlé de cette époque...:
-"L'Italie où je gage ma foi m'être fait vite remarqué et je me suis retrouvé sous le commandement de la famille Sforza pendant les guerres de républiques...

J' y ai obtenu mon premier commandement d'officier...

Victoire après victoire, j'ai terminé ma formation et je suis parti en France avec mon mestre d'armes..."

Il siffle d'un trait ce qu'il reste de son verre... Et reprend:
-"La France où j'ai rapidement pris du galon , j'étais l'un des généraux de l'Ost Royal François...

Mais le Roy a fait une erreur...

Il a voulu s 'en prendre à la Bretagne ...MA Bretagne..."

Le ton était devenu subitement appuyé et les mains du colosse s'étaient refermées comme des serres sur les bras de l'escabelle:
-"La seule condition de mon service était de ne pas toucher à la Bretagne....

La parole rompue, je n'étais plus tenu par le contrat et j'ai fait exploser la forteresse de L'Ost Royal et j'ai rapporté en Bretagne les plans d'invasion de nostre terre par le Roy de France.... "

Il désigna à nouveau les alentours et dit:
-"Je crois qu'au final, je n'ai voyagé que pour cela..Servir Bretagne au mieux et depuis mon retour, je n'ai pas cessé de guerroyer pour elle...

Ma réputation est celle d 'un soldat et bien pire encore, celle d'un meurtrier, d'un boucher et je pense hanter les rêves de nombre de soldats françoys ....

Mais dans tout cela, il y a tout de même de belles choses...

Au milieu de tout ces cris, de ce sang, de cette douleur, je conserve des visions d'ouvrages et de paysages magnifiques, de belles cultures, des senteurs et des couleurs exquises et que sais-je encore...

De fugaces instants qui mettent du baume sur le reste...

Je passe pour être le meilleur dans ma partie...Mais cela se paye au prix fort...

Il se resservit et les choses dites....Il se força à sourire et dit:
-"Et vous? parlez moi de vous...Avez-vous voyagé, quel est vostre métier? Dites moi tout avant que je ne vous laisse disposer..."

Il attendit sa réponse s'attendant à ce qu'elle quitte les lieux après ce qu'il venait de dire mais le colosse ne se cachait pas...
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winwin se place de trois-quarts, épaules légèrement vers sa droite, jambes fléchies, la gauche en avant et mit la main droite sous sa garde.

Suppression du post en doublon. {Pingouinette}
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Loin de s'enfuir, elle se rapprocha ce qui le surprit et lui plut, elle évoluait avec grâce , la démarche fluide.. ...

Bien plus qu'il ne voulait l'admettre..

Il la laissa s'installer en face de lui et reposer une main sur l'une des siennes...
Doué que c'était agréable, il y avait longtemps qu'une femme n'avait pas eu ce genre de geste envers lui...

Il n'était plus habitué....

Son attitude était surprenante mais des plus agréables, elle acceptait ce qu'il était...

Alors il écouta avec attention...

Quand elle finit, il répondit:
-"Non, vostre vie ne me paraît pas fade...

Il faut du courage pour faire ce que vous avez fait par les temps qui courent...
Cela n'a rien d'évident...

Quant à parcourir le monde, je l'ai fait et je ne suis nulle part ailleurs plus heureux que je ne le suis en Bretagne...

Quant à être soi...N'est ce pas l'essentiel au final, cela peut paraître évident mais ce n'est pas toujours facile...."

Elle avait fit référence à dame Amra, il reprit:
-"J'ai été à son service , du moins au service de nostre ancien roué Gomoz, j'étais le Mestre d'arme et de guerre de la Garde Grand Ducale....

Ceux qu'on appelait les trois cent....

Une garde qui fait encore parler d'elle et qui a été le prémice des armées féales..."



Une garde d'élite qui avait semé la terreur dans les rangs de L'ost royal françois...

Une garde qui avait même été décriée par nombre de bretons tant par son efficacité qui faisait tant de jaloux que par sa sauvagerie et son inébranlable pugnacité à se battre pour le Roué et Bretagne....

Une garde qui avait délivré Gomoz dans les geôles du Louvres

Une garde qui avait tracé un sillon sanglant en royaume de France jusque dans le Duché d'Alsace avant d'être rappelée...

Il reprit:
-"Les survivants de cette garde sont ceux qui ont fondé l'Ost de Montfort qui est devenu celui de Retz...

Je me rappelle bien de Dame Amra, j'étais là le soir où son enfant perdit la vie aux écuries..."

Il n'en dit pas plus et répondit à la dernière question tout en serrant cette main qui enserrait la sienne:
-"Solitaire...."

Sourire désabusé, presque sarcastique...

-"Je n'aime guère cela mais ce n'est pas un choix...

Disons que j'ai connu plusieurs femmes mais elles ont toutes fini par fuir Loin de moi...

Je crois que mon devoir a toujours été une entrave au bonheur qu'un homme pourrait souhaiter...

Je ne m'estime pourtant pas malheureux, j'ai deux enfants que j'ai adopté et je ne désespère pas de trouver une femme qui saura supporter ce que je suis et ce que je fais et dois faire..."
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Maël l'écouta parler de son passé et fronça les sourcils en disant:
-"Je comprends bien en effet, que ce soit par choix ou l'effet du destin, être éloigné de ceux qu'on aime est cruel...

La solitude est parfois un fardeau mais il faut savoir l'accepter jusqu'à ce que les données changent...

Je ne suis pas fataliste mais plutôt pragmatique...Déformation professionnelle dirons nous..."

Elle lui demanda alors de lui faire visiter les lieux ce qui le ravit et il dut sourire comme un niais et pensa:
"Tu as l'air d'un gosse, navrant..."

Ce qui ne l'empêcha pas de se lever et de répondre:
-"Bien sur, cela prendra quelque temps, le camp est vraiment grand..."

Il tendit alors la main en l'invitant à sortir à sa suite...

-"Qu'aimeriez vous voir en premier?"
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Maël fit une grimace et dit:
-"L'amour ne se brade pas, les gens l'oublient un peu trop...

Et j'en sais quelque chose étant noble..Souvent les mariages nobles servent plus de ciment aux alliances entre grandes familles qu'à réunir deux personnes qui s'aiment..."

Il sortit alors de la tente la tenant par la main e reprit:
-"Le camp est grand, nous aurons besoin d'un petit coup de main pour tout voir..."

Sans faire plus de mystère,il se dirigea vers un grand cheval à la robe de nuit et dit:
-"Voici Kheldar, mon destrier et 'vieux' compagnon de combat"

Le destrier de guerre regarda son maître et inclina l'encolure ....

La bête devait toiser les un mètre quatre vingt au garrot minimum et devait avoisiner la tonne, il avait l'air d'avoir été taillé pour le colosse...

Un cheval de guerre élevé et dressé pour tuer selon les principes du 'Dom Duarte'...

Le cheval accepta la caresse de Maël et gratta le sol ce qui fit dire au Vicomte:
-"Tout doux mon beau, tout doux..."

De la douceur alliée à la fermeté, il n'en fallait pas plus, et l'homme qui pensait se faire obéir d'un cheval par la violence était un crétin fini...
Il avait appris cela très jeune...

Il dégagea les aides qu'il prit d'une main et se mit en selle à l'appui avec une rapidité qui tranchait avec son gabarit, une fois en selle ,il tendit le bras à la damoiselle et dit sans faire de cérémonie:
-"A vous!"
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La lieutenant d'artillerie s'était endormie sur sa couche... La tisane calmante certainement... ou la fatigue des derniers jours... Un bruissement d'ailes et un roucoulement la sortit de ses rêves mouvementés.

La jeune fille ouvrit les yeux et reconnut le pigeon de... de... Le visage rayonnant elle prit le volatile dans ses mains et lui caressa la tête.

Que m'apportes tu comme nouvelle dis moi ?

Prenant la missive qu'elle détacha de la patte, elle lut avidement la longue lettre écrite sur un long parchemin. Elle reconnut l'écriture si belle et si noble. Plus ses yeux lisaient plus son visage étincelait de bonheur...

Une fois la lecture finie, elle glissa la lettre dans un petit coffre qu'elle ferma à clef. Elle gardait chaque missive de son tendre aimé soigneusement.

Puis prenant sa plus belle plume elle répondit rapidement.

Elle nourrit soigneusement le pigeon et le fit boire. Puis lui attacha sa missive à la patte. En boitant elle sortit de la tente et lança l'oiseau dans le ciel.

Va ! Va rejoindre ton maitre !

Elle regardait le messager disparaitre dans le ciel azur quand le sergent Werner arriva en courant. Saluant la lieutenant il dit :

Le capitaine désire vous voir ma lieutenant !

Bien sergent Werner ! j' arrive tout de suite, le temps de mettre mes bottes, enfin si j'y arrive...

Salut réglementaire et le sergent courut en sens inverse...

Rentrant dans la tente en claudiquant, la jeune fille se précipita pour enfiler ses bottes. La première glissa toute seule mais la deuxième fut une vraie galère. Insistant en grimaçant de douleur, son pied accepta enfin de s'y frayer un passage.

Zéphyr attendait déjà devant la tente, un soldat avait anticipé ses ordres, sachant l' handicap pour l'instant de son officier direct.

Très bien Ewan !

L'aidant à se hisser sur l'étalon, il salua et retourna à son entraînement.

D'un coup de talon, elle lança le cheval fougueux dans la direction de la tente du capitaine. Celui- ci attendait devant. Arrêtant sa monture, elle salua respectueusement son capitaine, tout en restant sur son cheval.

Mon Capitaine ! A vos ordres !
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Ordre au capitaine de mettre pied à terre... La jeune lieutenant ne montra rien sur son visage. Elle se laissa glisser de sa selle et se réceptionna sur son pied valide. Heureusement que son pur sang était bien dressé...

Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas entraînés ensemble....Si nous allions courir un peu ? Quelques lieues, tout au plus ?

Ce qu'elle avait redouté depuis plusieurs jours arriva... Comment décliner l'entrainement... tout en cacher la vérité. Elle ne voulait pas être déclarée inapte à faire son travail...

Elle plongea son regard franc dans celui du capitaine.

Je suis désolée Mon Capitaine... Je ne suis pas au mieux de ma forme et dans l'incapacité de courir quelques lieues...

Elle garda ses yeux océans braqués dans ceux de son supérieur, attendant un reproche qui n'allait pas tarder à venir...
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Et voilà comme prévu, les remontrances affluaient... La jeune lieutenant très sanguine, retenait sa colère...

Vous savez très bien que jamais je ne manquerai à mon devoir. J'ai combattu avec des côtes cassées pendant la guerre. Rien ne m'empêchera de faire mon travail.

La voix était plus forte que d'habitude, montrant son énervement...

Même si il y avait une alerte je suivrais sans rien montrer et serait efficace comme d'habitude. Je peux très bien me déplacer sur mon cheval et hors de question de rester en arrière à garder les cuisines... Je mènerai ma compagnie comme il se doit.

Son regard océan vira au bleu nuit sous la colère...

En fait ! c'est arrivé lors d'un entraînement au lac. Un écureuil m'est passé devant alors que je courrais et faisant un écart, mon pied s'est pris dans un trou. Ma cheville n'a pas résisté, se tordant violemment...

Un médicastre est venu me voir et m'a dit de rester tranquille pendant trois changements de lune...

Mais je suis capable de diriger ma compagnie, j'ai même effectué un entraînement aux traits à poudre avec succès.

Le fait d'expliquer le pourquoi du comment avait calmé légèrement la jeune fille mais le rouge colorait toujours ses joues.
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Un écureuil...L'homme retint un sourire.

Ai je parlé de manquer à votre devoir ? Non ! Ai je mis en doute vos capacités de commandement ? Non !

En parlant, le capitaine s'était approché de la jeune femme, son visage à vingt centimètres du sien...Le ton était sec, on parlait d'ordres, pas de demandes....

En attendant, je vous assigne au campement, le sergent Werner fera la liaison entre vous et votre compagnie ! Il s'occupera également de passer prendre vos remèdes chez l'herboriste.
Si je vous vois batiffoler ou courir derrière un écureuil afin de le châtier, je me chargerai personnellement de votre rééducation !

Rompez !
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La voix du capitaine résonnait à ses oreilles...

Assignée au campement ? Mais... Mes soldats ont besoin de moi...

La lieutenant d'artillerie s'arrêta net devant le regard de son supérieur.

Rompez !

Salut réglementaire avant de remonter sur son cheval. Restez sagement au campement... mission impossible pour elle...

Il ne servait à rien d'expliquer à Lanceor qu'elle pouvait aller partout... Il n'aurait rien voulu entendre... Elle allait mourir d'ennui au campement. Mais pourquoi avait il fallu que ce fichu écureuil traversa devant ses pas.

Elle bougonna tout en partant. Mais elle voulait rester près de ses hommes. Se retournant, elle vit que le capitaine avait rejoint ses quartiers. Aussi se dirigea-t-elle vers sa compagnie. Sa vie était auprès des artilleurs. Elle la jouerait fine et ses soldats lui étaient fidèles jusqu'à la mort... Hors de questions de rester loin d'eux...
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La lieutenant entendit quelqu'un souffler non loin d'elle et des sons de voix... Elle arrêta Zéphyr d'une main énergique et se tourna vers l'homme.

Sergent Werner ! Mais il ne faut pas courir comme ça... si vous voulez me suivre prenez un cheval.

Elle l'écouta, souriant devant les craintes du sergent Werner.

Ecoutez sergent Werner ! Je ne vais pas faire d'exercice, c'est mon étalon qui en fait. D'autres part nous n'allons pas désobéir aux ordres du capitaine, mais nous allons contourner ces ordres.

Hors de question que je reste au campement à rien faire. J'avais prévu de grandes choses aujourd'hui... Le ciel est clément, autant en profiter.

Allez prenez un cheval sergent, si vous devez me suivre. Je vais faire installer une tente pour moi près de mes hommes ainsi je serai sur place afin de superviser leur entraînement.

Chika remit son étalon en route. Elle avait hâte de retourner près de ses artilleurs qui devaient l'attendre...
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Je laissais échapper dans un souffle...

Dites Mary, s'il vous plait.. Simplement Mary.

Je souris, je pensais juste il me semblait, il était heureux et ce camp était effectivement une vraie famille pour lui, ce que j'admirais, car j'étais certaine qu'il risquerait sa vie pour chacun des hommes qui étaient sous ses ordres si le besoin s'en faisait sentir. Je trouvais cette cohésion vraiment merveilleuse. Mais la solitude faisait tout de même partie de lui. Que n'aurais je fait pour qu'il sourit encore ? Il était maladroit dans cet exercice peut être, et pourtant.

J'ai du mal à réaliser l'ampleur du camp dans son ensemble sans doute, et quand bien même je le verrai, sans doute serais je stupéfaite malgré tout. Tout ceci est à mille lieues de ce que j'ai pu connaître, tel un monde totalement à part que je découvre.

Je repris ma respiration.

Un monde dont ces chères hautes herbes devaient être la frontière sans doute.

Je ne pus retenir un éclat de rire, sans doute le sérieux de mon maréchal de guide mettait il le mien en péril.
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Oui oui, continuons ! Je suis certaine que ce camp a encore bien des merveilles à m'offrir... Outre celles que j'ai déjà vu...

J'avais osé... J'espérais qu'au fond il penserait peut être que je parlais des différents objets de la tente un peu plus tôt et que le ton de ma voix ne m'aurait pas trahi. Qu'il ne se retourne pas à nouveau en me voyant rougir comme une jouvencelle un peu gourde.

Je serrais mon étreinte autour du doublet armant. Laissant mon regard vagabonder alentour tandis que la visite se poursuivait. La journée était douce. Ma robe glissait légèrement sur la robe de notre monture, elle n'était pas plus adaptée à l'équitation qu'à l'espionnage dans les herbes, je ne pus retenir un sourire à cette pensée.
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petit cela est bien , fait le avec plus de souplesse et de dexterité dans dans tes mouvement s

firmas continua a aider winwin dans l accomplissement de ses positions

Tout va pour le mieux maréchal, l'ordre serré leur dégourdi les jambes ! J'aimerai qu'ils soient encore plus rapides à former compagnie...Mais cela viendra...Ils viennent de recevoir les harnois pleins de Brandebürg, il faut aussi qu'ils s'y habituent et puis...

S'apercevant de sa bévue...

Mes respects damoiselle !...Capitaine Lancéor, enchanté !
Claquement de talons, salut de la tête.

Le ton est martial et trahi le manque de formation à l'étiquette et à la diplomatie.

Soyez la bienvenue. Je crois que nous nous sommes aperçus dehors tout à l'heure ...? Léger sourire.
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Je souris lorsqu'il me présenta son second, je n'étais pas encore habituée au salut militaire.

Enchantée messire Lanceor ! lançai je d'une voix chantante qui détonait de beaucoup dans cette atmosphère disciplinée.

Je vis l'air de mon guide et je lui intimais à l'oreille aussi discrètement que possible, même si chacun des hommes devait avoir une ouïe fine, leur permettant au mieux d'appréhender certains dangers...

Recevez vous tant de dames que cela ou ma présence incongrue va-t-elle se répandre dans le camp telle une trainée de poudre ?

Je ne pus cacher mon sourire malgré tout.

Il est possible que vous m'ayez aperçue en effet.

Après tout, plus besoin de dissimuler, je me doutais qu'une partie de lui savait déjà que je me livrai à un espionnage fort malséant pour une demoiselle mais tant pis, les convenances n'avaient jamais été mon fort, au grand dam de ma chère mère d'ailleurs.

Peut être devrais je songer moi même à m'entraîner d'ailleurs avant de me lancer à nouveau seule sur les chemins.

Je ris, mais c'était pour mieux cacher l'appréhension qui me prenait parfois malgré mes envies de voyage.
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Les présentations faites, il répondit au capitaine:
-"A la bonne heure les harnois sont là, bien....
Et oui, la rapidité viendra, marquons l'attention sur du geste bien fait dans un premier temps..."

Dans la foulée, il répondit au chuchotement...
-"De la poudre?...Hum j'aurais plutôt dit à la vitesse de l'éclair...

Quant à l'entraînement, je veux bien m'en charger avec plaisir mais je dois vous avertir que pourriez y prendre goût..."

Plus bas:
-"Et je ne saurais m'en plaindre..."

Il dit à son capitaine:
-"Continuez, je vous en prie...je vais profite de la visite pour inspecter le camp..."
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Elle le tutoyait, il trouva cela agréable et se mit à faire de même, elle semblait se moquer des convenances du à son titre de noblesse et cela l'enchantait, il n'était pas vraiment un fou de l'étiquette au même titre que Lancéor et que la majeure partie des hommes d'armes...

Maël fit un effort pour garder son calme stoïque et répondit:
-"Hum il y a aura de la blague grivoise à n'en pas douter, des rires et je pense qu'ils vont s'imaginer pas mal de choses....

A tord ou à raison... "

Clin d 'oeil et:
-"Nous verrons cela...Quant au nombre de femmes amenées ici, la plupart son soldats comme ma jeune lieutenant d'arstillerie qui est encore je ne sais où , une vraie petite sauvageonne mais une efficacité sans faille...

Et une membre de la famille..."

Une Montfort....Il ne pensait pas à avoir à le préciser, la famille De Montfort était l'une des familles Princière de Bretagne...
Fondatrice du Clan de Retz...Le duché du Duc Elfyn sous la garde De Clodeweck...

Il continua:
-"Et le reste est quantité négligeable si on parle du nombre, je ne suis pas ce qu'on peut appeler un Don Juan..."

Il fit une grimace puis:
-"Une gueule sans balafre serait de meilleur aloi pour cette activité qui ne me siérait guère en vérité..."

Il fit un geste de la main comme si il balayait et reprit:
-"Pour l'entraînement, je ne sais si je suis le meilleur mais cela se dit...
Et oui tu pourrais y prendre goût et signer pour rentrer dans l'Ost..."


A son chuchotement, il répondit:
-"A la bonne heure..."

Et il sourit...
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Eh bien dans ce cas allons inspecter... Pour le reste...

Je laissais ma phrase en suspens, il fallait que je cesse de dire des âneries qui me faisait chaque fois rougir davantage. J'aimais l'ambiance de ce lieu, cette entente, le respect et l'amitié que l'on sentait autour de nous.

Ta lieutenant ? Je suppose que tu parles de Chikaka ? J'ai fait sa connaissance lors de mon premier passage à Fougères, mon arrivée en Bretagne il y a quelques mois de cela.

Je souris, repensant qu'elle avait bien failli me voir dans les herbes un peu plus tôt.

Sa balafre, elle ne m'avait pas effrayé, elle faisait partie de ce qu'il était. Oubliant que nous n'étions pas seuls, j'avais laissé glisser ma main le long de cette dernière, qui n'entamait pas un seul instant la beauté et la profondeur des yeux bleus qui la dominaient.

J'éclatais de rire avant de lancer un...

Allons faire jaser dans ce cas !

D'ailleurs Chikaka venait de nous rejoindre, laissant tomber ce qu'elle tenait dans les bras. Je la saluais de la tête, n'osant interférer dans la hiérarchie.
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Je me tus, j'avais senti dans le ton de sa voix une sorte d'inquiétude. Chika semblait s'être blessée.

Je la regardais en souriant néanmoins.

J'attendis silencieusement que leur entretien fusse terminé.
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