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[RP] Toïze et Rosse, magasin pour enfants

Elendra
Je gardais un oeil attentif sur mon coffret pour devenir héraut pendant que la dame de la boutique s'adressait à moi. J'en rêvais depuis si longtemps, je n'allais sûrement pas le laisser s'enfuir! Je ne laissais donc pas plus de 5 secondes (maximum 6!) sans y jeter un rapide coup d'oeil.

Même quand je parlais je continuais de jeter un regard régulier sur ce merveilleux coffret.


Ma maman n'est pas avec moi non, elle est un petit peu malade et elle surveille mes frères et mes soeurs, ils sont plus jeunes que moi. Parce que moi j'ai onze ans, mais mon anniversaire c'est bientôt et je vais avoir douze ans, alors je suis venu avec Agathe, c'est une dame qui travaille pour tous les enfants d'Acoma.

Je m'arrêtai un moment, il me semblait bien lui avoir déjà mentionnée que ma fête approchait, mais je n'étais plus certaine... Je le disais tellement souvent! Je haussai donc les épaules et poursuivis:

Je la vois pas souvent par contre, mais là maman lui a demandé de m'accompagner. Parce que mon papa il a jamais le temps, il part toujours en mission, des trucs comme ça.

Mais là elle attend dehors, parce qu'elle voulait surveiller la charrette qu'elle a dit.


Je jette alors un coup d'oeil au coffret (étonnant non?), mais cette fois je l'analyse plus en profondeur. Elle a raison la dame, il semble bien lourd... Peut-être que je ne pourrai pas le transporter toute seule.

Je me retourne donc vers celle-ci:


Bah... Vous est-ce que vous pouvez m'aider à le transporter jusqu'à la charrette? Je peux même vous aider si c'est trop lourd! Je suis un peu forte quand même!

Bon pas assez pour récolter dix sacs de blé dans mon champ, parce que c'est trop dur, mais huit au m...


C'est alors qu'une jeune fille qui devait avoir à peu près mon âge fit son entrée (remarquée!) dans la boutique où je me trouvais! Elle parle pas mal... Pas autant que moi, mais elle compense par une voix plus forte.

Je l'observe donc avec attention, curieuse de savoir ce qu'une petite fille de mon âge devrait acheter. Elle semblait s'intéresser aux poupées elle, et visiblement, elle n'avait pas lu le catalogue, contrairement à moi!

Jusque là, même si elle m'avait coupée la parole, je l'aimais bien quand même...

Or, elle se dirigeait vers MON coffret.

Discrètement, je me déplaçai un peu vers la gauche afin de me mettre devant MON coffret et l'empêcher de le remarquer.

Malheureusement, je n'avais pas été assez rapide...


-Hector! Prépare la bourse parentale! J'le veux! Il m'le faut! Je me battrai jusqu'à sang pour l'obtenir!

Je fronce alors les sourcils et pose mes mains sur mes hanches, comme ma maman. Parce que j'ai bien remarqué que ce que la fille pointe, ben c'est mon coffret! Il y a pas de doute! Et j'ai aussi remarqué un autre truc, et ce truc c'est que le coffret que je convoite depuis si longtemps, ben il n'en reste que un! Un seul! Pas un de plus! Et ce seul dernier, il est à moi! Et elle va pas tarder à le savoir!

C'est donc de mon imposante petite taille (on choisit pas ses gênes...) que je me dresse devant ma rivale blonde et lui lance:


Il en est pas question! Je l'ai presque déjà acheté moi! Même que on discutait du moyen qu'on pourrait le transporter dans ma charrette la Dame et moi!

Tu reviendras un autre jour! Là c'est moi qui était là avant et c'est moi qui l'achète. Même que j'ai les écus tout de suite moi!


Je sortis alors ma petite bourse contenant mes 60 écus (et pas un de plus!) que je tendis à la dame.

Voilà! Même que je vais déjà payer, comme ça tu peux pas l'avoir, parce que moi j'ai regardé dans le catalogue et je savais que je voulais ça. Donc je le savais avant toi!

T'as juste à te trouver autre chose, et puis c'est tout!


Je croisai alors les bras, fière de mes arguments! Elle n'aurait rien à redire à ça, j'en était convaincue!

Tout de même, je restais postée devant MON coffret et personne ne me ferait bouger de là, parole d'Elendra!

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Nickie.lou
Alors que la Princesse aux cheveux dorés était à l'affût d'un accord financier avec la vendeuse et prête à lâcher le flot sonnant et trébuchant de maints écus sur le comptoir, l'autre gamine en était venue à lui parler, en la tutoyant comme une gueuse et se montrant à limite hautaine en protégeant son coffre.

C'est impossible!
On ne peut agir de la sorte à l'encontre d'une Lavallière!

Mais visiblement il ne restait qu'un seul coffre, autrement, la "rivale" ne se serait point comportée comme un monstre débarqué tout droit d'un imaginaire étrange. Le genre de monstre avec trois poils sur le caillou et qui gueule un truc du genre "mon préciiiiiiieux" devant un trésor inestimable!

Lou resta bouche-bée devant l'autre qui vociférait ci et là qu'elle comptait bien prendre ce qu'elle était venue chercher, et qu'elle l'avait vu avant et qu'elle avait déjà payé!
Le tout en se mettant bien devant le coffre le rendant ainsi inaccessible et prenant un air de Grande Dame sachant se battre s'il le fallait.


-Hector! Qu'est-ce donc que ce truc malpropre qui se dresse devant moi comme un pantin désarticulé et qui ose me parler sur ce ton?
En plus, ça se targue d'avoir les moyens de s'payer ce truc! Alors ça n'est pas capable de se vêtir convenablement!


Elle lâcha un petit rire diaboliquement enfantin et s'adressa de nouveau à la vendeuse.
La petite n'allait pas se laisser faire comme ça sans riposter!

Elle l'aurait, un jour, elle l'aurait!


-C'est impossible pour vous d'prendre cet argent sale! Je n'oserai moi-même toucher la besace sans craindre une que'conque maladie d'la peau! Non, non, prenez mon argent frais et magnifique qui hume bon la lavande des Lavallière!
Surtout que nous, nous pouvons le prendre de suite! Sans vous déranger plus amplement! Et qu'en plus j'en ai extrêêêêmement besoin pour devenir héraut! Alors qu'elle, elle veut juste faire des dessins minables sur un écriteau suintant la saleté!


Petit regard méchant vers la gamine qui l'empêchait d'accéder à son butin.
Faut dire qu'une enfant pourri gâté ne se laisse pas vaincre aussi aisément.
Elle bouscula son ennemie pour libérer son trésor


-Hector! Paie la vendeuse et prend le coffre. Allons nous en avant que l'air ne soit irrespirable à cause de cette gueuse affreuse!

Non mais! Pour qui elle se prend d'abord? Trouver autre chose? Et puis quoi encore?
Catalogue ou pas, le coffre est à elle.

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Envie d'un rp? J'suis dispo!
Elendra
C'était ma première rencontre avec une nobliote, (une vraie, ceux que papa détestait. C'est pas comme Luisa! Parce que à côté de ça Luisa a l'air d'une gueuse!) et je peux vous jurer que je n'oublierai pas cette rencontre de si tôt.

J'avais tout de même été polie avec elle, lui signifiant poliment que le coffre était déjà pris, que je l'avais déjà acheté et tout et tout et la voilà qui m'insultait de gueuse mal propre?!

Au départ, je m'étais retourné, avait jeté un oeil dans la boutique afin de voir quel gueux mal propre avait bien pu mettre les pieds dans la boutique, or je me rendis rapidement compte qu'elle parlait de moi!

Moi! Une gueuse mal propre! Mais elle se prenait pour qui! Certes j'avais fait bien de la route pour venir jusqu'ici et était donc un peu poussiéreuse! Mais de là à me traiter de gueuse mal propre! Elle exagérait!

Je l'écoutais parler à la dame, parlant de mes écus sales qui lui donnerait sans doute une quelconque maladie de la peau! Mais pour qui elle se prenait celle-là!

On avait pas vraiment de ce genre d'énergumène en Lorraine et je ne savais pas vraiment comment réagir, et bien franchement, je n'y réfléchis pas vraiment. On était plutôt du genre impulsif dans la famille! (Bien que je pris la peine de sortir mon beau vocabulaire pour la cause.)


En tout cas ton pauvre homme il doit avoir hâte que t'arrêtes de parler, si tu parles comme ça chaque fois que t'ouvres la bouche!

Et si t'es si "noble" que ça, tes parents auraient pu te montrer un peu les bonnes manières! À moins que ce soit trop gratuit comme éducation!

Et pour ta gouverne, Madame l'Impératrice, je suis pas une gueuse, d'accord?! Ma mère c'est une grande noble et elle va te faire payer de me parler comme ça.

Même que moi je suis une d'Acoma. Elendra d'Acoma.


Je la regardais avec un petit air hautin et surtout vexé! S'ils allaient nous apprendre à parler comme ça aux gens à Saint-Louis, moi j'allais pas y rester longtemps! Mon papa a raison, les nobles c'est beaucoup trop méchant et ça prend vraiment les gueux pour des moins que rien! Et même que moi si je vais à Saint-Louis, je vais jamais faire ça!

Je me tourne ensuite vers la dame pour la rassurer, pas la peine de perdre plus de temps que ça avec une effrontée gâtée pourrie!


Mes écus sont pas tout sales, je vous jure, ils viennent de l'église. Ils lavent les écus à l'église non?

Je devais avouer ne jamais avoir lavé mes écus... L'idée ne m'avait même jamais traversée l'esprit, mais quand je les avait regardés, ils n'avaient pas l'air si sales que ça!

Et en plus, je viens de très loin... Moi je pourrai pas revenir, ma mère voudra pas.

Je prend bien soin de dire "mère" au lieu de "maman" j'ai pas envie que madame la blondasse se moque de moi!

Profitant alors de mes quelques secondes d'inattention, la nobliote me bouscule afin d'accéder à MON coffre. Ne m'y attendant pas le moins du monde, je me retrouve rapidement face contre terre à manger la poussière, comme... comme une gueuse...

Je serre alors les lèvres et la regarde, toujours allongée sur le sol.


On va voir si c'est solide une robe à deux mille écus qui sentent la lavande! m'écriai-je en étirant le bras, agrippant le bas de sa jupe.

Et je tire!

Je tire de toute mes forces!

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Nickie.lou
Pfff.

N'empêche c'était bien sa veine de tomber sur une petite peste comme celle là alors qu'elle flânait tranquillement, sans causer de mal à quiconque, dans une ville magnifique!

Sa rivale du coffret maudit rétorquait des idioties à faire pâlir un diacre.
Comme si l'éducation qu'avait reçu la Lavallière ne contenait pas de cours sur les bonnes manières! On est obligé d'y passer, elle connaissait d'ailleurs tout par coeur! Elle était très douée avec son professeur.
Et ses parents étaient très fiers d'elle!
Alors dire que c'était trop gratuit était une insulte ignoble qui aurait pu faire jaillir un cri strident de rage de la bouche de la blonde.

Heureusement qu'elle avait foutu la garce à terre. Au moins c'était là montre de la bassesse de cette inculte.
Bien fait pour elle! Nah.
D'ailleurs, elle se retint de lancer un vilain crachat. Mais il ne fallait pas abuser non plus, ne pas s'abaisser ainsi, ce serait idiot.
Alors, elle préféra lancer une nouvelle fois un sourire sadique, appréciant torturer les petites gens qui disent, en vociférant, qu'ils sont soit disant d'une grande famille.
Et mon oeil, c'est du poulet?

C'était sans compter la fourberie digne d'une catin qui se jeta sur la robe de la princesse en râlant qu'elle coûtait 2000 écus. Bon, un peu plus pour remettre le tout dans le vrai. Faut dire qu'une robe de soie avec quelques broderies aux fils d'or, ben c'est pas donné. Un cadeau de son oncle favori d'ailleurs.


-Mais! Mais! MAIIIIIIIS!!! LACHE ÇA IDIOTE!

La pauvrette à terre s'agrippa de toutes ses forces à la robe magnifique. Bien que de bonne manufacture et aussi difficile à trouer qu'elle soit, un petit bout d'étoffe se déchira provocant la colère infiniment immense de sa propriétaire!
Une colère encore plus immense que lorsque son petit frère avait coupé une de ses nouvelles robes pour y faire une voile de navire.
Oui, PIRE! Là, il s'agissait d'une parfaite inconnue à la chevelure croupissante!
Une folle croisée au détour d'une ruelle!
Un monstre ignoble qu'il faille terrasser!


-Non mais! J'vais m'la faire cette satanée garce!

Elle se jeta comme une lionne sur la "gueuse" qui se trouvait à terre.
On peut dire qu'à cet instant, il s'agissait d'un crêpage de chignon en règle.
La princesse tirait les cheveux de son ennemie, jusqu'à temps que le noeud affreux qui retenait ses cheveux ne cède tout comme le bas de sa robe a cédé.
Mouvement de recul.
Dégoût.
Horreur.


-IIIIIIIIIIRRK!!!! C'est quoi cette touffe affreuse? Cet entremêlé disgracieux? Cette débauche capillaire? Mon dieu! J'ai touché ça? Aaah!

La voilà encore plus rageuse que jamais sur sa rivale


...


Et pendant ce temps, Hector soufflait un peu, tranquillement, dans son coin sans interagir aucunement. Le fourbe.

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Envie d'un rp? J'suis dispo!
Elendra
La vengeance est douce! Elle rigolait tout à l'heure quand elle me traitait de gueuse et bien maintenant c'est moi qui rigole mesquinement en ne lâchant pas sa jupe et en tirant dessus de toutes mes forces.

L'entendre vociférer à propos de sa jupe ne fait qu'accentuer mon petit ricanement. On fait plus la maligne là, blondinette!

Malgré ses menaces, je ne lâche pas prise! Et ma victoire sonne douce à mes oreilles.


Scriiiitchhhh....

Ça y est, dans ma tête, je suis certaine que je viens de l'emporter! Elle va partir en courant voir sa maman, parce qu'une vilaine "gueuse" lui a brisé sa jolie petite robe!

Or, je n'avais jamais vraiment fait de duel avec un nobliote, je n'avais jamais même fait de duel tout court, et j'étais loin de me douter qu'en déchirant sa pauvre jupe de riche, elle allait contre attaquer!

La voilà qui me saute dessus! Me tirant les cheveux!

Mais ils sont fous ces nobles!


AIIILLLEEE! AILLEEE!!! MAIS AILLE!

LÂCHE MOI!!! T'ES FOLLEEEEEEEE!!!!
m'écriais-je en me débattant de mon mieux, essayant tant bien que mal d'attraper moi aussi une mèche de cheveux blondes.

Déconcentrée par la douleur de mon cuir chevelu, je ne parvenais cependant qu'à lui écraser un peu le visage avec mes mains, la tenant (un peu) à distance. Et la "connaissant" j'étais certaine que mes mains "dégueuselasses" dans son visage devait la répugner à un point tel qu'elle s'éloignerait.

Lorsque celle-ci lâcha tout quelques secondes plus tard, je rigolai un peu, ma technique avait parfaitement fonctionné! m'étais-je dis à ce moment.

Or je me rendis vite compte que la source de son dégout n'était autre que ma chevelure... Ce n'était pas la première fois qu'on se moquait de mes cheveux, il y avait eu Luisa une fois, parce que je n'avais eu le temps que de faire une seule natte. (C'était pas de ma faute, c'est elle qui m'avait dérangée bon!)

Mais là! On aurait dit qu'elle avait trouvé un cafard dans mes cheveux! Franchement!

Je me relève alors, ramasse mon ruban et allait prendre la peine de rattacher mes cheveux avant de ne prendre la parole, mais... une idée germe dans mon cerveau et je n'en fais rien, laissant ma tignasse emmêlée en liberté, faisant semblant de la toucher et de constater avec horreur l'état de celle-ci.

Maiiis! Maiiiis! T'as vu ce que t'as fait?!

Géniale ton idée de me tirer les cheveux! T'as vu de quoi ils ont l'air maintenant! J'arriverai plus jamais à les peigner maintenant! Félicitations! C'est de ta faute!


Menteuse? Moi? Voyons!

Bon... Un peu, mais devant une nobliote aussi exécrable, j'ai le droit bon! Et puis, si elle sait pas que je mens, c'est pas grave. Et même que pour se faire pardonner elle va peut-être me laisser le coffret...

Mais si je veux que ça, ça arrive, je vais devoir en ajouter encore un peu, mais pas trop! Ainsi je lui lance:


Ma mère va devoir les couper et je vais avoir l'air d'un garçon! J'espère que t'es contente!

Je croisai les bras, cachant la fierté de ma petite pièce de théâtre, tentant de garder mon air outré et j'attend...

J'attend qu'elle prenne la fuite et me laisse mon coffret! Évidemment!

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--Elise_toize


Ce matin là, à son réveil, les oiseaux gazouillaient gaiement dans le ciel, annonçant joyeusement l'arrivée tardive du printemps.
Elle s'était levée souriante, avait distraitement coiffé ses cheveux en chantonnant, s'était choisi une jolie robe, toute simple, et s'était presque trouvée jolie dans le miroir.
Après avoir enfilé sa petite capeline, elle était descendue dans la rue, avait fait un crochet chez le boulanger, ressortant avec un délicieux pain blanc qu'elle avait volontiers partagé avec les pigeons de la capitale.
Et finalement, elle était arrivée à sa boutique sans qu'un seul cocher ne manque de la renverser ni même crotter ses bottines sur les pavés parisiens.

En ouvrant les portes de sa boutique ce matin, Elise était convaincue qu'elle passerait une journée absolument parfaite, dans le petit monde de conte de fée qu'elle s'ingéniait à bâtir au sein de sa boutique.

Jusqu'à l'arrivée de ces deux monstres.

Au début, la petite joute verbale l'avait amusée. Elle avait presque trouvé cela attendrissant.
Elle s'apprêtait d'ailleurs à leur dire que ce n'était qu'une boîte de présentation, vide, et que les vraies étaient rangés dans la réserve.

Elles n'en eu pas le temps.

Les deux pestes en étaient venues aux mains avant qu'elle ait pu prononcer un mot. Abasourdie, désemparée, les bras ballants, elle regardait les fillettes se disputaient sans réagir.
Se tournant vers l'homme qui accompagnait la deuxième sale gamine, elle s'écria paniquée :


Mais faites quelque chose !

Elles allaient faire fuir les autres clients enfin!
Nickie.lou
-Au moins tu ressembleras à quelque chose sale gueuse!

S'écria t'elle lorsque la petite gamine qui lui faisait face l'avait accusé d'avoir rendu ses cheveux dans un état pareil et qu'elle sera obligée de se les raser.
Franchement, vu l'état, c'est plus du laisser-aller que la faute aux mains fortiches de la princesse blonde.
Cette dernière se leva et fit face à son ennemie, prête à bondir une nouvelle fois afin de la frapper de quelques coups assurés. Comme une lionne protégeant son territoire, ses petits.
Elle allait morfler!


-De toutes façons, tu ressembles déjà à un garçon. Regarde moi ta tignasse! Tes vêtements! Ta posture!
Tu n'es certainement qu'un vil bâtard ne trouvant sa voie parmis la gente masculine et se faisant ainsi passer pour une piètre demoiselle!
Ah! Ça! Tu me le feras pas!


Et alors qu'elle fit fonctionner sa langue du vipère durant quelques minutes encore en lançant quelques insultes sur le physique ingrat de la gamine, de sa pauvreté assurée, de ses mensonges qu'elle proférait en disant qu'elle faisait partie d'une grande famille et de son incapacité à payer, fort certainement, ce coffre qui tenait tant à la princesse.
Alors qu'elle faisait tout cela, elle n'entendit pas, ou n'écouta pas la vendeuse hurler à Hector qu'il fallait qu'il les arrête.
Bien entendu, Hector resta à l'écart, scrutant la scène puis fit un visage déconfit l'air de dire qu'il ne pourrait rien faire au risque de se voir supporter la colère de la jeune blonde. Il ne fallait pas la courroucer, il pourrait perdre son job, ou pire encore.
Dieu seul sait ce qui se passe dans la pensée d'une jeune fille de nobles.

Après un long couplet satyrique, un pamphlet verbal, la Lavallière se rendit vers la vendeuse en lui tendant une bourse visiblement pleine.


-Veuillez excuser la gêne momentanée causée par cette catin et acceptez cette bourse contenant une somme de 100 écus qui couvrira laaaargement ce plaisant présent que je souhaite me faire!

Elle se retourna vers sa rivale en tirant la langue puis se montra à nouveau menaçante

-Je te recroise dans la rue, tu me paieras les dégâts causés à cette robe!
HECTOR! Pousse cette affreuse gamine pitoyable et prend mon dû, nous ne resterons guère une minute de plus en cette mauvaise compagnie

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Envie d'un rp? J'suis dispo!
Elendra
J'écoutais avec colère la sale gosse et sa sale langue me parler, mensonge par dessus mensonge. Non mais pour qui elle se prenait celle là!

J'en avais les oreilles qui chauffait et ça, c'était toujours mauvais signe. Ou alors signe que ça allait barder pour la personne qui faisait rougir de colère mes oreilles.

Heureusement, mes cheveux peignés le matin même! (Ou un matin même il y avait quelque jours) cachaient celles-ci à merveille, ainsi cette sale nobliote n'aurait pas le plaisir de m'embêter avec ça.

Je la laisse donc continuer à lancer des insultes toutes plus horribles les unes que les autres. Alors que mon petit coeur se serrait et que je n'avais qu'une envie, celle d'éclater en sanglots et de courir faire un câlin à maman et papa pour leur dire qu'ils avaient raison et que je ne voulais pas du tout aller à Saint-Louis! Que les nobles c'était beaucoup trop méchants et que je voulais plus jamais en voir de toute ma vie!

Or, j'avais de la fierté et ce ne serait pas une noble effrontée qui allait me voir pleurer, ça c'était hors de question.

Ainsi, je pris une grande respiration qui me donna l'impression de prendre AU MOINS 3 centimètres, me rendant alors beaucoup plus imposante. Et laissai aller un flot d'insultes à mon tour.


En tout cas, tu devrais te laver les oreilles sale gosse, décidément t'as jamais écouté ce que j'ai dit! Et t'aurais eu intérêt!

Et tu devrais arrêter de plisser le nez comme si t'avais une bouse de vache sous le nez, tu vas finir ridée comme un pruneau.


Je croisai alors les bras, c'était peu, mais assez pour la fâcher sans doute, surtout que tout ce que j'avais dit était vrai, contrairement à elle! C't'idiote là! Pff qu'elle l'aille le coffret de Hérault, je le veux plus!

Je regarde donc la vendeuse et serre ma petite bourse d'écus dans mes mains.


Je lui laisse, de toute façon, tout le monde sais qu'être Hérault c'était à la mode l'an dernier et que cette année c'est un peu nul, dis-je en tirant la langue grossièrement à l'impolie qui visiblement avait menti quand elle avait dit qu'elle avait pris des cours de politesse!

Je la regarde finalement avec mon petit air qui se voulait supérieur, car après tout, celui qui arrête le conflit n'est-il pas mieux que celui qui le poursuit?

Toujours furieuse, je passe près d'elle et lui murmure:


Si je te revois tu vas le payer sale gosse...

Et dans une délicatesse tout à fait digne de maman, je lui donne un coup de pied dans le genoux et me sauve en courant, comme la gueuse qu'elle crois que je suis!
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--Oscar_rosse


Il courrait, il était en retard, il ne s'était pas réveillé ce matin !
La patronne, le mère Toize, allait encore râler, mais bon, il était presque arrivé ! Plus qu'un tournant et ...


BING !

HE !

Une mioche venait de lui rentrer dedans ! Le temps de se remettre de sa surprise, il choppe la gamine par le bras. Une gosse qui part en courant d'un magasin de jouets c'est suspect !

Halte là ! Je t'y prends p'tite voleuse !

Sans lui laisser le temps de répondre, il rentre dans la boutique.

Hé M'dame Toize ! Je l'ai attrapé vot' voleuse !


Grand sourire sur les lèvres d'Oscar. Elle va être contente la patronne ! Il y a des clients en plus en plus dans la boutique, il est fier de lui le Rosse.
--Elise_toize


Elle ne se rappelait pas avoir été aussi heureuse de voir Oscar.
Pour un peu, elle lui aurait sauté au coup en l'appelant mon sauveur.

Enfin.
Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il avait intercepté une des petites peste.
En pensée,elle maudit rapidement son associé, et sa descendance jusqu'à la centième génération.

Les lèvres pincées, essayant de conserver un ton affable, elle répondit :


Tout va bien Oscar, Mademoiselle avait juste fait un tour dans notre boutique.

Inutile d'évoquer la petite scène qui venait de se dérouler, au risque d'attiser l'huile sur le feu.
Elendra
Je sortie de la boutique en ricanant et en courant, pour la même raison.

Je ricanais parce que je venais de donner un coup de pied dans le genoux de la sale gosse nobliote, ça lui apprendrait à me traiter de gueuse! Franchement!

Et puis je cours parce que j'ai donné un coup de pied dans le genoux de la sale gosse nobliote et que j'ai trop peur qu'elle se venge quand ça lui fera plus mal!

D'ailleurs, je regarde derrière moi vers la boutique pour voir si elle est pas sortie, inquiète de manger toute une baffe, ou alors de me faire tirer les cheveux si fort que je perdrais des mèches ou peut-être même la tête au complet!

Et puis Bang! Je fonce, dans, dans...

Je lève la tête. Un homme énormément grand! Il m'attrape même par le bras en me traitant de petite voleuse! Non mais! C'est quoi cette journée de fou où tout le monde me prend pour autre chose.


Hey! Mais aille! Mais lâchez-moi! Je suis pas une voleuse! m'exclamais-je, tentant de l'empêcher de me ramener à l'intérieur de la boutique!

Je m'accrochai au cadre de la porte, mais rien à faire contre le grand homme! Il était trop fort! Si seulement j'avais douze ans au lieu de onze! J'aurais été plus forte et j'aurais pu me libérer, mais là je finis par lâcher le cadre de porte et entrer la tête haute (bien que mes genoux tremblait vraiment beaucoup de revoir la noble folle!).

Et voilà que l'homme me retraitait de voleuse! Devant la vendeuse en plus!

À nouveau, je m'indigne, rouspétant:


Mais je l'ai diiiis! Je suis pas une voleuse moi bon!

Heureusement la tenancière de la boutique me crois! Et je tire sur mon bras pour qu'il me lâche, le frottant un peu, parce que le grand messire il a une poigne de fer! Et moi j'ai pas encore douze ans donc...

Je regarde alors la blondinette, en soupirant. Ça y est, maintenant en plus de me penser gueuse elle va me penser voleuse! Décidément, je sortirai plus jamais de Lorraine moi! Là bas au moins, les gens savent qui je suis et ils sont gentils avec moi! Contrairement à ici!


Je peux repartir maintenant? Parce que on m'attend à la maison...

J'ai un peu mentis là, mais c'est que je veux pas rester trop longtemps ici avec la fille blonde dont je connais même pas le nom!
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--Oscar_rosse


Elle sourit la patronne !
Il l'appelle comme ça, mais en fait ils sont associés. Mais comme c'est quand même elle qui commande, pour lui c'est la patronne !


Tout va bien Oscar, Mademoiselle avait juste fait un tour dans notre boutique.

Vous êtes sure ?


C’est quand même louche une gamine qui part en courant ! Mais le regard d’Élise lui fait comprendre qu'il a intérêt à lâcher la mioche, et vite. Alors il s’exécute.
Puis affichant un sourire commercial, il se tourne vers l'autre cliente.


Oscar Rosse, je suis l'associé de Madame Toize. Puis-je vous aider ?

Il l'a déjà oublié l'autre gosse ...
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