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[RP] Quartier de la Nuitel

Alphy
[27 Moulin d'Alphy]

Urp… c’était donc lui… fidèle à lui-même toujours là où on ne l’attendait pas et pas sous une barque ce coup-ci… Elle l’entend il ricane comme à son habitude… et se pavane…

Elle se redresse en grimaçant, sa cheville la fait souffrir, prise dans le drap, elle s’est tordue plus que la nature ne lui permet habituellement…


Non n’enfoncez pas cette porte, j’ai pas les moyens de la faire refaire... j’arrive…

Telle une déesse au temps des olympiades enfin ce qu’elle pouvait en imaginer ou une momie peut-être plutôt, la voilà qui se drape au mieux et sautillant se rapproche de la porte de bois.

Je … je ne suis pas habillée, alors je vous ouvre mais vous me laisserez le temps de me tenir décente devant vous, je compte sur vous… car je crois que vous allez devoir me mener au monastère plus tôt que prévu…

Elle fait glisser le loquet et ouvre la porte de la grange et apparaît, le teint sûrement pâle, se tenant de côté sur un pied.

Vous ne m’avez pas fait chavirer mais je ne vais pas pouvoir être un bon guide je pense prochainement à Niort, je comptais déjà aller prendre repos chez les sœurs avant de repartir, mais je vais vous demander de m’y amener s’il vous plaît, dès que j’aurai repris... tenue humaine… un petit sourire forcé, son coude la lance et elle tient fermement malgré tout le drap autour d’elle. Voilà... Restez là, je vais essayer de faire vite.

Elle se retourne et s’éloigne avec ses vêtements dans le coin le plus sombre de la grange pour s’habiller, elle est consciente que cela met un temps assez important et espère ne pas devoir demander de l’aide. Elle opte pour le plus simple, pas de corset, elle ne peut pas le lacer, sa chemise simplement qui se colle sur sa blessure au coude, elle soupire. Sa jupe et ses chausses dont elle n’arrive pas refermer sur le pied droit le lacet et par-dessus le tout sa cape pour avoir un peu plus chaud. Elle prend une grande respiration, se sent après ses contorsions en sueurs et secoue la tête…

S’approchant de Urp, elle finit par lui sourire. Je peux ? Elle lui prend le bras, sans attendre et le regarde comme une enfant.

Vous voulez bien hein ? Il n’est pas loin le monastère et puis elles m’attendaient les sœurs… nous pourrons parler sur le chemin sur vos intentions durant mon absence. Elle s’appuie un peu plus qu’elle ne le souhaiterait sur son bras, car n’aimant pas demander de l’aide, mais elle n’a pas le choix alors sourit un peu plus pour se faire pardonner.
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Sglurp
Le jeune homme rit toujours mais un peu moins lorsqu'il découvre le spectacle. La jolie Brunette semble réellement s'être amochée. Cheville et coude, les articulations ont morflé.
Mais le Blondinet ne s'en émeut nullement, du moins n'en montre rien. Il feint un long soupir de soulagement et reprend d'un ton jovial :


_Me voilà pleinement rassuré. Votre joli minois n'a pas été écorché et c'est toujours le même plaisir d'y plonger mes yeux. Et cette tenue ! Que dire de cette tenue ??? Vous êtes resplendissante !!! Pourquoi vouloir vous changer ? D'autant que vous allez au monastère ! Les sœurs ne prêchent-elles pas simplicité et authenticité ? Restez comme ceci !

Mais l'hôtesse ne prend pas le temps d'attendre la fin de sa tirade pour se cacher dans un sombre recoin et enfiler une tenue plus adéquate. Elle n'est pas en pleine possession de ses moyens, à en juger par le temps passé à s'habiller.

Le Blondinet est vivement tenté de jeter un œil indiscret... Mais il s'y refuse catégoriquement ! Si il doit voir ce qui se cache sous ce drap, ce sera avec le consentement de la dame ! Quel honneur, sinon, pour une victoire acquise sans combat ?

Alphy revient vers lui et lui saisit le bras, sans lui demander son reste. Elle ne semble pas jouer la comédie : sa cheville doit la faire atrocement souffrir. Pourtant elle n'en montre - presque - rien.


_Bien, direction le monastère alors !

Il la regarde en riant.


_Vous savez, j'ai été confronté à une multitude de stratagèmes élaborés par des jeunes femmes ambitieuses souhaitant plus que tout s'afficher à mon bras. Je dois dire que le vôtre ne manque pas d'originalité. Feindre la chute pour prétexter d'apparaitre légèrement drapée devant moi, c'est audacieux. Mais il faudra trouver autre chose, je ne suis pas dupe.

Il ricane.

_Vous aurez tout loisir de demander aux sœurs quelques conseils à mettre en pratique à votre sortie du monastère. Il ne faut pas se fier aux apparences, elles sont très savantes en la matière !

Malgré tout, le Blondouteux apprécie le contact appuyé de sa partenaire de voyage. Il décèle un sourire embarrassé sur son visage et lui en adresse un qui se veut réconfortant.

Arrivé à l'entrée de l'édifice religieux, il reprend d'un ton de compassion teinté de sévérité :


_Prenez soin de vous Alf. Et soignez ces vilaines blessures. Je ne saurais m'encombrer d'une voyageuse qui traine le pied.
Alphy
[27 Moulin d'Alphy]

Le teint plus pâle, un peu amaigrie mais l’œil vif et le tempérament calme, plus de boiterie, plus de douleurs. Les sœurs étaient des soigneuses hors pair à défaut de bonnes cuisinières.

Alphy avait durant ces longs jours fait vœux de silence, telle était la condition pour rester en ces murs, c'était sans compter sur ses petits monologues quand elle était seule au jardin à gratter la terre, ronchonnant sur telles mauvaises herbes, s'éblouissant sur ce parterre de fleurs et la beauté sans cesse renouvelée au printemps. Mais il était temps pour elle de retrouver la volubilité de la vraie vie.

Sur le chemin, elle musarde, regarde avec ravissement ces jacinthes et ce muguet sauvage, qu'elle cueille délicatement, respectant cette beauté naturelle.


Leur parfum suave l’enivre.

A la voir seule face à ces fleurs, un inconnu serait étonné. Elle tourne sur elle même chantonne, met son visage dans ces clochettes sensuelles.


Toute heureuse, la voilà revenue à son moulin, fait le tour, appelle le chaton "Canaille" où es-tu ? Jette un œil sur l'autre côté de la rue, sa petite maison aux volets toujours clos, puis pousse enfin, la grande porte de bois dans un grand soupire... Elle ne resterait pas longtemps mais cela faisait tant de bien...
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