[RP]La Mer, preuve par 10 !!!

--Zora_la_rousse

Zora le dos tourné à l'homme l'entendit dire :

"Si vous croyez que je vais me gêner, ma dame..."

Et joignant le geste à la parole il retourna la rousse pour plonger la main dans son décolleté.
Zora aucunement choquée par son geste lui sourit et lui dit :

"J'vous croyais plus grivois que c'la messire, ma fois si vous changer d'avis ... Vous savez où me trouver."

Elle lui fit un clin d'oeil et repartit vers la dune sa chevelure rousse soulevée par le vent et qui venait lui fouetter le visage.

*pfffff tous les même les hommes ...*

La Mer, preuve par 10 !!!

Naudeas

Naud sortit de la taverne décidée pour épargner une messe qui allait encore durée des plombes, la Princesse avait de bonnes idées mais pas au sujet des messes. Donc notre Naud, décidée comme jamais à prouver à la Princesse qu'elle avait tort et que la mer n'avait rien de dangereux, se dirigea d'un pas ferme vers la mer.
Elle balanca ses bottes, ses armes éparpillées un peu partout, ses braies, sa cape, sa chemise, la voila nue devant cette mer d'huile qui ne bougeait pas énormément. Le vent lui par contre était à glacer les sangs et le sable était doux.
Elle était déjà beaucoup moins décidée qu'en taverne mais était ce la le prix à payer pour épargner cette affreuse messe. Elle mis son pied délicatement dans l'eau... Brrr elle était gelée cette saleté de flotte, voila le seul moyen qu'elle avait a consommer de l'eau. Les cheveux lui fouettaient le visage. Des gens commençaient à s'attrouper pour la regarder faire.
Elle sentait leur regard sur sa nudité. Le rouge lui montait aux joues, elle n'osait pas se tourner..
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Armoria

Ils étaient arrivés à Montpellier au petit matin.

Elle avait regardé, heureuse de retrouver les flots.

Elle avait passé la matinée penchée sur ses parchemins. Puis elle avait regardé de nouveau, se disant qu'après tout, un petit tour aux coquillages, à mar...

Hein ?

Pour le coup, elle était sortie. Avait mieux regardé. Pris des points de repère, doutant de ce que ses yeux constataient.

Mais non. C'était vrai, bel et bien vrai. Elle s'était donc rendue en taverne, pour savoir depuis combien de temps le malin opérait ici.

Elle avait demandé à une payse quel était le sorcier qui avait maudit la mer au point de lui voler ses marées... Pas de réponse, ou si peu ! En sortant de taverne, elle avait déjà décidé d'aller voir le Coms - son futur gendre - pour lui demander s'il songeait à organiser une procession, une bénédiction, quelque chose, enfin, pour remédier à cet état de fait, que dire, sinon alarmant ?

Quand elle se fit annoncer auprès de lui, elle était passablement inquiète.

Mais comment font-ils pour les coquillages ?
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Snell

Snell sortit à la course de la taverne pour tenter d'empêcher Naud de faire une connerie. Au mieux, la mer était gelée, au pire elle était ensorcelée! Aucune des alternatives ne semblait une bonne idée.

Le Borgne arriva sur la plage et trouva une botte. Il la ramassa, puis en vit une seconde un peu plus loin. Arf! Elle allait le faire! Il suivit la piste de vêtements et d'armes discartés, les ramassant tous au passage, jusqu'à ce qu'il arrive à Naud elle-même.

Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait dans son costume de naissance, mais cela faisait quand même plusieurs mois. Fidèle à lui-même, le Borgne s'arrêta et admira la vue.

L'envie d'arrêter Naud lui passa.

Un sourire mesquin apparut sur son visage et puis il lança à la baigneuse:

Dépèche-toi! J'ai froid!
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--Zora_la_rousse

Zora, une gueuse bien connue des tavernes de Montpellier pour son franc parler et son goût du pêcher de chair, trainait comme à son habitude en taverne.

Ce jour là la ville était des plus animée et ma fois cela changeait un peu. Elle avait écouté de loin la conversation du troupeau de nobles qui avaient envahi la ville le matin même. Donc à la sortie précipitée de l'une des femmes suivie de près du borgne qui l'accompagnait, son goût invétéré pour l'animation peu commune l'incita à les suivre.

Elle se planta alors en haut de la dune surplombant la plage. Ses longs cheveux roux lui fouettant le visage.
Elle regardait ironiquement la nobliote ainsi dévêtue face à la grande étendue d'eau glacée à cette époque de l'année. Et le borgne qui la suivait à la trace des ses apparats semés en cours de route.
Se retournant pour voir qui d'autre était là elle aperçue une foule de badauds affluant peu à peu.
Naquit alors dans son esprit vif et perfide une idée qui pourrais lui rapporter gros ...

De sa voix un peu éraillée par ses longues nuits de fêtes en taverne elle hurla à l'intention de la nobliote :

"Hey la donzelle ! R'filez donc vos frusques, z'allez attraper la mort ainsi !
S'rait dommage qu'une belle plante comme vous s'fâne !"

Elle entendit alors derrière elle des gloussements mais aussi les éclats de rire des nombreux hommes attroupés.
Elle reprit alors :

"Mais bon, j'parie z'êtes pas capable d'vous jeter au bouillon ! J'parie même 50 écus qu'vous vous rhabiller dans l'instant même !"

Puis la rousse se tourna vers la foule des badauds :

"Qui tient le pari ?"

*Zora se frottait déjà les mains, en pensant à l'argent que çà allait lui rapporter*

Insanius

Revenant du château où il avait été appelé pour des paperasseries obscures, auxquelles seuls scribes et autre érudits pouvaient entendre quelque chose, le Tressé s'aérait les esprits.
Entre les malandrins qui lui cassaient les pieds à la douane et cette envie de coller son poing dans le visage de chaque membre de l'Ost qu'il croisait, l'air iodé de la mer le détendait...

Il arriva bientôt face à un profil qu'il avait plutôt l'habitude de voir habillé.
Et dire que l'on reproche leur originalité aux ponots, pensa t il, ils sont pas mieux ici...
Intrigué il se rapprocha un peu, amusé de voir une courageuse, si bien dévêtue alors que l'air était plutôt frais.
Cette silhouette, cette coupe de cheveux... Il était persuadé de la connaitre...

Citation:

"Qui tient le pari ?"

La rousse venait de le tirer de sa contemplation, il détacha les yeux de ce profil intéressant et comprit aux murmures des hommes présent que la gueuse voulait parier sur le courage de la naïade.
Il éleva la voix, couvrant les conversations qui se commençaient à prendre naissance autour de lui.

Je tiens... 50 écus qu'elle y plonge...
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Naudeas

Grrr saleté de vent, pfff encore une idée originale se disait elle, se maudissait elle plutôt, toi va falloir apprendre à te la fermer. Une voix derrière elle, qu'elle reconnaissait entre mille, Snell était là, manquait plus que lui, il avait rien à voir, il la connaissait déjà assez pour l'avoir parcourue plus d'une fois.

Une voix de femme, celle la, elle ne la connaissait pas, un pari sur elle allait se jeter dans l'eau ou pas, pfff vraiment y a pas idée. Tiens encore un homme qui prend le pari, cette voix, celle la aussi, elle la connaissait, Insa, que faisait il ici non mais manquait plus que ca.

Au moins, elle avait déjà fait le plus gros, elle avait avancé, l'eau lui arrivant au niveau des mollets, mais c'est qu'elle était froide, cette saleté de flotte, ils auraient pu la réchauffer au lieu de la saler. D'ailleurs, le sel lui avait pas oublié de la piquer aux endroits ou les armes l'avaient attaquées. Elle attendait encore voulant prouver par a + b à la Princesse que la mer n'était pas dangereuse ni une hérésie d'autre sorte.

Elle frissonnait et hésitait de plus en plus à plonger mais que diable avait elle encore dit. LA pression était là et les badauds qui continuaient à s'entasser à la voir nue, au moins les bonhommes profitaient du spectacle..Pas trop déformée par les guerres, qu'elle avait faite et les blessures reçues.
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--Zora_la_rousse

Zora entendit une voix s'élever de la foule :

"Je tiens... 50 écus qu'elle y plonge... "

Cherchant d'où provenait la voix, elle s'aperçu que cette voix était celle d'un noble aux cheveux tressés.

Elle cria de nouveau :

"Alors qui d'autre ? Allez y donc, sortez vos bourses, j'suis sûre qu'elle prend pas l'bouillon !"

*Elle balaya du regard la foule grossissante curieuse d'un tel spectacle peu commun*

Snell

Snell regarda la foule qui s'amassait et rigola lorsqu'il en entendit quelques uns conclure des paris.

Il lança un autre regard à Naud, puis cria en direction de la femme qui prenait les paris.

Hé! La rousse! J'ai le droit de parier, moi?
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--Zora_la_rousse

Zora se retourna en entendant le borgne l'interpeller :

"Hé! La rousse! J'ai le droit de parier, moi?"

*elle offrit son plus beau sourire au borgne qui était assez bel homme d'ailleurs*

Elle lui répondit alors :

"Faites donc sire ! Faites donc !"

Snell

Snell rendit le sourire à la jolie rousse.

Parfait! Alors 50 écus qu'elle sera trempée dans la minute qui suit!

Le Borgne regarda Naudeas avec un sourire machiavélique. Elle n'était qu'à quelques pas de lui, le dos tourné. L'affaire était dans la poche.
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Naudeas

Naud avait avancé encore dans l'eau huileuse, ah ben non lui aussi parier, elle leur piquerait leur bourse pour payer le médecin si elle était malade.

Avançant encore, elle plongea dans l'eau, enfin décidée, comme une libération et puis on ne lui avait pas donné le choix semblerait il, elle ressorti enfin la tete de l'eau, secouant ses cheveux et se levant montrant ses seins, cachés quelques peu par ses cheveux mouillés, à la foule.

Alors voila, la mer n'est point diabolique, je ne suis pas ensorcelée...Il n'y aura pas de messe !!!!! elle regarda la foule d'une tête droite et altière et pensa qu'elle s'était épargnée le courroux de ses deux très chers amis.
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Insanius

Deux parieurs seulement? Les hommes présents étaient bien plus frileux que la belle...
Belle en question qui d'ailleurs venait de plonger... Argent facile...
Mais alors qu'elle venait de refaire surface le Tressé manqua de s'étouffer...

Naud?? Pourquoi est ce que cela ne m'étonne même pas....

Il sourit, remarquant finalement que la belle avait un autre profil agréable sur lequel il porta le regard...

Oserai je dire qu'à te voir l'eau à l'air froide?
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--Zora_la_rousse

Zora déchanta vite lorsqu'elle vit la nobliote finir par se jeter à l'eau, elle venait de perdre 100 écus ...

Elle tendit une petite bourse au messire tressé, elle le fit à contre coeur mais les paris son les paris.

Elle descendit alors sur la plage en direction du borgne, elle avançait nonchalemment vers lui ses longs cheveux roux au vent. Une fois à sa hauteur, tout en regardant la nobliote trempée avec de l'eau encore jusqu'à la taille, elle lui glissa une bourse dans la main mais celle-ci était vide.

*elle planta son regard dans celui du borgne et lui fit un clin d'oeil, elle savait qu'avec ce genre d'homme elle pouvait tenter sa chance*

Elle lui dit alors d'une voix langoureuse :

"Que diriez vous que j'vous paie en nature ? Une bel homme comme vous, j'voudrais pas passer à côté ..."

Elle attendit sa réaction tout en le dévorant du regard, un léger sourire aux lèvres.

Snell

Snell écouta l'offre de la dame pendant que son oeil vilain se perdait dans son décolleté généreux. Dans sa tête, il s'imagina entrain de ramener la rousse dans le lit qu'il partageait déjà avec une blonde... et puis son oeil imaginaire vit cette dernière lui arracher la tête et s'en servir pour chasser la gourgandine. Il dut se retenir de rire.

Désolé, beauté, mais côté nature je suis déjà riche à souhait. Les écus suffiront.

Il lui tendit la bourse vide qu'elle lui avait donné.
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Naudeas

Naud sortit de son bain glacé, sa peau avait la chair de poule, elle s'arrêta quelques instants pour regarder la catin qui faisait une proposition indescente au borgne. Elle ne put s'empêcher de rire, il avait pas l'air très interessé par l'offre pourtant elle était pas mal de dos.

Elle arracha des mains ses affaires de Snell, s'enroula dans sa cape, le laissant la dans sa panade.

Bon courage, moi j'ai rempli mon contrat, mon cher ami, tu te débrouilles

Elle se dirigea vers Insanius, heureuse de le revoir, et l'embrassa tendrement sur les lèvres ..

Tiens ca c'est pour avoir parié sur moi, je ne m'étais pas trompée, j'avais bien reconnu le son de ta voix mon poutreur. elle rit en voyant sa réaction
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Insanius

Voilà que la belle finissait de faire trempette, alors qu'elle se rhabillait sous les sifflets des bougres qui auraient aimé profiter encore du spectacle, il éclata de rire.
Rire bientôt stoppé par un baiser...
Décidément, la visite au château ne se finissait pas si mal que ça!

Jolie récompense... Si j'avais su j'aurais parié le double...
Ça change de tes coups de serpettes!!

Content de te voir! Ça ne te dirais pas de poser devant un peintre pour moi? J'ai une fresque à faire faire pour ma nouvelle taverne...
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--Zora_la_rousse

Zora fit un peu la moue lorsque le beau blond déclina son offre, elle récupéra sa bourse vide.

Au même moment la belle sortit de l'eau, et vint récupérer ses apparat dans les mains du borgne en lui disant :

"Bon courage, moi j'ai rempli mon contrat, mon cher ami, tu te débrouilles"

*Cela ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde et elle allait bien profiter de la situation*

Zora se planta alors devant le beau blond l'empêchant de suivre la belle. Elle se dressa sur la pointe des pieds et l'embrassa fougueusement l'empêchant ainsi d'émettre toute protestation. Puis elle lui posa d'une façon sûre et ferme l'une de ses mains sur le postérieur musclé du sieur.

Naudeas

Insanius a écrit:

Jolie récompense... Si j'avais su j'aurais parié le double...
Ça change de tes coups de serpettes!!

Content de te voir! Ça ne te dirais pas de poser devant un peintre pour moi? J'ai une fresque à faire faire pour ma nouvelle taverne...

Tss garde tes écus, te le mérites bien tu m'as l'air éreinté. Mes serpettes ou sont elles ? je les ai perdues..lachant sa cape, dévoilant quelque peu sa nudité à Insa, les retrouvant soulagée. Elle remonta sa cape et sourit à Insa, espérant qu'il n'avait rien vu.

Heureuse de te voir également, poser devant un peintre pour toi dans ta taverne, oui pourquoi pas, si j'ai au moins un drap et pas nue comme un vers.. Quel genre de scène voudrais tu voir sur les murs de ton bouge ?

Elle frissonnait, le vent perçant son maigre vêtement, ses cheveux mouillés lui fouettant le visage
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Armoria

Pendant ce temps, aux marches du palaaaaaaaaaaais, enfin dans le palais lui-même, mais c'était pour la chanson, quoi (pis je mets les sous-titres que je veux, hein !) :

Holà, du palais, quelqu'un ! Je dois voir le Coms de toute urgence ! Le Coms, un Conseiller, un homme d'Eglise, que sais-je ? Le Languedoc est en danger, à moi, ses défenseurs !

Forrest trottinait derrière elle, pour faire ce qu'elle ne faisait pas, par manque d'habitude : s'annoncer par ses nom, titres et charge.
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Legueux

[A quelques pas derrière la princesse...]

Heing ? lou lingadoc né dangièrrrrr ? Qui quoi où ?

Sa main se porte à la garde de Diplomacia, prète à la sortir du fourreau.
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Armoria

Elle se retourna vivement, soulagée de truover écho à son tracas.

Ah, Montjoie, Dieu merci, j'ai trouvé quelqu'un !

Elle reprit son souffle, encore toute retournée, les joues roses de s'être tant hâtée et émue.

C'est terrible... Affreux... Horrible... Seigneur, c'est...

Eh oui, parfois, on peut tomber à court de superlatifs...

C'est grand danger que court votre province, si-fait... Elle est ensorcelée : la mer a été ensorcelée !
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Legueux

La mer ? Ensorce...

Il n'était pas allé à Palavas ou Maguelone, mais bon la mer quand on y vit toute l'année, la voir par mauvais temps, le pire qu'il fasse ici, c'est... Pas très motivant....

Perplexe... La mer ensorcelée...

Mais je... comment Nautesa ? Elle a disparu ?
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Armoria

Elle réfléchit... Ce qu'elle allait lui dire allait sans doute lui causer un grand choc : il était languedocien, avait tenu les rênes de cette province... Elle posa une main sur son bras, parla avec douceur, un peu comme si elle était en train de lui annoncer une maladie très grave chez l'un de ses proches.

Disparu ? Si seulement... C'est pire, bien pire que cela, Montjoie : elle... Elle...

Comment annoncer une telle chose en douceur ? Autant se lancer.

Elle ne bouge plus... Nulle marée ne la meut.

Elle secoua la tête.

C'est terrible... Il faut un exorcisme, une procession... L'essence divine du Roy, peut-être, permettra de lever la malédiction ?
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Snell

Au bord de la mer, ensorcelée ou pas

Le baiser prit le Borgne par surprise. La jolie rousse pouvait bien faire des paris à 50 écus puisqu'elle ne devait pas en manquer vu la manière qu'elle embrassait. Malgré cela, Snell allait la repousser doucement mais fermement, lorsqu'il fut de nouveau pris par surprise par la main empoignant l'une de ses fesses. Ohlà! Mais c'est qu'elle est sérieuse, là! se dit-il en saississant la fille de joie par les épaules. Il se recula de force pour briser le baiser.

Il se lècha les lèvres un instant, comme s'il évaluait le baiser, puis haussa les épaules.

Pas mal, mais vous me devez encore 50 écus.
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Legueux

Elle ne bouge plus !

LeGueux écarquille les yeux, une pensée : mais qu'on encore inventé les pirates ?

Nulle marée ne la meut.

et peine un peu à ne pas éclater de rire à la tête de la princesse. pendant qu'elle est occupée à réfléchir aux solutions, il reprend son sérieux.

Donà, ...

Mmmff comment dire...

Je suis sur que l'air marin fera le plus grand bien à des ecclésiastiques ou mêle à sa Majesté, je lui conseille le coin de Maguelone, mais aussi d'attendre une éclaircie, lorsque les nuages se vident ici ce n'est pas à moitié...
Mais je crains fort que cela n'ait point d'effet sur les marées. Euh...

Il s'empresse d'ajouter :

Non que je ne croie pas en l'essence divine de sa Majesté ou au pouvoir d'Aristote, mais justement...
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--Zora_la_rousse

Zora n'était pas mécontente d'elle elle avait eu une maigre compensation mais une compensation quand même. Elle fit toute fois la moue quand le sieur la repoussa.

"Pas mal, mais vous me devez encore 50 écus."

La belle rousse sourit et sort une bourse de la poche cachée dans sa jupe et la fourre dans son décolleté.

"Si vous la voulez Sieur, faudra v'nir la chercher vous même !"

Sur ces paroles, elle tourne les talons et lui tourne le dos puis repart en direction de la foule qui avait commencée à se disperser.

Armoria

Elle le regarda, atterrée. Ainsi donc, c'était non seulement vrai, mais encore plus grave qu'elle ne le pensait.

Dieu du ciel... Vous voulez dire que nul n'y peut mie, c'est cela ? Le sorcier est donc si puissant que vous en veniez à douter ?

Elle se souvint, soucieuse, de ce qu'elle avait entendu en taverne.

L'on m'a dit que la Lune y était pour quelque chose... La Lune, siège des enfers... Un sorcier revenu d'entre les morts ?

Elle frissonna. Par l'une des fenêtres, elle voyait la mer, d'où elle était : elle fit le signe du mauvais oeil. Puis elle se redressa, menton levé itou, fièrement, comme avant un combat.

Qu'à cela ne tienne ! Nous prierons ! Je ferai appel à Sainct Bynarr ! Il est hors de question de laisser une province vassale sous la menace du sans-nom !

En plus des joues roses évoquées précédemment, les yeux verts brillaient de l'éclat propre à qui sait se battre pour une noble cause.
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Erikdejosseliniere

La rumeur... Une simple rumeur tout d'abord... Qui s'etait transformée en véritable tornade de rumeur, un cataclysme, un tsunami, un typhon -font, font, les petites hérétiques-, une tremblement de terre de force 9 sur l'echelle de Boulasse, une catastrôôôphe, pire, une malidissssssion, s'était, parait-il, abattue sur la Mare Nostrum des romains antiques un peu tocs, la Mer donc, méditait, ramait, pour retrouver quelque chose ressemblant à une marée, comme si rien au-dessus ne se passait, rien au-dessus non plus, pour tout dire. Corbigny voulut en avoir le coeur net, et les yeux rougis par ce petit vent sec et froid de sud-sud-est, force 1 à 3, mères calmées à un peu agitées par la nouvelle, Corbigny s'en alla donc voir de visu l'incroyable :

Encore une légende rurale ! Poussa-t-il, un rien enervé par telles calembredaines. Une mer qui ne bouge plus ? C'est pas potib' !!!

Et pourtant ça l'etait ! Une malediction totalement improbable venait de foudroyer vagues, ridules, flux, reflux, d'une mer désormais implacablement figée !

Palsembleu ! St Bynarr me pénetre, St Lazare se lève si ce que je contemple est menterie !

Erik, profondement croyant, tomba, extatique, à genoux sur le sable d'où il contemplait, hagard, ce grand malheur...
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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)

Legueux

Je ne sais si la lune a à voir la dedans, mais...

Heu... Oc... On peut prier Saint Bynarr si vous voulez, plutôt nommé Sanch Pinar dans ces contrées quoique Sanch Inian serait de meilleur aloi mais euh...

mais il ont pris la foudre ou quoi pendant l'orage, les parisencs ? Il ne s'aperçut même pas qu'il donna alors des ordres à la princesse.

Calmez vous Nautesa*, relevez vous ! Et vous aussi ! Il n'y a pas de quoi fouetter un chat ou déranger les saints dans leur bienheureux sommeil !

Non, le Très haut a créé dans les temps immémoriaux la Miegterrana** sans...

*Votre Altesse **Méditerranée

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Armoria

Blême, elle acheva à sa place : le malheureux, dans sa peine, semblait ne pas trouver les mots.

... Sans protection divine... Quels péchés ont bien pu amener pareil sort ? Las... Qu'y pouvons-nous, dès lors ?
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Legueux

Sans marée, Nautesa, sans marée.

Il n'y a jamais eu de marées. Il en a toujours été ainsi. C'est pour ça que c'est une mer, et non point un océan se finissant au bord du monde.

Le Roy d'armes tobait un peu des nues, pour lui, la mer sans marées c'était... Naturel, c'étaient plutôt les marées qui l'avaient impressionné...
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Armoria

L'inquiétude dans ses yeux, la combattivité, furent remplacées par la perplexité, puis le doute, et enfin - oui, tout de même, depuis le temps que vous l'attendez, hein, avouez - par un riend e gène. D'où une certaine rougeur qui gagna ses joues, remplaçant le rose.

Elle aurait certes pu rire de bon coeur, de l'air de celle qui vient de faire une bonne blague. Mais elle se savait peu douée pour le mensonge, voire pas du tout... Elle se contenta donc d'un :

Oh... Ahem... Si vous pouviez garder ceci pour vous, n'est-ce pas...
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Legueux

Oc-Ben Nautesa ! Pas un mot de ceci à quiconque.

Benvenguts a Lengadoc !
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Erikdejosseliniere

Erik etait véritablement troublé lorsqu'il apperçu la Princesse de Mortain presqu'à ses coté, visiblement aussi fort troublée... Regardant tour à tour Armoria, puis Legueux, puis Armoria, puis Legueux, puis...

Altesse... c'est bien un coup du malin, tout ça... Le malin... Le malin... Le même qui nous a laissé errer entre Montélimar et Nîmes, ne pensez vous pas ?

Toujours sur les genoux, Erik fit plusieurs signes de croix tres rapides, tres nerveux, tres tendance...
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Insanius

[Au bord de la mer, face à la belle nageuse]

Entrebâillement de cape, éclairs pâles de chair nue. Le Tressé du se forcer pour ne pas laisser un sourire envahir son visage à cette vue...

Heureuse de te voir également, poser devant un peintre pour toi dans ta taverne, oui pourquoi pas, si j'ai au moins un drap et pas nue comme un vers.. Quel genre de scène voudrais tu voir sur les murs de ton bouge ?

Un drap? Dommage de cacher tout ça... Mais c'est comme tu veux!
Et pour couvrir les murs de mon "bouge" comme tu l'appelles, je voyais quelque chose d'assez particulier... Mais laisse, ça ne t'intéresserait pas!

Il lui sourit, voyant sa peau se couvrir de chair de poule.

Et si tu te rhabillais et qu'on allait boire une chope? Promis je tenterai de ne pas jeter un œil sous ta cape...
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Aellia

La capitale avait des avantages, dont la présence de la mer. Petite mer, certes, mais joliment bleue.

L'attroupement ne manqua pas de l'attirer, et la curieuse se fraya un chemin parmi les mâles serrés comme au défilé. Elle se demanda, tandis qu'elle jouait de l'épaule, quelle flotte d'assaut pouvait ainsi aimanter leurs regards.
Au premier rang, elle comprit enfin les causes de l'attention collective soudaine. Une femme dans le plus simple appareil semblait vouloir vérifier si vraiment elle était salée. Il n'en fallait pas plus pour détourner certains de leurs bureaux.
Plissant les yeux sous les reflets elle crut reconnaitre la femme, qui s'immergea sous les regards béats de l'assistance. Elle sourit franchement, et plus encore en reconnaissant le Tressé, qui d'ailleurs eut droit, le bougre, à un bonjour particulier.

Il était temps pour les mises de changer de mains, et elle se recula, resserrant sa cape autour d'elle. Il faisait frais tout de même.
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Naudeas

Insanius a écrit:

Un drap? Dommage de cacher tout ça... Mais c'est comme tu veux!
Et pour couvrir les murs de mon "bouge" comme tu l'appelles, je voyais quelque chose d'assez particulier... Mais laisse, ça ne t'intéresserait pas!

Bon on verra ce que je pourrais faire pour satisfaire ton peintre.. Je dis oui, je verrais bien, je suis plus à ca près la moitié de Montpellier m'a vu alors maintenant je risque plus grand chose quoique je suis connue au Puy.

Insanius a écrit:

Et si tu te rhabillais et qu'on allait boire une chope? Promis je tenterai de ne pas jeter un œil sous ta cape...

Bonne idée pour la choppe mais je dois d'abord rendre preuve à quelqu'un que la mer n'est pas ensorcelée.

Elle se rhabillait maladroitement sous sa cape, renfilant ses frusques et mis ses armes en place, enfin si on doit considérer des serpettes comme des armes.

Attends moi la mon beau poutreur, je vais juste au château.

Naud partit en courant, pour rejoindre la Princesse pour la prévenir.Elle fut arrêtée par les gardes postés à l'entrée.

Je désire voir son Altesse Armoria, faites place.

Ah c'est toi la catin qui se baigne à poil par ce froid, va donc te vendre ailleurs dit l'un deux railleurs.

Elle se posta devant eux, un air de défit dans le regard.

Vous l'aurez voulu mes gaillards, ALTESSE ARMORIA, ALTESSE, c'est Naudeas, je dois vous parler c'est de la plus haute importance.

Vas tu te taire dit l'autre

Nous sommes en rue publique, j'hurle comme bon me chante

Elle resta plantée la, en attendant la princesse
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Armoria

Legueux a écrit:

Oc-Ben Nautesa ! Pas un mot de ceci à quiconque.

Benvenguts a Lengadoc !

Ahem... Oui, à vos souhaits, Montjoie.

Elle regarda Erik, sans surprise - elle n'était plus à cela près - et s'apprêtait à lui répondre quand une sirène se fit entendre au-dehors. Pas la sirène au bain, non, quoi que dans ce cas précis, cela prêtait à confusion, mais celle qui sait si bien avoir raison des bouchons de cerumen confortablement lovés au creux des oreilles les moins ragoûtantes.

Forrest ? Il semblerait que l'on m'appelle... Va voir, et si c'est personne connue de moi, tu me la pourras mander.

Le valet véloce - oui, ça marche aussi dans ce sens-là - partit en trottinant, ce qui était sa vitesse de croisière (là aussi, notez la fine allusion au monde de la mer). Elle se tourna de nouveau vers Legueux, juste au cas où.

Pas de procession, alors ? Vous en êtes sûr ?

Puis elle posa LA question, celle qui vraiment la tourmentait :

Comment faites-vous pour la pêche à pied ? Vous ne mangez donc point de coquillages et crustacés ? Qui l'eût cru... Déplore la perte de l'été, diront certains bardots...
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Insanius

Naudeas a écrit:

Attends moi la mon beau poutreur, je vais juste au château.

Sur ces quelques mots elle fila, pressée de finir une affaire avec le reste de l'escorte royale apparemment.
Le Tressé se mit alors en route, il savait qu'il la verrait au Puy au hasard d'une prochaine rencontre. après tout c'est ainsi qu'il l'avait connu et qu'ils étaient devenus amie. Une incursion dans la vie de l'un ou de l'autre au détour d'une taverne...

Il sourit en repensant à leur première rencontre, ce jour où il avait aussi rencontrer cette amie si chère qui mourrait dans son couvent...
Luttant contre le voile qui tombait sur son visage, il prit la direction de l'écurie où il avait laissé sa vieille monture... Il en avait assez de Montpellier...
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Naudeas

Naud criait toujours le nom de la Princesse, en espérant qu'elle réagisse, on ne sait jamais dans ces grands châteaux, les gardes la regardaient toujours d'un sale oeil. Les goguenardant au passage..

Quand elle vit Forrest se présenter à elle. Elle courut vers lui, étant arretée par les gardes et leurs lances.

Forrest, Forrest, dis à son Altesse que je désire la voir, c'est d'une très grande importance. Ses rufions ne veulent pas me laisser passer. Ils me prennent pour une fille de petite vertu.
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Legueux

Armoria a écrit:

Elle regarda Erik, sans surprise - elle n'était plus à cela près - et s'apprêtait à lui répondre quand une sirène se fit entendre au-dehors. Pas la sirène au bain, non, quoi que dans ce cas précis, cela prêtait à confusion, mais celle qui sait si bien avoir raison des bouchons de cerumen confortablement lovés au creux des oreilles les moins ragoûtantes.

Forrest ? Il semblerait que l'on m'appelle... Va voir, et si c'est personne connue de moi, tu me la pourras mander.

Le valet véloce - oui, ça marche aussi dans ce sens-là - partit en trottinant, ce qui était sa vitesse de croisière (là aussi, notez la fine allusion au monde de la mer). Elle se tourna de nouveau vers Legueux, juste au cas où.

Pas de procession, alors ? Vous en êtes sûr ?

Puis elle posa LA question, celle qui vraiment la tourmentait :

Comment faites-vous pour la pêche à pied ? Vous ne mangez donc point de coquillages et crustacés ? Qui l'eût cru... Déplore la perte de l'été, diront certains bardots...

Légère incompréhension sur le "à vos souhaits"... Ben oui je souhaite la bienvenue, mais je...

Les cris interrompent ses pensées, et regardant avec étonnement le court valet courant à contre courant du déplacement majoritaire des personnes du lieu, vers la sortie donc, pour répondre à un appel somme toute cavalier, il répondit à la question machinalement :

Oc Nautesa, soi segur, una procession servrà pas res...

La deuxième question le prit au dépourvu...
La pêche à pied ? mais avec une échelle on monte sur les pêchers... ce serait pécher que de faire autrement, ces arbres sont fragiles.
Ah ! la pêche des crustacés !

Si si, on en mange... On les ramasse sur les rochers ou dans les étangs, là où ils ne sont pas profonds.
Certains ont le projet de tendre des grands filets dans les étangs pour les y accrocher et les faire grossir, un peu comme une étable à huitres ou moules, mais ça marchera jamais, ça mange pas de foin une huitre...
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Erikdejosseliniere

Pas convaincu... Ah, ça, non ! pas convaincu du tout, même ! Une Mer ne bouge point ? Depuis quand avait-on entendu telle ineptie ? Erik avait oui, oint de sa méconnaissance des lieux, et bien malgré lui, les explications fort peu amène de l'homme du Sud, se remémorant ce qu'un voyageur croisé là-haut dans quelque sombre auberge lui avait confié sur la tendance à l'exagération des hommes des régions tropicales. Poli, n'ayant l'air de rien, étant désinvolte et presque sans s'en rendre compte, il accompagna la formule armoriesque :

'Vos souhaits, Messire !

Reprenant, avec moulte retenue dans les gestes, ses signatures crucifixiennes.
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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)

Armoria

Le regard vert alla de l'un à l'autre, donc de Legueux à Erik, puis inversement - oui, Armoria étant très souple des yeux.

Comment... Vous voulez dire que vous vous mouillez pour les moules ? Mais si vous êtes, pour les moules, mouillés, vous arrivez pour la soule, souillés !

Elle commençait à songer avec effroi que sa fille allait devoir vivre dans une région où tout se faisait en dépit du bon sens...

Les moules se prennent à pied, enfin ! Comme le pousse-pied, à la "va comme je te pousse" ! Et que dire des crevettes, qui se cachent dans les flaques, quand la mer retrousse ses jupons ?

Elle secoua la tête : la pêche à pied ne serait pas au programme, et voilà tout... Dommage, avec les marées d'automne. Quoi que non, puisqu'il n'y avait point de marée.

Pendant ce temps, Forrest ayant rejoint Naudeas, se fit un devoir de l'introduire. Oui, Forrest avait beaucoup de conscience professionnelle, et introduire les gens faisait partie de ses nombreux talents : il avait coutume de le faire vite et bien.

Toujours à son dépit, Armoria l'accueillit sur ces mots :

Eh bien, dame Naudeas, vous êtes bien mouillée... Etes-vous allée à la pêche aux moules ? Les gens de la ville vous ont pris votre panier ?
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Naudeas

Naud tira la langue aux deux gardes quand ils comprirent qu'elle pouvait passer non sans leur murmurer "et toc !"

Elle s'inclina devant la Princesse et les deux hommes. Elle en avait déjà croisé un en taverne et l'autre ben elle savait pas qui c'était.

Votre Altesse, je viens faire mon rapport, je me suis baignée dans la mer, elle n'a rien d'ensorcelée, j'ai pas trouvé de moules en revanche et puis de toute façon j'avais pas de panier, nous retournerons à la pêche un peu plus tard.
Elle est très salée comme l'océan mais n'a rien de dangereuse, à part être très froide.
Alors si vous pouviez éviter la messe, ca éviterait que je finisse de m'enrhumer dans un endroit froid et austère. Souvenez vous de Compiègne, je me suis enrhumée dans une église
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Snell

--Zora_la_rousse a écrit:

La belle rousse sourit et sort une bourse de la poche cachée dans sa jupe et la fourre dans son décolleté.

"Si vous la voulez Sieur, faudra v'nir la chercher vous même !"

Sur ces paroles, elle tourne les talons et lui tourne le dos puis repart en direction de la foule qui avait commencée à se disperser.

Snell roula l'oeil. Aussi plaisant qu'était son décolleté, il en avait vu d'autres avec son oeil de borgne. Et d'ailleurs, il s'était toujours demandé pourquoi les femmes croyaient que des objets placés entre leurs délicieuses chairs étaient en sûreté? Ou peut-être que justement, c'était une invitation? Il songea un instant à la dague de la princesse...

Il secoua la tête. Pour l'instant, il avait un petit jeu à finir. Un jeu qui commençait à lui peser, d'ailleurs.

Si vous croyez que je vais me gêner, ma dame...

En quelques pas, le Borgne rattrappa la rousse de peu de vertu (faut bien l'admettre). Lui prenant le bras d'une main, il la retourna vers lui et plongea sans complexes son autre main dans le décolleté.
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--Zora_la_rousse

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[RP]La Mer, preuve par 10 !!!