Afficher le menu
Information and comments (4)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Élection Archiducale - Candidatures & Discours

Kilia
Le temps de rien. Pas le temps de comprendre. Pas le temps de bouger. Elle n'aurait jamais imaginé que cela puisse se passer comme cela. Elle le pensait minable, et sans ressource et il était fort et agile.
Y avait comme quelque chose qui n'allait pas.
Elle vit les yeux de l'homme juste devant les siens.
Elle sentit son haleine et un petit picotement au niveau du ventre.
Ses jambes semblaient se dérober sous elle. Comme ébranlées.
Elle le vit partir aussi vite qu'il était venu à elle et La duchesse se sentit en même temps sans force.
Sa main se porta à son ventre. C'était chaud.
Ses genoux se plièrent doucement comme si elle ne pouvaient plus rien en faire.
Ses yeux émeraudes devenaient plus clair, elle n'était plus en colère d'un coup.
Le monde se brouillait.
Quelque chose n'allait pas...
C'est quand ses yeux descendirent jusqu'à sa main posée sur son ventre que ce quelque chose fut comprit.
Elle saignait, elle saignait même beaucoup.
Le coup avait été porté en plein ventre, brutal, si rapide qu'elle n'eut pas eu le temps de le comprendre.
Elle finit d'un coup au sol.
Elle pensa en l'espace d'une seconde à son amour, elle pensa à ses enfants, à ceux qu'elle aimait.
Poussière, tu redeviendras poussière...

_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Linon
Linon réfléchissait intensément au sens profond ou au moins au sens tout court des dernières paroles du juge quand un fou furieux se jeta sous ses yeux sur Kilia, la poignardant effroyablement. Bouche bée et les yeux agrandis d'horreur, il lui fallut quelques fractions de secondes pour comprendre ce qui se passait. Le regard bleu sombre affolé chercha une issue à cette situation impossible, tomba sur le duc et Tancy.

Il l'a tuée !! Il l'a poignardéééééééeee !!!! A l'aide !! arrêtez-le !!! Le Fou, Tancy ! arrêtez-le!!! Viiite !! Il s'enfuit !!

Sans cesser de crier de manière hystérique, la brune se rua sur Kilia en tendant les bras. Celle-ci l'entraina dans sa chute, les deux femmes tombèrent de concert. Linon se dépêtra comme elle put de leurs jupes, et son regard s'écarquilla encore en découvrant la tache sombre qui s'élargissait sous les mains de la duchesse.

Mon Dieu... par pitié... ! Non !


Dans un réflexe, ses mains appuyèrent sur celles de Kilia, les hurlements reprirent.


A l'aide !! A l'aide !! Tiss !!! Viiiiiteuuuuuuuu!!!

_________________
Tiss__
Le supplice… son supplice était enfin terminé, l’impression de n’avoir jamais eu plus dur à faire, et pourtant elle en avait vu bien d’autre la vicomtesse. Non seulement elle avait eu un mal de chien à trouver les mots, mais elle avait eu encore plus de mal à se décider à venir.
La petite boule au ventre était toujours là, toujours cette même gène… cette impression de… elle ne le savait même pas elle-même. Se retrouver face à Kilia, situation qu’il n’y a pas si longtemps elle n’aurait même pas imaginé, était pour elle une torture. Elle l’aimait sa Duduche, la sienne… elle avait si souvent taquiné Baillant avec ça.

Distraitement elle écoute le Fou parler, et oui il fallait bien qu’il y ait des fausses notes… comme dans tous discours, mauvaises élèves… Aux épaules de se hausser avant d’esquisser un sourire lorsque les mirettes croisent la banderole du juge. Et alors qu’elle imagine Tancy prendre la position et exécuter sa danse de taverne. L’horreur sous les yeux de la Vicomtesse se produit…

Paralysée… incapable de faire un pas, incapable de sortir le moindre son, elle regarde la scène… puis les cris résonnent, Linon au sol aux cotés de Kilia.
Et de réaliser enfin ce qui se passe… tout s’enchaine si vite, la brune alors se précipite vers les deux femmes et se laisse tomber à genoux près de la Duchesse en hurlant.


Nan !!

Naaan !!


Naaaaaaan !!!

Kilia naaaaaan, Kilia tu me fais pas ça !!!

Kilia tu restes avec moi !!!!!!!

Les mains du sol se relèvent… du sang, beaucoup de sang… les larmes de couler sur les joues d’une Tiss apeurée comme jamais auparavant.

D’une petite voix de demander désespérément de l’aide… incapable de faire quoi que se soit elle-même.


Aidez-la, s’il vous plait aidez-la, elle ne doit pas mourir, elle ne peut pas mourir.

Son regard de chercher celui de Linon, de chercher un signe, un mot réconfortant… et pourquoi personne ne les aide …

_________________
Victoire1
Linon a écrit:


Il l'a tuée !! Il l'a poignardéééééééeee !!!! A l'aide !! arrêtez-le !!! Le Fou, Tancy ! arrêtez-le!!! Viiite !! Il s'enfuit !!


LA capitaine ducal qui était non loin de la , surprise part les cries qui venais en direction de l ' estrade y courra rapidement .

le spectacle devant ' elle était hallucinante ...bien qu'elle avait vu bien des choses terrible a la guerre mais la .... en place public ...

un meurtre ? pensa t' elle , mais pas le temps de réfléchir .. elle appela la garde .


garde , a la garde !!!

ni une ni deux , sans peur et sans reproche , elle fonça en direction du meurtrier et lui sauta dessus aidez part la garnison .

mais hélas ..... la chance et du coter de la crapule ... enduit de vinasse , il glissa entre nos mains ...

étendu a terre .... elle regardée la fuite du meurtrier .

alors elle dit a ses hommes .

Allons a cheval !!!

revient vers le drame , regarde dans le yeux Linou , Tiss et la pauvre kilia ....


il faut un médicastre vite !!!
Alatariel
Election archiducale, voilà une bonne raison pour la baronne pour sortir de la couche où elle reste alitée maintenant jour et nuit. Tout de noir et de blanc vetu, elle se rend donc sur la grand place pour entendre parler les futurs candidats et savoir à qui elle a à faire.
- A la garde !
La place est encore loin, mais de partout on cri, on s'agite. Des soldats passe en courant.
- Me dites pas que Gennes a finit par faire taire Jaelle...
- Il faut un médicastre vite !!!
De ? L'angevine pousse son cheval aussi vite que possible au milieu de la cohue.
- Place ! faite place j'ai dit !
A force de persévérance, Alatariel arrive enfin sur la place.
- J'ai des notions de médecine... où dois-je aller ?
- La bas m'dame, c'est la Duchesse ...
- La duchesse ? Quelle duchesse ? Foi de Penthièvre si tu ne te dépêche pas...
- Ben.. la Duchesse Kilia.
Un battement de coeur, deux, trois... et celle qui est moribonde aux yeux du monde s’élance telle une furie.

Il faut qu'elle voit Kilia, qui a sans nul doute eu un simple petit malaise... un excès de vin... une fatigue passagère.
Les dernières foulée du cheval pour rejoindre Kilia semblent prendre des heures.

Enfin, elle saute a terre, comme si la douleur de son ancienne blessure s'était évaporée. Une quinte de toux, et elle s'arrête nette.

Du sang, beaucoup de sang, trop de sang et Otissette au milieu, l'oeil agar, terrorisée.

Encore un pas, l'angevine arrache son voile et sa guimpe et tombe a genoux près du corps inanimée.

A Tiss elle aurait voulu dire, qu'elle était là, que tout irait bien... qu'elle sauverait Kilia. Mais pas un mot ne sort de sa gorge elle ne peut que plonger ses mains dans le sang de son amie, déchirer les vêtement pour voir la plaie... comme si soudain il lui était certain que le Très Haut lui ravissait la dernière femme de la Trinité d'Alatariel : Artémisia, Soraya, Kilia.

_________________
--Bagminton
La politique c'est pas son fort. Rester des heures à écouter les angevins, impossible. Il était parti rêvasser sous un arbre. S'demandant bien pourquoi il avait dû rester. Depuis le jour où il avait laissé la duchesse entrer seule dans un camps Poitevin préférant faire le guet à l’extérieur, la duchesse ne le considérait plus comme un garde mais n'avait jamais eu le courage de le mettre à la porte. Et surtout pas depuis que lui et Gertrude c'était le grand amour. La duchesse aimait tellement la cuisine de Gertrude, et la considérait presque comme un membre de sa famille, une autre mémé Lore, elle ne pourrait jamais lui faire de la peine. Maintenant qu'il avait sa place bien au chaud il passait ses journées en cuisine admirant le travail de la cuisinière et engouffrant tout ce qu'elle voulait bien lui donner. Il était pénard, la vie rêvée.
Il savait bien qu'il était de ces gens qui ne sont bon à rien et avoir croisé la duchesse lui avait permis de pouvoir se la ramener en taverne et se donner une importance, pour sûr, garde de Chanteau-en-Anjou, c'était pas rien. Même si les autres faisait le travail à sa place. Il n'était pas dupe, il savait bien qu'il n'était pas là pour garder quoi que ce soit, mais juste pour l'aider à apporter les parchemins.

Il rêvassait à une grosse poularde au choux, avec du lard et de la farce, il en bavait presque quand il entendit des cris.
Se dépêchait pour lui voulait dire arriver à se lever. Ses bras avait du mal à pousser son corps vers le haut. La terre est basse.
Il mit du temps à comprendre qu'il y avait une couille dans le pâté.
Mais Les KILIAAAAAAAAAAAA qu'il avait entendu lui avait mis le cerveau en ébullition, il poussa le peut de gens devant lui. Le bidibule se déplaçait, monta les marches et .... se gratta la tête. Vous y méprenez pas là il est en pleine panique, et son cerveau n'arrive pas à lui dire de faire autre chose dans ses moments là, faut se gratter la tête. Ça l'aide à activer ses neurones.

Faut l’emmener au château.


Oui, y avait que cela, parce qu'au château il y avait Gertrude et Gertrude elle sait toujours quoi faire. Pousser tout le monde, prendre la première main en vue d'une femme autour de la duchesse pour boucher le trou. Il avait d'un coup trouvé une énergie qui lui était inconnue il porta les deux dans la calèche et roule ma poule.


[ A vous de voir à qui est la main qui bouche le trou ]
Mmelamarquise
Les archiducales ? C'est archi-bien !

La baronne souriait toute seule. Elle s'imaginait déjà encourager les Flêchois à aller voter. Elle le faisait tout le temps.
C'est en travaillant la veille pour le gentil bailli Regort qu'elle avait appris que les candidats pouvaient se présenter en place publique. C'était un évènement. Les institutions angevines se mettaient en place. Elle y avait cru en soutenant le Fou dès le départ, mais là, ce n'était plus seulement un espoir. C'était une réalité. Et franchement, depuis quand l'Anjou n'avait pas connu autant de continuité et de réussite en politique ? Marquise avait le cœur léger, tellement amoureuse de son Duché.

De loin, elle vit un rassemblement. Que de monde ! C'était donc une vraie réussite ! Mais en s'approchant, elle comprit vite que tout ne se passait pas comme prévu. Elle interrogea quelqu'un.

On a tué la Duchesse.
Froncement de sourcils Un meurtre ?
Laquelle ?
Elle n'était plus très au fait de tout, mais elle savait quand même que c'était toujours le Fou qui était Duc d'Anjou.
La Penthièvre.
Les sourcils encore un peu plus froncés si c'était possible. Son corps tremblait, elle ne savait pas encore pour qui. Croyait-il qu'elle avait un nobiliaire dans la tête ? Agacée, elle redemanda.
Qui ça ?
Ben Kilia.

Kilia est morte ???

La question était plus pour elle que pour avoir une réponse. Sa voix s'était cassée d'inquiétude et elle restait bouche bée, les yeux écarquillés. Son cœur s'emballait. Ce n'était pas possible.
Elle joua des coudes pour approcher, il fallait qu'elle le voie pour le croire. Mais elle le regretta bien vite : le spectacle était horrible. Elle reconnut d'abord Alatariel, livide, puis Tiss, Linon, suppliantes. Au sol, du sang, des jupes, et Kilia. Autour, un homme s'affairait pour évacuer la Duchesse.
Marquise porta une main à sa bouche, c'était une vision d'horreur. Elle qui venait presque faire la fête... Son rêve devenait cauchemar.


Kilia...

Inutile spectatrice, la baronne regardait l'une des plus anciennes actrices de la vie angevine s'éteindre.
_________________
Marquise, Baronne de Durtal
Chalva
Et la poissonnière, à savoir, elle, et sa banderole, soudainement, paraissait bien inadéquates à la situation.
Chalva baisse le tissu ou l'on pouvait voir "Votez Regort".

La stupeur en premier lieu, l'incompréhension, puis la panique certainement. La peine? Peut être un peu. Elle avait croisé plusieurs fois cette femme qui semblait venir d'un autre temps, d'une autre ère, qui semblait avoir donné toutes ses forces, que l'âge commençait à rattraper, faisant apparaître le choc des générations. La façon de pensée n'était plus la même.
Chalva lui avait même fredonnée une chanson tellement vraie. Certes, cette femme avait des défauts, mais aussi des qualités. Elle avait pu rire de concert avec cette duchesse. Mais à quoi bon? A présent, elle gisait dans son propre sang, n'ayant même pas le droit à une mort digne, juste victime d'un acte barbare.
Finalement, elle finissait victime oui.

Les cris de Tiss, de Marquise, ne fit qu'aggraver la situation dramatique.
La délicate main de la jeune brune vient se poser sur l'épaule de Tiss, femme rencontrée à Saumur, dont la peine, lui faisait justement peine à voir. Quant à Marquise, seul un regard lui dit ô combien elle était désolé de ce triste sort adressé à la duchesse.

Un homme sembla s'activer, voulant ramener la duchesse en sûreté, respirait elle encore? Elle n'avait point vérifier. Mais tout de même, elle se mit à fredonner cette même chanson, qu'il lui faisait penser à cette femme pour le moins unique, avant que le corps ne disparaisse on ne sait ou.

_________________
Alatariel
-Faut l’emmener au château.

L'esprit d'Alatariel erra un moment entre prière et désespoir, jusqu'à ce qu'un homme revienne à des détails pragmatiques.

Le réveil fut brutal. Du sang, partout, du sang, son sang, celui d'une Penthièvre, celui de la lumière d'Anjou.

Alors les mains habiles de la couturière des rois saisirent le voile et la guimpe de gaze, en firent une boule compacte qu'elles appliquèrent sur la plaie.

L'esprit de la baronne commençait à la quitter. A l'homme qui venait de parler elle répondit d'une voix absente.

- Mon cheval est là... il faudra la mettre dessus, nous n'avons pas le temps d'attendre un brancard.
Alatariel sortie une petite dague de son aumônière, et découpa un grand pan de sa tenue. Heureusement que la mode était à l'opulence... car il y avait là largement de quoi faire un bandage sommaire.

Elle souleva le ventre de son amie pour passer le morceau d'étoffe et maintenir tant bien que mal la gaze. Mais le corps inanimé semblait être de plomb, et il fallut plus de temps que nécessaire pour arriver à finir la besogne.

-Il faut y aller vite.
Alatariel enfin repris conscience, elle se releva, péniblement. Dans sa tenue déchirée, les cheveux épars, les mains maculées de sans, le poids des années, des deuils et de la maladie lui semblaient être un poids insupportable.

Elle regarda l'assemblée.

- Dix pièces d'or de suite à celui qui va jusqu'à l'Hôtel Dieu de Poitiers quérir ma soeur Ysabelot et un médecin. Le quintuple au retour, si elle arrive avant qu'il ne soit trop tard.
_________________
Mmelamarquise
La baronne n'arrivait plus à détacher ses yeux de la scène. Chalva s'en approcha et leurs regards se croisèrent. Des regards de désolation. Était-ce fini ? Non...

Non !

Alatariel fut la première à réagir à l'injonction de l'homme qui semblait être de Chasteau-en-Anjou. Décision fut prise de mettre Kilia sur le cheval de la baronne. Marquise s'approcha et tenta d'aider Alatariel à soulever la duchesse. Mais elle se sentait toujours aussi inutile... Que faire ? Que faire !

C'est alors qu'Alat' appela la foule à aller chercher Ysabelot...
A Poitiers ?!?

N'avait-on pas de médecin en Anjou ? Son réflex d'appeler Kask était toujours le plus fort, même après des années. Et Rose ? Elle n'était pas en Anjou. Lamb ! Il avait tout étudié à l'université. Et Jaelle aussi ! Et Aureline ? Elle était encore à La Flêche.

La baronne se leva et s'apprêtait à courir, mais fit d'abord face aux tristes spectateurs.


Vous avez entendu Alatariel ? Allez ! Bougez-vous !!

Elle devait faire peur car plusieurs hommes se mirent à courir. Elle en fit de même, bien décider à trouver des savants en médecine.
_________________
Marquise, Baronne de Durtal
Finam
La presse avoisinait la caque de harengs. La marée suivait invinciblement la scène, s'éclatant d'écume en cris et larmes contre l'estrade. Le peuple s'interpellait, tout en jouant des coudes pour s'en rapprocher le plus possible; le fracas de l'incident avait abasourdit tout le monde.
Voguant au-dessus de ce magma, Finam ne discernait que des bras, des cheveux, des putain de cheveux roux, et brochant sur le tout, des pleurs. De la joie! La vieille leur avait tiré des larmes de joie avec son numéro! Le barbu se maudissait de ne pas y avoir songé avant: quoi de mieux pour susciter l'empathie que de singer le drame? Voilà quelques élections qu'il ne disputait pas, et il en perdait déjà les fondamentaux. Applaudissant, et invitant les quelques personnes l'entourant à faire de même afin d'attirer à lui l'attention, il s’avança sur l'estrade tous chicots dehors.

-Quel spectacle! Quel spectacle mes amis.. Elle était moins debout que maintenue debout, je ne m'étonnerais plus de voir Thibauld à quatre pattes. *Ba-dam, tssss* Et une pique pour la concurrence, c'est gratuit, ça ne peut qu'être bon.
Il leva les bras et peu à peu le silence revint.

Je suis Finam de Montmorency, Comte de Gennes, et marionnettiste à ses heures. Je présente en ce jour ma candidature au poste d'Archiduc, et je vais vous donner cinq bonnes raisons à cela.

Le pouce levé:
Neum-beurre cinq: Ça fera tellement plaisir aux mainois.
L'index levé:
Neum-beurre quatre: A l'infamie succèdera la finamie, l’intégralité des bénéfices de l'Archiduché, soit vos bénéfices, me sera reversé.
L'annulaire levé:
Neum-beurre trois: Finam Archiduc, c'est un monde sans Beauforts.
L'auriculaire levé:
Neum-beurre deux: J'ai déjà l'anathème, l'excommunion et l'apostasie, les Romains vont devoir innover.
Les deux majeurs levés:
Neum-beurre un:. Il n'y aura plus de femme dans notre politique, bienvenue à l'heure de l'élevage en batterie et des machos poilus.

Petite courbette de circonstance, et le tour était joué.
_________________
"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Edern
Le rat...
Mon élection.
Il a saboté mon élection !

Yeux rivés sur les réactions attendues du public rassemblé là par l'évènement, le Fou n'a pas assisté au coup de théâtre survenu à quelques pas de lui. Plus que les hurlements ou les pleurs de femmes, c'est d'abord la bousculade de la foule devant le fuyard qui a éveillé son soupçon. Ouvertes. Les lignes sont brisées. Fermées. La disparition est suivie d'un regard froid, détourné à la cavalcade spontanée d'une capitaine emportée. La suite est écrite dans les livres et finira par un enterrement triste à souhait. Quant à l'oubli... nous verrons.

La mort est encore une affaire de présent.

À qui profite le crime ? Non, mauvaise question.
L'essentiel est de faire savoir à qui il doit profiter...


Et dire que je ne croyais pas à un assassinat mainois...

Long soupir pour une apparence de regret.
L'estrade de bois tremble un peu plus...
Oh, j'ai cru voir un comte poilu.


Finam...

Les raisons passent une à une dans l'air déjà chargé de deuil, narquoises donc parfaites.
La parole revient au duc. Il lui appartient de reprendre le cours formel de la chose politique...


Nous retiendrons pour Finam les trois mandats effectués de juillet à décembre 1458.

En cet été-là, deux hommes échangeaient pour la première fois... l'un était barbu, l'autre ne l'était pas.
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)