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Kilia ça y est c'est fini...

[RP] Chateau en Anjou, la fête est finie place à la mort(p2)

Kilia



De retour cher elle, Château-en-Anjou n'avait pas bougé. Les oriflammes claquaient au vent. Les murs semblaient intactes, Proto n'avait pas du vouloir se faire revendeur de pierre. La cours ne semblait pas piégée, Letiti avait du avoir d'autre occupation.

Revoir les domestiques, même Le vieux Bagminton lui faisait chaud au cœur. Elle était si heureuse de revenir dans son castel et essayait de faire passer un instant l’anxiété de ne pas y retrouver toute la famille. La plupart étaient encore sur les routes, Dieu sait où.

A peine ses bagages défaits, elle trouva le château bien vide et reprit sa place devant la cheminée, un verre de d’Anjou Village en main.
Combien de fois était-elle restait là, assit, dans cette pièce, refaisant, le monde? Des centaines surement. Mais cette fois elle avait envie d'aller de l'avant, ne pas regarder ce qu'elle ne pouvait pas faire, mais plutôt ce qu'elle pouvait.

Elle voulait remplir ce château, sentir l’Anjou vibrer dans ses murs.

Camille, on va faire une grande fête, la plus grande d'Anjou, on va inviter tous les angevins, pour une grande ripaille. Il doit y avoir nourriture à foison sur mon domaine, depuis le temps qu'on est parti. On va rôtir et cuire tout ce qu'il ne l'a pas été depuis six mois. Les Angevins se batte depuis trop longtemps, depuis trop longtemps les gens se serrent la ceinture. Je veux qu'on vide les tonneaux, je veux qu'on mange à s'en faire exploser le ventre, même si ça me met sur la paille.


Elle se leva, contente de son choix, et penser à autre chose que deux petits livrés à eux même, et qu'elle n'avait pu retrouver l'empêcherait de faire d'autre bêtise.

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Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Killijo_de_denere
Killijo avait entendu des rumeurs annonçant le retour de sa marraine en Anjou. Alors que lui ne pensait qu'à une chose, prendre ses clics, ses clacs, sa chérie, et barrer sur les routes. Il ne pouvait point ignorer son retour, et se fit donc tout beau pour aller la saluer. Un passage aux Rosiers pour la tenue, l'aide nettoyeuse et vestimentaire, et le voilà parti sur son beau destrier pour retrouver La dame. Il se fait annoncer par le garde, mais n'attend point qu'il ait fini le trajet pour rentrer droit vers les écuries.

Le cheval laissé à un palefrenier, il est épousseté par un valet à l'entrée et il attend de retrouver sa marraine. Le temps passe trop vite et ils n'ont que peu l'occasion de se voir. Il veut profiter de la retrouver seule avant que les autres convives ne commencent à pointer le bout de leur museau affamé. Il attend dans l'entrée, impatient.

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Chez moi
Kilia
Alors qu'elle apprenait que Kirke lui aussi faisait une fête, et que du coup, elle allait apporter tout le ravitaillement chez son Neveu, elle aperçut une silhouette qui à chaque fois lui rendait le sourire. Killijo.

Killi!! Oh, que ça me fait plaisir de te voir.

Elle alla le serrer dans ses bras et lui fit claquer une bise sur le front.

Comment tu vas? Alors comme ça tu n'es plus maire?

Elle l'entraina directe dans le petit salon.


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Killijo_de_denere
Installés dans le petit salon, Killi avait servi un verre de vin lui-même à sa marraine.

Non Marraine, je ne suis plus maire. Je suis tombé malade et je n'ai pas pu me présenter car j'étais cloué au lit. Et j'ai fini chez les moines pendant un bon moment. Mais maintenant ça va mieux, j'ai trouvé une jeune herboriste qui m'a donné des sirops de fleurs pour me soigner.

Il lui sourit et tend son verre pour trinquer.

Maintenant, je vais profiter de ma liberté pour voyager un peu. Je dois partir en Bretagne prochainement. Et toi ? Comment vas-tu ? Et tes enfants ?

Il se rappelait qu'il les avait vus naître, un peu malgré lui d'ailleurs, ce qui lui avait laissé un souvenir impérissable. Après ses propres jumeaux, il voyait arriver ceux de sa marraine. Et au niveau des études, il avait confirmé que la voie de l'Etat était vraiment la sienne. Laissons aux autres les soins, les malades et les accouchements.
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Chez moi
Kilia
Son regard le suivit quand il alla chercher un verre. Elle le trouva un peu déplumée, et son visage s'était quelque peu creusé. Elle tendit la main vers lui réceptionnant avec joie le sang de leur terre.

Mon voyage fut assez éprouvant pour te dire la vérité. D'abord l'allée, qui fut bien mouvementé au départ. Nous avons passé notre temps à chercher les jumeaux, puis nous les avons complétement perdu.

Elle prit une gorgée pour faire passer la pilule.

Nous avons fait tous les chemins et rien. Ces deux garnements se sont continuellement amusé à jouer à cache-cache malgré les punitions, et les menaces. Mais cela n'a pas empêché le drame, j'aurai dû les attacher, ils sont tellement plein de vie.


Elle reprit une gorgée, ses yeux étaient devenu terne et elle continua à raconter comme si elle n'était plus là.

Baillant m'a trainé alors jusqu'à Barcelone me disant qu'ils savaient que s'était là-bas que nous allions et avec l'espoir qu'un marchand un peu charitable les auraient emporté jusqu'en Espagne.
Le mois, à guetter la grande route, fut insupportable pour moi. Baillant a fini pas aller se réfugier auprès du Très-Haut et entreprit une longue retraite. Lexy, qui n'en pouvant plus de ne rien faire, était repartie à Narbonne.
Étant seule, la carraque de guerre n'avançant pas sur le chantier naval, n'en pouvant plus, j'ai décidé de reprendre la route.
Mais seule avec une mauvaise carte, j'ai failli mourir de froid.

Heureusement en court de route, missive me parvint, le petit Phelippe était arrivée à Barcelone se débrouillant comme un dieu, mort de faim mais en vie.
Et j'ai su en entrant au Poitou que Clotaire été ramené par 19.
Mais ils devraient être déjà là, et je m’inquiète beaucoup.


Levant ses yeux vers Killijo.

Les voyages c'est pas toujours du plaisir. La Bretagne et après? Et tu pars accompagné?

Toujours debout elle s'avança vers la cheminée, posa son verre et prit le tison pour agacer un peu les braises.


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Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Killijo_de_denere
Killi écoutait le récit de sa marraine, il lui semblait qu'il retrouvait un peu le caractère d'Elandra dans les jumeaux. Il n'avait que peu vu sa marraine ainsi, il était assez contrarié de la retrouver en triste. Il se leva et se rapprocha d'elle.

Kilia a écrit:
Les voyages c'est pas toujours du plaisir. La Bretagne et après? Et tu pars accompagné?


Mon dernier voyage a été assez tumultueux aussi, et j'en suis revenu... Fatigué. Le prochain, en Bretagne, sera, je l'espère, beaucoup plus agréable. J'y emmène Temary, la douce dont je t'avais parlé. Il a un sourire en continuant à parler.

Je lui avais promis de longue date, pendant l'un de mes mandats de l'emmener. Et maintenant que je suis libéré, j'en profite pour aller lui faire découvrir la mer. Mais je ne voulais point partir sans être venu t'embrasser.

Il la prend dans ses bras et la serre fort. il lui frotte le dos en continuant à parler

Ne t'inquiète pas, ici, tu vas reprendre des forces ici, cette terre est la nôtre, elle nous revigore, et tes jumeaux pourront y grandir tranquillement.

Une lueur de tristesse traverse son regard, il prend rapidement un verre et trinque avec sa marraine.


Buvons à ton retour et à ta fête prochaine.
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Chez moi
Kilia
Elle sourit, recherchant à se rassurer au mieux. Il avait raison tout fini toujours bien.. quoique pas quand ça fini mal... C'est avec cette dernière pensé qu'elle se dépêcha de porter le verre à sa bouche, autant faire passer cela au plus vite.

Je suis contente que tu soies passé et que tu ne m'oublies pas, même si la demoiselle à l'air d'avoir le don de te faire tourner la tête.

Connaissance son filleul, elle avait décidé cette fois de bien rester à l'écart de ses amours. La dernière fois elle avait des pieds et des mains à son époux afin qu'il octroie une terre pour de futures épousailles. Épousailles qui s'étaient terminées avant d'avoir commencées.

Pour la fête prochaine...
Ma fête se voit malencontreusement repoussée pour le moment, Kirke a décidé d'en faire une en même temps. Pas ici qu'on se remettra le moral au beau fixe, tout le monde va se précipiter chez la jeunesse, bien plus attrayante j'en suis consciente. J'avais dans l'idée d'y faire peut être un tour...
Mais j'y amène mes tonneaux, je ne sais point se que ses terres produisent. Et si c'est pour revenir en brouette autant que ça soit pour du gouleyant.


Elle partit dans un petit rire, retrouvant grâce à la présence de son filleul et peut être aussi du vin, du pétillant dans le regard.

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Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Killijo_de_denere
Kilia a écrit:
Je suis contente que tu soies passé et que tu ne m'oublies pas, même si la demoiselle à l'air d'avoir le don de te faire tourner la tête.


Aucune femme ne mérite que j'oublie ma famille. Et si elle veut m'obliger à faire un choix... Tu sais bien que souvent, elles défilent plus vite que leur ombre. Mais Temary... Malgré tout, elle est restée, elle mérite bien mon intérêt voire plus.

Il marque une pause, autant parler des choses qui font mal aussi.

... Et dans le malgré tout, il y a eu le départ de Fanta avec les enfants. Elle a quitté l'Anjou. Ils voulaient que je les suive, mais j'ai fini par comprendre que leur mère voulait faire partie du paquet et que nous nous remettions ensemble.

Il la regarde un peu plus résolu qu'il ne l'avait été quelques jours plus tôt.

Et c'est impossible, notre rupture avait été bien trop difficile. Je ne veux plus revivre ça même si maintenant, je l'ai définitivement perdue dans tous les sens du terme. Elle m'a abandonné en prenant les enfants, et aujourd'hui, elle m'annonce qu'elle regrette, et qu'elle veut qu'on reprenne. Pourtant, je l'aurais épousée même si elle n'étais pas enceinte, tu sais. Mais maintenant, je ne veux plus, même s'il n'y avait pas eu Temary.

Il but son verre cul sec et s'en servit un autre, comme pour avaler ce tout qui ne passait toujours pas.

Elandra a fugué par deux fois, j'ai dû aller la rechercher jusqu'en Alençon ensuite, elle m'a suivi à Angers. Mais je ne peux pas rester auprès d'eux avec Temary parce qu'elles sont s'entretuer. Tu sais, je veux bien assumer les enfants que j'ai fait, surtout que ceux-là devaient être légitimes, si leur mère n'avait pas décidé de fuir, mais par moment, même un coq ne peut pas faire de miracle. Enfin, je ne suis pas là pour parler de moi et de mes misères avec les femmes. Et rassure-toi, je ne vais pas te demander de fief pour elle. Elle ne veut pas se marier, et j'avoue que finalement, ça m'arrange, parce que je commence à me dire que je ne suis pas fait pour le mariage.

Il s'arrêta un moment pour boire une autre rasade. Il parlait beaucoup, il avait la gorge sèche.


Mais nous aurons bien d'autres occasions de faire la fête, Temary et moi venons de nous installer ensemble. Elle a enfin accepté de me rejoindre à l'appartement, et je fêterais cela à notre retour. Buvons à l'Anjou, notre terre nourricière et aux femmes qui l'ont faite grandir.
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Chez moi
Conny
Conny avait entendu parler d'une fête dans un castel.
Elle hésitait car elle ne savait pas si une gueuse comme elle pouvait mettre un pied dans un lieu aussi ... majestueux.

Il est vrai qu'à côté, sa paillasse minable et pleine de puce... M'enfin, elle tenta de ne point trop se démonter.
Après tout, elle n'était pas si mal vêtu, sa robe ne portait presque pas de trous visibles. Et puis, elle s'était débarbouillée le visage, avait relevé sa chevelure.

Lorsqu'elle arriva aux grilles de la demeure, elle pria pour qu'aucun sauve conduit ne soit demandé.

Bonjour. Je suis Conny, habitante de Saumur.
J'ai cru comprendre que tout le monde était le bienvenu aujourd'hui. Alors me voilà.
J'espère que je ne suis point trop en avance?


Oui, alors elle parlait à une colonne, ou une statue, il faut dire qu'elle était myope et que donc elle avait pris le truc en pierre pour un garde.
--Bagminton
Le vieux garde depuis le départ de la duchesse avait fait ce qu'il savait le mieux faire au monde, manger, boire et dormir. Sa nouvelle relation avec Gertrude la cuisinière avait fait des merveille sur sa corpulence. Son ventre déjà fort avancé s'était vu s’arrondir arrivant à plus de douze mois de gestation, il marchait difficilement sous son poids. Se comportant depuis plus de 8 mois comme le maitre de maison, il n'avait su que donner du travail aux autres et de garde il n'en avait que le titre.
Depuis que la duchesse était rentrée, même si elle n'était pas trop exigeante il avait du se remettre à faire semblant de garder quelque chose, et c'était trouvé la place la plus ensoleillé pour faire sa sieste qui allait d'un repas à l'autre.
Sur la tourelle d'entrée, une voix le fit sortir de son rêve de porée.
Il mit du temps à se relever et à pencher la tête avant d’apercevoir à qui appartenait la voix qui avait troublé son festin onirique.

La Mademoiselle, faut pas parler aux murs, ça va pas vous aider. La duchesse reçoit tout ceux qui qui veulent mais essayez pas de lui vendre des napperons ou autres cochonneries on achète rien au vas nue pied.

Et il se mit à crier,

SAM! Y a du monde pour la duchesse.

Il allait quand même pas descendre alors que c'était pas encore l'heure du repas.

C'est ainsi qu'un jeune garde tout excité arriva au pas de course vers l'arrivante.

J'vous conduis à la duchesse, suivez moi.

Et d'un pas trottinant l'emmena jusqu'à hall d'entrée et alla signaler à la duchesse la venue d'une dame.

Vous pouvez y aller.
Kilia
Les histoires d'amour finissent mal... en générale, et KilliJo était le spécialiste des femmes, il savait s'en faire aimer, et savait autant se faire détester. Sa marraine savait que c'était un amoureux, qu'il aimait surement toutes celles qui avaient put croiser son regarde, mais elle savait aussi qu'il avait le dont pour s'enflammer, et ne plus pouvoir respirer et s'étouffer lui-même.

J'espère que vous serez heureux,

N'osant pas dire, pour un moment...

Mais si tu es là aussi pour me raconter ce qu'est ta vie. A quoi servirait une marraine si ce n'était que pour l’entendre pleurnicher sur son existence.
Je crois qu'en effet, que ta mère va devoir se faire à l'idée, tu n'es pas fait pour le mariage, et même si la dame passera des années à tes cotés, rien qu'une bague au doigts te ferait te sentir mal.


Elle lève son verre en même temps que Killijo

Oui, à l'Anjou, même si parfois on se demande si nous avons prit le bon chemin. La plus grande partie semble heureux, c'est déjà ça.

Dans la gorgée de vin passa ses inquiétudes, elle avait du mal à comprendre que le changement passait pas la mise à la porte de certains.

Regard qui se tourne vers la porte, elle écoute Sam

Faites entrer.

Elle avait l'impression que personne ne viendrait à cette fête et s'était résolu à ne pas la faire mais si des gens venaient, elle allait faire tourner les cuisines. Regard vers Killijo.

Oh tu ne vas pas être tout seul je pense, tout le monde n'est pas allé chez Kirke, deux invités, le chateau n'a jamais été aussi remplit.

Elle se mit à rire, un rire franc dans lequel passait toute ses craintes d'être au bout du chemin, d'être plus rien.

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Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Killijo_de_denere
Kilia a écrit:
J'espère que vous serez heureux. Mais si tu es là aussi pour me raconter ce qu'est ta vie. A quoi servirait une marraine si ce n'était que pour l’entendre pleurnicher sur son existence. Je crois qu'en effet, que ta mère va devoir se faire à l'idée, tu n'es pas fait pour le mariage, et même si la dame passera des années à tes cotés, rien qu'une bague au doigts te ferait te sentir mal.


Il lui sourit. Elle connaissait bien son filleul. Elle avait déjà compris comment il fonctionnait. Son nouveau défi serait simplement de parvenir à faire en sorte qu'une autre femme ne tombe pas enceinte de lui.

Kilia a écrit:
Oui, à l'Anjou, même si parfois on se demande si nous avons prit le bon chemin. La plus grande partie semble heureux, c'est déjà ça.


Je sais, moi aussi je me pose beaucoup de questions sur des institutions séculaires que nous avions, et qui, subitement, tombent pour des prétextes fallacieux. Mais soit. Les Angevins ont l'air d'aimer payer énormément d'impôts.

Le valet venait leur annoncer une visite. Il en profita pour boire encore une gorgée de vin.

Kilia a écrit:
Oh tu ne vas pas être tout seul je pense, tout le monde n'est pas allé chez Kirke, deux invités, le chateau n'a jamais été aussi remplit.


Je n'ai pas entendu parler de la fête de Kirke, personnellement, mais de toute manière, à choisir, je préfère toujours venir te voir.

Il attendait comme sa marraine, la fameuse visite qu'elle avait.
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Chez moi
Conny
Ecarlate, Conny suivait en trottant le jeune garde qui allait à une allure folle pour les petites jambes de la toute jeune femme.

Elle tentait tant bien que mal de se repérer dans le dédale de couloirs, mais c'était peine perdue, puisqu'elle n'y voyait déjà pas grand chose.

Enfin ils arrivèrent devant une large porte, et avant d'y entrer, le garde lui demandant en aparté :
Au fait? qui dois-je annoncer?

Voilà bien une question sur laquelle la brunette ne s'était guère penché, en bonne gueuse qu'elle était.
Après quelques instants de réflexion, elle répondit sur le même ton :
Dites simplement que c'est Conny aux chausses mauves

C'est exactement ce que transmis le jeune homme comme information.
Kilia
Regard vers la porte, s'il n'y avait pas eu les chausses mauves peut être qu'elle n'aurait pas remis un visage sur le nom. Son esprit s’égare un instant vers la rencontre en taverne de cette jeune fille voulant s'établir en Anjou. Moment d'étonnement sur son visage, généralement les pauvres gens même si on les y invite ont du mal à passer les portes d'un castel. Surement que dans certains on y égorge plus que de raison... peut être celui du gouvernement d'ailleurs. Petit frisson qui la fait revenir à elle. C'est un sourire franc qui accueille la jeune femme qui entre.

Bienvenue dans mon castel Conny. Je suis agréablement surprise de vous voir ici-lieux. Généralement peut de personne ose s'aventurer.


Sa main se tourne vers son fillot,

Je vous présente mon filleul, Killijo. Il fut longtemps maire d'Angers.
Killijo, voici Conny, jeune demoiselle voulant vivre en Anjou.


Elle n'en savait pas plus sur la jeune fille et n'insista donc pas sur de grosses présentation, pas la peine de donner les titres cela aurait pu l'effrayer, même si la jeune femme ne lui avait pas donner cette impression.
Son regard passe au dessus de l'épaule de Conny, vers le garde resté posté.

Vous pouvez disposer, et passez avertir les cuisines que la fête aura bien lieu.
Hum... Same, tournez cela de la bonne façon pour Gertrude, je n'aimerai pas la faire grogner, c'est moins bon quand elle est contrariée....


S'en revient à ses hôtes.

Nous allions reprendre un verre de vin, vous vous joignez à nous?

Joignant le geste à la parole elle avait déjà la main sur le petit plateau ou trônaient les verres.

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Kilia
Quand on doit survivre on essaie toujours de laisser de coté ce qui nous tiraille le cœur, regarder le vin couler dans un verre, voir le ras de marais couleur sang épouser la courbe de l'hanap, s'arrêter à chaque goute de vin en essayant d'arrêter le temps. La tempête dans le verre commence à se calmer, mais la duchesse ne semble pas le voir de cette œil et d'un geste expert Kilia le fait valser dans son verre.

Un raclement de gorge fait redémarrer le temps.

Hum... Duchesse un messager.

Un excusez moi, afin d'abandonner ses convives en posant le verre sur la table. Quelques pas pour arriver dans le Hall et une main s'empare du parchemin sans regarder qui pouvait lui tendre.


Hans a écrit:
Missive portée par un messager blondinet.



A sa Grâce Kilia Chandos de Penthièvre

Salutations,

Par la présente, je vous informe que je me trouve inopinément en possession de quelque chose vous appartenant. J'ai en effet trouvé votre fils, le dénommé Clotaire, agonisant sur le bord d'un chemin de Touraine.

Je ne connais pas suffisamment en détails les mœurs angevines, et probablement qu'à l'instar de certaines espèces du règne animal, les femelles de chez vous se détournent de leur progéniture dès qu'elle se trouve expulsée de leurs entrailles, mais comme le petit semble lui tenir à sa mère, j'ai accepté de me fendre d'une courte missive pour vous informer.

Votre enfant a été sérieusement touché. Il demeure alité, et sa convalescence devrait se prolonger sur plusieurs semaines, avant qu'il soit en état de voyager à nouveau. Cela dit, si la gangrène l'épargne, il pourrait se remettre complètement de sa mésaventure et ne conserver aucune séquelle durable. Il a même déjà récupéré le plein usage de la parole.

Je manque de détails, mais d'après le contexte actuel, il est probable qu'il se soit montré imprudent en voulant vous rejoindre, et soit tombé sur une patrouille de l'armée. Une bonne chose si l'on y songe. Autant s'habituer dès son plus jeune âge à se faire rosser par ses voisins tourangeaux lorsque l'on est angevin. Il fait ainsi honneur à l'héritage culturel de sa province, et il sera rodé quand des faits similaires se reproduiront.

En vertu des règles élémentaires de charité et d'hospitalité, Clotaire sera correctement logé et nourri, et bénéficiera des soins appropriés afin d'assurer sa guérison. Pour le reste, rassurez-vous, il recevra aussi peu d'amour et d'attention que s'il demeurait auprès des siens. C'est que je ne voudrais pas trop le dépayser ce petit, ni bouleverser sa perception du monde qui l'entoure en lui montrant ce que peut être une véritable famille. Imaginez qu'il s'en trouve traumatisé le pauvre, ou pire, qu'il ne veuille plus me quitter!

Dès qu'il sera sur pieds, je vous le renvoie. En attendant, il séjournera non loin de Loches, en ma demeure. Si vous souhaitez échanger directement avec lui, je lui transmettrais vos écrits.


Aussi cordialement que possible. Moyennement donc.

Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil


Un rat dans le cœur qui doit lui bouffe quelques morceaux à chaque mot lu. La colère, la tristesse, la rage, l'envie d’étriper tout ce qui passe monte en elle. Et c'est dans ses veines que la marais sanguine monte.
Non seulement la Touraine avait encore voulu tuer l'un des siens, mais en plus la chair de sa chair était chez eux.
La silhouette réapparue dans la petite salle des invités.

Une mauvaise nouvelle, je dois vous abandonner. En guise d'explication

Les escaliers sont montés trois par trois, oui, pas si vieille qu'on veut bien le dire notre duchesse. Son bureau est débarrassé d'un revers de bras.
Écrire, il lui faut répondre, il lui faut le rejoindre, il lui faut les tuer tous, et reprendre son enfants, il lui faut se calmer aussi, il tient la prunelle de ses yeux entre ses mains.

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Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
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