Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Chateau en Anjou, la fête est finie place à la mort(p2)

Kilia
Elle devait répondre à cette lettre au plus vite, mais on a beau avoir été à la tête de la diplomatie durant des années, avoir été Pair de France, Chancelière du Ponant, quand il s'agit de son fils, la diplomatie est difficile à trouver.

Le premier jet n'est pas très diplomatique.



Espèce de fils de chien, rendez moi mon enfant ou je vous découpe de la gorge à vos bijoux de famille...


Parchemin rayé et mit à la corbeille. Son petit Clotaire, fallait pas qu'il l'écorche vif...



Paix à votre âme vous qui avez sauvé la chaire de ma chaire...


Faut pas déconner quand même c'est un Tourangeaux, Krich-Krich..poubelle.
Se concentrer, respirer.

_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Kilia
Il avait sauvé son fils, et même si c'était un tourangeaux, il avait entre ses mains l'un de ses angelots. L'Angevine se tait, la mère prend place.



A, Vous Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil

Surement que de m'écrire vous fut difficile et d'avoir mon fils l'est tout autant. Mais rassurez vous, coucher ces mots sur le vélin me demande également de mettre ce que je suis de coté.
Des jours, que je suis à la recherche de mon fils, mais je ne m'étendrais point sur des sentiments, puisque pour vous, nous en sommes dépourvus.

Vous avez toute ma gratitude pour avoir sauver mon enfant d'une mort certaine, malgré votre appartenance à cette population qui se croit l'élut du Très-Haut, assez folle pour dicter les lois aux autres et donner la mort sans regarder s'il y a innocent, pauvres voyageurs, où juste enfants perdu. Prêt à découper même les siens sans se poser de question. Je sais cependant ce que je vous dois et je vous en suis redevable.

Sa Grâce Kilia de Mauléon Penthièvre


Les mots suivant sont pour mon fils et s'il vous est trop pénible de lui les lire, un serviteur le fera surement avec moins de dégout.

" Clotaire.
Maman t'aime plus que tout, bientôt je serai près de toi et te serrerai très fort dans mes bras.
Clotaire, t'es un merveilleux petit garçon et maman est fière de toi. Tu étais presque arrivé tout seul à la maison et pour un petit bonhomme de ton âge c'est une très grande prouesse.
Je t'ai cherché des jours durant, avec papa on a retourné Toulouse, fait toutes les routes allant en Espagne. Phelippe lui a prit la route du sud et il est maintenant en Espagne avec papa.
Sans nouvelle de toi je suis remontée, prenant toutes les routes de traverse demandant partout si on t'avait vu, en vain. Je suis rentrée en Anjou, gardant en tête la seule chose qui nous ferait nous retrouver, qu'un angevin revient toujours en Anjou. J'avais presque raison, si ce n'est que la Touraine est le pire fléau de ce monde.

C'est toi qui a gagné la dernière partie de cache-cache, tu es le plus fort, mais plus jamais vous n'aurez le droit d'y jouer.

Petite buse guéris vite.
Maman qui t'aime."


Elle cherche un instant qui envoyer pour la missive, mission dangereuse qui couterai peut être la vie à celui qui irait. L'homme était tout trouvé... Brutus, celui qui devait garder jour et nuit un œil sur son fils et qui l'avait laissé s'échapper.

Tu dois porter ce message et ne pas quitter les parages du château, je veux être certaine que Clotaire est bien traité.

_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Letiti
Les beaux vêtements étaient de rigueur, au grand damne d'un titi engoncé dans ceux-ci. Il avait pourtant ralé, maugréé, usé de toutes ses techniques pour ne pas subir cet affront, son épouse était resté inflexible.
Il en était donc la à grommeler les rênes de la charrette en main, Linon tenant leur fils à ses côtés:


t'parles d'amour...
m'en veux c'est sur...
moi qui suis toujours si bon et attentionné avec elle...
honteux d'martiriser comme ca son pauv'titi...


Le cours trajet depuis Lenay jusque Chateau en Anjou se fit comme cela.
Arrivé devant la garde il se fit connaitre:


Voici le Maje Titi et son épouse Linon, seigneurs de Lenay.
Ouvrez nous et annoncez nous à ma marraine kilia, nous avons des présentations à lui faire.


Petit sourire suffisant vers linon: T'as vu un peu l'autorité que j'ai maintenant hein?! t'as vu!
_________________
Kilia
Porte qui s'ouvre et annonce que Letiti et sa famille l'attende.
Le regard de la duchesse quelque peu embrumé ne lâche pas le bureau comme s'il y avait encore une missive dessus.

J'arrive

La porte se referme et elle prend une grande respiration. La duchesse sait très bien que si elle saute de suite sur un cheval le petit Penthièvre risque de ne jamais revoir sa maman.

Saleté de tourangeaux
marmonne-t-elle en se levant.

Regard dans le miroir, petites claques sur les joues pour se redonner des couleurs en même temps qu'elle bat plusieurs fois des cils pour faire évaporer la tristesse.
Grande respiration à nouveau en se disant "Je vais bien, tout va bien", même si elle est certaine du contraire.
Elle avait voulu faire une grande fête, elle ne pouvait pas laisser tout le monde en plan... pour une fois qu'elle s'était décidée.
Elle descend les escaliers, arborant un grand sourire et s'exclament d'un ton jovial en lui ouvrant les bras :

Titiiiiiiiiiii! Queeeelle boooonne surpriiiiiise, viens vite que je t'embrasse.


Faut essayer de ne pas en faire des tonnes non plus sinon ça va paraitre louche.
_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
--Akoua
[ La fête est finie, place à la mort!]


Elle était la mort, elle était une valse, un tourbillon d'un soir masqué à la main d'un roi et qui prit sa propre vie par la suite. Discrète, juste là pour attendre que cela soit le jour. C'était son jour, le grand jour de son retour et le grand jour qui signerait sa fin.
La mort vient te chercher, depuis le temps que je t'attends, depuis le temps que tu te cachais de moi.
Je suis ton passé, je suis tes larmes, je suis tes joies, je suis le noir qui contraste avec la lumière.
Tu respires encore Kilia, peut importe je t'ai attendu depuis le premier jour alors quelques heures, quelques jours n'a plus grande importance.
N'ait pas peur de lâcher prise, n'ait pas peur, je suis la mort et je t'accompagnerai jusqu'à la fin des temps, l'éternité.
Je suis l'oubli, celle qui demain aura effacé ta venue dans ce monde.
Je suis un tout, je suis le noir.
--Labonnegertrude
Elle finissait d'étaler la pâte sur la tourte au lapin qu'elle avait préparé. La cuisine embaumée d'odeur d'épice, d'oignon, de pain qui refroidissait. Les doigts de fée et la compote attendaient juste les bouches affamées.
Depuis des années elle étaient la Reine du Château, elle dirigeait les lieux par les ventres et avait malgré sa condition l’œil sur tout. Entre la duchesse et elle rien n'avait jamais été dit mais les deux femmes se satisfaisaient de cette état.
Les cris de Bagminton la fit sursauter.

Sacrebleu, qu'c'est qui lui arrive à s'lui là encore.


Mais elle comprit vite en voyant les gardes monter la duchesse dans ses appartements. Elle prit la servente par le bras et la poussa vers les cuisines.

Pas le temps de réfléchir, fallait de l'eau chaude. Voilà tout commence toujours avec de l'eau chaude, s'est le premier remède qui vient à une femme quand y a urgence et l'eau chaude il y en a sur le feu.

CammOmille, tu prends d'l'eau chaude et moi j'prends la couture.

Elle faisait de belle couture, la cuisinière, et à tout et n'importe quoi, les poulets, les faisans, les lapins, tout ça, car la farce tient mieux et c'est meilleur bien enfermé dans l'animal, ça cuit à l'étouffé, alors ça ne lui faisait pas peur. Elle allait pas laisser la duchesse trépasser, parce que non, pas la duchesse.

Clelia, incarné par Kilia
Cela faisait quelques jours qu'elle avait accouché. La vie reprenait son cours – ou prenait son cours, c'était selon- pour la nouvelle maman et ses deux petites filles.
Dans le même temps, il y avait eu les élections royales, la défaite de son père, son entrée au conseil de Champagne, sa nomination archivistique... Et tout s'était enchaîné, inexorablement.

Seulement petit à petit, un sentiment de fatalité s'était instillé dans l'esprit de la jeune fille. Fatalité de se retrouver au conseil un peu malgré elle, fatalité de savoir qu'elle était arrivée au mauvais endroit au mauvais moment – juste après la trahison du vassal de sa Duchesse-, fatalité que d'être Ponantaise, fatalité de n'avoir pas choisi finalement où elle allait naître, fatalité d'être systématiquement arrachée à toutes les figures maternelles qu'elle se trouvait... il y avait eu Sauvane qui avait disparu, il y avait eu sa mère qui avait été tuée par une armée mainoise pendant la guerre, il y avait Gwen qui était terriblement absente et puis...

Et puis, il y avait Kilia, Kilia de Chandos-Penthièvre, Kilia, l'ancienne Paire de France, Kilia, la lumière de l'Anjou, Kilia qui avait essayé de préserver ce qui restait de l'héritage des Penthièvre, Kilia qui, à ce moment-là, était en train de se vider de son sang sur la grande place angevine.
Les nouvelles étaient allées vite, quoi de plus naturel quand on savait à quel point cette Duchesse était aimée. Elle était à l'image de l'Anjou aujourd'hui, qui se vidait chaque jour un peu plus des Angevins qui avaient forgé son histoire.

Anxieuse, Clelia resserrait fébrilement sa main sur la missive qu'elle avait reçue. La prochaine serait très certainement pour annoncer que la Duchesse avait rendu l'âme... le pire étant qu'elle-même se trouvait loin de l'Anjou, trop loin.. et qu'elle avait une place au conseil et ne pouvait plus partir comme ça.

Et pourtant, s'il n'y avait pas eu sa Duchesse champenoise adorée, elle serait sans doute partie, partie rendre les derniers hommages à celle qui resterait dans l'Histoire, la grande histoire, l'histoire de l'Anjou, l'histoire du Royaume, celle qui demeurerait à jamais un modèle.. de droiture, d'intelligence... d'humanité quand il lui arrivait de se tromper...

Dans son esprit, les idées fusaient. Partir ce soir, là, maintenant... elle arriverait peut-être à temps en Anjou.. Mais pourquoi? Pour se faire recevoir comme une moins que rien en Anjou, par le Duc qu'elle avait trahi? Risquer le courroux de la future archiduchesse d'Anjou parce qu'elle n'avait pas obéi à ses plans? Et.. surtout.. devoir laisser ses deux petits anges qui ne pourraient pas faire le voyage.

Alors, pour la première fois de sa vie, alors que mille idées bouillonnaient dans son esprit, elle se rassit, prit une profonde inspiration et... ne fit rien.

Et ce fut quand de fines larmes commencèrent à couler le long de ses joues qu'elle se rendit dans la chambre de ses petites filles. D'un doigt elle caressa leurs petites joues toutes douces, leurs petites mains toutes potelées, tandis qu'un sourire s'esquissait sur ses lèvres. Puis, quand elle sentit que les sanglots allaient reprendre de plus belle, elle sortit de la pièce, referma doucement la porte derrière elle, s'adossa au mur sous le poids du chagrin et finit effondrée par terre, secouée par les pleurs.

La lumière d'Anjou allait s'éteindre et avec elle tout ce qui faisait son attachement viscéral à ce Duché.
Kilia
[Regarde il gèle...]

Je dois être morte alors pourquoi ai-je si mal, c’est comme si mon cœur, mes tripes tout étaient broyées. J’ai mal, si mal. Ce corps, ce cœur, ma tête, j’ai envie de pleurer, j’ai envie de hurler.
Je vois des ombres, j’entends des voix, mais j’ai mal si mal, et toutes ses voix me martèlent l'âme, semblable au marteau du forgeron tapant l’enclume. Et ça fait BAM, ça fait Boum, ça fait PAF, à chaque son, à chaque cris. Je suis en plein combat, je suis ballottée, je suis dévastée.
Suis-je déjà morte depuis longtemps ? Suis-je encore en vie pour longtemps ?
Le temps ….
J’ai mal pour l’homme que j’aime en me sachant morte, j’ai mal pour l’homme que j’aime en me sentant en train de mourir.
J’ai mal.
Je sens tout en moi partir et pourtant, pourtant je veux me battre, non je ne peux pas, il y a encore des gens que j’aime tellement...
Je veux me réveiller, me rattacher à la réalité, savoir où je suis, savoir pour ce fou qui m’a fait si mal… pourquoi ?
Pourquoi moi ?
Pourquoi aujourd’hui alors que le soleil brillait pour moi ?
Je ne comprends pas.
Qui suis-je ? ...
Où suis-je ? Peut être dans le froid Lunaire? Oui j’ai froid, j’ai si froid… Me suis pas confessé !
Punaise c’est ça, je devais, j’ai oublié. Bordel j’ai mal, j’ai froid, je veux Baillant, Baillant, je veux tes bras, je ne veux pas rester seule, je veux des bras, du chaud.. j’ai si froid.

Son corps est trimbalé comme un sac sans vie, elle n’est pourtant peut être déjà plus avec lui, mais elle gémit, gémit comme un chien qui a mal à en crever.

Au secoureeeeeeeeeeeuh.

Si j’suis morte vous êtes tous là mes amis, vous êtes tous là, et vous devez venir m’aider, me montrer comment ne plus avoir mal. Bordel vous êtes où les morts ?!?!

_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Kilia
La douleur était montée comme un volcan, çà lui brulait les entrailles. Elle s'était réveillée d'un coup.

Qui?

Question qui restera en suspend. Elle discerne sa chambre. Il n’y avait que Gertrude dans la pièce.
La vieille cuisinière lui prit la main. Kilia n'arrivait plus a respirer. Quelques heures de souffrances. La duchesse ouvrait les yeux, avait l’impression de les ouvrir aussi tôt, pas plus qu’un clignement, mais déjà le tableau avait changé. Le soleil n’éclairait plus le même endroit de la pièce. Gertrude était là, et d’un clignement d’yeux elle n’y était plus.
Dans un dernier moment de lucidité elle lui demanda de s’approcher.
La voix était à peine audible, mais c'est Gertrude qui devait le faire, il n'y avait qu'elle, il n'y avait plus de temps à perdre.

Dans le... secrétaire... boite en bois rouge....dernières volontés... les missives. Lis les moi...

Gertrude se moucha dans son tablier et alla chercher ce qu'elle lui avait dit.

Il y avait 3 Lettres:


Citation:
Moi, Kilia de Mauléon Penthièvre, Duchesse de Château-En-Anjou, Baronne de Montreuil-Bellay, par cette écrit proclame Kirke de Penthièvre chef de Famille Penthièvre si mort vient à me prendre.
Que cela soit su et dit.
Fait en l'an de grâce MDLX





Gertude, le 28 mars 1460
G-



Citation:
Moi, Kilia de Mauléon Penthièvre, Duchesse de Château-En-Anjou, Baronne de Montreuil-Bellay, par cette écrit proclame Clelia de Penthièvre, Fille de Fifouni de Penthièvre comme descendante des Penthièvre, décide qu'elle pourra porter ce nom à sa convenance ainsi que toute sa descendance.
Que cela soit dit et su de tous.
Fait en l'an de grâce MDLX





Gertude, le 28 mars 1460
G-


Citation:
Moi, Kilia de Mauléon Penthièvre, Duchesse de Château-En-Anjou, Baronne de Montreuil-Bellay, par cet écrit donne mes dernières volontés. Que cela soit lu comme étant mon dernier testament. Déclare être saine d'esprit et de corps en l'écrivant.

Mon époux, mon Vicomte, je vous laisse toutes mes terres et toutes mes richesses depuis le temps que vous les vouliez, ainsi cela vous permettra de penser à moi toutes les nuits quand vous dormirez dessus.

Je souhaite que nos fils légitimes issus de notre mariage puissent bénéficier de ses terres à leurs majorités.

Que Clotaire. de Mauléon Penthièvre soit reconnu maître au duché de Château-En-Anjou, car il a le regard de ses terres, il saura les aimer.
Que Phelippe de Mauléon Penthièvre soit reconnu maître en la baronnie de Montreuil-Bellay, car il a ce caractère assez fort pour tenir ce domaines qui a subit tant de guerre.

Je souhaite que Lexy garde son domaine en espérant qu’un jour l’Anjou lui ouvrira son cœur.
Je souhaite que Thibauld soit lui aussi protecteur d’une seigneurie. Mon souhait aurait été qu’il est plus, mais nos lois ne comprennent pas le cœur.

J’espère que s’il m’arrive malheur Tiss et Kirke sachent montrer à nos enfants ce duché que je ne pourrais plus leur apprendre.
Je sais, mon insupportable amour, que vous ferez en sorte de leur montrer le Poitou.

Je veillerai sur vous, et les nôtres d’un peu plus loin, et si la mort me prend avant vous, sachez Mon Vicomte que malgré toutes nos disputes, je bénis le Très-Haut de vous avoir mis sur ma route et de ne m’avoir jamais donné, jadis, la force de vous trucider.

Que cela soit dit et su de tous.
Fait en l'an de grâce MDLX






Gertude, le 28 mars 1460
G-


La pauvre femme peinait. Kilia réussit à rester consciente durant la lecture.

signe comme témoin...tu envoies les trois.... de suite.

Je sais...


Pas plus de mots, toutes deux d'un regard se comprenaient. Gertude savait aussi...

_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
Kilia
{Parce que c'est triste quand même ^^}

La nuit avait été emplie de rêve. La réalité se fondait avec les chimères, le passé, les souhaits, les envies s’accouplaient, se fondaient en des images, des sensations et puis quand les douleurs étaient trop fortes tout s’arrêtait un moment. La duchesse avait demandé qu’on lui donne ce qu’elle avait dit plus jamais. Mais on était déjà au jamais. La petite pâte noire lui avait donné quelques moments de répit et elle réussit à ouvrir les yeux sur les premiers rayons de lumière pénétrant la pièce. Cette pièce qui sentait déjà la mort, ou peut être la pourriture qui s’installait peu à peu dans tout son être. Elle qui s’était battue contre elle-même, qui avait voulu résister, ne voulant pas lâcher, mais cette fois, elle le savait. Il n’y avait plus rien à faire.
Mais depuis quelques temps déjà elle avait appris à fermer les yeux et cette fois elle allait devoir montrer qu’elle savait faire, lâcher prise, ne plus se battre pour rien.

Je ne suis pas triste, j’ai vécu plus de joie et de peine que tant d’autre. Ce que j’ai vécu personne ne pourra le savoir, le comprendre, ce que je suis-je le suis grâce à moi.

Elle sourit.

La petite fille menant les vaches au près était devenue ce qu’elle-même n’aurait jamais pu imaginer. La va-nu- pied portant l’être si chétif dans ses bras avait trouvé plus que ce qu’elle était venu chercher. Le regard en circonflexe de Loumel lui revient en tête, les bras de son parrain Bladou lui donnèrent sa dernière sensation de chaleur. Elle sourit en voyant le visage de Tithieu et serra la main de Patity.

Ses yeux se refermèrent retenant un gémissement de douleur. Ses entrailles semblaient vouloir sortir de son corps. Elle avait fermé les yeux, et ne put les rouvrir. Son souffle fut brise, puis sifflement, puis ne fut plus…


( Merci pour tous ces moments de jeu, j’aime pas les feuilletons mais celui qu’on a créé ensemble fut passionnant, j’ai toujours eu envi de connaitre la fin . )
_________________

Dict Lumière de l'Anjou, Quelques jours pour agoniser et c'est fini.
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)