[RP] Cérémonie de l'Ordre du Porc-Epic

Octo avait souri en voyant Yondo approcher,puis lorsque Kal l'ami et confrere se mit a genoux...

Hum il va falloir travailler ta souplesse mon ami pensa t'il
Cependant il regrettait l'absence d'un de ses hommes,de son adjoint.Dada.Mauvaise tete mais bon soldat et desormais bon officier.
Il respira plus librement en le voyant entrer dans la salle.
décidement il ne pouvait rien faire comme tout le monde.

Un nouveau sourire apparut sur le visage d'Octo

Ah, Xalta, tout un programme. Le Duc d'Orléans l'accueillit en se redressant sur son trône. Après avoir fait l'éloge de soldats qui lui étaient majoritairement inconnus, quoi que très méritants, il revenait aux fondamentaux, à ceux qui, élevés au rang de Grand Piques, était déjà des habitués de la maison.
Le brun fit claquer sa langue lorsqu'entrèrent quelques retardataires, puis commença.

Madame de Tronchay. Que dire de vous ? Jamais nous ne restâmes bien longtemps sans vous voir, sans vous croiser en quelques salons, élus, nobles, diplomatiques. Vous êtes de ceux qui contribuent le plus largement à faire vivre et fonctionner nos institutions, et ce n'est pas pour rien, que de Pique, il a été décidé de vous faire Grand Pique. Assiduité, constance dans le travail, respect de l'adversaire, vous avez de grandes qualités, et votre récente entrée dans les Institutions Royales laisse présager, pour vous, des évolutions futures tout à fait intéressantes, et nous nous en réjouissons. Aussi, si vous l'acceptez, veuillez recevoir ce collier, après nous avoir prêté serment.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

Le fils de l'appelée était toujours dans la salle, sa curiosité attisée.

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Yondolar s'approcha, apparemment un peu mal à l'aise. Qui ne le serait pas en pareilles circonstances à moins que d'être un habitué de la Salle du Trône ou des cérémonies officielles.

Il écouta le Duc puis il mit un genou en terre pour prêter serment.

Ninouchka fut émue de le voir agir. Qu'un noble mette le genou en terre devant son Duc était "normal", était la plupart du temps protocolaire.

Quand c'était un jeune soldat qui le faisait dans un vrai geste de respect spontané à un moment important de sa vie, il se passait quelque chose qui faisait frémir. Il y avait dans ce geste quelque chose qui tendait au sacré.

Lorsqu'il se releva et qu'il vint vers elle, elle prit un collier et le lui passa autour du cou en souriant. Elle lui donna une accolade cordiale

Toutes mes félicitations Yondolar

Elle reprit sa place pour appeler le dernier soldat présent

J'appelle Kalwynn à se présenter devant notre Duc
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Dame de Talcy

Yondolar écouta le Duc et lorsqu'il aborda le sujet du courrier, auquel il avait effectivement répondu, pensant à une erreur, il fut un peu gêné. Pour quel ignorant allait il encore passé....Ne se laissant pas déstabilisé par les paroles du Duc et appréciant son élocution, le soldat mis un genou à terre et récita:

Moi, Yondolar, fais ici le serment de toujours servir et défendre de mon mieux mon duché et le peuple Orléanais.
Je jure aussi fidélité, aide et conseil à la Couronne Ducale tant que j'en aurai la force.

A l'appel de Yondolar, le Duc se fendit d'un large sourire. Il avait eu l'occasion de lire la réponse qu'il avait fait porter à son page, lorsque l'invitation lui avait été remise. Aussi, l'Amahir comptait bien exploiter le filon.

Soldat Yondolar, Grand Faucon de Patay. L'un de vos mérites, et pas des moindres, aura été de nous faire rire. Point de moquerie, nenni, mais votre humilité à croire que nous nous étions trompé en vous invitant à cette cérémonie, pour un Ordre auquel vous n'avez point solliciter d'entrée, fut plaisante à lire.
Toutefois, ce n'est pas pour ces faits que vous êtes présents devant nous. Aujourd'hui, nous récompensons votre carrière de soldat, une carrière sans taches, un dévouement pour une cause trop peu reconnue du peuple. L'Ost est nécessaire, l'Ost est un besoin, et chacun de ceux qui contribuent à son fonctionnement mérite d'être honoré et reconnu. Pour votre travail, votre présence, et vos talents, veuillez accepter de recevoir cette médaille, après nous avoir prêté serment.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

Pourtant peu enclin a l'emotion (sauf lorsqu'il avait ete pere),Octo avait senti une boule au creux de l'estomac.
L'eloge etait belle il est vrai.Mais la devant tout le monde il ne se trouvait décidément pas a l'aise.

Il réussit a deglutir et a Prononcer d'une voix forte (ou du moins il l'esperait):

Moi, Octo, fais ici le serment de toujours servir et défendre de mon mieux mon duché et le peuple Orléanais.
Je jure aussi fidélité, aide et conseil à la Couronne Ducale tant que j'en aurai la force.

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Octo ne put s'empecher un leger sursaut.
Voila c'etait a son tour.Lui qui n'aimait pas les honneurs il etait gaté.
tout le gratin du duché.Le ban et l'arriere ban.Tout ce que le coin avait de noble,d'officier,de soldat etait present.

Il eut une pensée comme a son habitude pour son aieul qui l'avait elevé.La a la droite du tres haut il devait etre fier de son rejeton.Puis il pensa a Arfast,son parrain.

Il se redressa,avanca,sanglé dans son uniforme de Maitre de Front.Sa décoration jetait quelques feux dans cet ambiance feutré.
Sa cicatrice a la joue gauche le démangeait un peu mais ce n'etait pas le moment de se gratter.

Il avanca jusque devant Dame Ninouchka...

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Un frisson d'agitation traversa la salle, et l'Amahir toisa la Duchesse de Dunois, qui, dans un état tout à fait honorable, devait s'asseoir. Le Duc lui offrit un signe d'approbation. Sa condition lui permettait une entorse au protocole.
Tractation faite, le regard azuréen se porta sur le Grand Maître des Faucons.

Chère Joshin, lorsque nous nous sommes rencontrés, il y a bien longtemps maintenant, vous étiez Ambassadrice, et j'oeuvrais sous le commandement de feu votre époux, lui aussi, méritant. Puisse le Très Haut l'avoir auprès de lui.

Légère pause. Recueillement oblige.

Ce jour, c'est vous que nous honorons. Sous nos ordres, sous ceux de la Baronne Elisel, vous avez toujours fait preuve de grandes qualités diplomatiques, et nous avons toujours reconnus vos compétences.
Plus récemment, alors que nous étions porté à la tête du Duché, nous avons pu constater votre dévouement au sein de l'Ost. Votre présence, votre avis, sont chers. Aujourd'hui, vous êtes aussi élue ducale. Nous vous remercions pour tout ce temps et toute cette sueur mise au profit des terres qui sont nôtres.
Présentez-nous votre serment, et recevez, s'il vous plait, ce collier qui fait de vous un Pique de l'Ordre du Porc-Epic.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

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La cérémonie se déroulait lentement mais surement, chaque appelé se présentait, prêtait serment et recevait son collier après un bref éloge. Elle regardait ces hommes et ces femmes qui méritaient amplement cette médaille. Pourtant l'ost était souvent décriée et montrée comme un organe inutile qui coûtait des écus et pourtant c'est grâce à ces faucons que le duché était en sécurité.

Tout d'un coup un mouvement un homme vint porter un pli à Ninouchka puis son fils se mit à se mouvoir avec discrétion pour aller chercher un fauteuil et l'offrir à kalimalice, elle sourit en le voyant faire. Un jeune homme bien, prévenant, attentionné. Elle vit kalimalice adresser quelques mots au jeune homme ( de 15 ans). Puis elle profita de cet instant pour laisser son regard se poser sur les personnes présentes. Un haussement de sourcils marquant sa surprise, sa suzeraine était présente mais en retrait près d'un homme encapuchonné qui était baissé et qui regardait la baronne de Brou vu la position dans laquelle il se tenait.

Ninouchka appela le prochain récipiendaire Joshin, machinalement elle tourne le regard de nouveau vers le fauteuil ducal, en même temps elle se promit d'aller interroger sa suzeraine sur l'air surpris qu'elle affichait en regardant l'homme à la capuche. Même si elle préférait se concentrer sur la cérémonue, elle demeurait néanmoins intriguée.

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Elle regardait la cérémonie qui se dérouler, heureuse de voir les soldats misent à l’honneur .Passant par moment sa main sur son ventre rond, geste quasi machinale de femme enceinte .Car debout le bébé commençait à peser .Mais bon pas question de poser son fessier sur une chaise puisque tout le monde était debout sauf le couple ducal.
C’est avec plaisir qu’elle vit arriver Gidi ,Ali ,Xalta ,Val ,la duchesse consort ,le bo’ papa ,les soldats nominés et bien d’autre curieux friand de se genre de manifestation .

.Ben vais pas tous les cités ^^.

Si au fond quelqu’un qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps Aurae, du coup elle se demanda ou il était passé tout ce temps.
Un claquement de bottes qui fait que la tête se retourne et c’est Kaliwynn son filleul apparemment en retard et ne sachant ou se mettre.

Un coup de pied et son ventre fit une grosse bosse. La main caressa à nouveau ce ventre rond .Comme pour dire calme toi, allons soit sage.
Puis elle sourit à Ninoucka, pas sure que celle-ci la verrai fort absorbé dans son rôle d’huissier donné à la rosière de l’année.
Pépin aurait été fier de son épouse et kali en était sure il l’a voyait de la ou il se trouvait.
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Kali,marie ,Liselotte de Cheroy d'Austrasie
Marechale de France

Le Duc laissa se dérouler la routine du collier, puis récupéra la lettre, qu'il allait parcourir quand s'approcha Aegidia.
Poli, l'Amahir mit de côté le pli, qu'il ne pouvait décemment lire alors qu'une noble orléanaise allait prêter serment. Il y alla donc de son panégyrique réduit.

Madame de Chêne-Arnoult.
Nous nous connaissons depuis longtemps, et nous savons vos mérites. Chaque soir, chaque jour, vous arpentez nos remparts sans relâche. Vous menez des hommes. Il y a bien longtemps, vous nous faisiez sergent, et je suis persuadé que vous n'avez de cesse, encore aujourd'hui, d'encourager les bonnes volontés, les jeunes gens.
Vous êtes de toutes les fêtes, et vous contribuez à la vie de nos terres.
Ce jour, pour vous en remercier, nous sommes ravis de vous octroyer le collier du Pique, de l'Ordre du Porc-Epic.
Puissiez-vous le porter avec fierté, mais pas avant de nous avoir prêté serment, et de nous avoir donné nouvelles de notre filleule, que nous ne voyons que trop peu.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

Elle répondit par un sourire discret à la salutation de Manulechti.

Tout en écoutant l'éloge prononcé par le Duc et la prestation de serment du Porte-parole d'Orléans, Ninou laissait errer son regard sur la foule ... mais oui c'est possible d'écouter et regarder en même temps ! Personne n'a jamais dit qu'on ne pouvait utiliser qu'un sens à la fois ... encore heureux d'ailleurs ! Imaginez le résultat si quand vous utilisez vos yeux, vous perdiez le goût ou si quand vous utilisez le toucher il vous manquait la parole. Oui oui, imaginez un peu toutes les situations de la vie avec un seul sens en activité ... Je vous laisse à vos pensées ...

Donc pour en revenir au "multi-usage" des sens de la dame de Talcy, elle aperçut Kalimalice pour qui ça ne devait pas être facile de rester debout et qui lui avait adressé quelques mots gentils, Joshin qui comme toujours l'avait saluée avec affection, Val qui était arrivée en catastrophe et qui se déplaçait au fur et à mesure de la cérémonie vers une silhouette encapuchonnée et un peu inquiétante.
Puis un craquement de bottes attira ses regards dans un autre coin de la salle. Kalwynn qui avait sans doute espéré passer inaperçu ... raté ! ... Octo tout à son avantage en grand uniforme, le duc Aurae qui se tenait parfaitement immobile, l'élégant seigneur d'Epieds en Beauce dont elle se demanda l'espace d'un instant la raison de la présence ... en tant que Grand Ambassadeur Royal sans doute ...

Ses yeux se reportèrent sur Manu qui terminait son serment.

Elle prit un des colliers, se tourna vers lui et sourit en voyant qu'il se mettait à sa hauteur en s'inclinant un peu.

Elle passa le collier autour de son cou, puis lui fit une accolade amicale

Toutes mes félicitations Manu

Pendant que le Seigneur de la Moutonnière rejoignait sa place, Ninouchka se saisit du parchemin qu'elle avait déposé et s'approcha du trône ducal.

Elle s'adressa à voix basse au Duc

Avant de continuer l'appel Votre Grâce, permettez-moi de vous remettre ce pli. Il m'a été donné il y a quelques instants. Le messager m'en a communiqué la teneur ... je pense qu'il serait bon que Votre grâce en prenne connaissance sans tarder ...

Dans un sourire au Duc, elle ajouta

Ceci n'est bien sûr qu'un conseil Votre Grâce

Ce petit aparté terminé, elle reprit sa liste, chercha le nom suivant

J'appelle à se présenter devant notre Duc, Aegidia, Dame de Chêne-Arnoult et de Jouy le Potier
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Dame de Talcy

Le Duc d'Orléans observa la chorégraphie de Ninouchka, qui délicatement alla poser son collier, après avoir reçu un mot d'amour d'un admirateur secret. Cela ne manqua pas de faire hausser un sourcil à Keridil, qui s'inquiéterait de la chose en temps voulu.
Enfin, le Seigneur de la Moutonnière s'avança.

Monsieur de la Moutonnière, c'est pour nous une joie, ce jour, que de voir entrer au sein de l'Ordre du Porc-Epic celui qui fut de ceux qui, les premiers, nous donnèrent une chance de nous investir en Orléanais. Le temps à bien passé, mais déjà vous vous distinguiez à la Maréchaussée d'Orléans. Votre parcours au sein de nos institutions est exemplaire, et votre investissement d'élu est notable.
Puissiez-vous en être fier.
Veuillez dès lors nous présenter votre serment, et recevoir votre collier, des mains de la Dame de Talcy.

Au fond, la Baronne de Brou semblait trépigner, et l'agitation ambiante commençait à agacer le Feudataire, qui serra sa main sur celle de son épouse.
Cet homme encapuchonné ne flattait pas la parano du brun, qui, tôt ou tard, risquait de perdre patience et de mander une mise à nu dans les règles.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

C’était le moment, la jeune et jolie Blésoise prononça son nom. Un sourire en guise de merci et il s’avança.

Cher Duc, Dame Ninouchka
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Site de choix, vue imprenable, spectacle garanti ... si Ninouchka avait voulu faire la publicité de la place qu'elle occupait ce jour, elle aurait pu commencer par ces mots.

Sa petite taille faisait que dès qu'elle était entourée de quelques personnes, elle devait se tortiller pour voir ou se mettre sur la pointe des pieds ou changer de place.

Ici rien de tout ça ! Aux premières loges qu'elle était !

Elle avait sous les yeux tous ceux qui avaient franchi les portes de la Salle du Trône. Elle voyait qui saluait qui, qui rejoignait qui en catimini ou pas, qui se cachait plus ou moins, qui arrivait en retard ...

Curieusement les derniers arrivés étaient tous des hommes ... et pas des moindres ! Ne disait-on pas que c'était les femmes qui se faisaient attendre ? Peut-être ces messieurs avaient-ils pris du temps pour se faire beaux ? Pour la Blésoise, c'était la seule raison jugée valable pour excuser leur retard.

Mais la cérémonie suivait son cours. Atol avait rejoint sa place, Ali était devant le duc.

Ninou sourit en entendant sa filleule la saluer après le Duc. Ce n'était peut-être pas très protocolaire mais cela faisait plaisir quand même.

Elle écouta l'éloge prononcé par Sa Grâce Keridil, puis s'apprêta à écouter le serment d'Alienor, quand un homme s'approcha d'elle, faisant mine de vouloir lui parler.

Elle se demanda comment il avait pu échapper à la vigilance des gardes, mais fit néanmoins un pas vers lui pour écouter ce qu'il avait à lui dire.

Elle dut faire appel à toutes les ressources de son éducation pour ne pas broncher en entendant les paroles de l'homme. Elle l'écouta, l'assura qu'il n'y avait pas d'affront, pris la missive qu'il lui tendait et promis de la remettre au Duc dès que possible.

Une fois l'homme disparu, elle glissa discrètement le parchemin à côté des colliers. Elle en profita pour en prendre un. Alienor avait prêté serment, le moment était venu de le lui passer autour du cou.

Elle sourit à sa filleule, sa première filleule ... Après lui avoir remis le précieux collier, elle l'embrassa affectueusement, lui chuchota

Félicitations ma belle, je suis fière de toi tu sais.

Elle se redressa, laissa Ali quitter le devant de la scène et reprit la parole

J'appelle à se présenter devant notre Duc, Manulechti de Ryssel, Seigneur de la Moutonnière
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Dame de Talcy

Cela faisait quelques mois qu’il avait pas vu sa maitresse. Elle lui avait dit de s’occuper du Domaine pendant son absence. Un matin, il reçut une missive.
Il blémit. Melina de Valverde avait été mortellement blessée. Elle ne rentrerait pas au domaine, lui demandait de la représenter et lire le parchemin qu'elle avait écrit au Duc, puis de fermer le moulin et de la rejoindre.
Il abandonna ses outils, se changea et prit la direction de la Capitale.
Il vit plein de beaux gens entrer dans une salle, les suivit. Il écouta et s’approcha de la Dame qui appelait les autres, profitant qu'elle attendait que les autres personnes parlent.
Il lui fit un sourire.
S’cusez mon affront, mais j’ai sur moi un parchemin de la part de ma maîtresse, Melina de Valverde. Si vous voulez bien m'écouter, puis transmettre au Duc , je veux pas le déranger et en plus je dois faire mes bagages pour aller retrouver ma maitresse .
Il prit le parchemin et le lui lut.

Voilà Dame. Merci à vous de le répéter au Duc. Il lui tendit la missive, la salua et s'en alla, sa première mission accomplie.

Octo avait lui aussi recu la missive.Il se trouva tres touché par cette attention bien que pour lui il ne meritait pas tant d'honneur.

Il avisa Kalwynn qui se glissait vers le rang des recipiendaires ou tout du moins il le supposait.

Il avait revetu pour l'occasion son grand uniforme et conformement a la demande avait ceint son bras d'un bandeau noir.

Il se glissa a son tour derriere son ami Kalwynn.

Il avisa Josh et Yondolar.Il alla le plus discretement possible rejoindre les rangs ...

Alienor s'avança à l'énoncé de son nom par sa marraine. Elle lui fit un sourire et fit une révérence au Duc bien installé sur son trône. Elle se demanda alors si, faire une révérence en braies était convenable et si elle n'aurait pas dû mettre un genou à terre comme venait de le faire Atol.

vostre grasce ……… marraine ……….


Alienor releva un peu la tête

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Bien sûr, que leur enfant irait loin. Il n'y avait aucun doute là-dessus.
Comment pourrait-il en être autrement ? Entre un père Duc qui fut Grand Officier, une mère Officier, un grand père Pair et une grand mère moult fois brillante duchesse, j'en passe et des meilleurs, tous au caractère bien trempé, Clément recevrait l'éducation qui ferait de lui, un personnage incontournable. Il n'aurait guère le choix, d'ailleurs. L'on pourrait même le plaindre...si d'aventure il aimait la pêche, il devrait se contenter d'une carrière politique ou diplomatique ou les deux.

La Duchesse observait, souriait lorsque se présentaient les récipiendaires, avec bienveillance, voulant assurer à chacun qu'elle mettrait tous ses talents et ses charismes au service de l'Orléans, avec son époux, par lui et pour lui.
Dame Ninouchka était absolument parfaite dans le rôle qui lui avait été confié et Della se mit à penser que peut-être, elle pourrait lui parler de l'Office des Huissiers, si la Dame désirait monter à Paris...qui sait ?

C'est sur Sinbad que Della porta le regard le plus long.
Elle n'avait pas encore fait le tour de leur vassal, avait du mal à cerner l'homme. Pas que celui-ci soit fuyant ou mal intentionné, non...cela venait d'elle et d'elle seule. Du moins, le pensait-elle. Elle se promit de l'inviter, un jour, à partager un moment avec elle, juste pour apprendre à mieux le connaître, à l'apprécier peut-être aussi, espérait-elle.

Juste avant que la Dame Alienor se présente, la Duchesse se pencha vers son époux :
Tout est parfait. Lui glissa-t-elle simplement, en observatrice très objective.
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Sindbad adressa un sourire et un signe de tête au nouvel Ambassadeur Royal adjoint, afin de lui rendre son salut.

Si la courtoisie était le minimum exigible de la part d'un diplomate, il se devait de montrer l'exemple. Et puis, l'homme allait être appelé à jouer un rôle de quelque importance au sein de la diplomatie royale.

Il se replongea donc dans le déroulement de la diplomatie, trouvant que la Dame de Talcy remplissait son rôle à merveille.
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Grand Ambassadeur Royal de France | Délégué Territorial orléanais auprès des Comtés d'Angleterre | Seigneur d'Epieds en Beauce

A partir du moment où la Rosière avait prononcé le nom du Seigneur de Monçay, elle ne fut plus qu'inquiétude.

C'est qu'elle le connaissait ! Elle savait de quoi il était capable ... pour faire simple et rapide on va dire capable d'à peu près tout !

Elle balaya du regard l'espace compris entre Atol et le trône ducal. Aucun obstacle n'était en vue, mais ce n'était pas pour autant qu'il n'y aurait pas d'incident !

Quand enfin il fut genou en terre devant le duc, elle se dit que c'était déjà une bonne chose de faite. Encore fallait-il voir la suite.

Elle observait la scène qui se déroulait entre le Duc et le Capitaine Royal. L'éloge de celui-ci fut précis, concis, net et sans bavure. Les premiers mots d'Atol rassurèrent la dame de Talcy. Ils étaient sobres, corrects et elle se laissait bercer par les phrases qui s'enchaînaient.

Tout à coup, le coup de tonnerre dans un ciel sans nuages !

Ninouchka sursauta, regarda Atol, puis le duc, puis à nouveau Atol. Mais qu'est-ce que les bottes du Duc venaient faire là ? Elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil, discret bien sûr, sur les bottes de Sa Grâce.

Hmmm ... très belles ma foi, Atol a raison, faut en prendre soin. Mais quand même il pourrait lui dire ça à un autre moment !

Un regard effondré vers le ciel

A mon avis on pourra pas le refaire lui, l'est trop vieux ... faudra qu'on le garde comme il est ...

Une fois son mouvement de surprise contrôlé, elle se tourna vers la tablette supportant les colliers.

Un coup d'oeil du Duc lui avait indiqué qu'il lui revenait de suivre. Elle prit donc un des colliers, s'approcha du Seigneur de Monçay.

Elle lui sourit, lui passa le collier autour du cou, lui donnant une amicale accolade en lui murmurant

Toutes mes félicitations très cher.

Elle laissa à Atolchamb le temps de se replier vers l'arrière selon un mouvement stratégique mûrement pensé puis reprit la parole

J'appelle à se présenter devant notre Duc, Alienor de la Neustrie, Dame de Montbeaufranc
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Dame de Talcy

On the road again ! Keri-le-discoureur est dans la place. Les mini panégyriques, ça le connait, ou l'art de meubler, ça dépend. Il fallait admettre que certains honorés du jour étant, pour le Duc, de parfaits inconnus, il faudrait savoir la jouer fine pour n'en rien laisser paraître.
Pour le coup, les choses commençaient plutôt bien, puisque Totol et Keri Keri, ce fut un rendez-vous manqué, une histoire d'amour capotée, et tout ça mes bons amis, la faute aux femmes !

Monsieur de Monçay, relevez-vous.
Atolchamb de Riveroy, ce jour, nous sommes heureux de vous voir appelé à entrer dans le prestigieux ordre du Porc-Epic. Votre parcours en Orléanais est enviable, votre dévouement est indéniable. Nous nous sommes connus simples Ambassadeurs, puis vous fûtes Délégué Territorial. En parallèle, vous avez su mener une carrière militaire, oeuvrer de concert avec les élus, faisant parfois même partie de la CDE. Aujourd'hui encore, vous êtes Capitaine Royal, charge ô combien honorifique.
Ami, nous souhaitons ardemment entendre votre serment, afin que vous soit remis, enfin, ce collier du Pique.

Un oeil vers le blondinet, un oeil vers Ninou-Ninou : à eux de jouer !
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

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Et voilà, c'était parti ! Autant elle pouvait se décomposer à l'idée de parler en public ou de se mettre en évidence, autant une fois qu'elle était au pied du mur, elle était capable d'assumer.

Donc, maintenant que les "hostilités" étaient ouvertes, y avait plus à tergiverser, fallait foncer.

Elle se leva, se plaça à la droite de Sa Grâce Keridil d'Amahir, duc d'Orléans, jeta un coup d'oeil sur les colliers qui n'attendaient que d'être portés avec fierté.
Elle parcourut du regard le petit parchemin qu'elle avait entre les mains et elle dut se contrôler pour ne pas rougir de honte. Le voir lui rappelait que la veille, elle avait été jusqu'à déranger les services du Duc afin de savoir dans quel ordre appeler les récipiendaires, alors même que, quelques jours avant, elle avait reçu toutes les instructions nécessaires ... panique quand tu nous tiens !

Elle releva la tête et appela le premier qui était sur la liste. Atol ... un Blésois, devenu Capitaine Royal. Ils se connaissaient bien. Comme elle, il était vassal du duc de Beaugency.

J'appelle à se présenter devant notre Duc, Atolchamb de Riveroy, seigneur de Monçay
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Dame de Talcy

Père...

Il aurait été difficile, presque décalé, de traiter Lexhor, le modèle du Duc d'Orléans, comme un sujet, un vassal, une personne hiérarchiquement inférieure. Heureusement, sa position de Pair de France compensait un peu le malaise, et si trôner quand le Duc d'Alluyes restait debout tenait encore de la bizarrerie, la fierté était grande.
A la Baronne de Brou, l'Amahir fit savoir qu'elle n'était pas si tant retardataire que cela.
Aux autres arrivants, il fit un signe du chef.
A celui qui était sous une capuche, il lança un regard suspicieux.

Enfin, il se pencha vers la Dame de Talcy.

Madame, tout le monde n'est pas présent, mais allez pouvoir inviter les présents à approcher.
Les retardataires passeront en dernier.
Les absents devront se justifier auprès de nous ultérieurement.

Il indiqua du doigt une tablette, sur laquelle étaient déposés des coussins pourpres, sur lesquels reposaient les colliers.
Toutefois, avant que la Rosière avec un "s" (celle avec un "z", c'est Liloute) ne commence son travail, le Duc d'Orléans ouvrit la Cérémonies.

Très Chers sujets, nobles, soldats, serfs, citadins, bienvenue à tous en ces lieux chargés de l'Histoire de notre Duché. Aujourd'hui, certains d'entre vous vont être récompensés de leur investissement, de leur travail, de leur dévouement, et ainsi, ils seront de ceux que l'Histoire de l'Orléanais aura la finesse de retenir.
Nous tenons à féliciter chacun de vous, qui donnez temps, énergie, parfois argent, pour le bien de tous et chacun.

Maintenant, je laisse à la Dame de Talcy, Rosière de cette année, l'honneur d'appeler les récipiendaires, qui approcheront et nous ferons serment de fidélité avant de se voir remettre leur collier de l'Ordre du Porc-Epic des mains de notre chère Commissaire aux Mines.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

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Une cérémonie, une de plus, mais celle-ci était particulière, part sa teneur, d'une part, mais aussi par le temps qu'il avait fallut pour qu'elle finisse par être mise en place.
Les récipiendaires de l'ordre du porc-épic qui n'avaient pas encore reçu officiellement leur décoration se verraient récompenser par le duc d'Orléans.
Le maréchal d'Armes et héraut d'Orléans avait, pour l'occasion, revêtu son tabard.
Il pénétra en la salle du trône et s'inclina pour saluer l'assemblée et se plaça à la gauche de Keridl.

Dieu vous garde messires et mes dames.

Un sourire au duc d'Orléans.

Fils...
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Suite à ses salutations, une dame s'adresse à lui.

Heureux, il répondit :

C'est un sentiment partagé jeune dame.

Dit-il en s'inclinant noblement.

Votre mise rehausse votre beauté naturelle.

C'est un plaisir et un honneur de pouvoir contempler un rayon de soleil en ces jours sombres.

Paix à son âme.

L'Aigle se recueillit humblement.

Si elle était venue vivre auprès de son époux, c'était pour l'épauler dans sa nouvelle charge.
Aux yeux du couple Amahir, cela était dans la logique même des événements. Et Della, cette fois, avait laissé sa chère terre de Bourgogne, sans aucun regret.

Pour la cérémonie de la remise de L'Ordre du Porc-Epic, elle accompagnerait donc son époux.
Habillée sobrement, de noir, avec pour seule fioriture, un liseré d'or, elle arrivera très peu de temps après Kéridil, un détour par la chambre de leur fils ayant été indispensable.
L'enfant commençait à faire quelques caprices lorsqu'on le mettait au lit. Seule, la voix de sa mère avait effet d'apaiser les pleurs. Et bien que Della tendait à faire croire qu'elle ne passerait rien à son rejeton, dès qu'on lui annonçait que Clément pleurait...hop, elle disparaissait aussitôt auprès de lui ! Tsss...c'était lui donner là de bien vilaines habitudes à cet enfant...

Elle entra dans la salle du trône où son Aimé trônait avec ce petit air fier qu'elle lui aimait.

Quelques dames étaient déjà arrivées, qu'elle salua avec tout le respect du à leur rang et selon leur précédentes rencontres éventuelles.

Le bonjour, mes dames.
Un enfant, qu'elle identifia comme le fils de dame Xalta était présent aussi.
Le bonjour jeune homme. Lui fit-elle. Je suis heureuse de vous rencontrer.

Après les salutations, elle s'en alla vers le trône où elle se fendit d'une révérence avant que de venir s'asseoir auprès du Duc.
Bonjour, votre Grâce. Un regard tendre plus tard, elle se pencha vers lui : Pardonnez mon retard...Clément était un peu difficile.
Kéridil adorait son fils, unique héritier pour l'heure, Della savait qu'il pardonnerait à son épouse ce petit écart consacré à leur enfant.
Tout se passe-t-il bien, mon Aimé ?
Della découvrait cette cérémonie, pour la première fois, attentive à chaque personne, elle le serait tout autant au déroulé que peut-être, une autre fois, elle revivrait dans des conditions moins sobres, celles-là dictées par le petit deuil de sa Majesté.

EDIT : balises
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Le Seigneur de la Moutonnière arriva au château pour ce grand jour, car grand jour il était question. Pour lui ce fut un des grand moments de sa carrière. La plus haute récompense du Duché que cet Ordre du Porc-Epic.
Il marqua le moment devant le nouveau Duc d'un salut, puis alla dire bonjour à ces ami(e)s.

Bonjour mesdames, j’espère que vous allez bien.
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Elle avait baptisé ce matin galdros dans la plus stricte intimité. Elle était si fière du jeune homme, puis se souvenant de l'invitation reçue la veille, elle s’apprêta rapidement, échangeant sa tenue cléricale contre une robe claire , couleur du deuil puis elle ceint à sa taille une ceinture noire qui rehausse le ton gris perle de sa tenue. Pour une fois elle a ramené ses cheveux en un chignon strict, elle porte col fermé qui cache la cicatrice à la base de son cou. Puis elle prend la route pour Orléans en carosse qui roule rapidement, elle espère ne pas être en retard.

Arrivée devant le château ducal, elle tourne la tête à droite et à gauche, elle cherche des yeux son fils qui l'accompagne partout, mais elle ne sait s'il a reçu son pigeon comme n'ayant pas eu de réponse. Peut-être est-il déjà sur les routes. Son coeur se serre à cette éventualité, elle s'inquiète de le savoir sur les routes même s'il n'est pas seul. Donc elle irait seule à cette cérémonie, puisque son époux ne lui donnait plus signe de vie depuis deux longs mois. Seule , sauf si son fils la rattrapait en cours de route. Elle se dirige vers la salle du trône, elle inspire profondément puis entre, elle salue en premier le duc d'une révérence révérencieuse.

Votre Grasce
Tout mon respect.

Puis elle s'éloigne et salue chacune des personnes qui sont là et pour qui elle a beaucoup d'estime. D'ailleurs que des femmes et dire qu'une croyance populaire dit que les femmes ne sont jamais à l'heure.

Elle fut suivit par une dame bien connu, Ninouchka l’épouse de feu son filleule.

Du coup kali s’empressa de la saluer et rougit un peu gêner

Bonjour Ninouchka .Je suis heureuse de vous rencontrer j’ai manqué ses derniers temps à tout mes devoirs .Je n’ai pas pu me déplacer pour accompagner Pépin vers sa dernière demeure .Peut être n’en avais je pas envie .J’ai accompagné déjà son père, alors encore un être cher qui part c’était peut être un de trop.

Puis elle se déplaça se mit sur le côté ne sachant si elle devait rester debout ou s’asseoir

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Kali,marie ,Liselotte de Cheroy d'Austrasie
Marechale de France

Elle était songeuse ce matin-là la dame de Talcy ... songeuse et triste. Il aurait été si fier d'elle si il avait encore été là ... mais voilà, c'était seule qu'elle se rendrait à cette cérémonie.

Elle s'apprêta avec soin. Même si elle portait toujours le deuil de son époux, il n'était pas question pour elle de se laisser aller.

Elle avait été élevée selon des principes très stricts, parfois trop ! On lui avait inculqué quelques règles pour régir ses rapports avec les autres, dont l'une était de toujours se présenter à son avantage en signe de respect pour ceux qu'on croisait.

Une fois prête, plus ou moins satisfaite de l'image que lui renvoyait son miroir, elle quitta sa maison pour rejoindre Orléans.



Arriver devant les lourdes portes de la Salle du Trône ne posait plus problème. Se les faire ouvrir par le valet de pied non plus.

Elle marqua un temps d'arrêt en voyant que la lumière ne régnait plus en maître, que la décoration était empreinte des couleurs du deuil.

Le duc Keridil était déjà là, la duchesse de Cheroy aussi. Elle se dirigea vers eux.

Elle fit la révérence devant le duc régnant

Bonjour Votre Grâce

Puis elle en fit autant devant la duchesse, se permettant un petit aparté

Bonjour Votre Grâce, j'espère de tout coeur que vous vous portez bien

Enfin, elle prit place non loin du duc d'Amahir afin de pouvoir le seconder comme il lui avait fait l'honneur de lui demander.
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Dame de Talcy

[Appartements (de fonction) du Duc d'Orléans, Château d'Orléans]

C'est moche ici. Très moche, d'un goût tout à fait douteux. Ne me dites pas que ce sont toujours les tentures qu'a connues la Sainte ? Bigre.
C'est pour cela que je ne dors pas ici les soirs.

Non, Keridil d'Amahir n'est pas gaga, il ne parle pas seul. Il s'adresse à un valet de chambre, qui d'ailleurs, n'est pas le sien. Cela lui déplaît fort, puisqu'il n'aime guère être bousculé. Toutefois, ce jour étant celui où il remettra les colliers du Porc-Epic à leurs récipiendaires, il n'a pas franchement eu le temps de faire des manières.
Vêtu de velours noir, toujours en deuil, mais s'étant fait broder les armes orléanaises sur le poitrail, le Duc est paré pour une cérémonie "pondérée", comme le lui avait suggéré le Grand Chambellan de France.
Et c'est parti.

[Salle du Trône]

La traversée des couloirs avait été aisée, quoi qu'encore peu assurée, puisque l'Amahir, qui découvrait encore chaque jour de nouvelles salles et de nouvelles portes dérobées au sein du Châtelet ducal, avait tout de même pris l'habitude de se rendre en salle du Trône, ne fut-ce que pour savourer le confort dudit trône.
Arrivé dans ladite Salle, le voilà qui soupire. Oubli malheureux, la garde ducale n'est pas encore formée. Dieu merci, la plupart des honorés du jour sont soldats, aussi sera-t-il exempt d'inquiétude quant à sa sécurité.
Laissant sa canne frapper le dallage, Keridil avance jusqu'à son fauteuil, dans lequel il se laisse choir, savourant avec un dégoût non camouflé la décoration. Le Petit Deuil Royal exigeant une solennité parfaite, et des couleurs, de préférence, sombres, la pénombre a tout pour frustrer le Duc en mal d'optimisme.
Bah ! L'affaire sera vite réglée, et d'ailleurs, elle n'avait que trop attendu.
Ce jour, l'on donnerait juste récompense à ceux qui s'étaient largement investis pour leurs terres natales ou d'adoption. Seul point regrettable : ces méritants attendaient leur heure depuis le règne du Duc Aurae. Trop longtemps.

Ouvrez les portes, et qu'entre qui voudra bien entrer.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.

La remise du collier, maintenant qu’elle était bien installée grâce au jeune fils de d Dame Exaltation Lablanche d'Abancourt. Son ventre pesait beaucoup moins .Avec un réel plaisir elle voyait les soldats avancer un a un, un peu étonné qu’ils étaient .Eux les bien souvent oublié que du coup ils arrivèrent même en retard .Ce qui la fit sourire .Fort heureusement sur les champs de bataille ils étaient à l’heure.

Puis ce fut le tour de la noblesse d’être élevée au rang supérieur .La première fut La dame de Tronchay mise à l’honneur pour son assiduité constante dans le duche .
Une fois les éloges et le serment fait Ninouchka appela la nominé suivante .Cette fois c’était son tour.

Elle se leva et s’avança à son tour vers le duc.

Un sourire à Ninou .Une espèce de révérence à son duc .Ben oui déjà qu’elle n’aimait pas cela la révérence, avec son ventre c’était un peu gênant. Il lui fut plus facile de mettre un genou à terre. Mais bon il ne lui en tiendrait pas rigueur le sieur de Montpipeau .

Votre grâce
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Kali,marie ,Liselotte de Cheroy d'Austrasie
Marechale de France