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[RP fermé] Une rencontre ni vue ni connue

Davia_corsu
[Loches. Taverne ni vue ni connue. QG de la famille Villandry. Mi avril 1460]

Assise la tête dans ses mains au milieu d'une taverne vide, la jeune Blanche attendait, le coeur battant, un noeud dans la gorge et dans l'estomac. Ce jour était un grand jour. Elle allait présenter à sa famille celui qui, sous peu, serait son époux. Elle avait la trouillote aïgue.

Avaient été conviés à cette rencontre, tout ceux qui étaient en droit d'avoir un regard sur son choix.

Tout d'abord son père, le vaillant bellator francorum Corsu, qui était fort occupé et dont elle ne savait pas s'il pourrait venir. Qui disait son père, disait aussi sa femme, sa chère Anna, qui, plus qu'une belle-mère, était aussi une amie pour la jeune fille.

Il y avait aussi sa mère, la mirifique Duchesse de Touraine, Tayabrina, qui, bien que non officiellement reconnue comme mère, était cependant dans le coeur de la tourangelle, la seule à pouvoir être nommée "Maman". Malgré leurs différents, la Corsu adorait la châtaigne duchesse qui viendrait certainement avec son époux, Hansreudi. Elle n'était pas dans les meilleurs termes avec son beau-père mais pourtant, elle l'estimait, n'avait-il pas su rendre sa mère plus posée et heureuse? Et ça, c'était un cadeau inestimable.

Davia avait aussi convié sa grand-mère, la baronne de Villandry, complice de toujours, super grand-maman au grand coeur que la jeune fille admirait beaucoup.

Et puis, il y avait aussi les parrain-marraine. Comment les oublier ces deux là? Lucie la blanche, chevalier matriarcale, toujours présente pour soutenir sa filleule, lui donner des conseils, lui botter les fesses et lui coller une 'tite tape derrière la tête.
Il y avait Kadounet, le monseigneur narcoleptique, son parrain mais aussi celui de son frère de coeur, l'Archange d'Azayes. Cela avait été un grand honneur qu'il accepte de la parrainer, il était plus que normal qu'il soit convié, mais vu ses hautes fonctions, il était aussi probable qu'il ne puisse se déplacer.

Enfin, puisque face à l''adversité, il ne faut jamais être seule, Davia avait envoyé en catimini une missive à sa soeur blanche, Kasia, petit feu-follet de la commanderie, grincheuse, rieuse et amie de coeur, elle s'était dit qu'avec sa manie de mettre les pieds dans le plat, Kasia détendrait certainement l'atmosphère et puis... elle avait très envie de lui présenter LE Séverin.

D'ailleurs, elle l'attendait, son charmant ami, celui qui allait partager sa vie. Tapotant du bout du doigt la table où elle était assise, elle attendait. Personne ne viendrait les déranger. Certes, le choix du lieu était peu commun, mais n'avait-elle pas grandi ici, cachée sous le comptoir à espionner les grands? Elle voulait un lieu simple, convivial et, n'ayant pas de maison pour les recevoir, ne voulant ni aller à Villandry, fief de sa grand-mère, ni à Chavonnière, fief de son père, ni à la Ville aux Dames, fief de sa mère, elle pensait que l'endroit serait idéal. Tout le monde y serait à son aise, même si Séverin avait manifesté son mécontentement. Il n'aimait pas trop les tavernes, le pauvre, étant peu enclin à ce genre de lieu de sociabilité.

Elle avait fini par le convaincre en lui disant que ce n'était pas une taverne comme les autres et que le lieu était réservé pour la journée.

Toujours songeuse, elle finit par se tourner vers Manon, sa petite servante qui ne la quittait que lorsqu'elle partait en mission pour le compte de son Ordre Royal.

Elle la regarda s'affairer à préparer encas et boissons.


Hum... Je me demande qui va venir... Dis? tu me sers un peu de lait chaud à la cannelle? Il est un peu tôt pour commencer à la bière!

Elle rit, bien que nerveuse, elle n'en était pas moins heureuse. Après les évènements des dernières semaines, cela lui faisait du bien de rire.

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Babak29
Babak avait reçu le pigeon dans la matinée au domaine, elle était surprise de cette rencontre, enfin il fallait bien qu'elle rencontre cette famille car Davia partirait vivre là-bas, et elle n'allais pas la confier à n'importe qui. Babak se renda à la taverne en espérant être la première pour voir sa petite fille en tête à tête.

Arrivée devant la taverne de sa fille, elle rentra doucement, et vit Davia seule au comptoir, elle s'approcha discrètement et demanda deux bières au serveur


Puis-je avoir deux bières s'il vous plaît, il faut que je trinque avec ma petite fille.

Babak sourit et calina Davia

Bonjour ma puce tu vas bien??
Tayabrina.reudi
    Et ça recommence


Missive douteuse ainsi qu'une invitation dans le contenu de la dicte lettre. Que prépare elle encore? Zoulie avait encore une fois des choses à lui dire. Et surprise, c'est dans l'établissement de la duchesse de Touraine que la fille de celle ci décide de convoquer la famille.

Convaincre l'époux de l'accompagner était une tache ardue. Sortir de la couche sitôt après son accouchement était encore plus difficile.

Mais que voulez vous ? C'est la famille et il n'y a pas plus grande plaie que la famille. Surtout quand il s'agissait de confronter la Châtaigne avec sa mère. La baronne lui en voulait elle toujours ? Elle le saura très vite.

Et ils arrivent en lieu un peu plus tôt que prévu. Porte qui s'ouvre et les gardes qui avaient pour mission de rester dehors. Elle savait que sa fille était une peste jusqu'au bout et elle ne voulait en aucune façon que les gardes assistent au déchirement de cette famille renommée en Touraine.

Les de Salières en force et en prime la dernière adoptée des Villandry. La duchesse grogne, son époux encore plus qu'elle peut-être. Davia les avaient elle fait convoquer pour annoncer encore une de ses bêtises d'enfant ?

Baiser tendre pour sa mère avant de s'attabler aux côtés de son tendre démon. Pour la fille un regard glacial, oui elle lui en voulait encore. Elle lui en voulait de ne pas accepter Hans dans la famille, elle lui en voulait d'être capricieuse.

La baronne qui porte déjà une choppe de bière à ses lèvres, elle ne changera jamais, toujours à boire. La Taya grogne de nouveau, qu'elle honte pour la famille une cheffe de famille qui tient la choppe. Elle gagnera un concours de beuverie si l’occasion se présentait. Heureusement que ce n'était pas Hans qui s'adonnait à ce plaisir, sinon où ira on. Ce serait un pêché et un crime horrible pour l'image des Villandry si son époux se permettait de se rincer le gosier ainsi. Elle remarque toutefois que sa fille buvait du lait. Soulagement, au moins l'éducation qu'elle a procuré à sa fille est nettement mieux. Elle ne dit rien , laissant la Baronne s’adonner à son amante la bière. Pensive.

La suite, que nous vaut cette réunion des Villandry ?
Hansreudi
Il en avait fallu de la persuasion à la Châtaigne pour trainer son époux jusqu'à cette réunion de famille. Non pas qu'il avait encore des reproches à faire à sa belle-fille, ce qui était fait était fait, il tentait tant bien que mal de pardonner. Mais c'est que pour assister à une réunion de famille il fallait se sentir comme membre de la famille. Et le Balafré, malgré toutes ses tentatives pour se faire accepter par la Baronne avait toujours ce sentiment, bien réel, de ne pas faire parti de cette famille de Villandry. Non seulement la Baronne n'avait jamais fait un geste envers lui pour lui montrer qu'il était son gendre et accepté comme tel, mais de plus s'était permis de l'humilier en taverne, invitant à qui voulait l'entendre que son gendre était un alcoolique notoire.

Il repensa à ce moment là lorsqu'il vit la Baronne une chope de bière à la main. Elle ne manquait pas d'air de toutes évidences. Comme le dit l'adage, "On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien". Soit, laissons pisser.

Il salua respectueusement sa belle-mère d'une inclinaison du tronc agrémenté d'un large sourire des plus francs à n'en pas douter. Comment ça on doute de la sincérité de ce sourire? Oui, c'est vrai qu'il n'a rien d'authentique. Mais il avait appris à jouer les faux culs. Il lui en voulait à la Baronne, bien plus qu'à sa belle-fille, qui avait agit sous le coup de l'ignorance et de la jeunesse, donc qui pouvait être excusée. Et même s'il n'oubliait pas, il l'avait excusée.

Il se tourna vers Davia, il lui sourit en la saluant. Là c'était sincère. Il tira une chaise pour que sa Belle s'installe et s'assit à son tour. Attendant le début des festivités. L'invitation de sa belle-fille parlait de présenter son future époux à sa famille. Délicate attention de Davia d'avoir convié son beau-père, même si encore une fois, sa famille c'était son épouse et ses deux enfants. Puisque rien n'avait laissé penser le contraire. C'est surtout ça qui restait en travers de la gorge. Il était là pour accompagner sa Belle, et non pas pour prendre part à une discussion, qui ne le regardait pas et pour laquelle il était étranger.

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Davia_corsu
[Taverne ni vue ni connue, on aurait voulu n'être ni vu, ni connu...]

Tendu. C'était le moins qu'on puisse dire, il était loin le temps des réunions familiales où les Villandry se retrouvaient avec joie en famille, devisaient et riaient autour d'un bon repas.

La donzelle posa un doux baiser sur la joue de sa grand-mère, salua sa mère d'une inclinaison de la tête, vu que le contact n'avait pas l'air de mise et sourit à son beau-père. C'était encore le moins coincé des trois!


Bonjour Bab! Mère... Bonjour Hans.

Je vous remercie d'être venus... C'était important que vous soyez là. Et merci Mère, de m'avoir laissé disposer de la Taverne.


Elle lança un regard inquiet à Manon, le spectacle pour qui entrait dans la taverne devait être assez pitoyable et l'espace d'un instant, elle plaint sincèrement Séverin de devoir se prêter à ce petit jeu. Elle repensa à l'accueil chaleureux et amical que lui avait fait Della, à l'affection qu'il y avait entre son futur époux et sa cousine, affection palpable. Elle regrettait tant le temps de son enfance, où tout ce qui comptait c'était les câlins de sa mère, les rires de sa grand-mère et les plaisanteries de l'oncle Coco.

Définitivement le temps avait passé. Elle espérait que Séverin ne tarderait pas trop. N'était-il pas le centre de cette réunion? Et elle n'imaginait pas passer trois heures à contempler Duchesse, Baronne et beau-papa en chien de faïence.

Nerveusement, elle se leva et se dirigea vers le comptoir, prenant appui sur le bois, regardant Manon.


Tu feras en sorte que personne ne manque de rien, entendu?

Toujours aussi nerveusement, elle revint vers sa famille, se triturant les mains. Jetant un regard à la porte d'entrée. Il n'y avait pas à dire, elle se sentait mal à l'aise et d'un coup, eut envie de se transformer en petite souris et de détaller sans demander son reste. Panique quand tu nous tiens.

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Cevanne
- Maitre vous êtes attendus...

Severin ne répondit pas.
Debout devant la fenêtre de la pièce ou il venait de terminer de s'habiller d'un pourpoint sombre, il contemplait le ciel, gris et morne.

Il avait consenti à suivre Davia, aller a la rencontre de sa famille, faire connaissance de ses proches.
L'exercice qui avec été celui de la jeune femme était bien plus simple que celui auquel elle le préparait.
Il n'y avait guère de son côté qu'un couple ducal et un jeune enfant.
Cela était simple.

Du coté de Davia il y avait une famille beaucoup plus complexe et le tout se réunissait non pas dans le salon confortable et chaud d'un château ou d'un manoir mais dans une taverne. Le renart n'avait pu faire autrement que de montrer une légère gène.

Il ne voulait cependant pas blesser sa désormais fiancée et prenait conscience de l'importance de la réunion.

Il se retourna, regarda Maturin. Sans que la question ne franchissent ses lèvres, ses yeux d'un bleu profond et froid questionnaient.


- Vous êtes parfait... si je puis me permettre, tentez de paraître moins... sombre.

Maturin ponctua sa phrase d'un sourire amusé tandis que le renart grimaçait ses sourcils froncés lui donnant un air plus sombre encore.

- C'est cela vous y êtes presque.

Agacé par la désinvolture de Maturin, le renart soupira, saisit la coiffe dont il s'habilla la tête , pour enfin se rendre là ou devait être sa place a cet instant, auprès de Davia.

Lorsqu'il passa la porte de la taverne, son regard se fit circulaire observant ceux qui étaient déjà présents.
Son regard croisa celui de Maturin et il se garda d'exprimer autre chose qu'une indifférence policée.

Il fit quelques pas en direction de Davia, se penchant doucement vers elle pour ne se faire entendre que d'elle.


- Pardonnez mon retard ma chère... Je suis là... à présent.

Il esquissa un sourire en filigrane qui disparut aussi vite qu'il était apparu. Ses doigts sans se tendre pour saisir la main de la jeune femme trouvèrent un pan de la robe qu'ils effleurèrent discrètement.
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Davia_corsu
[Un seul être vous manque et tout est dépeuplé*]

Les yeux rivés sur la porte, le souffle coupé, attendant. Parce qu'au final, elle n'avait rien à dire, parce que sa mère était tellement douée pour alourdir l'atmosphère et parce qu'elle se rendait compte que son seul centre d'intérêt, c'était Séverin.

Et la porte s'ouvrit. Et il entra. Le visage de la Blanche s'illumina, ses yeux s'éclairèrent et elle lui fit le plus beau sourire qu'elle avait. Il était là. C'était le plus important.

Elle le savait peu sociable, elle le savait taciturne, elle se doutait que sa famille le trouverait étrange, que seul son père comprendrait, car il avait toujours été le seul à finalement comprendre.

Elle s'avança vers lui, radieuse, et rougit aux quelques mots qu'il lui dit. Pas de quoi fouetter un âne, me direz-vous? Mais à l'instant précis, la jeune Corsu comprenait toute la place qu'il avait pris dans sa vie. Elle s'en était remise à lui, il était devenu le coeur de ses préoccupations, de son attention, et elle était tellement soulagée qu'il soit là. Main dans la sienne, elle se sentait capable d'affronter des montagnes. Mais pourtant, elle ne glissa pas sa main dans la sienne et les montagnes à franchir avaient le nom "famille".

Elle hocha la tête et lui sourit tendrement, posant délicatement sa main sur son bras, le tissu de son pourpoint érigé en frontière entre eux, lui répondant sur le même ton.


Séverin... Peu importe votre retard. L'important est que vous soyez là!

Elle serra un peu sa main sur le bras du jeune homme et se tourna vers les Villandry.

Je vous présente ma grand-mère, la doyenne des Villandry, Babak.

Elle l'attira, s'approchant de sa mère et son beau-père.

Et voici l'actuelle duchesse de Touraine, Tayabrina, ma mère d'adoption et son époux, Hansreudi.

Sa main libre faisait de petits moulinets, pour se donner contenance, indiquant qui de droit, puis scrutant le visage du Renart. Intérieurement, elle priait pour que l'atmosphère se détende et pour que tout se passe bien, mais rien n'était gagné.

Et voici Séverin de Volvent, l'homme que je vais épouser.

Cette fois, son regard se posa sur sa chacun d'eux. La phrase n'appelait pas de contestation, et vu l'état actuel des choses, il n'y avait aucune contestation à faire. Dans un monde où nombre de choses étaient codifiées, où les nobles menaient leur barque, imposant souvent aux plus jeunes des mariages forcés et non désirés, Davia balayait us et coutume, elle choisissait et personne ne pouvait se mettre en travers de son chemin. D'ailleurs, qui pouvait lui reprocher de choisir un mauvais parti? Séverin était bien meilleur parti qu'elle, du moins en était-elle convaincue, donc personne ne pourrait s'opposer à leur union.


* Alphonse de Lamartine.
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Lulue
[Commanderie des Blanches… sur le départ]

Dans l’atelier des Muses, le fusain tapait insolemment sur le petit calepin. Une missive à côté, ouverte, qui avait provoqué le glissement du regard d’ébène de la Brune, sur la fenêtre afin de regarder au dehors. Ainsi donc, le jour tant attendu par la tyrannique marraine était sur le point d’arriver. C’est qu’elle avait failli attendre ! Un fin sourire se dessina sur son minois… Enfant deviendra grand. Mais enfant avait encore des tas de choses à apprendre et le Chevalier trouvait ce mariage un peu prématuré malgré tout. Cependant, elle ne dirait rien et se contenterait de respecter le choix de mini Blanche, comme à son habitude.

A quoi ressemblait donc ce Séverin ? Le paradoxe faisait que tout à coup, elle n’avait plus vraiment envie de le savoir. Parce que cette rencontre rendait un peu plus réel, l’union prochaine. En même temps, Lucie ne pouvait pas laisser une partie d’elle à un inconnu, qui était peut-être le pèquenot du coin. Oui parce que pour elle, même un titré pouvait porter cette étiquette. Cette journée pourrait donc au moins permettre ça. Mettre ou non cette étiquette.

Le Page devenu son ombre en la Commanderie avait eu pour ordre de prévenir Kasia qu’elle l’attendrait devant la herse, afin que toutes les deux puissent prendre la route pour la fameuse taverne Tourangelle. Et le Chevalier en était épuisé d’avance ! C’est que la Corsu n’avait pas convié à la petite fête familiale la moins bavarde et la plus sage de ses filleules. Mais bon, c’est aussi ce qui faisait son charme… enfin presque !

Quelques heures plus tard, au lieu du rendez-vous blanc, juchée sur Hasufel, La Castelléo était perdue dans ses pensées, cherchant à savoir à l’avance à quoi pourrait ressembler les retrouvailles avec tout ce petit monde. D’ailleurs, elle n’avait pas écrit à sa tiopine pour l’occasion. Hum. Surprise, surprise.



[Taverne ni vue ni connue… après le début des festivités]


Les lieues avaient été avalées sans embûches et les deux Blanches pouvaient enfin mettre pied à terre. La jument immaculée attachée, Lucie s’épousseta et jeta un coup d’œil sur Kasia pour s’assurer qu’elle faisait de même.


T’as une rebiquette. Faudra penser aux cheveux longs, un jour.

Oui, c’était la réflexion à la mode ces derniers temps, lorsqu’il y avait des présentations à faire avec le petit Scarabée. Machinalement, d’un geste maternel, elle replaça ses cheveux, esquissa un sourire amusé, la voyant déjà soupirer et grogner et posa ses pupilles sur la porte.


Bon ben quand il faut y aller, faut y aller. Surtout, si les tabourets ou des lames commencent à voler, tu cours vite hors de ces murs !

Affichant une petite moue dubitative et marmonnant entre ses dents, pour qu'elle seule comprenne.

J'aurais peut-être du demander à mon garde du corps de m'accompagner.

L’humour était sans doute de mauvais goût. Mais le Chevalier savait que l’ambiance entre les Villandry était quelque peu tendue alors autant se préparer au pire, même si elle ne doutait pas un seul instant, qu’aujourd’hui, pour Davia, ils feraient un effort. Sans plus attendre, elles s’incrustèrent donc dans la danse. Aucune idée de ce qui s’était dit jusque-là. Alors l’arrivée se fit comme un cheveu dans la soupe. Et quitte à manquer de politesse, c’est vers la Matriarche qu’elle se dirigea, puis vers le couple Ducal, les saluant poliment.

Baronne, je suis ravie de vous revoir.

Un doux sourire sincère, avant de passer à la suite.

Hans, ma mie, qu’elle heureuse surprise ! J’espère que vous allez bien ?


Fixant le ventre de la Duchesse.

L’heureux évènement s’est-il bien passé ?


Tout en attendant la réponse, elle s’approcha des futurs mariés et bisa le front de sa filleule. Enfin, la Brune toisa taquinement, pour qui la connaissait bien, le jeune homme.

Alors voici donc le fameux Séverin…

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Cevanne
Le renart se sentit moins crispé lorsqu'il croisa le sourire de Davia.
Le ballet des présentations avait commencé et le renart prit un air concentré afin de bien mémoriser les visages, les noms de ceux qui constitueraient bientôt sa belle famille ou du moins les proches de son ménage.

D'abord la grand mère. Séverin effectua une révérence polie.
Ensuite la mère et le peau père. Même révérence polie.
Il laissa Davia annoncer le lien qui les unissait.

Il se sentit comme le jour ou il avait pris la décision de la demander en mariage. La réalité de l'engagement qu'ils s'apprêtaient à prendre lui pesa sur les épaules, mais cela n'était en rien un fardeau, c'était une décision réfléchie, pleinement acceptée, une bénédiction.
Le renart se surpris lui même à sourire, fait rare surtout devant des étranger.

Il baissa les yeux sur ceux de Davia un bref instant puis regardant les personnes qui venaient de lui être présentées.


- Je suis enchanté d'enfin faire votre connaissance. Davia m'a souvent parlé de vous...

Le renart se tut, se tenant prêt à être assailli d'un flot de questions.
Pourtant ce fut l'arrivée d'une femme qui attira l'attention de tous.

A sa façon de s'exprimer, le renart perdit le peu de chaleur qui lui restait au visage, se voilant d'une indifférence qui lui était caractéristique, le regard métallique observant la nouvelle arrivante qui finit alors par s'adresser à lui avec un ton qu'il aurait bien qualifié de vulgaire.

En temps normal, Severin de Volvent ne répondrait pas à une telle personne. Mais il se doutait qu'il s'agissait d'une personne proche de Davia.
Il resta cependant silencieux, observant le crédo ne n'adresser la parole qu'aux personnes qui lui étaient présentées.
Ce n'était pas le cas de la Brune.

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Davia_corsu
[Et là, c'est le drame!]

Tout semblait vouloir bien se passer. Davia était soulagée que Séverin soit là, elle se sentait beaucoup mieux, souriante, ravie, heureuse de ne plus être seule face à la complexe entente familiale.

Et puis... Lucie entra. Blanche marraine, si protectrice. Elle lui sourit et se pendit à son cou, lui claquant une bise affectueuse, tant pis si la marraine n'appréciait pas. Elle rit d'un rire clair et frais, sans vraiment remarquer l'attitude plus froide de son fiancé.


Et oui! Marraine! Voici Séverin de Volvent, le cousin de Della. Tu connais Della, je crois? Elle était venue à la commanderie avec Feue Sa Majesté Béatrice.

Elle s'agrippa à son bras, l'entraînant vers le Renart, joviale.

Et il est plus que fameux, il est merveilleux! Et tu n'as pas le droit de lui taper derrière la tête! Il s'occupera parfaitement de moi! Tu peux déjà ravaler les reproches et les remontrances que je vois poindre!

Elle lui sourit et une fois face à Séverin, le regarda.

Séverin, je vous présente ma marraine, qui est aussi une des soeurs de mon ordre, Lucie de Castelleo.

Elle lâcha quelque peu le bras de sa marraine et se pencha vers son futur époux.

Elle est un peu tyrannique, mais ça fait tout son charme, et c'est parce qu'elle m'aime beaucoup.

Elle lui fit un sourire entendu, toute heureuse qu'elle était de les avoir près d'elle.

Elle entraîna sa marraine pour aller prendre place autour de la table et plissa son nez.


Sais-tu si Kasia va venir?

Sa petite soeur manquait au tableau et elle espérait, avec appréhension, que le volcan qu'était Kasia s'entendrait avec le glacier qu'était Séverin.

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Lulue
L’effet d’une tornade. C’est ce qu’on disait souvent de la Brune quand on la rencontrait pour la première fois, lorsqu’elle était désinvolte à souhait. Quand elle était plus réservée, on la qualifiait alors d’inaccessible et de glaciale. Et d’un extrême à l’autre, il n’y avait qu’un pas. Mais l’attitude du fiancé la fit sourire. Cela lui rappela deux trois visages, dont celui d’un Blondinet.

Alors que le Chevalier était à ses réflexions son cou s’ankylosa, Davia l’ayant pris soudainement pour un arbre auquel se pendre. Elle resta cependant impassible, recevant au final volontiers la bise offerte, opinant du chef lorsqu’elle lui parla de Della.


Je la connais surtout sous les couleurs des Teutoniques, étant une sœur d’armes de mon Brun.

Puis Lucie écouta sans sourciller sa filleule, bien que souriant intérieurement sous les diverses remarques. Comme-ci, elle allait se permettre un tel geste avec le futur époux. La claque derrière la tête était réservée à une certaine élite, et jusqu’à un certain âge. Vint ensuite, les présentations, plus formelles. Alors la Blanche reprit le rang qui était le sien et s’adressa à Séverin.

Après le tableau qu’elle vous a dépeint, je doute que cela soit le cas, mais en ce qui me concerne, je suis ravie de pouvoir enfin mettre un visage sur votre nom, jeune homme. J’espère que, l’exercice du jour, ne sera pas trop tortueux pour vous.

Et elle se laissa trainer à la table par mini Blanche, comme une gamine trainerait un sac à patates. Hum, il y aurait des mises au point à faire avec la Corsu, plus tard. Lucie s’installa donc près de la fenêtre, se calant dans le petit coin. Comme toujours, le regard se posa sur la fenêtre, jusqu’à ce que cette voix familière la questionna.

Le petit Scarabée est devant la porte. Je ne sais pourquoi, elle hésite à entrer. Pourtant ce n’est pas la dernière à le faire d’habitude. Elle doit jouer ses timides.

Un sourire amusé s’esquissa sur son minois. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû parler de tabourets et de lames volants… Cependant, il lui semblait qu’il en fallait plus, à la Kasia, pour l’impressionner.

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Cevanne
Le renart fut enfin présenté.
Il resta en retrait des manifestations d'affection et de familiarité qui s'échangeaient entre la marraine et la filleule.
Il n'était pas homme de contacts et il était rare de le voir s'adonner a de tels épanchements affectifs.

Il se montra poli et inclina la tête. Il se crispa légèrement en entendant parler de coup derrière la tête . Ce n'était pas non plus le genre de geste qu'il pardonnerait voire autoriserait, heureusement la marraine semblait raisonnable .

Lorsqu'elle s'exprima enfin Séverin fut rassuré, il réussit même a esquisser ce qui pouvait vaguement ressembler a un sourire.


- Enchanté de faire votre connaissance. Davia parle beaucoup de vous, cependant je vous rassure, je n'ai entendu jusqu'à présent que des éloges.

Quand a la difficulté de l'exercice, elle était palpable pour qui connaissait la nature du renart. Il ne releva pas, mais a présent qu'il avait les noms, qu'il observait les visages de ceux dont la tourangelle aimait parler avec la fraicheur et l'enthousiasme qui lui étaient caractéristiques, ses yeux plongèrent dans ceux de Davia légèrement inquiets. Et maintenant ?

Allait il devoir se prêter au jeu des questions ?
Parler de lui ?
Se raconter, lui qui avait déjà du mal à le faire avec ses proches, avec Davia ?
Allait il devoir faire face a des objections quant au mariage ? Des questions sur les raisons de cette prise d'engagement ?

Il ressentit une vive inquiétude le traverser, et tenta de se détendre comme il le pouvait, imprimant un léger mouvement d'épaules devenus douloureuses de tension.

A ce moment la, s'il avait eu la main de Davia à proximité, il eut pu l'attraper et vivement la serrer. Une fois de plus, il se contenta de garder la maitrise de lui même.

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Kasia
Le petit scarabé était dans la mouise. Quelque part, rien que de plus normal pour un scarabé, puisque son rôle l'amène un peu à la chercher.. Voire souvent. N'empêche...
N'empêche c'était pas agréable. Bon, elle appréhendait. La trouille. Vrai, c'était pas elle qu'on comptait marier, et encore heureux, parce que pour arriver à ce résultat là, il aurait mieux valu la bailloner, l'attacher, et lui bander les yeux pour éviter les regards assassins.
Mais Davia, ça avait quelque chose d'un prolongement d'elle même.
Elle n'était pas son sang, mais c'était tout comme, c'était sa soeur parce qu'elle était une Blanche, mais sans en être une elle l'aurait été aussi.
En bref, pour la Flamande, le mariage qui s'annonçait relevait du cataclysme émotionnel tout autant que matériel. Elle allait avoir vachement plus de mal à accaparrer une Davia mariée qu'une Davia juste ennamourée, et comme c'était déjà franchement dur. Bref, elle avait la trouille.

Et puis il n'y avait pas que ça.
Par exemple, comment dire à la future épousée qu'elle n'aimait pas son promis si jamais elle ne pouvait se résoudre à l'apprécier ne serait-ce qu'une strict minimum ? Est-ce qu'elle ne préférerait pas que ce soit omis ? Ou est-ce qu'elle aimerait mieux la vérité ? Et surtout, est-ce qu'elle aurait le courage de le dire ? Car si c'était le cas, à ne pas le dire, elle en aurait fait une jaunisse.
Bon, de toute façon, elle risquait d'en faire une ne serait-ce que par jalousie, pour avoir un peu d'attention. Mais l'idée était là quand même hein ?
Finalement... Aimer quelqu'un n'était rien que de très égoïste parce qu'elle trouvait même du chagrin à imaginer Davia heureuse avec quelqu'un. L'un dans l'autre, y avait pas une seule bonne solution.
Foutue pour foutue, elle poussa la porte et...


...Resta sans voix.
Aphone. Sonnée. Que dire déjà ?
Bonjour ? Dieu que c'était niais ! Salut ? Davia la tuerait sur place.
En plus, y avait un de ces mondes. Mais la première chose qu'elle repéra, outre la chieuse professionelle qui l'avait ramenée jusqu'ici, entendez Lucie, et sa soeur de Coeur, c'est le promis. Et son regard, ahuri au point de devenir presque globuleux, se contenta de passer de Davia à son glaçon.
En fait, y avait que la Tourangelle qu'avait l'air à son aise dans ce marasme...

Au passage, Kasia, c'est tout comme un garçon, sauf que c'est une fille. Vous voyez le genre ? Bon ben alors imaginez pas que c'est une fille qui vient d'entrer, et vous serez dans le mille.
Manon.


Manon s'activait. Avant les réjouissances, pendant les réjouissances, et même après les réjouissances, elle s'activerait encore. Les Villandry étaient arrivés. En meute. Et l'entente cordiale qui régnait entre eux était tout à fait palpable. Puis, la marraine et le promis, presque au même moment. Enfin, un jeune garçon, ah! non, c'était une fille! Sans doute la fameuse Kasia dont sa maîtresse lui parlait tout le temps. Elle sourit, parce qu'elle ne l'avait vraiment pas imaginée comme ça.

Derrière son comptoir, la jeune fille avait préparé des pichets de jus frais, plusieurs bouteille d'un petit vin de Chinon à la robe framboisée tout autant que le goût, un peu de vin chaud, comme l'aimait sa maîtresse, elle avait même fait infuser quelques feuilles de menthe poivrée et d'anis.

Silencieusement et discrètement, comme à son habitude, elle avait disposé le tout sur la grande table ou tous allaient s'installer, si ce n'était déjà fait.

Puis elle retourna préparer les victuailles. Pâté en croûte, poulardes et légumes bouillis, porrées diverses, tartes aux oignons, tourte gasconne agrémentée de gingembre et d'un peu d'alcool. Il y avait de quoi se régaler.

Elle n'avait pas dis mot et une fois les boissons disposées, attendit que sa maîtresse lui fasse signe pour envoyer les plats.

Elle espérait que malgré l'émotion du moment, tous mangeraient d'un bon appétit. Et puis, peut-être que le repas les détendrait quelque peu!

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Lulue
La Brune avait sourit sous réponse polie du fiancé. Une petite serveuse s'activait et Lucie la regardait faire, en attendant que quelqu'un brise le silence qui commençait à s'installer doucement. Mais cela se fit attendre, même Kasia qui s'était enfin décidée à les rejoindre resta muette comme une carpe. Allons bon, elle était malade?

A nouveau son regard d'ébène se posa sur Davia avant de reporter son attention sur je jeune homme. A dire vrai, la marraine n'avait pas envie de savoir ce qu'il comptait faire dans l'avenir, ni même quelle était toute sa lignée ou des choses de la sorte. Elle ne demandait pas de garantie non plus. Quoi que, elle comptait bien le prévenir un peu que si jamais il faisait du mal à mini Blanche, elle risquerait sérieusement de le dépecer.


Séverin, je suppose que vous connaissez un peu ce que demande parfois comme sacrifice de faire partie d'un Ordre de Chevalerie.Vous pensez pouvoir les accepter?

Question pas si anodine que cela, pleine de sous entendu sous le mot "sacrifice".

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