Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP fermé] Une rencontre ni vue ni connue

Cevanne
S’il était prêt à faire des sacrifices ?
Le renart resta grave et regarda son interlocutrice avant de perdre son regard sur la douce Davia.

Sa vie n’était que sacrifices, sacrifice au bonheur, sacrifice a la paix, lui qui vivait tourmenté par son passé, par ses démons et qui envisageait a présent la paix dans la sincère douceur des yeux de Davia.

Il était conscient de sa qualité de blanche, des obligations que cela représentait, et des devoirs qu’il allait devoir partager avec elle.
Il avait conscience des angoisses qui seraient les siennes quand il la saurait sur le front, surtout dans son état. Il savait qu’il devrait lutter contre le désir d’imposer ses volontés d’époux de la voir quitter les armes pour avoir le loisir de la conserver épouse dévouée.

Pourtant , il l’acceptait telle qu’elle était. Autant que l’enfant qu’elle portait, il se refusait de la priver d’une part d’elle-même. Toutes se valaient et c’était l’ensemble qu’il aimait.
Il l’épouserait blanche, épouserait par la même sa famille, la vraie, la blanche. Il porterait avec Davia le fardeau des devoirs que cela représenterait, prierait quand elle se battrait, profiterait de chaque instant aupres d’elle conscient qu’il pourrait être ultime.
Il était prêt. Et comme pour accompagner sa pensée, son corps se rapprocha de la jeune blanche et sa mains éffleura ses doigts. Il aimait ce contact simple, sentir sa main dans la sienne et se dire qu’elles ne se quitteraient plus. Il sourit les yeux toujours dans ceux de Davia.


- Rassurez-vous Lucie. Je comprends les devoirs que représentent la fonction de Blanche. J’admire Davia pour cela, et n’aurai de cesse de la soutenir tant que tels seront ses désirs. Je l’ai rencontrée blanche, dévouée, je l’accepte telle et ne la soustrairait jamais à ses obligations sans qu’elle n’en exprime elle-même la volonté.

Il se surprenait le renart, lui ordinairement si peu bavard.
Peut etre avait il besoin de prouver a Davia la portée de l’engagement qu’il prenait et son acceptation complète de tout ce qu’elle pouvait être.

A contrario, il n’avait pas su s’ouvrir suffisamment pour lui divulguer les recoins sombres de son histoire de peur qu’elle ne l’accepte pas tel qu’il se présentait à elle. Lui le vieux renart, vieux car elle était si jeune, lui le renart tourmenté…

Il la regarda à nouveau. Un jour peut être trouverait il la force de lui dire…


-Je m’en remets cependant a vous Lucie, pour me la conserver entière et la garder aussi loin que possible des irrémédiables dangers…

Il se montrait ouvert et franc lui ordinairement si taciturne.
Il avait envie de connaitre l’entourage de la blanche, de les rassurer, de se rassurer aussi car ce petit monde lui mettait une pression supplémentaire qui complétait celle qu’il s’imposait lui-même. Celle d’être a la hauteur, d’être l’époux irréprochable que tous souhaitaient a la Corsu.


Ses yeux balayèrent l’assistance. Il fut déçu de ne pas y voir le père de sa fiancée. ? Celui a qui il aurait aimé demander solennellement la main de sa fille.
_________________
Davia_corsu
Le temps s'était quelque peu figé. Les Villandry n'avaient soufflés mot et l'ambiance s'était encore alourdie. Pas de veine, tout le contraire de ce que Davia attendait. Un sourire à Lucie et puis... Kasia fit son entrée. Petite soeur de coeur, si chère. La jeune Corsu savait pouvoir compter sur elle, en tout temps, en tout lieu, elle était l'amie qui console, l'amie qui écoute, et ce, malgré son caractère des plus trempés et impétueux.

La Blanche s'éloigna un instant de son promis, posant ses deux mains sur les épaules de la "petiote", les yeux brillants et lui claqua deux bises tendres sur les joues, lui soufflant tout bas.


Merci, merci d'être venue!

Elle lui prit le bras et s'avança, retournant ainsi vers l'élu de son coeur. Lucie avait lancé LA question, cette question là était sans aucun doute la plus importante. Parce qu'être Blanche était le coeur de sa vie, parce que les sacrifices seraient nombreux, l'absence, l'éloignement, l'angoisse de la mort, tout cela, Séverin devrait l'affronter, comme elle-même l'avait affronté pour son propre père.

C'est un regard inquiet qu'elle posa sur le Volvent, peut-être comprendrait il l'ampleur de la chose et se rétracterait-il? Les sacrifices qu'engendraient l'appartenance à un Ordre Royal était importants et plus difficile encore pour ceux qui n'en faisaient pas partis.

Elle serra les dents un instant, crispée, un souvenir lui était revenu. Charles l'hospitalier, sur les routes avec elle... Elle plissa son front, chassant la pensée assassine, resserrant son bras autour de celui de Kasia et son regard croisa celui de Séverin.

La réponse ne se fit pas attendre plus que cela. Et qu'elle réponse. Non, il ne se sauvait pas et en plus, il semblait conscient du sacrifice qu'il allait devoir s'imposer. Ohh l'homme parfait! Merveille! La jeune fille se retint de sauter sur elle-même et de taper dans ses mains avant de se jeter au cou de son futur. Un peu de tenue tout de même!

La main effleurée par celle de Séverin, les doigts se mêlèrent, alors qu'elle lui souriait, heureuse, émue de l'attention qu'il lui portait. Il l'aimait telle qu'elle. Avec ses défauts, ses erreurs, ses handicaps, Blanche et impure...

Il la confiait à Lucie et elle, dans son coeur, savait qu'entre Lucie, Kasia et même Baile, elle n'avait rien à craindre. Soeurs entre soeurs. Ne veillaient-elles pas les unes sur les autres, avec la même attention, le même intérêt! Son ordre faisait partie d'elle, intrinsèquement, et Séverin l'avait compris. Elle pressa un peu sa main contre celle du Renart et tira sur le bras de Kasia de telle sorte qu'elle se retrouve tout près d'eux.


Séverin... je veux aussi vous présenter Kasia, une autre blanche, ma soeur de coeur. Nous veillons l'une sur l'autre, tout le temps, si possible.

Elle esquissa un sourire tendre à l'adresse de la "petiote" qui ne l'était plus tant que ça.

_________________
[url=http://www.youtube.com/watch?v=h0Rscjhc-18][/url]
Bannière magique
Kasia
Dans une vie, il y a la famille, et la famille, c'est sacré.
Il y a les amis, ceux qui font les quatre cent coups, ceux qu'on asticote et ceux auxquels on se confie, ceux qui rigolent et ceux qui vous sauvent la vie.
Il y a l'amour, parfois, qu'on veut pour soi pour toujours et qu'on aimerait garder quoi qu'il arrive, du moins quand il se révèle.
Certains ont une bonne étoile qui porte chance et d'autre un ange gardien qui les tient en dehors du mal et des déviances.

Mais des qui sont tout à la fois, il n'y a pas toujours la place dans une vie d'en compter un. Des qui puissent emporter sur tous ceux là sans distinction, ils sont unique. Des comme Davia, il n'y en a pas, il n'y a qu'elle, vision suffisante pour délier une langue ou réchauffer un coeur, quand bien même on souhaiterait égoïstement le pouvoir d'écarter son bonheur à elle pour la garder à portée.

A l'occasion, joue contre joue, la réponse fuse à la gratitude de la future épouse, aussi discrète.


"Ne pas venir et imaginer ta peine ? Mon coeur en saignait déjà."

Davia aggrippée à son bras pour l'entraîner dans la masse, elle se laisse conduire, guider, sans manquer de faire attention à ses pieds pour ne pas marcher n'importe où. Depuis quelques temps, ils semblent grandir sans raison manifeste et tant et si bien qu'elle ne sait plus quoi en faire et se les prend dans le moindre obstacle.

Le fiancé en vue, et à portée d'oreille, elle reste à sa place, le scrute et l'écoute, le juge et le jauge. Elle n'est là que pour ça, peut-être, pour sa propre assurance et sa conscience, dans un monde qui gravite autour d'elle même. Elle ne sait pas bien si c'est pour vérifier le choix de sa soeur et l'approuver qu'elle est venue, noter qu'elle a pris celui qui conviendra à son coeur, ou pour jalouser celui qui va la lui voler immanquablement.

Mais elles sont soeurs, et que le sang ne s'en mêle pas n'y retire rien, elle sait qu'elle n'a rien à jalouser, alors qu'elle se fait son avis. A-t-elle son mot dans le choix ? Sûrement pas, elle ne l'aura que lorsqu'il sera trop tard, si les histoires d'amour finissent mal. Mais si lui est élu, elle même, elle s'impose, elle est là, simplement, sans droit mais sans plus de devoir, parce qu'il suffit qu'elle existe pour avoir sa place. Subitement, elle en est certaine, parce que c'est toute la latitude qu'elle laisse à Davia.

Et lorsque celle ci lui creuse son trou, c'est sans remord qu'elle y prend place, qu'elle s'y niche avec la ferme intention de s'enraciner.
Un léger sourire, un signe de tête à l'intention du Volvent.


"Enchantée. J'espère qu'elle vous prendra tout le temps que je n'aurai pour elle, j'en serais heureuse et rassurée."

Manière de dire qu'elle lui accorde sa confiance et ses voeux de bonheur, pour le prix qu'ils valent aux yeux du Très Haut comme aux yeux des hommes.
Mais Séverin, abîme m'en un seul cheveu, et aucun de ceux là ne pourra rien pour toi. Heureusement qu'il y a des implicite qu'il ne faut ni dire ni montrer.
Lulue
Et la Brune s’était enfermée dans une bulle, oubliant les personnes qui les entouraient, concentrée qu’elle était sur la réponse du Volvent. Un sourire s’esquissa. Non pas qu’elle attendait une réponse type, mais plutôt de la sincérité, ce qu’elle crut percevoir chez le fiancé. Parce que depuis le temps qu’elle était dans la Chevalerie, les beaux discours des compagnes et compagnons qui s’effritaient par la suite, le Chevalier les connaissait par cœur.

Etant sa marraine Aristotélicienne et Chevalier chez les Blanches, je veille déjà sur elle et fait en sorte qu’elle reste sur le droit chemin. Alors bien évidemment, même mariée, je puis vous assurer que je continuerai à le faire. On ne se débarrasse pas de moi comme ça, même si parfois je reste dans l'ombre.

Lucie se tut un instant pour boire une gorgée. Le visage impassible devant la promesse qu'elle venait de faire, resta grave, tandis que ses pupilles fixèrent l’extérieur. Depuis leur retour de la guerre contre le Ponant, rester aussi longtemps entre quatre murs lui donnait l'impression d'étouffer. Comme bien souvent lors de ses retours de missions. La Ténébreuse serait-elle en train de se réveiller?

Un mouvement imperceptible de la tête la fit se reconcentrer sur la rencontre du moment.


Je crois que nous en sommes à la phase où je dois vous souhaiter la bienvenue. Alors soyez le bienvenu dans cette famille, Séverin.


A nouveau un sourire s'esquissa sur son minois. Celui-ci se voulait rassurant et salvateur, signe que la Brune l'avait accepté.

Vous avez des questions peut-être?

_________________
Cevanne
Le renart s'essaya a un sourire crispé qu'il abandonna rapidement.
Il n'était pas à son aise, pourtant, il appréciait faire connaissance de l'entourage de Davia. Cela les rapprocherait incontestablement.
Ils avaient encore tant de choses à apprendre l'un de l'autre.

Il observa la blanche qui lui était présentée.
Une jeune fille pas plus vieille que Davia sans doute, mais au physique plus androgyne.
Cette fois il réussit a sourire quelque peu, inclinant respectueusement le chef.


- Le plaisir est pour moi damoiselle.

Il regarda Davia.

- je crois que nous sommes amenés à nous la partager. Il nous faudra alors trouver le bon équilibre entre les champs de bataille et le château... Qu'en pensez vous ?

Il savait que Davia passerait autant de temps auprès de ses sœurs blanches qu’auprès de lui, à moins qu'il ne réussisse à se tailler la part du Lion.
Le renart n'était pas caractère vindicatif, ni gourmand. Il ferait son bonheur de ce que la blanche lui offrirait.

Il inclina une nouvelle fois la tête en direction de Lucie.


- Je vous remercie.

Tout autre que lui aurait sans doute rajouté une phrase du style " j'ose escompter que nous trouverons à partager des moments en "famille" loin de vos champs de bataille" , mais le renart n'était pas animal social.

Son regard scruta le monde présent.
Il manquait la figure à ses yeux la plus importante. Le père de Davia.
Il n'en montra rien.
S'il avait des questions ?


- J'ai une question en effet. Y a t'il au sein des blanches une autorité à laquelle je dois me présenter afin de demander officiellement la main de Davia ?

Il aimait faire les choses dans les règles.
Il y avait d'abord eu son Duc de cousin.
Il n'avait pas vu le père de Davia, mais peut être avait elle une sorte de maitre chez les blanches qui remplacerait cette autorité ?
Il le saurait bien assez tôt.

_________________
Lulue
La question du jeune homme la fit sourire doucement.

J'imagine que vous auriez aimé poser la question fatidique au père de Davia. Les Blanches ne peuvent cependant pas répondre à celle-ci à sa place. Notre Ordre ne fourre pas son nez dans la vie privée de ses membres, sauf si son image risque d'en pâtir. Je ne crois pas que cela soit le cas avec vous.


La phrase à peine terminée, la Brune se leva avant de lisser quelque peu les plis qui avaient fait leur apparition. Son regard d'ébène fixa quelques instants les visages présents.

Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais prendre congés. J'ai une cérémonie de mariage à peaufiner et le LD, ainsi que la Savoie, ne sont pas la porte d'à côté.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, me direz-vous...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)