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[RP] Epousailles entre Chevaliers... Ramon et Lucie

Gourry
Elle est longueuhhhh la routeuhhh!!Varicelle,tu sais comment que j´ai rencontrer Ramon et Lucie?

Un non de la tête du poney se fît voir.

Aloreuh,c´était à Chinon quand par un drôle de hasard,je fûs maire!Et quelques jours après,paf la guerre!Et c´est à ce moment là que je les ais recontrés,mais pas simultanément et la première chose que Lucie m´ait dite après que je proposais un câlin de bienviendu,tu sais c´est quoi?
"Faites ca et je vous embroche et ca me fera plaisir de laisser des cicatrices à un chauve".
Chuis sûr qu´elle s´en souviendra même pas!Et maintenant chuis invité à son mariage,c´est fou hein?Comment qu´on est deviendus amis pour la vie!
Bon et si je chantais à nouveau!


Le supplice du poney qui devait se farcir les chants et le bavardage de Gourry,sûr qu´il préfèrerait brouter de l´herbe plutôt que ca.


J´étais sur la route toute la sainte journée,j´ai pas vu la route devant moi s´arrêter,j´étais sur la route....
Ahhhhh,on est arrivés Varicelle!On va se garer près de l´église s´y a une place de libre,j´espère qu´elles sont pas payantes hein sinan,j´risque la prune....Me regarde pas comme ca,je parlais pas de la prunelle de tes yeux mais de la prun....Pourquoi que je continue à parler moi!Hop,faut qu´on se presse!



Il regarda un peu à droite et un peu à gauche,trouva une place qui allait être prise,mais il faufila la charette au nez et la barbe de la personne qu´avait l´air un peu furieuse,mais juste un peu ou très beaucoup.
Il se dirigea vers cette fameuse église et vit quelques personnes mais presqu´aucune qu´il ne connaissait,mais ca,ca ne durerait pas,vous vous en doutez.Il fît un coucou de main (presque) timide aux gens présents et attendit de voir s´il fallait entrer ou non.
Makcimus.
L'Hochmeister était à finir de passer chasuble. Il porta son regard en le miroir et laissa son esprit vagabonder un instant.

Le Chevalier Ramon et la soeur du Chevalier Isidore. Lucie de Castelleo.... Le Grand Maître l'avait rencontré à plusieurs reprises et cette Blanche, était ce qu’il pouvait sans le moindre doute, arriver de mieux à Ramon. Alors, lorsqu'il lui avait été demandé que la cérémonie puisse être célébrée devant le Très-Haut en l'Église Saint Edwidge de Silésie, il n'avait pas hésité un instant.
Les teutoniques répondraient présents et Thorens, commanderie générale, sous le regard bien veillant et protecteur du Ritter et Chevalier d'Isenduil Hobb, veillerait a ce que les lieux soit a la hauteur de l'evenement.


D'un geste ample, la cape frappée de la croix de sable prit place sur les larges épaules. Chaque frère, et chaque soeur, porteraient ce jour de cérémonie, la cape, fierté et signe de leur engagement à Le servir. Un honneur réservé a ceux ayant prêté serment d'allégeance lige au Saint Père et a Son église.


L'Hochmeister donna quelques consignes afin qu'un bouquet de roses blanches soit présentée à Lucie de Casteleo ait son arrivée devant le parvis de l'Église. Pourquoi ? Par ce qu'il en avait envie et un petit mot accompagnerait cette pensée affectueuse afin de lui souhaiter bonheur et fécondité. Makcimus quant a lui serait témoin de Ramon et ne quitterait plus son frère, jusque ce que celui-ci se soit engagé pour la vie au coté de Lucie.

Quelques instants plustard, la lourde démarche du grand Maître Teutonique se fit entendre à proximité du parvis. Il salua donc ses frères et soeurs, notamment la Ritterin Mili-Cia ainsi que le Ritter Hobb. Il présenta ses hommages aux invités du couple et il prit place devant les portes de l'édifice en attendant Ramon.

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Davia_corsu
La jeune fille sourit à l'enfant, amusée, se rappelant du temps où pour elle aussi, sa mère était la plus belle et la plus merveilleuse...

Oui, ta maman c'est toujours la plus belle, je suis tout à fait d'accord.

Puis, elle l'écouta, attentive, plissant un peu son front et faisant la grimace au souvenir des armées tourangelles et de leur navrante incompétence.

Hum... Alors, s'il t'a défendu, c'est que c'est un preux chevalier et qu'il est un papa formidable.

Sur ces entrefaites, Krys arriva aussi, salué par un petit sourire de la tourangelle, Gourry pointa son bout de nez, avec son légendaire coucou de la main puis, on les convia à pénétrer dans le lieu saint.

Il est temps de rentrer dans l'église, il me semble.

Souriante, elle lui tendit la main.

Tu veux venir avec moi?

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Blanche un jour, blanche toujours
Lulue
[Sur le trajet... confession d'une fille à son papa]


Il souffrait le pauvre papounet dans la voiture, mais Lucie n’avait pas eu la force de rester seule dans cet espace restreint à un moment aussi important. Elle avait d’ailleurs eu bien fait de lui forcer la main, en une phrase il avait réussi à faire redescendre la pression et à la faire sourire. C’est vrai qu’il n’avait jamais pu rencontrer Necro, celui-ci étant déjà décédé lorsqu’ils s’étaient rencontrés, mais la Brune lui en avait parlé longuement. Quant à Ramon, la vassale qu’elle était lui en avait peu parlé, comme un précieux qu’elle voulait garder égoïstement. Mais tout était résumé en trois petits mots sans appel, le concernant : « C’est Lui ».

Je suis vraiment heureuse que tu aies accepté de m’accompagner aujourd’hui. Je ne pourrais jamais assez vous remercier avec Nyna, pour tout ce que vous m’avez apporté. Merci d’avoir cru en moi.


Et oui, il la fallait bien la minute d’émotion avec son papa avant l’apparition publique. Ils n’étaient pas du genre à disserter sur leur amitié de longue date. Mais pour Lucie, cette famille était tout un symbole. La confirmation qu’elle ne s’était pas trompée en pensant que pour avoir la reconnaissance de son travail, il ne fallait pas forcément écraser tout sur son passage. La preuve que même les petites mains de l’ombre pouvaient faire leur bonhomme de chemin sans avoir honte de se regarder encore dans un miroir. Il avait toujours posé sur elle un regard paternel, l’originalité étant que dans l’histoire, le jeunot, c’est lui. Il l’avait entrainé dans des travaux pas possibles, qu’elle s’amusait à appeler des plans foireux. Disciple d’un homme de science en Savoie, où elle prenait un malin plaisir à râler, bien qu’elle « servait la science et que c’était sa joie ». Et lui avait revêtue pour l’occasion une patience olympique et jouait la sourde oreille. Sans parler du nombre de « Luciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie », qu’elle avait entendus depuis qu’ils se connaissaient. Pour un peu, elle pourrait presque le prendre pour une groupie. L’image est assez drôle…

A nouveau un fin sourire naquit sur ses lèvres, et ses pensées cette fois-ci se dirigèrent vers son Brun. Elle avait hâte de le retrouver, de pouvoir enfin plonger dans son regard salvateur. Elle porta ses pupilles sur la crinière volante de papounet.


On y est presque, c’est ça ?

Nouveau coup de pression. Et si…

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Cassandre_
A nouveau, le regard de la blondinette fixa le page. Davia était une inconnue et elle n’avait pas le droit de partir avec des inconnus. Mais en même temps c’était la filleule de sa maman. Et sa mère lui avait expliqué qu’une filleule c’était comme une fille. Donc c’était presque comme si elles étaient sœurs. Sauf qu’elle n’avait pas besoin de partager ses jouets avec ! Doucement, la petite main se glissa dans la grande et la gamine fit un sourire à la Tourangelle.

Il est rigolo le môsieur qui fait des signes de la main ! Et tu sais où qu’on va bien voir maman ? Parce que j’suis petite alors j’vois pas bien quand les grands ils sont tout devant.


Pénétrant dans l’édifice où il faisait un peu plus sombre, méfiante, Cassandre se colla un peu plus dans les jambes de la Blanche. C’est qu’on ne savait jamais, ce qui pouvait sortir de là-dedans. Une de ses tiopines lui avait dit que des fois ben on enfermait les gens dans une boite en bois et que plus jamais ils pouvaient en sortir. Et elle, elle ne voulait pas de ça, elle voulait juste voir sa maman en robe de mariée.

Ses grands yeux verts détaillaient donc les moindres recoins. Juste au cas où. Surtout qu'à l'entrée de l'église, il y avait un homme très très impressionnant. Le père fouettard?

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Izidore
Après avoir parcouru le reste du chemin depuis Thorens aussi vite que possible, ils arrivèrent à St Edwige de Silésie. L'émotion commençait à s'emparer du Teutonique. Cela faisait des mois qu'il n'avait pas revu ses Frères et Sœurs de l'Ordre et en plus sa soeur, sa soeur de sang, se mariée, avec Ramon ! Qu'il considérait comme un vrai frère également. Ramon qu'il avait cru disparu lui aussi ...
Ça c'était de la journée à rebondissements !

Le cavalier qui semblait mener la troupe mit pied à terre et confia les rênes à un ptit gars du groupe qui s'occupera de son cheval. Le reste s'éloigna, laissant là le grand gars. Peu de monde à l'extérieur, il s'approcha des marches de l'édifice et s'assit là. vers le haut de celle-ci, légèrement sur le côté, histoire d'attendre sa sœur. La tenue debout le fatiguée encore trop pour se la permettre longtemps.

Assit, il dégagea la capuche qu'il avait remis et les traits de son visage se firent plus clairs. Ses longs cheveux commençant à s'éclaircir avec l'âge et les aventures passant, tout comme sa barbe qu'il avait pu faire tailler la veille en prévision des retrouvailles. Ses yeux gris perçaient toujours autant l'âme mais les traits étaient bien plus fatigués qu'autrefois.

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Lily59
Aïe ! Ouille! Outch! Mais euh...!
Voui voui, c'était bien là toutes les pensées que la blonde avait alors que le carosse comtal faisait ses dernières lieues. Déjà qu'elle avait le dos en compote, enfin surtout les reins, mais avec le voyage, là le reste du corps allait suivre. Et puis être balloté comme ça, c'était pas agréable hein!!

Aaaaah enfin ça s'arrête. Vite vite!! Elle donne sa main, veillant à conserver cette grâce qui pouvait la caractériser.

Un pied enfin sur le sol savoyard, puis un autre. Là, elle se serait bien mise pieds nus, en hommage à sa Reyne, mais surtout pour apprécier la sensation de mettre pied à terre. Enfin là surtout, la sensation du peton sur le sol était foutaise, car son envie, la vraie, la grande, la pure, la dure... bah pour une femme enceinte.. pipi!!

Déjà, ils avancent dans la direction du lieu Saint. Bah dis donc, ils en auraient fait des Églises ces deux là ... en un temps record!


Et bien, je ne pensais pas que c'était si joli la Savoie, faudrait qu'on vienne y passer des week-ends plus souvent Lily...

Oui... c'est très joli mais...
elle ne pouvait s’empêcher de se tortiller doucement. Le ton implorant... Chéri...!

Mais déjà les invités qu'il connaissait avançaient vers eux. Oh la la, la cata! Mais pourquoi qu'elle avait choisi un Duc hein!!
Sourire de circonstance "pas du tout" crispé quand ils s'installent. Les mains tendrement serrées. Les yeux qui voyagent partout pour tenter de trouver le lieu de délivrance... Foutue, elle était foutue!

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Ramon
[5mai 1460, enfin dans l'église]

Le ritter gravit boiteusement, les marches de l'édifice. En haut de celle-ci se trouvait Makcimus, avec une mine qui visiblement était assez joyeuse. Le marié une fois l'escalade faite, sera fit une accolade à son témoin. Puis pris la parole:

-Je pense que nous pouvons entrer, je saluerai tout le monde après la cérémonie....je dois dire que je ne suis assez pressé à présent.


Il fit un grand sourire et pénétra dans l'église. Ses yeux durent s’adapter un instant à la lumière intérieur et après s'être agenouillé comme il le pouvait, il se signa. Il faisait toujours cela d'ailleurs, non point qu'il l'avait appris mais cela était en lui depuis tant d'année, se mit-il à penser, espérant qu'il n'ai que cela comme vieilles manières.
Il s'appuya enfin sur sa canne, se redressa et enfin se dirigea vers l'autel ou attendait pandorha.
Davia_corsu
Davia, souriant leva sa main pour faire coucou, faisant un clin d'oeil à Cassandre.

Oui, il est amusant. C'est Gourry, un grand ami à nous et tu sais quoi? Il a un poney rose, ça c'est super chouette! et pourtant moi, j'aime pas le rose!

Elle pouffa de rire, tentant de ne pas faire trop de bruit pour que tous ne se retournent pas vers elles, puis se mit à murmurer à la petiote.

Après, si tu as envie, on lui demandera si on peut aller voir son poney. Il est tout doux et tout gentil, comme Gourry!

Petite main dans la sienne, la Blanche entraînait l'enfant à l'intérieur. C'est qu'il y faisait sombre dans cet édifice. Quelques instants plus tard, les yeux habitués à la pénombre, elle cherchait un endroit stratégique pour s'installer et pour que Cassandre, tout autant qu'elle, puissent admirer la Blanche chevalier en tenue d'épousée.

Tiens, regarde! Là, au milieu et au premier rang, qu'en penses-tu? Pas de grand pour nous gêner et tou près de l'allée centrale comme ça tu pourras voir Lucie remonter jusqu'à l'autel! C'est-y pas beau ça!

L'endroit était parfait et Cassandre, en temps que fille de la mariée, avait au moins le droit d'être aux premières loges! Quand à Davia, et bien... pour cette fois, elle s'octroyait ce droit! ça n'était pas tous les jours qu'on mariait sa sainte marraine aristotélicienne!

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Blanche un jour, blanche toujours
Lulue
[Eglise St Edwige de Silésie]


Enfin. Enfin ils y étaient devant ce fichu parvis qui lui avait semblé être à des lieues de la cellule. Après la confirmation de la part d’une petite « ombre » que le moment était venu, Gérault l’aida quelque peu à descendre en lui tendant une main, histoire d’éviter la dégringolade et la déchirure de robe. Remarquez, une mariée les quatre fers en l’air, ça doit être aussi comique que tragique pour elle. Mais navrée, la vérification ne sera pas pour cette fois.

La Brune avança de quelques pas lorsqu’un homme attira son attention. Plissement des yeux pour essayer de mieux le distinguer, sans franc succès. Cependant, par réflexe sans doute, elle continua à l’observer du coin de l’œil tout en commençant à monter les marches. Un court instant, les pupilles croisèrent ses yeux clairs… le pot de fer contre le pot de terre que représentait le regard d’ébène de la Brune. Cette sensation qu’elle connaissait si bien. Ce regard, elle le reconnaitrait entre mille…

De surprise, Lucie aurait pu pleurer, courir vers son frérot, le gifler et le serrer dans ses bras, lui dire qu’elle était contente de le revoir, surtout aujourd’hui. Mais la Castelléo resta immobile, comme interdite, représentant parfaitement une cruche à mi-chemin de l’entrée d’une église. Elle se tourna vers papounet, qui ne devait absolument rien comprendre, parce que d’aussi loin qu’elle se souvenait, il ne l’avait jamais rencontré. Le Chevalier prit une grande inspiration avant de rejoindre son frère et prit place à ses côtés. Chose complètement ridicule parce que l’homme de sa vie l’attendait à l’intérieur de cet édifice religieux. Mais en vérité, elle n’avait besoin que de deux petites minutes, refourguant au passage son bouquet à Gérault en lui soufflant un :
Je reviens.

La cadette prit le temps de détailler l’ainé qui avait l'air bien fatigué. Plusieurs années semblaient s’être abattues sur lui d’un coup. Cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas tenus si proche l’un de l’autre.

Ça te dit de remonter l’allée avec moi ? Enfin, je reste au bras de mon suzerain. Mais tu pourrais être mon garçon d’honneur en ouvrant la marche jusqu’à l’autel ?

Il prit un instant de réflexion. Est-ce parce qu’il doutait ou avait-il cru mal entendre, elle n’aurait su le dire. Peut-être que le souci était les vêtements ? A dire vrai, la Blanche s’en fichait pas mal. Comme elle avait dit à son fauconnier, qu’importe la tenue tant que tu ne viens pas tout nu !

C’est ce petit moment de latence que choisit le missionné du Grand Maitre Teutonique pour lui remettre le bouquet de roses blanches. Un fin sourire se dessina sur son minois, sous l’attention et en lisant le petit mot. Si les Blanches étaient sa famille proche, les Teutoniques étaient de part quelques personnes, ses cousins. Elle se souvenait encore très bien de leur première rencontre au domaine familial. Homme imposant à qui on n’avait pas du tout envie de chercher des noises. Pourtant, il y a peu, elle avait envoyé à Makcimus des doléances plus ou moins sérieuses auxquelles il avait répondu. Encore une personne, qu’elle ne savait comment remercier autrement que par de simples mots. Pourtant, elle aimerait trouver autre chose.

Alors qu’Izidore s’était placé devant les lourdes portes, la mariée rejoignit papounet. Elle lui murmura qu’il s’agissait de son frère, sans s’épancher davantage sur les détails. Les questions et les explications viendraient plus tard.

Lucie prit encore quelques instants sur le parvis, pour relâcher un peu la pression. Enfin essayer. Le moment était venu de faire son apparition dans la fameuse robe. C’était une cérémonie intimiste et relativement intime, où seuls ceux qu’ils avaient vraiment plaisir à voir pour ce jour avaient été conviés, alors il n’y avait pas de raison que quelque chose cloche. Mais il fallait bien avouer que depuis le début de la journée, elle était une vraie « fiasse », s’inquiétant de tout et de rien. Remettez là vite sur un champ de bataille, que je la retrouve !

Un mouvement de tête en direction du frérot. Un pas, puis deux. Cette fois-ci, elle pouvait sentir des regards se poser sur elle. Les lèvres closes, elle le chercha le temps que ses yeux s’habituent à la luminosité moindre. Recherche de courte durée, puisqu’il se trouvait là où il devait être. Elle accrocha alors dans un premier temps le regard du futur époux, tout en continuant à le rejoindre avec précaution.

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Pherea
La fée Blanche s’était glissée dans l’Eglise peu de temps avant l’arrivée de la mariée. Elle avait choisi une place au hasard, apercevant après coup ses sœurs d’armes et amies un peu plus loin. La noiraude, noyée dans des questions existentielles concernant son Ordre, sa vie, n’avait pas le cœur à la fête. Elle s’en voulait pour ça, pour sa petite mine en ce jour de célébration car le mariage de Lucie devrait emplir de joie sa filleule admirative. Cette marraine qui lui avait tant appris, qui l’avait toujours comprise et soutenue, qui l’avait formée à coup de fouet parfois mais surtout à coup d’amour. Car elle était comme ça la Lucie : un cœur énorme, un savoir tout aussi imposant, bien cachés derrière un petit bout de femme modeste mais cuirassée. Elle méritait tellement ce bonheur après toutes les épreuves qu’elle avait vécues.

Pour faire bonne figure, malgré que le bain de foule nobliote fut la dernière chose nécessaire à la fée, celle-ci s’était parée d’une jolie robe au couleur des Dames Blanches à l’Ecu Vert et avait même tenté de relever ses longs cheveux noirs en un chignon. Mais elle avait surtout descendu une bouteille de liqueur de poire qui lui rappelait son pays, leur pays à toutes les deux. Cette action n’eue pas les effets escomptés. Il est des jours ou même l’alcool ne peut vous arracher un semblant de bonheur. Et pourtant…

Et pourtant lorsqu’enfin la mariée fit son entrée dans l’édifice, les lèvres de Pherea ne purent se retenir de sourire franchement. Envolés les soucis, les inquiétudes personnelles, la vue de sa marraine si rayonnante dans sa belle tenue, mais surtout si heureuse, combla la fée pour le reste de la cérémonie.
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Cassandre_
A nouveau, la petite fille ouvrit de grands yeux. Un poney rose? Elle n'en avait jamais vu ! Elle se demandait si c'était la couleur naturelle du poney de Gourry ou si c'est lui qui le peignait. Oui parce que la Blondinette ne savait pas ce que c'était la teinture. Jamais entendu parler.

Ah oui je le vois après! Mais tu crois qu'on aura le droit? Moi j'ai mini Storm, mais Ambre elle veut pas que je lui fasse des couettes !

Petit air renfrogné parce que quand même, on l'empêchait honteusement d'exprimer son esprit créatif. En plus, elle était persuadée que mini Storm il aimerait lui.

Davia l'entraina au premier rang. C'est vrai que là elle pourrait voir et c'est donc sagement qu'elle attendit la suite. Elle regarda Ramon a qui elle aurait bien été lui sauter au cou et puis lui poser deux trois questions parce qu'il avait l'air différent par rapport à d'habitude, très sérieux. Et ça, elle n'avait pas l'habitude. Ambre disait que des fois son nouveau papa et sa maman étaient pleins d'espièglerie.

Quelques minutes plus tard, un homme fit son entrée ou plutôt son oncle, qu'elle ne connaissait pas vraiment. Et puis derrière lui... Derrière lui il y avait l'ami de maman qui avait des zoziaux qui se faisaient des bisous beurk sur la bouche et à son bras, sa maman adorée, qu'elle dévora du regard, avec une envie folle d'aller lui raconter sa conversation avec Davia.

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Gourry
Il avait suivi les invités qu´il était lui-même au sein de l´édifice sombre et légèrement poussiéreux,avec une petite odeur qu´on reconnait aux églises.

Z´auraient pu retirer les vitres pour laisser passer des courants d´airs,ca sent une drôle d´odeur et ca c´est pas du poisson!
Bon,une place une place!Ah,la ca sera farpait!


Il s´asseya au troisième rang,en faisant un coucou rapide à Davia qui lui en faisait un.Ainsi qu´à la petite à côté d´elle.
Pour le moment,personne s´assied encore à ses côtés,mais il espèrait bien que ca ne durerait pas bien longtemps,parce que ca fait tâche d´être le seul à un banc.

Son nez le chatouillait un peu avec ce semblant de poussière et il se retint le plus souvent possible en contemplant les gens qui s´approchaient et chuchotant pour lui-même.


Tient,j´espère que j´aurais pas une dame agée à côté,elle va me raconter toute sa vie et pleurer quand les mariés se marieront et elle va faire du bruit en se mouchant et tout le monde regardera dans ma direction...Ou alors un tit vieux,qui reniflera toutes les secondes et me demandant ce qui se dit devant!J´les connais les gens d´expériences moi!

Oh une joulie dame qui s´approche,elle va s´asseoir la!Oui oui ou...ah crotte!Elle s´assoit au rang de devant le mien!Ah,une autre!Aloreuh...va t´elle...ah nan,elle est vilaine elle,vite tournons la tête ailleurs!
Ouf,elle s´assoit plus loin elle!L´ai échapper de justesse!


On prit place à ses côtés et il fît un sourire et un coucou de main des plus téméraires.
Ca y est,les mariés entraient à leur tour,ils étaient beaux,ils étaient neufs,ils étaient lavés avec Mi...Ah pardon non,mais ils étaient magnifiques.
Il toucha un mot à sa voisine.


AHHHHTCHOUMMM!!!...Il se moucha d´un bruit qu´il n´aurait pas voulu sourd.....Aheum,pardon c´est l´ambiance....
Melusine.de.kestel

Se marier dans une commanderie... voilà bien une idée que seule Lucie pouvait avoir … voilà ce qui trottait dans la tête brune de la Muse alors qu’elle arrivait sur le parvis de l’église. En entrant elle remarqua et salua du chef le chevalier de Jeneffe et sa fille, Krystel –il ne serait pas dis que les Flandres ne seraient pas dignement représentées- Davia et Saku…. Et sa p’tite Fée qui discrètement assise dans son coin tentait de se faire oublier pour changer.

Un brin juste, pas tout a fait en retard mais guère en avance non plus, la brunette refreina sa taquinerie naturelle mais Pupuce ne s’en sortirai pas aussi aisément, elle aurait droit à son p’tit compliment concernant son élégance en fin de cérémonie à défaut de l’avoir tout de suite.

Un bruissement caractéristique dans l’assemblée l’averti que la mariée était sur le point d’entrer dans la nef. La brunette profita de l’agitation inhérente à une assemblée qui se lève et tourne la tête pour voir entrer la future épousée pour se glisser aussi discrètement que possible aux côtés de la Fée.

Un salut du chef –signature mélusinienne par excellence- ou une accolade fraternelle… ? Non trop martial, bon va pour une bise dans ce cas, à condition de ne pas trop gâter son fard et surtout dans la mesure où ça ne devient pas une habitude !! C’est en se penchant vers sa comparse et en déposant sa joue contre celle de la noiraude que la flamande réussi enfin à mettre un nom sur les effluves sucrées qui semblaient envahir le coin dans lequel elles se trouvaient toutes deux. Bise déposée, la regarda a droite puis à gauche à la recherche du mauvais plaisant qui avait emmené sa bouteille avec lui et avisant un barbon au nez rouge lui décocha un regard noir chargé d’opprobre… tout de même il aurait pu attendre le vin d’honneur ! Et au vu de sa trogne en voilà encore un qui ne devait pas boire que du lait de chèvre… il avait du sérieusement abuser. Elle se pencha pour s’ouvrir à mi voix à sa voisine de son agacement-amusé vis-à-vis de l’alcoolisme de certains quand …


AHHHHTCHOUMMM!!!...

… le regard noir d’un bigote installée non loin lui fit comprendre qu’il valait mieux qu’elle se tint coite.

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Ramon
Le chevalier teutonique était nerveux et il commençait à se demander si sa belle brune n'allait pas changer d'avis. Il aurait voulu faire les cent pas comme il le faisait, lorsqu'il réfléchissait, mais maintenant qu'il était devant l'autel, il ne pouvait plus bouger. Il joignit donc ses mains sur sa canne, jusqu'au moment ou un instant les personnes présentes semblèrent retenir leur souffle,il comprit.Elle venait de passer la porte, semblable à un ange sortant de la lumière divine, elle était pareil à un doux rêve, une douce révélation.
Le cœur de Ramon se sera et un sourire s'afficha en voyant la plus belle des femmes.
Ses yeux ne la quittèrent point, jusqu’à ce qu'elle fut arrivée à ses cotés.
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