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[RP] "Cher inconnu"

Artur
Cette nuit, j’ai fait un drôle de rêve.
J’ai rêvé que tu étais là, avec maman et moi, à Genève.
Papa, lui, il était pas avec nous.
Mais il est jamais là. Il est toujours avec Aubanne et Flo.
Des fois, j’aimerais bien passer un peu de temps avec lui.
J’aimerais bien qu’il soit avec nous aussi.
Tu sais, quand tu arriveras, il sera pas là.
Mais moi je serai là.
Je prendrai soin de maman et toi.



Dis ? Quand est-ce que tu viens ?
Ca me presse que tu arrives.
Aubanne aussi, elle attend un bébé.
Au début, j’étais content.
Maintenant, je m’en fiche un peu.
Je m’en fiche parce que tu es là.



Dis ? Est-ce que tu m’entends ?
Si tu m’entends, je veux que tu saches que je t’aime…

_________________
La.maquerelle


La solitude...
Ressens tu cette solitude, mon Inconnu ?
Sens tu comme nous sommes... entourés ?

La solitude...
Cette manière d'être.
Ils ne comprennent pas, mon Inconnu, je crois.
La solitude, c'est cette espèce de mélancolie.
Cette nostalgie.
Ce sentiment d'être vide alors que tu m'emplis, alors que la joie d'Artur me fait sourire, alors que mes amis sont là.
Cette béance.
C'est cosmique, tout ce vide. Ce rien.
Ce tout.

La solitude...
Ça succède à la colère.
D'abord il y a la colère, oui. La résilience... La résistance...
Et puis, errodée par les cahots de la route qui brisent mes reins...
Il ne reste plus rien que ce vide et toi, et nous.
Heureusement que tu es là, que tu bouges.
Que je te sens sucer ton pouce. Tu n'aurais pas eu le hoquet, hier, par hasard, mon Inconnu ?
Que tu bouges.
Heureusement que tu es là et que mon moi s'emplit de toi. Et que mon air s'emplit de ton frère.

La solitude...
Ne me laisse pas, mon Inconnu...
Ne me laisse pas... seule...

__________

© ~elkinimage, création Atelier des Doigts d'Or ... ... Le passé de Désirée ? Au Boudoir des Sens.
Souffle_anonyme
J'entend, je sens, je ressens.
Si je serai la bientôt ?
C'est quand bientôt ?
Il fut un temps ou l'attente des soirs rythmait mes heures.
Heures longues, infinies, je n'ai de notion du temps que celui qui lié a mon nombril me fait grandir, encore et encore.
Bientôt.

Je dors moins, le temps me semble passer plus vite.
Je crois.

Si je ne répons pas mère, frère, c'est que je suis occupé.

La solitude.
Je ne la sais que trop bien. La mienne est ciblée.
L'on est seul, l'on nait seul.
Quand il me lasse de penser a vous enfermé dans ma bulle, je me ferme. Je serre le peu de corps qui encore doit grandit, et je ne pense plus.
Centré sur moi même, je suis.

Pose un doigt sur ton nombril. Et ne pense a rien d'autre.
Vis ma solitude.
Elle est moins triste mère.
Tu parles de résistance, de résilience, des mots que je ne connais pas.
Ce que je sais c'est la douce mélopée de mon coeur qui bat, si tu fermes les yeux et bouche ton nez, tu peux les entendre, tes battements de coeur qui multipliés par le temps qu'il me reste a grandir te ramènent aux miens.

Entend tu ce battement serein qui ne demande qu'a rythmer tes heures?
Tu n'es pas vide, je suis la. Tu es juste légère, parceque je me fais aussi aérien que je le peux, pour toi.
Je ne suis pas vide dans l'infini de ma bulle, mon coeur est empli de vous et chaque battement est une déclaration de l'amour le plus pur que j'aurai jamais à offrir.

Laisse s'envoler la colère.
Prend une pause.
Assied toi dans l'herbe et écoute.
Le bruissement du vent qui te chatouille l'oreille ?
C'est ton souffle quand tu me pense.
Le piaillement impatient des oiseaux ?
C'est la voix D'Artur qui perce dans mon cocon.
Et si un coup de tonnerre vient rompre ta sérénité, ne le blâme pas. Il n'annonce que la pluie dont la terre a soif.
C'est la voix de mon père... Celle qui manque quand elle se fait rare.
Ta colère ressemble a celle des paysans lorsque la pluie ne vient pas abreuver les semis.
Elle s'apaisera quand il te couvrira de son amour, alors tu renaîtra dans des soupirs de plaisir, comme l'herbe qui bruit caressée par la pluie.

Tu n'es pas vide.
Vis ta plénitude.
Profite...

La.maquerelle


    Cher Inconnu,


Ne m'en veux pas, je t'en prie.
Ne m'en veux pas.
Je te sens, là. Tu bouges. Tu dors. Tu joues.
Moi... je ne suis plus vraiment là.

Cher Inconnu, ne m'en veux pas.
Ce n'est pas de ta faute si je suis comme ça.
Je ne crois pas.
Même si ta joie me fatigue parfois.
Ne m'en veux pas. Ce n'est pas toi.

Cher Inconnu...
Pardonne moi.
Tu es là, mais je ne fais pas grand chose pour toi.
Je ne sors pas, où alors peu. Je n'ai pas vu Maureen depuis des jours.
Seul ton frère parvient parfois à me distraire de cette mélancolie.

Cher Inconnu,
Si tu n'étais pas là...
Si tu n'étais pas là, je penserais peut être moins à lui.
Si je ne l'avais pas retrouvé...
Je n'en serais peut être pas là.

Cher Inconnu...
Merci d'être là...

Cher Inconnu...
Vis donc ta vie. Sans moi.
Je suis fatiguée.
S'il te plaît, repose toi.
Repose moi.

Mon Inconnu...
Oublie moi un peu...

__________

© ~elkinimage, création Atelier des Doigts d'Or ... ... Le passé de Désirée ? Au Boudoir des Sens.
Souffle_anonyme
Réveille toi je te l'ordonne.
L'interdit est la plus innocente des motivations d'un enfant.
Alors je suis la.
Je frappe je bouge sans relâche, je ne te laisserai pas.

L'espace se fait étroit et j'aimerai qu'a défaut de me voir tu sentes.
Comme je grandis pour toi.
Deux yeux, clos encore mais qui déjà s'impatientent de découvrir ton visage.
Deux oreilles qui déja perçoivent . Depuis longtemps que j’entends.
Deux mains qui se joignent, un pouce qui rejoint une bouche qui s'entraine déjà à téter.
Deux pieds... Ceux la, tu dois bien les connaitre à présent.
Ceux qui déforment ta peau tendue des coups que j'y porte.

Tu me parles de repos.
Je ne suis qu'ébullition.
Le temps nous est compté pour faire de moi un rejeton parfait.
Si tu voulais d'un avorton, tu as loupé la mauvaise graine.
Nous nous reposerons, quand je pourrai me lover dans tes bras.
Quand délivrée de moi, tu contempleras ton œuvre avec fierté.

Montres moi à mon frère.
Qu'il s'amuse de ses mains sur ta peau qui dénonce ma présence.
Que tous sachent que je vis.
Et quand tout est gris, plutôt que de te laisser aller à la mélancolie, chasse la peine, elle est mauvaise amie.
Berce moi, prie moi, et je serai l'enfant qui te ramènera ton amour.
Reflet de tes blondes boucles et de sa force tranquille...
Je promets.
La.maquerelle


Laisse moi.
Laisse moi.

Laisse moi, fils de putain !
Tu m'entends, l'Inconnu ?
Fiche moi la paix !

J'ai sommeil.
Il fait chaud.
Sors de là !

Fiche le camp, sale engeance !
Tu dois tenir de ton père, pour aimer autant me torturer !

Casse toi !
Tu m'as déjà épuisée, veux tu vraiment m'achever ?
Sors.
Je t'en supplie. Sors. Nais. Nais, c'est un ordre !
Je ferais du cheval !
Je ferais des allez-retour dans les escaliers !
Je sauterais des rochers !
Sors, sale petit morveux !
Sors de là !
Tu ne m'est plus rien si tu ne sors pas !

Je te hais ! Tu entends ça ?
Je te hais, d'être là, au fond de moi !
Je te hais, d'être là pour me rappeler que lui ne l'est pas !
Sors de là, fils de catin, sors de là et laisse moi !

Je crève de toi !
Je ne t'aimerais pas, tu m'entends !
Jamais.
Je ne t'aimerais pas.
C'est décidé. Jamais.
Tu ne m'es rien.
Rien.

Alors laisse moi dormir en paix.

__________

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