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[RP] "De la Cour ... Aux Miracles"

Azilize
Silencieuse elle avait répondu d'un signe de tête à l'homme quand il était entré dans l'échope. Un léger sourire sur les lèvres elle avait suivit la discussion.

L'homme l'intriguait... Pas seulement pour sa couleur de peau, bien que celle ci soit rare en ces latitudes, mais pour sa parole. Cet homme n'était pas commun, en rien. Il parlait comme un seigneur, vivait comme un humble, et avait un savoir important.

Azi quand elle était intriguer, aimait à fureter pour en savoir plus, mais là étrangement elle n'en fit rien.


Citation:
"Oh Azi, c'est Cathy ! ...


Cathy ? en voilà une encore qu'elle appréciait mais qui semblait toucher par cette maladie de la bougeotte que les Lourdais semblaient avoir. La ville en souffrait et Azi enrageait parfois quand on lui disait qu'elle devrait voyager.

Trop de voyageurs... et personnes ne se baladaient en ville, ni ne venaient en taverne.

Elle haussa les épaules...

Ah oui encore une voyageuse....

Elle se leva et alla vers Kiyo et Kelhyos.
Alors Kel ce questionnaire tu ne l'as pas trouver trop difficile...

Pourquoi avait elle la manie de racourcir tous les noms allez savoir ! Elle sourit à l'homme.
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Kelhyos
Son visage restait impassible.
Azilize eut un haussement d’épaule.
Se rapprocha d’eux.
Il se connaissait un peu.
Il avait eu l’outrecuidance de la tutoyer même.
Ho, sans mauvaises intentions.
Au contraire.
Il se sentait proche d’elle.
Ils se voyaient souvent en taverne le matin.
Sa question le surprit.
Elle qui en posaient si peu.
Tiens elle raccourcissait son nom aussi.


Hmmm… Comment dire.
Il est assez aisé de parler des autres.
Par contre dés qu’il s’agit de nous, c’est déjà beaucoup plus difficile, vous ne trouvez pas ?


Son visage allait d’une femme à l’autre.
Il avait commencé avec Azilize.
Terminé sa question avec Kiyo.
Il se faisait interrogatif.
Ses mains n’avaient point bougé.


Alors dire que ce fut une partie de plaisir… Il en fut tout autre au contraire. Mais cela permet de rester les pieds sur terre.
De se rendre compte de notre petitesse, de nos défauts si l'on y arrive.
HAHAHA !!!


Son rire communicatif retentit de nouveau.
Décidément il était d’humeur joyeuse aujourd’hui.
Pourtant rien ne l’y prédisposait.
Peut être juste la compagnie de ces deux femmes.
Allez savoir.


J’ai pourtant tout loisir de réfléchir sur moi… mais même encore, j’émets des doutes sur comment je suis.
Ce que je pourrais améliorer ou changer pour être encore meilleur vis-à-vis des autres ou de moi.
Un éternel insatisfait en fait.


Il leur sourit.
Point trop ne faut en dire.
Un soupçon de mystère doit persister.
Un soupçon…
Est-ce vraiment le mot juste pensa t’il.
Kiyo


Elle parcourut à nouveau les lignes écrites par Kelhyos,
Elle esquissa un sourire songeant au fait que cet homme savait fort bien parler ...
même de lui.

Kiyo avait toujours refusé de s'arrêter à l'apparence des gens qu'elle rencontrait.
Elle avait connu des personnes au physique agréable et presque familier de prime abord,
qui s'étaient révélées être les pires créatures que la Terre ait pu porter
tant elles étaient profondément mauvaises.
Elle avait aussi croisé des personnes pour lesquelles Dame Nature
n'avait visiblement fait aucun effort,
mais qui au fond s'avéraient être des êtres merveilleux.
Alors l'apparence peu commune de Kelhyos ne l'avait ni impressionnée,
ni surprise, ni inquiétée.
Il avait en effet une couleur de peau qui allait bien au delà du halage des paysans,
ses traits étaient également assez différents ...
Mais ne sommes nous pas les uns les autres différents aussi ?

Depuis son entrée, cet homme avait déjà montré plusieurs facettes de lui même,
tantôt sûr de lui au point de tenter de bousculer les convenances
avec une entrée un peu cavalière,
tantôt posé et plein de délicatesse lorsqu'il s'agit de se présenter
tantôt enjôleur avec son regard de velours.
Mais pour le moins, il paraissait humble malgré les richesses qu'il semblait cacher.
Il était indéniable que cet homme était un mystère à lui tout seul,
un mystère qui, vraisemblablement, ne serait pas percé de sitôt !

"Se rendre compte de sa petitesse et l'avouer c'est déjà faire preuve de grandeur !
Ne croyez vous pas ?
Prendre conscience de ses défauts, est déjà une qualité ...
et chercher à les atténuer devient un réel pas vers la sagesse".


Voilà qu'elle se mettait à philosopher ...

_________________

Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Azilize
Elle restait sans rien dire, écoutant leur conversation. Cet homme l'avait intriguer tout de suite. Non à cause de la couleur de sa peau, même si elle se souvenait d'histoire étrange que rapportait certains marins dans le port de la Teste ou elle avait vécue un moment, mais plutôt à ce qu'elle sentait caché au fond de lui. Ces choses que l'on tait car elles sont trop douloureuses, et que les autres ne comprendraient pas.

Quel était sa part de mystère à celui là ? Elle l'ignorait.

Ses pensées à elle l'emmenaient loin du Béarn, Cherchant dans ses souvenirs un éclair lui rappelant ses parents... mais c'était si fugace et ils ne restaient plus rien depuis si longtemps.

Le rire de l'homme la ramena à la réalité. Elle se prit à sourire.


Tu as raison Kel, savoir se remettre en cause et accepter qu'on ne soit pas ce que l'on voudrais, c'est déjà le commencement de la sagesse. Car qui peut dire sans se tromper, je suis ceci ou cela... nous avons tous nos jardins secrets, de ceux que l'on cultivent loin des yeux et des oreilles d’autruis.
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Kelhyos
Un jardin secret. Oui en effet Azilize c’est le mot juste.
Certain plus gros que les autres, mais tout le monde a quelque chose à dissimuler.


Il redressa son buste.
Soupira doucement.
Un coup d’œil à la fenêtre.
Les passants passaient.
Personne n’entrait.


En effet Kiyo, Et je pense vraiment qu’il en faut de la grandeur dans ce monde.
Plus qu’il n’y parait.
Maintenant, rare sont ceux qui arrivent à se remettre en question.
C’est un travail de longue haleine pour atteindre cette sagesse tant recherchée par certain.
Ou certaine.


Il regarda Azilize.
Puis Kiyo.


Mais dites moi mes dames, seriez vous plus à la recherche de la sagesse que d’un homme ?

Il sourit en coin.
Termina son verre de liqueur.


Et puis… cela est il vraiment sage de penser qu’avec un simple questionnaire nous allons trouver chaussure à son pied ?
Mais asseyez vous donc voyons ! Je ne vais point vous manger !!!
Ahahaha !!!


Son rire retentit de nouveau.
Le verre fut posé.
Il sonna contre la table.
Kiyo


Un petit vent de philosophie avait soufflé dans l'échoppe.
et Kiyo donna raison aux dernières paroles de Kelhyos.

"Bien sûr, Kelhyos, il est évident qu'un simple questionnaire ne peut suffire à unir des coeurs.
Mais qui remplit un questionnaire est un coeur à prendre ...
et c'est déjà un bon départ !
Ne croyez vous pas ?"


Sa question précédente raisonnait encore en elle,
elle se posa alors la question ...
Alors qu'elle n'était pas bien sûre d'être, elle-même, en quête de quoique ce soit.
Mais serait-elle plus en attente d'un homme ou de la sagesse ... ?
Ou plus précisément de la sagesse d'un homme ... ?

Elle se mit à rêver ..
Oubliant tout ce qui pouvait l'entourer.

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Kiyo


Cela faisait plusieurs jours que Kiyo venait inlassablement dans son échoppe,
époussetant les coins et les recoins de celle-ci ..
Et au fur et à mesure que la poussière s'envolait,
ses rêves aussi ...
Il fallait qu'elle se résigne ...
Même si elle aurait voulu voir naître du bonheur dans le coeur des Béarnais,
elle devait se rendre à l'évidence que le simple fait de vouloir,
ne suffisait pas ...

Elle emplit ses malles,
ces mêmes malles qu'elle avait vidées quelques semaines plutôt,
elle rangea tout consciencieusement ...
Elle plia les grandes étoffes, enroula les parchemins.

Les larmes montaient en elle,
Elle prenait conscience qu'elle refermait les pages d'un livre qu'elle avait à peine commençait,
et elle avait horreur mettre fin à une entreprise inaboutie.

Pour elle, le Béarn était certainement trop chargé ...
Elle y avait laissé sa vie,
elle y avait laissé son amour,
elle y avait laissé ses espoirs,
essayant de ne pas se laisser envahir par le désespoir.

Le temps était venu pour elle de tenter d'autres lieux.

Elle décrocha le nom de son échoppe.
Referma la porte à double tour avant de déposer la clé au bureau des échoppes.

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
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