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[IG/RP] Fronde : Dites à Von-Araigne...

Falco.
[Nettoyage du topic]

{Russel}



La Fronde .
Le refus d'un candidat aux élections royales d'admettre une défaite aux urnes?
Ce n'est pas seulement cela, loin de la.
C'est surtout un rejet d'une certaine forme de royauté incarné par Von-Araigne. Une volonté de sortir des archaîsmes hérités de Levan.
Devenir Renaissant, enfin!

Les armées sont à bon port.
En Domaine Royal.
Salamandre de Digoine, l'Ost d'Eusaias.
Coeur Navré, la Compagnie de cavalerie ayant placée sa bannière au service du premier.


Conflans ..Cela fait des années que je n'ai pas foutu un pied en Domaine Royal..Et c'est pour voir ça?
J'comprend pourquoi Vonafred tient tant à enquiquiner la Bourgogne et le reste des provinces de marches, ah!ah!
Ses terres sont miteuses!


Ca c'est Falco de Cartel.
Manchot, chauve, esquinté par des armes diverses et rouillées, sans doute porteur du tétanos, allez savoir.
Partout autours, des chevaux, des brigandines, des trognes ravissantes de cavaliers pas piqués des hannetons.

J'sais pas si on reste, en attendant..Boutez les ploucs de cette auberge devant la porte de la cité.
Ce soir, c'est Vonafred qui régale!




Gens du Domaine Royal, Champenois, valets de guerre, Hospitaliers et autres laquais d'épée,

Dites à Von-Araigne que lancer des mercenaires du Berry prendre une ville de Bourgogne fut une excellente idée.
Qu'ainsi chacun peut avoir le privilège de voir quel genre de souverain il est.

Dites à Von-Araigne que ses Armées sont couardes à ne pas oser même à quatres contre un, que préférer les trahisons et coups bas donne à méditer sur la Couronne.

Dites à Von-Araigne que jouer avec les Duchés vassaux marche un temps, que nous sommes ici, sur ses terres. La ou est la place d'un Roy, dans son Domaine vermoulu .
Que la peur et le chantage aux titres ne suffisent plus.

Dites lui que demain ce ne sont pas des cités de Bourgogne ou d'ailleur, des gens des provinces loin de vous qui bruleront. Mais la maison de votre voisin en flamme et la voisine trouvée morte sur un pieux.

Ou ne lui dites pas et lamentez vous.

Falco de Cartel
Seigneur d'Oserez
Coeur Navré.



_________________
Falco.
Etant une créature du Sans Nom, il parait.
Alors qu'il est juste un bon Aristotelicien Réformé.
Il entend comme le lointain écho d'un rire.
Ce qui le fait marrer.


Y en a une qui doit avoir la migraine depuis Langres! Ah!Ah!...Pauvre Capitaine Royale.(EDIT) Ou alors je rêve telle Jehanne la Pucelle!
Qu'ils se souviennent que lorsque nous servions la Couronne, nous êtions redoutés...Cela n'a pas changé, hélas pour eux, cette fois.


Il regarde sa carte tactique, hilare.

Jghlt avec son Ost est à Troyes..Vu qu'il recule dés qu'on lui abime trois fillettes....Si ça se trouve, à force de le vexer il va se lancer en charge contre nous..Mais faut pas trop rêver.
Orléannais est un désert.
Et on peut même s'offrir le luxe de retourner chercher mes pelotes de laine que j'ai oublié à Tonnerre!
Pas mal..
Il va râler le Prince Brigand Namaycush..Il a un sacré retard!

_________________
Isa_corleone
Corleone sans sommeil... c'est Corleone musaraigne, qui fouille et farfouille.

Jamais encore elle n'était venue en contrée royale. D'ailleurs celle-ci n'avait de royal que le nom. Pour le reste ... terre abandonnée sans doute par un Roy sans scrupules, plus avide de légitimer son titre volé que de se préoccuper de la populace. Quoique... si, il s'occupe de celle des autres.

La noiraude s'approche de l'affiche fraîchement posée et sourit en en découvrant le contenu. Considère un instant le manchot chauve, bras croisés. Et de lui répondre, quand il parle du moustachu


L'avez d'jà vu en avance vous, l'Namay ? Pour gueuler oui ! Ca il sait faire ! Pour faire le malin à l'EM oui, titiller la patience de ses troupes, épuiser les rations à ne rien faire ... ah si pardon ! Il fait de la stratégie ! Tout seul comme un grand à en juger par le résultat...

Rire moqueur et regard taquin, lancé aux quelques badauds agglutinés.

Namay, il cogite, M'sieurs dames. Puis il attend, il se tâte, il recule, il attaque là où y'a personne ... un chef ! Il n'y a que ce ... Von Araigne pour l'élever au rang de prince. Prince de l'esbrouffe !

Et de se poser, sur la souche toute proche, histoire de prendre un peu la fraîcheur dans un domaine royal où plus rien ne luit ...

Gwenhwyvar
des messagers s'occupaient de placarder la dernière annonce de Sa Majesté Louis Vonafred Varenne de Salmo Salar dans toutes les bonnes villes du Domaine Royal et de Bourgogne, entre autres lieux :

Citation:








    Au peuple de France,
    Aux loyaux bourguignons fidèles à leur Duc élu et légitime,
    A tous présents et à venir,






    Salut.



    Nous avons reconnu Le Duc légitime François Delamark, son allégeance envers la Couronne, son serment de fidélité, d'aide, d'assistance et de Conseil.
    Vostre Roy en retour lui a promis Justice et Protection pour toute la durée de son règne.
    Qui ne reconnait pas le fondement même de nostre nation, le serment sacré échangé entre le Souverain et son Vassal n'est qu'un Sans Dieu rebelle à son Duc, rebelle à son Roy, rebelle à l'essence même du Royaume de France.

    On vous berce d'intentions pacifiques, d'esprit d'ouverture de dialogue et de neutralité pour le bien de tous les Bourguignons.
    La bande armée du félon Eusaias jouit de l'agrément de ce conseil de carnaval.
    Alors je vous le demande, Bourguignons qui sont les traitres !
    Le félon Eusaias devant le Primat de France a pris engagement de discussion et nous a demandé négociation pour aussitôt se parjurer en prenant vostre capitale Dijon alors que nous l'attendions bercé de l'illusion de la paix.
    Je vous le demande à nouveau, qui sont les traitres !
    L'ex Capitaine Bobbynight avant d'usurper la régence affirmait haut et fort devant nous de ne point laisser Dijon sans défense face au félon.
    Bourguignons je vous le demande encore, qui sont les traitres !
    Ceux qui ce sont autoproclamé conseil de régence de Bourgogne vous bernent et n'ont aucune légitimité hormis celle qu'ils se sont arrogés de force en conscience ou trompés par les beaux discours du corbeau et de ses sbires.

    La Bourgogne est vassale de la couronne et son Duc seul légitime à vous gouverner vous l'avez élu et nous l'avons reconnu.
    Il n'a jamais été question d'imposer tutelle ou rattachement à la fière Bourgogne ce ne sont que mensonges destinés à vous perdre.
    Le Duc de Bourgogne a demandé justice et protection contre les traitres et leurs séides mercenaires, justice et protection lui sont octroyées.
    Ne vous leurrez point fidèles bourguignons, il n'y a que deux choix en Bourgogne...Avec le Duc légitime et la couronne ou...contre.
    J'appelle ceux qui se sont fait abuser par les séditieux, qui n'ont encore versé le premier sang ou pris parti flagrant, à quitter les rangs de la félonie et recouvrer leur honneur de fiers et loyaux Bourguignons.
    Vous estes trahis et trompés, faites vous connaitre, restez chez vous, démissionnez et quittez les rangs de la trahison sans tarder, demain il sera trop tard.


    Si le sang coule ce ne sera point de gaité de cœur, le Très Haut nous est témoin, nous aurons tout tenté pour l'éviter.
    Loyaux bourguignons, fidèle à nostre serment sacré, nous allons rendre à la Bourgogne honneur et légitimité.



    Ad Majorem Francia Gloriam.


    Rédigé et scellé le vingt et unième jour du cinquième mois de l'an de Grasce mil quatre cent soixante.








_________________

Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Crécy-en-Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Capitaine Royale de Champagne
Falco.
Conflans- Coeur Navré

Leftenante...Je suggère une réponse à Von Araigne..Informez les cavaliers que nous avons besoin d'un cadavre pour la livraison.


En Bourgogne l'Armée de Namay se faufile vers Dijon, lourdaude se croyant discrête.
En Bourgogne les mercenaires du Berry ont mis Franche la ville de Cosnes.
Berry! Vonafred pactise avec un Duché Félon...
Aux sourds il faut un message visuel.

Pour une armée royale devant une cité, des gens des terres royales mourront.
Pour chaque sottise émise, des gens de ses terres mourront.
Quand un sourd parle, vaut mieux parfois ne pas l'écouter.

Enfin dans son élement le Cartel.
La guerre, injuste, inique, cruelle.
Tout serait tellement plus simple si les adversaires avaient un peu d'honneur!

Et qu'on me trouve le maire de ce bled, Cornecul!




A la Capitaine Royale,

Je ne doute pas que les services royaux possédent assez de détails sur ma personne et notre troupe.
Ayant décidé de vous considérer comme adversaire potentiel, veuillez communiquer à toutes les troupes sous vos ordres:

Nulle merci aux gueux et pietaille.
Miséricorde aux nobles et chevaliers s'ils ont rançon négociable.
Point de quartier aux reîtres de Rome, même leur âme est hypothéquée.

Si vous tombez, j'enverrai votre langue au Roy. Il est friand de laperies.

A dieu Vat

Falco de Cartel

_________________
Kayhan
[Auberge devant les murs de Conflans occupée par le Coeur Navré - En mode jonglage avec les sensibilités]

J'crois que j'ai un don pour ramasser les gamines casse-pieds...


Se dit la brunette enfoncée aussi profond que possible dans une chaise, le fauchon en travers des cuisses, un air renfrogné en travers de la trogne.

Là, elle lit un petit mot laissé à son attention par une récente recrue.
Une mioche. Enfin une mioche...
Une grande mioche. Mais une mioche quand même.
Une du genre pas loquace.

'tain, oui sûr c'est encore une niarde. Y a que les niardes pour me causer autant de soucis dès leur premier jorn...

Kay en rencontrant la gamine a imméditament pensé à Marine.
Marine, neuf ans, rousse comme l'automne et pénible comme un ces chatons qui enchaînent les conneries sans vous laisser le temps de récupérer la première.

Pfffffffffffffffff....
J'vais avoir l'air con maintenant. Merci la mioche...

Elle relit le vélin, et prends la plume pour y répondre.



Gamine,

Tu veux faire dans la conscience et l'état d'âme pour des vieilleries du passé. Soit.
Je vais pas tenter de te convaincre de rejoindre les rangs de Salamandre plutôt que les nôtres.

Je me charge de prévenir qui de droit , j'en tairai le motif, et tu ne marcheras qu'à nos côtés, puisque tu le souhaites ainsi.

Mais de fait, je ne suis pas magicienne, aussi tu marcheras à côtés de nos rangs... un temps.
A tes risques et périls.

Suis nous de près, fais toi petite, fais toi discrète. Faufile toi comme une ombre dans nos pas.
Et ne parle pas au Chef de ce détail...

Je te donnerai chaque jorn la marche à suivre.

Tâche de ne point crever surtout, je te pense maline et n'aime ni me tromper, ni me porter garante pour des nèfles.

A te suivre du coin de l'oeil pour toujours te voir dans notre sillage.
Et si Falco te le demande, tu es au sein de la Salamandre. Je gère le restant.

Adishatz.

Kay

PS : Si tu as d'autres perles sous le coude de ce style, autant t'en confier à ma pomme, ça m'évitera les boulettes et impairs divers et variés, dont je suis assez coutumière.


Elle relit, secoue la tête mais décide de ne pas modifier la missive.
Mélange de froideur et de sensiblerie.


Raaaaah la mioches me réussissent jamais ! Même les grandes...
Pfffffffffffff...


Il lui reste à écrire encore une missive, qui sera laconique, pour expliquer la défection de la grande mioche.

La brunette soupire.
Elle a fait le choix de taire au Croque Mitaine le choix de la petite cavalière.
Ca s'appelle applanir les angles et faire glisser le savon.
L'échevelée découvre ce soir un talent qui est peu sa partie.

Bonne recruteuse, mauvaise recruteuse, la Kay ?
Une chose de sûre :


P'tains de mioches... !
_________________
Falco.
Conflans, sa porte, sa pluie= ASSAUT!

Scrumbleu....
Tchik...Tchik...Pfiuuut
Rognitdjuu!
Tchik....Pfiouêêt.

Bon sang de flotte!



Devant la porte de Conflans, sous une pluie battante, un tonnelet de poudre est calé.
Les défenseurs en surplomb ne se gânent pas pour balancer des machins variés.
Falco , trempé, de sa main valide frotte une pierre à feu contre sa genouillère striée.
Des etincelles maladives naissent pour aussitôt mourir dans des chuintements énervants contre l'averse.
La mêche qui va au tonneau est séche, abritée, pas de soucis de ce coté la.
Mais cette pluie!

Autours de lui, la plupart des cavaliers ont mis pied à terre, protégés par un chariot et quelques fascines.


Tir de couverture!.......Merci.....Bon sang d'bois de flotte de M***!


Un gros pavé vient de tomber des créneaux à sa gauche. AU centre d'une flaque bien sur!
Les gerbes d'eau boueuse ont ensevelies briquet , main, genoux, la totale.
La poisse.
Pourtant les défenseurs tombent comme des mouches.
Mais tant que la porte tient...
C'est Kay qui va ricaner, elle préférait le belier...Sur qu'un tronc ça craint pas l'humidité!

C'est le moment idéal pour voir si les cavaliers sont doués à l'arbalète, ceci dit.

C'est un assaut contre un bled protégé par une poignée de gueux...Des murs épais et une porte cloutée en vieux bois ...


_________________
Kayhan
[Conflans - L'art de la guerre vu par une mal-décoffrée]

Tieeeens, ben p'taiiiiin quand j'le disais que fallait y aller à la défonce !

D'une main elle désigne la porte intacte et de l'autre elle remonte en paquet collant les mèches trempées de sa tignasse.

L'art de la guerre pour l'ancienne écorcheuse est pas compliqué :
Porte => on coupe un gros narbre et on y ballance dessus jusqu'à ce que ça pète.
Soit l'arbre, auquel cas on décime la forêt pour remettre ça, soit la porte, auquel cas on décime la population en entrant.
Bref, c'est fin, c'est classos, c'est Kay.

Comme hier, elle s'est cognée la moitié du pavé sur l'Art de la guerre que lui avait balancé le chef avec pour mission de le connaître par coeur pour... l'avant-veille, elle en tire la conclusion suivante :


C'est sympathique vos bouquins sur la stratégie et la technolobidule là, m'enfin j'maintiens qu'un tronc, ça fait pas *pshouiiiifff* au moment critique, na !

Et de repartir se taper l'autre moitié du livre, quand même, sinon elle va se retrouver de corvée d'assaut en première ligne, à trop la ramener.
_________________
Elwenn
[La Salamandre de Digoine, nuit du 21 au 22]



Le temps n'est pas des plus favorable certes mais ils sont là, tous entassés devant les portes de ce foutu bled Champenois.
Dans l'attente qu'elles cèdent ou pas.
Cela ne les arrêtent pas mais il n'empêche qu'il met la rouquine en rogne, c'est pénible de devoir constamment s'essuyer le visage afin d'y voir clair même si pour le moment il n'y a pas grand chose à voir ...

Mais a entendre il y a.
Hormis le bruit des troupes de la Salamandre et du Coeur Navré c'est de l'autre coté qu'il y a du raffut, ça grouille dans tout les sens apparemment.
Ils se doutent où même, savent que les deux armées sont là.
Et ils doivent craindre le pire, si les nouvelles de Bourgogne leurs sont parvenues ce qui doit fortement être le cas.

Les défenses se mettent certainement en place tandis que de leur côté une stratégie pour réduire à néant les portes de Conflans commence à se dessiner.

L'épée est de sortie, le bouclier tenu de l'autre main, celui qu'elle relève sans cesse pour chasser les gouttes de devant ses noisettes, Elwenn est prête, elle attend sereinement que les festivités commencent mais le temps lui parait long, si long qu'elle a la nette impression qu'une flaque de boue s'est formée autour de ses bottes afin de l'engloutir tel un sable mouvant.

La roussette renifle, bientôt le temps aura une toute autre dimension ... pour elle.

_________________
Calico
[Conflans les oies, juste à côté de Trifouillis les oies, en bas à gauche.]

La petite sauterelle suivait la troupe du coeur, un peu par cette route, un peu par l'autre. Plutôt de bonne composition, elle suivait la mine presque réjouit car même si le décor n'était pas fôlichon, les membres étaient forts exquis, oui oui tout comme les cadavres.
La lilagnôle faisait chaque jour un peu plus d'adeptes dans les tavernes et Cali préparait déjà une affiche pour remplir les caissettes d'une Kay, innovatrice de breuvage. Une petite publicité pour son produit s'imposait.
La petite brunette aux allures sauvageonne ne maitrisait pas bien la langue, enfin la langue écrite car pour ce de qui était de la langue orale, elle ne laissait pas sa part au chien...
Une plume dans une main, elle dessinait la future affiche pour le lilgnôle de Kay. Elle devrait voir peut être le petite muette rencontrée en taverne pour qu'elle l'aide à faire la partie écrite. Il était difficile pour une pestouille à l'égo surdimensionné de demander de l'aide pour cause d'ignorance mais elle le ferait pour le bien du lilagnôle et de sa propagation, laissant de côté les éventuels effets secondaires.
Sa main appliquée glissait sur un beau vélin mais n'évita pas quelques gros pâtés d'encre.

Son esprit vagabondait par delà les murs de Conflans les oies, par delà les monts et merveilles, et elle imaginait ce Roy de pacotille avec son frère dict la capitaine, se gargarisant de combattre les bourguignons, à dix contre un. Une danse virile comme deux petits coqs se partageant un territoire qu'ils convoitaient pour mettre un peuple à genoux, le soumettre et d'une province de plus pour payer leurs menus frais.
Ici personne n'était dupe de la complicité des "brigands" berrichons avec la couronne de France. Qu'avait à gagner Eusaias d'une prise de la ville de Cosnes?
Cali ne demanderait rien au très haut comme elle l'avait toujours fait, pas de supplique, pas de prière, pas de "mais nous sommes les bons il faut punir mes menteurs", non rien de tout ça car elle ne croyait en rien ou peut être juste en elle même.


MEEEERDDEEEEeeee!!!!

Elle venait de faire une grosse tâche sur le bel encart publicitaire pour le lilagnôle avec ses rêveries et il y avait encore tant à faire d'ici le matin, Puff quel emploi du temps surchargé!!!!
_________________
Ademar


Sur les remparts


Voilà, tout était fin prêt. Enfin prêt, le mot était un peu fort. Conflans était une ville qui se relevait doucement des coups du sort, de l’incompétence et des affres de la guerre. Malheureusement le cycle infernal recommençait alors qu’elle était encore bien fragile. Observant les Sénonais qui se massaient derrière les portes et sur les remparts, Adémar se sentit empli d’une certaine fierté ; il n’aurait jamais cru pouvoir mobiliser tant de monde. Serait-ce suffisant ? Pour une nuit peut-être, mais ensuite ? Avec leurs frondes, leurs fourches et leurs bâtons, ils n’avaient pas l’air bien terrifiant. De l’autre côté du mur, le cuir des plastrons et le fer des épées rappelaient au futur ex maire que les chances n’étaient pas de leur côté. Mais qui connaît les voies de la Providence ? Qui vivra verra.

Alors qu’il parcourait des yeux les troupes ennemies, toutes concentrées sur leurs préparatifs, il en vint à repenser aux origines de ce conflit. Des deux candidats mégalomanes devenus de prétendus rois, Adémar s’était fait une opinion. Pour lui, du jour où quelqu’un se portait candidat aux élections royales, il prouvait du même coup qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’était un roi. Au mieux, ces gens-là étaient des marchands de tapis ambitieux, des acheteurs de soutien, d’habiles manipulateurs ou de candides manipulés, mais certainement pas des graines de roi. Qu’importe, peu dans ce royaume se souciait des questions de légitimité du pouvoir et de bien commun, les uns et les autres préféraient s’en donner à cœur joie dans les querelles de partis. Le résultat de tout ceci s’étalait sous les yeux du jeune homme.

En bas, l’agitation se faisait plus intense. Adémar pensa que le moment était venu de motiver les hommes. Les assaillants riraient sûrement de ses mots, eux qui n’avaient vraiment pas des têtes à penser que la plume est plus forte que l’épée ; cependant un petit discours ne pourrait pas faire de mal au moral des Sénonais. Il se retourna pour s’adresser à eux. La foutue pluie qui n’en finissait pas de tomber l’obligea à hurler ses mots.


Fiers Sénonais, braves Champenois. Un nouveau jour s’approche pour nous, et nombreux y laisseront la vie. Pourtant je vous exhorte à suivre mon exemple.

Il repensa aux hommes et femmes illustres qui avaient vécu à Conflans quand la Champagne était encore rayonnante. Ce n’était pas pour un roi qu’ils se battaient, mais pour une ville que chacun essayait de faire revivre tant bien que mal.

Ici, le vent résonne des exploits de nos pères, des victoires et des héros blessés.
Je suis né de ceux dont on pleure les tombeaux, tant qu’on salira nos terres, je n’aurai de repos.


Il pointa alors du doigt l’Yonne qui serpentait aux abords de la cité.

Cette rivière baignera nos enfants comme elle a baigné nos parents,
Et celui qui voudra la prendre sera noyé dedans.
Je serai digne des anciens dans l’arme et dans la foi.
Et s’il ne doit en rester qu’un, je serai celui-là.
Sous la chaleur et les flammes, comme dans la nuit glacée,
Dans la douleur et les larmes, debout je resterai.
Pour l’honneur de nos femmes, ma vie je donnerai.
Pour le salut de mon âme, jamais je n’abandonnerai.*


Il éleva la voix au plus fort de ses possibilités pour que tous puissent l’entendre.

DEBOUT NOUS RESTERONS !
NOS VIES NOUS DONNERONS !
JAMAIS NOUS N’ABANDONNERONS !


Une lueur encourageante s’alluma dans les yeux de ses compagnons d’armes. Il se remit alors face aux assiégeants, prêt à accueillir le premier d’entre eux. Ses yeux balayèrent une dernière fois les environs. Demain, un tout autre paysage s’offrirait à son regard, un horizon de mort et de désolation. S’il passait la nuit.

*Archael. D'une Saga- La bataille
Gnia
[Non loin des artificiers, la Salamandre attend que le feu naisse... ]


A quelques toises, on observe les portes de Conflans à s'en faire péter la rétine.
Obscurité et rideau de pluie n'ont jamais beaucoup aidé à voir plus loin que ses mains tendues devant soi.
Pourtant le Cartel avait promis une belle explosion qui éclairerait la nuit, aussi écarlate que le sang qui l'ont verserait.

Dubitative, juchée sur sa cavale, engoncée dans son corselet et bassinet à la visière relevée, la Saint Just voyait surtout des projectiles tomber des remparts et fendre la nuit.
Foutues armes à poudre, engins du Sans Nom !
Aussi facétieuses et insaisissables que lui...


Pfiuuuuuuut !


Ah ?

Schdong !

Légèrement déséquilibrée, Agnès resserre les cuisses sur sa monture tandis que les rênes sont maintenues courtes d'une poigne de fer. Juste le temps de voir retomber non loin des sabots du Carimaros, une flèche de piètre facture.
Mouais...

Il n'y eut pas que de l'eau qui tomba sur Conflans cette nuit là.

_________________
Toto


sur les remparts avant l'affrontement


affronter son destin la etait le thermes , nouveau maire a conflans il ne laisserais pas ces armées rentrer coute que coute , le peu de moyen qu'ils restaient servirai a la defense !!!

ecoutant ademar sur le mur et regardant ces villageois , ensuite regardant l'armée en fasse , que dire ...que faire ...

les descisions était prise il ne prendrons pas conflans sans laisser du sang de leur coté , les portes etant close , nos troupes ayant la motivation pour leur villes , il defendais par amour , contrairement a ceux qui attaquais par simple haine , ceux qui dédoublais leur forces et leur envies de leur mettre une branler fenomenale dont y seront pas pret d'oublier !!!

toto reprend derriere ademar

villageois , villageoises , aux armesssssss que dieu nous garde , prenez tout ce qui pourra servir pour nous defendre , fourches , cailloux , épées , bastins et preparons nous a l'affrontement


ayant confiance en conflans et ces habitants , ils resisterons encore et encore les armes a la main dans un bain de sang qui ce retrouveras dans les deux camps ...
_________________
Krakaoui
[Sur les remparts - Petit matin du 22 mai]

Les premières lueurs du jour réchauffaient peu à peu la muraille fortifiée.
La pluie avait enfin cessé.
Assis, prostré, le regard dans le vague, Krakaoui émergeait peu à peu, comme assommé par le chaos de la nuit qui venait de s'achever.
Il regarda autour de lui: les visages de ses amis étaient livides, comme lavés de toute lueur de vie par les torrents d'eau qui étaient tombés pendant la nuit.

Des images de la bataille lui revinrent à l'esprit.
Les paroles d'Ademar au crépuscule. Les quelques poignées de défenseurs, tremblants, trop conscients de leur sort prochain. Les hordes grouillantes au pied des remparts. Le vacarme de la nuit. Les amis qui tombaient uns à uns.

Les Sénonais s'étaient battus de longues heures durant.
Parfois équipés de quelques batons ou armes de fortune, parfois à main nues, ils avaient tout fait pour repousser l'échéance.
Dans le fracas du combat, des cris d'agonie se faisaient régulièrement écho de part et d'autres des murs.

Finalement, la porte de la ville n'avait pas cédé, mais à quel prix ?

Krakaoui s'arracha de cette torpeur, non sans difficulté.
Il se leva et s'avança sur le chemin de ronde en regardant à l'horizon, où il pouvaient distinguer les campements ennemis.
Il fallait maintenant aller prêter main forte afin de soigner les trop nombreux blessés et mourants.

Malgré le fait qu'ils s'en étaient sortis cette nuit là, aucun sourire ne se dessinait sur les visages des habitants, car tout le monde savait parfaitement que ce soir, encore, l'enfer recommencerai...
Athaniel
Tard dans cette deuxième nuit de garde qui fuirais la mort. Nous attendions tous l'effroyable assaut qui nous attendez. La veille j'avais été tiré précipitamment de mes chères études :

Je m'apprêtais à surveiller l'action réparatrice d'une sangsue sur les plaies d'un chien. Quand l'alerte me fut donner par messire Ademar. Ironie du sort. J'étais habiller de mon haubert pour éviter les mâchoires erratique du molosse qui, bien que j'essayais de le soigner, chercherais à me planter goulument.

Um, une alerte, encore quelque brigand, quelque coup de bâton feront l'affaire...

... depuis quand les brigands sont aussi nombreux ? depuis quand ils arborent des étendards ? Pourquoi la bourgogne ici ?? Finalement l'épée et le bouclier me serons d'un plus bel effet.

La nuit fut rude. J'ai vu de pauvre fermier défendre comme il pouvais. J'avais presque honte d'être aussi bien équipé. Comme d'habitude je tins bon mais sans panache dans se genre d'exercice qui ne me disais rien. Une simple estafilade à un soldat qui s'avérais être une femme voilà mes faits d'armes...

Le lendemain j'ai compris que les portes avais tenu. Et qu'un vague deuxième roi malheureux perdant des élections étais l'instigateur de tout ceci ???

Ces humains en quête de pouvoir qu'ils ont déjà, décidément je ne les comprendrais jamais.
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