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[IG/RP] Fronde : Dites à Von-Araigne...

Catherine.v.enorig
a conflans, la nuit du 22 mai

A peine remise de son brigandage, mais bel et bien présente, la jeune Catherine faisait son tour de garde.

Elle ne participait pas vraiment aux combats mais faisait le guet. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle vit le Félon accompagné de 4/5 personnes.
Lui elle le reconnaissait, elle l'avait vu au château mais pas ses accompagnateurs.
douée en dessin, elle traça des esquisses et en fit des description, taille-poids, cicatrices, vêtements et hop elle fit partir son coursier vers le prévôt.


Soudain un grand bruit se fit vers la mairie, accourant, elle vit un pauvre gus essayer de rentrer de force mais se faire molester par des gardes et des défenseurs.
Le pauvre n'avait pas choisi le bon soir, Catherine le vit choir inanimé, quasi mort sur le devant de la mairie.

Elle alla voir si ses maigres connaissances en médecine pouvait le remettre assez d'aplomb pour le procès...

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tonton ricoh "les artésiens il faut les poursuivre jusque dans les latrines"
Jessienigma
*Elle était revenu à Conflans le 21 mai, après un passage à Sainte-Ménéhould où elle avait eu le plaisir de rencontrer des anciens amis de feu sa mère et elle avait même pu présenter Albanne à son fiancé. Elle ne s'attendait pas pour autant à se retrouver dans une ville qui allait être assaillie. Ademar semblait inquiet, ce qui n'était pas pour plaire à la mioche et c'est tout naturellement qu'elle avait accepté de participer à la bataille pour aider à la défense.

Sur les remparts, l'ambiance était tendue mais l'ancien et le nouveau maire travaillaient de concert pour organiser les défenses au mieux. Enigma regarda autour d'elle et vit que la plupart des défenseurs n'étaient que de braves paysans et non des combattants. Pour lutter contre les épées, ils étaient armés de bâtons, fourches, cailloux, la partie était loin d'être gagnée.

Levant son bâton vers le ciel, la mioche repris les paroles de l'ancien maire qui encourageait les troupes de Conflans à se donner pour leur ville.*


DEBOUT NOUS RESTERONS !
NOS VIES NOUS DONNERONS !
JAMAIS NOUS N’ABANDONNERONS !


*La pluie battante troublait un peu la visibilité des habitants mais ça n'empêchait pas la mioche de balancer sur les deux armées les quelques pierres qui étaient entassées auprès d'elle. Leur camp tenait bon et elle n'avait pas trop de mal à surveiller les arrières de son ami, comme elle l'avait promis.*

Pour Conflans !!!
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Elwenn
[Dans les rangs de la Salamandre]


Les tentatives de destruction des portes ne donnent pas grand chose et l'agitation gagne en ampleur.
Autant d'un côté que de l'autre.
C'est que trépigner sous la pluie c'est pas vraiment agréable il n'y a que les grenouilles, les escargots et les limaces qui s'en réjouissent.
Il faut donc trouver un autre moyen de pénétrer dans l'enceinte de la ville.
Chacun y va de son idée.
Certains tenteront de dénicher une brèche dans les murs qui constituent les remparts afin de s'y faufiler, d'autres les escaladeront à des endroits sans surveillance et les autres attendront patiemment que les défenseurs ramènent stupidement leurs trognes pour leur coller une bonne raclée afin d'atteindre leur but puis le reste des troupes fera bien ce qu'il voudra, la rouquine, elle, avait déjà son idée là dessus.
Pour la Corleone se serra séance de grimpe.
La patience n'étant pas son point fort, c'est agir qu'elle souhaite donc l'option cueillir du Champenois dans l'espoir qu'il daigne pointer son nez est rayée d'emblée ainsi que celle de la recherche d'une faille, trop long et trop incertain à son goût.

La rousette s'éloigne de l'entrée de la ville, s'essuie le visage encore une fois et mesure le degré de danger à l'endroit qu'elle à choisi.
Les défenseurs se trouvent plus loin c'est déjà une bonne chose, elle ficelle son bouclier sur son dos, range son épée dans son fourreau et se lance dans son ascension tant bien que mal.
Au moins on ne pourra pas dire qu'elle n'a pas tenté même si au pire des cas elle se retrouve étalée comme une vieille tartine molasse au pied du rempart sans être parvenue a atteindre la cime.
L'arrivée au sommet sans dégringolade lui étire un rictus mais le plus dur reste à faire, il faut se tourner et descendre à présent.
Autant dire se retrouver sans défense et une surveillance quasi nulle si ce n'est que sur le flanc gauche et droit.
En somme une vraie folie cette tactique!
Et cette maudite pluie qui ne cesse de tomber n'arrange en rien.


Regard circulaire avant de se lancer, il n'y a pas un chat à l'horizon malgré cela un mauvais pressentiment l'assaille.
Pour la énième fois elle racle son front du revers de sa manche et la voilà collée à la paroi intérieure à quelques pieds du sol.
Ah, quand ses bottes auront foulé la terre elle pourra dire Ouf ! Ou pas ...

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Isaure.beaumont
La pluie battait la campagne champenoise depuis le matin, détrempant les sols. Réfugiée sous sa tente, Isaure trompait son ennui comme elle pouvait : entre deux siestes, elle avait entrepris de nouer à chacun de ses carreaux un joli ruban bleu qui lui permettrait de revendiquer ses victimes. Ce soir, ils quitteraient sa Champagne qu’elle n’avait que trop peu entrevue. Ils n’étaient que de passage. Elle était alors loin d’imaginer que quelques tentes plus loin, on changeait de plan.

La nuit tomba enfin, la pluie redoubla d’intensité. Le départ était imminent. Se hissant sur sa monture, Isaure n’attendait que les ordres. La troupe se mit en route. D’abord, Isaure ne comprit pas. Au lieu de s’éloigner des remparts de Conflans, on s’en rapprochait. Mais elle était alors loin de s’imaginer que dans quelques heures, elle trahirait sa Terre.

Pressant les flancs de sa monture, Isaure chercha Agnès du regard. Elle devait savoir ce qui se tramait. Pourquoi donc ne prenait-on pas la route ? Bientôt, aux cris des frondeurs se joignirent ceux des champenois et les projectiles jaillirent du haut des remparts, s’abattant impitoyablement sur ses frères et sœurs de fronde. On assaillait Conflans.

Immobile, elle observait le tableau sans pouvoir se décider. Que devait-elle faire ? Quoiqu’elle fasse, elle trahissait. Son regard se posa alors sur le dos de l’Infâme. N’avait-elle pas été plus présente pour elle que la Champagne ? Et le doute s’évapora. La Champagne avait choisi, et les mignons de Vonafred devaient payer. Se saisissant de son arbalète, elle talonna violemment son cheval et avec toute la force et toute la haine dont elle était capable, elle tira plusieurs carreaux, joliment ornés d’un ruban bleu. Beaucoup se fichèrent dans le sol humide, l’un d’eux pourtant trouva sa cible et s’enfonça mollement dans les chairs d’un champenois. Si Isaure l’avait rencontré en d’autres temps et d’autres lieux, elle aurait su qu’il s’appelait Seb-Goku, cependant, ce soir-là, il n’était qu’une ombre, un traître, sa victime.

Fière de son succès, Isaure relâcha sa vigilance. Elle était désormais bien trop près des remparts et soudain, une pluie de projectiles en tout genre s’abattit sur elle et sa monture. Affolée, la monture s’emballa tandis que la Miramont se faisait violemment heurter l’épaule par un OVNI. Déstabilisée, elle ne parvint pas à conserver son assise quand l’équidé se cabra. La chute était inévitable. La jeune fille chuta et alors que son corps juvénile touchait le sol, sa tête vint se poser, sans délicatesse, sur une pierre saillante. Sur sa tempe, un mince filet de sang s’écoula. Sans connaissance, la brune resta là jusqu’à ce qu’on vienne la ramasser.

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