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[IG/RP] Parfum de Lys, parfum de cuir

Falam
Et le voilà dans le Maine avec le coeur, après Bourgogne, le Maine, nul ne sait jusqu'où il ira mais pour le moment il suivait et tapait quand il fallait.. Un cavalier lui avait dit la Kay, toujours dans le doute à ses mots il attendait avec impatience les combats, le fougueux avait un sale caractère et notament celui d'attendre pour user du fer et ça depuis un temps, malgré les soirées en taverne à bavassé avec certains d'entre-eux et surtout la chieuse de Kay, son humeur en avait prit une claque monstreuse et ça commencait à se faire ressentir en lui.
La nuit, premier combat et rien!! A croire que le monde s'acharné contre-lui, ah ça ils avaient engagé le combat, mais il n'avait rien vu, pourtant dans la première ligne, à ce demander si sa vieillesse lui jouait pas des tours et il commençait à douté quelque peu de cette option..Une journée de repos, enfin repos on se comprend hein, parce qu'après avoir rien foutu la nuit précédente, il n'était pas tellement fatigué le vieux beau..


Nuit suivante, on reprend les mêmes et on recommence, enfin là si c'est pas de l'abbus, faut qu'on m'explique!! Rien et toujours rien, vous avez engager le combat, super mais personne n'a user de la lame ou très peu, si c'est pas chercher les emmerdes pour le faire râler, je sais pas c'est quoi là.. Enfin la seule occupation qu'il avait trouvé pendant les combats s'était de prendre soin de " la petite" et de la protéger du mieux possible, elle se débrouillait pas mal pour une novice, mais était plein de bonne volonté et c'était déjà un bon début pour elle et la suite..
Et de se dirigé avec son fidèle destrier vers la Kay afin de lui dire deux trois mots, légèrement sur les nerfs et une fois trouver lui lança d'un air furax..


T'jette moi cte défection de bouquin!! Il dit comment faire aussi quand on engage le combat et qu'on donne pas d'coups?
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Kayhan
[Coeur Navré - Seules sont perdues d'avance les batailles qu'on ne livre pas]


Réponse du tac au tac au Vieux Beau doté d'un caractère de hyène :

Il dit juste qu'il faut jamais attaquer parce que sinon on peut mourir.

Et de tendre une main indignée vers le feu mourant pour ajouter :

Il dit qu'faut être sûrs de gagner pour se battre.

La brunette hausse les épaules et donne vite fait la conclusion qu'elle en tire à Falam :

En fait c'est un livre pour les lopettes...

Elle partage l'agacement de cette vieille bourrique Bourguignonne, même si elle, elle la dissimule plus facilement sous quelques âneries, lancées autour d'un godet.
Vrai que deux nuits durant, passées à regarder cogner les copains...
Ça fiche presque plus le moral en l'air que de les regarder partir sur un brancard.

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Estainoise
Cœur navré… à quelques lieux de la citée Le Mans.

On fortifie la place….on reçoit le renfort comme il se doit…on s’incline, on s’parle, on rigole…on picole….

C’étaient les mots d’ordre qu’elle avait donné à ses compagnons alors que ceux ci passaient souvent leur temps, entre deux batailles à se chamailler.

Oui Falam, toi aussi, tu participes!

On est courageux, et même téméraires…et ça met les nerfs à tout l’royaume…

Susi, tu as eu ton baptême du feu, te voilà maintenant cœur navré!


Le Roy Von Araign tisse sa toile inexorablement. Après avoir écrasé la Bourgogne alors que la fronde avait déjà quitté les lieux, Il continue d’organiser toutes ses troupes contre eux.
Un pour tous, tous contre eux.
Ca arrive de partout.
Ca se démène pour écraser leur cavalerie légère.
Les faux culs se pressent pour exécuter les ordres, trop peur de se faire taper sur les doigts, certains espérant certainement une médaille quelconque pour plus tard, d’autres ayant trop peur de perdre leur titre, même s’il s’agit de s’allier à des traitres connus et reconnus comme les Auditors. Les anciens alliés sont devenus ennemis alors que le vers est dans leur fruit.
Esta reçoit des pigeons de toute part, avec des informations diverses, variées et avariées.

Comme souvent, Esta reste concentrée, semblant imperturbable.
C’est qu’elle sait aussi mettre de coté ses émotions, les cacher quand elles sont un peu trop vives.
L’huguenot de glace sait garder la tête haute. Pourtant Kay sait lire à travers elle…et c’est aussi Kay qui sait la faire rire quand le cœur n’y est plus.

Tout était prêt maintenant, l’heure était au repos du guerrier.
Esta va près du puits où se trouve Falco.
Elle ne dit rien. Elle profite du soleil et de sa chaleur. Elle lève les yeux vers le ciel sans nuage.

Tout simplement, elle écoute sa voix éraillée.
Elle prie Deos en silence.

Plus tard peut être, elle retrouvera Tibère qui la courtise depuis de nombreux jours maintenant. Il l’écoute avec patience s’épancher sur ce passé qu’elle a pourtant décidé d’oublier pour de bon.
Oui, plus tard peut être, à la tombée de la nuit, elle ira le retrouver.
Plus tard peut être, ils essaieront encore de s’apprivoiser.
Plus tard peut être, lui aussi, essaiera de tourner une page de son passé qu’Esta ne connait que très peu, mais qui semble pesant aussi.
Plus tard, peut être, Esta se laissera aller.
Plus tard….. ou pas!

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Nicolas.df
[Sur les remparts]

Les troupes frondeuses aux portes du Domaine royal ! Lui qui était le premier à moquer les ridicules prétentions du Balbuzard, il devait bien admettre que cette percée audacieuse -ou désespérée- ne manquait pas de panache. Avec un peu de chance, ce serait aussi l'occasion de supprimer définitivement les nuisibles qui conspiraient contre la Couronne. Dommage que parmi ces nuisibles se trouve une partie de la cavalerie tourangelle... il avait chevauché parmi eux plusieurs mois durant au cours de la guerre contre le Ponant. A présent, il devait défendre les remparts de sa ville d'adoption contre leurs assauts.

En parlant de défense, et malgré les vigoureuses protestations du Florentin, Leha avait insisté pour passer des braies et faire honneur à son nom. Eût-il disposé d'un peu plus de temps, il l'aurait ligotée quelque part quitte à en subir les conséquences plus tard, mais l'attaque du Cœur Navré avait pris tout le monde par surprise et tué dans l'œuf tout plan de ce genre. Il lui avait donc fallu se résoudre à la laisser se battre...

Quelques heures, jurons et passes d'armes plus tard, un messager vint trouver le borgne. Davia l'attendait sur une autre section de remparts, auprès du corps de sa chère petite rouquine.


Censura !

Il s'agenouilla pour chercher un pouls ou un signe de vie quelconque, mais Leha était indiscutablement morte.

Le voilà bien défendu, l'honneur Giffard... non mais quelle idée d'aller vous faire tuer comme ça ! La guerre ça ne s'improvise pas, c'est un métier ! Fichue tête de mule...

Son œil unique levé vers le ciel, il conclut :

Je vous préviens qu'à votre retour vous allez m'entendre !

Davia semblait interloquée par son attitude, et Nicolas éprouva le besoin de se justifier sur un ton bourru.

Elle va revenir. Forcément. Aristote m'a bien renvoyé, moi ! Et puis elle aime trop m'appeler macaron en public pour rester là-haut...

En tout cas il l'espérait de tout son cœur. Au cas où, il se pencha pour enlacer sa promise et lui glisser un "je vous aime" discret mais sincère, avant de la soulever dans ses bras. Il allait la ramener chez lui, la laver et lui passer de nouveaux vêtements. Autant qu'elle rouvre les yeux dans de bonnes conditions. Car elle les rouvrirait, il refusait d'envisager le contraire.
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Leha
    Sur un nuage tout moelleux qui flotte au dessus du Mans.

    Voila plusieurs heures qu'elle flotte. C'est agréable, de dormir. Une véritable marmotte Giffard, dirait-on.
    D'un coup, elle se réveille, ouvre grands les yeux. En temps normal, la lumière l'aurait éblouie, mais la normalité n'a pas sa place en le domaine d'Aristote. En un bond, elle se relève, remarquant par la même occasion qu'elle porte une longue robe blanche, et non pas sa tenue de combat.


    Mais qui m'a passé du blanc ?!

    Elle hurle sur des êtres invisibles, personne à l'horizon excepté des moutons blancs qui sont en fait des nuages.

    C'est passé de mode depuis longtemps, ce genre de robe ! On dirait une toge. J'ai une tête d'antiquité ?!

    Fidèle à elle même, charmante dès le réveil. Mais ceux qui l'aiment l'apprécient ainsi, c'est un fait. Attrapant les pans de la robe des deux mains, elle se lance à la recherche d'une âme qui vive. Manque de chance, des vivants, il n'y en a pas là où elle se trouve.
    Titubant (essayez de marcher sur des nuages, après deux jours sans dormir, à se battre la nuit, et dans une robe longue), gueulant, maudissant chaque chose qui lui tombe sous la main, la rouquine tourne en rond. Bah oui, la terre est ronde, donc le ciel aussi. C'est physique. Et vu qu'elle est morte, elle marche plus vite que les vivants. Si elle n'était pas obnubilée par son affreuse tenue et penchait la tête pour voir ce qui se passait sous ses pieds, elle aurait peut être aperçu Paris, ou alors des bouffeurs de riz. Qui sait.


    Leha Giffard
    Ouais.
    Ouais ?
    Ouais, ouais. Je suis épuisée, pas coiffée, sale, je pue, j'ai une robe affreuse, je ne sais pas où je suis, et j'ai envie de macarons. Donc ouais, quoi ?
    Je suis Aristote.
    Et moi la reine de France.
    Non, je suis sérieux.
    Ah.
    ... Oui, ah.
    Donc je suis au ciel ?
    Perspicace.
    Je suis morte ?
    Oui.
    Ah. Y a des macarons au ciel ?
    Oui.
    Et des ateliers de couture ?
    Oui.
    Ooooh ! Chouette !
    Donc tu veux rester ?
    Bah ouais. Non ? J'ai pas le droit ?
    ...
    C'est parce que j'ai pas fait ma pastorale ?
    ...
    Non mais vous savez, c'est que c'est supra chiant ! Mais je suis croyante, vous le savez.
    moue gênée
    Je le sais. Donc, tu veux rester ?
    J'ai le choix ?
    Bah, avec vos conneries de frondes, le ciel affichera complet sous peu. Vous pourriez arrêter de vous taper sur la tronche ? A force de faire la guerre, je me retrouve avec plein de jeunes. Ici c'est pour les vieux normalement, vous nous envahissez.
    Donc je dois retourner sur terre ?
    Tu peux, si tu le souhaites. A la condition de me promettre de faire ta pastorale.
    Mais c'est ...
    ... Tututut.
    Beh ...
    haussement d'épaules J'ai quoi à gagner en y retournant ?
    Ton futur mari et toi aurez des filles, à qui tu pourras léguer tes robes.
    Mais si je meurs, elle pourront pas hériter ?!
    ...
    ...
    ...
    Ah oui, j'ai compris ! Si je meurs maintenant, on aura pas de filles ... Désolée, la fatigue.
    Tu dois faire un choix ... La meringue des nuages du paradis, ou ton italien et votre descendance.
    Il va m'en vouloir si je choisis la meringue, tu le sais Aristou non ?
    Aristou ?
    Ouais. T'as un problème avec ton petit nom ?
    Oui. C'est une des raisons pour laquelle je préfèrerais que tu choisisses l'italien.
    En fait, vous essayez de me persuader de retourner là bas, parce que vous avez peur que je vous embête ici.
    Oui.
    Je vois. Alors je redescends à la condition que ma blessure au visage guérisse bien. Je ne veux pas vivre balafrée. Un mari borgne me suffira.
    Soit.
    Et je veux que mes cheveux soient doux, là ils sont tout cassés à cause des batailles.

    ...
    ...

    T'abuses, Leha.
    Je sais.
    D'accord.
    Héhé.
    Aller, retourne sur terre. Et vite, avant que je ne m'énerve.
    Salut, à plus tard !
    Au revoir, jeune fille. Et meurs vieille, par pitié.
    T'as qu'à me rendre immortelle !

    ...


    Et voici comment Leha, charmante rousse de son état, redescendit sur terre, bien vivante, les cheveux soyeux et une blessure au visage qui allait très bien guérir au fil des jours. Son fiancé avait eu de la chance de vouloir épouser une chieuse, au final.

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Susi
[Campement Coeur Navré]

Un jour de repose mais fallait pas mollir. Après avoir bien réfléchi sur ce qui pourrait lui sauver sa petite tête, elle avait prit quelques résolutions.

D'abord, suivre coute que coute Falam au train. Comme il était vieux expérimenté qu'lui semblait bien costaud et qu'en plus il lui avait dit qu'il garderait un yeux sur elle. Cela l’arrangeait bien. Comme il disait, l'important c'est de sortir vivant, le reste on verra après. Et maintenant qu'elle était une vraie Cœur Navré, enfin le chef il avait rien dit mais le Leftenante et le ZOB de Falco l'avaient dit, donc fallait qu'elle assure. Faut faire ses preuves!

Elle avait décidé de sa technique d'attaque. Même si c'était flou pour elle, Susi avait étudié un peu toutes les alternatives.
Frapper sur le crane tout ce qui bouge: ça pouvait marcher sauf qu'elle n'avait pas grand force dans les bras.
Essayer d’embrocher quelqu'un avec son bâton: c'était peine perdue même si elle taillait un des bouts en pointe.
Non, la vraie bonne idée était le coup droit - coup de biais. Frapper le plus fort possible dans le bide ou dans le bas-bas du bide pour les hommes et durant l'expiration plus ou moins forte que devait provoquer le coup, faire pivoter son bâton de toutes ses forces pour frapper sur la tête ou sur la nuque son adversaire.

Depuis le matin elle s’exerçait. Cela devait faire PIF-PAF ou PAM-POUM. Son arme devait aller vite, et ne pas laisser le temps à son adversaire de comprendre ce qui lui arrivait.

Elle s'entrainait donc sur des rondins qu'elle avait mis les uns sur les autres avec une pomme faisant office de tête sur le dessus. Elle devait taper assez fort, au premier coup, pour que le dernier tronc vacille, puis réussir à exploser la pomme avant qu'elle ne tombe.
Pas facile.
Susi devait être vive et pouvoir faire tourner avec force son arme.

Au bout d'une heure elle avait réussit à se prendre trois fois de suite la pomme sur la tête,deux fois un rondin sur le pied, sans compter les coups pour rien, et les coups qu'elle avait réussit à se donner à elle même.

P'tain! Chierie!

Et oui, en quelques jours elle avait aussi enrichi son vocabulaire...


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Tibere.
[A l'arrière train d'une leftenante]

C'est con les blonds. Si si, je vous jure, c'est ultra con. Surtout CE blond là. En quittant Elisabeth, il s'était dis: "A moi, la liberté! La vie de patachon! Les donzelles à trousser, allègrement! L'argent coule à flot! Hourra!"
Oui, parce qu'il est parti avec la caisse le blond, c'est con, mais intéressé, et puis pas fou non plus! Donc, il avait piqué quelques centaines d'écus à sa blonde épouse officieuse, et il comptait bien rattraper le temps perdu et croquer dans la vie à pleines dents.

Oui, mais non. c'est con les blonds, je vous l'ai dis. Voilà, le bourreau des coeurs s'était amouraché. Enfin, au début il voulait juste se la faire, rien de bien grave quoi, normal... On vit, on s'envoie en l'air et on s'en va! Mais rien n'avait tourné comme il le voulait. Et la glaciale capitaine lui avait donné l'envie d'un plus. Alors il s'était accroché et qui dit accroché au cul d'une leftenante, dit, accroché au Coeur Navré.

Depuis les Crocs Rouges, il s'était pourtant juré de ne plus intégrer un groupe, quel qu'il soit. Et le voilà dans double emmerde.
1. Il en pince pour une fille et au lieu de passer à l'acte, il la courtise - est-ce vraiment Tibère? -
2. Il fait partie d'un groupe, avec tout ce que ça comporte de casse-burne: la promiscuité, la saleté, l'attente, etc...
Et en plus de tout ça... il en redemanderait, le blond!

Alors oui, il était là, lui, l'égoïste, l'individualiste, se battait pour une cause: celle de Digoine, et faisait partie d'un groupe, et pas des moindres puisque c'était celui de Cartel.

Folie furieuse.

A cheval sur sa monture - sur quoi croyiez-vous qu'il puisse être à cheval, voyons! - Tiré à quatre épingles, parce qu'on ne peut pas changer le naturel, sinon il revient au galop, surtout pour son apparence. Il la suit, elle, et puis il les suit, eux, parce qu'au fond, il les aime bien, même si ça lui fait mal au coeur de le reconnaître. Parce que cet esprit de corps lui plaît et parce que pour une fois dans sa foutue vie, il a l'impression d'être au bon endroit, au bon moment.

Il la regarde, sa mystérieuse, sa glaciale. Plus tard, il la rejoindra.
Plus tard, ils s'épancheront encore.
Plus tard, il sera heureux de la voir rire, d'effleurer la pulpe de ses lèvres de son pouce, de caresser doucement sa main, de lui avouer ses fautes.

Si différents et si semblables. Avec leurs pots cassés, leurs blessures, leurs erreurs, leurs doutes, leurs peurs. Un fin sourire étire ses lèvres. Il est du bon côté, il le sait, même si c'est le côté des perdants et puis, David n'était-il pas donné perdant?

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Kayhan
[Coeur Navré - Cambrousse Mainoise -Tranche de vie de bidasse]

Dès l'aube...
Elle coche une liste sur un vieux calepin couvert de tâches d'encre.

Compter les sacs de maïs...
Fait.
Compter les miches de pain...
Fait.
Aiguiser le fauchon...
Fait... Si j'continue je vais m'en faire une aiguille à canevas....
Nourrir Marcel...
Fait ! 17 morsures...
Emmerd*er Falam...
Fait. J'ai farci sa miche au gravier c'matin...
Faire tourner Esta en bourrique en lui posant plein de questions débiles sur comment ça marche l'armée....
Ah ! Pas fait !


*Coup d'oeil à droite, à gauche*
Pas d'Esta dans les parages. Ça devra attendre encore un peu.
*Soupire*

Bon... Ben me reste plus qu'à picoler...


Et la voilà qui file vers le stock de futs de Bourgogne qu'Esta prend soin, systématiquement, de faire suivre.
Une troupe qui ne boit pas est une troupe de dépressifs.
Chose sûre, au Coeur Navré y a vraiment de tout, sauf des acédiques et des sobres.
Consciencieusement, la brunette dégomme les godets en mode glandouille, et fait passer le temps.


Non loin, résonne un :

P'tain! Chierie!

Owwww... Ça, c'est au moins Susi...

Vraiment bien entamée, Kay file (comprendre titube vaguement) voir la petite cavalière qui s’entraîne, et un godet plein toujours à la main, avec la diplomatie qu'on lui connait :

Heeeey Sssssuuuue ! Tu manies ça comme une une crevet.... Humpf !!!!

Elle bat des bras, avec l'élégance d'une ballerine saoule, puis baisse les yeux sur son plastron...
Elle y a transféré le contenu du godet.
Elle louche et extirpe de sa tignasse le projectile surprise.


Crétin de piaf....

Le volatile est propret, bien nourri, et a ce petit quelque chose qui laisse penser que son propriétaire est du Domaine Royal.
La bandelette de vélin qu'il transporte est maladroitement déroulée.


Nouvelles de Dams.
Quand elle le dit, que les blessés ils pètent le feu, chez eux !
Lecture en mode tangage, pendant que sa trogne se décompose au fur et à mesure.


Rô ! Il est pété de ronds !

Lui écrire pour lui dire qu'il fait fortune en vendant ses terres et se repose en convalescence, pendant qu'elle s'enquiquine les braies dans la gadoue.
Scandale !
La réplique ne tarde pas.
Elle est à la mesure du taux d'imprégnation de son auteur, qui dans une mauvaise foi typique des gens pilots, fait fi du fait qu'elle sait parfaitement que le Dams est vert de n'avoir pu continuer à cogner à leurs côtés.




C'est dégueulasse !

Sinon, bonser Dams.

Je disais donc... Ah oui : C'est dégueulasse !

Je suis en train de m'ennuyer comme un rat crevé dans la campagne Mainoise, les bottes dans la boue et les miches sur un imbécile de cailloux, et vous me narguez avec des pépettes qu'on m'interdit de vous prendre....

Ça se voit pas là, forcément, mais je chiale en vous écrivant.... De dépit...
Sisi... Là =>
*tache d'encre diluée* Voyez ! Une larme !!!

Non parce que j'ai promis hein, de pas dépouiller mes équipiers... J'en chie voyez vous !
Pis en plus Isa m'ouvrirait en deux..... Bref !

Un jorn je trouverai moyen de vous plumer !
(Vous avez quelque chose contre un passage chez un Notaire un de ces quatre ?)

Sinon, je pipe plus rien parce que le Chef, il veut qu'ici on chasse les Pas.
Moi je croyais qu'on était là pour chasser les Mainois, comprenez.
Les Pas chassés, j'ai idée que ça court moins vite que les Mainois chassés, mais quand j'ai demandé à Falco, il m'a regardée puis s'est tu...
Je crois qu'un pan de sa stratégie m'échappe.
Un pan, un bout hein, pas la bête avec des plumes vulgaires au bout du train arrière.

Re-bref !
Ça veut dire que je pige pas un broque de ce que veut le patron...
Je sens que c'est pas demain qu'il me passe au grade de Z.O.B. en chef, ou méga-Z.O.B.

J'espère que vous guérissez bien en comptant vos ronds.
Perso, moi je trouve que ça aide à cicatriser une bourse bien pleine.
Essayez de pas calancher d'ennui à Vendôme.

Adishatz !

Kay L.
Cavalière du Coeur Navré
ZOB l'éclair
Dicte le pétard à mèche

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