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[RP] La Tour aux Etoiles

Lemayeur
Les rôles de chacun s'étaient distribués d'eux-même. La Poussière d'Etoile ayant opté pour la mairesse fila en compagnie de sa baysitteuse vers la chambre aux Etoiles. Nul doute que le monceau de jouets qu'avait pu accumuler la tiote les occuperaient pendant un bon moment.

Une furie déboula sans crier gare mais, en criant bien d'autres choses qui firent frémir le Fou sur ses bases. Il avait beaucoup d'estime amicale pour le bon docteur Elween mais, ce doux dingue semblait faire de plus en plus d'émules. À croire qu'il avait ouvert une faculté de médecine en secret. Bien que le mot médecine convienne bien peu à son art abstrait et spontané.

La belle, parce qu'il fallait bien reconnaître que les attributs qu'elle donnait à voir n'étaient pas négligeables, fut cependant vertement reçue par la Sauvageonne qui ne manqua pas de lui indiquer la sortie et la renvoyer à l'Ermite qui décidément avait l'art de s'entourer de gens d'exception. Le Fou n'avait cependant pas le temps de s'attendrir sur le temps passé, chose qu'il n'aurait pas manqué de faire en d'autres occasion à la simple évocation du Colonel.

Timon clôtura l'incident en raccompagnant l'imprévue vers la sortie. Le Fou ne pouvait prétendre connaître la comparse de Lili mais, il la trouva relativement réservée malgré la sympathie qui émanait d'elle. L'accueil quelque peu tonitruant que Callix lui avait réservé n'y était sans doute pas pour rien. Après l'accouchement il en irait certainement tout autrement. Callix avait toujours eu la souffrance féroce.

Tandis que les deux femmes s'afféraient en cuisine, le Fou se trouva seul avec son aimée. Pas trop longtemps, il l'espérait. Il se sentait tout à fait capable de faire front mais, dans de pareils moments, une aide, même symbolique comme l'avait pu être celle de Kam et de Maki, était toujours précieuse.

Il s'accroupit au chevet de son épouse et la regarda tendrement. Sa main se posa sur un bidou dur comme de la pierre, chaud comme de la braise. Clairement leur second enfant manifestait son désir de les rencontrer de manière de plus en plus pressante. A chacune de contractions, le Fou pouvait voir le visage de Callix se fermer. Pas un cri, pas un geste. Elle affrontait ça stoïquement en apparence. Le Fou la connaissait que trop bien pour savoir qu'on était toujours à un pouce de l'explosion.

Il roula des couvertures qu'il positionna le long des flancs de sa belle et sous sa nuque. Ensuite il confectionna un étrange petit boudin de tissu comprimé et le déposa sur la table basse, à portée de main. Il remplacerait efficacement les cuillères en bois qu'il avait pu voir Hester utiliser lors d'une précédente suture.

Tournant le dos à sa belle, il prépara un magnifique couteau qu'il avait forgé et ciselé avec amour pour cette occasion unique. Il le rangea discrètement sur la même table et se tourna vers Callix.


Alors ma belle ? D'attaque ?

Son ton se voulait badin et rassurant même s'il savait bien que ses mots ne calmeraient probablement pas la douleur qu'elle pouvait ressentir à chaque contraction. Il remonta nonchalamment la robe de son aimée, lui découvrant le bas ventre. Il contrôla tant bien que mal l'expression de son visage pour ne pas inquiéter trop Callix de ce qu'il venait de voir.

Si tu en doutais encore mon ange, je t'annonce que c'est pour bientôt.

Il lui caressa tendrement le visage de sa main enveloppante. Le front de Callix ruisselait déjà. Bien sûr il avait veillé à ce que la pièce soit plus chauffée que d'accoutumée, mais les efforts qu'elle faisait déjà étaient considérables. Il héla les deux jeunes femmes dans la cuisine.

Mesdames, nous sommes prêts, il ne manque que vous.

Le menton légèrement crispé, il s'adressait cependant à elles sans empressement. Le travail était bien avancé et bien que Callix ne soit pas à son premier coup d'essai, ils disposaient encore d'un peu de temps.

Et tant que vous y êtes, pourriez-vous rapporter la bouteille de calva qui se trouve sur l'étagère au-dessus du baquet, juste à côté du lait caillé de Sio.

Depuis quelque temps Callix n'avait plus été à même de le seconder dans les tâches ménagères et c'était donc lui le seul responsable du joyeux désordre ambiant.
Callixta
La femme de petite vertu avait été prestement raccompagnée par Timon pour le plus grand soulagement de la sauvageonne, malgré l’agitation extérieure et les évènements à venir, la Tour semblait reprendre sa quiétude habituelle.
Siobhan disparue enfin à l’étage avec Lili, la tigresse soupira d’aise de voir sa poussière d’étoiles sortir de cette pièce qui risquait de devenir sous peu la scène d’un évènement qu’elle n’avait pas à voir, même si cela la concernait grandement.

Callixta souffrait de plus en plus, se disant que jamais elle n’avait souffert autant pour aucun de ses précédents accouchements, Timon revint d’avoir ramené la bougresse dehors et fut rapidement agripper par Cat, tandis que son ange noir s’était rapproché d’elle et qu’il prenait grand soin à tout préparer avec minutie et précaution, comme il savait en faire montre dans les moments importants, laissant ses bouffonneries et autres maladresses de coté.
Il essayait de prendre ça légèrement, mais elle savait qu’il en était tout autre et qu’il tremblait intérieurement, tout comme elle, tout comme ils l’avaient fait pour Siobhan et tout comme ils le feraient pour chaque enfant qui serait le leur.

Son ange lui parlait calmement, en souriant caressant son visage de l’intérieur de la main, mais l’expression qu’il tentait vainement de dissimuler, Callix la connaissait trop bien, elle savait qu’il se passait quelque chose tant par ce qu’elle ressentait, que par la façon d’être de son ange noir.
Attrapant la main posée sur sa joue alors qu’il appelait les deux jeunettes, elle le tira à elle, approchant son visage du sien, le fixant droit dans les yeux en lui murmurant calmement en serrant les dents sous la douleur.

Mon ange… Qu’est-ce qui se passe… J’ai jamais eu maaaaaaalll… comme ça… et je te connais… hémorragie ou siège…

Le souffle court était entrecoupé de grimaces de douleur, les traits tirés, elle scrutait le regard noir de son Fou y cherchant la réponse qu’elle réclamait à corps perdu.

Mon amour, dis moi… maintenant… que j’essaie d’agiiiirrrr… en conséqueeennnce…. Parce que le bébé, arriivvveeesss….

La main saisie fut broyée sous la contraction que la sauvageonne venait de ressentir, l’arrivée était plus qu’imminente, d’ici quelques minutes, il serait là père et mère préparés ou non.
Se crispant au maximum, relâchant la main et les doigts de son ange noir dans un ultime éclair de lucidité, de peur de finir par les casser, la tigresse agrippa les bords du sofa, tournant la tête vers son amour en le regardant intensément avant de lui parler d’une voix froide.

Répond moi !!!!
Timonstre
Entendant la voix du Fou, Timonstre regarda Cat et lui dit:

Cat, on dirait bien qu’on est attendu…

Timonstre nouvellement prise comme infirmière pour l’OST avait quelques notions de médecine, mais c’était le premier accouchement qu’elle verrait. Elle se sentait nerveuse, mais voulait vraiment apporter son aide pour la venue de ce petit bébé. Elle était excitée d’ailleurs d’avoir la chance d’être là. Par contre, elle devenait anxieuse du fait qu’il n’y avait pas bruit qui venait du salon, après l’appel du Fou. Elle se tourne alors vers Cat.

Je me demande bien ce qui se passe, j’entend plus rien dans la pièce voisine, on ferait peut-être bien de se dépêcher d’aller voir ce qui se passe.

Regarde la porte avec appréhension, prend des linges propres et il tire le bras de Cat. Elle sentait son coeur qui battait à tout rompre et avait l'impression que quelques choses n'allait pas, mais quoi.

Allez vient, je m’inquiète de ne rien entendre prend l’eau et on y va sur le champs, il se passe quelques choses et je n’aime pas ça du tout.

Elle alla d’un pas rapide vers la porte et l’ouvrit en tirant toujours sur le bras de Cat.

Nous voilà…
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Lemayeur
Evidemment la Belle ne fut pas dupe bien longtemps. Elle lisait en lui comme dans un codex ouvert. Elle l'avait vu à l'oeuvre dans des situations délicates. Le visage qu'il affichait dans ces moments témoignait, ou plutôt trahissait, ses appréhensions. Elle seule pourtant parvenait à le décrypter. Maki aussi probablement.

Dans le cas présent, son corps l'y aidant, Callix comprit rapidement que quelque chose d'imprévu venait compliquer l'heureux et douloureux événement. Ce qu'elle ne manqua pas de lui faire remarquer avec un calme étonnant mais, tellement approprié. Il tenta bien de faire diversion en remuant les doigts de la main qu'elle broyait sous l'effet des contractions qui se rapprochaient rapidement. Mais Callix était têtue et ne se contenterait pas cette fois d'une pirouette salvatrice. Pas le choix il devait lui répondre sans détours. Le temps leur manquait pour se lancer dans les vaines polémiques qui pouvaient les occuper des heures en temps normal.

Grimaçant quelque peu sous l'étreinte puissante et bien peu tendre dont elle gratifiait sa main, le Fou toussota brièvement.


Effectivement mon ange, ça se passe pas comme prévu, il ...

Les deux jeunes femmes qui étaient venues lui prêter main forte réapparurent dans l'encadrement de la porte de la cuisine en signalant haut et fort leur retour, donnant ainsi au Fou quelque répit inutile. D'un ton hésitant et un peu trop empesé il s'interrompit pour leur répondre

Fort bien mesdames, votre aide me sera précieuse, voyez vous ...

Il tenta de se relever pour les rejoindre mais, son épouse maintint sa prise fermement, l'enjoignant silencieusement pour l'instant à lui donner la réponse qu'elle attendait. Il n'y couperait pas et de toute façon elle avait raison, bien informée, elle pourrait participer activement à la sortie de ce mauvais pas. Bien que leur enfant à venir ne serait pas le premier à bondir dans la vie en présentant la partie la plus charnue de son anatomie. On avait bien ouvert le ventre de la mère de César pour lui donner le jour.
Cette pensée ragaillardit un peu le Fou qui se sentit soudainement prêt à tout. Même s'il éprouverait quelques doutes au moment de trancher dans le vif de son aimée. Il n'en était de toute façon pas là.
Il fit une ultime tentative d'humour qui même si elle ne dériderait personne, lui permettrait en tout cas de lâcher un peu la pression intérieure qui l'oppressait.


Voilà mon ange, de deux choses l'une, ou tu m'a fait un petit chauve ou alors il a déjà les fesses dans les courants d'air.

Il reprit un ton bien moins badin pour poursuivre.

Notre enfant ne se présente effectivement pas la tête la première.

Il se saisit de la bouteille d'alcool que les deux femmes avaient ramené.

Ca risque d'être douloureux parce que nous devront agir vite. Si tu veux endormir ton corps dans l'alcool je comprendrai. Y a que les cons et les curés qui prétendent qu'il faut souffrir pour donner vie.

Sans grand doute sur sa réponse, il lui tendit négligemment la bouteille tandis qu'une contraction puissante s'annonçait. Il posa rapidement la bouteille et lui proposa de petit boudin de tissu qu'il avait précédemment confectionné.

Tu peux aussi mordre la dedans si tu veux, c'est prévu pour.

Mesdames, prêtes ?
Une à la contention, une à la réception.
Ma femme m'adore mais, je suis sûr que dans quelques minutes elle aura toutes les peines du monde à ne pas m'assommer et là, c'est pas le moment. Et j'ai besoin de quelqu'un derrière moi pour réceptionner ce petit bout de vie qui nous est offert.
---fromFRMirkwood
Prévenu par un gamin le Corbeau fourrage en tout hâte ses instruments dans sa sacoche et file comme un pet sur une toile ciré vers la tour de Dieppe où paraît-il une dame est en train de s'évertuer à donné la vie. Le bon docteur grimpe quatre à quatre les marches de l'édifice et arrive au seuil tout essouflé pour tomber dans une pétaudière infernale : Ils sont bien au moins trois ou quatre affairés, paniqués, gesticulant autour de la parturiente comme des mouches sur un étron fraîchement coulé. Mirkwood remonte les bras de chemise et se fraye un chemin jusqu'à la table de travail.

- Déguerpissez volaille, laissez faire les professionnels !

Regard vers le type dégingandé qui à l'air concerné au premier chef vu qu'il s'est rogné les ongles jusqu'au sang

- Alors mon brave, vous êtes le futur papounet ?

Le Corbeau jette un coup d'oeil à l'avancement des opérations

- M'est avis que votre baigneur à envie de sortir à reculons, vos le merdier que vous faites ça m'étonne guère...

Sortie des instruments ad hoc

- Je ne garde que le père pour m'aider, virez moi les autres pintades !
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Lemayeur
En ce qui concerne l'aide, la situation était sous contrôle. Lili à l'étage avec Sio, les deux jeunes femmes à ses côtés. Et bien sûr Callix qui semblait plus que désireuse de participer vu la moue de dégoût qu'elle fit à la vue de la bouteille qu'il lui avait proposée.

Un bruit se fit entendre dans son dos, la porte s'ouvrait. La petite, intenable à ses heures, aussi pie que sa marraine, devait vouloir voir ce qui se passait dans la salle. D'un geste vif, le Fou couvrit l'intimité ensanglantée de son épouse et se retourna vers ce qu'il croyait être sa fille.


Sio ... je t'en...

Son visage changea du tout au tout. Ce n'était pas sa fille...

Un inconnu, bien de sa mise certes, mais sans aucune retenue, déboula dans la pièce, bousculant Timon et Cath, s'approchant des parents comme d'un terrain conquis. Il alla même jusqu'à relever la robe de Callix pour observer sans pudeur l'avancement de l'accouchement.

Tout d'abord décontenancé, le Fou le vit sortir divers instruments. A croire que l'Académie de Médecine Improbable s'était donné rendez-vous en ces lieux. Imaginer que cet inconnu ne touche son aimée, qui plus est en pareilles circonstances provoqua chez le Fou une ire sans nom. Il eut à peine le temps d'arrêter le pied de sa belle qui aurait fini sa course dans la mâchoire volontaire de l'inconscient. Il ne devait pas savoir où il se trouvait et devait sans doute croire avoir à faire à de doux agneaux qui s'aplatissaient devant un supposé savoir.

Le sang gitan du Fou n'eut pas le temps de faire un tour complet qu'il s'était saisi du couteau qu'il avait destiné à un tout autre usage.

Il se rua sur l'inconnu, le saisissant à la gorge, ignorant le tranchant des instruments que celui tenait en main. Il le repoussa contre le mur, plaça sa lame juste sous la main qui serrait la gorge et maintint l'homme contre le mur d'une pression du coude sur son thorax.

Après un rapide coup d'oeil vers les filles estomaquées qui s'étaient de suite approchées de Callix, tant pour tenter de la calmer que pour prendre soin d'elle malgré l'agitation qui l'animait.

Le Fou plongea un regard très noir au plus profond de celui du prétendu praticien.


Premièrement on frappe avant d'entrer.

Ensuite si c'est pour voir une femme nue, tu dois pouvoir trouver ça ailleurs avec ta petite gueule de mignon.

De plus on est poli avec les dames, surtout si ce sont mes amies.

Pour terminer, Dieppe est en feu et je crois que tu pourras être bien plus utile là-bas...


Le Fou fut traversé par un moment de doute affreux. Et si cet homme était vraiment médecin ? Et si la délivrance se passait mal ? Et s'ils n'étaient pas à la hauteur tous les trois ? Et si ...

Laisser cet homme participer avait des avantages, certes, mais aussi pas mal d'inconvénients. Connaissant son épouse, elle ne se laisserait pas approcher si facilement. Virer l'homme pouvait cependant hypothéquer bien des choses. Le garder avec eux aussi...


Soyons donc clairs... Soit tu te casses vite fait et tu fermes cette p... de porte derrière toi, c'est plus une Tour c'est un moulin ici. Soit tu participes mais sous MES ordres et à MES conditions. Je saurais me montrer reconnaissant le cas échéant ou particulièrement rancunier dans le cas contraire.

Il appuya un peu plus la lame sur le cou de l'étranger.

Et j'ai pas le temps de te laisser réfléchir, tu décides, MAINTENANT...

Même s'il avait haussé le ton sa voix restait ornée d'une calme mais résolue menace. Un pas de travers, un mot déplacé supplémentaire et l'homme irait rejoindre les deux cadavres qu'il avait envoyé promener en direction des douves surplombées par la Tour.
---fromFRMirkwood
Ah c'était pas les tarés qui manquaient dans ce bas monde et le Corbeau venait de trouver un beau spécimen tout frais émoulu de la neuneu académie. Le forcené le plaqua contre le mur lui collant un couteau à pâté sous le cornet. Soit, le médecin en avait vu d'autres durant ses campagnes militaires, ses études, sans compter les hopitaux des vieux... C'était pas cette tarlouze avec son surin et son baratin hystérique qui allait l'empêcher de délivrer cette pauvre femme des tourment de l'enfantement. Il savait leur parler aux fâcheux le Corbeau. Il avait passé sa vie à ça...

Mirkwood déglutit et pousse son scalpel contre le bas ventre du présumé père


- Pour commencer mon couillonet, on sera deux à rejoindre le purgatoire si tu m'enlèves pas ta lame sur-le-champ... Ensuite, si tu veux que ta donzelle expluse un beau baigneur tout frais et tout rosé à la place d'un macchabbé, c'est toi qui a vraiment intêret à décider vite et surtout à calmer tes ardeurs déplacés de coq de basse cour doublées d'un vil instinct de propriétaire qui ne sied vraiment pas au moment précis...

Le médecin désigne la femme qui se tord de douleur sous la poussée de son avorton

- Choisit bien et vite, tu peux perdre l'enfant et aussi la femme à ce que je vois... Après éventuellement j'irai fermer ta lourde puisque ça à l'air de te perturber plus que la survie de ta tribu...
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Timonstre
Voyant un inconnu arrivée au moment qu'elle retourna avec Cat dans la salle, Timonstre prit feu. Elle était pourtant certaine d'avoir barré la porte après avoir expulsé autre bidule. Elle était tellement en colère qu'elle déposa tout ce qu'elle avait dans les mains sur la table près de Callix. Timonstre constatat alors que l'inconnu avait coincé le Fou dans un coin et qu'il semblait tenir quelques choses dans ses mains. Elle s'avança donc avec précaution.

On peut vous aider peut-être, vous semblez ne pas être à la bonne place et on a comme du travail qui nous attend, alors, ce serait bien que vous laissiez notre chef d'orchestre oeuvré pour son oeuvre.

Elle se tourna vers Callix et Cat, leur fit un clin d'oeil et se retourna vers cet idiot qui ne semblait pas trop à sa place dans cette tour.

Je vais me présenter ça va peut-être vous faire réfléchir un peu plus vite, on m'appelle Timonstre, je suis sergent de maréchaussée, infirmière pour l'OST de Normandie et bien plus encore, donc dans la situation où on se trouve présentement, il serait peut-être judicieux de votre part de vous diriger vers l'escalier, puisque je n'ai vraiment pas le temps de vous reconduire moi-même à l'extérieur.

Comme elle était proche de l'homme maintenant, elle savait qu'elle pourrait sans problème agir, donc d'un geste rapide et en fesant bien attention pour ne pas que le Fou soit blesser, elle lui prit le cou d'une main et attrapa le scalpel de l'autre, laissant assez de place au Fou pour se dégager sans danger.

Ça va toi!

Dit-elle au Fou, une fois que ce dernier ce fut dégager, à ce même moment elle relâcha l'idiot et lui dit bien haut et fort!

Tu n'es pas dans la bonne maison et encore moins au bon moment, alors prend tes clics et tes clacs et sort d'ici avant que ça tourne mal pour toi, on a pas de temps à perdre avec toi et encore moins besoin que tu viennes perturber les événements, alors, FOU LE CAMP D'ICI!

Timonstre était vraiment hors d'elle, elle ne s'était jamais autant emporter contre quelqu'un, mais le moment n'était pas au civilité, Callix était en souffrance et il fallait que tous agisse maintenant, donc pas le temps de perdre une minute. Timonstre attendit que l'idiot prenne les marches et finalement la porte et revient près des autres et leur dit:

Pardonnez moi, je me suis emportée, mais il faut bien qu'on bouge. Euh, je peux me mettre à la réception comme tu dis!!!

Elle fit alors un sourire au Fou et attendit la suite.
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---fromFRTite_cathy
Cat avait préparé de nombreuses bandes de calicot en cuisine, qu'elle avait ensuite faites bouillir à l'aide d'une grosse marmite tandis que Timon s'occupait de faire bouillir de l'eau.

Le silence était pesant dans la salle de vie et Cat chercha le regard de Timon, sourcils froncés. Visiblement la sergente pensait la même chose qu'elle et l'entraîna hors de la cuisine avant que la féline n'ait le temps de dire ouf, mais suffisamment quand même pour récupérer la bouteille de calva.
Les deux jeunes femmes prirent soin d'avertir leurs hôtes de leur arrivée imminente en parlant à haute voix afin de ne pas surprendre les futurs parents en pleine conversation.

Leur arrivée tombait à pic vu le regard du Fou qui fit mine d'aller vers elles avant de renoncerà cause des griffes de la tigresse plantées dans son avant-bras.

Visiblement, quelque chose clochait et les deux jeunes femmes n'eurent pas à attendre longtemps pour en connaître la raison : le futur enfant céleste se présentait par le siège, et l'accouchement en serait d'autant plus douloureux. La boulasseuse se remémora ce qu'elle avait entendu un jour alors qu'elle était encore enfant à ce sujet. La délivrance serait ardue et les vies de la mère et de l'enfant étaient menacées.

Fou la ramena à la réalité en lui arrachant presque la bouteille des mains avant de la tendre à son aimée puis se tourna vers elles, leur demandant de se mettre d'accord sur leurs rôles respectifs. Cat allait pour répondre lorsque tout à coup un hurluberlu fit irruption, remontant déjà ses manches avant d'articuler le moindre mot.

Cat le regarda, un sourire ironique sur les lèvres : le sieur ne savait pas ce qui l'attendait. Son sourire disparut en un éclair lorsque l'abject personnage, qui tenait encore sur ses chevilles par miracle, les apostropha en les comparant à des dindes.

Cat déglutit et sortit ses griffes sans y prendre garde, s'apprêtant à sauter à la gorge de ce piaf de mauvais augure. Cependant Fou l'avait devancé, se ruant sur le volatile. L'oeil félin de Cat crut voir la lueur d'une lame dans les mains de l'ange noir, et une scène violente éclata entre les deux hommes.

La féline s'approcha d'eux rapidement, voulant raisonner l'ex-tavernier, le moment ne se prêtait pas vraiment à un bain de sang. Mais celui-ci, apparemment en proie au doute, s'était quelque peu radouci. Le piaf en profita alors pour contre-attaquer.

C'était sans compter sur Timon. La jeune femme semblait habitée par une force que Cat n'avait jamais perçue chez la sergente : Timon, en proie à la colère, irradiait littéralement.
La pistacheuse resta ébahie, figée dans une attitude stupide, la bouche entr’ouverte.

Timon se tourna vers elle le temps d'un clin d'oeil et s'occupa de l'escogriffe, le maîtrisant en un tour de main.
Cat ne put retenir un sifflement admiratif en la voyant à l'oeuvre. Elle pensait avoir trouvé une baby-sitter en allant quérir la sergente, et voilà qu'elle se trouvait en présence d'une femme à la volonté de fer et à la force hors du commun.

Une fois l'oiseau de mauvais augure mis dehors à grand renfort d'instruments chirurgicaux, Timonstre revint vers eux, très calme. Son changement d'attitude était stupéfiant.
Elle se proposa d'être à la réception d'un ton presque décontracté. Cat serait donc à la contention.

La féline retourna en cuisine quelques instants et en revint avec les bandes de calicot stérilisées, puis fit de même avec l'eau bouillante.
Elle prit ensuite place aux côtés de Callix, encore plus sur les nerfs depuis l'irruption de l'odieux individu. Cat lui épongea doucement le front avant de lui parler


Callix, je vais te tenir et essayer de te soutenir de mon mieux. Si la douleur se fait trop intense, je te donne ma bénédiction pour me faire ce que bon te semble afin de te soulager un peu. Mais... ne m'assomme pas s'il te plaît, ça n'arrangerait pas la situation.

Cat leva brièvement le regard vers Timon et Fou et leur fit un clin d'oeil, avant de reporter son attention sur la tigresse

Nous sommes d'accord ?

Cat s'installa aux côtés de la sauvageonne, attendant sa réponse. La suite des événements risquait d'être mouvementée et riche en rebondissements. Elle inspira brièvement en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, gonflée à bloc. L'épisode sur la Nébuleuse, la nuit blanche, l'incendie... toutes les pensées de Cat disparurent pour se concentrer sur une seule et unique chose : l'arrivée au monde d'un nouvel astre en pleine santé et la survie de la future mère.
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Callixta
Il en mettait un temps à lui répondre, Callix avait vu juste quelque chose clochait et vu son appréhension à répondre, ça devait pas être rien…
Son Fou se décidait enfin à lui donner la réponse qu’elle attendait quand les deux «assistantes » prévues firent irruption dans la pièce, tournant la tête, Callix n’eut surement pas le regard bien aimable.
Sentant son ange noir commencer à se lever, elle resserra fermement sa pogne sur le bras de son époux, y enfonçant quelque peu ses ongles en le regardant d’une façon qui ne laissait aucune équivoque sur le fait qu’il devait lui répondre, et maintenant.
Comprenant, sans doute douloureusement, il se décida à lui dire ce dont il retournait, un siège, ce bébé arrivait en marche arrière, on ne lui aurait rien épargné ses deux derniers jours.

………

Aucun mot ne sortit de sa bouche alors qu’elle relâchait le bras de son mari, en se laissant retomber en arrière sur les coussins amoureusement disposés par son Fou.
La sauvageonne comprenait maintenant pourquoi elle n’avait jamais autant souffert lors de ses précédents accouchements, décidément la vie ne lui aurait rien épargné à ce propos.
Ayant déjà vu son ange à l’œuvre avec l’arrivée de Siobhan, Callixta n’écoutait que d’une oreille distraite les invectives qu’il donnait aux deux jeunes femmes, quand un homme fit une entrée tonitruante dans la pièce, soulevant sans vergogne son jupon, que son mari avait pris soin de rebaisser en entendant quelqu’un arriver, pensant surement qu’il s’agissait de la poussière d’étoile vu les mots qu’il commença de prononcer.
Son époux eu juste le temps de retenir son pied qui partait déjà en direction des valseuses du prétendu médecin, qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant sur Dieppe.

Tout se bouscula comme dans un mauvais rêve, un cauchemar éveillé, son fou se rua sur l’étranger, une sévère altercation s’engageait, l’un comme l’autre tenant apparemment à prendre la direction des opérations.

Hé !!!! Ca v…

Pas le temps de terminer sa phrase que Timon, qu’elle avait envoyé paitre dans la rue peu de temps avant, se transforma en une femme résolument sure d’elle et peu encline à conversation, mettant l’inconnu à la porte manu militari.
Le regard hagard, complètement estomaquée, Callix regardait la jeunette, elle n’avait rien compris à ce qui venait de se passer.

Beuh…

Cat qui vint se placer derrière elle pour la maintenir, la fit revenir à la réalité, tout comme la violente contraction qui la fit se raidir et plaquer la pauvre féline contre le mur, comprimée entre le froid de la brique et le corps tendu de la sauvageonne.
La contraction passée, son corps se détendant de trop brèves minutes, elle releva le visage vers Cat en souriant.

Euh oui on est d’accord, désolée pour ce coup là… tacherais de pas le refaire… par contre… évite mes mains… parce queeeeee…. HHHHUUUUUMMMMMFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!

Les griffes de la tigresse se plantèrent dans la paillasse, traversant le tissu jusqu’à atteindre la paille, alors qu’elle serrait les dents contre la douleur, évitant de se mordre la lèvre de peur de se la fendre en deux.
Fermant les yeux, elle tentait de contrôler les contractions et leur satanée intensité qui ne faisait que croitre, tout comme par orgueil, par fierté, par dieu seul sait quoi, elle s’interdisait de crier, de hurler alors que l’envie était bien là de le faire.
Mais elle était comme ça, jamais elle n’avait crié pour cet avènement de la vie, elle ne commencerait surement pas aujourd’hui, et ce n’était pas ce bébé qui la ferait mentir.

La contraction passée, la bonne étoile du Fou rouvrit les yeux, et regarda son ange qui s’affairait avec Timon, tandis que Cat la maintenait tant qu’elle pouvait.
Les chats regardaient la scène comme deux couillons assis sur leur cul, se demandant sans doute ce qui se passait, lui arrachant un léger sourire malgré tout.
L’intervalle entre les contractions se faisait de plus en plus court, à peine la sauvageonne avait-elle eu le temps de reprendre son souffle et de décrisper ses doigts, que la suivante se manifesta plus que violemment.
Callix eu l’impression qu’on lui arrachait les entrailles, le bébé voulait sortir et maintenant, il n’avait clairement pas l’intention d’attendre que son père ou son assistante, si ce n’était l’inverse, ne se décide à agir.
La sauvageonne fut prise d’une incontrôlable envie de pousser, qu’elle ne put ni réfréner, ni retenir, contractant tout son bas ventre pour aider ce bébé à quitter son nid douillet.
Callix ferma les yeux, ayant l’impression sous la poussée qu’ils allaient sortir de leurs orbites, des larmes roulant sur ses joues rougies par l’effort.
La pauvre Cat fut soudainement plaquée avec rudesse contre le mur, recevant la tête de Callix avec violence, lorsque Callix ressentit une violence à son entrejambe qu’elle n’aurait su définir, comme lorsque sa main avait été tailladé par la lame de Duncan pour sauver sa fille.

HUUUMMPPPFFFF…. AAAAAAAAHHHHH !!!!!!!!

Finalement, la sauvageonne céda, ce bébé avait eu raison de sa fierté et de son orgueil, et l’aurait fait mentir, le jour où elle crierait en accouchant était bel et bien arrivé.
Elween95
Le pseudo doc reprit connaisance au milieu des decombres du SFP , ses heures voir meme ses minutes etaient deja comptées , la mort lui offrai une derniere danse mais n'était pas la cavalière qu'il aurai souhaité , les battement de son coeur qui venaient violement frapper ses tempes se faisait de plus en plus rare ...difficilement il rampa jusqu'a la tour , la bave sortant de sa bouche le rendait presque charitable

La lourde porte est poussé quand un individu sortant et maugréant lui ecrase la main ...point de douleur , le présage n'est guere bon , il grimpe une a une les marches menant a la salle , posant parfois sa tête sur son bras sentant la nuit prendre possession de son corps et luttant une derniere fois contre la facilité de fermer un oeil et de se laisser emporter vers l'inconnu

Son sang marquant chacune des marches il arrive enfin dans la piece ou se , joue peut etre l'avenir de Dieppe , il se pose difficilement contre le mur callant sa tête qui déjà ne repond presque plus contre celui-ci
Une vieille legende d'où il vient disait que lorsque qu'un etre s'éteint un autre prend vie ... Et il veut voir son successeur
le regard noir du fou se tourne vers lui ... dans un dernier effort il lui sourit levant non chaleureusement ses mains en signe de résignation face a celui qui c'était joué de lui dès leur premiere rencontre... il ne crevera pas ici comme un chien et meme si c'etait le cas il ne serai pas là pour le voir ... Un cri ...Premiere fois qu'il entend la sauvageonne hurler ..l'evenement n'est pas loin ...un instant il se laisse chavirer vers la facilité , relachant chacun de ses membres et se laissant porter vers d'autres dessins ... il est bien...mais il se ressaisi ... l oeil avide , la bouche ouverte , le souffle lent ...immobile , il observe ... presque heureux pour la premiere fois ... dur de combattre le "sommeil" qui l'envahi .....

*Creves pas ici comme un chien te dis je* dans un sursaut il se releve , chancelant et posant son bras sur une épaule inconnue pour se rattraper


Nouveau sourire montrant dents blanches mélées de sang a Callixta ...
Heyyy!!!m'zelle co..co..comment ça se pa..passssse ??...
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Lemayeur
Le temps n’était sûrement pas à la rigolade, ni même au combat de forcenés. Il lui fallait évacuer l’importun médicastre au plus vite et s’en retourner auprès de son épouse et de l’enfant à naître qui se faisait de plus en plus pressant. A part assommer l’homme, le Fou ne voyait pas comment faire taire son pérorage intempestif.
C’est pourtant de Timon que vint la surprise. Hors d’elle, en des termes judicieusement choisis et avec une surprenante poigne elle éjecta l’indésirable hors de la salle. Finalement ce n’était pas plus mal même si un médecin aurait pu s’avérer utile en cas de complication. Mais les attitudes conquérantes de ce spécimen auraient bien plus qu’indisposé le Fou. De toute manière l’individu avait été évacué manu militari impetuosa et la porte soigneusement refermée. Ils seraient tranquilles…

Pendant que la gente darmette faisait son office, le Fou retourna auprès de sa Sauvageonne. Il adressa un sourire reconnaissant à Cath qui s’était déjà mise en position de combat. Et sitôt en place sitôt elle se faisait rudoyer bien involontairement par une Callixta parcourue par des contractions de plus en plus intenses, de plus en plus rapprochées.

La Bonne Etoile faisait preuve de son courage habituel. Plus le temps passait et plus elle parvenait encore à impressionner son époux. Les récents événements n’avaient fait que renforcer la certitude qu’il en avait. Jamais, au plus profond de la douleur, il ne l’avait entendu se plaindre. Mordre par contre… Timon en avait d’ailleurs fait les frais au pied de la Tour et finalement il valait mieux que cette dernière reste derrière lui à accueillir l’enfant qui, même s’il avait le caractère de ses parents combinés, ne devrait pas encore avoir trop de dents à montrer dehors.

Tout était prêt

Le fou s’agenouillait entre les genoux écartés de son épouse lorsqu’une contraction plus violente que les précédentes sembla se présenter. Sachant la mère entre de bonnes mains, il concentra toute son attention sur l’enfant qui cette fois laissait entrevoir ses petites fesses toutes fripées. Callix poussa un cri qui vrilla l’âme du Fou. Sa douleur avait du atteindre des sommets tels qu’elle n’avait pu faire autrement. Après un rapide coup d’œil sur le corps meurtri de sa belle, il comprit pourquoi elle avait hurlé de la sorte. L’enfant s’était frayé lui-même un chemin plus ample que celui que la nature lui proposait. Il parvint à garder un visage impassible car il n’était pas sûr que dans ses contorsions, Callix ne le verrait pas.

Un bruit se fit entendre derrière lui, comme une défroque qu’on laissait choir au sol, mais il n’y prêta guère attention, la planète pourrait exploser qu’il ne bougerait pas d’un pouce.

Il cueillit le séant de l’enfant entre ses mains et le laissa sortir de lui-même. Deux petites jambes potelées firent leur apparition ainsi que le dos du bébé. Trop occupé à bien soutenir l’enfant, le Fou ne risqua même pas un œil pour s’assurer de son sexe. Bien peu lui en importait pour le moment. De toute façon les possibilités n’étaient pas illimitées. .


Très bien… tout va bien…tu es géniale mon ange.
Encore une fois et Sio sera sœur.


Le père accouchant se voulait rassurant et tentait d’avoir une voix douce et rassurante.
Profitant du répit dans les contractions, il fit pivoter avec d'infimes et tendre précautions le petit corps de l’enfant dans un sens puis dans l’autre afin de lui dégager les épaules. Seule la tête et les bras restaient encore invisible et n’apparaîtraient qu’à la prochaine contraction.
Timonstre
Timonstre ayant pris place derrière le Fou, attendait maintenant. Elle s’était un peu surprise d’avoir envoyé cet intrus aussi sèchement, mais elle était fière d’elle. Comment ne pas l’être, elle s’était débarrassée d’un élément vraiment perturbateur dans un temps record et lui avait foutu tout son matériel à la figure, mais pour qui il se prenait celui-là.

Timonstre était toujours un peu en colère, mais le moment était au sérieux et à l’urgence de faire sortir ce petit être du confort du ventre de sa mère. Elle afficha donc, un visage décidé et elle était prête à agir au besoin. Elle vit donc le sourire que Cat fit et Timonstre aimait mieux se préparer au pire.

Elle était nerveuse au début lorsqu’elle était entrée dans la tour, mais cette nervosité était maintenant disparue, une force de caractère inédite chez-elle. Avec les événements qui se bousculaient, cette force lui apporta une détermination et un calme d’agir vite et bien. Elle se sentait confiante et ne pouvait qu’être fier d’elle. Elle espérait aussi pouvoir s’accomplir et prouver sa valeur auprès de ses gens qu’elle appréciait.

Elle déposa alors une main sur l’épaule du Fou et lui dit du ton calme et rassurant:


Il est temps d’agir, nous n’avons plus beaucoup de temps.

Elle vit que Callix avait des contractions de plus en plus rapprochées et remarqua, qu’il était maintenant temps de faire sortir ce petit être qui voulait nous montrer son petit minois. Elle entendit hurler Callix et se prépara, puisqu’elle était maintenant convaincue que le moment de voir ce nouvel être était très proche. Entendre Callix crier aussi fort lui fit froid dans le dos et elle constatât à ce moment précis que la peau se déchirait sous la pression de l’enfant qui sortait avec force sous les contractions terrible que la Callix endurait. Timonstre trouvait qu’elle était vraiment très forte et courageuse. Le bébé commençait à se faire voir et sortie doucement, elle surveillait l’évolution de la situation, tout en surveillant l’état de tout le monde.

Timonstre entendit donc la voix d’un étranger, mais le moment n’était pas aux discussions. Elle sentie alors quelqu’un qui lui mis une main sur l’épaule, surprise et ce demandant qui pouvait bien être finalement cet inconnu, elle tourna la tête et entendit l’homme parler :


Euh… veuillez me pardonner mais le moment n’est pas vraiment propice aux questionnements, le bébé se présente par le siège et je doute que le moment soit vraiment bien choisi pour nous déranger…

Elle retourna ses yeux rapidement vers Callix pour ne rien manquer au cas où ses services d’infirmière pourraient être requis. Un peu décontenancé de voir cet homme toujours accroché à son épaule et encore un peu plus du fait qu’elle ne le connaissait pas, Timonstre s’adressa au Fou :

Euh, tu le connais ou je dois lui montrer la sortie à lui aussi…

Elle n’aimait pas du tout l’idée que cet homme puisse voir sous les jupes de Callix et Timonstre se sentait encore d’attaque pour se débarrasser d’un nouvel intrus. Par contre, à voir qu’il s’intéressait à ce qui se passait, elle doutait un peu que peut-être les propriétaires de la Tour connaissaient cet individu. Elle préféra donc attendre de voir ce que dirait le Fou.
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---fromFRTite_cathy
Cat venait à peine de rassembler ses pensées que Callix la projeta contre le mur suite à une contraction des plus violentes. La féline en eut la respiration coupée par le choc et tous ses membres frissonnèrent sous l'action conjugée des briques glacées et du corps brûlant de la tigresse.

Celle-ci jeta un regard à Cat, esquissant un vague sourire, et lui promit de ne pas l'assommer tout en la mettant en garde contre ses mains.
Bonne idée vu ce qui suivit : Callix lacéra littéralement la paillasse sous l'effet d'une autre contraction.

La pistacheuse maintenait ce corps arc-bouté comme elle le pouvait, faisant de son mieux, calant sa respiration sur celle de la bonne étoile. Elle n'était pas sage-femme mais le rapprochement des contractions et la respiration haletante de Callix annonçaient une délivrance imminente. Et il valait mieux, chaque contraction affaiblissait de plus en plus la future mère, le teint blâfard et les joues rosies par l'effort.

Des perles de sueur glissaient silencieusement sur le visage de Callix, se mêlant à ses larmes. Cat s'apprêtait à la rafraîchir avec un linge humide lorsqu'une contraction l'envoya à nouveau valser contre le mur, faisant voler la bassine remplie d'eau. La tête de Cat fut violemment projetée contre le mur et elle se mordit la langue sous le choc ; heureusement, son corps avait servi à protéger Callix qui n'avait pas besoin d'émotions supplémentaires.

Sous l'effet du choc, la féline commença à s'enfoncer dans l'inconscience ; pourtant, elle essayait de lutter contre cette douce torpeur : ce n'était pas le moment d'abandonner ses amis.

Le hurlement de Callix lui fit immédiatement reprendre possession de ses moyens ; Cat était en proie à des vertiges mais l'urgence n'était pas là.
Elle lança un regard hagard à Timon et Fou, et comprit à leur expression que le cri de la sauvageonne était justifié. D'ailleurs, Cat connaissait suffisamment celle-ci pour savoir qu'elle n'était pas du genre à crier pour un rien, surtout après la scène à laquelle elle avait assisté sur la Nébuleuse.

Le futur père encouragea sa femme, et la féline était sûre que l'évocation de Sio donnerait à Callixta la force nécessaire pour faire naître ce petit être. Même en ce moment de panique intense, une tendre complicité émanait du couple.

D'un geste, profitant du répit entre deux contractions alors que le Fou aidait le nouvel astre à entrer dans ce monde, Cat se saisit du boudin fabriqué par l'ange noir et l'inséra entre les dents de la belle, tout en évitant ses griffes.


Voilà ma belle, tu ne devrais pas te blesser avec ça. Et crie tant que tu veux, personne ici ne t'en tiendra rigueur !

Cat se saisit d'une bande de calicot à défaut d'autre chose pour éponger doucement le front de Callix, puis redressa la tête et manqua de s'étouffer en voyant Elween, couvert de sang, accroché désespérément à l'épaule de la sergente.
Elle cligna des yeux plusieurs fois, pensant à une hallucination à la suite du choc qu'elle avait subi, et regarda à nouveau droit devant elle. El était bien là, et en piteux état, débarqué d'on ne sait où.

La féline ne pouvait laisser Callix seule en cet instant et de toute manière elle était coincée entre la future mère et le mur. Elle saisit l'occasion que Timon lui présentait, s'apprêtant à le reexpédier aussi vite que l'oiseau de mauvais augure. La féline essuya d'un revers de manche le sang qui commençait à perler aux commissures de ses lèvres avant de s'adresser à la sergente.


Timon, non ! Occupe-t'en je t'en supplie, c'est Elween. Fais-moi confiance, il ne te fera aucun mal.

Cat vrilla son regard désespéré vers la sergente, espérant que celle-ci s'occuperait du Doc lorqu'un début de contraction se fit sentir. Ni une ni deux, Cat se saisit d'un coussin qu'elle glissa entre elle et le mur afin d'être parée à la suite des événements. Donner la vie était la plus belle preuve d'amour au monde...
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Callixta
La sauvageonne sentait se forces diminuer à vue d’œil malgré l’énergie qui restait en son corps meurtri, la souffrance que son enfant à naître lui infligeait était bien plus intense qu’aucune autre qu’elle n’ait jamais ressenti, pourtant dieu sait que la vie n’avait pas été tendre avec elle.
La pauvre Cathy faisait son possible pour rester impassible, malgré la façon dont la pauvre se voyait maltraitée par une Callixta qui ne contrôlait rien de ce qui se produisait, au point de perdre même emprise sur ses propres réactions, s’entendant crier sous la douleur, comme s’il s’agissait d’une autre.
Le souffle court, la tigresse amoindrie sentait son ange noir faire pivoter le bébé, probablement pour le dégager afin d’en faciliter la sortie proche, ravivant, bien malgré lui, la brulure des chairs meurtries de son intimité malmenée.

Callix n’osa pas croiser le regard de son Fou, pour ne pas y deviner de l’inquiétude, ou peut-être pour qu’il ne lise pas dans ses yeux océan, une vague de faiblesse, de tristesse très certainement, de peur à n’en pas douter, un abandon total de ce qui faisait d’elle « sa » Callixta, « sa » sauvageonne, « sa » tigresse…
Doucement elle tentait de se redresser, ne serait-ce que pour laisser la martyre qui la soutenait se dégager et reprendre meilleure position, ou même juste ses esprits, lorsqu’elle aperçut un homme dans le brouillard qui s’était lentement formé devant ses saphirs.
Puis la voix de Timon suivit de celle de Cat, qui parlait d’Elween, Callix ne comprenait pas de quoi il retournait, s’enfonçant dans une semi léthargie que la pause entre les contractions lui procurait, comme une drogue l’aurait fait, un répit de courte durée…

A peine le temps de revenir à la réalité en entendant la voix de son amour, qui se voulait neutre et dans laquelle elle entendit pourtant inquiétude et émotion mélangées, prononcer le nom de sa poussière d’étoile, de sa renaissance, la seconde bénédiction de sa nouvelle vie demandait à venir remplir son cœur, son âme et ses bras.
Un regain d’énergie envahit le corps de la sauvageonne, ou peut-être n’était ce que la contraction de la délivrance qui montait, redressant la tête, elle chercha le regard de son ange en lui souriant presque naturellement.
Bientôt il tiendrait son enfant, sa chair et son sang, leurs chairs et leurs sangs dans ses bras, sa fille ou son fils, le plus beau cadeau qu’elle pouvait lui faire, sa renaissance à lui, à qui la vie avait tout pris…

Ton enfant arrive mon ange…

Dans son dos, elle sentit Cathy qui préparait le terrain, prévoyant « l’impact » qui risquait de s’abattre sur elle, le corps de Callix commençait à se tendre fortement quand son amie lui colla un morceau de tissu roulé entre les dents lui marmonnant que ça l’aiderait et de crier si elle en avait envie.
La tigresse n’en avait aucune envie, la douleur fulgurante de la déchirure lui avait arraché un cri, il n’y en aurait pas d’autre, du moins l’espérait-elle, elle ne voulait pas que sa poussière d’étoile ne s’inquiète en entendant cela, ni que son nouveau-né ne soit assailli par les hurlements dès son arrivée en ce bas monde.
D’un mouvement de tête sur le côté, Callix cracha le boudin, prenant une grande inspiration et se tournant en souriant presque, malgré son teint blafard, éreinté vers Cat.

Ca ira… Pis tu veux… m’étouffer ou… quoooooooiiiiiiiiii !!!!!

Plaquant de nouveau la pistacheuse au mur, mais avec beaucoup moins de violence, Callix ancra ses doigts et ses griffes dans la paillasse, la serrant de toutes ses forces, poussant pour sortir ce petit être, comme son corps lui ordonnait de le faire.
Les traits tirés, tous les muscles de son corps contractés, la sauvageonne sentit le galbe du crane de son bébé s’extirper de l’étau de sa féminité, lui laissant comme un vide béant.
L’effort intense l’ayant vidé de toute son énergie, Callixta relâcha tout, laissant les larmes se déverser comme seul son Fou l’avait déjà vu, larmes de fatigue et de joie, témoignage d’un corps qui lâche prise.

Affalée sur le poitrail de Cat, à bout de force, elle sentait ses yeux qui refusaient de rester ouvert même si le sommeil n’était pas là.
Attrapant la main de son amie, sans brusquerie aucune, elle lui posa une question simple et somme toute étrange en faisant un léger signe en direction du père et de l’enfant.

Ils vont… bien…

La voix était fatiguée, calme, apaisée, l’enfant était là, avec son père, le reste pouvait bien s’écrouler…
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