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[RP] La Tour aux Etoiles

Lemayeur
Le temps s’était arrêté l’espace d’un instant. Instant magique. Instant terrifiant. Le Fou était pleinement conscience de ce qu’il tenait dans ses mains. Deux vies. En un instant, l’histoire pouvait se rejouer. Il pouvait tout perdre à nouveau. Ou presque…

Tous semblaient figés dans leurs mouvements. Il n’en était rien, si ce n’était la perception tronquée de la réalité dans l’esprit bouleversé du Fou.

Callix, Cath, Timon, l’enfant et même la défroque avachie, il pouvait tout percevoir comme s’il observait la scène au travers d’un trou dans le plafond. Lui-même se voyait à l’œuvre.
Etrange sentiment d’abandon de soi, mysticisme improbable, illuminations.

Peu à peu, le Fou réintégra son enveloppe corporelle et temporelle. A nouveau plus rien n’existait, que l’enfant, sa mère et leur survie.

Bien que toujours partiellement engagé, il pouvait sentir déjà la vie faire frémir ce petit être dans les mains calleuses du forgeron qu’il avait été. Tout le corps de Callix s’arqua dans une ultime poussée. Tous seraient bientôt délivrés. Plus particulièrement la mère et l’enfant évidemment mais également les témoins de cette scène chaque fois nouvelle.

Aux épaules qu’il avait dégagées précédemment, succédèrent deux petits bras ornés de minuscules mains dessinées à la plume. Apparut ensuite une petite tête qui déforma une dernière fois l’intimité malmenée de la Bonne Etoile. Ne prêtant qu’une attention toute relative à l’abondante chevelure sombre qui auréolait le nouveau né d’une étrange dureté, le Fou le retourna vivement après lui avoir dégagé la bouche de ce qui pouvait entraver son cri primal. Un nouveau cri retentit dans la pièce. Tout aussi puissant, tout aussi émouvant et tellement différent. La Vie exultait de ce petit être recueilli dans les mains de son père.

Les yeux grands ouverts, le père et le fils se découvraient, se rencontraient, se contemplaient l’un l’autre avec une égale surprise.

Hypnotisé par ce premier regard, le Fou ne pouvait s’en détacher. Il s’en abreuvait tel un naufragé, s’en enivrait tel un desséché. Rarement le Fou n’avait si bien porté son surnom que ce jour là. Fou d’amour, de tendresse et de reconnaissance.

Cérémonieusement il se redressa tenant toujours l’enfant à bout de bras et le fit lentement pivoter en direction de sa mère. Une intense chaleur l’avait envahi comme en témoignaient les petits ruisseaux qui serpentaient sur son visage. Mais bien peu ne prenaient leur source sur son front. Les yeux inondés d’un incommensurable bonheur il déclara solennellement


Un fils…Notre fils…
Je…enfin il…C’est…


Et soudain le Fou, orchestrateur soigneux de cet heureux événement, perdit toute contenance. Il bredouillait, ne savait plus que faire, ni dans quel ordre. Tout se bousculait. Trop.

Il est quelle heure ?

Il est fort heureux qu’ils étaient judicieusement entourés car, peut-être pour la première fois de sa nouvelle vie, le Fou n’était plus vraiment là...
Callixta
Toute alanguie, la fatigue s’emparant d’elle, Callixta entendit pour la première fois la voix de son bébé, cette petite mélopée aigue, ce son de vie tant attendu.
Il pleurait, tout allait donc bien… dans un sursaut de vitalité, Callix se redressa légèrement laissant Cathy s’extirper de dans son dos, apercevant au passage son ange noir se redresser, la petite chose rose dans ses mains.
Lentement elle le vit approcher alors qu’elle se laissait retomber sur la paillasse, l’entendant bafouiller quelques mots. Un fils, elle lui avait donné un fils… en son fort intérieur elle le souhaitait plus qu’ardemment, Siobhan les comblait pleinement et un p’tit d’hom viendrait compléter leur bonheur.

Son ange lui présentait le fruit de leur amour, le fruit de cette soirée où même masqués, ils avaient su se reconnaitre… il était magnifique, des petits cheveux aussi noirs que ceux de son père, ses yeux ils le sauraient plus tard, et il avait une autre caractéristique connu des seuls intimes du Fou, mais c’était bien là aussi le fils de son père.
Le papa était complètement dans un autre monde, ne lui donnant pas pour autant son fils, grand bien lui en pris, une dernière contraction, une dernière poussée, Callix expulsait les vestiges de sa grossesse, qui terminaient dans la bassine au pied de la paillasse, dans un splosch lointain et peu ragoutant, se mêlant au sang qui continuait de s’écouler de la meurtrissure intime de la sauvageonne.

Callixta en avait fini pour sa part et n’aspirait qu’à une chose, prendre son bébé et embrasser son époux, l’homme qui lui avait fait ce cadeau.
D’un signe de tête, elle invita son ange à s’approcher d’elle, tendant sa main vers lui, réalisant que lé bébé était toujours nu comme un ver.

Cat faudrait une couverture, je sais pas quoi, un truc pour envelopper le bébé… s’te plait

Regardant amoureusement son Fou, elle lui caressa le visage, dévorant le bébé dans ses bras des yeux, elle ne voulait pas le prendre, trop faible, trop peur de le laisser tomber…

Il est… magnifique… c’est… tout toi…

Sa vue se brouilla de larmes, tant de l’émotion qu’elle ressentait, que de celle qui transparaissait chez le nouveau papa.
De la pulpe de ses doigts, elle parcourut le visage de son bébé, avant de lui caresser l’intérieur de la main, lorsqu’il referma ses petits doigts autour de celui de sa mère.
Plongeant son regard dans celui de son Fou, elle se mit à lui sourire malgré la fatigue, prenant une voix douce.

Mon ange… va falloir décider… comment on l’appelle… décide, s’il te plait…

La tigresse se sentait partir, le sang qu’elle avait perdu et celui qu’elle continuait de perdre, ça faisait trop, ça commençait à faire vraiment trop.
Lentement, elle sentit sa main glisser, retombant mollement sur la paillasse, ses yeux se fermant sans son consentement.

Mon ange… Cat… ça va pas….
Timonstre
Timonstre se tourna donc vers l’inconnus et le pris dans ses bras, elle se dirigea avec lui un peu à l’écart afin de pouvoir voir l’étendu des dégâts, ses vêtements déjà très déchirés, elle finit de les déchirer pour voir.

Pardon pour vos vêtements, mais ils étaient déjà en piteux état, alors, je les ai juste achevé.

Elle lui fit un petit sourire pour essayer de le mettre un peu en confiance. Elle ne le connaissait pas, mais il semblait bien que ce devait être un ami. Elle se présenta donc tout en finissait d’éponger un peu la peau de l’homme.

Bon, je pourrais au moins me nommer ça faciliterait un peu notre communication, on me nomme Timonstre, communément appelé par mes amis Titi ou Timon, je suis pas nouvelle, mais très vieille non plus, vous connaissez surement mon copain, il se nomme Lechacal. Euh, je vais aller chercher quelques linges propres à la cuisine, ne vous inquiétez, je reviens vite.

Elle se dirigea donc vers la cuisine ayant vu où était les linges, quand elle et Cat étaient dans la cuisine elle sut donc où regarder pour en trouver. Elle pris alors une cuvette dans laquelle, elle mis de l’eau qui était encore sur le feu. Elle regarda si elle ne trouverait pas un petit remontant pour l’inconnus, elle trouva donc une bouteille de calva déjà entammée, c’était déjà mieux que rien. Elle se dépêcha donc de retourner au chevet du malheureux.

Euh, je ne voudrais pas que vous vous inquiétez, je suis infirmière pour l’OST de Normandie, alors, je vais prendre bien soins de vous.

Elle commença donc à nettoyer sa peau et découvrit plusieurs lacérations sur sa peau, elle lui tendit alors la bouteille de calva et lui dit :

Je ne voudrais pas être indiscrète mais que vous est-il arrivée ?

Elle regarda muette l’homme et continua à nettoyer ses plaies pour ensuite les panser, habillement et sans lui faire de mal. Elle travailla donc avec délicatesse et professionnalisme.
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Elween95
La personne a qui appartenai l'épaule sur laquelle il s'était appuyé l'emmena a l'ecart , otant sa chemise avant de se présenter . Dans d'autres circonstances il se nommait avant de se devetir ...
Timonstre lui dit qu'elle avait "achevé" ses vetements puisqu'ils étaient en piteux état , pourvu qu'elle ne fasse pas de meme avec lui ... Son nom n'était pas des plus engageant
Comme pour le tranquilliser elle lui précisa qu'elle était infermière ...Esperons qu'elle n'ai pas officié a l'hopital de Dieppe se dit il
Il ressenti la fraicheur du linge humide qu'elle passait sur son corps pour le nettoyer , sensation étrange ...mais sensation tout de meme se voulant rassurante
Son torse était capable de sentir le toucher , le froid , meme les picottements ...
Toussottement , laissant échapper quelques bruines de sang


Moi c"est El et ...Arghhh ..me suis fait ça en ...ouchh ..Tomb.tombant ..

Tentative de regard par dessus l'épaule de l'infermiere

Alors il est nnnné le divin enfant ? ...C'est un pppprince ou une fée ?

Le visage de Timostre commença a se deformer , puis c'est le decor qui commença a vassiller , puis tourner de plus en plus vite , sa main se randit , son coeur battant la chamade il ouvrit la bouche dans un dernier effort

Là m'zelle je crois que c'est le moment ou je m'évanouuu...

se lançant doucement partir il referme la bouche
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Lemayeur
Submergé d’émotions, le Fou restait là, presque hagard, son fils, SON FILS !!!, tendrement tenu à bout de bras telle une offrande que la Vie lui faisait.
Une voix, faible et douce, le remit un peu, un très petit peu, dans la réalité du moment. Il était question de couverture. Tel un automate de foire, il s’avança vers une Callix pâle comme une pleine lune d’hiver dans la brume.

Les larmes continuaient à inonder son visage sans discontinuer, sans qu’il y prenne garde comme s’il ne s’en rendait même pas compte. Le trop plein débordait, son âme exultait.
La main de son aimée lui parcourut les joues ruisselantes, tandis qu’elle aussi s’émerveillait face à cette petite graine devenue arbrisseau.

D’une voix faible, elle lui demanda d’attribuer un nom à ce fragment de lune afin que la communauté des humains puisse l’identifier et l’accueillir comme tel en son sein. L’arbrisseau deviendrait le maître de la forêt. Comme une évidence, un nom surgit des traditions des temps anciens, nom côtoyé, apprivoisé lors de pérégrinations d’une autre vie.


Ylan…tu répondras au nom de Ylan, fils de la terre et des étoiles, ancrant tes racines dans notre terre mère, tendant tes bras vers les astres du jour et de la nuit.

Rarement le Fou avait fait montre d’un tel mysticisme. Et pourtant c’était la troisième fois qu’auprès de Callix il atteignait cet état de grâce que seuls ceux qui l’ont vécu peuvent comprendre.
Il tendit son fils vers le ciel aussitôt entravé par le dernier lien charnel qui reliait l’enfant à sa mère.
Intrigué, il se tourna vers Callix qui pâlissait d’instant en instant, lui conférant un teint diaphane des plus préoccupant. D’une voix faible elle émit un dernier appel à l’aide qui tira le Fou de sa douce torpeur.

Il se tourna vivement vers Timon qui s’occupait de la défroque en laquelle il put reconnaître le boucher qui heureusement pour Callix ne semblait guère opérationnel. Cat semblait remise des différents tourments que Callix lui avait fait involontairement subir. D’une main assurée, il lui tendit l’enfant.


Cat, mon amie, tu peux le tenir le temps que je lui donne une naissance officielle ?

De son autre main il se saisit du couteau qu’il avait amoureusement ciselé pour l’occasion.
---fromFRTite_cathy
Cat sourit en voyant Callix se rebiffer malgré la situation. Il est vrai que le boudin de tissu ne pouvait qu'agacer la tigresse, pourtant préparé avec amour par le Fou.
La future mère donnait une leçon d'humilité à toutes les personnes présentes, refusant de montrer sa douleur et réussissant même à esquisser un sourire en regardant la féline. Prendre le temps de sourire, et même de plaisanter, alors qu'elle était à bout de forces...

La contraction suivante plaqua de nouveau Cat contre le mur, mais cette fois-ci le choc ne fut pas rude grâce au coussin placé dans son dos. La féline eut même le temps de passer ses bras sous ceux de la sauvageonne afin de l'accompagner du mieux qu'elle pouvait, la berçant presque.

A partir de cet instant, tout s'enchaîna très vite : Callix se laissa aller sur la poitrine de la féline, épuisée, et saisit sa main avec une énergie surprenante, tandis que l'ange noir sortait de sous ses jupes, tenant en ses mains un nouvel astre auquel il prodiga les premiers soins.
Cat serra doucement la main de Callix pour la rassurer, tout en ne quittant pas Fou du regard. Elle se rendit compte à cet instant que Timonstre avait déserté son poste pour s'occuper d'Elween, sans doute après qu'elle le lui ai demandé. Il était donc entre de bonnes mains.

Le cri tant attendu résonna dans tout l'édifice : Siobhan avait dorénavant un petit frère, et Lili devait être en train de lui expliquer que le bébé était enfin sorti du ventre de sa mouma, alors que l'ex-tavernier dévorait son fils du regard... enfin, façon de parler car il pleurait tellement qu'il ne devait pas y voir grand-chose. Il tenait son nouvel héritier précautionneusement sans doute de peur de le casser, et tous ses gestes étaient guidés par une tendresse infinie.
Cat se pencha à l'oreille de la jeune accouchée et lui murmura en riant que son enfant était en parfaite santé, contrairement à son père qui commençait à ressembler à une poule sans tête.

La poule en question se leva lentement, tenant le corps céleste à bout de bras, comme pour le présenter au monde entier et déclara solennellement que la famille de la Tour venait d'accueillir un petit homme en son sein. Voir le père et le fils ainsi était plus qu'un honneur, c'était un privilège.

La féline recula de quelques pas afin de laisser les époux contempler leur merveille en toute intimité et dirigea son attention sur Timon et El.
Le Doc était étendu par terre au milieu d'une flaque de sang, à moitié nu, Timon penchée sur lui pour nettoyer les blessures. Cat sourit grandement en pensant au comique de la scène : en temps normal, Timon ne serait pas restée habillée plus de quelques instants. Heureusement pour elle, le Doc était trop faible pour montrer qu'il était grand amateur de chair féminine.

La voix de Callix résonna derrière elle, lui demandant un linge pour l'enfant. La pistacheuse s'exécuta, et au lieu d'aller chercher une couverture en cuisine se dirigea vers sa besace d'où elle en tira son cadeau de naissance pour le nouvel astre : une petite couverture brodée d'étoiles. Elle la débarrassa discrètement de la poussière de pistaches qui la recouvrait en partie, puis s'approcha du couple.
La tigresse, plus blanche que les linges qui traînaient deci-delà, témoignages de la bataille qui avait eu lieu, caressait la joue de son ange et lui demanda de nommer le nouvel astre tandis qu'avait lieu le premier contact entre la mère et l'enfant, moment magique. Il ne fallut pas longtemps au Fou pour se décider, comme s'il l'avait toujours su, et il annonça le nom de son fils avec une voix emplie de fierté.

Soudain, le bras tendu de Callix retomba ; elle les appella à l'aide, sa peau devenant subitement diaphane, aussi transparente qu'un morceau de tulle.
Le Fou prit la situation en main sans perdre un instant, confiant derechef l'enfant à la féline qui le plaça délicatement sur la couverture, petit nid douillet qui serait refermé sitôt le dernier lien charnel entre la mère et l'enfant coupé.

Le temps pressait pour la jeune accouchée, il n'y avait plus une minute à perdre. Cat maintint doucement le nouveau-né, faisant de ses bras un berceau tout en le dégageant suffisamment pour que l'ange noir puisse agir sans problème, puis elle s'adressa à lui :


N'aie aucune crainte, je vais m'occuper de votre trésor ; tu pourras ainsi prendre soin de Callix en toute tranquillité.
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Lilidu76
A l'étage avec Sio :

Lili n'entendait plus de cris de douleurs depuis quelques minutes déjà. Elle pensa donc que l'accouchement devait se terminer. Elle guettait, pour l'instant en vain, les premiers pleurs du bébé.
Sio la regardait, se demandant probablement pourquoi, d'un coup, Lili ne semblait plus vriament dans le jeu.


Sio tu te rappelles que quand on est monté maman avait très mal au ventre ?

...Et bien... je crois que c'est parce que tu allais être bientôt grande soeur !!

Comme ça faisait mal maman criait un peu, voire même beaucoup d'ailleurs, pendant qu'on prenait le thé mais là il n'y a plus de bruit.
Le bébé devrait donc être très très bientôt parmis nous. Notre signal pour descendre lui faire un gros bisous ça sera ses pleurs.


Vois les yeux de Sio grands ouverts :

Ba oui, il pleure le bébé parce qu'il était bien au chaud lui dans le ventre de ta maman et donc quand on l'oblige à sortir il est pas trop content et il pleure. Mais après quand il se rendra compte que c'est merveilleux d'être dans ta famille et bien il pleura plus... juste quelque fois quand il aura faim ou qu'il sera fatigué ou qu'il voudra un gros calin de sa grande soeur.

Bon alors on tend les oreilles et la première qui entend le bébé pleurer crie bienvenu Bébé très fort et on descendra toutes les deux pour voir si tu as une petite soeur ou un petit frère. D'accord ?



/Hrp : excusez-moi je n'ai pas trop participé j'ai été pas mal débordée et j'ai essayé de répondre là où c'était impératif et puis je préfèrai rien écrire que de faire n'importe quoi et de gâcher le rp, milles excuses /hrp
Timonstre
Timonstre était contente de au moins savoir le nom de l’homme dont elle prenait soins. Elle lui sourit donc à l’homme qui disait s’appeler El. Elle ne croyait pas vraiment qu’il s’était blessé en tombant à voir les blessures qui couvraient son corps. Elle décida de lui en faire part, mais l’entendit lui dire..

Citation:
Là m'zelle je crois que c'est le moment ou je m'évanouuu...


Le voyant tourné de l’œil, elle s’inquiéta, elle avait l’impression qu’elle avait peut-être omis une plaie importante quelques parts sur le corps du pauvre hommes, elle recommença donc son inspection et fût encore plus minutieuse, elle essaya aussi de le réveiller.

Euh, El, réveilles-toi mon cher, c’est pas le temps de dormir, allez réveille…

Ne le voyant pas réagir, elle se demandait vraiment s’il n’avait pas trop perdu de sang, elle l’observa donc, tout en passant un linge propre et humide sur son front.
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Callixta
Regardant son ange noir, elle cru le voir illuminé d'une étrange lumière, le vent de l'inspiration sans doute et l'entendit prononcer un nom dont il n'avait jamais parlé auparavant : Ylan...
Ainsi donc serait son nom, sans doute voulait il dire quelque chose pour lui vu le lyrisme qu'il mit à déclamer et la facon dont il tenta de lever son fils vers les cieux.
S'enfonçant doucement dans les coussins, sentant son corps se détendre plus que de raison, elle sourit à son époux, acquiessant d'un signe de tête, avant de réitérer son appel.

Ylan, bienvenu mon fils, c'est un très beau prénom... j'aime beaucoup... navrée de devoir vous abandonner...

Le teint déjà pale de la sauvageonne était devenu quasi blanc, rendant le bleuté de ses yeux presque translucide avant qu'elle ne les ferment en murmurant dans un souffle.

Prend soin d'eux... Je t'aime...

Avec les études de médecine qu'elle avait entamé, Callix sentait bien que rien n'allait et se sentant partir prononça ces quelques mots, une immense lassitude s'emparant d'elle.
Lemayeur
Le Fou était redevenu en pleine possession de ses moyens. Pour l’acte, tant symbolique que concret, il le valait mieux. Tandis que Cath accueillait Ylan avec bienveillance, il tint d’une main le cordon nourricier qui encore unissait l’enfant à sa mère. D’un geste habile, il le trancha de son couteau flambant neuf.
Répétant des gestes ancestraux comme s’ils lui étaient quotidiens, le Fou noua chaque extrémité du vecteur de vie tranché net. Rentrant la langue qu’il avait coincé entre ses dents durant cette délicate opération, il leva les yeux d’un air satisfait vers Cath puis vers Callix.

Sa mine changea du tout au tout lorsqu’il entendit la phrase que Callix prononça avant de sombrer dans l’inconscience. Ils résonnèrent à son oreille comme un coup de poignard l’étripant de bas en haut. Ces mots ne pouvaient pas, ne devaient pas être les derniers qui sortiraient de la bouche de son épouse. Il était hors de question de donner raison aux mauvais augures de l’importun précédemment éjecté.

Il se retourna vivement vers Timon et lui dit.


Timon, en tant qu’infirmière de l’Ost tu dois savoir cerner les priorités dans les soins. Je sais pas si cette rascasse a vraiment besoin de toi mais pour ce qui est de Callix, je ne peut que le confirmer du peu que j’y connaisse.

Sachant son fils en toute sécurité, il concentra toute son attention sur sa Bonne Etoile qui était en train de filer. Il prit une quantité conséquente de linge propre et se mit à faire ce qu’il jugeait bon pour soigner sa belle. Il savait qu’en cas d’hémorragie, une intense compression pouvait s’avérer salvatrice. Sans plus réfléchir et profitant de l’inconscience de Callix, il se mit à méticuleusement emplir la béance qui lui faisait face. Il n’omit pas non plus de comprimer la plaie latérale qu’avait occasionné le passage de l’enfant.

Je sais pas si je fais bien mais en tout cas ça doit pas être tout à fait contraire. Callix à plein de bouquins là-dessus et même si j’ai pas tout compris je crois être dans le bon. Mais de grâce dépêches toi Timon. On va vite tomber à cours de linge et je pense pas que cautériser au fer rouge réjouisse grandement Callix au réveil.

Comme bien souvent son humour déplacé marquait combien il était mal de ne pouvoir faire plus. Insupportable impuissance face aux mystères de la Vie…et de la Mort
---fromFRTite_cathy
Cat était aux premières loges pour la scène de séparation charnelle entre la mère et l'enfant et elle pouvait admirer le magnifique couteau, ciselé avec une précision d'orfèvre. Le tranchant ne laissait pas à désirer et le cordon fut coupé net sous l'action du jeune père qui se mordait la langue sans y prendre garde, absorbé par sa tâche.

Le jeune Ylan était très calme et ne cilla pas lorsque son père officia ; peut-être même percevait-il la solennité du moment du haut de son jeune âge. Il était vraiment adorable avec sa petite touffe de cheveux d'un noir de geai et aggripait un doigt de la féline avec l'une de ses minuscules menottes.

Cat modifia délicatement la position du nouveau-né sur son bras après avoir réajusté la couverture, s'assurant ainsi d'un meilleur équilibre. Elle admirait le travail de la Sauvageonne et du Fou, caressant la minuscule main de l'enfant céleste avec une infinité de précautions, puis se tourna vers l'heureux papa


Il faudrait peut-être lui donner son premier bain, à cet...

La féline s'arrêta net en entendant les propos de la jeune mère, manquant de faire tomber son précieux fardeau sous le choc causé par ces paroles.
Callixta était encore plus pâle que tout à l'heure ; d'ailleurs, elle n'était plus pâle, mais translucide, dévoilant les méandres de ses veines aux regards indiscrets.

Une seconde, un instant qui paraissent une éternité ; la scène se fige l'espace d'un instant dans la tête de Cat qui réalise à quel point Callixta est en danger.

La sérénité avait complètement disparu du visage de l'ange noir, maintenant défiguré par une expression de douleur et de rage sans nom.
Celui-ci apostropha la sergente avant de se ruer vers son aimée, essayant d'arrêter l'hémorragie grâce à tout le linge disponible.

Cat prit une inspiration, sachant qu'il allait probablement la haïr mais elle en acceptait les conséquences, s'approcha de lui et lui parla d'une voix douce, dont l'intensité alla crescendo


Fou, tu sais que j'adore ta femme mais... tu ne peux pas condamner Elween qui a autant besoin de soins qu'elle. Je t'en conjure, ne signe pas l'arrêt de mort de mon ami ! Je suis persuadée que si Callix était consciente elle ne cautionnerait pas cela.

Elle posa sa main libre sur l'avant-bras de l'ange noir et le fixa droit dans les yeux, tenant toujours l'enfant céleste tout contre son sein. Celui-ci, ayant senti l'angoisse de la féline, commença à pleurer doucement.

Je n'ai pas plus envie que toi que Callix quitte ce monde. Aie confiance en moi comme tu as su le faire jusqu'à présent, prends ton fils et va donc lui donner son bain ; il n'a pas à subir toute cette agitation et a besoin d'être lavé.

Cat lui tendit l'enfant précautionneusement, tout en hélant la sergente

Timon, je vais avoir besoin de toi quelques minutes : je sais faire des sutures, mais encore faut-il que je sache où suturer, si tu pouvais me venir en aide...

La phrase resta en suspens, elle n'avait pas besoin d'être achevée.
El pouvait être dispensé de soins pendant quelques minutes mais guère plus ; il faudrait profiter de la moindre seconde pour réussir ce défi que le destin venait de leur lancer : sauver la vie de deux personnes...

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Lemayeur
Il le savait déjà mais Cat se comporta tel qu’il l’attendait, amie attentive, attentionnée, auxiliaire efficace. En ses mains, le petit joyau que Callix venait d’offrir à la vie était en sécurité. Bien que dévoré d’angoisse, le Fou tentait de garder la tête froide. En ce qui concernait le gamin, la situation suivait favorablement son cours. Pour ce qu’il en était d’Elween, et ce malgré la sympathie qu’il pouvait éprouver pour le boucher tant qu’il ne s’essayait pas à son art improvisé, le Fou devait bien admettre que son état lui importait peu pour l’heure. Toute son attention se focalisait sur sa Bonne Etoile, scrutant alternativement son état et la disponibilité de Timon.

Bien qu’impressionné par l’efficacité dont l’infirmière de l’Ost avait fait preuve précédemment, les yeux du Fou lui lançaient des éclairs de feu. Si elle ne se dépêchait pas à porter secours à son aimée, il était à parier que l’homme de la Tour perde rapidement patience, avec toutes les conséquences déplorables qui pourraient naître d’un esprit Fou et affolé.

Cat s’approcha et lui expliqua d’une voix douce et rassurante sa manière de voir les choses. Ses mots, bien que justes, lui transpercèrent le cœur et l’âme. Mais il devait bien se rallier à cet avis, tant humainement parlant qu’au vu de ses capacités bien maigres à affronter une situation qui de toute façon le dépassait désormais.

Il hocha gravement la tête en tendant les bras pour y accueillir son fils nouveau né.


Tu as sans doute raison, enfin j’en sais rien, je sais plus…

De sombre son ton en était presque devenu lugubre…Mais comme venait de si bien lui dire Cat, Ylan n’avait pas à affronter ce genre d’angoisses dès son premier souffle. Il n’avait pas le choix, il devait lâcher prise et céder la place, ce qu’il fit plus facilement en découvrant chez son amie des capacités qu’il ignorait. Il ferma les yeux un court instant, faisant une brève pause pour rassembler ses pensées. Il secoua la tête avant d’emmener son fils d’un pas décidé vers le baquet d’eau fumante qu’une des deux femmes avait du préparer à cette attention. Il ne leur dirait pas mais il resterait prêt à les aider au chevet de son épouse le cas échéant.

Il regarda le baquet avec un air circonspect avant d’y plonger son fils qui pleurait doucement. L’effet bienveillant de l’eau chaude sur l’enfant lui permit de s’apaiser rapidement.
Cruel dilemme pour le Fou. Il concentrait toute son attention sur le petit et pourtant son regard se portait régulièrement vers l’autre extrémité de la pièce où les jeunes femmes s’affairaient.

Caressant le visage humide de son fils il lui murmura.


Bienvenue mon fils, bienvenue chez les fous.

Les mots qu’il aurait voulu lui adresser au sujet de sa mère restèrent coincé au fond de sa gorge.
Timonstre
Timonstre s’était retournée lorsqu’elle avait entendu Callix dire:

Citation:
Ylan, bienvenu mon fils, c'est un très beau prénom... j'aime beaucoup... navrée de devoir vous abandonner


Elle vit donc le Fou lui envoyer des éclairs de feu avec son regard, c’est à ce moment qu’elle comprit que quelques choses n’allaient vraiment pas bien. Entendre Cat parler de suture lui fit croire que l’état de Callix était pas très bon non plus. En s’approchant de l’endroit où Callix était toujours, elle vit alors un marre de sang, elle savait désormais que la vie s’évacuait rapidement du corps de la nouvelle maman. Elle n’osa pas regarder ni le Fou, ni le nouveau né, elle leur tournait systématiquement le dos. Elle savait que son visage toujours autant expressif devait montrer la crainte qu’elle avait pour la vie de Callix. Elle regarda donc Cat un peu perplexe.

Euh, tu sais faire des sutures si j’ai bien compris, donc tu sutureras en bas et moi en haut, comme je te montre où, comme ça on...

Elle parla dans un murmure pour éviter que le Fou comprenne ce qu’elle allait dire :

Il faut se dépêcher, elle a perdu vraiment beaucoup de sang et les plaies sont grandes, alors plus vite on aura refermé mieux cela vaudra. Regarde, tu sutureras d’ici à là et moi d’ici à là. Ne t’inquiète pas pour El, il est inconscient, il doit surement avoir besoin de reprendre des forces, mais je le surveille quand même.

Elle montra donc à Cat l'endroit ou elle devrait suturer et lui montra qu'elle partie elle ferait elle-même. Et comme elles suturaient toutes les deux de bas en haut, cela faciliterait le travail de chacune pour ne pas se nuire et donc travailler efficacement. Il y avait beaucoup de sang et elle devait régulièrement l’épongé pour ne pas faire de fausse manœuvre. Régulièrement, Timonstre relevait la tête, pour vérifier que la respiration de El ne se modifiait pas et qu’il était toujours inconscient. Elles travaillèrent d’arrache pied pendant un certain moment.

Cat, tu fais cela très bien, je ne sais pas où tu as appris, mais c’est très bien.

Elle la gratifia donc d’un sourire et continua son travail. Une fois le tout terminé, elle observa un peu Callix et demanda à Cat de la surveillée et de s’assurer que le sang ne se remettait pas à couler. Elle s’inquiétait beaucoup pour ce qui semblait être désormais sa nouvelle amie. Elle savait que Cat était capable de surveiller certaines choses et qu’elle l’aviserait le cas échant, donc elle lui donna quelques petites choses à surveiller.

Cat, tu peux la surveillée, sa respiration ne doit pas diminuer et on ne doit pas voir de sang coulé à nouveau, je vais retourner au chevet de El pour voir comment il va. Avise-moi si tu vois quelques choses de suspect.

Elle retourna donc au chevet de El, pour constater qu’il était toujours inconscient et que sa respiration était toujours la même.
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Callixta
La légèreté d'un nuage, la douceur d'un coton, la sauvageonne flottait au dessus de la réalité, dans un monde calme, paisible, sans bruit, sans douleur, sans flammes, sans... brutalité...
L'état d'inconscience dans lequel elle était plongée tombait fort bien pour ce que les autres devaient s'occuper d'elle, de son fils, de toutes ces choses qu'elle n'était pas apte à faire à cet instant.

Des voix, lointaines, de femmes, un murmure, inaudible, la voix de son ange noir et le cri du rayon de lune... l'étoile où est l'étoile, elle ne l'entend pas...
Des piqures, sa peau qui la tiraille, Callix redescend de son nuage de paix, on s'acharne sur elle, mais qu'est-ce qu'on lui fait...

Le visage de la tigresse se déforme sous la douleur de ce que lui font les deux femmes entre ses jambes, amies, Callix commence à en douter vu la souffrance ressentie.
Soupir de soulagement quand tout s'arrête, enfin se reposer, enfin dormir sans être torturée, une présence à ses cotés, un oeil entrouvert, Cat qui lui éponge le front après avoir officié à son entrejambe.... Cat qui veille sur elle...
Mais qui veille sur lui... sur elle.... sur eux.... A bout de force, la sauvageonne se rendort en esquissant un très léger sourire vers Cathy.

Quelques heures de sommeil plus tard...

Un brouillard épais, la gorge sèche, Callixta se réveille, ouvre un oeil, puis l'autre, regarde autour d'elle, tout à l'air si calme, le calme après la tempête surement...
Elle touche machinalement son ventre, non elle n'a pas rêvé, le bébé est bien arrivé, l'impression de fourmillement douloureux au niveau de sa féminité le lui confirme.

Grimaçante, la tigresse se redresse, regarde alentour, ne parvenant pas à s'assoier, mais se maintenant sur ses avant bras repliés sous elle, Cathy est assoupie près d'elle, elle a surement du la veillée tout le temps de son repos.
Timon, toujours aux cotés d'Elween, en revanche aucune trace de ses anges, surement à l'étage, mais elle ne saurait crier pour les appeller de peur de réveiller les convives de la Tour.

Faisant glisser ses jambes le long de la paillasse, Callix pose pied à terre, elle sait que l'idée n'est sans doute pas judicieuse, mais elle veut voir son fils, sa fille, son époux, les rassurer de son état.
Lentement, très lentement, elle parvient au prix de gros efforts à se redresser, avançant petit pas par petit pas, longeant le mur, en s'appuyant dessus pour atteindre le bas de l'escalier qui mène aux étages.
La sauvageonne n'est pas folle, elle sait qu'elle ne pourra pas les monter, mais au moins elle peut appeller sans réveiller toute la maison, refermant la porte qui mène aux étages derrière elle, Callix reste sur le palier, s'adossant au mur.

Mon ange !!! Tu es où ???

La phrase résonne dans l'escalier, rebondissant sur les murs comme pour aller frapper à chaque porte et trouver son Fou, sa poussière d'étoile et son rayon de lune.
Lemayeur
Pouvoir donner le premier bain à son fils remplissait le Fou d’une joie incommensurable. Le seul regret qu’il avait était de ne pas pouvoir partager ce moment d’exception avec son aimée.
Il s’était arrangé pour n’avoir qu’à lever les yeux pour pouvoir suivre le déroulement des soins prodigués avec un art manifeste à son épouse.
Ylan semblait apprécier les bienfaits de l’eau chaude à moins que ce soit les mains rassurantes de son père. L’enfant s’endormait progressivement alors que son père le faisait naviguer doucement dans le baquet.

Il le sortit enfin de l’eau et lui enfila tant bien que mal les habits que Callix avait depuis longtemps préparés. Mission complexe pour qui avait surtout l’habitude de marteaux, d’enclumes et plus récemment de billot et de carcasses pesantes. Le résultat était cependant assez satisfaisant, il y a des gestes qu’on n’oublie pas.

Le Fou déposa son fils nouveau né dans le couffin qui deux ans auparavant avait accueilli sa sœur aînée. Sœur à part entière, quoique pourraient en dire un jour certains malveillants. L’enfant dormait du sommeil du juste, lui aussi venait de passer avec succès au travers des mailles d’un filet aux mailles rudement serrées.

Il s’approcha des soignantes qui terminaient leurs sutures respectives. Dire qu’une plaie ainsi recousue était jolie aurait été quelque peu inconvenant, surtout si on imaginait un instant la douleur qu’elle impliquait, mais clairement les deux amies avaient fait du bon boulot. Le regard chargé de sens, il savait ce qu’il leur devait, il les remercia chaleureusement, les yeux à nouveau embués.

Cat avait l’air particulièrement éprouvée et la fatigue marquait profondément son visage. D’une voix douce le Fou lui dit


Repose toi ma belle je vais la veiller.

La pistacheuse ne se fit pas prier et s’installa confortablement sur le canapé tout proche. Le Fou se tourna ensuite vers Timon.

Pour Elween ca ira ? Si tu as besoin tu le dis. Tant que je peux rester auprès de ma Bonne Etoile moi ca me va.

Lui aussi tombait de fatigue mais pour rien au monde il n’aurait voulu manquer le réveil de Callix. Rien ?

A peine était-il installé auprès de son épouse inconscient qu’un bruit de petits pas précipités résonna dans l’escalier sitôt suivi d’un appel étouffé. Sio était parvenue à échapper à la surveillance rapprochée de la Mairesse. Et pour l’avoir vu à l’œuvre à plusieurs reprises, le Fou savait que ce n’était pas chose aisée. En un autre moment le Fou en aurait rit aux éclats, mais la pièce n’avait pas été rangée et la petite n’aurait sûrement qu’une envie, celle de sauter à l’assaut de sa mère pour un combat de câlins. Le moment était donc des plus mal choisis. Comme par un fait exprès c’est le moment qu’Ylan choisit pour émettre un tonitruant appel.

Le Fou réfléchit courtement en regardant alternativement la porte et le couffin. Après un bref coup d’œil à Timon, il prit son fils à bras le corps et l’emporta en dehors de la pièce escomptant revenir au plus vite.
N’ayant pas le cœur de faire un quelconque reproche à sa fille qui se tordait le cou pour apercevoir le bébé, il lui dit simplement.


Viens dans ta chambre, je vais te présenter quelqu’un. Mais pas de bruit, Maman se repose.

C’est avec un bonheur infini qu’il assista à cette première rencontre. Lili, pleine de prévenance et de respect pour cet instant magique s’était quelque peu effacée. Le Fou la convia d’un geste de la main. Il irradiait…

Les présentations furent faites, les petites mains en saisissant d’autres encore plus petites. Sio faisait preuve d’une surprenante timidité. Evidement la situation était nouvelle pour elle et pas mal de chose allaient être bousculées dans la vie de la Poussière d’étoile. Au bout d’un long moment, Ylan se remit à se faire entendre sans détours. Le cœur du Fou se serra : une nouvelle hantise l’envahit. Et si le petit commençait déjà à avoir faim…

C’est alors qu’une voix résonna faiblement dans l’escalier. Bonheur enfin complet, rage contre l’imprudence. Il se précipita vrs la porte et appaercu son épouse livide sur le pas de la porte de la salle.


Callix !!!

Dans sa voix se mêlaient dix milliards de sentiments qui se bousculaient à une allure…folle.
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