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[RP] [Semi-fermé] A la recherche de l'outre perdue

Cymoril
La Fourmi continuait de sourire, sirotant son godet tout en écoutant la Dame (Zorgl pour ceux qui n'ont pas suivi^^) lui narrer l'incident.

Ils sont... inventifs parfois... A se demander s'ils ne feraient pas meilleur emploi dans une troupe de comédiens qu'en escamoteurs ratés...

Un haussement d'épaules presque imperceptible lui échappe alors qu'elle poursuit à voix basse, presque pour elle.

Les bonnes actions... on les fait parce qu'on les fait..

Elle délaisse le godet de rouge local pour un verre d'ambroisie, plus léger et savoureux... Esquissant un nouveau sourire en entendant les précédent déboires de la Dame en question.

Ah, les joies du commerce... Ca vire souvent à la foire d'empogne en effet...

Un petit éclat malicieux dans le regard après sa presque plaisanterie avant de regarder l'alentour, les stands animés, la foule qui joue des coudes le plus souvent pour picoler à l'oeil, les marchands qui donnent de la voix et vantent les mérites quasi mystiques de leurs productions vinicoles...

C'est vrai qu'il y a foule...

Il règne un tel brouhaha que l'on distingue mal la réclame de l'étal suivant... Un truc à vous coller une migraine pour trois jours.. Si la dégustation ne s'en charge pas.
Et pourtant, dans cette cacophonie, un éclat de voix tonitruant parvient à surplomber tout le reste, à la faire sursauter sur la fin...

Foutriquet... Une mine presque désespérée sur le minois, elle scrute la foule, dont une bonne partie se contrefiche allègrement de l'appel lancé, tandis que le reste semble vouloir succomber à sa curiosité maladivement humaine... Mais pas un qui se détache, s'élance tel le chevalier blanc volant au secours de la princesse en détresse... Que dalle, nibe, des nèfles, nada... Et d'un long soupire de s'échapper de ses lèvres alors qu'elle repose son verre sans avoir eu même le temps d'y goûter...


Dans le genre pas de bol... J'crois que j'suis imbattable Dame... Et j'crois aussi que je suis demandée...

Vrai quoi... Elle qui est sortie de son monastère, entre deux visites sur Paris pour une foire incognito... Enfin. Comme on ne se refait pas... La voilà qui tente de traverser la foule amassée et déjà pas mal avinée pour rejoindre l'origine des cris... Argumentant son passage à des badauds ronchonnant qu'elle les pousse, qu'elle leur passe devant, qu'ils étaient là avant pour voir...

Médicastre... Laissez passer...

Avec l'espoir de ne pas se faire piétiner d'ici là. Mais tout le monde le sait.. L'espoir fait vivre.

_________________
Zorgl
à l'aiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIiiide !

La foule se pressai de plus belle , et des cris fusaient de toute part , éclats de voix et retrouvailles, badauds rassemblée devant quelque diseuse de bonaventure , début de bagarre dans une indiférence teintée d'amusement.

Le vin de Savoie était blanc sec et bon,, mais tout en vidant son verre se dit qu'il lui manquai bulles et fruité.

Satisfaite de trouver la compagnie de cette femme a l'allure peu ordinaire , et dont l'esprit semblai vif à l'egal de son regard ,elles devisaient a l'ombre d'une forêt de coudes qui se levaient et s'abaissaient en choeurs , tentant parfois mouvement de droite et de gauche vers les outres offertes aux passants... qui moults étaient, d'ailleurs , et de plus en plus ivres en s'en allant gaiement .

Le clocher avait sonné 10 heures matines , la journée promettai d'etre longue , et la recherche d'un emplacement pour exposer ses crus, difficile.
Le Champagne surtout , qui perdai beaucoup a etre trop secoué.


A la tentative de philosopher , bien que fort incongrue en tel endroit, Zorgl enchérit

Les actions , une fois qu'elles sont faites , on se les garde dans le creux de soi, qu'elles soient bonnes ou pas, et on continue à avancer avec, y a pas le choix.... mais tant qu'a leur trouver un coin pour passer la vie , vaut mieux qu'elles soient bonnes à digérer que de donner mal aux intestins.

La conversation revint sur le commerce , les tonneaux , le vin, le commerce , le vin ,les tonneaux

Soudain , sa voisine semble moins attentive , soucieuse d'un coup au point que Zorgl tend l'oreille aussi.

Venez boire le jaja du padréééééééééééé ! Alleeeeez tournée gratuite
et pourquoi pas, serai t'elle tentée de répondre du regard au spadassin nain , allons, mais n'ayons point d'inquiétude car c'est du vin béni.

Mais la femme s'éclipse d'un coup en s'excusant de sa malchance , et filant de plus dans la mauvaise direction.

Zorgl , bien qu'elle eusse encore bataillé avec plaisir , de chose d'idées et de tolérance , choisi alors la voie que le seigneur lui tracai et s'approche , enfin d'autant qu'il en était possible , de l'éveque de Cahors qui donnai visiblement la messe en plein air , soucieux de la santé de ses ouailles .

Bien le bonjour monseigneur Bender .b.Rodriguez , c'est bien du vin béni que vous avez là ?

et de regarder la nonne qui lui rappellai une étudiante que l'on lui avait présenté jadis tenter de garder dans son verre le contenu qui tanguai dangereusement.

Votre avis d'initiée , ma soeur?
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Zorgl d'Adventac, dame de Meauzac
--Faustine


Je suis ma blonde d'amie. Moi, la fille aux émeraudes, je scrute la foule sans relâche. Méfiante et menaçante à l'idée que quelqu'un l'approche. Elle m'a sauvé, par deux fois, je lui dois bien ça. En fait, selon le Code établi par Finn, je lui suis redevable. Tiens, d'ailleurs, qu'est-il devenu ? Je ne l'ai pas retrouvé, à Limoges... Mais il faut dire que je n'ai pas vraiment eu -ni pris- le temps de le chercher.

Non. Tu n'es pas ici pour voler.

Je tente un sourire. Pas ici pour voler... Pas ici pour voler... Pourquoi pas ? Je ne fais que suivre mon instinct, moi. Et ça m'a toujours permis de vivre, survivre parmi la vermine de Paris, là-bas dans les bas-fonds, où elle n'a sûrement jamais mis les pieds. Ma capuche toujours sur ma tête -prudence et discrétion oblige- et mes couteaux bien en place, je la suis.
Mon regard glisse vers le vendeur. Ne t'avise pas de la rouler, mon cher, ou tu tâteras de mon acier.
Mon attention est attirée, un bref instant, vers le cri d'un vendeur. Non, ce n'en est pas un, en fait. Je tire la Valdesti par la manche.


« Viens. Allons voir. »

Et je l'entraîne déjà, sans lui demander son avis, devant l'air stupéfait & indigné du vendeur. Je prends une chopine au passage et file vers l'homme, pour me camper devant lui, ignorant totalement mon amie.

« Moi. J'en veux. »

Bref regard en arrière, je désigne Lanceline de la tête.

« Et elle aussi, elle en veut. »
Ellya
Retour à la réalité ... Le fond des poches léger.

Bouteille en main, la jolie nonnette toussota, nerveuse, quand le Padré lui en annonça la couleur, disons plutôt le prix. Cinq pauvres écus, du vin pas vraiment béni? Et celui qu'elle avait acheté plus tôt alors, et qui n'avait même pas d'étiquette pour se renseigner sur la provenance?
Pâle, la bouche pâteuse, elle serra le cadeau (car elle accepta de bon coeur, sans mot dire, le présent fait par le religieux!) et le poison contre sa poitrine. Elle songea à ce qu'elle pourrait expliquer à son époux... Finalement, elle pouvait diviser le prix de la bouteille par deux! 60 écus chaque. Se rendrait-il compte de l'arnaque?

La Blonde Duranxie déglutit péniblement tandis qu'elle se libérait une main pour attraper le breuvage dont la moitié se répandit au sol en moins de quelques minutes.


A ... votre générosité, Padré! Et dîtes...

Mais pas le temps d'achever sa phrase que trois femmes se pointent et gênent l'Oblate dans sa négociation. Elle sourit à Zorgl tout en trempant ses lèvres dans la picaille avant de retenir une grimace suggestive.

Beur... Hum. Spécial! Tout à fait spécial! Il vaut son pesant d'écus!

C'était pour dire...
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Milicien, incarné par Bender.b.rodriguez


L'un des miliciens, l'oeil aux aguets et l'oreille tendue, crut percevoir une petite voix s'égosiller pour demander à lui laisser la place. Il se mit sur la pointe de ses pieds et observa de ses yeux de benêt. Il vit une petite chose qui tentait de se frayer un chemin parmi une foule compacte, enivrée et à l'humeur badine. Il se mit à hurler :

-"Laissez passer la naine ! Poussez-vous et décarrez du ch'min ou j'viens vous péter les dents à coup d'bâton ! Virez d'lààààààààà bande de clodoooooos !"

L'homme ne s'en laissa pas compter. Habitué des fêtes et autres beuveries, il avait l'habitude et savait que l'homme moyen ayant picolé n'écoutait qu'une chose : les coups de matraque. Il fit donc quelques pas et distribua les coups un peu à l’aveuglette en poussant à droite et à gauche pour faire de la place. Ses bras musclés faisaient de la place et attrapèrent la petite chose qui s'avançait vers lui. Il lança :


-"Par ici ma p'tite ! Allez, j'ai fais une tranchée dans cette assemblée d'poivrots ! Hop... j'vous escorte !"

Agitant sa matraque avec un sourire sadique, il tenait fermement Cymoril de l'autre main tandis qu'ils avançaient rapidement vers Childesinthe, toujours retenue par son collègue.
Bender.b.rodriguez


[A quelques dizaines de pas de là, au stand du presbytère de Cahors]


Le padré avait servi Ellya et picolait également alors que Zorgl vint les rejoindre. Il reconnu le visage de celle qu'il avait croisé il y a quelques temps sur Montauban. Il sourit puis fronça les sourcils immédiatement.

Zorgl : -"Bien le bonjour monseigneur Bender .b.Rodriguez , c'est bien du vin béni que vous avez là ?"

Il la fusilla du regard, fronçant encore les sourcils, hochant légèrement la tête comme pour montrer son indignation. Il soupira puis lâcha, laconiquement :


-"Padré... padré... les monseigneur, c'est pas l'genre de la maison ! Mais l'bonjorn quand même."


Même pas le temps de servir Zorgl qu'une petiote se pointe, encapuchonnée, tendant son godet sous le goulot de la bouteille et expliquant qu'il en fallait aussi pour son amie. Le padré se retrouvait encerclé de bonnes femmes, et cela,, même si ça ne lui déplaisait pas, le faisait dire qu'il allait se prendre une chasse par son épouse quand elle allait se pointer. Parce que oui, inévitablement, elle allait venir. Ainsi, il versa dans le godet de Faustine et puis tendit un peu le bras pour atteindre celui de Lanceline. Il lança tout de même :

-"Houlà, on va s'calmer mes jolies ! Je sais que j'suis plutôt du genre bien fait aux sourcils ravageurs mais j'me mettrais pas à poil !"

L'évêque se tourna vers Ellya et voyant qu'elle avait surement autant apprécié le breuvage que lui, osa :


-"Nan mais vous pouvez l'dire, c'est du picrate au jus d'pieds ! Non mais déjà le vin d'Guyenne, c'est d'la mer_de donc celui-là..."
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Ellya
[Près du stand de vin pas vraiment béni]


Je n'aurais sûrement pas dit cela en ces termes mais...


Mais c'était loin d'être faux. La nonnette s'empourpra tout de même puisque la situation l'exigeait. Les confidences étant entamées, elle se pencha à l'oreille du Padré.

Mais dîtes voir quand même... Si vous voulez vous en débarrasser... Je peux m'en occuper. Ce serait faire une TBA. Une Très Bonne Action!
Ne croyez-vous pas?


Les cris finirent par attirer son attention et son regard se dirigea vers le coeur du tumulte.

Peut-être devrions-nous... prier?
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Cymoril
Oh, elle jouait des coudes pour se frayer un passage au milieu des badauds la Fourmi… mais elle ne s’attendait certes pas à se faire escorter, manu militari… Par un espèce de rustre mal embouché… Sûr que la milice ne brillait pas par son savoir vivre dans le coin… Après un sursaut du aux hurlements du milicien… Et un sérieux grommellement de sa part à elle…

Non, mais je vous en ficherais des naines moi… Espèce de malotru !

Et voilà qu’il la tirait presque, l’entrainant par le bras… Zenitude, respire cocotte, respire… Tempérance toussa toussa… Ouais ouais… J’vais te le tempérer dans pas long tu vas voir… Fou ce qu’il peut y avoir comme intensité de dialogue dans un crâne fourmiesque tout de même…

Mais enfin.. lachez moi… j’suis assez grande pour avancer toute seule…

A croire qu’il voulait lui déboiter le bras ce maroufle…
Et lorsqu’enfin il daigne la relâcher, elle ne boude pas son plaisir de lui écraser le pied de son talon, avant de le rétribuer d’un sourire angélique…


Oh, pardon… Suis-je donc maladroite…

Ne jamais bouder ce genre de petits plaisirs dans la vie.
Allons, passons donc à la patiente… Le visage redevient quasi instantanément sérieux. La femme est pâle et son état ne laisse aucun doute… Fourmi se rapproche doucement, avant de se pencher…


Dame… Comment vous sentez vous ? Avez-vous mal ? Comme des crampes ? Des vertiges ?...

Histoire de dénouer le plus gros du malaise, à savoir si c’était une pâmoison due à la foule et à la chaleur, ou plus sérieusement le début du travail… Et en attendant la réponse, la chirurgienne de se retourner vers les guignols de l’autorité :

Et avec vos bras musclés vous n’auriez pas pu lui trouver un endroit au calme… Jouez donc de la matraque pour trouver une chaise à porteurs… Ou alors faites la chaise avec vos collègues pour la porter l’écart de la foule.

Parce que quelle que soit la nature de son mal, il ne risquait pas de s’arranger avec la foule autour… Puis elle se masse doucement le bras, oui, celui saisi par la brutasse là, en maugréant au passage :

Et en plus je vais avoir des bleus maintenant…

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Bender.b.rodriguez
Navré pour le délai, quelques soucis qui m'ont empêchés de tenir le RP à jour. Reprenons avec un nouvel évènement afin d'enchainer pour entrer dans le vif du sujet.




Un peu plus tard, autour du stand du padré de Cahors


Le padré faisait gouter son vin avec allégresse, il se disait que ceux qui venaient et appréciaient le breuvage devaient déjà avoir fait un sacré périple au sein de la foire. Oui, parce qu'une pisse pareille, c'était vraiment pas normal de pas la cracher, au pire, on pouvait s'en servir pour se rincer la bouche après avoir graillé un fromage un peu trop fort. Il regardait les visages et surtout celui de Childesinthe qui avait été amenée là parce qu'il y avait de la place. Oui, pas fous, les guyennois avaient vite compris qu'un religieux qui offrait du pinard et le vendait si peu cher ne pouvait que fournir de la mer*de. C'est pourquoi les miliciens avaient conduit la femme enceinte et sa guérisseuses aux abords du stand. Le padré avait retrouvé son épouse avec bonheur mais elle semblait devoir se dépatouiller d'une jeune fille qui paraissait s'enquérir de sa santé.

Entouré d'Ellya, de Lanceline et sa Faustine, de Zorgl, regardant avec un sourire non dissimulé Cymoril enquiquinant Childesinthe, puis dévisageant Mittys qui restait légèrement en retrait, Bender se disait que la journée allait finir avec la tête en dedans... comme chaque année à la foire aux vins.

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--Fiacre
Le copiste du diocèse avait du traverser le stand à la recherche de l'évêque. Il avait un message de "la plus haute" importance à lui remettre. En guise de message, il devait lui fournir quelques informations de second ordre qui n'avaient certainement aucun intérêt pour le commun des mortels mais dont Rome voulait l'avis du prêtre. Il furetait parmi les stand à la recherche du père de Cahors sans parvenir à ses fins lorsque son regard fut attiré par un curieux ouvrage. Il s'approcha d'un stand de vin dont l'étiquette portait le nom " Domaine Emilion". IL regarda le tenancier, un alcoolique comme la plupart des marchands et producteurs de vin dans le coin. Puis il baissa ses yeux sur la reliure d'un livre qui servait à caler la table qui portait les quelques bouteilles. Il lança au marchand :

-"Dites mon brave, c'est curieux de caler ses meubles avec un bouquin dont la reliure doit surement couter plus cher que l'ensemble de vos bouteilles, non ?"

En guise de réponse il eut droit à un savant :

-"De quoi j'me mêle ? Si y veut du vin, y achète, sinon, y part ! Mais si y veut l'bouquin, y achète ce qui y a sur la table et j'lui r'file gratuit'ment !"


Fiacre réfléchit un instant, la seule bourse qu'il avait était celle de la paroisse de Montauban. Elle lui servait à acheter parchemin, encre et autres plumes, il se dit qu'il pouvait bien faire un écart et que le padré, s'il était torché, n'en saurait probablement jamais rien.

-"Après tout, pourquoi pas. Allez, je prends le lot."

Il se baissa pour saisir l'ouvrage et lorsqu'il le déplia, après avoir fait une moue pour désapprouver l'usage dont était fait cet inestimable livre, il écarquilla les yeux.

-"Bon sang, vous savez quel âge doit avoir ce bouquin ? Vous pourriez faire attention quand même mon brave. Faites-moi une caisse pour les bouteilles, je reviendrais les chercher plus tard avec quelques amis."


Cette fois-ci, il se remit en quête du prêtre, gardant serré contre lui l'ouvrage et reluquant à droite et à gauche pour trouver l'homme de foi pour lui faire une bonne surprise...

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Je laisse les joueurs se réintroduire rapidement autour de Bender pour avancer l'intrigue qui n'a pas encore démarré ^^
Childesinthe
Être enceinte, comment dire...
Que c'est beau de se dire que l'homme que l'on aime vous fait un cadeau inestimable, qu'on ne formera qu'un...

Blablabla... Ça c'est le début ! Avant qu'on commence à passer des nuits entière à rendre tout ce qu'on a avalé. Avant qu'on commence a s'arrondir comme un ballon, qu'on ne tient plus sur ses jambes, que la peau tiraille, qu'on gonfle encore, qu'on voit plus ses pieds, qu'on... je continue ?

Mais il y a quand même un avantage dans toute cette misère. Les gens sont plus conciliant avec vous. Ils viennent à vôtre secours et acceptent vos caprices sans trop rien dire. Alors quand Childesinthe se trouva dans une crise de panique en plein milieu de la foule, deux hommes vinrent à son secours, plus une jeune femme qui avait l'air de s'y connaître en médicastrerie.


"Mais non, allons, je vais pas encore accoucher, vous m'avez vu ??? Je veux juste qu'on me sorte de cette vague de petit peuple de laquelle je n'arrive pas à m'extraire ! Quoi ? Mais non, je viens de vous le dire, je ne vais pas encore accoucher ! Quoi ? Non mais je ne suis pas une vache, allons ! "Mettre bas" n'est pas le terme convenable pour moi, malotruuuuuu ! Allez, qu'on me ramène loin de cette foule, allons !"


Elle se dépatouillait comme elle pouvait, essayait de faire comprendre à la gentille Dame médicastre que non, son heure n'était pas encore venue. Et enfin, elle retrouva la rive d'un néant. Près d'un stand sans doute, de faux vin, jus de raisins pourris. Et qui ne s'y trouvait pas ?

"Bender ? Euh.... pardon, Padré ? Norbert ? Mais vous ne m'aviez pas dit que vous comptiez tenir un stand ? "

Et de saluer les pauvres personnes qui étaient autour du stand, sur le point de se faire "couillonner"...
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Bender.b.rodriguez
{Childesinthe}-"Bender ? Euh.... pardon, Padré ? Norbert ? Mais vous ne m'aviez pas dit que vous comptiez tenir un stand ? "

Le padré fit un sourire convenu pour masquer que lui-même n'était pas au courant. Il regarda Norbert avec un oeil noir tout an ajoutant d'un ton dépité :


-"Bah à vrai dire, j'étais pas au courant non plus. Je crois qu'une andouille s'est dit qu'il pourrait se faire du pognon sur le dos de l'évêché..."


Alors qu'il partageait sa piquette avec ses quelques convives, le copiste du diocèse fit son apparition, l'air troublé et reluquant à droite et à gauche comme s'il était pourchassé. Le padré vit qu'il cachait quelque chose sous sa robe de bure et lui lança :

-"Tiens, vous nous ramenez un bon vin pour le planquer comme ça ?"

L'évêque éclata de rire avant de récupérer le livre que Fiacre lui tendit d'un air satisfait, lui expliquant qu'il avait trouvé l'ouvrage dans un stand voisin, servant à caler la table sur laquelle était posée du pinard. Son regard changea du tout au tout lorsqu'il caressa la couverture. C'était comme si le monde qui l'entourait n'existait plus. Il ne faisait plus cas des religieux et autres personnes présentes. Il éructa quelques mots légèrement châtiés.


-"Bord*el... de Dieu... mais, où vous avez trouvé ça mon p'tit ? C'est chi*é ça, ça calait un meuble ?"

Bender se mit à lire un court passage pour essayer de comprendre, il le fit à voix haute sans s'en apercevoir.


Citation:
Extrait numéro 4 des carnets de Yvain
Année 1152 - Montauban

Oraison funèbre :

C'est par un triste jour de mars que la vie d'Emilion s'est achevée. Mes amis, mes frères et mes soeurs, je pleure son départ même si je sais qu'il est en route pour un bonheur éternel au coté du Très Haut et de Ses prophètes. En regardant derrière moi, j'y vois une fraternité sans concession et un amour inconditionnel. Emilion et moi étions frères aristotéliciens mais également frères adoptifs. Nous avons grandis ensemble et avons partagé tant et tant de choses. Emilion m'avait fait la promesse de revenir à Cahors et il l'a tenu, il est aujourd'hui ici, dans ce cercueil et va rejoindre la terre de nos ancêtres pour y laisser son corps. Je sais que son âme montera directement vers le soleil et trouvera le chemin jusqu'à Christos, Aristote et notre Dieu à tous. Malgré cela, je pleure son amitié, je pleure sa ferveur. L'homme de foi qu'il était et l'homme tout court n'étaient qu'une seule et même personne. Ainsi, je prie et loue le Très Haut pour qu'il l'accueille comme son fils et qu'il le remercie pour ce qu'il nous a donné.

Note :

- Emilion, archevêque de Bourges, né le douzième jour d'octobre 1080 s'est éteint à Bourges le 13 mars 1152 à l'âge de 71 ans.

- En souvenir de sa mémoire, seront précieusement gardés la carafe qu'il avait l'habitude d'utiliser pour servir le vin durant l'office, le calice de verre qu'il passait à chacun et la dernière bouteille du domaine d'Emilion qu'il a lui-même bouchée.


Le padré regarda les quelques religieux présent avec un air ahuri. Il fronça les sourcils puis replongea le nez dans le bouquin en feuilletant rapidement. Sans réfléchir plus avant, il poursuivit :

-"Tout ça mérite une enquête, je connais pas d'Emilion archevêque de Bourges dans les registres... et s'il produisait du vin en plus ! Pis bon, j'ai quand même fait le tour du cimetière de Cahors et de la Cathédrale pendant les travaux, j'ai trouvé aucune stèle ou aucune tombe à son nom, c'est bien curieux. Est-ce que ça intéresse quelqu'un de m'accompagner résoudre ce mystère ? Tout seul, ça va m'faire trop d'boulot alors, je suis prêt à bénir et fournir en vin et en saucisson ceux qui m'épauleront dans cette lourde tâche."
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Zorgl
Beur... Hum. Spécial! Tout à fait spécial! Il vaut son pesant d'écus! 

La réponse de la nonne lui trottai toujours dans la tête , et bien que l'éveque de Cahors ai nié la sainteté du vin vendu par son organiste , il semblai à Zorgl qu'il se tramai quelques affaires desquelles l'éclesiastique voulai sciemment la tenir a l'écart.

Plusieurs faits la portai a penser ainsi , et Zorgl était particuliérement méfiante depuis le brigandage dont elle et sa fille avaient été les victimes , alors qu'elles ne se trouvaient plus qu'a quelques lieux de Montauban.

En premier lieu , le « Padré «  , comme il aimait a se faire nommer, ne lui avait pas fait gouter le breuvage, et secondement , des mots echangés à voix basse avec la religieuse aprés que Bender ai qualifié le breuvage de piquette , semblai porter à croire qu'elle désirai en réserver une bonne quantité.

Certes , les brigands parlaient italiens entre eux, et bien qu'elle connaisse peu le Padré Bender , il lui semblai impossible que le bon vin qu'elles rapportaient de Bourgogne et de Champagne , soit refourgué en douce sur le stand de Norbert , mais Rome était rempli d'Italiens , et l'Adventac n'était plus si certaine ni de sa confiance en la vrai foi, ni en quelque autre croyance depuis qu'elle avait lu l'éthique à Nicomaque III qui parlai de courage et de tempérance , vastes valeurs humanistes qui depuis était l'objet de toutes ses attentions .


"Bah à vrai dire, j'étais pas au courant non plus. Je crois qu'une andouille s'est dit qu'il pourrait se faire du pognon sur le dos de l'évêché..." 

A ces mots la Meauzac tiqua , mouche qui piqua d'autant que l'éveque parti d'un grand rire en compagnie d'une femme au ventre rond ,derriere qui elle apercu avec plaisir la femme vétue de cuir et de brocard de soie rencontrée peu avant.

Elle s'apprétai donc a insister pour gouter le breuvage que l'éveque distribuai généreusement à la ronde , de facon a lever ou confirmer définitivement ses doutes sur les origines de la boisson qu'il proposai , lorsque celui ci se mit soudain à lire à haute voix le passage d'un livre qu'un homme venait de lui apporter.


Et voilà bien ce qu'il me semblai ...... il donne la messe et ce vin, quoiqu'il en dise , doit être béni .. ces cachoteries cachent bien des mystères.

Zorgl écouta donc l'éveque , qui donnai l'oraison d'un certain Emilion, bien qu'elle trouva fort incongru qu'il le fisse en plein air , et de plus durant une foire au vin , à moins que cet homme soit un tel saint qu'un seul calice ne suffise à honorer sa postume mémoire .

Lorsque qu'a la fin de sa lecture , Bender proposa à l'assemblée d'aller dénicher des vignes dans le cimetiére de Cahors en échange de bénédiction et de saucisson, la dame de Meauzac le regarda avec un air dans lequel le doute s'était mué en profonde stupéfaction.

Padré , je veux bien vous aider à retrouver trace de cet Emilion, de toute facon je repars dans la direction de Cahors , votre route est donc sur mon chemin , mais de quel mystére parlez vous exactement?
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Zorgl d'Adventac, dame de Meauzac
Bender.b.rodriguez
De quel mystère parlait-il ? Lui-même ne pouvait en dire long puisqu'il était tombé devant cette reliure vieille de dizaines d'années évoquant un mystérieux Emilion, archevêque de Bourges. Aussi, c'est légèrement stupéfait qu'il regarda Zorgl pour lui avouer :

-"Figurez-vous que j'en ai pas la moindre idée. Ce livre me semble ancien, il fait part de la disparition d'un certain Emilion, archevêque de Bourges dans les années 1150. Si cela est vrai, nous devrions pouvoir en trouver trace au sein de la bibliothèque de la cathédrale de Cahors qui est construit sur les fondations d'une église antérieure à 1150. Je sais que, quelque part dans la crypte, il y a une entrée pour des catacombes mais je n'ai pas encore trouver où. J'avoue que je ne suis guère habile en la matière, c'est pourquoi, si quelques uns d'entre vous veulent m'accompagner, nous pourrions chercher ensemble cette entrée, et fouiller les catacombes. Qui sait ou cela pourrait nous mener ?"


En disant cela, l'esprit du padré vagabonda un peu, il s'imagina traverser le duché à la recherche de quelques indices et de preuves concernant cet homme. Il était curieux, et il ajouta :


-"Je suis préfet du Saint Office de Rome, au Vatican. J'ai une curiosité malsaine pour l'histoire et particulièrement l'histoire de la théologie et des grands hommes de foi qui ont peuplé notre Terre. Si Emilion est l'un d'entre eux, il me semble indispensable de faire connaitre son oeuvre et son existence à la communauté aristotélicienne. J'ai beau chercher, de mémoire, je n'ai pas souvenir de son existence. De nombreux manuscrits ont été perdus au fil des siècles et je ne serais pas étonné que ce bouquin en soit un partie. J'ai conscience qu'il s'agit d'un travail de fourmis mais cela peut nous conduire sur les routes du diocèse et nous réserver quelques surprises."

Il s'adressa à Norbert d'un ton sec :

-"Norbert, restez-là, de toutes façons, on pourra pas emmener assez de bibine pour satisfaire vos besoins, vous seriez un poids plus qu'autre chose. Qui est partant alors ? Il nous faut fouiller la crypte de la cathédrale de Cahors et pénétrer les catacombes pour y chercher d'autres éléments. Ce papier stipule qu'on devrait y trouver une carafe, un calice et une bouteille. Si l'homme a eu une vie exemplaire, ce pourrait être des reliques d'une première importance."

Il fixa Zorgl pour ajouter :

-"Avoir à mes côtés frères et soeurs religieux ne pourra qu'appuyer la réalité et l'impartialité de ces éventuelles découvertes."
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Ellya, incarné par Bender.b.rodriguez
Ivre de mauvais vin (il faut dire qu'il ne fallait pas plus d'un godet et demi de picrate à la jolie nonnette pour avoir le cerveau embrumé et la langue incertaine), en train de se faire couillonner justement, Ellya salua la femme porteuse de vie d'un sourire bienveillant et d'un Adishatz un poil trop aigu. Puis arriva un autre, ou deux? Voyait-elle flou?

-"Bord*el... de Dieu... La religieuse se signa vivement mais, où vous avez trouvé ça mon p'tit ? C'est chi*é ça, Après s'être signée de nouveau, elle entama une prière purificatrice ça calait un meuble ?"

Cette prière l'empêcha d'entendre le début de la lecture du Saint Livre. Mais la suite titilla son oreille et, luttant contre son ivresse passagère, elle prit un air d'intense concentration. Si elle n'était pas intéressée par le saucisson, la blonde Duranxie aurait été ravie d'une petite bénédiction. Cela ne faisait jamais de mal. Il ne fallait pas croire qu'elle était adepte des visites de catacombe impromptues. Mais si bien entourée, que pouvait-il lui arriver?

Si la curiosité de Bender pour l'histoire était malsaine, celle d'Ellya pour tous les secrets, quels qu'ils soient, était inépuisable.

Une phrase solennelle vint en elle et elle se dépêcha à la prononcer:


Ce serait un honneur pour moi, Padre, de participer à cette merveilleuse, magnific *hips*

Empourprée, elle acheva d'un malheureux "J'en suis".

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