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[RP] Bordel hydrique - A la lanterne rouge

Theos
Bonjour ! Le RP est ouvert à tous ! Je vous remercie de rester décent et de ne pas tomber dans la vulgarité. J'invite toute personne qui souhaite jouer le rôle de l'une des filles du bordel à s'adresser à moi, soit par MP, soit par MéSaNge. Bon jeu !

(*) L'invitation au voyage, Baudelaire






Une arrivée sibylline

C’est avec une fervente détermination que le voyageur vient déchirer le calme de la ville. Son pas est franc, assuré, et se fracasse contre le sol dans un bruit profondément grave. Et alors que son regard s’illumine à la rencontre d’une donzelle inconnue il s’émerveille un instant des souvenances qu’il a su dérober au temps. Son palpitant se met en transe tandis que des images légères et délicates, subtiles et sensuelles, heurtent son esprit. Celles des femmes, celles de ses conquêtes et des intouchables qui ont transcendé sa fascination et enivré ses sens. Une pensée s’élève et va rejoindre son Autre qui, il le devine, n’approuve que peu l’entreprise qu’il est en train d’ériger. Mais qu'importe... Il saura lui montrer que ses inquiétudes concernant ses relations et son comportement avec les femmes ne sont pas fondées. Enfin, normalement.

Le tatoué, le ténébreux finit par s’arrêter devant une bâtisse abandonnée et l’inspecte l’ombre d’une seconde d’un œil inquisiteur. C’est donc là, au cœur du quartier tourmenté de la ville que sa vie normande va véritablement commencer. D’une main habile, il fait retomber sa capuche sur ses épaules et laisse sa crinière blonde se déployer avec aisance. Il imagine déjà les effluves alcoolisés et l’ivresse névrosée qui transporteront ceux qui viendront s’égarer en ce lieu. Il aurait pu se laisser aller à l’élégance de l’instant et s’éloigner avec délice des affres quotidiennes de la vie, mais les rêveries sauraient attendre. Et c’est d’un auguste coup de pied qu’il balaye un chien finissant de marquer son territoire.


‘Tain, dégage saleté.

Le bordel – Sublime et mystérieux

Très vite poussière et crasse disparaissent de la bâtisse qui finit par s’élever, triomphante et forte d’un avenir prometteur. De larges rideaux rouges se déploient à travers les pièces en mal de vie, tandis que le parquet attend de pouvoir à nouveau chanter une mélodie de craquements. Les chambres transpirent l’élégance et la sensualité. Près de l’entrée, un salon attend la venue des âmes qui crèvent de ne pas être aimées et de celles qui sont prêtes à offrir des instants d’espérance. Mais si le lieu semble empreint de poésie, il est fort à parier que tout le malsain et que tout le pernicieux de l’endroit exploseront avec violence pour laisser luxure et libertinage s’épanouir sans vergogne.

Et c’est d’une démarche assurée que d’Arenthon quitte son bureau, encore trop bien rangé pour l’homme bordélique qu’il est, pour aller accrocher un parchemin sur la porte de l’édifice.


Annonce

Citation:

Le Lupanar – Maison close

Le Lupanar ouvrira bientôt ses portes pour accueillir en toute discrétion ceux qui aiment le chic et les chocs ! « Luxe, calme et volupté » (*) sauront séduire votre esprit tandis que passion et ivresse enivreront vos sens.

Des femmes, sensuelles et sublimes sont ainsi recherchées. Si vous êtes intéressées, n’hésitez pas à vous adresser à Theos qui vous proposera un entretien et répondra à toutes vos interrogations.

Messires, préparez donc vos bourses et apprêtez-vous à les vider pour le plaisir des femmes !


--L_impudique
    { L'Apollonide - Envoutante Fleur du Mal }






La silhouette fend la foule qui s'amasse de bon matin et se presse dans les venelles, certains près a aller effectuer labeur journalière, tandis que d'autres s'attardaient entre les étals pour faire choix des meilleurs denrées qui s'y trouvent disposées. Vêtue d'une robe qui épousait parfaitement ses rondeurs, porteuse d'une coiffe et d'un fichu sous lesquels se tenait dissimulait une chevelure tirée à quatre épingles, on aurait dit d'elle simple villageoise venue faire son marché, mais il n'en était rien. Elle était là, empruntant ce chemin, parce qu'il était le plus court qui menait au pensionnat où elle logeait.

A chaque passants rencontrés son lot de messes basses et de regards la désignait.
Elle n'était rien, et pourtant, pas un, ni même une, n'omettait se retourner en la voyant.
La plupart d'entre eux savaient... Et pour ceux qui ne la connaissaient pas, ils ne tardaient jamais se faire une idée.


- Qui est-ce ?
- Détournez immédiatement votre regard d'elle. Elle est l'instrument du Sans Nom ! Fausse, perfide et dangereuse !

Yeux baissés sur le pavé que foulent ses pas, elle ne manquait pas sourire et plus encore lorsqu'elle reconnaissait de ceux qui osaient commenter alors même qu'ils s'aventuraient parfois, habillés tels ce qu'il n'étaient pas dans les ruelles qui la voyait oeuvrer. Mais s'en venaient-ils peut-être vérifier à quel point sont dangereuses les filles qui y tenaient commerce de leur corps comme elle-même le faisait ? Foutaises ! Ils n'avaient d'envie que d'assouvir un besoin irrémédiable hors des contraintes de leur classes. Se soulager à ses côtés, elle la "Putain"... Promesse d'évasion.

Les minutes passent depuis que sa nuit de labeur s'est achevée. Les bas quartiers sont vites rejoint et s'apprêtant à emprunter la dernière ruelle qui la conduira chez elle, elle s'arrête, son regard heurtant une affiche. La veille au soir, elle aurait parié qu'elle n'y était pas. Prise de curiosité, elle prend de son temps pour aller lire ce qui y est annoncé.

- Un Bordel...

Le mot s'échappe tandis qu'elle prend du recul et qu'elle relève la tête jugeant l'aspect extérieur de la bâtisse. Ce qu'il recherche, du sensuel, du sublime... et très certainement de l'expérience. Qu'à cela ne tienne, les deux mains viennent se plaquer sur la porte de l'établissement et la pousse sur une entrée qui déjà aspire à l'intimité.

Sans bruit, si ce n'est celui de ses pas sur le parquet, elle referme la porte derrière elle avant de s'avancer et de s'annoncer :

- Y a t-il quelqu'un ?
Theos


Alors que d’Arenthon se consacre avec ferveur à sa correspondance, une voix inconnue vient corrompre sa concentration et dissiper le silence qui régnait jusqu’alors dans l’endroit. Son regard se lève, tandis que sa plume tombe sur les parchemins qui prennent peu à peu possession du bureau. Devinant l’arrivée d’une femme de l’ombre, de chair et de plaisirs, il abandonne son travail et tous les échanges politiques qu’il entretient avec ses connaissances restées en Armagnac, et remet à plus tard l’étude des projets qu’il partage avec le monstre audacieux et violent qu’est l’Hydre. Et c’est avec empressement qu’il se rend à l’entrée du bordel afin de découvrir l’objet de la présence de la donzelle.

Oui, je suis là. Theos, enchanté.

Un sourire traverse son visage et creuse une fine fossette au coin de sa joue. Son regard azur, qui traduit son caractère rieur et moqueur, découvre avec discrétion et intérêt les formes de la femme qui lui fait face, s’arrêtant l’ombre d’une seconde sur ses courbes avant de finalement s’ancrer sur ses traits, à la recherche d’expressions qui pourrait trahir la personnalité de cette femme qui lui est étrangère.

Je suppose que si vous vous présentez ici c’est pour répondre à l’annonce qui vole sur la porte ? Je vous en prie, allons dans un coin plus propice à la discussion.

Et d’une moins courtoise, il l’invite à pénétrer dans son bureau et à prendre place sur un fauteuil recouvert d’une étoffe rouge. S’asseyant à son tour, il l’observe sobrement, cliniquement, ne se laissant pas aller à la névrose et au désir charnel qu’une telle femme doit habituellement éveiller chez les hommes.

Pourquoi vouloir entrer dans une maison close ? Vous n'ignorez pas que cela est aux yeux de beaucoup dégradant et que la débauche n'attise souvent que le mépris et l’antipathie.

Diverses raisons se fracassent dans son esprit sans qu’il puisse réellement en arrêter une. Des problèmes d’argent, un caractère nymphomane, pervers ou libertin, l’attrait de l’interdit, l’envie de se détacher des dogmes sociaux et religieux qui pèsent sur le Royaume.

Ne me dîtes pas qu’il y a méprise de ma part et que vous êtes une nonne égarée qui cherchait son chemin… Cela serait bien malheureux, et pour vous, et pour moi.

Il lui adresse un sourire bienveillant, souhaitant la mettre à l’aise malgré la distance et l’indifférence qu’on lui reproche souvent.
--L_impudique


Le regard sombre de la trentenaire se perd sur le décor qui doucement se révèle tandis qu'elle s'avance, s'invitant un peu plus à chaque pas qu'elle effectue dans les galeries de la Maison close. Les prunelles détaillent et les sens s'imprègnent de ce que l'endroit dégage.
Elle a tout, dirait-on, d'un Bordel luxueux, magnifique prison dorée conçue et aménagée pour ne rien laisser transparaître du triste et du mélancolique. Car telle est la véritable vie, bien enfouie de la "Putain".
Et alors qu'une main caresse une tenture d'un rouge ambivalent, et que l'esprit songe amour, passion, érotisme et sang, elle décèle une présence à la voix qui s'élève et au bruit des pas qui s'approchent.

Sans tarder apparait à ses yeux silhouette masculine. Elle dévisage. Elle envisage. Sans doute est-ce lui le Maître des lieux. Theos. Elle devine les yeux qui courent ses courbes et qui la déshabille. Tant de choses qui se lisent au travers des regards...
Regards qui se croisent. Doucement elle émet un signe de la tête qui s'en vient accompagner les présentations.


- Apolonie. Mais tout le monde m'appelle Ange.


Impur, impudique, infernale, maudite...
Elle répond à l'invitation qui lui est faite passant au devant alors que les iris s'attardent un instant sur cette main près de laquelle elle passe, comme pour s'assurer du chemin qu'elle tend à indiquer. Et c'est sans répondre à la question précédemment posée qu'elle vient s'abandonner sur un fauteuil rouge, couleur qui semble favorite à l'établissement. Pourquoi serait-elle là autrement que pour l'annonce ?

Doucement, les jambes se croisent sous l'oeil inquisiteur et les doigts d'une main viennent quant à eux effleurer le tissus soyeux du siège dans lequel son corps se fond. Elle écoute tandis que l'entretien débute.
Sans nul doute avait-il raison pour ce que l'activité avait de dégradant et de méprisant. Elle ne savait que trop bien de ce dont il en retournait. Mais parce qu'elle n'avait d'autre choix, elle faisait fi de tout ça. Et si elle se trouvait là, devant lui sur le moment c'était pour échapper à cela et de se voir passer du statut de "Putain" à celui de " femme entretenue".



- Vous n'avez rien à m'apprendre. J'ai tiré toutes ces leçons depuis la rue. Et si je me présente à vous aujourd'hui, il en est pour deux principales raisons...


Quelles autres raisons que l'argent, les cadeaux, un toit et de la nourriture pour chacun des jours à venir ? Paumée depuis son sortir de l'enfance, elle n'a jamais rien fait d'autre que d'entrouvrir les cuisses pour quelques poignées d'écus. Mais aujourd'hui, elle excelle dans l'art de l'amour charnel et compte bien en tirer profit.


-... Je veux sécurité et sûreté. Voilà tout.
--Nymphia
Nymphia erre dans cette ville qu'elle ne connait pas , des jours qu'elle n'a pas mangé , la faim tiraille son ventre mais elle est très décidée , jamais elle ne retournera d'où elle vient , il faut juste qu'elle trouve un travail et vite ! N'importe quoi mais vite !

Ses pas la conduisent devant une affiche :

Citation:
Le lupanar, maison close .... des femmes recherchées ....entretien ...


L'annonce lui semble bizarre mais quand on a faim , on ne fait pas la difficile alors elle se décide à entrer surtout qu'elle a bien vu qu'avant elle, une autre femme est entrée sans hésiter .

Elle frappe donc à la porte , rajustant du mieux qu'elle peut son corsage , ce fameux corsage qui s'ouvre tout le temps sur ce que sa grand mère appelle son grand coeur . elle se dit que c'est vrai, elle en a gros sur le coeur ....
Gertrude.
Elle avait entendu que Théos ouvrait un bordel. Comme c'était un des moyens les plus rentables de gagner sa vie, la jeune rousse était bien décidé à se faire embaucher.

Ainsi, elle avait bien préparée son coup. Cela lui avait pris une grande partie de la matinée, et elle était tout simplement fière d'elle. A noté que fière d'elle ne voulait pas dire qu'elle s'était regardé dans une glace pour voir l'effet global.

Du haut de ses 14 printemps... elle est idiote cette expression, comme si on mesurait les années en fonction de la hauteur comme pour on calcule l'âge d'un arbre au nombre de cernes de son tronc. Le seul hic, elle espérait bien vivre un peu plus longtemps avant qu'on ne lui coupe la tête pour voir si il y avait des lignes dans son cou. Note à elle-même : trouver une victime pour tester cette hypothèse.
Donc, on en revient, du haut de ses 14 printemps, elle allait postuler chez Théos.

Tous ses arguments étaient fin prêts.

Elle avait enfilé un corsage, empli de deux belles pommes qui l'empêchait à présent de voir le sol. Fallait bien avouer, qu'elle n'avait, en temps normal, pas la moindre forme féminine, c'en était déplorable. Mais pour l'heure, sa poitrine ferme prenait les devant.

Pour l'occasion, elle avait entreprit les travaux sur sa jupe qu'elle voulait faire depuis un moment, couper une fente dedans, du côté de sa jambe valide, l'autre étant vraiment horrible aux regards. L'ouverture avait pour but premier de lui permettre d'être plus mobile en cas de combat. Mais, aujourd'hui, il lui permettrait de mettre sa jolie jambe en avant.

Finalement, elle avait enfilé une paire de bas rouge vif. Il apparaîtrait que les bas, ça faisait femme, coiffé ses cheveux, et aspergé son cou d'un peu d'eau du lac.

Elle avait prévu un petit discours pour convaincre Théos, elle le récitait tout en se dirigeant, vers la ''lanterne rouge''


Cher Théos,
j'ai l'expérience, enseignée par une jambe d'bois à Dole et mise en pratique, 'fin presque.
Il m'a formé au rat d'collage, au taupinage ... heu... taponade... aff j'sais pu l'mot. J'ai appris à convainc' la cliente, à m'faire payer la prestation sans qu'elle l'ait vraiment voulu au départ, à accoster les gens.
D'plus, j'peux proposer des services spéciaux pour les d'moiselles.


Elle ajouterait un splendide sourire, qui ne manquerait pas de le charmer.
_________________

L'hydre, par la plume et l'épée
[Si le brigandage et le pillage ont été codés, c'est bien pour que certains brigandent et pillent?]
--Maribelle




Maribelle, jeune putain d'origine gitane, malgré ses atouts plutôt charmants, avait du mal à trouver de quoi manger tous les jours. A croire que les hommes devenaient trop prudes pour venir la voir... à moins que ce ne soit une question juste pécunière ou que d'autres femmes présentaient un numéro supérieur au sien. Quoiqu'il en soit, la brunette n'arrivait pas à se faire un salaire correct depuis quelque temps... Etait-elle en train de vieillir ?

Pourtant, du haut de ses 20 ans, Maria de son vrai nom, savait y faire. Certes, les petites jeunettes de 16 ou 17 ans attiraient bien plus les regards des hommes, voire leur bourse... Elle en avait déjà fait l'expérience, raflant des clients les plus "fidèles" à certaines de ses collègues un brin plus âgées qu'elle.

Maria tapinait depuis son plus jeune âge, du moins, depuis qu'elle eut suffisamment de formes pour pratiquer cette activité.

Elle déambulait avec un déhanché suggestif dans les rues de la capitale Normande, les épaules lancinantes et le regard aguicheur, une mèche noire se rebellant de son chignon, venait onduler sur son visage à la peau brune. Regard aguicheur, mais un brin sauvage, attitude qu'elle aimait adopter sentant l'effet qu'elle pouvait en tirer chez certains hommes.

Un type apparut, l'air timide et peu sûr de lui. Maria sentit tout de suite le pigeon à .. pigeonner.

Elle roula alors des hanches, les sourire aux lèvres et la poitrine en avant en se dirigeant vers son futur client. Les lèvres exagérément avancées, annonçant un baiser sensuel, elle l'aborda.

Bonjour chéri ! Une petite danse rien que pour toi te ferait plaisir ? Je te promets de te faire tourner la tête au point de te rendre fou de plaisir...

Yeux papillons, accompagnés d'un tour sur elle même et d'un sourire allumeur.

Cependant, le petit homme qu'elle croyait timide se révéla complètement hermétique à la proposition de la jeune gitane.

J'attends l'ouverture du bordel ! au moins c'est propre et je suis sûr d'y trouver des putains dignes de ce nom.

Coup de massue en pleine face... Elle ne s'attendait pas du tout à ça.

Le... bordel... ? Un bordel va ouvrir, ici ?

Le pigeon pas pigeonné ne répondit même pas et partit...

Pfff... ces hommes... se disait-elle. Des vraies midinettes parfois... Propre... Non mais ça veut dire quoi, ça ? Comme si les bordels étaient propres ! Et comme si moi, je ne l'étais pas !

Mais attisée par sa curiosité, la jeune femme suivit la midinette en question afin de savoir où pouvait bien se trouver sa concurrence déloyale.
Elle le vit donc se diriger vers une bâtisse puis partir, sans doute mécontent que ce ne soit pas encore ouvert.
Elle examina les lieux. Une pancarte sur la porte indiquait que le bordel recherchait des filles....

mmmm.... fit-elle d'une moue mécontente... Je vais y foutre le feu moi, à cet endroit ! Déjà que je n'ai pas de client, alors si un bordel ouvre et qu'il offre des soins "propres", je vais finir squelettique !
--Nymphia
Nymphia regarde les deux filles qui la rejoignent à la porte , elle se méfie ...L'une boîte légèrement et la seconde a le teint mate des filles du sud . Drôle de filles , limite vulgaires , Nymphia se demande même si elles sont respectables ....

Excusez moi mais j'étais là avant vous . Chacune son tour !

Il n'était pas question qu'elle se laisse dépasser par ces deux filles, ce boulot, elle en avait besoin et à moins de lui passer sur le corps , personne n'entrerait avant elle !

Toc, toc ! Y'a quelqu'un ???
Oh ?? EH ? ... ouvrez !
Vous aussi, monsieur, vous attendrez votre tour , j'étais la première ! Et pis, vous savez, c'est une femme qu'ils recherchent sur l'affiche , là !

De toute façon, je suis sûre de faire l'affaire !
Bon, ils ouvrent ou quoi là dedans ?

Toc toc toc !!!
--La_mere_dheuze

Arrivée de la Mère Dheuze











La silhouette est massive et ventrue, les mamelles tombantes. L' arrière-train large et mou ne passe que de profil par les portes. Toutes les portes.

Sa face de poisson mort respire la joie de vivre. La poussière des routes du bon roi de France colle aux rides qui creusent ses bajoues comme de la bouse aux sandales. Des cernes noirs tavelés de couperose lui descendent le long du nez et ses yeux enfoncés promènent un regard fourbe sur la verte province.

La Mère pose ses tatanes en Normandie.

Le baluchon sur l'épaule bringueballe. Dedans, il y a son coutelas.
A dix pas derrière, traînant sa carcasse comme on traîne un chagrin, son fils la suit.


Bondiou ! Fait trois jours qu'on marche. Rin dans l'ventre ...

Elle pleurniche. Elle racle des pieds sur les pavés et se mouche dans sa jupe maculée de gras. Ses yeux sont des serres de vautour qui s'accrochent aux façades des hôtels particuliers et des demeures normandes.
Une affiche colorée retient son attention, qui parle de luxe, de calme. Elle déchiffre en suivant les lignes d'un doigt épais. La dernière phrase enfin résonne dans sa tête comme un alléluia entonné par une cohorte de séraphins :
"Messires, préparez donc vos bourses et apprêtez-vous à les vider pour le plaisir des femmes !" Vider les bourses ça la connaît, pour sûr !

L'ancienne maquerelle de bordeau a perdu son opulence d'antan. A mesure que son teint se fanait, que sa taille s'épaississait, sa fortune et ses espérances s'évaporaient. Dorénavant, les seuls à prospérer sont les morpions sous sa jupe. Mais elle compte bien se refaire une santé. Se refaire tout court. Comme dans toutes les grandes cités les sots, les vaniteux et les oisifs à plumer pullulent. Il y aura de l'ouvrage.



L'est plutôt gironde ct'e baraque-là. L'est riche ! Oh ouais, l'est riche. T'en dis quoi la courge ?


Elle n'attend pas la réponse du fils pour lui faire signe qu'ils vont entrer là.
Il y a déjà du monde au balcon . Trois ou quatre trousse-pètes accrochées au loquet, que la Mère d'un seul revers de la main collerait au mur. Elle s'avance et sans ménagement les écarte de son chemin.


- Héééééé ! M'enfin ! J'étais là av ...
Elle finit pas sa phrase, la fille. Le regard que la Mère lui lance a dû la lui couper net. La Mère, telle une caraque de guerre, fend tout droit jusqu'à la porte. Si elle s'ouvre pas, ben elle dira au fiston de la défoncer.
Theos


[Face à face - Dans le bureau]

Je comprends votre motivation. A l’heure où le Royaume crie sa détresse, voit sa population disparaître et ses richesses dépensées, bradées par les frasques conséquentes d’un monarque dépourvu de toute raison… il est préconisé d’assurer ses arrières, j’en suis conscient. Je suis prêt à défendre vos intérêts et à vous assurer un salaire régulier en échange d’une solide loyauté et d’une fidélité exemplaire. Des primes pourront vous être attribuées si le client est satisfait de votre prestation.

Sa voix, grave, reste posée et élégante. Rien ne le trouble. Intouchable et imperturbable, il poursuit l’échange avec une riche déférence à l’égard de celle qui lui fait face. Car ce monde du plaisir et de l’ivresse nocturne lui est familier, et qu’il côtoie le milieu depuis de nombreuses années. Et au fil de ses rencontres, il a appris le respect envers celles qui se donnent sans concession, sans compromis.


Une femme ayant des talents en médecine viendra régulièrement vous consulter. Il va me falloir prendre soin de votre personne, car l’âme de cet endroit, c’est vous ! Et qu’il serait regrettable qu’une vilaine maladie vous ronge et vous détruise! J’aime la vie, pas la mort. Je n'ai pas de quoi non plus vous payer un cercueil. Bon au pire, si vous veniez à mourir… Nous pourrions certainement atténuer la douleur.

Il se tait un instant, puis reprend avec sérieux.

Si vous veniez à tomber enceinte, deux possibilités. Soit vous gardez le braillard, et je vous vire. Soit on s’en débarrasse, et votre place est préservée. Et enfin, si un homme se montrait violent et manifestait envers vous un comportement ayant allègrement dépassé l’indécence, il faudrait m’en faire part sous les délais les plus brefs pour que j’aille lui faire avaler la poussière. Suis-je clair ?

Un fin sourire éclaircit son visage.

J’aurai certainement d’autres précisions à vous apporter par la suite. Et je reste ouvert à toutes les remarques qui pourraient vous passer par la tête. Il me faut en tout cas admettre qu’une femme aussi séduisante que vous ne saura laisser indifférents ceux qui se rôdent dans les alentours.

Il se relève tranquillement, sans la lâcher des yeux.

Je vous propose à présent de visiter l’endroit.

Et très vite, il l’incite à passer devant lui, sa main épousant un instant son dos, frôlant l’étoffe de sa robe, pour l’inviter à poursuivre la découverte de la bâtisse.

[A l’entrée]

Des éclats de voix attirent l’attention d’Apolonie et de Theos qui se rendent à l’entrée et accueillent les nouvelles-venues. Son regard se pose directement sur Gertrude. Il plisse les yeux, perplexe, face à cette transformation, à cette insolente féminisation, ne comprenant pas l’objet de sa venue, ne voyant pas en elle une donzelle potentielle au service de ce lieu de perdition.

Tu tombes assez mal Gertrude, le bordel vient d’ouvrir. Mais tu peux repasser plus tard si le souhaites.

Et, il se tourne, l’ignorant majestueusement, se consacrant aux inconnues. Il leur adresse un charmant sourire, ne dissimulant pas le contentement qu’il éprouve, fort de constater que l’ouverture de ce bordel est prometteuse. Mais soudain, lorsqu’il croise le regard de la Mère Dheuze, un sentiment d’écœurement et de dégoût s’accroche à sa gorge et fait apparaître une vilaine grimace sur son regard.

Je… Vous avez eu un accident ?

Silence.

Enfin non, je ne voulais pas dire cela. Pardonnez cette spontanéité qui est loin de refléter ma véritable pensée.

Il se demande ce qu’elle fait là. Il n'ose pas lui expliquer que l'office des laideurs se trouve en face. Elle ne pourrait prétendre intégrer telle demeure, où le charme et la passion sont les vertus vendues. Il est impensable qu’elle puisse offrir son… corps à un être humain ! Même un animal risquerait d’avoir un malaise. Elle n’est serait pas capable, ce serait un affront, un crime contre l’humanité. Elle n’oserait pas… Si ? Préférant écraser les horribles images qui lui traversent l’esprit, il reporte son attention sur Nymphia et Maribelle.

Je me nomme Theos. Entrez-donc !

Et très vite, il leur explique ce qu’il attend d’elles et ce qu’il peut leur offrir en échange. Il les observe, d’un œil connaisseur, se disant qu’elles sauront vite s’intégrer et faire leurs preuves. Remarquant déjà quelques tensions et palpant une rivalité naissante, il leur dit :

Aucune dispute ne sera tolérée ici. Aucun cri, aucun pleur ne devra perturber les clients.

Il ponctue sa phrase d’un ton sec, puis sourit à nouveau.

Mais je ne doute pas que tout ira pour le mieux !

Voyant que Gertrude et la Mère Dheuze ne décampent pas, il laisse échapper un léger soupire.

Ange, comme vous connaissez à présent les lieux, je vous remercie de bien vouloir accompagner Damoiselles Nymphia et Maribelle dans les chambres. Vous pouvez dès à présent vous y installer. Quant à moi…

Nouveau soupire. Il rejoint les deux phénomènes, l’air contrarié.

Que puis-je pour vous ?
Der_lowe
[Derrière le bordel]

Löwe se tenait la, la hache dans main gauche et sa dague dans l'autre. Il avait envie de meurtre, de se faire un normand et de le faire souffrir jusqu'à ce qu'il en crève. Tout d'un coup, un normand, un voyageur surement, marcha dans la ruelle sombre et se dirigea vers où était le colosse. Le petit blond le salua sans remarquer les armes du géant bavarois :

Bonjour messire...

Löwe ne répondit pas et fit briller sa hache dans la lumière. Le normand s'arrêta net, effrayé et le colosse lui dit :

Tu v'crever, fumier.

Le normand se recula, encore et encore et Löwe abattit sa hache sur le crane de celui ci. Le sang, des os et des bouts de cervelle giclairent partout. Il était net le blondinet. Löwe leva encore une fois sa hache et lui trancha la main puis il s'amusa à lui couper les doigts pour s'en faire un nouveau collier...son ancien collier commençait à sentir trop mauvais.

Bon maintenant, j'rai bien besogner un catin.

Il fit le tour du bordel et arriva devant la porte comme si de rien n'était..Seul sa hache sanglante était le témoin de son méfait.
_________________
Cavalier de l'hydre
--Nymphia
Bien décidée à ne pas se faire doubler, Nymphia se colle à la porte . C'est alors qu'une espèce de phénomène arrive et lui passe devant avec un tel aplomb que la jeune fille n'ose plus rien dire .
Heureusement, au même moment, celui qu'elle suppose être la responsable de l'annonce ouvre et les accueille . Il éconduit une dénommée Gertrude , celle qui boite , ça fera une de moins .
L'homme regarde la dernière femme arrivée, enfin celle qui fut peut-être une femme autrefois et Nymphia voit bien à son regard ecoeuré qu'elle ne fera pas l'affaire, et hop, encore une de moins .
Ensuite, il les regarde , elle et la dame bronzée et leur sourit en se présentant .

Apparemment, il les embaucherait les deux , elles devraient s'occuper d'être gentilles et serviables aurpsè des clients . La jeune fille ne comprends pas complètement de quelle façon, elle devra être gentille et serviable mais elle accepte .

Gentiment, elle suit l'autre jolie dame qui les conduit à leur chambre .


C'est drôlement bien ici , en plus, on est logé ! je suis très contente d'avoir ce boulot !
St_pol
St_pOl entra dans le lieux qui était plutôt gai selon sa vision des choses. Les miches qui circulaient dans le lieu étaient extrêmement bien moulées.

-Dites moi messieurs dames, et surtout le monsieur avec une hache qui fait peur, y-aurait-il possibilité de dormir quelques temps ici?
Rassurez vous, je ne compte ni vous payer ni être honnête dans nos futures affaires.

Pas que, mais le procureur me poursuit parce que j'ai pas le droit d'aménager dans le village dans lequel je suis immobilisé. Alors je me suis dit, afin d'être le plus honnête possible, pourquoi pas travailler au corps une beauté? Et dormir à l'oeil?

Autant vous dire, gros monsieur, que si l'idée vous venez de me planter une hache où que ce soit, je préférerais être prévenu afin de commencer un sprint. Merci d'avance.
_________________
--Maribelle




Excusez moi mais j'étais là avant vous . Chacune son tour !

Elle semblait bien énervée la demoiselle, que Maria regarda d'un oeil noir et fixe. Elle l'aurait bien bousculée histoire de, juste parce qu'elle même n'aime pas qu'on la houspille.

Mais elle resta à la regarder, un brin stupéfaite par son comportement. Comme si travailler dans un bordel était aussi excitant qu'un spectacle de rue...

Je t'en prie... mais du calme !

Une autre femme attendait, qui semblait claudiquer tout en marmonnant...
Encore une folle, se dit-elle, en n'y prêtant pas plus d'attention que ça

Ce fut le tour d'un drôle d'énergumène, plus tout jeune, qui arriva comme si elle était la reyne en personne, bousculant tout le monde sur son passage.

Hey la vieille ! non mais ça ne va pas non ?


Puis la surprise laissa la place à l'étonnement. Mais que pouvait-elle bien faire dans un tel endroit ? Enfin... Est-ce que des hommes peuvent décemment avoir envie d'un truc pareil ?

La porte s'ouvrit et un homme se présenta. Sans doute le tenancier du bordel, vue son assurance et le fait, tout simplement qu'il se trouvait à l'intérieur.

Je me nomme Theos. Entrez-donc !

La gitane n'était pas venue pour ça, elle voulait juste regarder, juste savoir comment anéantir cette concurrence...
Cependant, elle entra. Ainsi elle aurait une meilleure vision des lieux et puis... fallait bien l'avouer, l'idée de faire partie d'un bordel commençait de plus en plus à la faire réfléchir.
Finis les petits coups vite faits sous les portes cochères ou dans des charrettes minables. Du confort ! Une chambre ! un lit ! Finies les caillantes dans les rues à attendre le client ! Oui... tout ça laissait la brunette songeuse. Sans compter la sécurité. Un homme pour protéger ses employeés, elle ne crachait pas dessus...

Mais et sa liberté alors ? Et s'il se montrait mauvais, qu'il piquait tout le pognon, qu'il faisait travailler les filles sans relâche aucune ? Et s'il se fichait totalement si elles étaient cognées par des clients, voire blessées ou même défigurées ?

Elle scruta donc l'homme en question : sourire ravageur, plutôt bien bâti, l'air autoritaire mais pas violent... Il avait un quelque chose de rassurant, mais Maribelle avait pris l'habitude, par expérience, de ne pas se fier aux apparences.

Elle avait des questions à lui poser, mais n'en eut pas le temps. Les deux jeunes femmes qui attendaient ensemble furent emmenées pour visiter l'habitacle par une autre fille.

La tension tombée, Nymphia se présenta avec une certaine fraîcheur qui ne déplut pas à la gitane. Elle lui sourit donc en retour et fit de même, aux deux femmes. Après tout... il valait mieux bien s'entendre.
--L_impudique



{ Quelques instants plus tard - Dortoirs - Chambre commune }



L'entretien s'était clos sur un commun accord. En échange de ses bons et loyaux services, elle trouvait l'assurance dont elle avait besoin, recevant bons soins, écus et aile protectrice.
Après s'être intimement abandonnée au frisson d'une main avenante déposée dans son dos et qui aura eu pouvoir d'accentuer la cambrure de ses reins, l'Ange avait vu ses pas la conduire, elle et d'autres filles vers les dortoirs communs. Non pas qu'elle n'est pas l'habitude de la main masculine, mais elle la connaissait d'ordinaire plus ferme, plus véhémente. Songeuse, la sienne avait alors poussée porte close s'ouvrant sur une chambre commune. Endroit qu'elle devrait partager avec toutes les autres et qui leur était strictement réservé.

Pour mobilier on y trouvait lits, coffres, et une petite salle d'eau attenante. Rien de bien luxueux contrairement à tout ce que reflétait le reste du Lupanar.
S'enfonçant dans la pièce, elle laissa les autres filles à leur découverte, tandis qu'elle se dirigeait vers l'un des coffres déjà ouvert. Invitation à assouvir sa curiosité, ses yeux découvre les lingeries que leurs corps porteront avec ce pouvoir d'attirer les regards et d'attiser pour elle les intérêts des hommes.
Les yeux observent et déjà la main découvre la texture de l'étoffe et le doux soyeux d'une paire de bas qu'elle arrache au coffre et s'approprie sans laisser le choix à qui les voudrait. Et son dévolu de se faire sur une jarretière et un corset d'un rouge profond.

Le choix de la couche est fait lui aussi. Un peu en retrait des autres. Pas qu'elle ne veuillent pas se mêler mais simplement qu'elle tient encore à son indépendance. La tenue est enfilée et le corps mis en valeur avec soin. D'un geste, elle vient de ses doigts lisser sa longue crinière d'ébène et prend la direction des couloirs. Le premier escalier est descendu. L'Ange s'arrête, ses mains prenant appui sur la balustre qui donne vue sur le grand salon. Au rez-de-chaussée déjà petite clientèle afflue. Prise d'une grande inspiration qui font se gonfler ses poumons et mettre plus en valeur l'arrondi harmonieux de ses courbes, elle est prête à gagner le terrain de jeu.

Les mains abandonnent le bois de la balustrade et ses pas la conduise dans l'escalier. L'Ange descend jouant de son déhanché tandis que son regard accroche un instant celui de Theos avant de le reporter sur les hommes déjà présent.

Pour qui le Paradis dans les bras de l'Ange ?
Pour qui ?
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