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[RP] La mer, la plage, Tréguier quoi!

Caled


Sa main se glisse dans celle d'Amae

Je suis désolé...

Il avait suivis les geste et les conseil de l'Ancetre,la mort dans l'âme. Face au regard d'Amae, il s'explique.

Si seulement je n'avais pas fait l'idiot nous n'en serons pas là. C'est moi qui ai appellé Avel.

Il soupire face a son aveux.

Si tu es tombé c'est par ma faute

Nemesis_de_sade
Il y a quelques temps déjà que Nemesis avait été conquise par la Loire. Depuis l'aveugle ne souhaitait que "voir" l'océan. Bien des gens lui promirent de l'accompagner au bord de l'immensité bleue mais aucuns ne tenu promesse. La donzelle était si près de son but, l'air marin embaumait toute la ville, la charmant davantage par ses effluves iodées.

Malheureusement le départ était trop proche pour qu'elle s'autorise une virée sur le rivage. Candice savait pertinemment que le temps s'arrêterait une fois l'esprit embrumé du paysage.

Un jour...La damnée se jura à elle-même de revenir un jour pour profiter du spectacle et elle était certaine de ne pas faillir à cet engagement...

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Roxannemontfortlaval
Deux silhouettes qui arpentent la plage, semblant se diriger vers l'endroit le plus désert. Quelques pêcheurs sont déjà-là. Au loin on peut voir le mât des bateaux de pêche et bien plus loin sur la ligne d'horizon, se distinguent encablures plus gigantesques.
Fraîchement débarquée de quelques heures. Landreger. Des mois qu'elle était invitée à y venir. Et bizarrement, ce fut d'abord un. Puis deux. Et une troisième personne qui se manifestèrent, destin qui se fait joueur tellement imprévisible. Oh certes, il y a Salomé, si chère à son coeur. Jamais perdues de vue toutes les deux. La dernière fois, ce fut aux obsèques de son époux Nilas. Et cela manqua de tourner au pugilat entre l'héritier du Tregor et la Montfort-Laval. Aversion d'un jeune homme qui ne connaissait aucunement à l'époque le passé de sa mère. Et pourtant bien des points en commun.

Roxanne se laisse glisser sur le sable, croisant les jambes, faisant ainsi un nid douillet où déposer Yaouen-Elfyn. Chair de sa chair, petit bout d'héritier de huit mois qu'elle élève seule depuis que son époux a pris la tangente. Pour ainsi dire quelques jours après sa naissance ou le jeune chevalier-herboriste a aidé lui-même à mettre au monde son fils. La dextre de la jeune femme se porte dans sa besace, en tirant le morceau de vélin reçu l'avant-veille. Quelques mots d'Alwen qui sont venus mettre à mal les défenses pourtant solides qu'elle a érigée autour d'elle. Culpabilité, regrets, remords, hésitation et ténu espoir en sont les maitres mots.
Alwen. Son Taquin. Son Démon. Cet homme ténébreux qui a un soir, sur les remparts de Gwened, pris la décision de la suivre et de la protéger. Elle à l'époque voyait son avenir tracé, auprès d'un vannetais qui semblait néanmoins être plus attiré par le nom qu'elle portait que par sa propre personne. Alwen. Qui lui avait ouvert ses yeux tellement naïfs. Qui répondait avec une patience infinie à toutes les questions de la Chipie qu'elle était alors, d'une candeur à toute épreuve. Avec lui, elle avait découvert le sens du verbe "aimer". Tous deux avaient un caractère fougueux et impétueux. Lui plus qu'elle encore. Capable de sombrer dans des terribles colères tout autant que de se montrer le plus attentionné des hommes. Puis le mariage. Une union qui en avait rendue certaines malades de jalousie. Jalousie qui avait tout tenté pour détruire leur couple. Et qui au final avait réussi mais à la naissance de leur enfant. Cette guerre avait tout piétiné entre eux. Et il avait retrouvé ses anciennes terres...et ses anciennes maîtresses. Le début de la fin comme l'on dit. Ils s'étaient éloignés l'un de l'autre. Elle se réfugiant dans ses charges, devenant un véritable bourreau de travail. Elle en était venue à ne s'accorder que des moments de liberté avec son fils. Fuyant toute autre compagnie.
Dans un autre temps, l'héritier du Tregor et la chevalier Montfort en était venu à jouter l'un contre l'autre. Elle n'en démordait toujours pas, si elle n'avait point été perturbée ce jour là, elle lui aurait fait mordre la poussière à l'orgueilleux. La vie a pourtant des tenants et des aboutissants dont il ne faut pas chercher la teneur. Car un beau jour, cette aversion qu'ils avaient l'un pour l'autre se transforme petit à petit en un autre sentiment. Il eut un geste surprenant en venant s'excuser auprès d'elle de son comportement passé. Invitation en découla. Et il voulait absolument qu'elle lui fasse goûter l'une des petites perles qu'elle produisait en son domaine : son miel. Relation ambigüe entre celui qui est désormais le Duc du Tregor et la jeune Montfort.
Il y eut ensuite cette autre invitation à découvrir une taverne. Celle faite par un jeune Tregorrois venu passer sa citoyenneté en son bureau. Un ami du Duc. Et enfin le destin qui vient bouleverser sa vie : ce frère qui lui tombe du ciel. De dix ans son aîné. Et le coup de poignard au coeur en découvrant combien il peut ressembler à leur père. Combien ils se ressemblent également tous les deux. Il suffit pour cela de les voir chacun avec leur rapace, passion que leur a transmis leur paternel. Ils se connaissent peu, ils ont tout à découvrir l'un de l'autre. Alors elle est venue aussi pour lui. Parce qu'il vit ici désormais.

La joue de la jeune femme vient se poser avec tendresse et douceur infinie contre le petit crâne duveteux. Yaouen-Elfyn a hérité du regard bleu de glace de son père. De sa brunitude également. Mais le caractère de l'enfançon lui semble rejoindre de jour en jour celui de sa jeune maman.
Pour l'heure, le bébé est aux anges. Il pousse de petits cris perçants alors que les vagues viennent lécher ses petits petons et tremper le bas des jupons de sa mère. Son fils est tout ce qui lui reste aujourd'hui de ce bonheur perdu. Il est le lien de son passé et de son avenir. Et la Montfort qui possède déjà caractère sauvage, se fait férocement protectrice et se montre d'une douceur insoupçonnable chez elle lorsqu'elle est en tête à tête avec la chair de sa chair.

Long soupir qui lui échappe. Les gris se perdent sur l'Océan. Ses poumons se remplissent de cette odeur d'embruns comparables à nuls autres. Elle vient de passer deux mois et demi sous les landes sauvages de cette Eire qu'elle a adoré. Ces îles du Nord dont elle sait déjà qu'elle retrouvera l'empreinte un jour ou l'autre. Mais rien. Non rien de plus apaisant et merveilleux que de retrouver ses terres. Ses falaises. Sa Breizh. C'est vers Retz que son esprit se tourne. Vers son patriarche. Vers sa famille. Elle a beau se sentir plus seule aujourd'hui que jamais, il y a ce lien familial, ce mur de protection qu'ils ont érigés autour d'elle. Cet amour et ce respect qu'elle voue à son Grand-Oncle. Cette loyauté, cette force et ces valeurs inculquées qui font d'elle ce qu'elle est et ce qu'elle restera à jamais, élevant son fils dans les mêmes valeurs. La Montfort-Laval chuchote à l'oreille de son fils.
"Oui Yaouen, laisse cette terre s'imprégner de toi et imprègne toi d'elle. Un jour lorsque tu seras un homme, tout noble que tu sois, tu la serviras toi aussi, fort de ce qu'elle et notre famille t'aura inculqué".

Son fils, son avenir. Il est devenu le seul homme de sa vie. Persuadée est-elle de ne plus être capable d'aimer. Et de pouvoir se contenter de Yaouen-Elfyn et d'une vie à oeuvrer pour sa Breizh. Dans la solitude de son âme.

Le nez au vent, visage levé vers les premiers rayons de soleil qui viennent doucement la réchauffer, la Trente se laisse emporter par ces effluves salines comparables à nulle autre. Il sera temps ensuite qu'elle se mette en quête de Merry.
Blackbird
Erwin avait passé trois nuits sans dormir, à mener la charrette pour ses deux amis Jack et Mimi. Même cette dernière nuit avait été agitée, incapable de trouver un sommeil complet. Il avait été décidé qu'ils s'arrêteraient à Tréguier pour quelques temps, c'est pourquoi le jeune homme avait décidé qu'il allait en profiter, en plus il verrait certainement sa petite sœur.

Au matin, Erwin vint se promener sur la plage, ou le vent léger soufflait paisiblement, la mer étaient paisibles, et les vagues douces. Il marchait lentement, observant l'horizon puis décida de s'arrêter. Il s'assit sur le sable, fixant toujours l'horizon, réfléchissant et essayant de trouver le repos, pensant a son passé de pirate. Enfin Erwin bascula en arrière, allongé sur le sable il ferma les yeux, essayant de trouver du repos, bercé par le bruit des vagues s'échouant sur la plage.

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Hauru
Histoire d'Hauru - Chapitre 1 :
"Après un naufrage, une nouvelle vie."



Dans la nuit du 18 avril au 19 avril 1460...

La mer déchaînée, venait se plaquer contre la coque d'un bateau pendant que le vent, lui, faisait s'arracher les voiles au mât.
Le bateau, roué de coups, n'avançait plus et devenait incontrôlable. Nous pouvions entendre les cris de l'équipage qui passaient par dessus bord.

Le bateau fini par sombrer, les vagues broyant tout sur leur passages ne laissant aucune chance de survie à qui que ce soit...

Au matin du 19 avril 1460...

Les nuages se dissipèrent laissant apparaître le soleil et la mer s'était calmée.
Là, sur une plage de Bretagne, un homme échoué, le corps râpé par le sable et quasiment sans vie.

Mais une petite gerbille s'extirpa d'une des poches de l'homme, alla jusqu'à sa joue et les lui griffa.
L'homme ouvrit les yeux et se leva d'un coup !


_ Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Qu'est ce que c'est que...? Où suis ? Aïe mon corps j'ai mal...!

Il s'évanouis de douleur et resta là quelque heures, à cuire au soleil.


19 avril 1460 vers midi...

Le ciel était bleu, il y avait juste quelque nuages, tout d'un coup, une tâche noir passa devant le soleil, cette tâche grandissait et s'approchait de plus en plus du naufragé !
Il frôla à quelque centimètres la tête de l'homme en laissant tomber sur celle ci une lettre et une miche de pain avant de partir au loin.
La naufragé ouvrit les yeux, injuria le pigeon, lâcha quelque larmes ayant pris des coups de soleil puis ouvrit la lettre :


Citation:
[...] Bonjour, je me présente je suis Imagine, le tribun de Tréguier [...] Maintenant que tu en sais plus, mange la miche de pain que je vient de t'envoyer et n'hésite pas a me parler si tu a besoin d'aide [...]


_ Tu parle d'envoyer une miche de pain ! C'est plutôt mettre un pain pfff !

L'homme pris la miche, en donna un petit bout à la gerbille qui l'accompagnait, puis mangea le reste.

_ J'ai mal à la tête raaah... je me souvient plus de rien... a part du naufrage...

Le naufragé se leva, mis la gerbille dans sa poche et avança difficilement pour rejoindre le village.
Amaellya
Amaellya arriva en sautillant sur le chemin descendant sur la plage. Sa robe volant autour d'elle, elle s'élança joyeuse sur le sable. Elle observa les vagues, sourit puis elle partit courant et riant de bon coeur en direction du Domaine d'Avoriad.
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Imagine
Accoudée au mur séparant sa maison des falaises, elle regarde les flots au loin, puis son regard part sur la plage et plus exactement sur l'homme qui la traverse. Elle n'y avait pas fait attention jusqu'à présent, ce n'est que lorsqu'il s'est mis en mouvements qu'il lui est apparu de derrière les rochers. Le vent balaie ses cheveux, d'une main elle les regroupe en queue et les maintient sur le coté, plisse ses yeux et essaie de reconnaitre le promeneur. Chacun de ses pas, le rapproche d'elle. De sa hauteur elle le suit, l'air sérieux. Elle ne pense pas le connaitre, elle en est pratiquement sûre. Il arrive de temps en temps, que les vagues ramènent des corps. Il semblerait que l'homme ait eu de la chance. Il est vivant. Elle resta là à le regarder sans intention de s'en méler. Il trouvera certainement des hommes en taverne qui l'aideront comme ils l'ont fait pour les autres survivants. Il passe non loin de la falaise, juste en dessous. Elle se penche doucement, il ne l'a pas vue et elle ne tient pas à se faire remarquer. Puis elle réalise qu'il est mal en point. Ce n'est pas le sable qui freine ses pas, il marche difficilement. Elle hésite. Son époux est parti au port avec leur fille. Elle est seule, ce n'est pas prudent. Allez savoir d'où sort cet homme et s'il est honnête. Elle se redressa et mit ses mains dans ses poches. Le vent humide lui soulève ses longs cheveux, plaque sa robe et la fait virevolter dans son dos, au gré des rafales, elle se décide à aller à sa rencontre. Après être entrée chez elle remplir une gourde, elle sort en claquant la porte et accélère ses pas pour le rattraper.

Elle longe la falaise puis emprunte l'un des petits chemins qui descend à la plage. Il est au bout du chemin. Elle s'avance, la gourde dans une main et agrippe de l'autre les jupons de sa robe les empêchant de s'envoler. Elle s'arrête à quelques pas de lui et garde la distance le temps d'être plus en confiance. Dans son état il ne lui semble pas dangereux mais elle s'en méfie tout de même.

- Demat Messire ! Je peux vous aider ?


Elle lui montre la gourde en l'agitant en l'air.

- J'ai de l'eau.. si vous voulez ?
Hauru
L'homme, qui peinait a avancer se retrouve devant la dame qui lui tend la gourde.

- Demat ? Hum ça veut dire quoi ? Je pense avoir assez bu la tasse dame mais merci. Je vient de m'échouer sur la plage.

Il s'assied sur un gros rocher, soupire, passe sa main dans ses cheveux asséchés par le sel marin. Il sortit la missive qui l'avait assommé, la regarde et lui dit :

- Dites moi, connaissez vous... Imagine, tribun de Tréguier ? D'ailleurs Tréguier c'est où ça ? Je suis perdu.
Imagine
- Demat ? Hum ça veut dire quoi ? Je pense avoir assez bu la tasse dame mais merci. Je vient de m'échouer sur la plage.

- Demat veux-dire Bonjour en Breton !

Elle sourit à peine alors qu'il s'assoit sur le rocher à ses cotés. Il sort une missive qu'il déroule et lui présente :

- Dites moi, connaissez vous... Imagine, tribun de Tréguier ? D'ailleurs Tréguier c'est où ça ? Je suis perdu.

Elle reste surprise et n'ose rien dire.

- heu.. 'Imagine" ? ça me dit quelque chose, faites voir ...

Elle lui prend doucement la missive, sans le quitter des yeux, la retourne , la lit puis marmonne

- hmm hmm..mouai..tssé

Elle reconnut immédiatement la manière de s'exprimer de Messire Dict Atiel. Bien sûr elle savait qu'il envoyait des courriers en son nom aux nouveaux arrivants mais comment il a fait pour savoir qu'il y avait un naufragé sur la plage et lui envoyer une missive ainsi qu'une miche de pain , cela restait un mystère pour elle. Elle se dit qu'à la prochaine occasion il fallait qu'elle cause deux mots avec Messire Dict Aciel. Elle était outrée que ce dernier n'est pas trouvé nécessaire d'avertir tout le monde qu'un homme était peut être mourant sur la plage. Elle sortit de ses pensées

- Tréguier ? oui vous êtes ici à Tréguier, la capitale de la bretagne (bon c'est un peu son boulot de promouvoir Tréguier ! et encore elle est sympa elle se retient de lui réciter la lettre de bienvenue que les voyageurs reçoivent.. elle la connait par coeur , alors elle pourrait le faire les doigts dans le nez, pas vraiment pratique et encore moins sexy, mais elle y arriverait ... pardon ? oui même sans elle arriverait pfff c'est façon de parler) et ppuis d'un coup elle se sentit à l'aise et si le messire s'est sorti d'un naufrage, pas sûr qu'il lui survive :

- Oh vous avez fait naufrage ? vous étiez sur un gros bâteau ? seul ? vous croyez qu'il a d'autres survivants ?

Elle s'assoit à ses cotés, question de le mettre en confiance pour la confession, bras croisés sur sa poitrine bloquant la gourde.

- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? une tempête ? vous n'avez pas été attaqué au moins ? bon ..commençons par le début. Vous venez d'où ? et vous vous appelez comment ?



Elle fait une pause pour le laisser répondre et son regard est attiré au loin.. Elle soulève ses sourcils et se demande alors si c'est bien Amaellya qu'elle voit faisant des sauts de gazelle sur la plage.. "mais qu'est ce qu'elle nous fait ? elle ne devait pas aller chercher ses affaires pour s'installer dans la boutique ??? .. maaa foi !""

Elle reporte son attention sur le naufragé et l'écoute
Hauru
- Oh vous avez fait naufrage ? vous étiez sur un gros bâteau ? seul ? vous croyez qu'il a d'autres survivants ?

- Je ne me souvient plus de quoi que ce soit... Juste de mon prénom, Hauru...

Là il marqua un lourd temps d'arrêt seul le bruit du vent cassait ce blanc, il perdu son regard au loin. Mais Amaellya qui passait au loin en sautillant lui fit retrouver ses esprit, il tourna son regarde sur la demoiselle qui lui dit :

- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? une tempête ? vous n'avez pas été attaqué au moins ? bon ..commençons par le début. Vous venez d'où ? et vous vous appelez comment ?

- Oui une énorme tempête, le bateau était stoppé par les vagues et le vent, il a chavirer et il a été broyé... c'est tout ce dont je me souvient...

Il sortit sa gerbille de sa poche et la laissa au sol chercher de quoi manger avant de demander :

- Dites moi, comment vous appelez vous ? Pourriez vous m'aider a trouver un endroit ou me reposer ?[/i]
Imagine
Elle fronce les sourcils.. c'était pourtant à prévoir cette question

- moi ? heu.. je m'appelle de brasco Gin ...

Oui elle pense que donner son nom dans le désordre et en le changeant un chouilla ça changera quelque chose ! p't'être qui sait ? D'ailleurs on se demande pourquoi elle n'ose dire qu'elle s'appelle "imagine" ce n'est pourtant pas elle qui a largué la miche de pain qui s'est écrasée sur la tete du naufragé.. mais comme son nom a été cité elle se sent responsable.


- je peux vous accompagner à la taverne Loarwenn, elle appartient à mon beau fils, caled et sa fiancée Amaellya en est la tavernière. Je suis sure qu'ils se feront un plaisir de vous offrir gite et couverts. C'est sur la place du village, une petite trotte mais on n'a pas bien le choix, toutes les tavernes sont sur la place. Vous vous sentez d'y aller ? sinon je peux attendre avec vous ici que vous récupériez !
Amaellya
Il faisait nuit noire quand Amaellya quitta le Loarwenn. Son sang bouillait en elle, de rage! Comment osait-il l'a traiter ainsi! Elle n'était pas l'une de ses catins qui se vendent sur le bord des chemins! Elle avait sa conscience, sa fierté, sa vertu, son corps est sien. Elle n'en a point fait don avant d'être sûre d'avoir trouver le bon. Et voilà qu'on la traitait de débauchée!

C'est d'un pas rapide qu'elle rejoignit la plage. Les poings serraient, ses ongles meurtrissant ses paumes jusqu'au sang, elle avança vers l'océan. Au bout de quelques mètres, elle stoppa sa course le temps d'ôter ses bottes, du sable se logeant dans les plaies de ses mains. Elle entreprit de retirer sa robe qu'elle déposa à côté de ses bottes. Puis elle retira 5 de ses 6 lames cachées sur elle, en gardant une. Ne jamais être complètement désarmée lui avait toujours dit son monstre de père.

Ne portant plus que ses braies, sa chemise, ses bracelets de force à ses poignets et sa dague dans son corset, elle reprit sa route vers la mer. Lorsque les premières vagues virent lécher le bout des pieds de la jeune femme, celle-ci retint un frisson, sa colère et sa volonté toujours intact. Elle s'avança dans l'eau, encore et encore. Lorsqu'elle lui arriva à la poitrine, Amaellya était déjà glacée. Elle ne s'arrêta pas pour autant. On l'avait insultée, salie. Seuls les flots pouvaient la laver de la souillure répandue sur son nom. A petits pas, elle pénétra dans l'océan jusqu'à ce que son cou et le reste de son corps soient totalement immergés. Elle se retourna alors vers le rivage, puis elle se laissa tomber en arrière, et disparue dans les vagues.

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Hauru
Hauru avait assisté à tout, du début à la fin, la perversité d'un certain, le manque de politesse, l'acharnement sur la pauvre Amaellya qui semblait joyeuse. C'était la goutte de trop, pas du fait que l'homme avait trop bu, mais de ses paroles et ses actes. Lors du départ d'Amaellya, Hauru avait tenté de faire entendre sa faute à l'homme mais têtu comme jamais cela ne servait a rien.

Lorsque Hauru sortit à son tour dans l'épais brouillard de la nuit elle était déjà loin, la rage et la fureur lui était monté à la tête. Il ne savait pas où elle avait bien pu se rendre, il resta là a réfléchir quelque instants. Mais oui ! Lors de son naufrage, Hauru c'était échoué sur la plage, le matin il avait rencontré Gin et au loin ont apercevaient Amaellya qui marchait ! Sans aucun doute il prit la route de la plage le plus vite possible, il avait eu le temps de se couvrir d'une couverture alors le vent le glaçait dès qu'il courrait trop vite.

Arrivé sur la plage, une mer agité, des nuages qui cachait la lune et un petit brouillard empêchait la visibilité de toute chose. Hauru marcha le long du rivage, tout était calme, jusqu'à ce que la lune apparaisse enfin et se reflète sur l'eau. Là au loin, un corps qui flotte sans bouger !

Sans réfléchir Hauru retira sa couverture, sa chemise, se jeta à l'eau, le contre courant rendit la tâche plus compliqué. Arrivé aux pieds d'Amaellya, il plongea jusqu'à se retrouver à sa tête. Là il passa ses bras autour de sa taille, se retourna et nagea sur le dos en la portant jusqu'au rivage. Il la tira loin de l'eau, se mit à genoux et la regarda. Elle ne disait rien, elle avait les yeux ouvert, les joues rosies, elle serrait les poings et semblait pleine de haine. Elle toussotait de temps en temps. Ses vêtements étaient trempés, elle grelottait. Hauru se positionna derrière elle, lui retira sa chemise, et lui mis la sienne.

Il se leva, prit la couverture et embauma Amaellya.

- Tu peux m'expliquer ce qu'il te prend ? Tu ma fait peur ! C'est cet homme qui te rend comme ça ? Te jeter dans une mer froide n'est pas le meilleur moyen de te venger !

Hauru la regarda, inquiet, grelottant, torse nu, dans la froideur de la nuit.
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Amaellya
Amaellya se laisser bercer par les flots, le froid ne la gênait plus. Elle s'y était habituée. Ses pensées se dissipaient et semblaient partir au large. Vers son univers, la mer. Elle était toujours bouillante de rage, mais petit à petit elle s'apaisait.

Et voilà qu'on la ramenait vers la rive. Elle n'avait rien vu venir. Hauru la déposa sur le sable. Sortie de l'eau, elle avait froid. Toussant et recrachant l'eau que le retour vers la terre ferme lui avait fait avaler, elle le regarda.


- Tu peux m'expliquer ce qu'il te prend ? Tu ma fait peur ! C'est cet homme qui te rend comme ça ? Te jeter dans une mer froide n'est pas le meilleur moyen de te venger !

-Tu peux pas me comprendre. Tu n'as pas vécu ce que j'ai vécu. Tu ne sais rien de moi. Tu n'es pas moi.


Elle se redressa vivement, les poings serrés.

-Et puis, je fais pas tout le temps, dès que ça va pas. Je ne risquais rien. J'étais chez moi.


Sa voix se brisa, et brusquement, la jeune femme éclata en sanglots, cachant son visage dans ses mains.


-Je suis lâche.. J'aurais du me défendre.. On ne m'a pas "élevée" pour que je me laisse faire. J'aurais du faire ce pour quoi on m'a dressée. Même si je risquais le bûcher ou la potence.


Amaellya pleura de plus belle. La rage et la peine se mêlaient dans ses larmes. Elle se détestait..
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Hauru
Hauru était à moitié gelé, il tremblait de toute part mais resta concentré sur les dires d'Amaellya :

-Tu peux pas me comprendre. Tu n'as pas vécu ce que j'ai vécu. Tu ne sais rien de moi. Tu n'es pas moi.

Elle se redressa vivement, les poings serrés. Il la regarda sans trop comprendre

-Et puis, je fais pas tout le temps, dès que ça va pas. Je ne risquais rien. J'étais chez moi.

Sa voix se brisa, et brusquement, la jeune femme éclata en sanglots, cachant son visage dans ses mains.

-Je suis lâche.. J'aurais du me défendre.. On ne m'a pas "élevée" pour que je me laisse faire. J'aurais du faire ce pour quoi on m'a dressée. Même si je risquais le bûcher ou la potence.


Hauru se leva, la regarda, lui tendit la main et lui dit :

- Relève toi, ont a tous un moment un moment de faiblesse, mais ne t'abaisse pas à ce niveau. Justement ton passé doit te rendre plus forte, alors relève toi et rentrons au chaud.
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