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[RP] Faubourgs de Rome - Le Lion de Juda

*Sanctus*
Sanctus s'empare d'un torchon et le lance sur les deux poules perchées sur la table. Les volatiles effrayés disparaissent en caquetant, visiblement mécontent d'avoir été éconduit. Il se tourne ensuite vers l'autre homme.

Ma foi, le lieu me convient bourgeois. La ruelle est sordide et pestilentielle, cette maison est sale, sent le moisi, est mal éclairée et froide mais je la prends car ce qui m'intéresse le plus est sous nos pieds. Voici les 50 écus d'avance et 50 de plus pour les deux mois à venir.

Celui qui venait d'être qualifié de bourgeois soupesa les deux bourses. Elles semblaient bien remplies. Il esquissa un sourire de circonstance.

Vous êtes ici chez vous messire Bartolomeo. Le quartier est calme. Les voisins ne poseront pas de questions, soyez-en assuré. Voici la clef. N'hésitez pas à venir me voir pour que nous devision de Genève et de la confédération.

Sanctus le raccompagne sur le pas de la porte. Les deux hommes se saluent. Il rentre et referme la porte derrière lui.

Bien ! Et maintenant, voyons cela de plus près. Une grande salle commune, un escalier dans le fond qui mène à deux chambres, du mobilier en bon état, deux chandeliers, de la vaisselle, un évier de pierre et même une pompe à eau. Parfait !
Mais dirigeons-nous vers l'essentiel.

Il va vers un coin de la pièce. Au sol une trappe et un anneau qu'il prend avec la main. Il tire.

Mmmm. Cela m'a l'air étroit. Ce ne sera pas facile de faire passer la "bête" par là. Il faudra la démonter puis la remonter au sous-sol.

Un escalier de bois, raide et aux marches étroites mène en bas. Sanctus descend lentement les marches, le chandelier à la main.
Une fois en bas, la faible lueur de la bougie lui permet de voir une superbe cave voûtée, au plafond en berceau, le tout entièrement construit en brique romaine. Il ne peut s'empêcher un sifflement.


La salle fait au moins 300 pieds carrés. C'est largement suffisant pour ce que nous voulons faire. et au coeur de Rome la Maudite, capitale du Sans Nom. Si ce n'est pas un signe du Très Haut, je veux bien manger mon chapeau.
Il me faut remonter et me mettre maintenant au travail avant que les autres n'arrivent. J'ai en tête une recette de boeuf à la romaine qu'il me faut mettre à mijoter. Mais avant tout, une bonne pipe.

Il sort l'objet de sa besace, la bourre d'herbe, y met le feu et tire quelques bouffées en fermant les yeux.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda.
De son vrai nom Cromwell, dict Sanctus pour les intimes, dit عبد الواحد

acar
Le vent pisquait plus que de raison et Acar pressa le pas... De plus, il estait fatigué par certaines histoires internes,

quand il arriva dans les mauvais quartiers ou pourtant, chemin coupait grandement... Il le prist.

Sautant un caniveau ou peu avanst, cochon avaist esté egorgé, il evista derechef trois chiens famèliques, lapant ce qu'il en restait.

Puis il coupa encore quand alors, un homme le bouscula à la sortie d'une maison et de ce choc, bourse bien remplie tomba, à ses pieds.

L'homme, se relevant prestement,la ramassa nerveusement, ne levant poinst les yeux et il fist demi-tour pour s'en aller.

La hasard voulue qu'Acar prenait mesme chemin et frottant son mantel de mailles, il le suivist bien malgré lui tout en pensant qe ceci estait bien illogisque, par nuit vesnue.

Par un reflexe, il se retourna avant d'entamer son chemin, d'ou l'homme estait arrivé tout s'enquillant sur sa personne.

AInsi, porche se rappellerait-il, si d'aventure, l'homme estait un voleur de bourses.

Il mist main au fourreau et continua...

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*Sanctus*
Aaaaaaaaah ! Quelle bonne nuit ! J'ai dormi comme un loir.

Il se lève, se gratte le fessier et s'habille lentement. Il descend au rez-de-chaussée et se dirige vers la fenêtre.

Flûte ! La pluie ! Quel dommage ! Mais... à la réflexion... voyons-y un signe de l'Unique qui vient célébrer l'installation du Lion de Juda à Rome !

La cloche sonne dehors les six heures. Il met le lait à chauffer, se coupe une large tranche de pain qu'il tartine de pâté. Il faut se restaurer. La journée sera longue.
Sanctus sort sur le pas de la porte. La pluie tombe, régulière. Un cochon humide et dodu passe devant lui en quête des ordures de la nuit. Une femme jette plus loin son vase de nuit par la fenêtre sans se préoccuper de qui passe dessous.
Le sicaire tourne la tête à droite, à gauche. De quel côté vont-ils arriver ?

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Préfet du Prétoire du Lion de Juda.
De son vrai nom Cromwell, dict Sanctus pour les intimes, dit عبد الواحد

Aileron
Ah bordel... Saleté de pluie ! Aileron relève le col de sa fine chemise, histoire de faire semblant de se protéger un peu plus de l'eau. Rome, une ville magnifique paraît-il... Vraiment pour ceux qui n'y avaient jamais été, surtout dans le quartier des faubourgs.

Le sicaire jette un coup d'oeil derrière lui. La charrette est toujours là, menée par Petit-Frère. Songeant à son chargement, il se dit qu'heureusement que ce dernier est là, car cela ne va pas être une partie de plaisir. Il lève les yeux, puis regarde à droite et à gauche. Mais où est-ce bon sang ?? Sanctus aurait tout de même pu donner des indications un peu plus précises.

Une silhouette au loin, sur le pas d'une porte. Est-ce lui ? Ce ne serait pas étonnant, le quartier est presque lugubre, peu fréquenté. Un excellent endroit pour les activités du Lion.

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Fidaïs du Lion de Juda, mort au combat

Petit-Frère
La pluie tombait depuis l'aube. C'était une de ces pluies fines qui s'infiltrait partout dans vos vêtements et vous glaçait de la tête aux pieds. L'eau ruisselait du melon du géant et s'écoulait tout le long de son large corps, complètement recouvert de laine.

Heureusement, Petit-Frère avait emmené avec lui une flasque d'alcool qu'il lampait de temps à autre pour rester au chaud. Elle lui avait bien servi depuis le temps qu'ils faisaient route. Aileron et lui venaient en droite ligne du fin fond du Saint-Empire.

L'ancien Primus Sanctus les avait chargés d'aller chercher une étrange machine dans les environs de Mayence. Elle avait couté une petite fortune au Lion, mais ce n'était pas l'argent qui manquait dans les caisses des Réformés de Genève.

Petit-Frère fouetta légèrement ses deux bourrins et emprunta une étroite ruelle. Un cochon passe le long du chariot sans leur accorder la moindre attention. Une femme penchée à sa fenêtre lance le contenu de son pot de chambre qui tombe non loin du chariot. Un simple regard du géant suffit à la faire disparaitre de l'ouverture.

Petit-Frère tire sur les rennes et fait stopper le chariot.


Howe!
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Pourvoyeur de la Lune

Le Pio
La pluie tombe, inlassablement, ruisselant sur les toits, les murs, et la terre déjà boueuse des chemins de Rome. La plus grande ville du Monde, la cité la plus importante, celle d'où tout est parti, et où tout est décidé. Pour l'instant, le Pio ne voyait guère de différence avec les faubourgs de Berne, la même pluie tombait d'un ciel du même gris sale et les mêmes murs suintaient d'une même crasse graisseuse et collante. Une odeur de pourriture s'échappait parfois d'un bâti dont la structure tenait plus du miracle que de l'architcture. A moins que ça ne soit la force de la matière mise en place par les être misérables qui s'entassaient dedans, nageant dans leurs miasmes alors qu'à quelques traits d'arbalète de là, les prélâts se complaisaient dans leurs bains parfumés. Rome, cité de toutes les merveilles où le somptueux cotoyait le putride, ou le grotesque se mélait au pitoyable. Triste cité où les plus riches allaient sans se soucier de ceux qu'ils écrasaient sous les roues de leurs carosses dorés. Cité de toutes les richesses et de toutes les inégalités. Cité qui reflétait le Monde, qui est à l'origine de tout, et qui sera le siège de ce que la rongera.
Le Pio chevauchait, lourdement harnaché, derrière une charette bâchée conduite par l'un des sicaires qui avaient accepté d'être parmi les premiers à combattre le mal à sa racine, et non plus à trancher la tête de ses rejetons. Il fallait injecter le poison directement à Rome, et non plus dans les diocèses que, prodigue comme le fils, elle dispensait.
La charette avançait lentement, dans le chuintement léger qui caractérise la bonne facture. Elle fendait la pluie et la boue collante des chemins pavés des faubourgs de Rome, cherchant son chemin, errant dans les rues les plus claires, hésitant à s'aventurer dans les venelles les plus sombres où le retour pouvait être difficile jusqu'à l'impossible, et ne s'attardait pas trop longtemps près des bouges crasseux, pour éveiller le moins possible la curiosité de cette population sale, maladive, qui sentait le bouc et le porc, la sueur et le sang. Elle cherchait une maison, rachetée de frais à un bourgeois véreux, dans le but inavouable de répandre le poison pour combattre le mal. S'enfonçer dans le terre pour s'approcher des racines, voilà qui semblait la meilleure des choses à faire, et la boue liquéfiée dans laquelle pataugeaient les chevaux et dérapait la cariolle ne pouvait qu'être de bonne augure.

Le Pio força un peu l'allure, et remonta la cariolle, au moment où celle-ci tournait dans une ruelle, jusqu'Aileron qui semblait chercher leur route, et la maison d'où le bien se répandrait.

- On ne doit plus être très loin, maintenant, même si les indications étaient limitées et les rues plus crasseuses les unes que les autres.
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Reître du Lion de Juda.
*Sanctus*
A sa droite, un bruit de charrette se faisait de plus en plus proche. Vue l'heure matinale, cela ne pouvait être qu'eux. Il l'aperçut enfin, au loin. 5000 thalers ; une somme rondelette, financée en grande partie par les curés eux-mêmes qui avaient contribué à l'impôt léonin sur les chemins de Bourgogne et d'ailleurs. Ce n'était que justice. La "bête" allait, il l'espérait, permettre d'apporter la parole comme jamais cela n'avait été fait auparavant.
Cette pluie commençait à devenir pénible à supporter. La rue était devenue un cloaque où l'on voyait de loin en loin des rats noirs se disputer les ordures.
Il alla à la rencontre des siens. Il était heureux de les voir.


Salve frères sicaires ! Que m'apportez-vous donc de beau là-dedans ?
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda.
De son vrai nom Cromwell, dict Sanctus pour les intimes, dit عبد الواحد

Le Pio
Un rat courut en s'enfuyant entre les pattes des chevaux d'Aileron et du Pio, pour finir sa course les dents plantées dans un rogaton de pourriture. La pluie persistait depuis plusieurs jours et l'humidité ambiante faisait fi des vêtements de cuir épais pour s'insinuer dans les replis les plus protégés de la peau des fous intrépides qui osaient mettre le pied dans le cloaque douteux de la boue romaine. Et dire que certains se complaisaient dans ce cloaque, le croyant le cité que tout a pour origine. Pauvres bougres à l'esprit corrompu par les curés romains.
Un homme qui attendait sur le pas de porte de sa misérable échoppe vint à leur rencontre. En temps ordinarire, le curieux était reçu d'un méchant coup d'oeil qui se muait rapidement en menace crédible, mais celui-ci était le but du voyage, et il prit la parole en s'approchant des deux cavaliers qui précédaient la charette.

- Salve frères sicaires ! Que m'apportez-vous donc de beau là-dedans ?

Sanctus, toujours le même, il ne lui manquait plus que son éternel chat noir qui miaulait toujours à perdre la patience des sicaires pour un bout de gras ou un morceau de croûte de fromage. Et 5000 thalers aussi, somme largement importante financée par les sicaires, sur les impôts prélevés sur les curés.
- Salve Sanctus. Nous t'apportons le mal sordide qui va ronger Rome encore plus que la politique. Et toi, nous apportes-tu ce petit vin de moselle dont nous sommes si friands ? Tu sais bien que nous faisons route depuis ce village proche de Mayence, et que la route donne soif !
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Reître du Lion de Juda.
*Sanctus*
Entrez ! Entrez mes frères ! Du vin de Moselle ? Il est introuvable ici. J'ai par contre un petit Chianti dont vous me direz des nouvelles.
Nous déchargerons dans un moment. Venez d'abord vous restaurer.

Sanctus observait les fenêtres alentours. Il vit bien quelques visages mais qui disparurent aussitôt.

Les gens du quartier ne sont pas causant. Ils ont tous plus ou moins maille à partir avec la maréchaussée locale. Ils ne devraient pas nous poser de problèmes. Et nous sommes à deux pâtés de maisons d'une léproserie. Le quartier n'inspire guère confiance aux autorités qui n'y viennent jamais. L'endroit idéal pour nos petites affaires.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda.
De son vrai nom Cromwell, dict Sanctus pour les intimes, dit عبد الواحد

Aileron
La pluie, la boue, l'odeur pestilentielle qui rêgnait dans ces rues sordides... Vraiment, peu de personnes parmi le bas peuple pouvaient imaginer que, non loin des palais parfumés des cardinaux et autres suppôts du clergé, pouvait se trouver un endroit aussi crasseux. Heureusement, le but de leur voyage était tout proche, pour preuve Sanctus qui s'approchait d'eux, sans doute plus intéressé par l'état de la cargaison plutôt que par le gosier assêché des sicaires. La pluie, c'est bien joli, mais ça ne désaltère pas un homme.

5000 Thalers quand même... Il était fort heureux que les contribuables à l'impôt léonin étaient nombreux et avaient parfois la bourse fort bien pourvue.

Aileron écouta le Pio avec un demi-sourire. C'est vrai que ce petit vin de Moselle était particulièrement savoureux... Bon tant pis, le Chianti de sanctus fera l'affaire. Le sicaire descendit de cheval et entra à la suite de Sanctus et du Pio, se retournant rapidement pour voir si Petit Frère les suivait.


Belle demeure, exactement ce qu'il faut pour l'usage que l'on compte en faire. Et par où accède-t-on au plus intéressant ? ajouta-t-il en hochant la tête, pendant que son regard faisait le tour de la pièce pour, peut-être, découvrir par lui-même la réponse à sa question.
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Fidaïs du Lion de Juda, mort au combat

acar
Harpentant son chemin, Acar croisa le vide, c'estait certain, à part un cochon qui passa, prestement...

En effet, il estait peu loin du couvre feu et deja les chandelles s'esteignaient.

De plus, la pluie avaist accelerée la renstrée de tous et toutes, en leurs chaumières.

Ainsi, il devia son regard quand il enstendit charette, au loin...

Pour sur, quelsques marchands qui se pressaient de passer les guets et ainsi pouvoir vendre des le mastin... Tissus, toiles, souliers, aumonières et chapelets, bien souvent sollicités par les officiants de Rome et aussi d'ailleurs.

Bachée, tenue par un homme, la charette estait devancée et suivit par deux cavaliers, qui passant, presque devers lui, ne le virent point et observant, il ne reconnut point marchand, mercier, ou mesme troupes de comedies, loin de la...

Il les vist passer donc, devers lui puis s'inserer dans une sombre et triste ruelle.

Il avanca... Cette soirée avaist moult imprevus, cela estait plus que certain, néanmoins il reprit sa marche.

Il se gratta le menton, la pluie de septembre l'emspechait de penser et il remonsta machinalement son harnois de mailles, plein fer... D'ou mille gouttes tombèrent.

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Petit-Frère
Le géant descendit lourdement du chariot. Pendant que Sanctus acceuillait ses frères, le sicaire jeta un coup d'oeil circulaire.

Le cochon continuait sa promenade là bas, au loin. Un homme harnaché de son armure tournait au coin de la rue. Quelle bêtise de se trimbaler avec toute sa ferblanterie pensa le géant.

Puis ce fut tout. Les 4 sicaires entrèrent dans la baraque et Petit-Frère ferma la lourde porte derrière eux, cherchant déjà après le vin que Sanctus leur avait promis...

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Pourvoyeur de la Lune

*Sanctus*
Les hommes entrèrent. le gant referma la porte derrière eux. Un feu brûlait dans la cheminée. Platon le chat était roulé en boule au plus près du foyer, sa noirceur se confondant avec les cendres dispersées tout autour.

Défaites-vous. Et goûtez-moi donc ce petit vin du sud. Un peu jeune, j'en conviens, mais combien gouleyant ! Dès que vous serez reposés, il faudra faire entrer la carriole dans la remise à côté de la maison. Nous pourrons décharger au sec et à l'abri des regards indiscrets.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda.
De son vrai nom Cromwell, dict Sanctus pour les intimes, dit عبد الواحد

Le Pio
Chacun avait pénétré à son tour dans la sombre demeure romaine de Sanctus. Ce dernier servait le vin, lentement, dans des gobelets de grès, tandis que, pas si loin de là, d'autres se déléctaient des meileurs nectars dans des coupes d'or ou de cristal. Chacun prit un verre, et Platon miaula en se retournant, balayant d'un léger mouvement de queue quelques cendres éparses.
- Tu ne nous a toujours pas montré où tu voulais installer la bête. J'espère pour sa santé que l'ouverture est assez grande, je connais un peu son fonctionnement, mais très mal la manière dont elle est faite ... et il serait dommage de l'abîmer avant de la faire cracher.
Très bon ce petit vin, peut-être un peu trop moêlleux ...

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Reître du Lion de Juda.
acar
Pluie pissait comme jamais et les grandes rivières allaient prendre corps pour donner de leurs personnes, si cela constinuait.

Oui se dict-il, tout en sortant de la villa Neocor, après avoir visité son frère...desjà que la fasmine sans comspter la peste, resvenant par périodes, voila que l'eau voyait aussi, grand...

Reprenant chemin inverse, il repensa du faict, que vesnant bien souvent icelieu, il n'avaist poinst vu de charriote si bien huislée, si bien prostégée,si bien, enstourée de celle qu'il avait observée, peu de temps ausparavant... Ce quartier n'estant point l'un des plus riches...

Oui cela l'intriguait au plus haut point, en ce quartier, point de marchand s'asventurant, surtout de nuistée...

Oui cela l'intriguait grandement. Puis asvancant, il desboucha ou le convoi fust apercut puis ou il s'engouffra... D'ailleurs, en y resflechissant, c'estait en cette mesme rue ou l'homme à la bourse volage, l'avaist percusté de plein fouet.

Chose troublante en ce lieu, ou rien ne présageait, canailleries en formation de bande, car cela estait surement le cas, gueux et ribauds, escorcheurs et felleurs, s'associant pour aller la nuistée, destrousser, violer, dévaliser, au grand dam des passants, des damoiseaux et des belles servantes.

Se raspprochant enfin d'où contact fust, il observa depuis quesques coudées, devers le porche... Mais rien ne se voyaist et point de Charette ni d'esquipage et encore moins de destriers...

Et si l'homme avaist destourné des escus en violentant son propriétaire... Et que cet équipage n'estait que de passage, couspant seulement de par là, pour obtenir raccourci... Arff, il desvenait trop mesfiant... Il passa donc son chemin quand alors, à l'angle du mur de la maison romaine, attelage et esquipage posaient là, quiètement.

Ainsi, le vent attire le vent, la pluie, la pluie et le mal, le mal... Le porteur de bourse et les hommes du convoi, ne faisait qu'un et par esvidence, le lieu estait leur quartier de rassemblement, ou coupeurs de jarrets ou de bourses, se restrouvaient.

Notant dans son esprit, le lieu, pour ne point l'oublier, il disparut...

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