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[RP] 78 Quai Petitced la boulangerie "TU VEUX UN PAIN?"

Ophy_lyam
Les jours se vidaient de tout sens, même le lac se vidait de ses poissons, elle rentrait au moulin, en humant le printemps capricieux.

Si seulement si....

Un cri d'espoir, en poussant la porte, elle croit entendre gémir son arbre et se précipite pleine d'espoir.


Amore enfin tu es là!

Amore, je suis là, j'ai tout ce qu'il te faut pour te remettre sur pied....

Commence par lui donner un baiser prolongé et humectant, pour qu'il ne souffre pas de sa torture préférée.....

Guarda Bello mio, un po di vino bianco, rosso e strano....

Le laisse pas répondre et lui place une longue paille dans la bouche, plantée directement dans un des tonnelets, quelle plaça à proximité de sa tête surélevé et bien callé entre deux oreillés.

Rit les larmes aux yeux, entre soulagement et de son installation spectaculaire.


Amore....je te dessinerai bien avec ton petit tonneau....un survivant comme toi on devrait t'appeler Saint Luc!

Ils t'ont fait boire du pisse vinaigre en géole?

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Luc_la_misere
Prépare ton paquetage bella on part encore défendre la liberté!

Embarque son épée un bouclier et des provisions en vitesse
Ophy_lyam
Partir pour défendre la liberté!

Seulement pour une Fadette il fallait du temps pour se préparer et puis il reprenait sève bien vite son arbre, surement l'effet de la vinasse en goûte à goûte.

Sainte mère tord boyaux, où ai-je mis mon bardas?

Ah!

Une épée! Une!
Un bouclier! Un!
Un casque anti-bosses! Un!
Une ficelle! Une!
Des carottes! Des!
Un bodet! Rien!
Une armée! Zéro!


Le départ ressemblait à une ballade d'entrainement, pire Léo ne connaissait même pas les raccourcis!

Les remparts de Sion....petite halte et nuits méditatives sur la liberté.


C'est.....ahhhhhhh! Il faut déjà rentrer?

Retour à la maison en flânant tranquillement par des chemins de traverse et le moulin en vision fumait enfin.

Bello? Tu cours comme un lièvre! J'ai faim t'as pas un petit pain?
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Ophy_lyam
[ un départ manqué ou un nouveau départ]

Les tisanes d'herbes plus âcres les unes que les autres avaient failli avoir raison de sa vie, mais l'autre petite vie elle s'acrochait comme une liane s'enroulant en elle même.

Elle la Flamboyante s'éteignait sur sa couche illuminée par une spirale d'étoiles s'infiltrant par un trou aussi vieux que le toit du moulin.

Elles les lumineuses l'attiraient en regard scintillant, encore elles éphémères et éternelles.

Elle se sera pour elles, c'était un signe, surement une petite fadette avec un bout d'elle et d'un arbre.


Lucia .....comme tu seras....

Lucia, je t'imlagine déjà jouant d'un petit bâton à vouloir toucher les étoiles.


Ophy s'endormit paisiblement une main sur son ventre, après avoir grignoté un quignon de pain rassi.
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Azelys
Ou était ce donc...ce moulin, où on servait du pain rassi et du palpal.
Ah voilà! le pic du palpal était là, narguant la communauté et le plâtre à farine pas très loin.

Un caillou parsemait l'entrée, Azelys shoota dedans.

"Ah nan, c't'un pain, mince alors"

Et zou dans le Rhone, le pain.
Après avoir fait une traversée sur le fleuve depuis Montpellier et s'être enlisée dans une mare à canard...
Après avoir été quasi vendue à un imprimeur genèvois nommé Gutemberg,
Après avoir combattu les moustaches des bourgeois, une armée de moustaches!!!
Après avoir reçu injonction de pô travailler l'vendredi parce que...parait qu'elle était bourgeoise
Après s'être vautrée dans SON hamac à deux places mais c'était trop bien d'avoir toute la place
Enfin elle était arrivée devant le moulin, en passant par tous les chemins, de sa soeurette d'âme et de Luca.

"Bon sont où les sacs de blé..."

Et là elle les vit, même pas de rats d'abord.
Elle posa quelques pailles à coté, se prit un sac pour faire oreiller et partit dans ses rêves à détailler les branches de son arbre des Possibles.
Des étoiles, des anges, un archange, de l'eau, moultes choses...
Les mains posées derrière sa nuque à regarder les étoiles, elle revassait investissant un peu les lieux et se planquant derrière les sacs.
Luc_la_misere
Par une nuit sans lune porte et volet clos dans la chaleur du moulin apres une fournée de pain

bella boit moi ça il est temps de passer aux choses sérieuses


Lui tend un gros verre de grapa celle avec la vipère dedans de la bonne

Pendant qu'elle boit il passe derrière elle et l’assomme d'un coup de gourdin comme il l'aurais fait au détour d'un chemin on fait rien de mieux comme anesthésie

il la rattrape pour pas qu'elle se vautre au sol et la dépose délicatement sur la table

sort son jeu d'aiguilles une tenaille qu'il passe a la flamme
des compresses des tissus et une bassine de fer blanc
relevant sa jupe écartant ses cuisses il commence son pénible mais surtout long et nécessaire labeur


Pour ne pas choquer les âmes sensible nous ne mettrons ici que quelques bruitages


Scrountch ....

Sblurp.....

et merde l'en manque un bout!....

Flups.......

Scregneugneu.....

ah enfin......

Sbloop....

Hou la sa pisse le sang!!..........

Pchuuiiiiittttt

Ouf.....


dépose un tendre baiser sur ses lèvres et va jeter le contenu de la bassine dans le Rhône
rentre faire un peu de ménage et la porte dans leur couche une bouteille de grapa a coté du bougeoir caressant son visage un peu pâle en attendant qu'elle se réveille et lui murmure


ça devrai bien mordre en X 14 Y19 demain mon coeur
Ophy_lyam
[ Par une nuit sans l'une ou l'autre ...]

Tiens! son arbre fermait les volets et verrouillait la porte, pas dans ses habitudes ça, surtout qu'il n'y en avait pas partout!

Surement pour éviter que tout le village entende sa soeurette d'âme, sa petite Fadette adorée, ronfler depuis le village.

Surement beaucoup d'émotions depuis son arrivée, elle était encore plus jolie endormie et planquée dans les sacs de blé, sa bouche ouverte sur des râles en variation majeur.

Tiens, son arbre lui servait un grand verre de grappa, pas dans ses habitudes ça, surtout que...c'était loin l'Italia !

Sans mots, elle but à long trais, le truc au serpent lui fit l'effet d'un coup de marteau.

PAN.... pan.... pan

Trou noir...où le visage de Luc apparaît grandissant dans un sourire crispé.
Trou béant...où le visage de Luc est aspiré.
Trou blanc....où les étoiles partent et se meurent.
Trou final....elle sent quelle va péter.

Articule quelques mots pâteux à son arbre dans les brumes terminales.


Bello....dai... mi.... un.... baccio
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Luc_la_misere
Voit sa chatte qui traînais dans le moulin après une absence de quelques jours

Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, la voilà la Pomponnette... Garce, raclure, ordure, c'est maintenant que tu reviens ? Et le pauvre Pompon, dis, qui s'est fait un mauvais sang d'encre pendant ces trois jours ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins... Plus las qu'une pierre, il était... Et elle, pendant ce temps-là avec son chat de gouttières... Un inconnu, un bon à rien... Un pas foutu de détrousser...

t'en as bouffé du zozio hein alors bouffe moi les rats maintenant il y en as qui se décarcasse !*


la femme du boulanger une vrai légende dans les siècles a venir

*librement inspiré de Pagnol la femme du boulanger et de Ducros
Luc_la_misere
Revenu d'une charmante promenade il retrouva Pomponette crevée et a moité desséchée sur des sacs de blé éventrés par les rats il fit donc son devoir alla chercher une canne a pèche y accrocha la chatte et partit a la pèche sur le léman en attendant un procureur peu etre une lotte un mulet ou une perche ferait l'affaire qui sait

et de manger deux pilules d'un médicament d'ortie et de sarriette en évocant le mot procureur
--Pomponette
[ En cure de réhydration intense au fond du lac ]

Chatte échaudée ne craint l'eau froide, Pomponette aux semblants applatis se laissa mener comme un sac de patates au bout d'une ficelle.

Elle avait perdu sa portée, fruit d'un arbre misère et avait promis,qu'elle ne lui imposerait nul marmot, il avait agit par derrière le boulanger en bon juge de famille, exterminer sa progéniture comme un faiseur d'ange démoniaque.

Pomponette au fond du lac était ivre de délivrance non souhaitée, mais au combien rafraichissante.

Qui sait si les chattes crevées ne savent pas nager entre vers et deux os....?
_marguerite
Marguerite venait de recevoir missive de Musartine. Les consignes, une fois de plus, était simples : se rendre au 78 quai petitced, ou un nom de quai y ressemblant, et faire le nécessaire pour que le moulin puisse recevoir quelques personnes de plus, elle avait rajouté, "surement un peu de ménage, et des choses de ce genre."

Il était également précisé dans la missive que cette adresse serait le nouveau lieu de résidence de la maisonnée, et que le Juge Misère était l'actuel compagnon de Musartine, ce qui signifiait, qu'il fallait également répondre à ses besoins domestiques, s'il en faisait demande.

Voilà donc Marguerite, suivie de Gontrant, bien silencieux en entendant les explications de la femme, partie à s'imaginer ce que serait sa nouvelle vie, alors qu'ils se rendaient au moulin.


Un juge ! Gontrant ? vous vous rendez compte ? Madame Musartine, elle qui est si souvent menacée de procès, qui a fait tant de prison ! Un Juge !

A pour sure, connaissant Madame Musartine comme je la connais, cet homme est forcément un homme d'une ouverture d'esprit hors du commun ! Et surement un juge très bon, jamais partial dans ses verdicts, et je suis même sure qu'il doit manquer de sévérité !


...

On aura reconnu Gontrant, dont la loquacité en cet instant démontre que si idiot soit-il, il sait qu'il est des moments où il ne sert à rien de chercher à contredire une femme.


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bond de la femme, apeurée de l'homme armé qu'ils viennent de croiser. Un homme parmis tant d'autres à Genève, ville où se trouvent nombre de mercenaires...

Tenez, vous pouvez être sur Gontrant, que cet homme n'est surement pas comme tout ceux que nous croisons ici. Un juge voyez vous, ça ne court pas les rues armé jusqu'aux dents, ça ne peut être qu'un homme pacifiste. Et il m'étonnerait fort qu'il porte cette étrange arme à lame recourbée que l'on voit par ici. Surement un groupe de voyageurs lointains, venus découvrir de nouvelles contrées.


...

Il a quand même ouvert la bouche, histoire de dire qu'il avait déjà croisé cet homme, que ...


Vous êtes sur que c'est de l'autre côté des remparts ce moulin ? vous vous êtes bien renseigné au moins ? Etonnant quand même de s'éloigner ainsi de la protection des murs ...

Et elle continue son babil insupportable, on voit que l'employeur n'est pas là. Elle s'arrête de temps à autre, histoire de se repérer, savoir où ils sont : tout droit, à gauche, non, à droite, de nouveau tout droit ...

Non, puis un juge, et de ce que je connais de Madame Musartine, ça ne peut qu'en être ainsi, un juge, c'est raffiné. Il doit toujours porter sur lui les dernières tenues à la mode. Je me demande si la mode de la capitale Helvétique, c'est très éloignée de la capitale du Royaume de France. Surement pas habillé comme tout ces hommes que nous croisons, qui n'ont l'air que d'avoir des tenues de combats, surement idéales pour se cacher derrière les buissons ... mais pas raffinées si vous voyez ce que je veux dire.

Si j'ai un conseil, il va vraiment vous falloir arrêter la boisson Gontrant, je suis sure que ça ne lui plaira pas du tout à Messire Juge, que vous buviez autant ... oh ça non ! Allez savoir, peut-être même qu'il vous refusera vos gages !


mais c'étions l'tavernier d'où qu'j'avions mis la table ...

Qu'est-ce que vous dites ?

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


les portes étaient passées depuis longtemps, et les voilà face au moulin, 78 quai petitced...

Vous êtes sur que c'est là ???

regard hagard, face aux bâtisses, aux cours à la limite de l'abandon, signe de non entretient depuis quelques temps... N'oublions pas que le propriétaire des lieux n'est guère présent depuis quelques semaines...

Alors les deux employés entrent, Marguerite devant, Gontrant derrière, s'approche de l'entrée principale... et La secrétaire, trouillarde malgrès ces bavardages récents, regarde cette porte, n'osant entrer, n'osant frapper ...
Luc_la_misere
Enfin de retour sur son pauvre canasson Raclure que même a l’abattoir pas sur qu'on en voudrait tellement il était maigre le poil terne la crinière mitée presque plus de dents mais c'était une vielle histoire entre eux depuis qu'il l'avait volé en Champagne
Couvert de poussière la barbe lui mangeant le visage sa tenue de camouflage en milieu forestier usée jusqu’à la trame tenais presque seule grâce a la crasse
arrivant devant son moulin il vit deux personnes qu'il héla de loin


Oh!!! si c'est pour un proces faut s'adresser a John je prend pas les plaintes moi !
Pas que ça as foutre nan mais oh!


Se rapprochant il avisa le porteur de table et sourit en mettant pied a terre

Alors mon gars comment va? tu viens boire une goûte me reste de la bonne gnôle !

Se tournant vers la dame

J'me présente comme ça c'est fait
Mon nom est Misère ....Luc la Misère....aussi appelé le bon juge misière ou le misérable juge tout dépend a qui vous demandez z'étes la femme au Gontrant?
Venez vous jeter un verre avec nous la route m'as déséchée le gosier

Mais tant que vous y êtes tous les deux aidez moi a décharger Raclure j'ai trois boucliers ma sica de rechange deux manches au cas ou de la polenta et du pain


Se chargeant d'une partie des armes il ouvrit la porte d'un coup de pied
_marguerite
Un homme arrive, en tout point si correspond à ce que pouvait imaginer la trouillarde Marguerite, que lorsqu'elle le vit, retentit le silencieux ...

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Mais là n'est pas tout, imaginez cette femme, livide comme seule une secrétaire peut l'être, à l'aise dans les bureaux, et uniquement les bureaux, maniant la plume et les parchemins comme personne, face à cet homme, visiblement plus habitué à la rude vie des combats en chemin.

Elle le regardait, pantoise, et commençait à comprendre de quoi était faite Genève...


Alors mon gars comment va? tu viens boire une goûte me reste de la bonne gnôle !

B'jour m'sire Tavernier !
j'voulions bien une gnôle ! mais une goutte, c'pas assez pour mon gosier ! quéqu'vous voulions faire avec qu'une goutte ?


Et Marguerite se tourne, hagarde, vers Gontrant...

Je vous ai dit de ne plus boire !

et ...

Vous connaissez cet ... cet ... ce ... cet homme ?


C'tions l'tavernier M'dame Marguerite !
J'l'avions rencontré avec la table !


Gontrant, quant à lui, toujours le même, il ne comprend que l'essentiel, tout en triturant son couvre-chef.


J'me présente comme ça c'est fait
Mon nom est Misère ....Luc la Misère....aussi appelé le bon juge misière ou le misérable juge tout dépend a qui vous demandez z'étes la femme au Gontrant?
Venez vous jeter un verre avec nous la route m'as déséchée le gosier


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

mais...
mais...
mais ...
C'est lui !?!?!?


La peur se lit dans son regard, puis regard vers Gontrant, puis, vers le juge, et finalement, le regard fuyant, instable ...

B...b... bonjour ...Sire Juge ...
Je ... Je ... Je suis Marguerite .... la ... secrétaire de ... Madame Musartine ...


Elle secoue la tête négativement ... seule réponse possible quant à la question de savoir si oui ou non elle est la femme de Gontrant.


Mais tant que vous y êtes tous les deux aidez moi a décharger Raclure j'ai trois boucliers ma sica de rechange deux manches au cas ou de la polenta et du pain

Gontrant, lui, ne se pose pas de question. Avouons le, un employeur qui vous propose une gnôle quand vous prenez le service, ça met de l'entrain à faire ce qu'il demande.
Aussi, il se dirige vers l'animal décarné, et prend ce qu'il peut rester d'armes à prendre, laissant la sica à Marguerite.
de son pas lourdaud, mais l'enthousiasme du verre promis l'aidant à avancer avec ce qui pourrait se nommer de l'allégresse pour un tel personnage, sitôt que la Misère ouvrit la porte de son pied, Gontrant entra.


Oh ! Vous d'vions voir ça M'dame MArguerite !
C'tions coquet ! ça devrions vous plaire !


La femme, elle, en était réduite à regarder la lame courbe ... puis finalement prit la galette et les pains, précipitement, elle courrut rejoindre les hommes, après tout, c'était le lieu où elle travaillerait désormais, et rester seule dehors...

Une fois entrée, l'éternel ...


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


J'l'avions dit qu'ça vous plairait !
Zallez pouvoir faire comme la Gervaise ! avec le balai et tout les trucs de bonne femme !


Et la femme regardait le cadre... déjà, elle étudiait l'ampleur de la tâche, et craintive, elle regardait l'homme.

M...M...Madame Musartine .... nous ... nous a dit de ... de ... nous mettre à votre service ...

...

Et ... qu...qu...qu'il y aurait ... surement .... du... du ... ménage à faire ...

...

Où ... trouver ... les ustensils.... Messire Juge ?
--Le_juge_misere
Vient donc boire un coup sa te détendra

j'ai jamais eu d'esclave je connais pas les usages du maitre et Marguerite

donc c'est toi qui va faire le ménage trier les dossiers et faire la cuisine.......tu sais faire la cuisine hein?

as un regard inquiet vers la pauvre fille apeurée comme quoi on ne sait jamais d’où vient la crainte

Apres avoir bu tu trouvera dans le cagibi dehors mes habits de juge un rideau rouge deux marteaux une serpillère pour faire la perruque mais je m'en suis jamais servi tu peu la prendre le balais sert de porte menteau tu peu le prendre aussi mais faut pas tacher mon rideau rouge et pas égarer mes marteaux sinon je passerais pour un con au tribunal

Ouvre avec les dents un flacon de grappa et sert trois verre sales sur la table

Tu ferais la vaiselle après j'ai un peu fait la bringue avant de partir c'est le bocson

lui sourit et lui tend un verre se saisit du sien et ne doute pas que Gontrant trouvera le chemin du sien

Dit tu sais faire la cuisine hein?


la regarde comme si c'était de la plus haute importance
_marguerite
Blême, Marguerite s'assoie autour de la table, lorsqu'il parle de se détendre.
Se détendre ? dans de telles conditions ? et le Gontrant qui reste là, sourire niais sur le visage ! Se détendre ? mais il a vu sa trogne celui-là ? et toutes ses armes ? et son ton bourru ?

Elle ouvre la bouche, dont sortit un son muet signifiant "oui" lorsqu'il posa la question sur la cuisine.

Puis, son regard se dirige vers l'extérieur, afin de repérer le fameux cagibi, mémoriser les indications. Voilà, se concentrer sur les tâches à faire ...

déjà blême, elle verdit lorsqu'il ouvre la flasque avec les dents, sert dans les verres sales, lui parle du chantier environnant. *ça, j'avais bien vu que c'était un vrai capharnaüm !*. Oui, elle pense Marguerite. Mais aucun mot ne sort.

Alors, elle prend une longue inspiration. Il va falloir qu'elle tienne le choc, sinon elle pourrait se faire vertement secouer par Musartine lorsque celle-ci apprendrait cela. Alors, elle reprend une longue inspiration. Comme si ça pouvait donner du courage ...

Dans un élan de témérité, ou de stupidité, elle prend son verre, le vide d'un trait, attrape tout aussi rapidement celui de Gontrant, le vide également d'un seul trait. Et, toujours dans le même élan, elle prend la flasque, se sert un troisième verre qu'elle vide avec la même célérité.

Puis, transparente de peur, regard fixe et vide, quelques secondes passent ...


Bien, je vais faire cela de suite, Messire Juge.

Et s'écroule sur la table. La peur finit toujours par prendre le dessus avec elle.


mon verre !

Gontrant, qui lui est comme un poisson dans l'eau, regarde la femme d'un air scandalisé : un verre, ça ne se vole pas !
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