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[RP ouvert] Hôtel particulier des Houx-Rouge

Pattricia
Patt éclate de rire, une bougie à tous les étages... l'expression est vraiment excellente, je la ressortirai celle-ci ! Après avoir repris son souffle, bu une gorgée, la vindicative répond à Annette.

Je ne sais vraiment pas ce qui lui arrive, Syu est une jeune femme réservée et tout à fait équilibrée à ma connaissance, très proche de la nature comme tout Écossais qui se respecte, j'avoue être plutôt déstabilisée par son comportement. Mes avis qu'une personne malintentionnée lui aura fait prendre une substance hallucinogène. J'espère juste que ma décoction fera son effet...

La môme au loup assiste avec amusement à la conversation entre Annette et un autre valet de la maisonnée d'Albanne, elle se lève, murmure un "je reviens" et entraine le gamin qui commence à somnoler, repu d'avoir pris un tel repas. La pluie semble ralentir, la rousse en profite pour l'entrainer en direction du coche et en ouvre la portière.

Écoute gamin, tu m'as l'air débrouillard, livré à toi-même et tu ne sembles pas manger souvent à ta faim. Tu y réfléchiras demain mais, pour le moment, tu montes dans ce coche, tu t'allonges sans tes galoches sur une des banquettes, y'a un loup au sol, je te déconseille de lui marcher dessus.

Le gamin en entendant le mot "loup" tente de se dégager et de filer à toutes jambes, mais la vindicative le retient et lui adresse un sourire rassurant.

T'inquiète, il a déjà mangé tu risques rien, 'fin tant que tu te couches et que tu restes tranquille en attendant mon retour. Je te recevrai demain et nous parlerons de ton avenir, mais en attendant au dodo !

Une fois le gamin tremblant casé sur la banquette, Patt rejoint Annette et la suit dans la chambre et le cabinet attenant. Syu entre à l'intérieur quand elle entend la porte qui s'ouvre devant les deux femmes et le valet qui porte l'eau encore bouillonnante. Il dépose l'eau et le sachet d'herbes dans le cabinet d'à côté et sort avec Annette. L'Escote l'étreint, la trempant au passage, elle qui avait réussi à éviter de trop se mouiller frissonna à ce contact. Sa rousse amie est exubérante, passionnée, la vindicative ne la reconnait pas et s'inquiète de la voir dans cet état. A part la faire voir à un médicastre, je ne vois pas trop. Mais peu sont versés dans les soucis mentaux... Qu'est-ce qui a bien pu se passer ! La môme au loup papote avec son amie, essayant de déceler un comportement particulier qui la mettrait sur la bonne voie, c'est alors que Soren entre dans la chambre, la jeune femme se rend dans le cabinet attenant et prépare le mélange qui assommera à coup sûr Syu.

Puis se passe une chose étrange, une blondinette digne de sa propre fille entre en trombe dans la chambre, embrasse tout le monde, va sur le balcon, revient, touche le seau, s'ébouillante et s'accroche aux jambes de Soren. Patt se précipite à l'extérieur et hurle du haut de l'escalier.


Anneeeeeeeeeeeeette !!!!
Il me faut de l'eau glacée s'il vous plait, du saindoux et un tissus propre pouvant servir de bandage !!! Vite !!!


La vindicative fait signe à Soren d'allonger la petite.

Fait en sorte qu'elle ne pose sa main nulle part s'il te plait, on va la soigner, ça serait ballot que cette petite n'ai de grosses cloques sur sa paume demain matin.

Puis se tournant vers la rousse.

Ma belle, j'ai une excellente tisane pour toi, redresse-toi un peu et vide-moi se bol s'il te plait. Tu vas voir c'est délicieux !

La Sarladaise aide la jeune femme à se redresser et lui tient à moitié le bol pendant qu'elle boit...
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Soren
Je croyais que cette soirée m'a fourni son lot de surprises, mais il faut croire que là-haut quelqu'un a décidé que cela n'était pas suffisant. A mes pieds, git une donzelle à peine nubile, les mains ébouillantées, endormies. Incrédule! Il n'y a pas d'autres adjectifs aussi fort à propos pour qualifier l'expression de mon visage. Incrédule! J'essaie juste de comprendre. Que vient-elle faire ici, dans cette chambre? Pourquoi s'endormir à mes pieds? Pourquoi moi? Il faut croire que je me pose bien trop de questions. La môme au loup, elle, est passée en mode action depuis un bon bout de temps. Elle ne réfléchit plus. Elle agit.

Genou à terre, j'examine les mains de la nouvelle arrivée. Celles-ci sont rouges. Je ne suis pas médicastre mais j'ai l'impression qu'elle n'échappera pas aux cloques. Répondant à la demande de Pattricia, je viens la porter dans le lit de Syu. Elle a l'air si jeune. Je cale ses avant-bras sous un oreiller. Ne poser ses mains nulle part… Elle en a de bonnes Patt! La meilleure façon de faire ça aurait été de l'enchainer au mur, les bras tendus vers le haut. La salle de torture des Houx-rouges doit être bien trop loin cependant. Ouais…Entre Syu et la jeune blonde, je ne suis pas sur que ma nuit va être de tout repos.


- Patt, je crois que….

Je m'arrête brusquement de parler. Quelque chose vient d'attirer mon attention. Un bruit. Un craquement suivi d'un crissement métallique. Mais d'où cela peut-il venir? Je pivote sur moi-même, je cherche. Mon regard est attiré par la cheminée qui, en cette période de l'année ne fonctionne pas. J'avance lentement vers l'âtre. Pas de doute, c'est bien de là que vient le bruit. Les crissements se font de nouveau entendre. Ils sont légers certes, mais je les entends distinctement, suffisamment pour être sur que je ne rêve pas.

Accroupi devant l'âtre, j'observe et j'écoute. Mes sens sont aux abois. Là! Encore le crissement. Non…un raclement. Oui, c'est ça. Un raclement de métal contre le sol pierreux.


- La servante est-elle encore là? Sait-elle depuis quand les Castral-Roc sont propriétaires des houx-rouges? Et quand le bâtiment a t-il été construit?

For fanden! Je ne suis guère habillé pour jouer les aventuriers ce soir moi! Rhaaaaa…. ma curiosité l'emporte toujours! Toujours accroupi, j'entre dans la cheminée. Des poussières de suie me tombe sur la tête. Je passe ma main devant les parois. Elles sont fraiches…même froides. Rien. Je ne découvre rien. Les bruits, eux, se manifestent à nouveau. Ils durent plus longtemps cette fois puis se taisent à nouveau. Le sol…. Cela vient du dessous. Je passe mes mains sur les pierres, et un courant d'air se fait sentir sans équivoque possible. Je lève un sourcil interrogateur. Mes lèvres s'étirent ensuite dans un grand sourire de satisfaction. je ressors de la cheminée et vient m'emparer d'un tison. Je retourne dans l'âtre. En deux coups de cuillère à pot de harengs, je descelle une pierre. Je passe ma main dans l'ouverture ainsi créée et j'atteins…le vide!

- Oh oh!

Un nouveau raclement métallique se fait entendre. Moins sourd cette fois.
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--Annette_langlois


Plongée dans ses pensées, Annette n'eut pas le temps de réagir au baiser de la fillette. Bien trop stupéfaite pour cela, elle se contenta de la regarder filer. Par le Très-Haut ! Se faire embrasser par une jeune fille ! Voilà bien quelque chose qui ne lui était jamais arrivé.
Et cinq minutes ne s'étaient pas écoulées que Patt hurla son prénom. Elle passa la tête par la porte ouverte, à temps pour entendre les instructions la rousse. De l'eau froide ! Du saindoux ! Du tissu propre ! Où diable trouver cela ?
Elle dévala les marches, traversa l'entrée, se précipita au puit, d'où elle tira un seau d'eau glacé. Bien, et maintenant, le reste. Elle surgit dans la salle de bal, avisa la nappe, en déchira un pan entier dans le sens de la largeur, et le posa aux côtés du seau, aux pieds des marches. Le saindoux ? Les cuisines ! Elle s'y précipita, farfouilla dans les placards, finit par trouver ce qu'elle cherchait, et remonta avec le tout dans la chambre de l'Ecossaise. Ouvrant la porte d'un grand coup de talon, elle s'approcha de la jeune femme et lui remit les produits. Avant de se tourner, essoufflée, vers le grand blond.


- Eh bah ? lança-t-elle, les mains sur les genoux et la voix hachée. Ça vous arrive souvent... de démolir les... cheminées des maisons que vous... visitez ?

Elle se redressa, l'oeil brillant d'un agacement à peine dissimulé. Parce que s'il continuait son manège, ce grand dadais, elle allait, elle, se faire taper sur les doigts par Monsieur Bontemps. Se faire enguirlander pour une des rares fautes qu'elle n'avait pas commise n'était vraiment pas tolérable.

- Non mais dites le, hein ! Je vous apporterais une masse, tant que vous y êtes !

Elle aurait du se taire, songea-t-elle brièvement. C'était un invité, après tout. Mais, que diable, cela ne lui donnait pas le droit de démonter la cheminée !

- Faut le dire, si vous voulez emporter un souvenir ! Je vous donnerais une serviette brodée aux armoiries de Mademoiselle !
--Birgit


Je m'éveille dès que le Géant pose les mains sur moi.
Flûte ! J'étais bien, moi, autour de sa jambe. Et voilà qu'il me pose sur le lit immense de la dame rousse en robe verte. Mais pourquoi met-il mes mains sur les oreillers ? Il m'installe mal. Mes longs cheveux tombant jusqu'au haut de mes cuisses sont si coincés que j'en ai la tête en arrière.


- Tu m'as fait mal !

Je fronce un sourcil. Et je remarque enfin ! Les yeux bleus ! Les cheveux blonds !

- Papa !

Mais le voilà qui se recule ! Mais pourquoi ? Je me redresse. Je pose les mains sur le lit, mais voilà que cela me fait mal. Pourquoi est-ce que je souffre ? Je ne comprends pas ! Je saute du lit, les avants-bras en l'air, et trotte jusqu'à lui. De deux mouvements de chevilles, je fais voler mes chaussures, révélant la boue dont mes pieds sont couverts.

- Papa, tu fais quoi ? Tu as trouvé le passage secret qui mène jusqu'à la maison de la Loutre ? Oh, tu m'avais promis ! Et tu l'as trouvé !

Je sautille partout autour de lui. Il se penche ! Je lui saute sur le dos. Je croise les bras autour de son cou, prenant garde à ce que mes mains ne touchent rien. Cela fait décidemment très mal.

- Allez Papa ! Emmène-moi voir Mapsy la Loutre !

Je lui bourre les cotes de coups de talons, excatement comme je le fais avec Ygor, mon poney. Des bruits bizarres retentissent sous les pieds de Papa. J'ouvre en grand mes immenses yeux verts. Je me cramponne plus fortement, enroulant mes jambes autour de son buste, et lui serrant si fort le cou que je risque de l'étrangler.

- Oh, Papa ! Mapsy est en danger ! L'affreux Croque-Mitaine est en train de lui faire du mal ! S'il te plait Papa, va sauver mon amie !
Soren
Papa? Papa?!?!??! Dans un jour comme tous les autres, j'aurais écarquillé les yeux. J'aurais regardé la fillette et aurais calmement demandé des explications. Puis, le plus naturellement du monde, je lui aurais dit qu'elle se trompe, que pour un tas de raisons, je ne puis être son père. J'aurais évidemment cherché à ne pas trop me perdre dans les détails pour éviter les explications du genre "Papa, c'est quoi cette bouteille de lait?". Mais ce soir, tout est si…inhabituel, extravagant! Je n'ai même pas la force mentale de contredire cette gamine dont je ne connais même pas le nom.

En attendant, j'ai une fille qui me prend pour son père, une servante qui m'enguirlande de détruire l'hôtel, une Syu comme dire… un peu dingue-dingue… et une cheminée qui recèle un passage secret. Traitons donc les problèmes un à un. D'abord la servante!


- Ce n'est certes pas d'une dame dont j'aurais besoin gente dame, mais plutôt d'une bonne lampe ou d'une torche, ainsi que d'une longue corde au cas où…Vous croyez que vous pouvez trouver ça quelque part aux Houx-rouges au lieu de chercher querelle aux invités?

Ensuite, la fofolle…qui entre temps n'a rien de mieux que de me sauter sur le dos.

- Ma chère fille, veux-tu bien redescendre? Papa va t'emmener voir Mapsy la loutre mais pour cela il faut que tu me reposes tes pieds par terre, tu comprends?

Mais qu'est-ce que je fais moi? Je ne vais tout de même pas l'emmener dans ce passage obscur sans même savoir ce que je pourrais trouver là-bas?

- Tu sais ma fille, Mapsy la loutre est peut-être en danger. C'est risqué de m'accompagner! Tu devrais peut-être rester ici avec tante Patt? Elle a l'habitude de s'occuper d'enfants tu sais. Et papa lui fait entièrement confiance.

Par dessus l'épaule de la petit blonde, je jette un regard narquois à Pattricia. Heureusement qu'elle ne peut lire dans mes pensées car elle saurait alors que… Hé Patt, si tu t'occupes de la petite, interdit de l'embrasser ou de lui mettre ses mains sur ton buste hein! Essaie de te retenir cette fois! … Je lui envoie un dernier sourire taquin et ravageur et lui fait un clin d'oeil. Il est temps d'en avoir le coeur net. J'entre à nouveau dans l'âtre et je m'attelle à desceller les lourdes pierres du sol à l'aide du tisonnier. Le courant d'air se fait plus fort au fur et à mesure que mon travail avance. Une première pierre est retirée. Je viens la déposer à l'extérieur de la cheminée. Sous elle, c'est le noir le plus complet. Le noir…et le vide! La deuxième pierre est retirée. Le chemin est ouvert. Une première constatation s'impose: il n'est pas facile de passer par ici. Cela prend du temps et de la force pour ouvrir le passage. Et de l'intérieur du trou, j'ai l'impression que c'est tout simplement impossible! Le visage noir de suie, je sors m'emparer d'un petit miroir posé sur la table près du lit, et je viens le jeter dans le trou. Je compte….1….2…3…4….5…6! Six! C'est profond…mais faisable!

- Bon! Ben…Il n'y a plus qu'à y aller! Dès que j'ai les torches, je descend. Vous. vous restez tous ici! Ça peut être dangereux là-bas!
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--Annette_langlois


Le ton calme du grand blond n'eut pour conséquence que de faire grogner un peu plus la domestique. Si l'on ne pouvait même plus se disputer avec les hommes, où diantre allait le monde ?
Soudainement, un courant d'air frais fit onduler ses jupes, et ce malgré la somme astronomique de jupons présents en-dessous. Elle s'approcha avec circonspection du trou de la cheminée, et y jeta un oeil. C'était noir, c'était froid, et c'était profond. Rien de franchement engageant.
Haussant les épaules, Annette sortit de la chambrée, courant de nouveau à droite et à gauche, pour trouver la corde et l'éclairage requit.
Elle revint bientôt, une longueur de filin et une lampe tempête en main. Elle tendit le cordage à l'homme, mais conserva la lampe.


- Je viens avec vous, décida-t-elle en se plantant devant lui.

Et pour faire taire d'éventuelles remarques, elle ajouta aussitôt :

- Il faut un représentant officiel de cette maison. Je travaille ici, je vous accompagne. Au cas où.

Au cas où quoi, en vérité ? Au cas où il aurait un malaise ? Qu'il se brise le cou ? Qu'il... découvre un trésor ? Après tout, cette demeure était vieille, et Dieu savait ce qui se cachait dans ses entrailles !
Elle alluma la lampe tempête, la tenant fermement. Son air résolu, de toute façon, montrait bien que quoi que le grand blond puisse dire, elle viendrait avec lui, un point c'est tout. En plus, il était bel homme, sa fiancée n'était pas fraiche-fraiche, et qui, au juste, pouvait savoir ce qui se passerait dans ces profondeurs obscures, sous la cheminée ?
Elle épousta du plat de la main, sa jupe bleue nuit, réajusta son corsage en épais coton tournesol, vérifia que le noeud de son tablier bordeaux était bien serré, et remit en place son bonnet blanc. Elle était fin prête. Fin prête ? Pas tout à fait. Elle se saisit vivement du tisonnier. Là aussi, au cas où.


- Allons-y ! lança-t-elle en lui décochant un ravissant sourire. Je vous suis.

Ça oui, elle allait le suivre. Pas question de louper ne serait-ce qu'une seconde du spectacle des fesses du grand blond en action. Voyeuse, Annette ? C'était à ajouter à la longue liste de ses défauts.
--Birgit


Partir sans moi ? Juste avec la domestique ? Les larmes me montent aux yeux. Je joints les pouces de mes pieds, l'un contre l'autre, tandis que je commence à renifler. Non Papa ! Mapsy est mon amie !

- Je viens avec toi Papa !

Je dis ces mots d'un ton décidé. Des mois que je n'ai pas vu Papa. Et il m'abandonne ici ? Non ! J'ai très mal aux mains, c'est vrai. Mais c'est Mapsy tout de même ! Je pose mes immenses yeux verts sur le visage adoré de mon père. Et je lui jette un regard larmoyant. Plein de dévotion, de vénération. J'aime cet homme plus que le monde entier. Et je ne vais certainement pas le laisser filer voir Mapsy avec une servante ! Mais si on pouvait juste me soigner les mains avant...
Ni une ni deux, je plonge les mains dans le seau d'eau glacé. Je pousse un cri tant c'est froid ! Je m'enduis ensuite moi-même les paumes de cette drôle de chose grasse, avant de m'enrubaner toute seule les mains avec les bandes de tissu. J'ai à présent deux moufles blanches autour des doigts. Ce n'est pas la première fois que je me soigne toute seule. Au château de Maman, il m'est arrivé de le faire plusieurs fois.
Je me plante devant Papa.


- Papa ! Je suis prête ! Je viens avec toi !

Et sans attendre sa réaction, je lui saute au cou, et plaque ma bouche contre la sienne. Comme quand Maman me couche !

- Oh, Papa, je te jure qu'on ne sera plus jamais séparés toi et moi ! Je viendrais avec toi tout partout autour de la Terre !

Je jette un oeil dans le trou tout noir que Papa a creusé. Il est drôlement fort, pour réussir à faire ça.

- Et maintenant, Mapsy !
Soren
Non! Décidément, ce soir, je ne répliquerai pas. Je n'argumenterai pas. Je regarde la servante et la fillette avec un brin de dépit et de résignation dans les yeux. Bah! Après tout, s'il leur arrive quoi que ce soit, qu'elles ne viennent pas se plaindre! Je les avais tout prévenu! Et si jamais, je bute sur une pierre et embrasse l'une ou l'autre par le plus grand des hasards…Il ne faudra pas qu'elles se plaignent non plus!

J'enfile la corde dans mon dos, au niveau de l'épaule. J'allume la torche et la penche dans le trou noir béant. Ouais! On ne voit pas le fond. Je m'en doutais. Les parois, quand à elle sont humides. Des gouttes d'eau ruissellent le long de la roche.Ça et là, des plaques de mousses grisâtre parsèment le mur. L'odeur de renfermé se fait plus tenace. J'ai l'impression que plus je vais descendre et plus elle va se renforcer. Je me demande bien où tout cela va nous mener? Directement au putel du château?


Vous attendez que je sois au fond pour descendre. Je vais tirer sur la corde pour vous dire quand vous pourrez y aller.

Je ne sais pas comment est puni à Paris le crime de regarder sous les jupes des servantes, mais je ne tiens vraiment pas à le savoir!

Dans l'âtre, j'accroche solidement la corde à l'anneau servant à fermer la trappe de la cheminée. J'y fais un double noeud bien solide, digne du peuple de marins dont je fais partie. L'autre extrémité est lancée dans le trou. J'éteins la torche et la fixe solidement à ma ceinture, à côté du briquet à silex. Je me retourne une dernière fois vers ma compagne d'expédition et lui lance un sourire narquois.


Si vous entendez un gros bruit d'os fracturés, suivi d'un cri qui semble à la limite de l'humain et qui est étouffé par des grognements inhumains, coupez la corde et fermez la cheminée. Mettez-y une lourde armoire normande. Bref, surtout, ne venez pas! C'est compris?

Bah! Il faut bien assurer son emprise sur l'expédition non? Lui faire un peu peur ne lui fera pas de mal…Enfin… si cela a réussi à l'effrayer un petit peu!

Sur la paroi rocheuse, à intervalle régulier, des arceaux métalliques ont été scellés. Preuve s'il en est que ce passage sert ou a déjà servi à communiquer avec la chambre où je me trouvais. Même cet escalier est glissant. Je pose précautionneusement mes pieds sur ces marches de métal, un à un. J'assure les prises de mes mains. Je ne tiens vraiment pas à finir en gelée de miel!

Combien de temps ai-je descendu? Combien de marches? Je n'en sais rien. Je pose les pieds sur un sol spongieux qui se dérobe sous mon poids quelques instants. Ça vit en dessous de moi. Ça rampe, ça détale, ça fourmille. Je rallume la torche. Un halo rouge tremblotant m'entoure enfin. Le reflets des flammes dansent sur les parois rocheuses. Je me trouve à l'extrémité d'un couloir. De là où je suis, je ne puis distinguer où il mène. Devant moi, la faune détale, dérangée dans son intimité. Mille-pattes, scolopendre, et autres vers cherchent à retrouver leur noirceur habituelle dans les fissures de la roche. Je pointe enfin mon regard vers le haut. Et si je ne faisais aucun signe? Et si je continuais seul? Bah! J'ai en quelque sort promis! Deux coups sont tirés sur le corde. C'est le signal pour que la servante et la petite blonde puissent entamer sa descente.

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--Annette_langlois


Elle lui rendit son sourire, et hocha la tête, non sans répondre d'une voix grinçante :

- Pas d'inquiétude, je vous laisserai croupir tout seul. (Elle désigna la jeune femme rousse endormie). Et puis pour elle, je la refourguerais bien au premier crétin venu, ne vous en faites pas pour elle.

Elle le laissa descendre, s'approchant de la petite demoiselle blonde qui avait l'air, elle aussi, franchement dérangée. Hôtel de fous.
La corde se mit à trembler, soudain. Annette s'avança vers le trou béant.


- Je passe avant petite. Au cas où.

Cela deviendrait sans doute sa réplique favorite, à force. Elle s'agrippa au filin, et s'élança dans le vide. Vide, qui, miraculeusement, se voyait combler par des marches.
Elle entama sa descente lentement, ses jupes remontées d'une main, la corde et la lampe tempête dans l'autre. Le noir devint bientôt opaque. L'odeur, insupportable. Mais cela n'empêchait pas Annette d'être toute à son aise. Elle n'avait jamais eu peur de l'obscurité. D'ailleurs, elle n'avait pas peur de grand chose. C'était dans sa nature. Absence de peur, de remord, et de tout ce qui devait normallement constituer le caractère d'une jeune femme.

Ses pieds rencontrèrent bientôt le sol de ce sinistre endroit. Elle leva sa lampe tempête au niveau de son visage, soupira, tira sur la corde, et observa les alentours. Non pas qu'elle eut réellement envie que la gamine vienne avec eux, mais si elle n'avait pas signalé que le passage était libre, la grande asperge l'aurait fait, de toute façon.


- Bien, et maintenant, Sieur Guide. Dans quel coin sombre vous comptez me trainer ?

Question à double tranchants, bien entendu. Mais n'était-ce pas le propre d'Annette, de provoquer tout un chacun ?
--Birgit


J'attends à peine que la corde ait fini de vibrer, je me précipite. La servante est descendue en premier. Je ne sais pas si je peux la laisser seule avec Papa. Maman m'a dit que Papa, c'est un homme à femmes. Alors j'imagine que si je ne suis pas là pour veiller sur lui, il va séduire la domestique. Alors que non, non, il doit retourner chez nous vivre avec Maman !

Je sautille de marche en marche, sans vraiment me tenir à la corde. Je n'y vois rien, mais je fais confiance à mes pieds. Ils sauront trouver les bons appuis pour ne pas que je tombe.

J'arrive enfin. C'est sombre, c'est froid, et franchement, ça sent mauvais. Vraiment mauvais. Et comme Papa et la domestique ne bougent pas, je décide d'aller vers la droite. Je longe bien près du bord, le mur poisseux d'humidité et de mousse. Il y a des couinements dans tous les coins. Je marche sur quelque chose de chaud et de poilu.


- Oh le joli rat gentil ! Viens gentil rat gentil ! Où est Mapsy ?

Mais le rat ne veut rien me dire. Je lui donne un coup de pied pour de faux. Il doit travailler pour le Croque-Mitaine, cette sale bête !

- Papaaaa ! Attention, il y a pleins d'espions ! Tue-les, tue-les !

Je décide de les attendre. Je n'ai aucune idée de l'endroit où mène cet affreux couloir tout sombre. Et là, maintenant, je veux voir Mapsy. Tout de suite. Je cours vers Papa.

- Elle est où Mapsy ? Je veux la voir ! Tu m'as promis ! Et après, tu iras voir Maman, et on rentrera chez nous ! Et tu ne seras plus jamais avec une autre femme que Maman ! Et d'abord, c'était qui la rousse endormie dans le lit ? Maman dit que tu es un homme à femmes ! Pourquoi tu fais ça ? Elle est jolie la rousse, mais tu dois retourner avec Maman ! Je renifle. Et puis d'abord, je veux voir Mapsy !
Soren
Pour une équipe c'est toute une équipe que nous faisons. Nul doute que s'il y avait quelqu'un, il doit déjà être averti de notre présence. Ouais! J'aurais dû leur expliquer pourquoi j'ai simplement tirer sur la corde pour leur donner l'autorisation de commencer à descendre plutôt que de mugir comme une vache que l'on a oublié de traire. Sans plus attendre, je plaque ma main sur la bouche de la petite blonde et lui murmure...

- Chuuuuuut! Papa voudrait que tu te taises dans un premier temps. Sans cela, tu risques d'alerter les ennemis de Mapsy. Tu vas la mettre encore plus en danger qu'elle ne l'est! Bon, cette dame…

Je pointe un doigt vers la servante.

- …dont je ne connais pas le nom sera ton ange-gardien dans cette expédition. Accroche-toi à ses jupons. Cache-toi derrière elle en cas de danger. S'il le faut, elle sacrifiera sa propre vie pour sauvegarder la tienne!

N'est-ce pas là le rôle premier de tout serviteur dans une maison? Je me retourne ensuite vers elle.

- Et vous, veillez à sa sécurité, c'est bien compris? Et accessoirement, vous serez responsable de toute entrave dont elle sera la cause dans cette expédition. Et pour répondre à votre question, je crois qu'on n'a pas trop le choix de suivre ce couloir là-devant. A moins que vous ne trembliez déjà si fort que vous désiriez déjà remonter? Hum?

J'éclaire devant moi. Le couloir est long et son extrémité sans doute bien loin de nous…

- Allez! En route et en silence! Qui m'aime me suive!

Le couloir qui se présente devant nous présente plusieurs courbes. Plus nous progressons, et plus je doute que nous nous trouvons encore sous les houx-rouges. Nous nous enfonçons petit à petit dans les entrailles de la terre et le froid s'ajoute désormais à l'humidité. Le bruit porte loin, très loin dans ce couloir. Les gouttes d'eau qui suintent du plafond tombe dans les flaques d'eau au sol et le ploc se répercutent en écho le long de la paroi…. loin… très loin!

Mes bottes sont trempées. Nous marchons désormais sur un mince filet d'eau permanent. je ne me retourne pas. Je ne veux surtout pas savoir ce que pensent mes accompagnatrices. Sur le chemin, nous avons dérangé une nuée de chauve-souris qui a disparu dans la direction où nous allons, détruit moultes toiles d'araignées et effrayé une quantité indénombrable de souris, rats, mulots et autres rongeurs… lorsque nous arrivons devant une porte close. Elle est faite de bois et est renforcée de barres de métal. A hauteur d'homme, il y a une petite trappe que l'on peut (ou que l'on a pu) manipuler pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Le mécanisme semble toutefois hors d'usage, atteint par une rouille ravageuse. Je penche la flamme vers le sol. La forme des traces de boue et raclement sur la pierre laissent à penser que malgré tout, cette porte est encore manipulée assez souvent. Enfin…disons qu'elle sert encore quoi!


- Eh bien, je crois que nous y sommes. Pas un seul embranchement dans ce couloir. Un simple porte à son extrémité.

J'appuie sur celle-ci. Elle résiste. J'essaie de tourner la poignée, et ne rencontre aucune résistance. Elle est visiblement brisée.

- Bon! J'ai bien l'impression qu'il va falloir jouer du muscle si on veut rassasier notre curiosité…

N'empêche… Quelque chose me trotte dans la tête. Se peut-il que des grincements métalliques venant de derrière la porte soient entendus, là-haut? Si loin? Certes le son porte… mais quand même.
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--Annette_langlois


La survie de la jeune délurée avant la sienne ? Elle se garda de dire qu'elle s'en servirait plus en bouclier qu'autre chose, mais il ne fallait pas choquer ce jeune sire. Pour paraître d'avantage convenable qu'elle ne l'était en réalité, Annette se saisit fermement de la main de la petite blonde, et suivit l'homme dans le couloir. Sa propre lampe-tempête éclairait les environs, de même que la torche du guide improvisé. Il la faisait rire. Comme si elle avait peur. Les entrailles des Houx-Rouge ne pouvaient pas recéler d'attrocités. Ils étaient tous tellement coincés et rigides, que la seule chose malsaine pouvant s'en échapper serait peut-être l'oubli de se rendre à la messe le dimanche. Rien de bien méchant, en somme. Que le Très-Haut les garde !

Elle en était là de ses réflexions, lorsqu'ils parvinrent devant une porte visiblement close. Et bien close ! Elle regarda le sieur s'échiner quelques minutes autour du battant de fer rouillé, avant de pousser un théâtral soupire, et de lancer, levant les yeux au ciel :


- Pauvres hommes !

Elle lâcha la main de la petite, lui tendit la lampe-tempête, et agita sous le nez du guide qui apparement avait besoin d'aide pour poursuivre la visite, le tisonnier qu'elle avait attrapé juste avant de descendre dans les profondeurs du monde.

- Grâce au ciel, vous voilà sauvé.

Elle coinça, en souriant de travers, le tisonnier entre la porte et le mur, et posa sans embage, la main de l'homme sur la poignée de porcelaine de l'engin.

- Et maintenant, Sieur, impressionnez-nous de votre force virile ! Faites donc voir que l'intelligence des femmes n'a d'égale que la force des hommes. Enfin, si vous y parvenez.

Elle se recula, reprit entre ses doigts la lampe, et adressa un sourire goguenard au grand blond. Peut-être aurait-elle du jouer d'avantage les demoiselles en détresse. Avec un peu de chance, il lui aurait porté assistance. Vsiblement, c'était ce genre de femmes qui lui plaisait, aux vues de l'aspect, de la mise, et du comportement de sa rousse compagne. Elle ne put retenir une franche grimace. Comment parvenait-il à fréquenter pareille donzelle ridicule ?
--Birgit


Papa veut que je me taise, alors je vais me taire. Il n'y a qu'à lui que j'accepte d'obéir. Et pourtant, dans ma vie, je n'ai pas eu l'occasion de le voir souvent, Papa. Comme il m'a manqué, durant toutes ces longues, si longues années ! Je le guettais chaque jour à la fenêtre, durant de longues heures, et à chaque fois, il manquait au rendez-vous. Il ne venait jamais, et je restais seule. Maman réglait des affaires et s'occupait d'Albanne, pendant que je restais toute seule, à lire mes livres et à peindre sur les quelques parchemins que l'on voulait bien me donner.
Mais maintenant, il est là, et même si j'aime beaucoup Maman, je veux rester pour toujours avec lui. Je ne veux plus jamais m'éloigner de mon héros. Plus jamais.

Nous marchons dans cette allée si sombre que j'en ai peur. Je m'accroche à la main de la domestique, mais dès que je le peux, j'attrape celle, libre, de Papa. M'éloigner de lui, même d'un mètre, m'est insupportable. J'ai bein trop peur qu'il disparaisse.
Et soudain, une porte. Toute rouillée, et fermée. Papa n'arrive pas à l'ouvrir, et la drôle de femme à mes côtés enfonce une bizarre chose dans le mur. Et elle dit que les femmes sont plus intelligentes que les hommes. Maman le dit tout le temps ça, mais elle ajoute que je suis l'exception qui confirme la règle. Je n'ai jamais compris le sens du mot exception, mais je sais que quand elle dit ça, ça me fait du mal.
Pour qu'il puisse ouvrir la porte, je lâche la main de Papa. Mais avant de m'écarter complètement de lui, je dépose un baiser sur sa paume, je lève les yeux, et enfin, les mots contenus depuis dix ans, sortent de mes lèvres, doucement, mais clairement, assez du moins pour qu'il entende chacun de mes mots. Je m'assure d'ailleurs qu'il m'écoute en plongeant les prunelles dans les siennes.


- Je t'aime Papa. Et je ne veux plus jamais être séparée de toi. Maman m'a dit que c'est toi qui avait trouvé mon prénom, Birgit, parce que tu trouvais qu'un pareil prénom s'accordait avec une petite fille a destin hors du commun. Alors, je n'ai pas tout compris, mais Papa, je t'aime quand même.
Soren
Crac! Un bruit sourd se répercute dans le couloir en un écho qui semble infini. Le bruit est tellement violent qu'il a du s'entendre dans tout l'hôtel. Jouer des muscles qu'elle disait? Cela fait bien longtemps que je n'ai pas pris la peine de m'entrainer. Les récents évènements ne me l'ont pas permis. Il va pourtant falloir que je m'y remette. Je frotte mon bras droit sur lequel j'ai dû forcer un peu pour obtenir ce résultat: une serrure arrachée, une porte enfin entr'ouverte qui racle malgré tout le sol. Si j'en crois les traces que je peux d'ailleurs y voir, la porte frottait déjà avant mon intervention. Pas de doutes possibles! Non vraiment pas! Cette porte a été ouverte récemment, très récemment même si j'en crois le peu de poussière qui a pu se déposer sur le sol pierreux. Je tends l'oreille. Derrière la porte, il n'y a aucun bruit. L'endroit est aussi silencieux qu'une tombe!

Ici aussi l'endroit est humide. Les mêmes moisissures que précédemment prolifèrent. Mais une autre odeur se superpose à celles déjà humées. Je jette un coup d'oeil en direction de mes deux gardes du corps.


Prêtes? Si vous voulez, vous pouvez encore reculer.

Je ramasse le tisonnier et le temps à la servante.

Vous ne risquez rien à faire demi-tour. Et vous pouvez même être armés. En revanche devant…

Je ne pas sur de vouloir entrer avec elle. Je ne sais ce que je vais découvrir mais je sais une chose: cet endroit est fréquenté. Le risque de rencontrer quelqu'un est réel. Et qui pouvons nous croiser ici si ce n'est qu'un détraqué ou une personne mal intentionné?

…devant, c'est l'inconnu le plus complet!! Enfin! vous faites ce que vous voulez! Je vous aurais prévenu!

De toutes façons, avec tout le bruit que l'on a fait, inutile de mise sur une arrivée discrète. Un cri de terreur en plus ne changera pas grand chose! Avant d'entrer ma dernière parole est pour cette petite fille qui me prend pour son père. Je m'agenouille devant elle, croise son regard bleu…un beau bleu danois![i]

Moi aussi je t'aime petite fille! Et je t'aimerais tout le temps! Viendras-tu me retrouver à Sarlat? Je te montrerai où j'habite.

[i]Instant de mélancolie. Elle me rappelle mon pays… Un pays que je n'ai pas revu depuis si longtemps! Un pays que je ne puis revoir. Je lève la torche au dessus de ma tête et je tire lourdement sur la porte. Un grincement lugubre retentit et le noir béant me fait face. Des relents nauséabonds me sautent à la gorge. Je penche la torche vers l'avant. La pièce semble vaste… et déserte. L'endroit est vaste. Il doit bien faire une vingtaine de pieds tant en longueur qu'en largeur. Les murs sont tapissés d'étagères contenant des tas et des tas de livres. Partout. Le centre est occupé par une grande table en hêtre sur laquelle se trouve les reliquats d'un joyeux festin. La nourriture semble dater d'environ une semaine. Pas plus. Dans le coin opposé à l'entrée, une masse sombre attire mon regard. Lentement, je m'approche de celle-ci. La lumière des flammes me permet d'abord de découvrir une robe de bure. Une vieille robe de bure poussiéreuse. Pas de toute, elle est là depuis longtemps. Très longtemps! Bien plus longtemps que les moisissures qui trainent sur la table! Ce qui est le plus troublant n'est cependant pas la robe en elle-même…mais plutôt ce qu'il y a dans la robe!


For fandeeeeeeeen!….. Un squelette!!!!!!!!
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Jessienigma
*Elle est soufflée par la vieille chouette qui la remet à sa place. D'abord le danois, maintenant elle. Il était dit que les mioches mettrait les pieds dans le plat dans tous les sens du terme ce soir. Et parlant de pieds, ses pieds nus et boueux commençaient à prendre froid dans les flaques d'eau. La jeune fille sentait sa longue chevelure dégouliner dans son dos et sa robe, dont elle était si fière, était tellement trempée qu'elle lui collait à la peau.

Haussant les épaules en voyant Albane partir, elle poussa un léger soupir. Elle ne voyait pas bien ce qu'elle pouvait faire pour son amie et avait laissé son cavalier seul dans cette cohue bien assez longtemps. Pour une première rencontre avec ses amis, voilà qui avait dû être une situation étrange pour le sénonais.

Elle rentra dans l’hôtel, laissant derrière elle de petites flaques d'eau et elle se dirigea vers la salle de bal alors qu'il en sortait justement. Elle se prit à sourire en le dévorant du regard et se dirigea droit vers lui pour lui prendre la main et l'embrasser tendrement sur la joue.*


Je suis désolée... il ne se passe jamais une soirée vraiment tranquille avec des amis comme les miens Ademar ... Tu as dû trouver tout cela fort étrange ...

*Elle vint se coller contre lui, posant son visage contre son torse, appréciant plus que jamais son côté protecteur en pensant à Albanne et à Grimoald. Qu'allait-il bien pouvoir se passer pour ces deux-là ? Elle appréciait autant la jeune fille avec ses manières un peu trop nobles que le jeune homme malgré ses manières encore plus enfantines que les siennes. Cette histoire ne présageait rien de bon et cette façon qu'avait eu la vieille peau de dire que Grim devait quitter sa chère liberté... cette idée répugnait la mioche. Elle se colla plus encore à son très cher ami, glissant ses bras autour de son cou, ses sentiments se bousculant dans sa tête.*

Cette soirée est... étrange ... Mais je suis heureuse que tu sois là mon cher ami ... J'ai l'impression que les invités sont tous partis d'un côté ou de l'autre ...
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