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[RP OUVERT] Repas au bord du lac !

Zeline_plantanievre
Emmerveillée par tant d 'attention, un poutou pour tout le monde était de rigueur. Elle salua toute l 'assemblée en tapant dans ses mains de joie.

Syuzanna, Kildara, Souffredoul, Jessienigma, Luae, Meygena, Froissard, Okawi, Patt les triplés et sa mère adorée.... De joie elle sauta au cou de chacun, puis fit sa distribution de baisers, tous aussi doux les uns que les autres.

Une larme perla le long de sa joue, quand elle vit le poney qui lui était destiné. Les bras levés vers ciel, d 'un pas timide elle se dirigea vers le poney, puis lui caressa son museau. Tendrement elle porta sa bouche à son oreille puis lui murmura :

- T 'es beau toi, j'vais t 'aimer autant que Tétoua, J'dois trouver un nom
!

Un temps de réflexion assez court, se fit en se nouant une mèche de ses cheveux autour de son doigt.

- T'seras Bello, parce que t 'es beau comme un Italien tout neuf !


Sur la pointe de ses pied, les bras ballants, elle regarda Syu, puis lui fit un sourire de reconnaissance, d 'un geste adroit elle lui envoya un baiser du bout de ses doigts.

- J 'ai huit ans aujourd 'hui et j'suis contente qu'vous soyez tous là !!!


Zéline regarda au loin, pour apercevoir les retardataires, qu'elle voulait accueillir avec plaisir.

-Maintenant j'vais préparer toussa avec les triplés


D 'un quart de tour sur elle même, les volants multicolores de sa robe volèrent au vent.

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Le puit des désirs n 'a pas de fond
Soren
Un pique-nique?!?!? Un Pique-Nique???? Mais quelle mauvaise idée! J'avais pourtant bien essayé, la veille, de dissuader Patt de le tenir. Je lui avait proposé de transformer ça en quelque chose de beaucoup plus festif que cela. Mais rien n'y fit! Elle avait obstinément refusé de changer d'avis, arguant que toutes mes idées n'étaient nullement adaptées à des enfants. Bah! Que voulez-vous! Quand on a des interlocuteurs de mauvaise foi, il est difficile de les faire changer d'avis.

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans une fête organisée pour les enfants. La dernière fois, cela remontait à ma présence au Danemark, à ma propre enfance! Ah ça, c'était des fêtes! On n'avait guère besoin d'adultes pour cela! On réunissait la petite bande d'amis: Niels, Jørgen, Sven, Morten, Thomas et moi. La veille, on s'arrangeait pour voler un fut de bière dans la réserve de mon tyran de père. On empruntait quelques pommes à l'imposante Helle, la cuisinière du château, et on complétait ça avec un peu de smorrebrød et harengs séchés. On se donnait rendez-vous à la cabane dans les arbres. C'était notre chateau à nous! Personne n'avait réussi à l'envahir...excepté un essaim d'abeilles une fois! Là, on mangeait, on buvait, on rigolait et on prenait des paris sur celui qui arriverait à embrasser le premier la belle Kirsten. On passait toute la journée et une partie de la nuit. On savait qu'on mettrait en rogne quelques gouvernantes qui craignaient à juste titre pour leur tête si jamais ils nous arrivaient malheur. Quand on rentrait, on faisait amende honorable. On prétextait s'être perdu en forêt et on allait se coucher non sans déposer devant la porte de Kirsten, milles poèmes tous plus ridicules les unes que les autres.

C'est aussi au cours de l'une de ces fêtes que l'on avait inventé notre petit stratagème de la langue tirée. Six! Nous étions les six dans le coup. Et nous étions les seuls. Unis comme....les six doigts de la main disions nous! La langue tirée vers une fille signifiait pour les autres que nous avions envie de l'embrasser.

Oui, tous ces souvenirs m'accompagnent sur le chemin. Arrivé à la crique aux saules, j'aperçois que bien du monde est déjà arrivé. Une grande satisfaction m'envahit quand je constate la présence de Syu.


- Salut à toi NicDouggal! Heureux de te trouver ici.

je me retourne dos à l'assistance et lui murmure à l'oreille.

- Ne t'offusque pas si je te tire la langue pendant les festivités, n'est-ce pas? J'ai eu une matinée un peu agitée et ça m'a rappelé de vieux souvenirs. Allez, viens, tu connais tout le monde ... ou presque mais je veux te présenter ma cousine!

Je m'approche de la dite-cousine, celle que je nomme cousine-qui-esquive-les-danses.

- Cousine, je ne sais si les présentations ont déjà été faite ou pas mais j'ai appris de mes expériences récentes. Alors voilà! Je te présente Syuzanna NicDouggal, chef du clan NicDouggal... mais le plus important, c'est que c'est elle que je vais épouser d'ici quelques semaines!

Syu, voici Kildara, du clan Stewart! Elle a une spécialité que tu découvriras sans doute un jour. Mais je n'en dis pas plus pour l'instant! Tu permets? Je vais aller saluer les autres invités?


Ça, pour avoir du monde, il y a du monde! Il faut croire que je suis le seul à Sarlat détester les pique-nique. Et oui! Il y a même d'autres hommes que moi! Bah! Au moins j'aurais d'autres sujets de discussion que les chiffons ou la façon de préparer tel ou tel plat.

- Bonjour Chef! Vous allez bien? Je ne suis pas de garde ce soir. Inutile donc de compter le nombre de chopes que je vais descendre hein?

- Toi aussi tu es là la mioche? Tu ne m'avais pas dit que tu avais des choses plus intéressantes à faire aujourd'hui?

- Messieurs! Le bonjour! je m'appelle Seurn McFadyen Eriksen! Mais je vous en prie, pas de familiarités entre nous! Appelez-moi Seurn! Dites...pas trop cuite la viande pour moi hein?

- Dame, je crois qu'on ne s'est guère croisé excepté au Sept pour les comtales. Je suis Seurn, le frère de Una. Mon père m'a beaucoup parlé de vous, vous savez? Hum... Joli votre bracelet vivant. Vous n'avez pas peur que quelqu'un essaie de vous le voler?

- Mari! Mari, Mari, Mari... Tu remarqueras que je viens les mains vides! Pas de futs! Rien! Satisfaite? Au fait, je n'ai toujours pas recroisé la petite servante qui est censé travailler pour toi. J'aurais aimé lui demander si elle a retrouvé les braies noires de Zolgan.

- Vindicative? Mais quelle joie de te voir ici? Si j'avais pensé que tu serais là... Mais que je suis bête ! Bien sur ! C'est toi qui m'a envoyé l'invitation! Et comment va ton ours? Toujours aussi grognon le matin?


Je ne sais pas pourquoi mais j'entends alors une petite voix dans la tête qui me dit : Seeeeeeurn! Ferme-là! T'es fatiguant à la fin!

- Tiens... un poney! Hey Kildara? Tu as ramené du travail au pique-nique?

Restaient les enfants...Les enfants? Ouais...Mieux valait patienter encore un peu avant de les aborder...
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William.
William un peu en retard bon comme d'habitude quoi, arrive enfin a l'endroit indiqué. On salue tout le monde, pis direction les enfants les mains pleines d'abord Zeline.

Bonjour Zeline,

Bon anniversaire et voila ta robe comme tu la voulais.


Pis euhm... direction Patt y avait un problème la.

Euhm... Patt s'appelent comment tes deux garçons d'nouveau j'ai oublier...

Décidément la mémoire pas son fort au Will.
Zoltem
Mal embouchée ? Mal vissée ? Mal aimable ? Ouai...
Vous me direz, c'est son état d'esprit permanent à la vierge brune, mais là c'était pire. Tout aurait pu si bien se passer...


- Mais enfin pourquoi on fait pas ça entre nous ?
- Tu pourrais penser aux enfants deux minutes au lieu de penser à toi
- Han ! Après tout ce que j'ai subi pour toi et les tiens !
- Zol... ne t'engage pas sur ce chemin ou il va t'en couter !
- ...
- Je n'arrive pas à croire que tu préférerais priver les enfants d'une belle fête plutôt que de prendre sur toi et de faire un effort !
- Tu parles d'une fête pour les enfants ! Une bande de couples illégitimes, des poivrots et tout ça finira encore dans le lac avec vos vêtements trempés qui colleront à votre peau de manière suggestive ! Très crédible en effet !
- J'ai été très claire, il y a des enfants, donc les plus irréductibles fêtards se tiendront bien.
Et ça n'est pas parce que la plupart des gens aiment vivre, qu'ils sont de mauvaise fréquentation ou influence.
Si tu veux finir comme une certaine personne du village ça te regarde, mais que les choses soient bien claires, une seule parole de travers et c'est toi qui finira dans le lac !
- Tu es un vrai tyran !
- Oui on me le dit souvent, et ça me convient tout à fait quand j'ai affaire à de fortes tête dans ton genre.
Maintenant tu te fais souriante, aimable, pas fagotée comme une pauvresse et tu pointes ton pétard osseux au pique nique !
- Pfff !!!!


La vindicative était sortie de la chambre avec des éclairs dans les yeux et Zoltem s'était laissée tomber sur sa couche anéantie. Elle avait lu la déception dans le regard de sa marraine.
Elle supportait la colère, les moqueries quand elle se faisait trop moralisatrice, mais découvrir qu'elle avait déçu Patt la mortifiait.

Inconsciemment, elle poussa plusieurs soupirs "patochiens", fit ses ablutions et se prépara avec soin, agrémentant de rouge sa tenue toujours trop sombre. Ses yeux d'orage, bien trop brillants sous le coup de l'émotion, lui donnaient un air de madone inaccessible et tragique, et la rendaient plus jolie encore. Mais la Cadurcienne ne s'en rendait pas compte, son esprit torturé par ce qui venait de se passer, la rendait totalement imperméable à son reflet dans le miroir et à ce qu'il pouvait dégager.

Elle avait donc quitté "Les Amazones" très discrètement, cherchant le moyen de se faire pardonner par la rousse et surtout de donner le change aux enfants. Elle savait déjà qu'elle partirait après cette fête, sa solitude en Guyenne lui manquait, le silence, l'introspection.

En arrivant, elle se met à sourire, elle avait l'habitude de simuler, son passé d'espionne lui avait appris bien des artifices, seule la fièvre qui couve au fond de ses yeux pourrait informer sur son réel état d'esprit. La brune salue tout le monde, se présentant machinalement "b'jour, j'suis Zoltem, la filleule de Patt, ... oui ravie également ... je dois vous laisser, on se revoit plus tard ...", son seul but dans tout cela étant d'aller se mettre dans l'ombre tranquille de Souffre et de s'y tenir.


B'jour Souffredoul ! Belle journée n'est-ce pas ?
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_cantor
- Mais pourquoiiii ?
- Mon coeur... Je vous aime tous les trois, mais serait-il possible qu'un jour vous cessiez de contester !
- Mais maman tu nous fais pas confiance c'est vexant
- Aheum... pardon ?
- Ben oui !
- Je vais rester calme et souriante, car c'est votre anniversaire et celui de Zeline, mais je vais tout de même te rappeler quelques petites détails.
Alors voyons voir... Les remparts de Chinon, l'entrainement avec Mari de l'autre côté du lac, le mariage du Piaf et Eony, les mini fugues en tous genres, je dois continuer ?
- Mais c'est toujours de la faute de Lucie !
- Et ma botte sur ton mini fessier ! C'est de la faute de ta sœur peut-être ? Vous étiez bien trois à faire toutes ces âneries que je sache, non ?
- Humphr !
- C'est bien ce que je pensais...
Donc je répète une dernière fois, vous restez dans le périmètre de notre regard à Mélie, Zol, Souffre et moi. C'est compris ?
- Oui maman...


Cantor a sa tête des grands jours, comprenez la réplique au masculin de la tronche de sa mère quand elle est mal vissée... Il faut dire qu'ils avaient déjà échafaudé des tas de trucs bien plus marrants qu'un pique nique avec les adultes, mais évidemment, leur mère avait encore anticipé. Il était furieux...

La fratrie avait repéré la dernière fois de magnifiques toiles d'araignée du côté de la crique, et les galopins s'étaient dit, à juste titre, que les tisseuses devait être énoooorme et donc, absolument parfaites pour être glissées dans une assiette ou encore un décolleté.

Évidemment, il y avait aussi les couleuvres du lac, jolis serpents inoffensifs, mais parfaits pour faire se lever en criant les convives féminines en train de manger assises sur le sol.
Bref, ils s'étaient fait une belle liste de bêtises et tout ça tombait à l'eau...
C'est donc en trainant les chausses que le jeune rouquin monte les escaliers pour rejoindre Lucie et Floris dans leur chambre commune.


- J'suis dégouté, elle veut rien savoir !
- Elle est toujours sur notre dos y'en a marre !
- Nan mais vous allez vous calmer ouais !
C'est pas en braquant maman qu'on arrivera à nos fins.
Combien de fois je vais devoir vous l'expliquer ?

- C'est bon l'cerveau, garde tes semons j'viens d'avoir mon compte là.
Dis-nous plutôt ce que tu as en tête.

- Pour le moment on fait profil bas comme dirait Souffre et on se fait tous très beaux.
Maman sera contente et se détendra.
On verra comment se passe la tête, et on agira en conséquence.

- D'acc, mais pour ça va falloir que mini Chieuse arrête de faire des caprices


Sur cette dernière pique, le gamin était sorti en courant de la chambre, pour finir par s'engouffrer dans le cabinet de toilette du rez-de-chaussée.

Preum's !!!

Ça c'était avant de partir pour le pique nique, désormais il faisait le chemin avec sa soeur à la mine boudeuse, son frère papotant avec tout le monde afin de donner le change et une Zeline toute guillerette.
Force avait été de chanter avec elle, mais c'était tout de même bien plus drôle de faire semblant d'attraper Vindict qui prenait un malin plaisir à faire du rase-motte au dessus de leur tête.
Ils arrivèrent enfin à bon port et pendant que chacun participait selon la taille de ses muscles au vidage de la charrette, les salutations fusèrent.


B'jouuuuur !
Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Cantor fils de ma mère !


A les voir l'un près de l'autre, personne ne pouvait avoir de doute...


Kildara
Kil observait l'arrivée du monde d'un œil attentif. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas participer à ce genre de réunion, ça lui ferait donc du bien.

Mais qui voyait-on arriver avec ses grands sabots?! Søren pardi!


- Cousine, je ne sais si les présentations ont déjà été faite ou pas mais j'ai appris de mes expériences récentes. Alors voilà! Je te présente Syuzanna NicDouggal, chef du clan NicDouggal... mais le plus important, c'est que c'est elle que je vais épouser d'ici quelques semaines!

Syu, voici Kildara, du clan Stewart! Elle a une spécialité que tu découvriras sans doute un jour. Mais je n'en dis pas plus pour l'instant! Tu permets? Je vais aller saluer les autres invités?


Ah voilà donc la promise! Que je suis heureuse de te rencontrer!

Appelle moi Kild ou Kil, ou... comme tu veux!
sourire pour détendre l'atmosphère de la rencontre.

Quant à cette spécialité dont parle ce jeune blanc bec, je n'en ai pas la moindre idée. petit clin d'oeil en regardant le blond s'éclipser.

A peine le temps d'essayer de communiquer avec Syuzanna, (oui essayer parce qu'avec Søren qui vous braillait dans les oreilles, pas évident de causer), qu'il l'attaquait de nouveau.


- Tiens... un poney! Hey Kildara? Tu as ramené du travail au pique-nique?

Ah non! J'aurai bien voulu avoir cette idée mais mon cervelet ne s'est pas vraiment mis en route ce matin, j'ai juste pensé sommairement donc ravitaillement.

Le poney est une brillante idée de ta future chef, euh femme. Je pense que tu as fait le bon choix, elle va bien s'intégrer à la famille. En tout cas, moi, je l'apprécie déjà!


Elle se dirigeait vers un panier pour remplir deux godets et en offrir un à Syuzanna. Si Søren en voulait, l'avait qu'à se servir d'abord!

Ne me demande pas ce que ce verre contient, j'ai juste attrapé une bouteille et rempli deux verres. Si ce n'est pas bon, c'est que ce n'est pas mon vin! Et de rire doucement, histoire de ne pas passer pour une cruche.
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Floris
La vie est un long fleuve tranquille... Si j'connaissais l'c... qui a sorti ce dicton ! Le jeune Floris s'était isolé des tornades qu'étaient sa sœur et son frère. Il avait besoin de réfléchir...
Pour le moment, leur mère était toujours la même, mais il craignait la séparation qui ne manquerait pas d'arriver dès qu'elle les mènerait au domaine. Elle était tellement obsédée par le fait d'assurer leur avenir, qu'il avait peur qu'elle les enferme là-bas avec précepteurs et maitres d'armes pour leur donner la meilleure des éducations. Alors que c'était ce qu'elle leur avait enseigné elle qui comptait le plus à ses yeux.

Il n'avait jamais parlé de ses craintes avec Lucie et Cantor car ils les savaient plus fragiles quand leur frère se mettait à craindre quelque chose. Floris était sans nul doute le baromètre de la fratrie, toujours calme, sauf pour les bêtises évidemment, réfléchi et rusé comme un renard. Il avait l'intelligence de son père, -Patt se serait plutôt faite torturer que de l'admettre- et la bonté de sa mère. Il avait juste pas leur caractère emporté.
Quand Michel était rentré dans leur vie, le petit garçon en manque de modèle masculin, avait senti le poids du monde, qu'il portait inconsciemment depuis toujours, s'envoler d'un coup. Mais, le reste n'avait été que cauchemar, et douleur. D'abord la perte de ce père de substitution et ensuite, lui seul avait deviné le drame qu'avait vécu sa mère. Il n'avait jamais rien dit, mais il savait bien pourquoi elle avait maigri d'un coup.

Depuis, Floris était tiraillé en permanence par l'envie de faire des bêtises de son âge, et celle de protéger sa mère, de lui rendre les choses les moins difficiles possible. Quand leurs projets si rigolos étaient tombé à l'eau, le petit garçon avait donc fait croire aux deux autres qu'il fallait faire semblant et qu'ils attendraient leur heure.
Mais le gamin connaissait assez Lucie et Cantor pour savoir qu'ils oublieraient vite leurs frasques, tout à la joie de la fête et des incontournables cadeaux.

C'est donc tout à fait sincère que le gamin allait papoter avec Mari, Mélie, Souffre ou encore qu'il avait chanté avec la petite Zeline chez qui il avait repéré une frangine -comprenez un cerveau-. La journée promettait d'être belle et il avait bien l'intention d'en profiter.
J'espère qu'on pourra se baigner... Puis prenant la suite de Cantor qui faisait déjà le malin...

Bonjour !
Moi c'est Floris, le cerveau de la bande !


S'écartant de justesse en voyant un pied "mini chieusesque" lui arriver dessus, le petit garçon file en riant et se dirige vers Souffre et la douce Zol.

Zol t'es venue !!! J'suis trop content !


Meygena
- Dame, je crois qu'on ne s'est guère croisé excepté au Sept pour les comtales. Je suis Seurn, le frère de Una. Mon père m'a beaucoup parlé de vous, vous savez? Hum... Joli votre bracelet vivant. Vous n'avez pas peur que quelqu'un essaie de vous le voler?

L'ibère consulta Soren un instant puis lui répondit.

Votre père, vraiment ?

Elle eut une mine un peu surprise puis continua.

Mon "bracelet" vivant comme vous dites, saura se défendre tout seul... et puis à part moi qui en voudrait ! Il est infernal il passe sa vie à manger !

Elle jeta un oeil sur Bébert qui s'était fait la malle durant cette fraction de seconde.

MADRE DE DIOS !!!!

Elle sortit de ses gonds à la recherche de son imbécile de bestiole.

VEN AQUI CABR*N DE M***** !!!

[size=18]Meygena ou l'art d'être discrète... Une latine une vraie...
Okwawi
Okwawi ne voulant rester plus longtemps alla déposer son panier de viandes et de bouteilles, puis il chercha parmi toute ses personnes, Demoiselle Zeline pour lui offrir son cadeau

Il finit par la trouver à côté d'un poney, sûrement un des convives qui lui avait invité

Demoiselle Zeline,

Comment allez-vous en cette belle journée?

Je tenais à vous souhaiter un joyeux anniversaire et je vous ai apporté ceci


Il sortit un petit paquet de sa besace et le lui donna

J’espère que ce présent vous plaira, ne connaissant plus trop vos goûts

Il se tu à cette phrase, cela ne servait à rien de remémorer le passé surtout en cette journée

En tout cas il vient du Royaume Hispanique

Il lui sourit et lui tendit le paquet

(le présent: http://csimg.webmarchand.com/srv/FR/28007066asma/T/340x340/C/FFFFFF/url/collier-coquillage-en-pate-de.jpg)


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Je suis l'Alpha et l'Oméga
Le commencement et la fin
A qui a soif,
Je donnerais, moi, de l'eau de la fontaine de la vie
Gratuitement
_lucie
Depuis que Zeline était entrée dans la vie de tata Mari, une partie du monde idéal, que Lucie s'était fabriqué dans sa tête, s'était effondrée. Sur le coup, elle avait ressenti ça comme une trahison, mais depuis, le charme et la chaleur qui émanait de la gamine des Glycines avaient fini par faire tomber les barrières que la fille de Patt avait érigées autour d'elle au fur et à mesure qu'elle grandissait. Elle avait les pulsions de son père dans ses rapports avec les autres, mais ce qu'elle cachait derrière sa carapace était en fait la même fragilité que sa mère, et comme cette dernière, elle arborait armure infranchissable pour qui n'avait pas sa confiance.

Mais aujourd'hui c'était son anniversaire, bon celui de Zeline et de ses frères également, mais surtout le sien. Elle avait donc obtenu de sa mère l'autorisation de s'habiller comme elle voulait et, contrairement à ce que l'on aurait pu attendre d'elle, c'est en sauvageonne qu'elle était sortie de la chambre. Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'était que Cantor ait eu la même idée. La mine dégoutée, la gamine s'était tourné vers son autre frère qui arborait une belle tenue marron glacé.


- Tu vas à un défilé ?
- Je veux faire honneur à maman
- Lèche-bottes !
- Lucie, quand tu réfléchiras avant d'agir ou de parler, je tiendrai compte de tes remarques pertinentes !
- Han !


Sur cet échange, Floris avait tourné les talons, Cantor l'avait suivi en riant et notre Mini-Chieuse avait rougit sous l'affront. Il faut dire que cette réplique n'était évidemment pas de son frère, mais de Mélie un soir où, une fois de plus, la blondinette avait poussé la nounou à bout.
Mais que le frangin l'ait retenue pour la lui balancer au moment où elle ne s'y attendrait pas, s'était le summum de la trahison.
Mais Patt était arrivée à ce moment là et elle n'avait pu se lancer à la poursuite du reste de la fratrie.


- Hmm...
Tu me surprendras toujours. Je m'attendais à ce que tu te montres dans une robe de princesse, limite avec une couronne en carton sur la tête.
- Ben Zeline sera surement en robe...
- Et ?
- Ben ils vont tous la trouver si mignonne, si parfaite, alors à quoi bon...


La vindicative s'était accroupie à sa hauteur et lui avait caresser la joue.

- Dis-moi... Tu ne serais pas jalouse tout de même...
- Nan maman, j'te promets ! C'est juste que...
- Que ?
- Elle est si petite, si jolie et surtout si intelligente... Ils vont tous être là à la cajoler, et si j'suis en robe comme elle, ben on me remarquera même pas.
- Lucie... Tu es autant la reyne de la fête que Zeline et tes frères. Ça ne fera aucune différence.
Le truc c'est que... comme Zeline rejoint toujours sa mère en taverne, ben les gens la connaissent mieux que vous trois, c'est tout.
- Ben c'est de ta faute aussi, tu veux jamais qu'on aille en taverne !
- Lucie... commence pas s'il te plait...
- 'scuse...


La môme au loup avait serré la blondinette très fort contre elle, et avait ensuite remis quelques mèches rebelles en place dans sa coiffure de sauvageonne.

- Tu es très jolie, avec une tenue et une coiffure particulières, mais vraiment très jolie. Essaie juste de ne pas torturer trop d'adultes et tu devrais passer un anniversaire merveilleux.
- Mamaaan !!!


Patt éclate de rire et tend la main à sa fille.

Viens ! Il est temps...

Après une moue réprobatrice, la gamine avait sourit, même rit avec sa mère, et avait posé sa menotte encore fragile de fillette de 9 ans, dans la mains si musclée de sa mère. Elle aurait préféré se faire couper la langue plutôt que de l'avouer, mais elle adorait ses moments entre filles, bien trop rares à son gout, mais c'était bien le seul inconvénient de faire partie d'une telle fratrie.

Ensuite, chanter avec Zeline, pousser des cris d’orfraie quand Vindict effleurait ses mèches blondes, ou encore faire la course à perdre haleine avec Cantor, lui avaient donné de bonnes couleurs et amené des étoiles dans ses prunelles mauves. L'arrivée à la crique avait vu chacun apporter son aide pour commencer à tout installer.
On en était à faire les présentations quand


- Bonjour !
Moi c'est Floris, le cerveau de la bande !

- Han !
B'jour !
Moi c'est Lucie la futur ex-soeur de celui qui vient de vous saluer
Pasque je vais le tueeeeer !!!!


Et lucie de se lancer à la poursuite de son frangin.
Ouais... La vie est un long fleuve tranquille au sein de la tribu, y'a pas à dire...



Zeline_plantanievre
- B'jour Will, merci pour l'robe, j't 'avais dit que j'la voulais, c 'est gentil d'y avoir pensé.

D 'un geste affectueux, elle lui fit deux baisers posés délicatement sur ses joues. Will lui faisait peur parfois aux amazones, il adorait s 'amuser à la rendre craintive.

Le papier cadeau vola en morceaux, l 'impatience la gagnait de découvrir ce que cachait son emballage. Quand elle vit le magnifique pendentif que lui offrait okawi, sa repiration se fit haletante, la clarté du bijou se mit à briller à la lumière du jour.

- C 'est vraiment trop beau, j'sais pas comment v 'dire merci....c 'est magnifique....l'bijoux scintille de mil feux....

Elle prit le temps de l 'attacher à son cou, puis le plaça en son centre, intimidée elle regarda l 'homme, le fond de ses prunelles exprimait sa reconnaissance, pour le joyau offert. Lui aussi eut droit à des baisers mouillés sur ses joues.

Puis Seurn dans sa magnificence allure, qu 'il voulait unique, la fit sourire amusée. Du coin de son oeil, son regard fut porté en sa direction, car avec lui elle ne savait jamais quelle attitude adopter. Il n 'aimait pas les enfants apparemment, la fillette resta en retrait, trop occupée à recevoir ses cadeaux offerts avec sympathie. Puis cette dame en pleine discussion, la gamine ne la reconnaissait pas, car point vue en taverne, le nom de Zol fut entendu par ses esgourdes.

Le tourbillon de son anniversaire valsait tel un couple, de danseurs pris dans le tempo de leurs pas. A cloche pied elle s 'éloigna des adultes pour retrouver ses compagnons de jeux. Lucie, Floris, Cantor, tous prêts à fêter leur événement dans un esprit de camaraderie.

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Le puit des désirs n 'a pas de fond
Luae
Luae profita de cette petite fête pour se détendre un peu. Elle alla cherchée un verre de vin et fit le tour des convives pour les saluer.
Tous le monde semblait bien s’amuser et les enfants aussi.
Il s’était tous rassemblées autour du poney que Zéline semblait avoir eu en cadeau.
Elle profita de ce rassemblement pour aller leur apporter les petits cadeaux qu’elle leur avait préparé.


Bonjour, les stars du jour .

Je suis Luae, Zéline me connait mais pas vous. Mais moi par contre, je vous connais bien, Patt m’a souvent parlée de vous. De vrai garnement il parait.

Luae leur fit un grand sourire et leur tendit un paquet à chaque enfant.

Joyeux Anniversaire à vous .
J’espère que ca vous plaira. Pour les filles, me suis dit qu’à votre âge vous auriez envie de faire comme les dames. Et vous les garçons, bah comme votre mère même si ce n’est pas un bon exemple. Je les ai fabriquée moi même.


Elle vit leurs yeux pétillés de joie en ouvrant les paquets.

[ Cadeau de Zéline : Bracelet en argent
Cadeau de Lucie : Bracelet en cuivre
Cadeau des garçons Dague en bois sculptés ]
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Syuzanna.
Toute à sa joie de constater que le cadeau à Zeline plait à cette dernière, la rousse, plantée au milieu du décor regarde tout ce petit monde évoluer joyeusement autour d'elle. Un pique-nique. Cela ne lui rappelle strictement rien du tout. Quoi que peut-être vaguement, comme dans un brouillard, un souvenir pas si lointain, quelque chose avec une poêle en fonte. Soudain douleureux, elle effleure du bout des doigts son front, grimaçant lorsqu'elle les pose sur son bleu au-dessus de son sourcil gauche ainsi que la fine plaie en forme de demi-lune au centre de l'ecchymose. Résultats d'une bagarre contre une enseigne de bois dont elle n'était pas sortie vainqueure.
Rêveusement, sans trop savoir d'où lui vient cet air mystérieux, et tout en contemplant les alentours, elle se met à chantonner.


- Souhaitons à tout le monde, avec nos voeux sincères, un joyeux non-anniversaire... *

Puis le Danois surgit à ses côtés, et l'envolée musicale disparait aussi vite qu'elle est venue.
Vient le temps des présentations. Très officielles, d'ailleurs. Et une fois que Søren part papoter à droite à gauche, elle se permet de reprendre :


- Appelle-moi simplement Syu, c'est largement suffisant.

Adressant un large sourire à Kildara, elle note cependant l'histoire du poney, et une fois le verre en main, et le sourire de remerciement, elle s'enquiert, l'air soudain très intéressée :

- Tu... travailles avec les chevaux, donc ?

Ah ça, une fois partie sur le sujet... Les chevaux, pour Syu, c'est comme une seconde famille.


* Joyeux non-anniversaire - Alice au Pays des Merveilles
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Mariceleste
Beaucoup de monde était présent pour se pic-nic et surtout pour fêter l'anniversaire des enfants, ils étaient émerveillé par tout ces cadeaux qu'ont leur apporter. Mais quelle fut pas la joie de Zéline quand ont lui donna un poney, un magnifique poney elle avait le regard qui pétillait de bonheur, elle avait reçue plein de présent ainsi que les triplés. Leurs joies faisait le bonheur de leur mères, Mari prononça quelques mots au nom de ça fille.

- S'il vous plait, veuillez m'accorder votre attention un instant, je vous rassure sa ne sera pas long Je tenais juste a vous remerciez d'être venue aussi nombreux pour fêter ces anniversaire. Au nom de ma fille, merci pour tout ces présent que vous lui avait apportés . Cela nous touche beaucoup, encore merci !


Mari profite de ces amis le temps d'une journée ensoleillé a rire, chanter, s'amuser.... cette journée aller rester gravé dans ça mémoire pendant très longtemps.

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--Eilidh


Toujours collée à Maman, toujours fourrée dans ses pattes. Et si ce n'est pas avec elle, c'est avec Touffu, l'énorme chien noir. Et pour l'après-midi, sa mère d'adoption l'avait donc emmené avec elle, parmi tous ces gens inconnus. Quand il s'était approché, elle avait bien reconnu le Géant Blond. Elle n'avait rien dit, s'était cachée sous le ventre du chien, et avait attendu qu'il s'en aille.
La présence des enfants autour d'elle l'intrigue. Et tout naturellement, elle éprouve le besoin d'aller les voir. En plus, sa rousse de mère a engagé la discussion avec une dame.


- Discute avec la gens, je vais voir là-bas.

Et, une main serrant le col soyeux du chien gigantesque, elle s'approche des autres petites personnes. Pas si petites que ça, finalement. Mais eux n'ont pas un chien de quatre-vingt kilos pour compagnon, tous grands qu'ils sont. Mais d'abord, prendre le gâteau de la mère Bossenec ammené par sa mère d'adoption. Et s'en aller l'air de rien, tenant aussi fermement que possible, son bien dans le blanc torchon.
Tiens, elle passe devant le Géant Blond. Ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas. Mais il est trop grand. Et avec son drôle d'accent, il lui fait peur. Levant le nez en l'air, dans une parfaite immitation de Touffu, elle lui montre les crocs en grognant, avant de poursuivre son chemin. Oh, Tata Eni ! Maman lui avait dit qu'il fallait faire attention à elle, et essayer de lui faire plaisir parce qu'elle était un peu triste.


- Il est joli ton chemise Tata, la même couleur que les boyaux de lapin !

Nul doute que le contact de Syu l'a bonifié. Et a surtout changé ses références. Mais la voilà enfin parvenue près d'un enfant. Une petite fille. Son nom ? Inconnu. Mais elle semble être la reine de l'après-midi. Peut-être celle à qui Maman a offert le poney ?

- Comment tu l'as appelé, le cheval en petit ?


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