Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Le cimetière de Dieppe

Flaminia
Esmey avait encore une fois délaissé le cimetière. L’été avait fait place à l’automne, les feuilles avaient commencé à rougir puis à tomber. Les nuits devenaient de plus en plus fraîches, un départ se profilait ainsi que des changements majeurs dans la vie de la gardienne des lieux.
Un fin crachin tombait sur la ville en cet après-midi de septembre lorsque la jeune femme trouva enfin le temps de venir visiter ses vieux amis.

Comme toujours, le cimetière était silencieux si l’on oubliait les cris des quelques corbeaux perchés sur les branches d’un des gros chênes. Encore plus lugubre qu’avant à cause des feuilles jonchant le sol, des herbes folles un peu partout et du temps gris qui n’avait pas quitté les cieux normands depuis plusieurs jours, le sanctuaire paraissait pourtant toujours aussi accueillant du point de vue d’Esmey. Cette dernière, occupée par-dessus la tête à remplir ses innombrables malles, à fermer son manoir, à administrer ses terres et à pousser dans le dos d’Angelram pour qu’il cesse de passer ses journées enfermé à écrire, avait quand même pris un peu de temps pour aller visiter Demenza. D’autant plus que ce jour était un jour à marquer d’une pierre… noire. Le 23 septembre 1455, le croque-mort trépassait. Bien sûr, sa veuve avait cessé de le pleurer, mais elle tenait à souligner la journée en lui apportant une bouteille de son meilleur calva et de l’enterrer avec les autres qu’elle apportait à chacune de ses visites. Il aimait tellement le calva !

Esmey remonta l’allée avec sa démarche de lutin, ses cheveux noirs lâchés sur ses épaules. Il détestait les chignons. Elle aurait pu faire le chemin les yeux fermés tellement elle connaissait l’endroit par cœur. Chaque nom, chaque emplacement lui était familier. Elle poussa un soupir et poursuivit sa route. Elle arriva à l’endroit où le fossoyeur était enterré, entre sa sœur et sa mère. Elle les salua tous les trois avant de déposer la bouteille au fond du trou préalablement creusé.

-Joyeux anniversaire. Enfin… Tu vois…

Esmey caressa la pierre tombale du bout des doigts, soupira une seconde fois puis s’en retourna. Elle n’avait pas envie de s’attarder aujourd’hui. Elle n’avait pas envie de repenser à cette époque révolue. Arrivée près du mausolée de Phooka, la jeune femme se posa sur une marche de marbre, sortit une pomme dérobée à un marchand puis croqua dedans, absorbée dans ses pensées. Le sanctuaire invitait à la méditation. Elle ignorait la pluie et le froid qui, malgré le fait qu’elle était bien emmitouflée dans sa cape doublée et cirée, commençait à se faire sentir. Elle avait besoin de ce petit moment pour elle seule, loin des regards et du brouhaha urbain.
Esmey resta assise là longtemps. Assez longtemps du moins pour constater que la lumière baissait et qu’il lui faudrait bientôt rentrer puisqu’Angelram devait s’inquiéter de son absence prolongée. Encore un peu. Elle resterait encore un peu.

Replongeant dans ses pensées, elle ouvrit une petite fiole de whiskey dérobée à son compagnon et en avala quelques gouttes pour se réchauffer. Ce décor, ce temps, elle était bien.
Ladydiane
La famille Castor était endeuillée, elle venait de perdre un de leur enfant, Redflower s'en était allé, seul, dans son coin, il n'avait pas survécu a ses maintes blessures occasionnées alors qu'il revenait auprès des siens. Diane et Boubou avait quérir son corps afin de pouvoir l'enterrer dignement dans sa ville auprès de sa famille.

Elle s'était occupé de lui, l'avait laver, habiller, tout en le pleurant, puis avait, en compagnie de son mari et de son fils ainé, fait faire une stèle et une fosse pour y recueillir sa dépouille dans le cimetière de la ville.

Ensemble ils se rendirent a l'endroit ou il demeurera a jamais, le fit mettre en terre, et le pleurèrent longuement, son souvenir les hanteras sans discontinuer, les bons et mauvais moments, qu'ils avaient tous affronter vaille que vaille, a l'unisson.

Elle était abattue de sa disparition, lui si jeune encore avec un avenir prometteur devant lui, elle trouvait cela tellement injuste, la vie parfois tellement cruelle, elle restait la blottie contre son mari et son fils ainé, au bord de la défaillance, laissant ses émotions prendre le dessus, pleurant toutes les larmes de son corps et de son cœur.
Bouboucastor
Bouboucastor accompagnait Diane et Boro pour rendre un dernier hommage à Redflower.
Après l'avoir enterré, il se recueilla longuement sur la dernière demeure de son fils.

Jamais, non jamais il ne quitterait la Normandie sans venger la disparition de son enfant.

Boubou se mit à parler à Red intérieurement :
Cette brigande, cette Nedra de Honfleur, qui te frappa et te blessa mortellement, je la retrouverait je t'en fais le serment mon fils, et je la pourfendrait de mon épée.
Elle devra payer de ses actes...


Puis Boubou tomba à genoux devant la tombe de Red et éclata en sanglots.
_________________
Pittbull89
Pitt était au cimetière, s'occupant de la tombe de son frère, admirant une vue qu'il aimait tant, cherchant du regard un sourire lointain.
Il fut sortie de sa torpeur par un petit cortège, ainsi donc c'était vrai red n'était plus, passée la cérémonie, les pensant tous partie, il s'approcha, et fût surpris de trouver son ami boubou en pleures, discretement il arriva dèrrière lui et il lui posa la main sur l'épaule, sans un mot il serra délicatement l"épaule de son ami des débuts, puis entendant sa phrase de vengeance, il sortit sa propre épée, la planta dans le sol juste devant lui en le regardant fixement et ajouta


"mieux vault vengeance à quatres bras plustôt que deux, si ta besoins d'une lanterne laisse moi t'éclairer"
Bouboucastor
Boubou se retourna et vit son ami Pitt. Il se releva et s'effondra en sanglots dans les bras de son ami.

Après avoir retrouvé ses esprits, il parla à Pitt d'une voix basse et fatiguée.


Merci de ton soutien et de ton aide mon ami, mais j'irai seul, je dois venger Red. Et surtout, je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quoi que ce soit.

Après s'être recueilli quelques instants, ils partirent en direction du centre village.
_________________
Borodin
Borodin ne se remettait pas de la disparition de son jeune frère... Il gardait dans son esprit les frasqes joyeuses qu'ils avaient partagés en taverne avant son départ...

Les jeux d'eau avec leur tante elizabeth, les jeux de mot à 0.02 écus qu'ils ne cessaient de faire pour ennuyer les autres clients qui finalement ne pouvaient qu'en rire...

Borodin ne pouvait se faire à l'idée que son frère resterait ensevelli là et viendrait plus jamais le taquinr sur sa taille.

Il n'avait pas vu Pitt arriver en ce lieu de recueillement, mais à l'écoute des mots prononcés par son père, il se leva le pris dans ses bras et lui dit :

Père, la perte d'un frère est déjà dure pour mère et moi, nous ne tenons pas à te perdre aussi, plus nous seront nombreux à nous occupper de cette mauribonde, plus l'honneur de Red en sera préservé, mais aucune perte suppléméntaire ne ferait plaisir à mon frérot. Prenons tous les armes et ramenons cette vile personne sur l'échaffaud de Dieppe...
Elle y sera jugée par la fureur du village !!!
Pittbull89
La nuit se terminait, le calme était pesant, pas un bruit, un silence très lourd, troublé par le grincement de la porte du cimetière , puis le satanné couinement de la charette, encore cette foutue roue qui ne tenait pas.

Pitt tirait sans peine la charette, il avait déjà fait le chemin, déjà pour un être aimé, son frère daguet.
Il avançait sans se retourner tirant machinalement la carriole de bois, comme si elle était guidée d'elle même.
Il ne chercha même pas si des gens suivaient, il avança troublant le silence , réveillant les oiseaux de nuit.

Il passa devant la tombe de redflower, puis celle de sa copine aphrodite, le mausolé des Montbazon-Navaille qui contenait un cerceuil, vide...

Arrivée à la hauteur de la tombe de daguet, il sortit sa pelle et sa pioche, encore salies par la terre de ce même cimetière, il commença sa besogne, il n'avait pas voulu d'aide, c'était son devoir, comme si il voulait s'occuper d'elle jusqu'au bout , tentant de se faire pardonner de ne pas encore la rejoindre, pourtant le but de son engagement dans la garde normande etait celui-ci

Il creusa, sans arrêt sans penser machinalement, la pioche éventrait la terre humide, la pelle éparpillait les morceaux, les muscles chauffaient, les larmes se remettaient à couler, ca faisait quelques jours que la source apparaissait tarie, les blessures avaient été pensé par les diverses amis.
dans les moments durs ces blessures se rouvraient.

au petit matin la fosse était finie, il prit le corps dans ses bras et le posa au fond délicatement le recouvrant des pétales de roses qu'elle aimait tant, pitt se surprenait à lui causer comme si bête qu'il était elle pouvait l'entendre, comme ci elle allait à nouveau ouvrir les yeux et lui répondre.
il posa sur son corps la médaille de baptême, s'était assuré qu'elle avait sa tenue préférée, ses bijoux.
Puis pleurant il fit la triste besogne recouvrant arriane de son dernier linceul, pour sur depuis son décès, elle le surveillait de là haut, mabelle lui avait dit louve aussi le soir du drame et plus le temps passait plus il y croyait.

Jenjitai trop occupée n'avait pût faire de cérémonie officielle, il savait que Arriane de toute manière n'aimait pas être mise sur le devant de la scène, jenji dirait une messe.

pitt une fois fini s'assit sur l'arrière de la carriole , face à la terre retournée, puis il resta là à penser aux moments passés, la rencontre en taverne, puis les petits jeux chacun se retenant face à l'autre avant de se rendre à l'évidence, il n'y avait aucun doute ils étaient fait pour s'entendre.
une relation à une vitesse vertigineuse, elle était comme lui fonceuse, la sagesse en plus, lui ne l'avait pas , la gàlère du baptême avec sa cérémonie mainte fois reportée, puis les fiancailles et le mariage magnifique.
une vie heureuse jusqu'a hélas les premières erreurs, la présence de l'ancien ami, pesante, souvent trop, pitt n'avait jamais été aveugle, puis le post de tribun , prenant, le besoins d'aider mal perçus et ce soir fatidique, pitt entendait encore les paroles.

"Tu vien pêcher chéri?? cela te fera du bien.""

et la réponse qu'il regrettera a jamais

"Non mon coeur pas de suite, je fini mon courriers à deux jeunes et je te rejoint"

le lendemain arriane était retrouvé a demie imergée sans vie.

oui des regrets à jamais même si suite à leur agression à tous les deux dans le parc Arriane avait dit,, "Mon ange si l'un de nous un jour s'en va la vie continue" Elle avait raison, la vie continue mais au ralentit, surtout en ces moments de conflits ou les amis ont quittés Dieppe, oui quelle vie pfff!!!

Pitt n'était certainement pas fait pour celle là, il savait qu'il allait devoir agir, rester fidèle à lui même et ses convictions, oui il allait le faire...

Il déposa la variété de roses rouges préférées de arriane puis prit son termi dans les bras, le chien qui avait bien grandit était allongé sur la terre fraîche bien décidé à attendre le retour de sa maîtresse , en vain....
Chaeve
Chaeve était matinale aujourd'hui, en se dirigeant vers le marché elle aperçu Pitt entrer dans le cimetière avec sa charrette où reposer le corps d'Arriane. Elle le suivi de loin pour ne pas déranger, elle aurai aimé apporter son aide mais se n'était pas sa place.

Quand Pitt déposa Arriane et la recouvra de pétales de rose elle ne pu s'empêcher de pleurer à chaudes larmes que la vie est injuste mais elle continue se dit elle. Voyant pitt rester là sans bouger avec comme seul soutien son chien, elle essuya ses larmes, s'approcha de lui et le pris dans ses bras. Après être restée silencieuse par respect elle lui murmura :

- si tu as besoin de quoique se soit, je suis là comme toi tu as été là pour moi.

Elle déposa un tendre baiser sur sa joue et se dirigea vers la sortie pour le laisser se recueillir.
Pasti
Pasti était assise au sol, sous le chêne qui surplombait le cimetière, songeuse, soucieuse.

Elle avait observé, voyeuse involontaire, bouleversée, Pitt faire son adieu à Arriane. Elle aurait voulu savoir comment le soutenir et l'aider mais elle ne n'avait pas pu se résoudre à s'approcher, elle ne savait pas faire ça. Sa gorge était serrée et elle luttait pour ne pas pleurer.Elle ne pourrait être d'aucun réconfort.
Elle caressait nerveusement l'herbe froide.

Chaeve apparut dans son champ de vision, elle la vit s'approcher de Pitt, l'embrasser doucement et se diriger vers la sortie.
Noesanspol
pol entra dans le cimetière la grille comme a son habitude grinça d'un sinistre bruit le vent se matin souffle et fait tourbillonner feuilles et autres débris de toutes sortes.

il cherche une tombe bien précise cette tombe la tombe de son amie Arrie femme de pitt ah mon vieux pitt que ta douleur dois être grande ..

il aperçut la tombe fraichement creusé ..s'approcha mis un genoux en terre mais ne prias point mais repensa a touts ses souvenirs ses rires la tristesse aussi ..il sorti un parchemin de sa poche et l'enfouis dans cette terre encore meuble..se releva pensa a son vieux pitt et Arri .et sortit du cimetière comme il été venu sans un bruit et touts a ses pensées ..
Pasti
Elle pousse la grille qui grince et entre doucement dans le cimetière. L'air est vif, l'hiver va s'installer.
Elle regarde autour d'elle...tous ces morts...

frisson
Il y a des tombes qui semblent avoir essuyées de nombreuses tempêtes, et puis il y celles du fond...fraîches.
Des noms qui ne lui parlent pas, certains qui lui serrent le coeur.
Et bientôt une nouvelle... Est ce que ce sera Pitt qui portera Leozère ici?...
Jenjitai


De retour à Dieppe, cette fois moins chagrinée, un tour à l'église et tout lui revint en mémoire, Arri, Red, bien d'autre mais pas enterré à Dieppe
Elle avait promis a son ami Pitt de faire un enterrement digne de ce nom a son épouse et amie, mais voilà les aléas de la vie l'avait empêché
Elle se dirigea vers le cimetière le coeur gros , elle posa des fleurs sur la tombe de Red et d'Arri, ne manqua pas de prier pour le repos de leurs âmes
Ensuite elle s'en fut a d'autre occupation en pensant à tous les disparus qu'elle avait connut et aimé

_________________
Ladydiane
Diane de retour sur la ville, après ces maudites semaines de mobilisation, après avoir remis ses affaires en ordre, revue et câliner ses enfants, pensa a son cher fils que le ciel lui à repris dans sa pleine jeunesse, elle rentra dans le cimetière, alla se recueillir sur sa stèle, y déposa une belle brassée de fleur, remis en état sa dernière demeure.

elle pensait a ses bon moments passé a ses cotés, a ceux perdus a jamais, au fait qu'il n'est pas pu profiter de la vie, de sa famille, elle alla à s'imaginer à ce qu'il serait devenu dans l'avenir. Des larmes roulaient sur ses joues, écœurée du triste tour qu'on leur avait jouer, elle regrettait aussi que boubou soit resté en arrière, pensait bien que cela n'était pas fait inconsciemment, sachant qu'il s'était juré de le venger, elle avait peur aussi de le perdre.

Elle resta là prostrée durant plusieurs heures, seule, loin de la vie de la ville, qui grouillait non loin de là.
Pasti
Les nuages semblaient avoir étouffé la lune ce soir-là et la nuit était d'un noir profond.
La poignée de fer forgé était glaciale sous la paume de Pasti. Elle la poussa un peu tremblante et frissonna quand la grille céda dans un grincement sinistre. Le cimetière de Dieppe s'étendait devant elle dans l'obscurité la plus totale. Elle s'avanca le coeur battant, serrant contre elle sa besace, les doigts crispés sur la poignée de sa lanterne, insensible au vent qui plaquait ses cheveux blonds devant son visage fermé.
Elle livrait un combat à chacun de ses pas, évitant soigneusement d'éclairer certaines tombes encore trop fraîches à son goût : elle n'était pas venue ressasser de sombres souvenirs, elle était suffisamment désemparée ainsi.
La bougie, à l'abri dans sa prison transparente, faisait naître des ombres effrayantes sur les stèles froides et la terre battue du sentier. Au fond, près du mur il y avait un vieux chêne, gardien séculaire des morts. Elle ne le voyait pas encore mais c'était sous ses branches nues qu'elle se dirigeait.

Au pied de l'arbre elle se laissa tomber à genoux, lourdement, luttant pour retenir les larmes brûlantes qui glissaient sur ses joues glacées par le mordant de l'hiver.Au loin elle entendait les vagues s'écraser contre les rochers, le sempiternel ressac indifférent à sa peine.
Elle posa la lanterne sur le sol et se mit à fouiller dans son sac. Elle en sortit une dizaine de parchemins soigneusement enroulés sur eux-mêmes. Elle murmura au vent :

-Il faut que je nous libère, tu ne crois pas? Pardonne-moi si j'ai mal agi...
Elle ôta précautionneusement l'écrin qui protégeait la flamme, plaçant son corps en rempart contre le vent.
Chaque rouleau fut ouvert avec délicatesse, comme si elle craignait qu'ils ne se brisent sous ses doigts tremblants. Elle les approcha de la faible lumière, relisant au passage quelques mots, émue.
"Ma Pasti", "mon amie, "tu seras marraine", "reviens-nous vite!", "ton ami", "je suis là", "trouillarde!", "ta bourrique artésienne", "je t'adore"...
Elle penchait lentement chaque parchemin vers la petite langue de feu. La flamme n'hésitait qu'un bref instant avant de dévorer les souvenirs de Pasti avec une fièvre et une gourmandise presque indécentes. Elle grignotait sans pitié encre et papier : tous ces mots qui avaient apportés à la jeune femme tant de réconfort et de sourires.
Elle ne possédait rien d'autre de lui : que ces messages et des souvenirs plein la tête.
Au fur et à mesure que le feu réduisait à néant ce qu'il restait de son cher ami, le vent emportait cendres et flammèches éphémères au loin.

Quand enfin le dernier écrit eut disparu à jamais, elle laissa sa douleur l'étreindre et se mit à sangloter doucement, consciente tout à coup qu'elle avait très froid et que son corps ne tremblait pas seulement de chagrin.

Une brusque rafale souffla sa lanterne avant qu'elle ne puisse faire quelque chose.
L'obscurité l'enveloppa rapidement, la livrant effrayée aux fantômes de Dieppe.
Pittbull89
[ entre fougères et Dieppe]
Pas un mot, pas un bruit,
rien juste le nécessaire de puis le début du chemin de retour, à l'aller quelques discussions de toutes façon,
aucun des deux ne voulait y croire, la guerre était possible, la peste courante mais cela impossible,
aristote faisait souvent sa justice, la sienne la divine comme on l'appelait, mais le propre d'un condamné n'était il pas d'avoir avant été coupable??? là rien ...

depuis déjà des heures la carriole avait quitté Dieppe jusque à, Fougères pas de pauses pas de repas les deux hommes étaient pressés comme poussés par une envie de vite revenir.

La capeline sur la tête ils avaient frappés a ce maudit couvent, ils s'étaient présentés, étaient attendus, une soupe proposée, refusée, mené dans une pièces éclairées d'un chandelier, elles était là, elle semblait dormir, ses cheveux peignés son teint blanc sa burel sur le dos,
c'était donc vrai, pittbull et addalrikk se regardèrent, regard sombre noir chacun prit son côtés de boîte et quittèrent la pièce, le couvent austère.

Avant de quitter les lieux pitt posa une, bourse dans la main de la mère supérieure, avec ces mots simples ::


"Pour la petite, madame s'îl vous plaît je ne suis pas prêt ma mère, gardez là je reviendrais la chercher, mais pas aujourd'hui, je ne peux pas , je ne sais pas, elle a eu cet enfant selon son souhait, elle me fait devant vous sur son lit de mort son tuteur, je le conçoit mais du temps juste un peu de temps"""

Pitt était remonté sur la carriole regardant rikk puis derrière, la boîte , et son amie.

"Allez Chaeve on te ramène chez toi à Dieppe avec nous tes amis".

Et la carriole s'ébranla, pas un mot pas un bruit rien, le bruit des cailloux sous les roues forgées rien de plus....

[ arrivée à Dieppe]


La carriole traversait les rues, la brume matinale, un couic couic désagréable, pitt mantel relevé, rikk regard fixe, rien de plus au hasard des rues traversées, la nouvelle s'était étalée comme portée par des nuées de pigeons, chaeve revenait en ville, petits à petits les amis croisés avaient suivis la carriole avait ralentie permettant un ryhtme de circonstance.

Une fois au cimetière pitt s'arrêta à l'endroit qu'il connaissait trop bien, daguet, arriane, doty et maintenat chaeve...

Coups de pelles coups de pioches, échanges de regards embués, plus la fosse grandissait plus le moment arrivait....

Pitt et addalrikk déposait le corps puis pitt commença ce qui était prévu au fur et à mesure, dieppe arrivait.
il se racla la gorge:

"Chaeve, mon amie j'étais la le jour de ton arrivée, j'ai loupé le dernier, c'était pas prévue ainsi, de simples jeunes tu es devenue noble femme de coeur, tu es partie seule sans rien dire, laissant un paquet d'âmes en peine, ne nous oublies pas damoiselle mon amie, nous nous ne le ferons pas c'est promis... voles jolie mésange, voles loin et poses toi la ou le vent le veut, ne nous abandonnes pas regardes nous et hésites pas rit de nous..."

la terre remise en place, la sueur essuyée, les larmes versées, les deux amis fixaient la terre, priaient, ensemble au revoir ....à bientôt peut être.
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)