Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Quand l'enfant vint ...

Saradhinatra
Sara ne fit pas attention aux premières douleurs. Elle mit sur le compte de la joie communiquante de son bébé. Et puis, elle était tellement heureuse d'avoir retrouvé l'amour de sa vie. Elle se contenta de serrer les dents et de respirer lentement. Il ne faut pas inquiéter son coeur.

De plus, Crum et Elfie étaient là. Elle n'allait pas laisser de simples crampes lui gacher ces retrouvailles qui promettaient d'être joyeuses ! Depuis combien de temps, ne s'était-ils pas revus ?

Mais la crampe qui vint fut plus forte que ce qu'elle avait connu jusqu'à présent. Un cri sourd s'échappa de sa gorge. La douleur tétanisa tous les muscles de son corps. Elle planta involontairement ses ongles dans la peau de son roger adoré. Ses efforts pour calmer la douleur en respirant lentement ne produisirent pas l'effet escompté. Des gouttelettes de sueur perlèrent sur son front.

Elle se sentit sombrer dans l'insconcience.


Amor, j-je ...
_________________
Rogermontagut
Roger poussa fortement ses lèvres et essaya de se retenir de crier comme il pouvait. Il mordilla ensuite le cou de Sarita en signe de proteste mais en gardant toute la douceur Ein toi!!?¿ Roger souriait malicieusement, il appela crum a son coté

Ey guapa de narbona dites ça te dérange pas de lui tenir un peu la main a Sara qu'elle perd pas la conscience a nouveau?

Roger croyait voir un mirage. Un arbree !! sombre !! Roger sprinta ces derniers mètres, posa sarita doucement sur le sol, s’essuya la soueur de son tors et s’allongea sur le tronc de l’arbre voilà on y est ! il est où ce brancard les filles?
_________________
Elfarranne
Roger avait amené Sara sous un arbre pour la protéger de la chaleur de ce soleil tardif. Déposant son précieux fardeau, il se tourna vers les filles et leur dit :

Citation:
Il est où ce brancard les filles?


Elfarranne regarda Roger interloquée. Elle lui répondit :

On va s’en occuper. Il faut que l’on trouve deux morceaux de bois assez gros. Arf, il me faudrait une couverture pour pouvoir l’attacher sur les deux morceaux de bois et aussi une corde pour pouvoir maintenir la couverture. Veux tu aller me chercher cela Roger ? Tu n’a qu’à monter sur Neige et revenir très vite, pendant ce temps là avec Crum on va chercher le bois tout en surveillant Sara. Qu’en penses-tu ?

Elfarranne ne disait trop rien, mais l’état de Sara l’inquiétait un peu. Il fallait absolument qu’elle soit couchée dans un lit au plus vite. Si Crum voulait bien s’occuper de trouver les morceaux de bois ? Elfie pourrait l’ausculter en attendant.
Sans attendre la réponse de Roger et de Crum, elle s’approcha de Sara, s’agenouilla et commença à s’occuper de celle-ci. Elle avait quelques douleurs. Les contractions commençaient déjà. Heureusement elles étaient assez espacées. Elfie regarda si le travail avait débuté. Sara n’avait pas encore perdue les eaux, cela rassura Elfarranne, ce n’était que les premières contractions, un avant gout de ce qui attendrait Sara.
Elfarranne se releva et dit à Sara


Tout va bien ma belle tu as juste quelques contractions, mais le travail n’a pas commencé. Lorsque tu sentiras comme de l’eau couler, alors te temps sera venu de mettre ton enfant au monde, mais pour l’instant tout va bien, à condition bien sûr que tu ne t’agite pas. Je pourrais te donner une tisane pour calmer tes douleurs dès que nous serons rentrés dans la maison de ton frère.
_________________
Crumble
Elle suivait Roger de près, non pas pour admirer ses muscles tendus par l’effort, son œil coquin se garderait de tout ça , elle était bien trop occupée à regarder le visage de Sara…

Il lui semblait que sous son sourire béa, se dissimulait une sorte de raideur… Crum avait la sensation d’une douleur dans le regard.

Lorsque Sara se mis à gémir , Crum lui attrapa la main, au même instant Roger semblait lui en faire la demande. Il se dirigea sous un arbre à l’ombre, pour y déposer sa princesse.

Le brancard…il demandait le brancard…

L’heure n’était pas vraiment à la plaisanterie, l’inquiétude avait plutôt tendance à gagner l’esprit Crumien, mais elle ne voulait rien laisser paraitre, et repasser son sentiment à tout le monde, elle en profita alors pour charier un peu prince Roger…

« un brancard….non mais dis donc, tu t’es cru plus fort que tu ne l’imaginais? On t’en a proposé un il y a dix minutes!!! À quoi te servent donc tout tes muscles ? C’était juste pour nous les montrer ou quoi??
, elle lui fit un clin d’œil pour lui confirmer qu’elle plaisantait, et au son de la voix d’ Elfie, s’empressa d’aller chercher de quoi fabriquer la chose.

Comme souvent dans ces moments là, encore que un accouchement elle n’avait pas connu, mais des moments comme ça ou elle se sentait tellement inutile…impossible de partager la douleur, c’était ainsi, du mieux qu’elle pourrait elle mettrai la main à la patte.

Elle stoppait son œuvre de temps à autre pour quérir quelques renseignement auprès d’Elfie et pour embrasser Sara sur le ventre, lachant des petits:

« t’inquiète pas Bébé, on s’occupe de ta maman »,
Ou encore:

« encore un peu de patiente, on va te trouver un chouette coin pour que tu vois le jour »

Puis pour amuser un peu la maman…:

« rho Sara tu crois pas qu’elle va prendre peur en voyent nos tête comme première vision du monde éxterieur^^ »

Pour la première fois, Crum avait dit « elle », elle qui jusqu’au bout se persuadait que ce serait un garçon….et si Sara avait raison…rho une Sara miniature….elle était pas sortie qu’elle faisait déjà déployer les forces!!
_________________

Saradhinatra
Alors qu'elle se sentait partir vers un gouffre sans fond, la morsure de Roger lui fit l'effet d'une baignade dans l'eau glacée. Sa 1ère réaction fut de le tancer vertement sur son geste, surtout qu'elle était au bord de l'évanouissement. Mais son état de faiblesse actuel l'en empêcha. De plus, elle réalisa que son tendre coeur avait fait le geste qu'il fallait pour la garder éveillée.
En réponse à son sourire malicieux, elle ne put que lui en rendre un tout petit, plein de contrition, avant de se blottir contre lui.

Elle ouvrit les yeux et releva la tête quand elle sentit Crum lui prendre la main. Elle vit le visage anxieux de son amie. Elle lui sourit d'un air las.

Quand Roger la déposa avec délicatesse sous un arbre, elle le regarda. Il était en sueur. Ô pauvre amor ... Elle leva sa main pour lui essuyer le front quand elle fut interrompue par Elfie. Cette dernière l'examina tout en lui parlant. Elle ne capta que quelques mots tels que eau, enfant, tisane, maison ... pas très réjouissant comme perspective. Pour être honnête, elle n'avait rien compris mais afin de ne pas inquiéter Elfie, elle hocha conscieusement la tête.
Elle regarda tous les trois. Ils semblaient être tous inquiets pour elle, surtout son amie Crum. Elle avait beau s'agiter autour d'elle, lui toucher le ventre, parler au bébé ... tout cela cachait son anxiété.

La peur commençait à la gagner à son tour. Pourquoi était-elle si faible ? non, pourquoi se sentait-elle si faible ? Elle avait déjà reçu des blessures. Mais aucune ne lui avait causé une telle douleur, comme si elle était déchirée de l'intérieur. C'était cela accoucher ? Elle se rappela soudain l'accouchement de Kali, quand cette dernière lui avait broyé la main sous l'effet de la douleur. Sans même le réaliser, elle leva vers Crum un regard apeuré avant détourner les yeux. Non !! Elle ne devait pas ! Que pouvait-elle faire ? Elle n'était pas préparée à cela. Personne ne l'avait préparé à cela. Sa petite voix lui soufflait de se calmer et de faire confiance à Elfie. Mais elle était arrivée à un stade où l'irraisonnable la contrôlait.


Amor ?
demanda-t-elle d'une petite voix. Elle est où Nanou ? Je veux être auprès de ma Nanou. On peut rentrer à Albi ? Elle attrapa la main de Roger. Amor, je veux aussi revoir mes frères ... Il est où Ethan ? et Cast ? J-je peux les avoir auprès de moi ? Je peux avoir ma famille autour de moi, si ?
Elle lui jeta un regard éploré.
_________________
Rogermontagut
Sarita commençait a délirer et a perdre un peu la conscience, elle avait les cheveux mouillés de sueur et le front brûlant quand Roger y déposa la main, finalement Roger commençait a se préoccuper comme les filles prises par l'anxiété.

Et ben c'est brancard on va pas avancer et ma niña va de pire en pire! Roger s'assoyait au coté de Sarita Ils pensent à toi sarita les tiens ils pensent a toi, je leur écris dès qu'on pourra promis, repose toi et pense à rien. Viens!

Roger passa un bras par dessous de sa épaule et la prit a nouveau dans ses bras sans oublier de baiser sa joue sur le passage. Il demanda quand même de l'aide pour se relever a ses amies cette fois et commença a avancer tout lentement, il aurait failli tomber si crum l'avais pas soutenu au dernier moment

Hoooppp!

On va y arriver ein crum, guapa a la porter jusqu'a la maison??sitepléé Roger souriait avec les yeux suppliants pour cacher l'émotion qu'il venait de découvrir ..l’anxieté, cela doit être cela l’anxieté
[/b]
_________________
--Prudence


La servante avait pris la route plusieurs jours plus tôt expédiée manu militari par sa maitresse à la rescousse de sa petite sœur.

Elle arrive a Narbonne fourbue et râlant tant qu’elle peut, encombrée de tout un fourbi que sa patronne lui a confié pour sa sœur et son beau frère.


Vinquié d’vinquié d’bonsang d’bois d’nom d’une pipe vla ty po qu’la patronne a m’transforme en mulet !!!
Va d’voir changer d’zhabitude la Nane sinon j’l’acout’ra pu pi j’en f’rai qu’a ma tête !!!


Toujours bougonnant la servante cherche a travers les rues de Narbonne la maison du frère de Nane Ethan. La patronne lui a bien dit la grande rue qui va a la mer première rue a droite la quatrième maison ou serais ce la seconde rue a gauche et la première maison ?

La pauvre fille ne sait plus et erre un peu au hasard dans les rues de la ville. Elle demande à un passant ou peut bien se trouver c’te fichue baraque !

Mais d’un coup des gémissements se font entendre sur sa gauche :


Citation:
Elle est où Nanou ? Je veux être auprès de ma Nanou. On peut rentrer à Albi ? Amor, je veux aussi revoir mes frères ... Il est où Ethan ? Et Cast ? J- je peux les avoir auprès de moi ? Je peux avoir ma famille autour de moi, si ?


C’est elle ! pas de doute ! La servante se dirigea d’un pas décidé.
Maaaaammmmmmmm Saraaaaaaaa Maaaaaaaaaammmm Saraaaaa !!!!!!
C’est’y ben vous ?
C’etiont Prudence c’etiont la patronne qui m’envoué !!!
A m’a dit qu’y fallait que j’me mette a vot’ service !! que j’fasse pour vous comme que je fais pour elle !!!
Bah alors me v’la !!!! Quoique j’peu t’y faite pour vous ma bellotte ????


Elle chuchote a Sara d’un air de conspiratrice en jetant un regard un peu dédaigneux à la femme qui est aux cotés de Sara

Pi Dame Nane a m’a appris tout quoi qu’y faut faire pour vous aider à mette l’bébé au monde !!!
Vous pouvez me faire confiance
rajouta-t-elle en réajustant le barda qu'elle portait sur son dos comme un mulet. Ce n'est qu'en entendant tinter le bruit des cruchons, bien hermétiquement fermés, les uns contre les autres qu’elle se rappelle que la patronne lui a bien dit de faire très précautionneusement pour manipuler son chargement.
Crumble
Le brancard était prêt…, Roger semblait vouloir faire au plus vite à présent, suppliant Crum du regard comme pour y quérir de quoi le rassurer.
Après lui avoir éviter une jolie chute qui n’aurait pas vraiment été le bienvenue, Crum sourit à Roger, et tenta à sa manière de lui ôter quelques peurs passagères, pourtant la tension montait doucement, les yeux de chacun se promenaient tantôt sur Sara, tantôt sur la route qu’il restait à parcourir.

La nina commençait à réclamer ses proches, des perles naissaient sur son front, son visage se crispait un peu plus chaque seconde, il fallait à tout pris la mettre à l’abri, au calme, et surtout entre de bonnes mains….des accouchement, Crum s’était pas vraiment son rayon….

On va y arriver ein crum, guapa a la porter jusqu'a la maison??sitepléé

Toujours en restant le plus calme possible crum pris une voix des plus douces pour lui répondre:

Bien sur prince Roger qu’on va y arriver, on va la porter délicatement jusque chez Ethan, et puis on s’occupera d’elle comme du plus fragile des tréror, ne t’inquiète pas Roger, tu n’es pas tout seul , et sarita, hein? C’est la meilleur!! Elle va encore nous épater tu verras!!

Elle avala sa salive le plus discrètement possible, prit la main de Sara pour y déposer un baiser, lui chuchotant à elle et au bébé quelques mots apaisants et un:

On y va ma belle, je te porterai au bout du monde s’il le faut, heureusement pour nous le bout du monde aujourd’hui sera chez ton frère, on y sera vite!

Elle prit un grande inspiration , plia les genoux, et posa ses mains sur les bois du brancard.

.Maaaaammmmmmmm Saraaaaaaaa Maaaaaaaaaammmm Saraaaaa !!!!!!
C’est’y ben vous ?
C’etiont Prudence c’etiont la patronne qui m’envoué !!!
A m’a dit qu’y fallait que j’me mette a vot’ service !! que j’fasse pour vous comme que je fais pour elle !!!
Bah alors me v’la !!!! Quoique j’peu t’y faite pour vous ma bellotte ????


Elle chuchote a Sara d’un air de conspiratrice en jetant un regard un peu dédaigneux à la femme qui est aux cotés de Sara

Pi Dame Nane a m’a appris tout quoi qu’y faut faire pour vous aider à mette l’bébé au monde !!!
Vous pouvez me faire confiance



*sursaut*

Un bout de bonne femme arrivé de nulle part, chargé comme un mulet, la bonne de Nane semblait il, avec un accent à faire fuir un cheval!

Crum hésitait entre une agression ou la joie d’avoir trouver celle qu’elle semblait chercher…Sara!

La malicieuse lui laissa finir sa tirade, puis la salua.

Bonjour damoiselle, ravie d’entendre que vous avez fait toute cette route pour notre Sara, je vous aurai bien demander de nous aider….mais vous semblez déjà bien chargée! Nous allons installer Dama Sara ches son frère, suivez nous donc, nous parlerons peut être plus tard, là il faudrait qu’on avance….

Elle cherchait à son tour le soutient de Roger du regard…était ce une bonne chose cette femme? Était elle vraiment apte à nous aider pour l’accouchement, Crum en serait soulagée…;mais….

Ils se mirent ensuite en route, le silence allait peser, quand Sara le brisa d’un gémissement presque inhumain, le pas s’accélera presque instinctivement…Crum se parla à elle-même…

« Mon dieu Sara, on y est presque. »
_________________

Rogermontagut
Roger ne savait pas où regarder, le chaos avait pris ses âmes, tout le monde était nerveux, Roger stressa devant la nouvelle arrivée même si elle avait l'air bien volontaire à aider peu importe les moyens

ORGANISATION námeo!!

CRUM suit la damme avec la coiffe, si elle connaît nane c'est un bonne garantie. Allez préparer chez éthan!


ELFIE reste avec moi tu m'aides a porter Sara!

Eh toi tu t'évanouies pas ein rubita!! Dit Roger en lui souriant un peu pour faire passer la tension

C'EST partie! Hop!!

Roger rougit il aurait semblé un dictateur en pleine forme mais il fallait assurer les choses, quels souvenirs quand il donnait des ordres, justement près d'ici, tout ce qu'il voulait oublier il venait de faire pour sa Giselita

Il regarda crum pour s'excuser, il lui tira la langue et crum savait de suite qu'il n'était pas sérieux et qu’il n’aimait pas ce qu¡il venait de faire mais qu'il avait dit ce qu'il fallait faire a son entendre
_________________
--Behrooz



Dire que j'étais content de moi était un euphémisme. Qui ne le serait pas après une telle victoire à une table de ramponneau ? Et gagner contre un tel fat si prétentieux, c'est encore mieux ! Aah, c'était lui le meilleur ? le veinard ? Personne ne pourrait le battre ?

Je m'arrêta soudain. Qu'est-ce qui m'a pris à ce moment ?
J'étais seulement entré dans cette taverne pour me réchauffer au coin du feu et profiter de la générosité de quelques âmes pour me rincer le gosier, rien de plus.
Mais je n'ai pas pu résister à remettre à sa place ce petit blanc bec coincé du cul. Je l'avais observé jouer. Comment a-t-il pu gagner ? Inimaginable. A moins que les autres soient plus idiots que lui. C'est une possibilité. Quoiqu'il en soit, ce fut un réel plaisir de l'appâter en lui faisant croire que je ne connaissais rien à ce jeu, moi, l'étranger.

Au souvenir de la tête du gus quand j'ai remporté toute la mise, je me fendis d'un large sourire. J'espère qu'il aura compris la leçon. Ce n'est pas à un vieux singe comme votre serviteur que l'on apprend ces tours. Je ne pus résister à la tentation de porter ma bourse à mon oreille et d'entendre une nouvelle fois le son trébuchant des écus.

Soudain un éclat attira mon attention. Mes sens furent immédiatement en alerte. Votre serviteur n'est pas arrivé à cet âge canonique sans avoir développer un certain savoir-faire. Je lançais ma bourse en l'air et fit mine de la manquer maladroitement. Cette dernière chût lourdement à terre. Je me baissais pour la ramasser et en profitais pour vérifier du coin de l'oeil la cause de l'éclat. Un mouvement dans la ruelle sombre me confirma mes soupçons. Tiens, tiens, le fat serait aussi mauvais perdant ? Est-ce que j'allais lui donner une autre leçon de savoir vivre ?
Mais le destin décida pour moi.
En me relevant, je vis déboucher un étrange cortège au coin de la rue. Deux femmes marchaient à vive allure. Elles précédèrent un homme brun portant une femme mal en point dans ses bras. Je reconnus cette dernière, c'était la petite blonde qui avait réussi à m'acheter un de mes tonnelets de rakI. A voir la lividité de son visage et les regards anxieux des autres, elle était sur le point d'accoucher. A mon avis, l'homme n'allait pas tenir la distance. Après un regard vers mes potentiels assaillants, je me décida immédiatement et m'élança à leur rencontre.


Âghâ ! Monsieur !
Je me posta devant l'homme, stoppant sa course. Mais c'est la petite Khânom qui m'a acheté ma bonne eau de vie ! Que lui arrive-t-il ? La pauvre petite, elle se sent mal ? Est-ce que je peux vous aider à la porter ? Faites confiance au vieux Behrooz. Il a l'air vieux mais il a de la force ! Dites oui ! Elle a été si gentille avec moi. Et cela me fait mal de la voir dans cet état. Et nous ne serons pas trop de deux pour la porter sur le brancard.

Je pris mon air le plus humble pour regarder l'homme droit dans les yeux.
Merer
Quelques jours auparavant.

Apres plusieurs jours de marches et le poil de barbe bien fournis, Merer redescendit dans le Languedoc profond. Sans un écu en poche, il avait parcouru le haut Languedoc et plus, pour finalement revenir vers Narbonne crotté. A Lodève une âme chaleureuse lui avait offert a prix d’ami un petit pain chaud sorti du fourneau et encore fumant pour tenir les trois derniers jours de son périple qui lui restaient a parcourir.
La tentation fût grande de chaparder une bonne miche sur l’étal du marché de Montpellier mais le boulanger opérant son protectorat de bourgeois, laissa échapper son chien afin de prévenir Merer de toute mauvaise intention. Son idée, a la vue des crocs acérer du molosse, se dissipa rapidement, laissant place a une lividité bien visible et il prit ses jambes a son cou et fila sans mot dire ni maudire, de toutes façon il était en tort et aurait risquer bien des problèmes, mais quand la faim vous tenaille ….
Le gros corniaud n’avait pas l’air méchant mais sous les ordres de son maître qui sait de quoi il aurait été capable. Préférant la mendicité aux geôles de Montpellier, Merer se dirigeât vers une taverne pour bavarder quelques instants. Son charme opéra immédiatement sur deux chevaliers de l’ordre du tout puissant. Deux charmantes donzelles, essayant par la même de l’enrôler dans leur armée. Leur compagnie fût agréable et pour le remercier de sa sympathie, lui payèrent chacune leurs tour une délicieuse tournée avant de reprendre chacun de leurs cotés leur destinée respective, les idées retournée et le sourire bien affiché. Il s’égarât même un instant dans les petites ruelles qu’il ne connaissait pas, troublé par une alcoolémie prononcée. Il dû rester la fin de journée adossé a un arbre devant ses lignes posées dans la matinée. Quand au petit matin il se réveillât, engourdi par une mauvaise position, une belle truite bénite des druides, ou des dieux suivant la croyance de chacun, se tortillait devant ses yeux. Oubliant son mal de crâne, il se précipita sur cette providence forcée afin de se repaître avec diligence.


Deux jours plus tard...

Narbonne, l’ensorceleuse. Ensorceleuse car quoi qu’il fasse et ou qu’il aille, il finissait toujours par revenir sur sa ville d’accueil ou chacun fit cas de son origine. Encore quelques pas et peut être y aurait-il une petite auberge ou un simple passant déambulant entre un nul part et une direction inconnue croisant sa personne entre deux foulées accélérée, mais rien, une fois de plus le chemin était désert .
Enfin elle apparut au loin, majestueuse comme toujours et il hâta son pas. Le ventre qui n’en fini pas de crier au secours, Merer avance a travers le feuillage épais d’une végétation a la teinte orangée par un froid naissant et une saison changeante. Alors qu’il avait quitter une ville dans laquelle, s’était éteint, sans nul doute son meilleur ami, l’amitié le rappelait a nouveau vers une contrée qui l’attirait inexorablement. Retour aux sources, modification de l’itinéraire pour une visite impromptue afin de laisser un dernier souvenir de sa personne a qui voudra bien en profiter. C’est un peu amaigri qu’il arrive en ville, comme un ours, une vraie fourrure sur le visage mais avec un sourire en prime pour qui viendrais à sa rencontre. La marche a été soutenue, quelques rares moments de sommeil quand la flageolance de ses jambes avait du mal à le tenir debout, il s’affalait alors au creux d’une racine émergeante d’un arbre, posant sa canne le long de son corps qu’il serrait le plus fort contre lui afin de ne se sentir seul dans les profondeurs de la nuit. Enfin il revenait sur les terres qu’il avait jadis remué pour en récolter le fruit, et pour lequel, il avait œuvré pour rehausser quelques murets usés par un vieillissement soudain. Il retrouvait les vieilles chaumières comme il les avait quitté quelques semaines plus tôt et comme il les avait trouvée un matin de février, fumantes, il y a de ça bien longtemps. Maintenant la journée touchait à sa fin, remplacée par un voile de brume venant de la mer.

En direction de sa maison…

Plutôt que de venir taquiner la belette en taverne, il préféra se diriger vers sa masure afin d’en vider les dernières denrées et prendre un peu de repos. Il fit un petit crochet par l’échoppe de Crumble qu’il trouva toujours fermé, sans doute était elle encore dans ce couvant, parmi les nones. Alors qu’il frottait son visage dans un certain crépitement, il aperçu un petit groupe de personnes se presser vers on ne sait quelle direction et il fronça les sourcils quand il distingua certaines d’entre elles porter quelques chose en bout de bras avec une certaine difficulté. Peut-être était ce un cochon ou un mouton que l’on allait abattre en vu d’une grosse soirée et peut-être que s’il s’invitait, il pourrais lui aussi en profiter. Il passa un revers de main dans ses cheveux gras puis plongeât sa tête dans un baquet d’eau qui prenait racine devant lui et décida d’emboîter le pas du groupe en restant a bonne distance.
Alors que sa curiosité le faisait se rapprocher de plus en plus, il crut reconnaître des silhouettes familières mais n’étant pas sûr, il continua la filature du groupe encore un peu, observant les pattes de l’animal pendrent par moments de la planche sur laquelle, il s’emblait se débattre. L’eau lui venait doucement a la bouche et son ventre grogna très fort, suffisamment pour qu’on l’entende et pour ne pas faire le sauvage vint a leurs rencontre afin de proposer ses services de boucher. Il avait dépecé plusieurs moutons lors de différents élevages, jadis, et il se décida à donner un peu de sa contribution pour cette tache, un coup de main leur serait salvateur et un accident est très vite arrivé quand la bête est mal maîtrisée.
Il rattrapa le groupe en l’interpellant.


Hep vous la bas ! Un coup de main ?

Le sourire qu’il affichait, trahissait, son envie de chaire grillée mais, il continua en leur direction, l’air de rien.
Elfarranne
Le Brancard était enfin prêt et c’est avec soulagement qu’Elfarranne vit Roger déposer Sara dessus. En effet celui- ci semblait fatigué d’avoir porté Sara. Une femme les avait rejoints. Elfie ne la connaissait pas, et apparemment Roger non plus. Pourtant elle disait venir de la part d’une personne que Roger connaissait.

Elfie sourit lorsque Roger leur donna des ordres


Citation:
CRUM suit la dame avec la coiffe, si elle connaît nane c'est un bonne garantie. Allez préparer chez éthan!

ELFIE reste avec moi tu m'aides a porter Sara!


Elfie était un peu soulagée, une aide supplémentaire serait la bienvenue. De plus si Crum et la femme allait préparée la maison, ce serait bien. Il faudrait préparer le lit et un bon feu de cheminée pour réchauffer la maison. S’adressant à Crum, elle dit :

Peut tu Crum faire chauffer de l’eau et préparer du linge pour Sara, j’en aurais besoin en arrivant

Elfie avait à peine arrêté de parler qu’un inconnu se présenta à eux. Ils voulaient les aider. Sara était installée sur le brancard et Neige avançait doucement. Regardant l’homme elle ne savait quoi répondre, lorsque Merer les rejoint. Décidément leur attroupement attirait les gens.


_________________
Crumble
À présent tout se bousculait, tout allait un peu plus vite… le brancard, la servante de Nane, Roger qui essaie de prendre les devant pour ne pas perdre pied, et Sara qui attend non moins sagement qu’on la pose sur une paillasse bien douillette et bien au chaud.

Au pas de course, Crum entre deux clin d’ œil vers Roger, laissa sa place de brancardière à Elfie et suggera à la femme mulet de la suivre en direction de chez Ethan, et non le contraire, ainsi elle était plus sure d’arriver à bon port…

Elle délesta la jeune femme de quelques paquets qu’elle envoya sur ses épaules déjà fatiguées, et se mit en route.

Si elle était restée deux minutes de plus elle aurait sans doute croiser un nouveau compagnon d’aide précedent de peu son éternel ami de cœur Merer, mais elle avait déjà tourné dans la ruelle lorsqu’il arriva….les milliers de baisers qu’elle avait pour ses joues resteraient encore au chaud sur ses levres.

Curieusement, parcourant le chemin d’un pas rapide, Crum se mis à prier, était ce son séjour chez les nones qui opérait enfin, ou était ce décidemment le fameux recours que chacun avait lorsqu’il sentait poindre l’inquiétude, se mettre à croire en dernier recours, Sara allait très bien se débrouiller, Crum en était certaine, ou presque certaine, mais elle pria, comme pour demander une aide supplémentaire à laquelle elle ne croyait pourtant pas….elle n’avait jamais su si ses prières avaient été exaussées lorsqu’elle avait retrouvé Ethan sur la plage, vidé de presque tout son sang, mais il avait survécu…, alors aujourd’hui encore elle priait, au cas ou… pour que le petit ange arrive en pleine forme, pour que la maman ne souffre pas trop… pour que la vie lui ramène Obi… apres tout une prière pouvait être multiple^^.

Elles étaient à present à quelques maisons de la chaumière du frangin, Crum n’avait pas eu beaucoup le temps de se reposer depuis son improbable retour, et ça ne serait pas encore pour tout de suite, de toute façon elle était dans un tel état d’éxitation qu’aucun repos n’aurait été possible.
Elle lança un sourire à sa compagne de route, pour lui indiquer sans mot dire qu’elles y étaient presque, crum réalisa alors qu’elle ne lui avait pas adressée la parole de tout le trajet, trop de choses dans la tête sans doute, la malicieuse n’en perdrait pas le langage, ses habitudes à saouler les gens de paroles reviendraient vite, elle n’en doutait pas!!
_________________

--Elisa


9 mois et des poussières que mon périple a commencé. Dans cet endroit si douillet. Si apaisant. Si protecteur. Oui Oui, il y a déjà tout ce temps qu'ils ont décidé de me donner vie. Moi. Le petit bout de papa et maman. Vous me croirez ou pas, au tout début, j'étais minuscule ! Un vrai mollusque ! Puis petit à petit, ma colonne vertébrale s'est formée, mon cœur s'est mis à tambouriner dans ma poitrine, et mes membres ont poussé. J'ai de belles petites mains maintenant, ça m'amuse de les regarder bouger. Et mes petons, j'en parle pas !

Papa pose souvent ses mains sur le bidou de maman, quand il fait ça, je me plais à faire de même, pour sentir son contact. J'ai l'impression de déja le connaitre. J'ai hâte de sortir pour me blottir contre lui ! Il doit être beau à tomber ! Normal, c'est mon papa ! Rien qu'à moi ! Et un peu à maman aussi...

Ah tient en parlant de maman, j'ai une petite anecdote sur elle aussi. Elle dis à tout le monde qu'elle n'aime pas que je bouge la nuit, parce que je l'empêche de dormir, mais au fond, je sais qu'elle adore me sentir remuer. Elle est sûre que je suis en vie comme ça.

Mais pour dire la vérité... Même si je me sens bien dans le ventre de maman, j'ai hâte de voir le jour. Je commence à être à l'étroit là dedans. Puis l'eau qui m'entoure assourdit les sons et déforme les voix. Et j'avoue que je ne tient plus ! Connaitre enfin papa et maman pour qu'ils me serrent fort contre eux. J'imagine déjà leur odeur...

J'ai une appréhension quand même à l'idée de sortir. Je connais pas dehors. Je sais pas comment c'est. Moi, je connais qu'ici, mon étendue d'eau qui me protège du monde extérieur, ce petit cordon accroché à mon nombril, c'est comme ça que maman me nourrit. Et vu mes cuisses potelées, dieu sait si elle a du bien mangé ! Dis m'man, quand je serais dehors, tu prendras soin de moi encore hein ? Tu m'abandonneras jamais ? Et tu empêcheras papa de m'étouffer sous ses bisous ? Parce que je compte bien vivre longtemps !



Aujourd'hui, je suis un peu triste, car mon padre, il est parti chez les moines ! En nous laissant toutes seules maman et moi ! Oui parce que je vous l'ai pas dit, mais... Je suis une petite fille. Chuuut ! Personne ne le sait encore, je suis la seule gardienne du secret pour le moment.

Comme papa nous a lâchement laissé tomber, ma génitrice a décidé de nous emmener sur la plage, pour prendre un peu le soleil. Je sens ses rayons à travers la peau et les vêtements de maman. Il fait du bien... Je ferme mes grands yeux, le sommeil commence à m'envahir... Mais soudain, je suis secouée. Et pas qu'un peu ! Les parois de ma maisonnée se resserrent sur moi. Maman !!! Arrête de bouger comme ça, tu vas me donner la nausée ! Maman ? A l'entendre, elle semble aussi surprise que moi ! C'était quoi ça m'man ? J'ai peur... Tout va aller bien hein ?

J'entends de nouvelles voix, ils semblent tous agités, mais... Faites moins de bruit, je vous en prie, vous m'empêchez de dormir ! Ahhh je bascule maintenant... M'man pourquoi tu t'es couchée ? On est en pleine journée ! Tu ne te sens pas bien ?!

Ça secoue à nouveau. Encore. J'ai peur. Qu'est ce que c'est ?! Non seulement, ce phénomène me fait mal, et je crois qu'à toi aussi, mais en plus, ça me fais descendre m'man. Si ça continue, je vais bientôt sortir de ton corps ! Mais... Et si c'était le but ? Et si c'était maintenant le moment de ma naissance ? Ah non ! Je m'y oppose ! On ne nous a pas prévenu, ni toi, ni moi, n'y sommes préparées. Dis... Tu sers les cuisses hein ?! J'ai peur de tomber par terre sinon...

Ça recommence. Une fois. Deux fois. Trois fois. A chaque à coup, je me sens descendre un peu plus. J'ai la tête en bas maintenant. J'aime pas ça. C'est pas agréable. Les contractions me font valser. C'est le moment. Maman, tu vas me donner la vie. Mais euuuh... Moi j'étais bien ici ! En plus, j'ai même pas eu le temps de me refaire une beauté, veux être la plus belle pour que vous soyiez fiers de moi ! M'enfin... Quand c'est le moment, c'est le moment ! Allez on va y arriver ! Vais faire de mon mieux pour t'aider m'man, j'te le promet !!!

A la prochaine secousse, tu pousses foooooort ! Enfin pas trop quand même, histoire de pas me déboiter une épaule ^^
Saradhinatra
Sara ne savait plus où elle en était.

D'abord, en entendant cette voix si familière, toujours liée à sa nanou, elle s'était redressée sur le brancard, le coeur débordant d'espoir de voir apparaitre sa soeur. Mais ce n'était que Prudence. De déception, elle se tint coi. Elle savait bien que Nane ne pouvait pas venir la rejoindre. Pourtant elle avait espérer. Elle leva la main pour acceuillir la servante qui avait fait tout ce chemin à la demande de sa soeur. Même loin, sa nanou veillait sur elle.

Un autre veillait sur elle : son coeur, son soleil catalan. Elle écarquilla les yeux quand elle le fit donner des ordres. Oooooh ... comme il est beau, comme elle l'aime ! Gisela, tu as entendu ton père ? N'est-il pas magnifique ? C'est notre homme, rien qu'à nous, hein, ma fille ? Elle ne remarqua pas que Crum et Prudence étaient parties en avant, après avoir reçu les ordres d'Elfie.

L'arrivée inopinée d'un inconnu interrompit son panégyrique intérieur de Roger. Elle se retourna furieuse vers le trouble-fête avant de reconnaître le vieux marin qui lui avait vendu cette bonne eau de vie. Elle fut étonnée de le voir offrir son aide. Mais il avait été gentil avec elle sur le port. Il l'avait captivée avec cette merveilleuse histoire d'une belle et d'un tyran.
Elle se tourna vers Roger, lui posa la main sur son avant-bras pour attirer son attention et lui murmura :
je le connais, amor. Je pense que l'on peux lui faire confiance. Je l'ai déjà rencontré. C'est lui qu... Elle fut à nouveau interrompue par un cri. Mais bon sang ! C'était quoi tous ces interruptions ? Décidément le spectacle avec elle sur un brancard attirait bien du monde. Et puis d'ailleurs, qu'est-ce qu'elle fait sur un brancard ? Elle n'était pas à l'article de la mort tout de même ! Elle n'était même pas en phase d'accouchement, vu ce qu'elle avait capté des explications d'Elfie.
Ooooouh ! Ce n'était pas elle cette faible femme qui s'évanouissait toutes les minutes. Ah non !


Bon, ça suffit ! Je vais bien ! J'ai eu un coup de chaud sur la plage, c'est tout ! Revigorée par cette nouvelle énergie et surtout ne ressentant plus de douleurs, Sara se redressa et essaya de se mettre debout, hors du brancard.
Je vais bien. Je vous assure. Une fois debout, elle regarda autour d'elle. Où est Crum ? Et Prudence ? Aaah oui, tu les as envoyées chez Ethan, amor. Bon, si on les rejoignait ? C'est l'heure de manger, non ? Je ne refuserais pas de casser une croute.
Elle partit d'un bon pied en direction de la maison d'Ethan. Elle était bien déterminée à n'écouter personne. Que voulez-vous, la blonde n'était pas connue pour être un modèle obéissante. La bourrique qui sommeillait en elle s'était réveillée et n'en faisait qu'à sa tête.

AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaargh !

Douleur fulgurante ! plus réfléchir ! jambes flageolantes !
Sara se retrouva à genoux, haletante, essayant de dominer la douleur. Quand elle eut repris ses esprits, elle remarqua agacée qu'elle était tombée dans une flaque d'eau putride. Elle était mouillée de partout !


AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaargh !

Nouvelle douleur ! Sara serra les poings, tout en essayant de reprendre son souffle.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)