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[RP] A la faveur de l'automne

Watelse_adhemar


Voilà on l'avait rappelé ici dans cette contrée un peu sauvage, clémente somme toute et il y était revenu. Il marchait les mains derrière le dos, un peu perdu dans ses pensées ce matin d'automne là. Il aurait voulu être là-bas près d'Isandre sa ravissante nièce, il avait un rôle de protecteur à prendre près d'elle ça il le sentait. Presque celui d'un père. Mais comment devenir un père quand la seule personne qui a attiré notre attention dans notre vie est : nous-même ? Quoiqu'il en soit il la gâterait, mais pour cela il fallait qu'il termine ce qu'il avait à faire ici. Et qu'avait-il à faire au juste ? Ça il n'en savait encore rien.

La capitale était grande mais ne le fascinait pas. Florence lui manquait terriblement. Il adorait la gouaille des Florentins, leur façon de parler trop fort à grand renfort de geste. Lucia (prononcer Loutchi a) sa femme l'avait attiré ainsi, par cette drôle de manière de s'exprimer. Qu'est-ce qui l'avait séduit chez elle ? Pas son physique, il était plutôt quelconque et l'âge avançant, elle s'était arrondie dangereusement. Sa gestuelle, son énergie, cette manière de parler sa langue à lui avec des roulements de consonnes, des erreurs de syntaxes adorables. Il était jeune et sot à l'époque, tellement sot même. Se marier lui parut naturel, qu'elle bêtise. Et pourtant comme il aurait aimé à présent qu'elle lui eut donné descendance. Il avait fallu qu'il manque périr dans un incendie pour se rendre compte qu'il n'y avait pas que lui sur terre.

A force de marcher occupé à penser, il avait quitté les quais du port trop bruyants et s'était engouffré dans les ruelles. Non loin de là à quelques enjambées se dressait le château du duché. Il en avait oublié le nom ou et de ça il en était sur en y pensant bien, il ne l'avait jamais su.

Mains derrière le dos, d'un bon pas, il avançait dans une direction complètement inconnue de lui-même quand tout à coup, il faillit heurter quelqu'un ou quelque chose. Par réflexe et sans lever les yeux il dit :

- Mi scusi ! (pardon)
Xanthy
CLAC ! Avait fait la porte derrière son dos, ce qui ne la fit même pas se retourner. La politique, la Guyenne et ses faux jetons, elle en avait plus que souper.

Elle était terriblement en colère, ses yeux avaient pris cette teinte d'océan quand une tempête gronde, elle marchait d'un bon pas désirant avant tout respirer un autre air que celui de cette salle où elle se jurait bien de ne plus y mettre un pied.

Tu dis ça aujourd’hui mais demain !
Oh ça va toi, n'en rajoute pas !


Mi scusi !'

'chui pas d'hum …. Oucht !

Petite, on le sait, elle se prit l'épaule du quidam dans la tête.

Tudieu !

Elle porte la main à sa tête, c'est qu'il l'a presque assommé le … le quoi au fait ? Elle lève le regard, sa vue se trouble, sa voix questionne :

Pardon ?! Vous disiez ?

La jeune femme chancelle, la journée a été violente, la semaine horrible, et là ….
Watelse_adhemar


Le choc fut inévitable, comme emballé dans sa course à la pensée empreinte de nostalgie, il avait percuté quelqu'un. Son regard se baissa, alors qu'il s'excusait dans un florentin naturellement revenu au galop quand il vit une femme. De prime abord il aurait dit que c'était elle qui l'avait percuté toute mauvaise foi qu'il était. Mais le brun n'eut pas le temps d'avoir à se défendre, d'avoir à se justifier parce qu'il vit ce qu'il n'avait jamais vu.

- Pardon ! traduisit-il presque mécaniquement complètement embarrassé.
Je ne vous avais...

Achevé sa phrase lui fut alors impossible, il vit qu'elle chancelait dangereusement. A peine le constata-t-il qu'il la retint de peur qu'elle ne tombe en passa son bras derrière son dos.

- Ho ho ho, doucement, le choc vous fait perdre l'équilibre, vous vous sentez bien ?


Il la regarda inquiet, se penchant pour la soutenir un peu, posa sur elle ses yeux bruns et faillit se noyer. Son sang ne fit qu'un tour.

Bon ça ils l'avaient caché où celle là ?

Il n'avait rien vu d'aussi magnifiques que les deux yeux bleus qui le regardaient un peu désemparés.
Xanthy
Alors qu'il semble s'inquiéter de sa santé, qu'il se penche déjà pour la soutenir, elle se reprend, ne profite pas un instant de l'aide qu'il pourrait lui apporter, au contraire, lève une main comme pour mieux le faire se reculer.
Elle note le regard surpris qu'il pose sur elle mais ne s'en inquiète pas.


Me sentir bien, je ne le pourrai ….

Elle ferme subitement la bouche serre à peine les lèvres. Ce n'est pas de se confier à un inconnu qui la fera se calmer.

Elle recule de trois pas, habitude prise pour ne pas devoir trop lever le menton quand elle doit s'entretenir face à face avec autrui. Elle ne lâche les yeux caramel, se retient de questionner l'inconnu. L'acuité du regard, la cicatrice, elle s'en souviendrait.


Pardonnez-moi, je ne faisais attention. Merci, je me sens bien, je vous assure.

Elle baisse les yeux, reprend sa houppelande comme l'on s’agrippe à une rampe, s'apprête à repartir et le salue d'une rapide révérence.

Je vous souhaite la bonne journée.

Elle ne s’aperçoit même pas que ses gestes, son corps démentent ses dires.
Watelse_adhemar
Il est là comme un chat qui observerait une souris avant de la manger. Avec curiosité, hébétement il promène ses yeux sur elle, épiant tous ses gestes. Pas avec lourdeur cependant, ni avec perversité mais avec étonnement. Il suspend ses gestes pour la retenir en levant ses deux mains, en signe de bonne foi et quand elle lève la sienne pour lui intimer de ne pas la toucher, il recule d’un pas comme s’il avait reçu un coup, embarrassé. Adhémar dans l’embarras devant une femme, du jamais vu. Lui aussi était sous le choc, il ne s’attendait à ce que cette collision lui laissa des dommages collatéraux. Car assurément la victime dans cet incident n’était pas la jeune femme, mais lui.

Pardonnez-moi, je ne faisais attention. Merci, je me sens bien, je vous assure.

Pourquoi était-il sur que c’était faux ? La houppelande se resserra sur son corps qu’il devinait magnifique et elle prenait congés.

Je vous souhaite la bonne journée.

Il se courbe légèrement, inclinant la tête pour répondre à son salut.

Arriverderci* *Au revoir

Et il reste planté là à la regarder vouloir partir, semblant mal en point, sans réagir. Parce qu’il est scotché littéralement sur place, mais tout à coup comme si une petite voix lui criait «bouge abruti tu vois pas qu’elle s’en va » il sortit de son mutisme et lâcha comme un cri de désespoir :

Non attendez ! per favore* *S’il-vous-plait

« Attendez quoi ? Qu’est-ce tu vas lui dire, si t’es un rêve t’es super belle ? » Il marqua un temps d’hésitation, puis :

Je serais plus rassuré si vous me permettiez de vous raccompagnez où il vous plaira. Mais permettez-vous ?

Et il tendit son bras galamment, hésitant cependant, pas convaincu du tout qu’elle le prendrait, restant à bonne distance d’elle, pour ne pas qu’elle se sente importunée
Xanthy


Son visage se détendit, les paupières battirent à peine, les prunelles avaient enregistré le recul, l'éducation, la bonne facture des vêtements, les caramels appétissants.
La bousculade valait bien une bonne cavalcade, sa colère s'estompait.


M'accompagner un moment, pourquoi pas, me raccompagner ....

Il te plait !
Tu t'emballes
Il est charmant
c'est un fait
Avoues !
on dirait Kro
Kro ?
Wé !


La phrase n'est achevée et clouée pour une fois la petite voix, ……
Elle accepte le bras, pose sa main et de l'autre replace d'un geste, naturel et habituel, une mèche que le vent automnal s'amuse à décoiffer.


J'avais un but avant notre …. Hum, rencontre …., là ….

Elle prend le temps de réfléchir, elle ne se voit pas chevauchant, lui dans son dos s'accrochant. L'image pourtant la fait sourire vraiment.
Que faire à la place ? Oui, voilà. Son amie Cyr de Kro sera de bon conseil, quand à cet inconnu que la petite voix dit bien charmant. Et le Kro de Cyr aussi sera de bon conseil ! Meuh nan, il rêve de la caser et pour peu que l'homme soit célibataire ....


Si, je sais ! Venez !
Elle accélère le pas, la jeune femme le tire un peu. Un bon vin de muscat, ça vous dirait ?

La mèche à nouveau se rebelle lorsqu'elle est lâchée par la main qui indique une taverne un peu plus haut. Elle pose son regard sur lui attend qu'il acquiesce.
Watelse_adhemar


Dérouté il l’était par tant d’énergie soudain retrouvée. Comment un petit bout de femme pouvait passer de l’abattement à un dynamisme pareil ? Il s’attendait à ne plus la revoir, à ne pas savoir son nom, juste à la rêver, juste à voir son visage des jours durant le hanter, juste bougre d’idiot à la voir s’éloigner et puis :

Un bon vin de muscat, ça vous dirait ?

Une petite mèche folle virevolte qu’il a envie de discipliner lui-même. Mais… Ne pas la toucher, ne pas la brusquer, ne rien faire d’inconvenant, il se sait comme un enfant. Un jeune premier qui ne sait comment embrasser la fille qu’il fait danser. « T’as l’air fin, tiens ». Lui qui sentait le moral lui flancher à ressasser les erreurs de sa vie elle était « cadere come il cacio sui maccheroni * » (arrivée à point nommée*) pour lui redonner un coup de fouet.

« Porca miseria (pauvre de toi*)réagit elle te pose une question là ! » Il toussota, regarda la taverne indiquée puis arqua un sourcil, l’air complètement paumé. Sourit enfin, tandis qu’elle attendait.

Si grazie : Oui merci, avec plaisir je ne connais pas « le vin de Muscat » autant ne pas mourir idiot. Allons y.

« Pourquoi diable parles tu florentin, à draguer à Florence, tu ne sais plus le faire en français imbécile ! » Non, la draguer il ne fallait pas, surtout pas, il allait tout gâcher. Il posa sa main sur son bras et l’entraina vers l’entrée de l’établissement, ouvrit la porte et s’effaça pour la laisser entrer.

Après vous !
Xanthy


Elle reste là un instant à la porte, le fixe droit dans les yeux :

Je ne voudrai pas vous laisser croire que j'invite tous les inconnus …. hem …. comment dire ? …. bousculés comme nous venons de le faire.
Je dois même avouer que je suis encore un peu tourneboulée.


Elle ne lui dira jamais que l'entendre parler italien lui retournent les sens, ça nan jamais, il ne l'entendra le lui dire. Elle préfère expliquer :

Voyez-vous, je suis, enfin j'étais en colère et …. Son corps, ses mains accompagnent les mots …… vous savez quand votre cœur s'emballe, que votre souffle est court, quand les idées s'entrechoquent, que les mots vous manquent …. La tête finit par vous tourner. N'est-ce pas ?

Elle entre enfin lentement, pose à nouveau une main légère sur le bras qu'elle apprécie tant il est galant, cherche du regard ses amis. S'ils ne sont encore là, elle sait qu'ils ne tarderont pas. Ne passent-ils pas leurs soirées à boire, à discourir de tout et de rien, à se retrouver juste pour le plaisir de se voir.
Watelse_adhemar


Je ne voudrai pas vous laisser croire que j'invite tous les inconnus

Sourcils qui se haussent et tête qui se hoche. Tant que l’inconnu c’était lui, il n’allait pas s’en plaindre. Il faillit répondre un « mais je n’en doute pas » mais n’en eut pas le temps. Aussi referma-t-il la bouche comme une carpe. Beau tableau déjà qu’il n’avait pour elle qu’un regard façon « merlan frit ». Ainsi leur collision l’avait tourneboulée ? Il sourit en l’écoutant.

vous savez quand votre cœur s'emballe, que votre souffle est court, quand les idées s'entrechoquent, que les mots vous manquent …. La tête finit par vous tourner. N'est-ce pas ?

Là il acquiesça et murmure un « si » (oui) parce que depuis qu’il avait posé son regard sur elle, il avait le cœur qui s’emballait, le souffle court, les idées qui s’entrechoquaient, les mots qui lui manquaient et la tête qui tournait. Elle était belle, il la voulait, il l’aurait, pas maintenant elle n’était pas prête, pas facilement ça il en était sur, mais il ne s’emploierait qu’à lui plaire.

Elle semble chercher quelqu’un, quelque chose et ne pas trouver. Du coup il l’entraine vers une table près de la cheminée.

-Venez ici nous serons au calme. Il tire la chaise pour qu’elle s’assoit, attend que ce fut fait puis il ôte son mantel sans précipitation et s'installe à son tour. Il regarde partout, nerveux, il prépare ses phrases, mais reste muet. Comme elle s'est avancée un peu, d'un coup leurs regards se croisent. Il le soutient un peu, sourit puis hèle une servante.

- Un pichet de muscat per favore heu… scusi* (sil vous plait - pardon)

Il s’embrouille, rit de son erreur et recommence

Un pichet de muscat s’il-vous-plait !Et du pain et votre meilleur pâté, merci. Il regarde la servante en disant :

Je préfère que nous ayons quelque chose à manger, voyez vous. Si je n’y puis rien que vous ayez le tournis en me bousculant, je m’en voudrais vraiment si le vin vous montait à la tête.

Il repose les yeux sur elle et lui dit d’un ton badin :

Vous cherchiez quelqu’un peut-être ? Je me sens confus de vous avoir entrainer à l’écart en ce cas. Me pardonnerez vous ? Signorina* (Mademoiselle)… Signora* (Madame) peut-être ?
Xanthy


Elle se laisse guider, asseoir et le suit des yeux. Elle le regarde à travers ses cils retirer son mantel, elle l'observe. S'il avait son âge, elle pourrait le penser troublé et l'aurait déjà fuit. Il semble un peu nerveux. Il se tait et elle soutient le regard caramel quand leurs yeux se croisent et s'accrochent juste un peu, son sourire répondant à son sourire.
La voix est sensuelle, le rire est agréable. Aucun doute, s'il était guyennois, elle en aurait entendu parlé.


Oh ! je parlais de la colère, qui vous brouille l'esprit, de celle que je ressentais lorsque …. La main aérienne fait comprendre qu'elle ne la ressent plus du moins, qu'elle peut attendre un autre jour, une autre fois. Et vous avez bien fait ! J'ai faim !

Elle plisse les yeux et se dit qu'elle ressent également une autre faim, de celle qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien longtemps.

A l'écart.... je le constate, mais ne vous en tiendrai pas rigueur car mes amis sauront me trouver et je dois avouer que votre présence les attirera plus qu'elle ne les repoussera.

Elle laisse passer un rire léger, puis répond à sa curiosité maritale. Et oui à 20 ans, elle n'est point mariée, ni même veuve. Elle ne va pas lui dire qu'elle tient par dessus tout à sa chère liberté.

Signorina si, ici ils disent Doña Xanthi, je suis ravie de faire votre connaissance, Messire …. ?
Watelse_adhemar


Signorina si

Sourire qui s’étire en tendresse quand il l’entend utiliser sa langue adoptive. Ainsi la belle n’était pas Dame mais Damoiselle, il sentit comme une pointe de triomphe dans cette révélation. Comment était-il possible toutefois qu’elle n’est pas fiancé au bras ? Peut-être ferait-il parti des « amis » qu’elle attendait. Peu lui importait ce détail, les femmes acceptaient ou non ses avances de toute façon, après tout il n’avait pas à se préoccuper de leur cas de conscience. Et sa conscience à lui revint à la charge « encore faut-il que tu lui fasses des avances ». Il se décontracta, il avait le temps. Son silence aurait paru assez mal venu, si la serveuse n’avait pas fait irruption un plateau chargé à ce moment là.

- Perfetto grazie* (parfait merci*)

Il prit le temps de servir deux coupes en étain de vin et de lui en tendre une, espérant que leurs doigts se frôlent quand elle s’en emparerait tout en lui disant :

- Messire ? C’est amusant d’entendre Messire et non Signore, on m’appelle à Florence où j’ai passé presque toute ma vie Signore Doppio V (prononcé doppi o vou), mais ici je m’appelle Adhémar Watelse. Doppio V signifiant W pour les florentins qui n’ont pas cette lettre dans leur alphabet et avaient en général un mal fou à prononcer mon véritable nom. Le prénom n’étant utilisé chez eux que par amitié, il serait mal venu d’appeler un ou une inconnue par son prénom, ce qui m’a posé de gros soucis au début croyez moi.

Sourire presque ravageur, yeux qui pétillent de malice, il la regarde sans détour et lui fait signe de prendre sa coupe.

- Trinquerons nous à notre brutale rencontre ou à notre rencontre musclée ?
Xanthy


Un italien ! Mama mia ! Son appétit s'aiguise, un temps éteint il la titille à nouveau. C'est qu'il est vraiment charmant. Ne serait-il agréable en goûter ou même en souper ? Les pensées se télescopent, le sourire s'affirme.
Merci à sa Mahault qui a passé son enfance en péninsule et qui l'a bercée maintes et maintes fois de comptines et de récits transalpins.
Elle tend la main, suspend son geste.


- Trinquerons nous à notre brutale rencontre ou à notre rencontre musclée ?

Brutale ? Musclée ? Comme vous y allez ! Vous aurai-je blessé ?

Demande-t-elle, l’œil bleu pétillant .... Elle prend enfin le gobelet effleure à peine un ongle, elle savoure l'instant, lui sourit, boit une gorgée, reprend gaiement :

Ainsi vous êtes italien, messire Doppi a Vou.
Puis-je vous demander, ce qui vous amène en notre belle Guyenne ?

Curieuse, elle est, aimable aussi. Elle l'encourage du regard, trouve les yeux caramels de plus en plus appétissants. Pourtant, elle aimerait tant pouvoir parler à son amie. Qui est-il vraiment ? Recherche-t-il une femme pour payer ses factures, pour l'enlever et la vendre en de lointaines contrées ? Appétit aiguisé peut être, mais point affamée à ce point d'en oublier toute prudence.
Mais que font-ils encore ? ...... Encore ! Léger haussement d'épaule, à peine perceptible, ces deux-là s'aiment comme elle ne saura jamais.
Watelse_adhemar


Ha Florence ! Vous y seriez reine si vous y viviez. Ville de tous les excès, Florence m’a attiré comme une belle femme. J’y arrivé à dix neuf ans, je finissais mon apprentissage avec mon Maitre tailleur et il m’a emmené en voyage avec lui ma dernière année à Florence justement. Il y avait là des corporations qui y vivaient et notamment une corporation de lainiers. Trouver des étoffes, du drap, de la soie de bonne qualité est indispensable dans notre métier et nous nous y sommes rendus. Je n’ai jamais pu en repartir. Au début je travaillais pour mon futur beau-père au fond de son échoppe où je taillais des mantels et autres vêtures. Mon style trop français ne plaisait pas du tout. Alors j’ai observé cette ville autrefois décimée par la peste noire et qui pour conjurer le sort brillait à cette époque de milles feux. Artistes, philosophes, architectes, peintres, tous semblaient en mouvance et je ne pouvais resté figé. Masaccio, Donatello, Piero della Francesca, les "arte" s’inspiraient de cet élan et créaient des vêtements de plus en plus majestueux.

Il s’arrêta prit dans son élan, voilà qu’il racontait sa vie, les yeux brillants, la passion se lisant dans sur ses traits, on l’aurait cru un instant habité. Il but une gorgée de vin, reposa sa coupe et en tourna le pied machinalement. Puis il la regarda et dit :

- Magnifique comme vous l’êtes vous seriez surement mariée et peut-être déjà infidèle comme la moitié des Florentines. Toujours occupée à courir de bibliothèques en théâtres, pour ma part après deux ans à m’imprégner des arts florentins, à trouver enfin mon style j’ai ouvert ma boutique sur le « ponte vecchio ». J’ai habillé tellement de femmes que je ne pourrais les compter, et j’ai épousé la fille de mon drapier ce qui ne fut pas une riche idée.

Il sourit un rien désabusé et la regarda :

- Comment une jeune femme aussi désirable que vous peut-elle être Doña, Signorina dans ma langue, vous devez avoir tous les hommes à vos pieds non ?

Cette fois il plongea son regard dans ses marines et sourit en coin.
Xanthy


Elle a déjà bu une gorgée, la rencontre l'a secouée il est vrai. Elle sourit par-dessus son verre et accepte de trinquer :
Santé ! ne le quittant des yeux. Eh bien, chancelante, oui, c'est le mot car se prendre de plein fouet un torse, elle n'ajoute rien de ses pensées en secouerait plus d'une, n'est-ce pas ? Répond-t-elle en riant.

Elle hoche la tête tout en l'écoutant,. Elle boit doucement. Veuf il est donc, sauvée pense-t-elle, celui-là ne risque pas de la demander en épousailles ni de désirer descendance. Le sourire devenu éclatant, s'éteint. Le feu, il n'y a pire, peut-être la peste qui emporta sa mère mais ne la voulut point. Le regard compatissant, elle accepte le pain tartiné qu'il lui tend d'une main soignée. Elle exècre la saleté et les impolis.
Elle en prend une bouchée, mâche silencieusement, ne perdant une miette ni des mots ni du pain.


Richard Watelse, votre frère, ah oui.
elle connait ce nom ......mais là ne se souvient plus. Réfléchir devant ce regard caramel lui était difficile, est-elle tant en manque de transport ! Où courait-elle ? Elle sourit, à son tour d'expliquer mais pas trop, la politique ennuie le plus souvent, que l'on parle trop de soi plus encore.

Je sortais de la salle des doléances. J'en ai même laissé claquer la porte, tant de mauvaise foi au même endroit, je ne l'avais encore jamais vu et cela m'a mise en colère.
J'avais donc très envie de prendre ma jument et de galoper, loin, loin …. fort loin pour me calmer avant de retrouver ici quelques amis.


Elle mord la tartine à pleines dents, qu'elle a encore blanches et bien plantées, prend son temps. Elle l'observe, remarque les rides, l'homme a vécu, il semble souffrir mais elle ne sait vraiment de quoi. A cet instant, elle le trouve beau.

Il te plait !
T'es encore là, toi !


Elle est jeune, bien éduquée, son père veuf inconsolable, l'a gâtée, lui a appris nombre de choses. Mahault, sa fidèle servante, qu'elle aime comme une mère, lui a donné l'affection et les corrections qu'il fallait.


Or donc, nous voilà, où je devais me trouver, sans notre rencontre fortuite et mouvementée.

Elle sourit, reprend :

Florence la magnifique, joyau de Toscane. Racontez-moi la lumière, les artistes, les fêtes ….
Watelse_adhemar


Ha Florence ! Vous y seriez reine si vous y viviez. Ville de tous les excès, Florence m’a attiré comme une belle femme. J’y suis arrivé à dix neuf ans, je finissais mon apprentissage avec mon Maitre tailleur et il m’a emmené en voyage avec lui ma dernière année à Florence justement. Il y avait là des corporations qui y vivaient et notamment une corporation de lainiers. Trouver des étoffes, du drap, de la soie de bonne qualité est indispensable dans notre métier et nous nous y sommes rendus. Je n’ai jamais pu en repartir. Au début je travaillais pour mon futur beau-père au fond de son échoppe où je taillais des mantels et autres vêtures. Mon style trop français ne plaisait pas du tout. Alors j’ai observé cette ville autrefois décimée par la peste noire et qui pour conjurer le sort brillait à cette époque de milles feux. Artistes, philosophes, architectes, peintres, tous semblaient en mouvance et je ne pouvais resté figé. Masaccio, Donatello, Piero della Francesca, les "arte" s’inspiraient de cet élan et créaient des vêtements de plus en plus majestueux.

Il s’arrêta prit dans son élan, voilà qu’il racontait sa vie, les yeux brillants, la passion se lisant sur ses traits, on l’aurait cru un instant habité. Il but une gorgée de vin, reposa sa coupe et en tourna le pied machinalement. Puis il la regarda et dit :

- Magnifique comme vous l’êtes vous seriez surement mariée et peut-être déjà infidèle comme la moitié des Florentines. Toujours occupée à courir de bibliothèques en théâtres, pour ma part après deux ans à m’imprégner des arts florentins, à trouver enfin mon style j’ai ouvert ma boutique sur le « ponte vecchio ». J’ai habillé tellement de femmes que je ne pourrais les compter, et j’ai épousé la fille de mon drapier ce qui ne fut pas une riche idée.

Il sourit un rien désabusé et la regarda :

- Comment une jeune femme aussi désirable que vous peut-elle être Doña, Signorina dans ma langue, vous devez avoir tous les hommes à vos pieds non ?

Cette fois il plongea son regard dans ses marines et sourit en coin.
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