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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1460

Deedlitt
La fin de la journée était arrivée. Minerve afficha donc les prochains duels.

Oyez Oyez, voici les noms des braves toujours en lice pour les 8 ème de Finale.


Citation:
Floriane de Cheroy, Comtesse de Moissey, Vicomtesse de Chaumergy, affronteraAimelin de Millelieues, Seigneur d'Etampes sur Marne.




Citation:
Heimdal von Strass, Duc de Courtomer, seigneur d'Augnax et Belleville-sur-vie affrontera Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Château Landon, d'Auneau et de Yèvre-le-Chastel, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et pair de France.



Citation:
Romuald MacCornell, Seigneur de Cornillon-en-Trièves affrontera Argael Devirieux, pair de France, marquis de Senlis, comte de Menin, vicomte de Monestier-de-Briançon, baron de la Tour-du-Pin, seigneur de Grave, de Saint-Giraud & de Vinderhoute.



Citation:
Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, seigneur de Brassac affrontera Guillaume de Jeneffe, Duc de Saint-Ouen, vicomte de Marchiennes, seigneur de Wavrin, chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne, Grand Ecuyer de France.



Citation:
Gamalinas Seigneur de Versonnex affrontera Kelso Declervaux Gambiani de Valrose, Duc de Rosnay, Baron de Brou, Seigneur de Souville sous Yèvre, Seigneur de Dammartin-Marpain et de Raucou.




Citation:
Niall de Rivien, Duc de Bourgogne affrontera Jason MacCord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crevecœur-en-Auge.



Citation:
Fred de Castelviray, vicomte de Rémalard & de Châteauneuf-en-Thimerais, baron d’Authon du Perche affrontera Yolanda Isabel de Josselinière, Demoiselle de Molières.




Citation:
Lanfeust de Troy, Duc Consort du Bourbonnais Auvergne affrontera Sepa Von Strass, Seigneur de la Croix près Bléré.



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Luaine
[En dehors de la lice]

Tandis que la Courtomer essayait de dégager un peu son mari de la terrible emprise métallique, elle entendit que Sepa et Fred avaient aussi gagné leur tour de lice.

Tu as entendu très bonne nouvelle ça. J'espère que vous ne jouterez pas les uns contre les autres.

Une fois débarrassé de sa carcasse de fer, ils passèrent devant le panneau des 8ème. Luaine fit les gros yeux. Déjà que son mari ne semblait pas bien en veine avec ce fameux 8ème tour, en plus il joutait contre un pair de France.
Elle se tourna vers lui et devait trouver les mots pour lui remonter le moral et qu'il ai confiance en lui.


Elle lui montra le gros blason du Maréchal d'armes de France.

En même temps il a un gros blason....Je ne t'ai jamais parlé de ma théorie sur les gros blasons? C'est un peu comme les grosses épées tu vois....

Elle prit son mari par le bras pour lui exposer la théorie fumante sur la taille qui était souvent inversement proportionnelle. La brune se mit à rire essayant de décontracter son mari qui était malchanceux avec le 8.
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bannière en réfection
Hersent
[de retour du campement, dans la tribune]

Lorsqu'elle avait été sortie de son armure, le rougeoiment de certaines parties de son corps faisait office d'éclairage! Le coude, la cuisse et l'avant-bras... et ça chauffait, aussi avait-il fallu apaiser tout ça par une trempette dans le baquet parfumé aux huiles essentielles, puis tartinage de baume anti -bleus et bandages pour maintenir les compresses.

Elle s'était ensuite habillée comme une damepour se rendre dans la tribune pour assister aux combats suivants. Dans la dernière fournée joutaient Coxynel, Kelso et Suzette.

Diantre, la Champagne souffrait encore et mordait la poussière, sauf le duc qui viendrait se pavaner devant elles dès que possible, elle le connaissait suffisamment bien pour savoir qu'elles en entendraient parler des jours et jours surtout s'il franchissait de nombreux tours!

Coxynel se retrouva par terre... sans blessure ouf! Apparemment, les blessures étaient son apanage à la médicastre herboriste de Bourmont, à un point où elle se demandait si les dés n'étaient pas pipés pour elle... hé oui, mauvaise foi quand tu nous tiens, toutes les raisons sont bonnes pour expliquer les défaites.

Le duel de Kelso, bien ma foi, emballé c'est pesé et pourtant le Sire Rotule Baccard était d'un autre gabarit que le longiligne duc de Rosnay.

C'est au tour de Suzette qui combat Messire Von Strass. Elle retient son souffle, priant pour que tout se passe bien, elle ferme un instant les yeux au moment du choc des lances et quand elle regarde à nouveau c'est pour voir Suzette par terre, grimaçant sous la douleur: elle semble blessée à la cuisse.
Sans réfléchir longuement, Hersent se faufile entre les spectateurs et descend très rapidement sur la lice, sa cape flottant derrière elle
:

Laissez passer, je suis médecin et herboriste, Dame Suzette est une amie, je m'en occupe!

Elle avait alpagué au passage Jehan qui badait devant les filles près de la Lice afin qu'il l'aide à transporter Suzette au campement.
Elle examine rapidement la blessure qui est légère, juste un peu de sang dû au coup de lance. A vue de nez, pas besoin de point de suture
.

Suzette, tiens-toi à Jehan, ça va aller, rien de grave, même pas besoin d'opérer!

Et le trio de quitter la lice, clopin clopant, pour se rendre au campement. Elle regarda si elle distinguait le duc dans la foule, elle espérait qu'il viendrait prendre des nouvelles de sa vassale tout de même. Q'il ne se soit pas déplacé pour s'inquiéter de sa santé après son duel achevé à l'épée, elle l'acceptait, mais il avait intérêt à pointer son nez au campement sinon il entendrait parler du pays et pas qu'un peu!
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Niall
Citation:
Que s'avancent sur la lice, Niall de Rivien, Duc de Bourgogne et Llyr di Maggio et d'Astralgan, Pair de France, Duc du lavardin, Baron de Gault Perche, Seigneur de Tyx.



Première lance...
Les deux duc se font face, Minerve donne le départ.
Les chevaux prennent de la vitesse, les lances s'ajustent... et ce sera tout pour cette lance. Personne ne touche.

Seconde lance...
Les jouteurs sont déjà prêts à reprendre le chemin de la lice, les lances s'abaissent, se croisent et c'est le Duc de Bourgogne qui touche et brise sa lance. Sans doute surprise, le duc du Lavardin est déséquilibré et chute en bout de lice. jouteur expérimenté il ne se blesse pas.


Niall de Rivien est déclaré vainqueur.



Pas de chances vraiment, il avait toujours le chic pour tomber sur les gros bonnets quand il joutait. Et aujourd'hui ne faisait pas exception. Le tirage au sort avait décidé qu'il affronterait Lyrr... Au premier tour.
Vraiment pas de chances ... Enfin bon fallait pas se dégonfler et garder la tête haute. Pas question de se laisser faire... Même mieux si il pouvait gagner ce serait parfait pour son image de marque et sa réputation joutesque.

En armure bourguignonne , frappée du lion il alla donc sur la lice. Bombant le torse pour se donner contenance. Même si la confiance en soi n'était pas son fort en joutes, vu le nombre de fois que ses fesses avaient goutées au dur sol.

Allez première passe. Au galop! Prise de vitesse et on abaisse les lances. Surement décontenancé par la vision de la lance adverse, par la peur et l'adrenaline, Niall ne fit pas toucher la sienne au but. Heureusement pour lui la lance du Duc Lyrr n'atteint pas le sien non plus. Soupir de soulagement, sueurs froides, mais il fallait repartir pour un tour. Il fallait un vainqueur et Niall sentait s'échapper la victoire au fur et à mesure que la joute avec Lyrr continuait.

Prêt pour la deuxième passe. On était reparti pour un tour. Niall fit prendre de la vitesse à Asgard, abaissa sa lance méthodiquement comme il s'y entrainait maintenant depuis des semaines. Il sentit un choc et un craquement. Pendant quelques instants s'attendit a ce que ses fesses soient douloureuses pendant quelques jours comme d'habitude après des joutes. Mais non. Il se rendit compte qu'il était encore en selle, que sa lance était brisée et que c'est le Duc Lyrr qui avait gouté au sol. Il n'y croyait pas mais il avait causé la surprise durant ce premier tour. C'était inespéré.

Niall lança sa lance à terre retira son heaume et descendit de cheval pour aller à la rencontre de Lyrr. Arrivé à sa hauteur il lui tendit la main afin de l'aider à se relever.


Votre Grâce magnifiques passes que nous avons fait là. Je n'en reviens toujours pas. C'est pour moi un honneur d'avoir jouté avec un tel adversaire, j'avoue que je n'ai pas cru en mes chances jusqu'au dernier instant.
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Armelle


Belles cottes, cottes à vendre, cottes gentes dames ! Rubans pour vos preux, rubans à donner, belles couleurs, bleu de pastel, rouge garance !

Une jeune femme, qui avait la langue vigoureuse, passait dans les hourds, vêtue bien au-dessus de son rang, tenant une besace d'où flottaient dans l'air de ce début d'automne des pointes d'étoffes chamarrées. Vendeuse de couleurs ? Peu s'en fallait. Vendeuse de talent, de son propre talent, Armelle était venue à ce grand rassemblement de noblesse dans l'espoir d'y trouver clientèle. Avec le secret espoir de grimper en société, elle voulait se faire un nom qui ne soit pas associé à quelque établissement d'artisanat, à quelque guilde restrictive. S'il fallait accoler un nom au sien, ce serait le nom de nobles commanditaires.
Elle avait déjà cousu une cotte hardie pour la Comtesse de **, et une autre pour la Dame de ***, et livré des rubans de couleur aux Vicomtesse **** et ****. Coudre, c'était l'ultime ressource de cette fille bien née - mais née dernière. Son père, las, n'était pas Jacques Coeur ! Et lui ayant fait prodiguer, comme à ses trois frères et ses deux soeurs aînés, une bonne éducation, il avait doté ses aînées, bien marié ses deux premiers frères, donné le dernier en oblat, et elle-même avait dû choisir entre le couvent et la porte.
Elle avait pris la porte.
Consigne était de ne point revenir qu'avec une digne situation. Elle aurait bien aimé revenir plus tôt, de temps en temps, pour embrasser sa mère. Mais c'était défendu. Aller de l'avant, alors.
Coudre, elle l'avait appris sans croire que ça lui servirait. Elle s'y était toujours trouvé un certain talent, sans songer qu'elle devrait en vivre.
Essayer d'en vivre.
Fille de grand marchand est presque fille de noble : on ne croit pas que nos mains soient faites pour autre chose qu'être données un jour.


Offrez vos couleurs, dix écus le beau ruban, j'ai du gueules, du sinople, j'ai du sable, j'ai de l'or, beaux rubans !

Le Lavardin, c'était un rassemblement prévisible, puisqu'annuel. C'était un grand rassemblement, comme il en existe peu. Et c'est en Touraine, lieu central. C'était la Dame de *** qui avait, avec connivence, conseillé à Armelle d'y aller exposer son talent.
Était-ce exposer son talent que passer dans les hourds, en ce jour de joutes, secouant des enchevêtrements de rubans bariolés, offrant aux demoiselles d'en acheter pour se les nouer aux coudes, offrant aux vierges d'en acheter à leurs couleurs pour les nouer à la lance de leur héros ?
Armelle découvrit qu'en matière de vierges, certaines joutaient. Était-ce faute d'avoir trouvé un chevalier pour défendre lui-même leurs valeurs ? Ou ce jeu courtois avait-il perdu sa courtoisie pour ne devenir qu'un... sport ? Le mot était laid.

Pourtant, en cet après-midi, une femme en un tour se faisait envoyer dans la poussière par un vicomte ; puis une autre envoyait un vieux vicomte sur le tard au sol, en un tour, pareillement ; enfin, en un tour encore, une femme à nouveau touche terre, lourdement. Armelle ne savait qu'en penser. Il semblait y avoir quelque expéditivité dans ces joutes féminines, ou l'on excellait et finissait vite, ou l'on était bien en dessous du niveau et finissait vite de même - elle tirait ces conclusions après n'avoir vu que trois assauts, l'ingénue.
Entre chaque affrontement, pendant que les chevaliers s'en allaient, pendant que les suivants s'installaient, elle se levait, arpentait les hourds, secouait, encore et encore, ses paquets de rubans. On lui en achèterait bien, que diable. Ou il lui faudrait démarcher sa clientèle dans le campement.
Heimdal
[Auprès de son épouse]

Son épouse l'aidait à lui enlever la carcasse métallique qui l'entourait. Elle lui annonçait qu'il devait pas affronter ses amis.
Ce qui était déjà une bonne nouvelle pour lui. Il avait le sourire car il avait enfin passer un tour. Il voulait utiliser
cette victoire comme base.


Lorsqu'ils passèrent devant le panneau et lu le prochain adversaire sur le tableau. Il essaya de se remémorer les autres tournoi. Il lui semblait
que son prochain adversaire avait le même problème que lui pour passer au prochain tour.


NE t'inquiète pas, on a je crois que nous avons autant de chance de passer au prochain tour. Si j'ai bonne mémoire, il fait comme moi, il n'arriva pas
toujours passer au premier tour. Je ne crois pas à la grandeur du blason...sinon il faudra que je l’agrandisse aussi pour avoir plus de chance.

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Ereon
16 eme de finale
Citation:
Que s'avancent sur la lice, Romuald MacCornell, Seigneur de Cornillon-en-Trièves et Ereon D'Asceline, Duc d'Andelot Blancheville, Baron de Maligny, Seigneur de Rosoy-sur-Amance.



Première lance...
Les jouteurs s'avancent, Minerve donne le départ....
Les chevaux vont à toute vitesse.... Et .... Ils se croisent, sans rien toucher, un tour d'observation peut-être.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice, et c'est le duc qui semblait le plus déterminé, il ajuste sa lance touche et brise sans que son adversaire puisse répliqué. Celui-ci qui était un habitué des lice, tient bon sur sa monture.

Troisième lance...
Un demi tour et sa repart! Les lances s'abaissent, et cette fois c'est le seigneur qui touche et brise sa lance sans que le duc ne puisse rien faire! Un coup technique le duc se retrouve désarçonné. Il fait signe que tout va bien et se relève aucune blessure n'est à déplorer.


Romuald MacCornell est déclaré vainqueur.


Ereon avait bien préparer sa monture et il fallait savoir qu'il était en forme. Il se lança donc dans le premier tour et ne toucha et ne se fit pas toucher.

En bout de lice, un demi tour rapide, il ajuste et touche en brisant la lance.

Prochain coup, c'est le bon.

Quand le duc pensa être vainqueur, il se fit toucher et termina la course dans le sable, surement une confiance trop grande en soit. Il se relava et donna signe de vie avant de reprendre sa monture et de rentrer en Champagne.
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Actarius
[Actarius VS Yolanda]

Le hasard était curieux, il pouvait même s'avérer cruel parfois. Le Vicomte était arrivé en Lavardin, terre de son suzerain, l'esprit apaisé et calme, mais l'annonce des duels le ramena à de douloureux instants. Difficile de ne pas se laisser bercer par ces souvenirs qui refaisaient surface sous le masque charmant d'une jeune demoiselle, difficile de garder son esprit concentré sur la victoire dans ces conditions spéciales. Plongé dans ses pensées, il s'était préparé et laissé équiper. Loin de la volonté de conquérant qui était sienne lors des précédentes joutes, cette foi en la victoire qui lui avait ouvert de quatre finales cette année-là, il entra en lice au dos de sa monture. La visière de métal rabaissée dissimula le regard troublé qui se posa sur son adversaire.

Les yeux de Sienne se posèrent sur le juge diseur qui donna le signal. Les montures s'ébrouèrent, les lances s'abaissèrent et le Mendois rejoignit le sol, surpris par la précision et la force avec laquelle la demoiselle de Molière ajusta son écu. La défaite était consommée. Le Phénix, fidèle à sa légende, se releva. Il découvrit un visage légèrement souriant, perdre dans un concours n'avait rien de comparable aux pertes qui revenaient en son coeur. Il inclina légèrement la tête et félicita son adversaire.


Bravo Donaisèla, mes voeux vous accompagnent pour la suite.

Et ce fut tout, il disparut du champ-clos, rejoignit sa tente où il demeura de longs instants silencieux et pensif avant d'ordonner la mise en place du départ.
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Gamalinas
Citation:
Que s'avancent sur la lice, Gamalinas Seigneur de Versonnex et Kantin Aymeric, dict Auvergne, Seigneurs de Banson et de Clavières-sur-Alagnon.



Première lance...
Les jouteurs se présentent et se font face. Minerve donne le départ, les chevaux filent comme le vent.
Les lances s'abaissent, se croisent, le seigneur du Versonnex touche et brise sa lance. Le héraut n'est pas arrivé à toucher son adversaire, néanmoins il reste en selle.

Seconde lance...
Un demi-tour en bout de lice et sa repart. Une fois de plus c'est l'impérial qui touche, mais ne brise pas sa lance, l'auvergnat lui tient bon une fois de plus sur sa monture.

Troisième lance....
Un dernier tour, et c'est déjà les lances qui se croisent, cette fois ci les deux adversaires touchent et brisent leurs lances! Cependant l'auvergnat n'y résistera pas, il chute sur le sable de la lice, il se relève agilement aucune blessure pour lui.


Gamalinas est déclaré vainqueur.



Il y a quelques semaines encore, on l'appelait Saint Gervais. Maintenant c'était Versonnex, comme sa Femme. Quel plaisir de pouvoir jouter pour la grâce de sa Dame uniquement. Charles serait content de voir son Comté de de Gex si bien représenté.

Première rencontre du Tournoi face à un Auvergnat. Quelle belle région, Gamalinas y avait passé plusieurs jours ce Printemps. Fort de son parcours du Tournel, le savoyard avait envie de tester quelles nouvelles acquisitions de techniques.

Placé sur la lice face à son adversaire, il attendit la fin des présentations avant de baisser la visière de son armet. Le départ lancé, la course contrôlé et la touche bien effectuée donna raison à la prudence, mais pas vraiment à la pure efficacité. Certainement un manque de vitesse. Pour le deuxième coup Gamalinas hâta l'approche du destrier, mais un galop de trop fit dévier la lance vers l’extérieur, ce qui fit glisser la lance sur le fer, sans aucun autre effet. Peut être qu'en s’éloignant un peu plus la touche serait facile. En effet la touche fut plus facile pour les deux jouteurs, car la seule vision de Versonnex fut le bois cassé des deux lances. Il n'avait pas vu l'auvergnat tomber, car sa vision était occupé par son écu bloqué dans l'articulation de la cubitière sous le choque. La vitesse était là, mais pas vraiment le placement.

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Jason_maccord
Et voilà que ça commençait. Pas vraiment heureux de savoir qui etait son adversaire, le MacCord. Affronter les personnes avec qui il avait combattu face au Ponant, même pour des joutes, ne lui plaisait pas. Enfin...
MacCord fixa le tissu aux couleurs Everlange à sa lance et entra en lice.


Citation:
Que s'avancent sur la lice, Jason MacCord, vicomte de Lyons-la-Forêt, seigneur de Crevecœur-en-Auge et Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Première lance...
Ils se font face et se saluent, Minerve agite son drapeau vers le bas dans un nuage de poussière les chevaux prennent le chemin de la lice.
les lances s'abaissent, se croisent, et c'est le vicomte qui touche, il ne brise pas sa lance, mais avec un geste technique il fait choir pour la poursuivante qui n'a pas pu réagir.
Tombée certes, mais pas en sucre, la dame se relève sans blessure.


Jason MacCord est déclaré vainqueur.



Ouf... Elle se relevait. MacCord mis pieds à terre et vint voir son adversaire.

Comment ça va ? Celà fait moins mal que lorsqu'on courrait l'Artois.


MacCord sourit.

J'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur.

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Rotule.baccard
Citation:
Que s'avancent sur la lice, Rotule Baccard, seigneur de Clansayes et Kelso Declervaux Gambiani de Valrose, Duc de Rosnay, Baron de Brou, Seigneur de Souville sous Yèvre, Seigneur de Dammartin-Marpain et de Raucou.



Première lance...
Les jouteurs se font faces, Minerve donne le départ. Déjà ils sont à la bonne hauteur, le seigneur manque sa cible, le duc touche et brise sa lance. Le seigneur reste en selle.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice, et déjà les lances sont ajustées, ils touchent et brisent leurs lances tous les deux, le duc reste en selle, alors que le seigneur lui glisse de sa monture en bout de lice. Pas de pot pour le sanguinaire pensa Minerve.


Kelso Declervaux Gambiani de Valrose est déclaré vainqueur.



le Baccard adorait les festivités qu’offraient les joutes, évacuant ainsi le trop plein d’énergie qu’il avait en lui, préférant foncer sans plus de réflexion, , un peu bourrin carrément gauche…

et oui l’Affreux qu’il était âpres avoir saluer d’un mouvement de lance Minerve en la tribune principal ainsi que celui qu’il allait croisé…. allait une nouvelle fois payer son impétuosité…

Heaume baissé, cerveau retourné, départ au grand galop, poutre qui défile, il abaisse sa lance et dévier par la touche de son adversaire il le manque, réussissant malgré le choc a rester en selle…


Mordiable il a eu du bol… grogna l’Affreux qui ne douta pas un instant que seul la chance avait permis a son opposant de prendre l’ascendant sur le Dauphinois en brisant sa lance sur lui…

Demi tour, et bis répétât, son cheval galopant vite et bien en ligne, Rotule fixe son adversaires qui chevauche face a lui et baisse sa lance cherchant à le toucher vaille que vaille en prenant tout les risques

Et contacte… sa lance vient se fracasser contre l’écu du Duc, quand d’un seul coup il se prend lui-même une nouvelle frappe qui le déstabilise en arrière…

Serrant les jambes de toutes ses forces, en tirant sur ses abdos, il fait son possible pour rester en selle…

Mais la puissance du choc est telle, qu’avec la lourdeur de son armure il dérive de plus en plus jusqu'à finir par se retrouver les épaules couchées sur l’arrière train de son cheval et voir le monde a l’envers…

Et pirouette cacahouète, l’Impétueux Baccard vole une nouvelle fois et à nouveau vient atterrir sur la lice

Enfin relever, il salut le vainceur…


J’ai au moins réussi a briser une lance … mais nul conteste que vous avez été redoutable et bien meilleur que moi… en témoigne le travail que va devoir effectuer l' armurier dit en ricanant montrant les tôles de son harnois blanc froisser par sa chute… bonne continuation à vous votre Grâce…

Et c’est en se marrant heureux de n’être point blessé mais aussi certainement due a l’effet euphorisant de la poussé d’adrénaline qu’il eut durant cette croisé qu’il part rejoindre son campement …
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Yolanda_isabel
Citation:
16ème de finale
Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Pair de France, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur d'Aubemare affrontera Yolanda Isabel de Josselinière, Demoiselle de Molières.



Après le départ de la gracieuse épouse lavardine pour rejoindre les tribunes, il a fallu troquer sa jolie robe noire contre une armure. De la malle avait été extirpé les jumelles, et sous le regard sceptique des présents, la Josselinière s’était laissée préparer sans rechigner, jusqu’au moment des cheveux, regroupés en une coiffure compliquée les écrasant sur le dessus, seule exigence de la pucelle pour que cela rentre sous la barbutte à visière en museau de chien, laquelle est tenue sous le bras, alors qu’elle sort de la tente pour rejoindre la lice et les autres jouteurs. De sa main libre, elle esquisse un salut grinçant à l’hôtesse des lieux, et quand l'arbitre annonce les jouteurs, il y en a bien peu qu’elle connaît, ne serait-ce que de nom, pourtant certains attirent son attention. Son frère, son aîné aimé, mais aussi, son adversaire, qui ne l’était pas tant à une époque, pourtant quelque chose cloche dans l’énoncé des titres. Manque toujours Saint Dionisy, le nez se plisse, un soupir est expiré, un long soupir avant de lâcher, pleine de vaillance.

-« Ca roule ! »

Oui, ça ira comme sur des roulettes, elle y croit, cela doit. Et en chantonnant, elle rejoint la tente.

-« J'aime les licornes et leurs jolies cornes. Elles ont un pelage semblable aux nuages. Elles sont si gentilles avec leurs amis, même si elles pratiquent .. »

Le reste se perd dans la tente dans laquelle elle s’engouffre pour rejoindre sa suite, composée d’Ann et Linien.

-« Ca ne marchera jamais.. »
-« C'est la période des miracles, ton manque de foi me consterne. »
-« Si vous évitiez de gueuler en avertissant tout le monde à des lieues à la ronde, ça marchera peut être mieux. »
-« Humpf.. Nous sommes prêts donc. »


Et dans l’azur du regard, il y a le reflet exact de ce qu’elle est à quelques détails près, son homologue est brun mais comme elle, il est vêtu d’une armure étincelante et frappée du sanglier des Josselinière. Adoncques que chacun sache que si le sanglier encorne les intrus, la laie protège sa famille d’une rage plus meurtrière, et plus victorieuse. Patiemment, elle écoute le bruit au dehors, entend les résultats, frissonne aux sons des chutes et du craquement des lances, s’arrête de respirer quand elle entend que son frère a échoué, l’angoisse revient. Echouera-t-elle ? On l’appelle, un souffle retenu puis expiré avec force conviction.

La barbutte est enfoncée sur la tête, l’armure est revue une dernière fois, rien n'en dépasse, rien n'en ressort, la lance tendue, et le pan de la tente s’ouvre sur la laie guerrière, la laie porteuse des couleurs Josselinière. Encorne meurtrière.

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Linien_lamora
Anaon avait aidé le frêle cuisinier/couturier à revêtir une armure identique à celle de Yolanda-Isabel, avant que celui-ci ne prenne sa place sur le destrier. Bien entendu, l'annonce du nom de son concurrent ne l'avait pas réjoui, et cela avait même semé les graines du doute. Il avait également noté l'omission d'un titre, lui rappelant alors une conversation eu avec la Josselinière.

Mais baste, il fallait y aller.

Les concurrents précédents vidèrent la lice, et ce fut désormais au tour de Linien et d'Actarius d'entrer en scène. Le couturier avait déjà jouté par le passé, un autre nom, un autre blason et il vida son esprit pour se concentrer sur l'instant.

Le juge diseur annonça le départ, et Linien abaissa sa lance pour viser l'écu adverse. Celle-ci se brisa en dizaines de débris acérés alors qu'il constatait que le vicomte languedocien venait de le rater. Il fut véritablement surpris de cela, et arrivé au bout de la lice, il fit demi-tour, constatant la chute du mendois au sol. En d'autres temps, plus glorieux, peut-être aurait-il véritablement apprécié l'instant.
Actarius vint alors le féliciter.


"Bravo Donaisèla, mes voeux vous accompagnent pour la suite."

Linien remercia la barbutte à visière de suffisamment déformer sa voix pour la rendre méconnaissable, et répondit au mendois avec orgueil.

Plan mercé, c'était de la part de Jehanne Elissa de Volpilhat.

Sur ces mots, Linien quitta la lice pour retourner à la tente. On l'aida à descendre et il rentra sous la tente, pour laisser Yolanda reprendre son rôle de jouteuse vainqueuse. Le demi-sourire qu'il arborait signifiait bien l'issue satisfaisante du duel.

Je t'avais dit que c'était une période de miracles.
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Armelle


Rubans pour vos preux, mesdames beaux rubans pour vos gages, couleurs en rubans, gueules azur, rubans pour... Oh, malmaisnie ! Allez au diable, pauvres nobliots ! L'amour courtois est morte, baste, bigre...

Sur ces termes fleuris, Armelle, qui n'avait pas vendu un ruban aux rares badauds assemblés sur les hourds pour voir se heurter les lances, principalement des paysans du Lavardin, réjouis de tant de festivités, mais peu concernés par la courtoisie de la joute, Armelle, donc, descendit de l'échafaudage de bancs et se dirigea vers le campement. Si aux plus grandes joutes de France, l'on peinait à trouver une dame à qui vendre des rubans de couleur, c'était bien là le signe que le Moyen-Âge touchait à son terme. L'époque changeait.

Elle releva les pans de sa robe et, rubans flottant au vent, hors de sa besace, elle se dirigea vers les campements. Il y aurait peut-être, qui savait, des dames là pour soigner les plaies de leurs époux jouteurs - ah non, pardon, des époux pour soigner les plaies de leurs épouses jouteuses - qui seraient séduites, sinon par la tradition des rubans, au moins pour une...


Cottes hardies, cottes armoriées, belles cottes belles dames, passez commande, belles dames, d'ici la fin du tournoi ce sera cousu bien et bel, nobles dames, cottes hardies, ici, ici !
Yolanda_isabel

Ecoute-t-elle seulement ? Plus que jamais. Si elle savait prier, elle le ferait. Pour cet ami dehors qui endosse son rôle, sa personnalité, son nom et ses couleurs au risque d’être blessé. Si elle n’avait revêtu cette armure, elle pourrait sans mentir broyer dans la sienne la main d’Ann. Et soudain, un craquement qui lui fait couler un lourd frisson le long de l’échine, et le bruit retentissant du métal qui s’entrechoque quand l’armure tombe au sol, la tête se tourne en direction d’Ann.

Lueur d’effroi qui ne se taira que lorsque la tente sera ouverte pour laisser entrer l’Autre qui se gausse. Un instant de silence avant qu’elle reprenne ses sens, la barbutte est mise pour étouffer la voix, et fidèle à elle-même et à ce rôle qu’ils se sont assignés, de gueuler.


-« Mais retirez-moi cela ! Je n’en peux plus de ne rien voir ! »

En un tour de main, la coiffe de métal est ôtée, chiffonnant la coiffure soignée, laquelle est taquinée d’une main brouillonne pour en accentuer l’effet. Un filet de voix qui glisse entre eux.

-« Repose toi. Je vais. »

Elle va. Etaler devant tous la force de frappe des cornes du saigneur des bois, la barbutte est restée à l’intérieur de la tente, et dans cette grosse armure qui lui pèse un peu, elle s’étire presque avec ferveur, puisque ce n’est pas feint, le voyage l’a tant épuisé, et à qui veut entendre alentours, elle glousse.

-« Et bien, je ne pensais pas que ce serait si compliqué de jouter. »

Oui, hein ?! Monter à cheval est si facile, alors jouter aurait du l’être tout autant, et elle va rejoindre la lice pour voir le reste des participants, pour attendre aussi la suite des joutes, l’annonce du prochain adversaire. Le voilà qui est annoncé : Fred de Castelviray. Alors elle peut rejoindre la tente, elle peut, oui, si ce n’est celle qui se met en travers de son chemin au moment où elle se retourne et qu’elle bute contre elle, manquant la faire tomber.

-« Chier !.. ‘ttendez ? Vous avez dit cotte hardie ? V’nez avec moi ! Yolanda Isabel de Josselinière, enchantée ! »

Et d’entraîner sans vraiment lui demander son avis, la jeune femme dans la tente à sa suite, au risque de tout compromettre. Ah la folle.. Oui mais quand même des cottes hardies !
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