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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1460

Linoa
La dernière rencontre n'avait pas tardé à arriver. Tous les spectateurs retenaient leur souffle tandis que les seigneurs Aimelin de Millelieues et Sepa Von Strass prenaient place en lice.
Première lance, première brisure, un point pour le sieur Aimelin si elle ne se trompait guère. Le Von Strass quant à lui tenait bon sur sa selle et l'expérience lui avait démontré qu'après cela, la plu part du temps, celui touché reprenait le dessus et gagnait la rencontre. L'avenir leur dirait...
Les deux nobles se saisissaient déjà d'une nouvelle lance et au signal, leur monture partie au galop.
Les lances se croisèrent de nouveau mais ce fut le seigneur d'Etampes sur Marne qui toucha de nouveau son adversaire et cette fois ci, ledit adversaire se retrouva au sol une fois revenu en bout de lice. Pas de casse, le tournoi du Lavardin pour l'année 1460 avait son champion.
Lin ne manqua d'applaudir le seigneur d'Etampes sur Marne et s'avança jusqu'au devant des tribunes donnant sur la lice.

Aimelin de Millelieues, Seigneur d'Etampes sur Marne, fit elle pour l'appeller.
Vous avez démontré ce jour votre bravoure et votre adresse en remportant le tournoi du Lavardin pour l'année 1460. Veuillez recevoir ce prix, symbole de ce que vous avez incarné avec adresse lors de chacune de vos rencontre. Puissiez vous l'exposer fièrement au regard de tous.

Un petit signe fut adressé à un valet qui attendait aux abords de la lice. Ni une ni deux, il trotta d'un pas alerte en direction d'Aimelin et lui présenta sur un petit coussin, le prix du gagnant. Un cygne dont les yeux n'étaient autres que des rubis.
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Aimelin
Il se dirigeait vers la sortie lorsqu’il s’entendit interpelé par une jeune femme qui venait à sa rencontre sur la lice. Rapide réflexion pour se dire que ça devait être la maitresse des lieux et il inclina la tête en signe de respect pour la saluer, Altaïr d’un côté de lui et son bacinet dans l’autre main.

Il sourit aux mots de la Duchesse et suivit du regard le valet qui venait vers lui pour lui présenter sur un coussin un cygne dont les yeux le laissaient sans voix. C’était la première fois qu’il recevait un trophée, et celui-ci était magnifique, et ici, au Lavardin, il était tout un symbole pour lui.

Il cacha tant bien que mal son trouble et essaya de balbutier quelques mots de remerciements.


Votre grâce je.. humm il posa son bacinet sur le pommeau de sa selle et abandonna les renes de son étalon, pour prendre délicatement le trophée et le regarda avec un sourire de gamin sur le visage avant de s’adresser à la Duchesse

Il est magnifique.
Je suis très touché par ce trophée et il trônera fièrement en bonne place en mon château.
Je suis heureux d'avoir fait honneur à ma Suzeraine en remportant votre tournoi prestigieux.


Elle ne pouvait bien évidemment pas se douter ce que cette victoire pouvait signifier pour lui, en plus de la fierté d’avoir réussi à aller jusqu’au bout. C’était ici en septembre 57 que lui était venu l’amour des joutes, la fois où Agnès de Saint Just l’avait amicalement pris comme écuyer alors qu’elle était venue jouter au Lavardin. Les premières joutes auxquelles il avait assisté alors qu’il n’était qu’un petit roturier.

Il s’inclina à nouveau.


Je vous remercie infiniement de ce geste votre Grâce.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Alienor_vastel
[La finale]

Non, elle n'était pas inquiète, non elle n'était pas inquiète... Si elle l'était, et même sacrément ! Elle avait beau tenter de se raisonner, se dire que ce n'était qu'un duel de plus dans le parcours de son fiancé, il n'en demeurait pas moins que ce duel-ci avait un goût particulier. Parce que c'était la finale. Et parce que c'était le Lavardin.

Elle s'était installée dans les tribunes, aux premières places une fois n'est pas coutume, elle qui préférait en général les rangs les plus élevés pour avoir une vision en hauteur. Mais là, elle ne voulait rien rater, et surtout ne pas être gênée par un quelconque retardataire qui pourrait s'asseoir devant elle, barrant sa vue même pour un instant.

Et elle ne rate rien. Ni de l'entrée en lice des deux finalistes, ni d'Aimelin qui dirige Altaïr vers les tribunes et lève sa lance vers elle. S'il savait combien elle peut être fière de lui ! Elle le lui a dit, bien sûr, mais elle l'est plus que jamais, à cet instant précis. Qu'importe qu'il gagne ou qu'il perde, il a sans faillir fait preuve de courage et de vaillance tout au long du tournoi.
Elle ne lui adresse pas de baiser du bout des doigts, ni de paroles d'exhortation, juste un sourire d'encouragement qui éclaire son visage anxieux, et qui cache l'appréhension qu'elle ressent lorsqu'il rejoint le bout de la lice.

Le corps se tend, les mains se crispent alors que les drapeaux s'abaissent. Le coeur s'affole au rythme du galop des chevaux, manque un battement lorsque le seigneur d'Etampes brise. Les pervenches suivent l'adversaire qui réussit à se maintenir en selle puis reviennent de l'autre côté de la lice où Aimelin se prépare pour le deuxième passage.

Un soupir, le nez qui se fronce, tout est à recommencer. Elle croise les doigts, espère que la fatigue accumulée à mesure qu'il a avancé dans la compétition ne lui fasse pas commettre de faute, puis songe que son adversaire doit en être au même point lui aussi.
La gorge se noue lorsque les cavaliers prennent à nouveau le départ dans une envolée de sable, elle hésite entre fermer les yeux et les garder grands ouverts mais finalement ne cille pas, elle retient son souffle au choc. Et reprend sa respiration au moment où le Seigneur de la Croix près Bléré touche le sol.

C'est la voix de l'arbitre annonçant le vainqueur qui lui fait vraiment réaliser que, ça y est, c'est terminé.
Et elle est radieuse, elle est fière, et pas qu'un peu. Il a gagné, et elle se lève pour applaudir à tout rompre, sa voix s'élève pour acclamer le champion. Son champion.

La lance s'élève en sa direction, un sourire rayonnant vient illuminer son visage et elle s'approche du bord de la lice, hésite à franchir la barrière qui sépare les spectateurs des jouteurs.
Mais elle attendra que soit remis au vainqueur le trophée célébrant son succès avant de le rejoindre en sortie de lice pour le féliciter.
Et les pervenches de s'attarder un instant sur les sangles de la brigandine qu'elle l'aidera à ôter une fois de retour au campement, chose promise chose due. Il ne saura pas qu'elle l'aurait fait quand même, qu'il gagne ou qu'il perde.

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