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[RP/Ducales] Vous reprendrez bien un DRAGIBUS ?

Charlemagne_vf
"Messire Prince", c'était nouveau. L'Infant avait déjà eu de l'Altesse, évidemment, du "mon Prince" aussi, du "Votre Grâce", du "Prince", un peu, et même un peu de "Charly" et de "Charlemagne". Du "Messire" en revanche, jamais. Mais de fait, il s'en contenta, gardant la face impassible. Il n'y avait, après tout, rien d'abaissant à l'appellation.
Et puis, ils étaient là pour débattre de choses utiles avant de s'intéresser au futile, quoi que le prédicat n'ait rien de futile, pour l'Aiglon.


Trixolas, vous pointez tout à fait le point qui m'ennuie. Il est, au conseil ou ailleurs, des gens qui pointent encore l'ancien codex. Il est obsolète, alors il faut faire entrer dans les us que tout ce qui y est écrit n'a pas valeur légal, puisque de facto, la loi n'a pas à être écrite en Bourgogne, en dehors de quelques chartes éventuelles pour des questions de praticité. De facto, il y a bel et bien un travail de précision du fonctionnement des institutions à faire, car là, la part entre écriture et oralité reste incertaine.

Quant à la commission que je proposais, je ne saurais vous en dire exactement la composition, puisque je n'entends pas faire passer mes idées en force.


Ironique, quand on connaît un peu le Prince.

Ce sera l'objet d'une discussion, évidemment. Mais comme ça, là, je pense qu'il faut qu'elle soit réduite tout en restant représentative. Peut-être deux religieux, deux nobles et deux roturiers. Peut-être. Renouvelables ou immuables. Je ne sais. Et quant à déterminer ce qui est ou non coutumier, c'est là le plus difficile, d'où la nécessité d'un débat lorsqu'un litige se profile. Dans le doute, la commission pourrait être réunie, entendre les partisans d'une interprétation de la coutume et ceux d'une autre, et puis...délibérer, discuter, demander conseil çà et là. Les moyens de trancher une cause sont nombreux, et bien sûr, toute contribution à la mise en place de ceci sera bienvenue.

Une perche tendue, en définitive.
Alors le Prince oscilla entre Alexandre et Trixolas.


Quel dommage que vous ne vouliez être écuyer du Seigneur de Giry. Il y a maints avantages à être attaché à un vassal de mon Altesse.

Enfin, la main diaphane s'éleva, et deux laquais en livrée bleue et or apportèrent quelques sachets de Dragibus.

Enfin, Charlemagne offrit son salut à Assyr, sans le passer à tabac, puisqu'il était loin d'être le plus en retard, et d'ailleurs, Ambroise pointait l'absence de la Dame de Railly.


Della, la Baronne de Seignelay, est en pleine gestation. Elle nous rejoindra bientôt.
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Edwardiv
edward suivit les dire du prince avec souris

puisque il a écouter tout les programme et que il pense que gragibus est le meilleur pour la bourgogne

mais il ne pourrais faire parti de se parti je pense pas?

puisque il est attachée a l ordre teutonique




Citation:
Della, la Baronne de Seignelay, est en pleine gestation. Elle nous rejoindra bientôt.



Monsieur le prince Charlemagne enchanter de faire votre connaissance,

je me présente je suis edwardiv.


je suis heureux de faire votre connaissance Monsieur le prince Charlemagne


puis il se mit a genou devant le prince


1 .la raison de ma venu est pour la baronne , nous l ordre teutonique nous espérons que cela ce passera bien et que elle sera bientôt de retour.

2.vous avez mon soutien messir le prince

.3 je aimerais entrée dans votre parti comment?





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Lana_
Un sourire à son époux puis elle le suivi sur l'estrade, là où était sa place d'ailleurs. Elle regardait le peuple arriver peu à peu ainsi que ses colistiers. C'est les yeux levés au ciel qu'elle vit arriver son Suzerain constatant qu'il n'avait pu venir dans la simplicité comme conseillé par son époux mais que voulez vous, on ne se refait pas. Détaillant malgré tout la fameuse garde un à un, elle alla saluer le Prince comme il se devait.

Et un large sourire à la vue des dragées aux couleurs plus appétissantes les unes que les autres. Laissant son époux et le Prince répondre au bélier de Joinville, elle alla vers le porteur de dragées puis en pris quelques sacs. Pas pour sa consommation personnelle non, mais pour aller en faire la distribution à la foule qui commençait à s'amasser devant l'estrade.
Allant, se faufilant, elle débuta par le jeune garçon qui semblait attendre Della :


Bonjour Sire, je suis Lana Olund, large sourire puis un sac de dragées multicolores lui est tendu, une petite douceur pour vous aider à patienter la venue de la Baronne de Seignelay ? Et en attendant, n'hésitez pas à poser quelques questions sur notre programme s'il vous reste quelques zones d'ombres.

Gardant son sourire, elle alla ensuite vers Trixolas. Sac ouvert, elle lui en offrit à son tour :

Bien le bonjour Trix, et toi, veux tu une petite douceur ? tu en auras peut être besoin une fois toutes les questions posées, pour adoucir ta gorge.

Se servant au passage et prenant celle au gout de citron qu'elle affectionne tant, elle écoutait les différents échanges entre lui, son Suzerain et son époux à qui elle offrait le plus beau de ses sourires.
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Alexandre908
Tout d'abord, vers Ambroise, pour revenir sur ses dragées.

Vous confectionnez donc cela vous aussi ? Ce serait un plaisir que de les gouters et qui sait.. Les ajouter à l'assortiment de DRAGIBUS, du moins si cela nous conviens en bouche et que cela vous convient à vous. Bien entendu tout travail mérite compensation.

Un léger sourire, puis un signe de tête à Assyr en guise de salutations avant d'en revenir à Trix'.

Alexandre suffira...

Je n'insinue rien, je vous explique simplement que ces rapports existe, sous forme d'un tableau, et que ce tableau ne quitte pas le Conseil Minier. Après rien empêche les CaM locaux de le transmettre.

Pour ce que j'entends c'est que DRAGIBUS à volonté à un retour aux bilans miniers tels qu'ils étaient avant, au minimum, car ils nous semblent bien plus détaillé que de simple chiffre. Les mentions d'encouragements ne sont pas à prendre à la légère, si une ville est critiqué pensez vous qu'elle voudra se battre, ou abandonner ? La seconde solution le plus souvent.
Donc oui, nous souhaitons un retour à ces bilans et qu'ils soient au mieux réparti sur chaque ville afin que tous en ai connaissance.


Revenant légèrement à part.


Rien n'est jamais vain.

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Blasons à venir.
Ambroise.
Mais euh, vous n’auriez pas vu Dame Della par hasard ? lui dit-il de sa petite voix fluette.

Question anodine qui n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, où plutôt dans les oreilles princières, car son Altesse daigne lui répondre, ce qui fût un grand honneur pour Ambroise, lui jeune roturier devant les sangs bleus. Il y en était entouré le jouvenceau. Mais ce qui le mettait le plus mal à l’aise c’était toujours cette garde princière à moitié dévêtue qui ne bronche pas, restant rectiligne avec leur massue.

Et pouf, dans ses mains apparut un petit sac de Dragibus apporté par un serviteur du Prince. Ambroise rosit, tout content même si par politesse, il ne l’ouvre pas de suite même si l’envie l’en démange. La bienséance veut que l’on ne mange pas devant son Altesse. C’est impoli.


M… Merci Votre Altesse.

Ses cours d’étiquette à l’abbaye lui avait bien servit, surtout pour ne pas froisser l’égo des grands de ce monde. Et se mettre un noble à dos risquait bien des ennuis. Et le jouvenceau ne voulait pas d’ennuis, lui qui aspire à une vie tranquille, loin des tribulations de la politique.

Il lui annonce que Della est en pleine quoi déjà ? Gestation ? Comment doit-il prendre ce mot ? Au sens figuré ou à la lettre ? Attend-elle descendance ? Oh et après tout, cela ne lui regarde pas. Mais il apprit quelque chose, Dame Della est Baronne. Alors le jouvenceau le note dans un coin de sa mémoire pour ne pas commettre d’impair en sa présence.

Ses azurs posés sur la garde princière, le jouvenceau s’inquiète tout de même pour eux. Et innocent, Ambroise répond au prince dans un esprit de miséricorde, un ton plus bas, sur le ton de la confidence.


Oh ! Pardonnez mon outrecuidance mais … vos gardes ? Ils n’ont pas froid ? Ce serait fâcheux pour vous s'ils s’enrhument, d’autant plus que le temps se rafraîchit en cette saison automnale. Votre belle escorte serait malade et vous avec une belle épine.

Le regard compatissant, le frère cistercien observe ses pauvres hommes, s’inquiétant sincèrement pour leur état de santé.

Entretemps un autre homme arrive sur l’estrade, un autre colistier sans doute. Et le Sire Alexandre répond toujours à l’autre homme. Les joutes verbales commencent et Ambroise les écoutait discrètement. Et visiblement un autre homme attend la baronne.

Une gente dame à la longue chevelure brune et soyeuse s’approche de lui avec un large sourire, pour lui donner un autre sac de Dragibus. Ambroise rosit de cette charmante attention alors qu’elle se présente à lui et tente de le mettre en confiance.
Oh merci Dame Lana, mais j’ai déjà reçu un sac. Et je … je m’appelle Ambroise.

C’est qu’il est bien tenté par le deuxième sac mais préfère rester honnête afin que tous puisse recevoir son sac de ces délicieuses friandises. La dame insiste pour qu’il pose des questions sur le programme électoral. Il n’avait pas grand-chose à dire sur le programme à vrai dire car il le trouve bien. Mais puisqu’elle insiste, il faut bien se lancer.

La noble brune ouvre un sac pour se servir d’un dragée jaune. Ambroise ouvre le sien et en prit un de couleur orange, son goût préféré. Et au vu des regards langoureux et tendres lancés à Alexandre, le jeune apiculteur en conclut qu’ils forment un couple. Puisse le Très-Haut bénir leur union pensa-t-il.

Alexandre lui répond, intéressé par ses propres dragées. Il propose même de l’ajouter à l’assortiment de Dragibus, s’ils conviennent à sa bouche. Hum … là les pommettes d'Ambroise deviennent rouge coquelicot.


Oh ! Mais … Messire Alexandre, je n’ai pas cette prétention. Je vends juste mes drageries dans ma boulangerie à Autun. Ce sont des épices enrobés de miel. Il y en a pour tous les goûts, à la graine de coriandre, de genièvre, aux pignons, à la noix, au noisette, à la châtaigne, et euh … à la cannelle aussi, aux amandes c’est un vrai délice, ou encore au gingembre et même au clou de girofle.

Regardant le noble couple, il prit un autre Dragibus à la pomme, cette fois, le temps de formuler dans sa tête sa question.

J’ai un gros souci à Autun. En tant que tribun, j’ai pour tâche d’accueillir les voyageurs à la taverne municipale, et ceux-ci me disent souvent avoir été racketté entre Autun, Chalon Mâcon et même Nevers. Je tente au mieux de les aider par charité aristotélicienne, mais plutôt que donner l’aumône à ces victimes, je me disais pourquoi ne pas ne pas prendre le problème à bras le corps en sécurisant les routes par des patrouilles de soldats par exemple. J’ai lu que vous en parliez dans votre programme et j’en suis fort heureux. J’espère vraiment que cela sera fait car je n’ose pas moi-même voyager. J’aimerais aller pêcher à Nevers ou Cosne, où même aller cueillir des fruits à Dijon, mais vu les risques d’être dépouillé par des malandrins, cela m’enchante pas vraiment, voyez-vous.

Il espère avoir été clair dans son explication. C’est que le jouvenceau s’exprime pour la première fois devant tous ces nobles et avait peur de leur réaction.
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Alexandre908
Et repassant à Ambroise avec un léger sourire.

A l'occasion nous viendrons donc déguster cela à Autun. Avec plaisir.


Une question plus électorale ? Bien, un Tribun ? Encore mieux !

Ah ! Vous êstes donc Tribun.

La Sécurité des routes hein.. Savez-vous à ce propos qu'une indemnisation existe pour ces mêmes gens ? Il s'agit de contacter la procure. Une indemnisation de 10 écus existe. Pensez à en informer ces gens et à les rediriger vers la Procure, cela est toujours utile.

Pour ce qui en est des routes nous pensons en effet qu'il est essentiel de mettre en place une armée pour les nettoyer. Il sera ensuite cas d'établir un itinéraire pour cette dernière qui sera modifiable en fonction des alertes ponctuées.

L'avantage de cette armée est que son effet ne se fera pas uniquement sur la sécurité de nos routes. En effet une armée active c'est quoi ? Un Ost qui brille par son utilité et sa présence, et donc qui recrute mieux. Un Ost qui n'est plus là que pour gagner la poussière.
Mais ce sont aussi des routes sûr qui attirent plus de voyageurs, et donc plus de personne qui pourraient par la suite s'arrêter en l'une de nos bonnes villes, venir vous acheter des dragées, et surtout, s'installer.

Avez-vous d'austre point à éclaircir ?

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Blasons à venir.
Trixolas
A l'intervention de Lana, Trixolas la salua en jetant un oeil intrigué vers le sac tendu.
D'un geste hésitant, il fit mine d'y plonger la main tout en s'adressant à la brune.


Bonjour Lana.
Y en a à la poire berrichonne de tes gourmandises?


Puis reportant son attention sur le tête de liste de Dragibus et la réponse qu'il venait de lui faire, il enchaîna.

Hum...
Je ne puis que vous rejoindre sur ce point concernant la Coutume.
La tâche s'avère cependant rude et non dépourvue d'embûches et d'opposition en tout genre.
Mais l'idée de ce comité...tripartite donc, me semble vraiment excellente.
Elle devrait être étendue à bien d'autres domaines à mon sens.


Et d'un ton plus léger, s'adressant à la fois au prince et au grincheux joinvillois.

Je ne cherche aucun avantage en particulier et la tâche d'écuyer ne me plaît guère à vrai dire.
J'ai suffisamment à faire avec mes moutons pour encore devoir m'occuper du seigneur de Giry. J'ajouterais que j'ai une sainte horreur des chevaux tant qu'ils ne sont pas dûment cuisinés et accompagnés de quelques panais ou toute autre accompagnement.
Quant aux joutes par elles-mêmes, le bruit, la foule, l'odeur du crottin frais et du sang séché, non. Je préfère nettement le silence de la forêt joinvilloise.

Certaines demandes resteront vaines, ne vous en déplaise messire Alexandre.

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Ambroise.
Le colistier Alexandre, à ne pas confondre avec Audivimus, lui propose de venir à sa boutique pour goûter à ses drageries. Ambroise lui sourit en guise de réponse. Oh, c’est bien aimable Sire Alexandre. Je serai ravi de vous recevoir à ma boutique.

Il semble étonner qu’Ambroise soit tribun. Il faut dire que le jouvenceau reste bien discret sur ses diverses occupations. C’est un homme de l’ombre qui aime faire son travail consciencieusement. Il lui explique également pour l’indemnisation des victimes. Ambroise fût stupéfait. Dix écus ? C’est à peine de quoi se nourrir pour une journée … Mais après tout, c’est l’intention qui compte pensa-t-il même si cela n’est pas vraiment la solution.


Si je puis vous donner mon avis Sire Alexandre, une indemnisation de dix écus est bien peu face à la douleur, la honte et l’humiliation d’avoir été agressé. Et j’en ai vu des visages torturés, croyez-moi. Je prie le Très-Haut pour ces victimes. Et pourquoi ne pas demander, lors du procès, un allègement de la peine au brigand en échange de la restitution totale des biens volés à la victime ?

Il lui explique ensuite le projet de la liste concernant le nettoyage des routes par les armées ducales. Ambroise répond, le rose aux joues.

C’est un bien beau projet pour sécuriser nos routes que vous me raconter là. J’en suis même à me demander pourquoi cela n’est pas déjà mis en pratique. Mais que fait l’Ost actuellement s’il ne patrouille pas Sire Alexandre ?

L’avarice était un péchés tellement répandu hélas, en même si Ambroise ne pouvait empêcher la tentation des écus facilement gagnés, et bien mal acquis, le frère cistercien espérait pouvoir donner quelques idées aux grands de ce duché afin qu’il y ai une justice pour ces victimes qui ont tout perdu.
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Alexandre908
Dix écus.. Peu.. Il faut expliquer le tout, pour que cela paraisse plus intéressant pour la victime. Aussi afin que le tribun puisse comprendre le chapeauté prit temps d'expliquer tout cela.

Et bien.. Dix écus ne sont point là pour soulager la douleur, la honte ou même l'humiliation. Ils sont là pour combler un creux dans les poches et permettre à la personne de se nourrir durant la journée ou elle n'a plus de fond pour survivre.

La personne peut ensuite lancer une procédure en tribunal ou la peine puis êstre celle que vous mettez en avant. C'est ensuite aux avocats de faire leur travail du mieux possible.


Puis, la sécurité des routes.

Et bien, que fait l'Ost ? Je vous avouerai bien que je n'en ai qu'une courte idée puisque je ne fais point partie de l'Ost et n'en connais point les missions.
Je sais que certains soldats aident à la défense de certaines villes, ce qui est tout à fait honorable. Que d'austre servent dans l'armée de la Dame Emmaline, si tant est qu'elle soit toujours en place car je dois avouer n'en entendre que peu parler.

Mais tout cela me semble soit trop obscure, soit désorganisé. Il faut quelque chose de clair. Qui donne envie aux Bourguignon de s'investir. L'Ost actuel n'en donne pas envie.
Pourquoi ? Car il n'est pas réactif, poussiéreux. Un des Joinvillois, pour l'exemple, à voulu y entrer. Il à du attendre plus d'une semaine pour cela. C'est bien trop.

J'espère ne pas vous avoir trop perdu avec tout cela.

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Blasons à venir.
Isandre.watelse
Elle avait perdu pas mal de temps à aider Dame Della à se préparer. La baronne semblait épuisée par sa grossesse ces derniers jours, et l'humeur du château s'en ressentait.
Aussi, délaissant le carrosse trop lent où sa Dame avait pris place, elle avait enfourché en amazone son vieil âne et était arrivée plus vite histoire de s'assurer qu'un siège soit disposé sur l'estrade pour un confort optimal de la future maman.

Sautant au bas de sa monture à longues oreilles, elle constata avec satisfaction que leur estrade attirait déjà du monde.
Discrètement, elle grimpa les marches sur le côté de l'estrade tout en envoyant un serf quérir un fauteuil pour l'arrivée de Dame Della.

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Charlemagne_vf
A Trixolas, un hochement de tête entendu.
Puis à EdwardIV, un regard significatif de la condescendance princière pour tout être avant un sourire qui se voulait - à défaut de l'être vraiment - cordial. Période électorale oblige.


Bienvenue, sieur Edward. Mais relevez vous.
La Baronne viendra bientôt. Et voici sa Dame de compagnie qui arrive. Si vous la voulez entretenir.

Le regard marine se porta succinctement sur Isandre, et sur son âne, avec un rictus fin.

Je vous remercie pour votre soutien, et saurai m'en souvenir. Quant à entrer dans ce parti : envoyez-moi vos idées par courrier, vos motivations, et si elles rejoignent les nôtres, alors nous en parlerons.

Ce qui d'ailleurs, était valable pour tout le monde.
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Jehanne_elissa
La Comtesse du Gévaudan était faible, et tandis que ses gens prenaient soin d'elle, la Vicomtesse de Cauvisson alla, non à sa place, mais comme une oreille attentive, en ces lieux où l'on discutait des prochaines échéances électorales. Elle avait accepté d'accoler son nom à une liste, de façon, il faut le dire, tout à fait symbolique, vu son rang dans le groupe.

Elle vint, sinon pour savoir les valeurs du groupe - elle les savait d'ores et déjà, par Magalona Eufrasia - mais pour écouter et rapporter les débats à sa pauvre souffreteuse de soeur-amie, et, si l'occasion s'en présentait, s'introduire un peu dans le monde. Les allégeances avaient, en la matière, été un cuisant échec.

On l'a vu plus tôt, en d'autres circonstances, son grand désespoir était de n'avoir point assez de robes de deuil - de n'en avoir aucune, en vérité, ce qui la poussait, en ce temps très endeuillée, à rester chez elle. Aux allégeances, son amie lui en avait prêtée une, de ces surcottes qui s'adaptent à presque toutes les morphologies. Mais elle n'allait point la lui emprunter ce jour-là. Elle avait passé un stade où elle voulait porter ses deuils comme d'ardentes boules de chaleur au creux de son coeur. Elle ne voulait plus qu'on la questionnât à ce sujet : c'était son trésor, c'était sa fierté et son honneur, sa flamme, son avenir.
Alors elle porta une robe verte, qui soulignait si bien son teint clair et sa chevelure de feu. Celle-là, comme les pleureuses de jadis, elle la laissa libre.

Et, accompagnée d'une seule duègne, qui pourrait témoigner à sa bonne amie la Comtesse qu'elle n'avait rien commis d'invertueux dans son absence, elle se présenta là où l'on discutait, et tendit l'oreille, pour commencer.

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Ambroise.
Quelques mots au Prince qui devait avoir son âge au vu des traits de son visage et de sa stature. Deux mondes différents, le rang social les oppose. Le Prince l’ignore et répond à d’autres personnes. Ambroise avait compris et hausse les épaules. Comment un jeune homme veut-il diriger un duché s’il ignore ses sujets ? En tout cas, le jeune apiculteur allait peut-être bien reconsidérer son vote, et pourtant … il appréciait leur programme.

Ambroise écoute distraitement la réponse du Sire Alexandre, tout en pensant à l’attitude du Prince. Déçu qu’il était, vraiment déçu … Peu importe, ses paroles n’avait rien d’offensant, du moins, le pensait-il. C’est juste sa compassion pour autrui qui lui avait permis d’oser parler au Prince car en temps normal, il aurait été bien trop timide pour lui répondre. Il revient vers son interlocuteur, plutôt décontenancé.


Oui … merci pour votre réponse Sire Alexandre … J’espère que vous tiendrai votre parole si votre liste est élue. rétorqua-t-il sur un ton soucieux.

Une demoiselle monta à son tour sur l’estrade. Elle parle à un jeune garçon qui ramène peu de temps après un fauteuil. A qui pouvait-on apporter un si beau fauteuil ? Surement pour le Prince pense le jouvenceau. Y aurait-il une personne plus importante que le Prince pour détendre son séant sur les coussinets moelleux d’apparence bien confortable ?

Le Prince répond à un autre homme que la nouvelle arrivante est la dame de compagnie de la baronne. Peut-être la reverrait-il finalement ? Une autre demoiselle à la chevelure flamboyante rejoint bientôt l’estrade à son tour. En attendant, Ambroise déguste doucement ses Dragibus, restant là, observateur …

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Charlemagne_vf
Le Prince, qui à son grand dam n'aurait su être au poivre et au moulin, observa l'apiculteur dès lors que ce dernier eut terminé sa discussion savante avec le Seigneur de Giry. L'oeil de l'Aiglon le caressa un instant, et ses lèvres se fendirent en un rictus, juste avant que le regard marine parcoure alors la garde.

Oh, sieur Ambroise. Si vous voulez rejoindre ma garde, je vous autoriserai un habillage plus pudique. Mais ce sont des nordiques, ils ont chaud, ici, en hiver, et les armures les encombre à tel point que vêtus, ce sont de piètres défenseurs.

Ce qui était vrai. Aucun d'entre eux n'était pur nivernais. La plupart venait de contrées éloignées, et quelques autres avaient été arrachés aux terres impériales de Charlemagne.
Puis, parce qu'il s'amuse comme l'on s'amuse quand on est froid comme le marbre, le Prince offre un sourire à Ambroise.


Et votre aparté n'a rien d'outrecuidant. S'il l'avait été, j'aurais alors des raisons de faire pendre la moitié des êtres que je côtoie.

Enfin, Jehanne Elissa fit son arrivée, et elle fut accueillie d'un hochement de tête qui, s'il n'était pas glacial, était au moins indifférent.
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Della
Et Della arriva !
Marchand à petits pas, le dos encore souffrant et le ventre lourd, la Baronne de Seignelay approchait de l'estrade où elle se devait de venir, pour rien au monde, elle n'aurait raté ça, même pour cause de grossesse.

Bonjour tout le monde ! Lança-t-elle alors qu'elle arrivait.
Elle salua les colistiers, chacun selon son rang et son prestige - on ne doute pas que le Prince ne reçut pas l'accolade amicale comme ce fut le cas pour Alexandre.

Elle reconnut bien évidemment le sieur Ambroise à qui elle offrit un sourire chaleureux.

Messire Ambroise, bien le bonjour !
Dites-moi...
Remerciant Isandre d'un regard reconnaissant, elle prit place sur le fauteuil que l'on venait d'apporter, puis reprit, à l'intention de Ambroise : ...je ne jamais goûter d’aussi bon miel que le vôtre, quel est donc votre secret, messire ? Della n'aimait pas le sucré, de manière générale, mais le miel par contre, elle adorait ! Il faudra que vous m'en fassiez livrer, pour l'hiver. Je vais avoir besoin de forces. Dit-elle, en posant une main sur son ventre, avant de changer de sujet de conversation. Cela me fait vraiment plaisir de vous revoir...J'ai entendu dire que vous suiviez le séminaire ! Vous destinez-vous à la prêtrise ?

Un peu plus loin, un autre visage connu attira l'attention de Della, un homme qui s'entretenait avec Charlemagne, un homme qui portait la croix des Teutoniques, un frère. Pax vobiscum. Dit-elle à son intention avant d'arrêter son regard sur Trixolas. Elle le salua d'un signe de tête, puisqu'il était en conversation avec Alexandre, pas la peine de s'en mêler.


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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
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