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[RP/Ducales] Tu veux un DRAGIBUS ? Prends un DRAGIBUS !

Della
Organisons-nous, soyons efficaces !

Prendre les choses comme elles viennent...cela voulait donc dire, dans l'ordre...

Saluer le jeune homme qui semblait-il devait être un tantinet gourmand, une qualité aux yeux de l'ancienne Premier Maître d'Hôtel, on s'en doute.


Bien le bonjour, messire ! Petit signe de tête et sourire sincère avant d'acquiescer encore à la question primordiale : "Mais où sont les Dragibus ????".

Accueillir l'ami Assyr d'un grand sourire également, soupirer de contentement en écoutant Isandre se présenter, car oui, Della est particulièrement heureuse d'avoir Isandre comme compagnie.

Ensuite, lire le programme. Evidemment qu'elle l'avait déjà lu avant ! Mais bon, là, c'est le moment de se remettre tout en tête, c'est que c'est sérieux, un programme, faudrait pas tout mélanger !

Offrir un regard accueillant à la damoiselle de Joinville qui vient de mettre le doigt sur un truc qui a échappé à tous...les abréviations ! Crénom, que ces trucs ont la vie dure !!! Et dire qu'elle-même avait eu le même souci, il y a longtemps, à la lecture de son tout premier programme électoral ! Zut alors...petite moue déconfite...mais voici que déjà Alexandre bondit pour répondre tandis que le jeune homme un peu gourmand se décide à rester pour les Dragibus. Mais ils sont où, ces Dragibuuuuuuuus ????

Mère Tullia arriva !
Oui, c'est vrai, jamais Della n'avait rencontré Mère Tullia. Mais elle en avait entendu parler, de la Bonne Mère de Mâcon que l'on décrivait comme une personne très intelligente, à l'écoute, ouverte...un peu têtue peut-être mais tellement attachée à ses devoirs...une femme parfaite, en somme.
Della la salua avec grand respect et après Alexandre, elle se leva et vint ajouter ce qu'elle pouvait à la réponse.


Ma Mère, sachez que je suis extrêmement heureuse de vous rencontrer. C'est un honneur. Je suis Della de la Mirandole. Mais non, Della ne radote pas, Mère Tullia n'a peut-être pas entendu avant puisqu'elle arrivait à peine...puis, Della, elle aime bien être polie, alors...Avec votre permission, je vais répondre à vos interrogations sur l'ABC.
L'ABC était un projet absolument fabuleux ! La Charte qui régit cette institution fut écrite de main de maître, avec vraiment de belles intentions. Hélas...ce projet fabuleux se révéla bien trop ambitieux. En effet, la recherche de mécènes, pour ce seul aspect, fut un échec cuisant. Pareillement, la subvention d'artistes suivit la même voie. Il ne resta bientôt plus que la partie animation et de belles choses virent le jour. Il faut pourtant bien constater que même là...tenir la distance est très difficile, trop difficile.
Ce que nous proposons est une structure beaucoup plus libre, plus flexible avec une personne ou deux ou trois, pourquoi pas, qui centraliseraient des idées, des projets, des envies aussi d'animations, de jeux, de fêtes...soit à dimension locale soit à dimension ducale et qui porteraient ces projets d'une manière très concrète, en mettant par exemple des personnes en contact, selon leurs talents et leurs charismes, selon les besoins pour chaque projet mais sans un carcan définitif tel que celui de l'ABC actuel qui ne répond plus du tout à ce qu'elle devrait être.


Della se tut, se laissa le temps de reprendre son souffle avant de continuer.
Le relai pour chaque mairie, au niveau de la communication nous semble primordial. La communication est primordiale, évidemment. Il nous a semblé qu'hélas, quelques fois, il était difficile aux maires de faire entendre leurs avis ainsi que du côté du Conseil, le relai vers les mairies est aussi quelques fois fort peu présent. Les raisons sont multiples et il ne s'agit pas de faire le procès d'un fonctionnement mais au contraire de veiller vraiment à ce que le Porte Parole, par exemple ou toute autre personne à qui reviendrait cette tâche, je pense par exemple à un Conseiller sans charge fixe, soit vraiment et réellement le relai entre les mairies et toutes les autres institutions de façon à ce que aucun malentendu ne naisse par manque de communication ou de compréhension.

Une fois encore, Della se tut et sourit à la Mère Tullia, laissa le temps peut-être à cette dernière de reformuler l'une ou l'autre question sur ces deux points.
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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
Tullia
Ainsi donc, Tullia avait, semble-t-il, une si grande réputation, que même une dame de la noblesse était honorée par sa rencontre. Étonnée, elle ne su quoi répondre à cela.

Ravie de vous rencontrer Dame Della, et ravie également de voir que ma présence vous plaise.

Elle écouta alors, toujours attentivement, les explications puis y réagit.

Si je comprends bien, ce que vous voulez donc faire à la place de l'ABC, est une organisation avec des objectifs plus élargis et moins contraignants...

Pour la communication, il est vrai que c'est un point important, mais il faut également savoir quelles informations vous souhaitez voir transmises entre le Conseil et les mairies.

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Della
A nouveau, Della inclina la tête, dans un signe d'acquiescement, aux paroles de Mère Tullia.

Oui, moins contraignant afin de laisser plus de place à la créativité et aux opportunités, et ceci dans plusieurs cadres : animation mais aussi valorisation de talents.

Concernant la communication et les informations transmises entre Conseil et Mairie, je soulignerais là une question de confiance mais aussi d'humilité et de respect réciproque. En effet, comment travailler ensemble si d'un côté ou de l'autre, l'on éprouve de la défiance ? Je gage que travailler la communication et donc les relations entre le Conseil et les Maires aurait pour résultat un bien meilleur fonctionnement tant d'un côté que de l'autre. Je vais reprendre les propos de son Excellence Alexandre lorsqu'il pose la question de savoir combien de conseillers ducaux viennent vers les maires...il y a là du travail à réaliser afin que ni les uns ni les autres ne se sentent lésés ou mis de côté ou encore bafouer dans leur travail. Relation et communication, respect et compréhension, pour aller de lavant.

Ha oui, ça lui avait manqué ça, en Orléans, soutenir les idées et les projets auxquels elle croyait, son époux n'avait pas tort, cela la portait.
Regard sur la Mère, afin de se rendre compte si ses explications avaient été claires, espérant bien entendu que la Femme d'Eglise réponde, argumente peut-être afin d'avancer. Car où, sinon auprès des Bourguignons, aller chercher et entendre les besoins et les nécessités ?

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
Tullia
Très bien, vos explications me conviennent. Et je suis d'accord sur le fait qu'en tant que maire, on voit très peu de conseillers.

Et voilà, la communication, c'était bon.
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Arutha
Le Gisors-Breuil salua, tour à tour, les interventions d'Alexandre, et de Della. A la fin de la prise de parole de cette dernière, le blondinet prit, à son tour, la parole.

« Tout d'abord, salutations à vous, ma Mère, ainsi qu'à vous Damoiselle Lewyne !

Messire Alexandre a, me semble-t-il, répondu aux questions d'ordre économique et la Baronne Della a, quant à elle, évoqué la partie animation. Aussi Mère Tullia me permets-je de vous répondre, au niveau de la religion. Ou tout du moins à une partie. Je laisserai ainsi la réponse concernant le Concordat de Mervans à Messire Assyr, s'il le souhaite, ici présent, qui, par son implication dans ce dossier, sera peut-être le plus à même de vous éclairer.

Nous souhaitons en effet apporter une aide à l’Église dans la lutte contre l'hérésie. Pourquoi ? La raison est, somme toute, assez simple. La lutte contre l'hérésie est, bien souvent, une promesse implantée dans des programme électoraux, mais rarement mise en application. Or, il nous semble primordial de lutter contre cette hérésie qui ne prêche pas les valeurs d'Aristote. Alors, oui, nous l'affirmons, nous allons faire la chasse aux hérétiques en Bourgogne, car ceux-ci n'ont pas leur place. Les hérétiques n'ont pas leur place dans nos villes, dans nos mairies, sur nos chemins ; bien souvent, l'hérétique s'associe même au brigand afin de piller nos ressources. Oui, nous ferons la chasse à l'hérésie, car toute personnes convaincue d'hérésie n'a pas à stationner en Bourgogne, ou à traverser notre duché. Une autre position que la fermeté ne saurait être envisagée.
Nous évoquons également l'aide diplomatique. La diplomatie n'est point l'art des courbettes, mais bien l'art de représenter son duché à l'étranger et de défendre les valeurs qui sont les nôtres. Or, nos valeurs sont les valeurs aristotéliciennes. Dès lors, nos ambassadeurs se doivent de représenter ces valeurs et de les prôner. Ainsi, cette aide diplomatique prendra la forme d'une forte implication des ambassadeurs. Des provinces accueillant et hébergeant l'hérétique ne sauraient être des provinces avec lesquelles nous commerçons, échangeons, et discutons ; dès lors, la diplomatie devra se montrer ferme et relayer la voix du Saint-Siège. Car la diplomatie ne doit pas oublier que la religion aristotélicienne, tout autant que l'économie, est nécessaire. En tant que tel, elle se doit d'être affirmée. »

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Assyr
Hein ?! Quoi ?! Déjà ?! Des questions !! Ah !! Bien, alors l'économie, c'était pas pour lui ; la communication, c'était pas pour lui ; la religion, c'était pas... ah bah si c'était pour lui ! Le jeune baron de Falaise commença à répondre à la jeune femme dénommée Tullia. Il lui laissait la partie concernant le concordat. Il attendit que celui-ci terminât son speech, pour enchaîner directement, avec un sourire en direction du chef - car après tout même à 12 ans, c'était le chef de la liste - ainsi qu'un grand sourire à la religieuse.

Ma Mère, je suis ravi que vous ayez été interpellée par notre programme et notamment la partie concernant la religion. Voyez-vous, c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur.

Concernant donc vos interrogations au sujet du concordat de Mervans. Celui-ci a déjà plusieurs années, 5 pour être exact. Or, depuis, nombre de nos traités avec d'autres provinces ont été réactualisés, à savoir qu'on les a simplifiés, que l'on les a reformulés pour qu'ils soient plus compréhensibles et éviter les zones d'ombres. C'est ce que nous souhaitons faire pour le concordat de Mervans. Feue Monseigneur Poupounet, évêque de Nevers, avait commencé à travailler sur une nouvelle mouture, et c'est ce travail-ci que nous souhaiterions reprendre. Nous ne voulons pas en modifier l'esprit, par contre nous voulons en clarifier l'expression et également lui donner plus de poids, en effet. Il était, bien évidemment, dans notre esprit de faire ce travail de concert avec l'Église de Bourgogne, il ne peut en aller autrement. Cependant, nous n'avons pas encore sollicité les prélats bourguignons à ce sujet, nous le ferons une fois élus ; ne mettons pas la charrue avant les bœufs.

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Tullia
La jeune femme écouta les deux hommes répondre, plutôt satisfaite des réponses.

Messire Arutha, ce que vous proposez est, je trouve, une très bonne chose. Depuis toujours, je pense qu'il faut purger la Bourgogne des hérétiques, et non pas accueillir leurs armées comme cela a été fait dans le passé avec notamment Falco... J'espère donc que si vous êtes élu c'est une promesse que vous tiendrait, et je vous attends au tournant là-dessus.

Elle afficha un petit sourire, puis se tourna cette fois-ci vers l'autre homme.

Je vois, il s'agit donc de clarifier le Concordat pour qu'il soit mieux compris. En tout cas, j'espère voir également ce projet mis à exécution.
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Aegon
Il y avait là bien du monde que le padre connaissait. C'est ce qui l'avait d'abord poussé à visiter la tente des DAGIBUS. Comme à son habitude, Aegon se fit discret, écoutant sans se faire remarquer. Pourtant, à l'intervention de Tullia suivie de réponses aussi promptes que précises, il s'avança, saluant à l'envolée la doyenne du séminaire Saint-Bynarr.

Bonjour ma Mère. C'est un plaisir de vous revoir, ainsi que toujours; je garde le souvenir agréable de nos leçons.

Puis, se tournant vers les Dragibus.


Vostre Altesse, Vostre Grasce, Messire de Gisors-Breuil, Excellences, le bonjour. Bonjour aussi à ceux que je ne connaît point; je suis le Père Aegon. Je viens vous dire que j'ai écouté les réponses que vous avez fait à Mère Tullia, et que pour ma part, je suis conquis par vos intentions religieuses. Il n'y a que la révision du Concordat de Mervans dont l'opportunité ne me semble pas prioritaire, car j'estime que sa longévité est un gage de sa qualité. Mais pourquoi pas, cela ne me semble pas non plus inopportun.


Néanmoins, j'aurais aussi une question, et si vous le permettez, une suggestion. Quand il est question d'aide financière à l'Eglise, entendez-vous qu'elle soit strictement liée au militaire, ou cela engage-t-il aussi à assister le clergé bourguignon?

Je m'explique: comme il n'échappe sans doute point à beaucoup, la Bourgogne, et nous ne sommes pas les seuls, souffre d'un manque de vocations. Outre qu'une conduite irréprochablement aristotélicienne de la part des autorités contribuera sans doute à atténuer ce problème, il reste un aspect financier. En effet, les sommes à engager par un particulier, clerc en général, pour devenir théologien, sont conséquentes.

Pensez-vous qu'il soit concevable de fournir une assistance, sous la forme de prêt par exemple, à de futurs théologiens pour accélérer l'attribution des cures et augmenter la qualité de l'encadrement religieux?

Tousse tousse.

Je lance l'idée comme cela. Il s'agissait d'une partie du programme de BN il y a de cela quatre mois, mais, hélas, d'autres affaires ayant occupé le conseil à l'époque, la religion n'a pas été l'objet, finalement, d'une attention particulière. Je me réjouis donc de voir une proximité d'idée sur ce point. Certains noms sur vostre liste sont d'ailleurs des gages de probité à cet égard.

HRP: petit edit

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Jerem51
Monseigneur continuait à faire le tour des stands quand il s'arrêta pour lire le programme de Draguibus. Une question lui vient aux lèvres

Je lis que vous voulez chasser les hérétiques de la Bourgogne. Vous comptez donc en chasser le traître Eusaias excommunié par l'Eglise ? Si tel est le cas, ce serait une formidable preuve de la Bourgogne de ne plus tolérer d'hérétiques sur son sol.
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Recteur de la Congrégation de Saint-Thomas,
Vice-Préfet du St-Office,
Ex-Recteur du Chapitre Régulier Romain,
vicaire de Semur, théologue du St-Office,
Conseiller semurois
Miguael_enguerrand
Le jeune garçon, qui était dors et déjà arrivé depuis plusieurs minutes. Il avait bien entendu les différentes questions et les réponses associées. Mais lui était occupé à batailler avec un caillou qui, opprimé dans une chausse plutôt étroite, lui tiraillait le pied.

Ah ! Va t-en sur la Lune ! Le pouvoir de nuisance de ces choses est-il donc infini ?

Après s'est délesté de cette insupportable présence, le petit vicomte se rapprocha de l'estrade.

Bonjour ! Je me présente, je suis Miguaël Enguerrand de Montfort et de la Louveterie, mais Miguaël me va très bien. Les sujets auxquels j'ai participé dans ce programme sont l'armée et l'Eglise.

Le sujet des hérétiques est évidemment important et il est à déplorer que la dernière fois qu'un groupe important d'hérétiques soit entré en Bourgogne, il n'y ait eu que très peu de mobilisation contre eux. Au conseil ducal, j'étais d'ailleurs l'un des seuls à m'émouvoir du soutien que leur apportait le conseil ducal alors que les autorités religieuses bourguignonnes faisait savoir que "les réformés ne devaient pas être chassés car ils sont les amis des aristotéliciens". Eusaias, procureur ecclésiastique de la province de Lyon, proclamait ce discours et le conseil ducal applaudissait, la Bourgogne n'en avait que faire et bien que je n'ai pas été le seul, je pense que l'on peut compter les bourguignons s'étant levés contre l'hérésie sur les doigts d'une main. Pères Jerem et Aegon, je crois me souvenir que vous en faisiez partie ; feue la Princesse Armoria aussi.
Le message d'Arutha a été clair et je le lui rappellerais si cela devait être nécessaire, aucun hérétique n'aura la liberté de mouvement en Bourgogne.

Quant au cas d'Eusaias que vous citez, je serai bien incapable de vous donner une position officielle de notre liste, mais personnellement je me battrai pour qu'il soit présenté aux autorités religieuses. Si le concours du Duché est nécessaire, je soutiendrais cette position.

Toutefois, si la Foi des bourguignons est en péril, je ne crois pas que cela soit à cause d'un manque de moyen financier. Je ne crois pas que donner de l'argent résoudrait un quelconque problème. Le clergé en Bourgogne est absent. Il ne se manifeste que rarement dans les débats publiques, il ne donne aucun soutien à ceux qui défendent bec et ongles les valeurs aristotéliciennes contre toute sorte d'hérésie et ils ne galvanisent pas la Foi des bourguignons.

Vous pourrez me trouver critique, et vous aurez raison, mais si les autorités civiles doivent faire un pas vers l'Eglise, cette dernière devra s'impliquer bien davantage dans la vie bourguignonne. La liste DRAGIBUS tout comme l'Eglise de Bourgogne, nous n'avons des ambitions en commun : que tous les Bourguignons soient Aristotéliciens, que nul ne puisse mettre à bas les valeurs de l'Eglise ou l'autorité du Duché sans être impuni et que la Bourgogne réaffirme sa place de fille aînée de l'Eglise.

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Fitz
Toujours la même mise en scène installée par l'évêque de Nevers et son garde. L'un restait alité confortablement tandis que l'autre effectuait les allers et retours entre la place publique et son employeur.

Programme suivant à détruire ou encourager : les DRAGIBUS, dont la tête de liste avait d'ailleurs contacté le prélat afin de figurer parmi ces colistiers.. Ce débat l'intéresserait donc au plus haut point.

Une fois son rapport effectué, le garde est envoyé avec des propositions claires du prélat.. Resterait de les présenter avec un beau sourire.


M'seigneur de Nevers vous fait savoir que votre programme le réjouit au plus haut point, ou tout du moins la partie qui le concerne davantage. Et que vous aurez, certainement, son appui lors de votre mandat, si vous étiez élu, pour mettre en place toutes ces idées que vous mentionnez. Il sera également là pour les rappeler à votre bon souvenir.. au cas où elles ne seraient que paroles en l'air en période électorale.

Sortant un énième parchemin, il commence à énumérer certains points.

Concernant la remise à neuf du Concordat, un échantillon de quelques idées innovantes et particulièrement intéressantes vous est proposé : comme le fait d'exempter d'impôts les prélats ayant résidence principale en Bourgogne, ou plus généralement les clercs bourguignons ; choisir parmi les meilleurs soldats de l'OST des fidèles qui formeront une escorte officielle des prélats bourguignons lors de leurs déplacements dans le Duché ; faire don à chaque Saint-Bynarr de diverses sommes d'écus aux membres du clergé bourguignon en remerciement de leurs bons conseils et de leur dévouement envers leurs paroissiens...

Sourire satisfait. Le garde avait lu son discours sans anicroches.

Il prit alors le temps de fixer du regard les divers colistiers de DRAGIBUS, examinant leur réaction à ses propositions. C'était là ordre de son supérieur. Il devrait les lui mimer plus tard ; il était donc hautement attentif..

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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Assyr
Il commençait à y avoir de l'agitation autour de l'estrade de DRAGIBUS, une agitation pour le moment fort saine : pas d'invectives, pas de critiques à l'emporte-pièce, pas de cris, pas d'insultes. Par contre des questions, il y en avait : toutes bien légitimes mais surtout très constructives. Assyr en était satisfait. Le chambellan de Bourgogne fit son apparition et posa des questions, le jeune filleul de la duchesse d'Auxerre vint rejoindre ses colistiers et prit la parole pour lui répondre ainsi qu'à un autre prélat, que notre Tonnerrois ne connaissait pas et qui n'eut point la politesse de se présenter ni de dire bonjour, et ça, l'Ylfan il était plutôt à cheval sur ce genre de choses. Les rejoignit enfin un garde porteur d'un message de l'évêque de Nevers. Tout ceci se télescopait dans la tête du diplomate qui commençait à en avoir des vertiges. Petit instant d'absence et de circonspection devant tant de sollicitations. Assyr se mit à se gratter la tête machinalement, revivifiant ainsi ces épis récalcitrants.

Il s'adressa en premier lieu au chambellan, non sans avoir sourit au jeune Montfort en signe d'appréciation tant du discours tenu que de sa personne même.


Votre Excellence, bien le bonjour à vous. Je vous l'accorde que la révision du concordat de Mervans n'est point la chose la plus urgente du monde. Néanmoins, elle reste nécessaire, et, chaque chose sera faite en son temps. Nous ne voulons pas faire une course à celui qui réformera le plus vite et le plus. Nous voulons réformer pour l'avenir, pour le long terme. Or, le long terme ne se traite jamais, ô grand jamais, dans l'urgence et dans la précipitation.

Avant toute chose, et nous ne l'avons pas précisé auparavant.
Assyr s'adressa alors à l'ensemble des personnes présente autour de l'estrade. Ce que nous souhaitons ardemment, c'est que les ecclésiastiques bourguignons reprennent la place qui leur est due dans notre duché, et que rien - si nous sommes élus bien évidemment - absolument rien, ne se fera, dans ce domaine là, sans une concertation avec les clercs. Nous ne souhaitons pas dire à l'Église ce qu'elle a à faire, nous voulons seulement la soutenir et lui montrer qu'elle a toute notre attention.

Ainsi, pour répondre à votre question sur l'aide financière, et pour tempérer quelque peu le propos du jeune vicomte, si l'Église nous sollicite en ce sens, nous y répondrons favorablement, et la forme que cela prendra sera à discuter à ce moment là. La lutte contre l'hérésie ne prend pas seulement la forme d'une chasse à l'homme, elle est possible également par la transmission et la diffusion des enseignements de l'Église au plus grand nombre. Et cela, seuls des ecclésiastiques correctement formés et préparés peuvent le faire.


Le vigneron tonnerrois fit une légère pause, ignora allègrement l'impoli ecclésiastique et sa question, à laquelle, d'ailleurs, Miguaël Enguerrand avait bien répondu, puis se focalisa sur l'intervention du garde de l'évêque de Nevers. Quelque peu surpris par les propositions du prélat pour modifier le concordat - il ne perdait pas le nord l'évêque ! -, il n'en montra pourtant rien, en bon diplomate qu'il était.

L'ami, vous direz à Monseigneur que nous comptions bien sur son implication afin d'appliquer ces propositions. Quant aux idées qu'il soumet de modification du concordat, elles seront à étudier le moment venu. Comme je l'ai dit précédemment, tout devra se faire en étroite concertation avec l'Église.

Il se tut alors, afin de pas risquer une imprudence. Il lança un regard à ses camarades, regard qui réclamait une approbation, un soutien : " J'ai pas dis de bêtises, hein ?! "
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Aegon
Le padre écouta avec attention la réponse de Miguaël, et s'étonna comme toujours de la sévérité du jeune homme. C'est avec une affabilité contraire qu'il avait aimé à prendre avec lui par le passé qu'il continua.

Bonjour, Miguaël, je vous suis bien aise de vos réponses. Certes, Monseingeur Jerem et moi-même avions émis de grandes réserves, et même de l'hostilité, non seulement à la tolérance qu'on mettait à la présence d'hérétiques en Bourgogne, mais surtout aux honneurs qui leurs furent fait pendant leur séjour. Je trouve du réconfort dans le souvenir que nous n'étions point seuls alors, vous-même, ainsi que feue son Altesse Armoria, d'excellente mémoire, mais d'autres aussi, ayant pris langue contre cette sorte de festival.

Je m'émerveille de trouver de si bonnes dispositions chez les jeunes gens comme vous, et je crois que vous faites bon exemple aux bourguignons, dans un duché où je tiens que le peu d'estime qu'on a pour la rigueur et la moralité aristotélicienne est cause de la floraison des péchés et d'une dégradation conséquente et générale de l'Etat. Vous faites, à cet égard, un rapprochement que je crois très juste entre l'autorité de la Bourgogne et les valeurs de l'Eglise: un corps malade de l'hétérodoxie corruptrice ne peut être grand et fort comme se doit de l'être la Bourgogne, ancien phare de l'aristotélité.

Tousse tousse.


Permettez pourtant que je veuille tempérer vos opinions sur le clergé bourguignon. Certes, l'implication publique et notamment dans la défense de la moralité et des prescriptions de la Saincte Eglise romaine ne sont pas au niveau de ce que nous pourrions espérer de guides spirituels ayant à charge le salut des âmes des Fidèles de nos paroisses.

Pourtant, l'on ne peut pas dire que le clergé est absolument absent: prenez l'exemple de Monseigneur Jerem, recteur de l'Ordre thomiste, qui intervient à l'occasion dans de fréquents débats publics, et se fait un devoir de promouvoir la rectitude canonique et morale où que ses pas le mènent.
Ou celui de Debussy, diacre à Dijon, qui fut porté au Conseil ducal lors des dernières élections, et qui a célébré la messe à la mémoire de ceux qui tombèrent sous les murs de Dijon dans les circonstances tragiques que nous savons; c'était là rappeler après le fracas des armes que la mort n'est pas seulement mourir...
Prenez encore la Mère Tullia, qui a été plusieurs fois bourgmestre de Mâcon, mais qui est aussi vicaire diocésain à Lyon et doyenne du Séminaire Sainct-Bynarr; l'on peut difficilement trouver clerc plus impliqué à la fois dans la vie publique bourguignonne, et dans la vie spirituelle et ecclésiastique.
J'ai pris tous ces noms car ils me viennent rapidement à l'esprit, gage de leur présence et de leur implication dans la Cité. J'aurais encore pu citer l'évêque de Nevers qui en peu de temps s'est fait connaître de toute la Bourgogne, et sans doute d'autres qui réservent leur action au cadre paroissial.

Sourit.


D'ailleurs, en parlant du Séminaire, il me semble que de belles réalisations ont été faites dans la formation du clergé, et que ces efforts doivent eux aussi être soulignés, d'autant que sa réouverture reste relativement récente...

Convenons donc que si il y a des dysfonctionnement, du moins le clergé bourguignon ne sombre pas non plus dans l'acédie, en tout cas pas dans son entier. Il m'apparaît d'ailleurs que les plus grandes défaillances sont à chercher dans le diocèse d'Autun, et découlent pour large part de la vie recluse que mène monseigneur l'évesque.


Reprend son souffle.


Aussi pensé-je que des arrangements financiers pour l'aide au clergé, s'ils doivent un jour avoir lieu, ne seraient pas de l'argent jeté aux égouts. Bien sûr, et puisque ce serait le duché qui alors débourserait, libre à lui d'y fixer ses conditions d'assiduité et de compétence, du moment que cela ne contredit ni l'autorité diocésaine, ni le droit canon.


En parlant du loup, ou des loups, voilà les le recteur thomiste et un garde épiscopal nivernais présents eux aussi à ces intéressantes discussions. Le padre prit le temps de les saluer, baisant l'anneau du premier.


Monseigneur Jerem, c'est toujours un plaisir de vous voir. Il faudra venir me rendre visite à Chalon, à l'occasion. J'aimerais vous montrer nos derniers progrès, le pavement de la route du Bon Roy Gontran a commencé.

Les derniers mots étaient appuyés, Monseigneur comprendrait. Se tournant vers l'envoyé Monseigneur Fitz.


Voudrez-vous transmettre les amitiés du Père Aegon à Monseigneur, mon brave?


Sur la question des nouvelles propositions quant à la révision du Concordat, il se tut, pensant qu'il serait inadéquat d'y porter avis par sa charge de Chambellan.

Enfin, ce fut à Assyr d'Ylfan d'intervenir, tout à fait dans le sens qu'il espérait, et avec le tact et la diplomatie qui faisait l'excellence de la Basilique Saint-André.


Excellence, je suis en tous points d'accord avec vous: la lutte contre l'hérésie ne peut se résumer à une logique d'affrontement. La conversion et le salut des âmes doivent être le recours général de tout gouvernement vraiment vertueux, mais il faut néanmoins rester juste, ferme, et décidé.

Quand à des aides financières pour la formation des théologiens, ainsi que je le disais à Miguaël à l'instant, libre aux autorités temporelles détentrices des fonds engagés de poser leurs conditions d'éligibilité et de sélectionner à leur convenance. Par exemple, ne retenir que des clercs déjà ordonnés qui donc nécessairement auraient suivi un séminaire primaire et obtenu la licence associée. Cela aurait l'avantage de garantir une connoissance suffisante en matière d'aristologie, de décret et de liturgie, en plus d'assurer presque instantanément la charge d'une cure, si tout se fait harmonieusement avec l'autorité épiscopale.

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Ambroise.
Ambroise était devenu d’un coup silencieux surement intimidé par l’arrivée de Mère Tullia qu'il salua poliment d'un signe de tête, et d’autres personnes du clergé ? Cela discutait ferme de religion. C’est que ça devenait sérieux en plus. Pfffff … et les Dragibus, ils sont où ? J’ai faim moi …

Une noble dame blonde le salua à son tour, d’un signe de tête et sincère. Ambroise devient rouge coquelicot balbutiant quelques mots pour la saluer timidement.


B … b … bon … bonjour Madame !

Mais pas trop le temps d’en dire plus que la dame parti elle aussi en discussion sérieuse. *Groumpf. C’est ça la politique ? Beurk … quoique ? Peut-être aurais-je droits à mes réponses* pensait le galopin.

Et bla bla bla, et bla bla bla … Ambroise se demandait comment ils pouvaient autant discuter sans reprendre leur souffle et sans se rincer le gosier. Et puis, il se sentait tout petit par rapport à ces gens de la haute. Les sangs bleus comme les appelait Angeline, bleu comme le ciel, leur élément. Malgré tout, il écouta attentivement. Il avait tellement à apprendre, c’était même excitant de voir ces puits de savoir ainsi attroupée. Mais avec tout ça, ils ne parlaient pas de la classe la plus défavorisée, les pauvres. Il se tourna vers la noble blonde qui l’avait souri et saluer, ainsi qu’au jeunot présentant la liste.


Mais ils sont où les Dragibus ?

Petit sourire timide, les yeux cherchant du regard un éventuel arrivant rempli de confiseries, mais rien. Déçu qu’il fût Ambroise.

Enfin, sinon je vous ai écouté avec attention, mon bon monsieur. Je n’ai pas trop tout compris avec toutes ces abréviations. Mais que proposez-vous pour aider les pauvres paysans comme moi qui ont envie de s’investir pour leur duché ? Parce que j’aimerais bien apprendre, et pas la cuisine hein ? Ca je sais faire. Non, je voudrais apprendre l’histoire du duché. On apprend beaucoup de chose des leçons du passé.

Eh beh voilà, il en oublie de se présenter. Et du coup, il est à nouveau gêné sentant ses joues enflammées.

Oh pardon ! J’en oublie à tous mes devoirs de bienséance. Je m’appelle Ambroise, je suis apiculteur et je vis à Autun. Et puis, euh … vous avez la recette de vos Dragibus par hasard ?

Il rougit de plus bel.
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Flavien
Flavien passa par là et vit qu'on souhaitait fermer l'ABC, intrigué, il s'avança :

Bonjour,

J'ai vu dans votre programme que vous souhaitiez fermer l'ABC pour la remplacer par un petit groupe de personnes motivés, pardonnez-moi, mais je ne comprends pas.

Au lieu de créer un petit groupe de personne, ne serait-ce pas mieux de re-dynamiser cette institution ? De mettre une personne active à sa tête, qui ouvrira un bureau en Gargote, recrutera, proposera, innovera ? Au lieu de la fermer simplement ?

Merci d'avance pour votre réponse.
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