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[RP/Ducales] Tu veux un DRAGIBUS ? Prends un DRAGIBUS !

Jerem51
Entendant une voix qu'il connaissait bien, le Vice-Préfet du St-Office se retourna, un peu confus. Fort heureusement d'ailleurs, car il avait failli pouffer d'un rire gasconnant à l'annonce des prétentions du bon Nevers à l'obtention de privilèges qui n'étaient guère compatibles, ni avec l'humilité prêchée par Christos, ni avec l'égalité des Hommes entre eux devant le Créateur. Heureusement, Mère Tullia semblait d'un autre métal, beaucoup moins sensible aux biens terrestres.

Oh, bonjour frère Aegon, je ne vous avez pas vu. C'est avec plaisir que je viendrais vous rendre visite à Chalons voir l'avancement de vos travaux. C'est une chose qui m'intéresse.

Puis il écouta la réponse qu'Aegon faisait, approuvant de le tête ce que celui-ci disait.

Tout à fait, d'ailleurs l'AEF s'est saisie du problème que vous souleviez. Des décisions vont être prises sous peu. L'état de l'Eglise devrait donc s'améliorer rapidement.
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Recteur de la Congrégation de Saint-Thomas,
Vice-Préfet du St-Office,
Ex-Recteur du Chapitre Régulier Romain,
vicaire de Semur, théologue du St-Office,
Conseiller semurois
Della
Ah ben oui, c'est vrai ça...ils sont où, les Dragibus ? Hein ! Non mais vrai quoi ! On est là pour les Dragibus, crénom d'une boulette de viande !
Ecouter les explications et les échanges, c'est bien, manger des Dragibus, c'est mieux !

Les mains sur les hanches, le regard gourmand, Della se tourne vers Arutha avec un petit air pincé.

Dis-nous où tu les as cachés, Arutha ! Dans ta poche ? Ils sont dans ta poche ? Et posant la question, Della tend une main qui s'arrête juste avant d'aller tâter dans la poche de Arutha parce que non, ça se fait pas...Ou alors, dans ton chapeau ? Je parie qu'ils sont dans ton chapeau ! Là, par contre, c'est déjà moins inapproprié de soulever le chapeau du seigneur de Hauterive pour hélas constater que non, les Dragibus ne sont pas là !
Paf, Della tape du pied, lorgnant sur Ambroise à qui elle envoie un clin d'oeil, mordant sa lèvre pour ne pas sourire ou pire, rire et zou, elle tourne autour d'Arutha comme un chat autour d'une souris.


Il faudra bien que tu nous les donnes...on ne te lâchera pas avant, foi de moi !

Après quelques instants de relâchement - on est là aussi pour s'amuser, na - Della sourit à Ambroise.
Ambroise, je suis très heureuse de faire votre connaissance. Et je suis très contente de voir un jeune homme aussi intéressé par le fonctionnement du Duché.
Apiculteur...
La Baronne devint pensive, quelques secondes...C'ets bon, ça, le miel...vous en vendez ? Je serais intéressée, j'adore le miel dans la cuisine ! Oui bon, rien à voir avec les questions, on est d'accord...donc...retour au sujet...Apprendre est une très bonne chose, messire Ambroise. Vous avez parfaitement raison...Il y a quelque part au château de Dijon, je ne sais plus trop où, il faudrait que je cherche, quelques écrits relatant l'Histoire de la Bourgogne. Cependant, je suis convaincue que la meilleure façon d'apprendre...c'est de discuter avec certaines personnes, des personnes chevronnées dans tel ou tel domaine. Tenez, vous parlez de vous investir pour le Duché, il y a moult manières de le faire. A première vue...vous entendant vous exprimer et vous sentant très intéressé, je pense ne pas me tromper en disant que vous auriez une place en Diplomatie...Hé oui, même si cela faisait belle lurette qu'elle n'était plus Chambellan, Della gardait cette habitude de chercher chez les gens, des dispositions pour la chose diplomatique...Elle continua, en se frottant distraitement le menton...A moins que vous ne soyez doué pour les calculs, alors, dans ce cas, l'économie vous tend les bras ! petit froncement de sourcils...Par contre, il m'étonnerait que l'armée vous plaise...Mais s'il vous plait d'aller plus loin dans cette discussion, sachez que je suis à votre disposition pour vous guider, répondre à vos questions.
Après un petit silence, Della reprit : Vous êtes le futur de la Bourgogne, messire Ambroise, vous et tous ceux qui comme vous, jeunes, ont envie de s'investir. Nous...les...Petit regard sur ses compagnons, pas tous vieux, certains même très jeune...sourire amusé et taquin..."anciens", nous avons besoin de personnes comme vous !

Elle aurait encore bien papoter avec Ambroise qui lui était fort sympathique mais voilà que Flavien pointa le bout de son nez...
Bref signe de tête au sieur.

Bien le bonjour, messire.

Petit instant, pour chercher des mots pas trop...enfin plutôt...bref, des mots et :
Comme je l'ai expliqué il y a juste quelques minutes, l'ABC est une institution bien trop lourde et rigide, je le sais, je l'ai dirigée un très long moment. A ses débuts, la motivation, tout ça, a fait que cela roulait un peu...mais seulement pour une seule facette de l'ABC, l'animation...rien d'autre. Car, comme vous semblez connaître l'ABC, vous savez que l'animation n'est qu'une partie de la vocation de cette institution et pour les autres parties, à savoir, le mécénat et l'aide aux artistes, il n'y a jamais rien eu...Pas faute d'avoir essayé...faute de répondant ! Je dirais, sans me tromper, je pense, que la seule réalisation autre que des animations fut l'écriture de l'Hymne officiel de la Bourgogne.
Dès lors...puisque cette institution ne répond pas à la charte qui lui est fixée, que le constat est celui que je viens de vous dresser, c'est que cette institution n'est pas viable telle quelle.
Pour autant, nous sommes bien tous d'accord pour dire qu'un Duché qui ne bouge pas, qui ne rit pas, qui ne joue pas, est un Duché triste, il nous semble judicieux de proposer "autre chose" qui se concrétiserait autour d'un petit groupe de personnes qui seraient plutôt des personnes centralisatrices des idées et propositions que chacun pourrait faire, y compris vous.

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
Ambroise.
Ambroise regardait la noble blonde mettre ses mains sur les hanches. Elle aussi voulait les Dragibus. Elle le chercha même sous le chapeau du jeune homme. Le jouvenceau mit sa main de devant sa bouche pour réprimer un rire. Ce qui le détendit un peu à vrai dire car être entouré d’inconnus et qui plus est, noble, Ambroise se sentait vraiment tout petit comme une souris devant un attroupement de matous.

Ah oui, je resterai ici tant que je n’aurai pas goûté à ces fameuses Dragibus moi !

Gourmand ? Oui, péché ? Peut-être mais sans gourmand n’y avait pas de bon cuisiner. Elle continua à lui parler tout aussi amusée. Voilà qui lui plaisait de voir que les nobles n’étaient pas dépourvus d’humour. Elle tape du pied pour faire réagir le nomma Arutha, comme elle l’avait appelé de façon espiègle. Pui elle lui lança un sourire et un clin d’œil complice. Ambroise rosit tout en souriant à son tour, avec un petit air mutin. Elle devient plus sérieuse d’abord intéressée par son miel, ensuite lui proposant de l’aider dans son apprentissage et lui fournit même quelques pistes.

Oui, j’adore le miel. Le vendre ? Je n’y avais jamais pensé. Euh pourquoi pas noble Madame ? C’est délicieux pour la cuisine, et j’en fais même des biscuits au miel avec un soupçon de cannelle, saupoudré de petit copeau d’amandes. Un vrai régal.

Laissez un gourmand parler de sa cuisine, et il en fait saliver toutes l’assistance. Mais si Ambroise élevait les mouches à miel, c’était aussi pour ses vertus médicinales. Elle lui proposait la diplomatie. La diplo quoi ? matie ? Mazette … Et puis calculer. Moui … Et enfin l’armée … bof. Une petite moue.

Je suis bien trop timide pour la diplomatie. Je ne sais pas faire ça moi. Et euh ? Je connais juste soigner les maux du corps et de l’esprit, c’est tout.

Il rougit bien embarrassé, surtout lorsqu’elle ajouta qu’il était le futur de la Bourgogne, ainsi que les jeunes comme lui qui veulent s’investir. Alors là, réaction subite en devenant rouge pivoine.

Mais j’ai rien d’un héros moi ! Je suis juste un paysan qui aspire à une vie modeste, aider ma ville et mon duché, sans plus. Malheureusement, j’ai bien tenté d’aider le maire Maathis qui cherchait un tribun, mais il n’a pas voulu. Je voulais juste aider les miséreux ... Il m’a dit comment encore ? … Ah oui ? Je suis trop jeune pour connaître les fonctions municipales. Mais bon, c’est vrai, il y avait une jolie demoiselle qui lui faisait les yeux doux. Alors tant pis …

Il se tut un instant pour reprendre son souffle se demandant s’il n’y avait pas à boire dans le coin. C’est que ça donnait soif de blablater ainsi.

Et vous savez le pire ? C’est que quelques jours plus tard, je le revois en taverne, et il me dit que finalement il veut bien me nommer tribun parce que sa copine a quitté Autun. J’avoue ne pas comprendre son raisonnement du coup. Je suis toujours trop jeune pour connaître les fonctions municipales. Je ne sais pas si je dois accepter maintenant. Je le trouve bizzare le maire.

Ambroise se tut lorsqu’un homme s’approche. Il l’écoute à son tour et la noble blonde lui répondit toujours avec gentillesse et calme. Le jouvenceau ajouta à son tour sur le ton de l’humour.

C’est sûr que l’abécé comme nom pour une troupe d’animation, ce n’est pas trop top. Cela a une connotation négative. Je ne m’abaisse pas quand je veux m’amuser. J’ai plutôt envie de monter, de m’éclater et rire. Alors oui, je vous approuve Madame.

Il sourit timidement, lâchant maladroitement quelques borborygmes.

Hum … ça c’est parce que je n’ai pas encore mangé de Dragibus …


Et le voilà qu’il rougit de nouveau.
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Courtois
Le jeune homme avait lu le programme de cette liste, Dragibus, le nom lui donnait déjà envi d'y gouter! Il décida alors de lire entièrement le programme qui était propre, organisé et présenté convenablement avec de belles couleurs.


Bonjour à tous et à toutes membre du parti Dragibus.
Tout d'abord vous avez fait un bon choix pour le nom de votre liste. Je trouve aussi votre programme envoutant puisqu'il est trés bien présenté et ce qui nous donne tout de suite l'envie de le lire.
- Je trouve qu'il y a de bonnes idées parmis celles concernant la communication. Il est vrai que nous manquons de rapport hebdomadaire du conseil ducal et avons donc du mal à savoir ce qu'il s'y passe.
Pour ce qui est du groupe animation dont vous parlez, je trouve que cela revient à la même chose que la fonction de l'ABC puisque dans les deux cas ce sont des personnes qui travaillent à l'animation de notre duché et à sa culture.
Pour la religion, il est vrai que ce serait une bonne idée qu'il y ai une cérémonie religieuse pour le duc élu et de temps en temps des messes organisées en gargote pour que tous les habitants du duché puisse y assister.
Concernant la douane je suis plus réticent à annuler les rapports, nous pouvons trouver un procédé moins louche ( Donc en se basant sur un rapport totalement RP.).


Il sourit aux membres qui semblaient determinés à gagner les élections.

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Péhache d'Adventac

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Arutha
Tous ses colistiers avaient, semblait-il, répondu aux questions qui étaient posées par les différentes personnes présentées sur le stand, et le Gisors ne pouvait que se réjouir de cette forte participation des bourguignons, car cela témoignait de leur intérêt pour ces élections ducales. Alors que certains des autres DRAGIBUSiens discutaient avec d'autres bourguignons, Arutha accueillir avec un sourire un nouvel homme, qui venait de se manifester.

« Bonjour à vous, messire ! Je vous remercie, et suis plus que ravi que la présentation de notre programme vous plaise !

Concernant l'animation, le but est véritablement, à travers la fermeture de l'ABC, d'avoir une structure moins rigoureuse, moins rigide, parce que comme l'a démontré la Baronne Della, l'ABC est bien trop stricte !

Non, bien entendu, il n'est pas question de supprimer les rapports de douane ! Nous souhaitons qu'ils soient établis grâce aux vues, aux mémoires des maréchaux*. »


C'est alors que retentit une petite musique de troubadours, aussi délicieuse que les gourmandises qu'ils rapportaient.

« Voici les dragées DRAGIBUS demandé par le Sire Arutha de Gisors-Breuil et confectionnées par le plus grand maître des dragées ! »

Des sacs entiers de dragées furent déposés au pied de l'estrade, où l'on pouvait lire les noms « Dragibus - Citron », « Dragibus - Orange », « Dragibus - Fruits rouges », « Dragibus - Mûre », « Dragibus - Pomme », « Dragibus -Mystère : recette secrète ». Dragibus jaunes, oranges, rouges, noirs, verts, bleus. Il y en aura pour tous les goûts.


« Les dragées DRAGIBUS sont arrivés ! »






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* En gros, utilisation des mémoires et vision, et plus du lavabo comme c'est parfois le cas.

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Courtois
Il sourit au garcon qui se présenta à lui, tout sourire il l'écouta puis lui répondit.

" Il est vrai que l'ABC est une institution un peu stricte et trés rigoureuse comme vous l'avez si bien dit ! Pour ce qui concerne les rapports je suis ravi qu'il ne soit pas supprimés, sans eux la Bourgogne serait un nid de brigands. Je vous remerci pour vos explications. "

A peine avait il terminé sa phrase qu'une musique retentit, alors il se tourna et aperçut des sacs entiers de Dragibus débarquer et de toutes sortes !
Le Gourmand s'écria :
" Tous pour moiiiii!!!!"
Trixolas
Et le joinvillois de passer par là et de s'approcher, prenant connaissance du programme avant de poser ses questions, tout intéressé qu'il était par ce nouveau parti.

Bonjour, Trixolas de Joinville pour ceux qui ont la chance de ne point me connaître.


Sourire mielleux vers le cac et l'autre Mirandole...

Votre programme me semble digne d'intérêt, je dois bien le reconnaître. Mais si vous me le permettez, j'aurais souhaité quelques précisions.
Tout d'abord, laissez-moi dire que j'applaudis à l'idée de clarifier la Coutume ainsi qu'à l'idée de remettre en place des comptes-rendus bi-hebdomadaires du Conseil.

Mais votre idée de fermer l'assemblée m'attriste en revanche.
Vous dîtes qu'une salle du Plaid la remplacerait dans la mesure où elle permettrait aux bourguignons de communiquer avec le conseil ducal. Mais c'est oublier que l'assemblée est un lieu de débat entre bourguignons propre à faire émerger des idées nouvelles, chose qu'une simple salle du plaid ne pourra pas permettre.
L'assemblée a le mérite de posséder un président et un porte parole chargé de cadrer les débats et de les faire avancer et remonter jusqu'au conseil ducal.
Si un bourguignon souhaite s'adresser directement aux conseillers ducaux, il existe déjà la salle des doléances.

Peut-être que le fonctionnement de l'assemblée est à revoir.
Peut-être que les débats en cours sont peu dignes d'intérêts. Ou peut-être que le relais avec le conseil ducal devrait être un peu plus appuyé et systématique. Mais supprimer un tel réservoir d'idées, bonnes ou mauvaises, il suffit de trier ensuite, me semble une bien mauvaise chose pour la Bourgogne.

Regardez les débats qui ont eu lieu sur les taxes, sur le Collège de la noblesse également. Ils ont eu le mérite de conduire à une vision nouvelle, à une avancée, à une modification du fonctionnement de notre duché. Certes depuis aucune nouvelle proposition émanant de l'assemblée n'a vu le jour mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas d'autres.
Pourquoi donc vouloir la condamner ainsi?

Sinon, lorsque vous parlez d'encourager les maires, conseillers municipaux, soldats... à se faire baptiser, qu'entendez-vous par là?
Jusqu'à quel point voulez-vous les encourager et de quelle manière?
Bref, ne s'agit-il pas là d'une volonté dissimulée de réserver ces postes aux seuls baptisés ou s'agit-il vraiment d'un simple encouragement qui ne donnera aucune suite en cas de refus?

Et dernière question concernant la sécurité et les rapports de douane plus précisément. L'initiative que vous prônez a déjà été mis en place lorsque la dame de Beaumont était prévôt il me semble, ou alors était-ce une autre et elle était adjointe seulement, je ne me rappelle pas très bien.
Toujours est-il que les informations étaient dès lors devenues parcimonieuses et donc bien insuffisantes pour qu'un maire puisse protéger sa ville avec efficacité.
N'avez-vous pas peur qu'en l'absence d'un certain nombre d'informations aujourd'hui encore à disposition mais absentes demain, la Bourgogne ne soit mise en danger?
Savoir que deux individus suspects semblent se connaître par exemple, voilà une information utile qui disparaîtra de vos rapports. Savoir qu'un individu est bourguignon, même si cela n'exempte pas d'être un brigand bien sûr, voilà une autre information utile qui disparaîtra également.

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Hildegardeii
L'attroupement, attire l'oeil.
Tiens, un stand électoral...
La fin des universités d'été et la rentrée politique qui pointe son nez... Mollement quand même.

Touraine l'a habituée aux éclats de voix, aux menaces clairement formulées. Surtout ces dernières ducales. C'est donc avec un intérêt non feint qu'elle s'approche pour voir ça de ses yeux. Des questions, des réponses, tout ça dans l'entente et la bonne humeur... On distribue même des bombecs. Diantre, ça change ! Est ce donc la chaleur de ces derniers jours d'été qui amoli les langues ? Ou alors, l'art de l'hypocrisie est il plus développé ici qu'il ne l'est en Orléanais encore ? Non. Ca c'est impossible. Le Guiness l'aurait mentionné.

D'une main leste, elle attrape un programme cloué sur l'arbre auquel elle s'appuie et considère le truc puis jette un oeil sur les personnes présentes.

Rapidement, elle reconnaît messire Assyr, rencontré il y a deux jours. Elle comprend maintenant pourquoi il n'a pas pu lui faire visiter la ville, la politique est une maitresse possessive.
Salut discret de la tête.

Puis, elle découvre celle qui argumente le plus visiblement. La dame ne lui est pas inconnue. Au milieu de l'ordinaire orléanais, déjà elle avait dénoté la consort diaconnesse.
A ses yeux hein, bien sûr ! Hilde n'est rien au milieu de ces nobles sires et gentes dames. Elle ne tient pas non plus à trop les cotoyer. Insolente comme elle est parfois, elle pourrait vexer.
Enfin bref, bien contente quand même de la voir de si près... Finalement, à part quelques lettres, elles n'avaient pas eu l'occasion de s'entretenir vraiment.

Elle lève la main depuis derrière la foule et sur la pointe des pieds profite d'un bref instant de silence :


Dites, c'est bien joli tout ça, l'église, la diplomatie, l'animation, le culturage des idiots... mais sinon, au niveau organisation contre les attaques de brigands sur les chemins alentours, vous avez prévu quoi ?
Je dis ça juste parce que cet été, on a méchamment eu tendance à se prendre rouste sur rouste aux frontières et que les marauds n'avaient qu'à sauter le muret de la frontière entre Champage et Bourgogne pour se planquer à Tonnerre.... D'ailleurs, ça grouille là bas...
Ambroise.
La noble blonde semblait perdue dans ses pensées où était-ce l’attente de ces fameuses friandises qui la faisait trop languir ? Dommage, il aurait bien aimé écouter ses précieux conseils, lui qui étudiait à présent la nature humaine. Quoi de plus naturel donc de rester aux élections pour écouter ses hommes et ses femmes à deviser pour le bien d’autrui, le bien de leur terre, le bien de la Bourgogne pour tous. En tout cas, elle avait l’air de tenir à lui venir en aide mais l’aurait-elle offensée dans ses derniers propos ? Le jouvenceau était anxieux.

Un homme s’approche à son tour et vient féliciter l’auteur du programme pour de nombreux points. Ambroise l’écoutait distraitement. A vrai dire, il était un peu perdu dans ses pensées à chercher ce qui avait fait taire soudainement la noble blonde. Était-ce de sa faute ?

Mais une troupe de troubadours arriva près de l’estrade avec des sacs remplis de Dragibus. Ambroise retrouva soudain l’étincelle dans ses yeux, pétillant de vie. Il en salivait d’avance à goûter ces dragées. Le dernier arrivant se jeta dessus. Tous pour moi avait-il dit !


Nomého ! Christos nous a inculqué le partage Messire.

Ambroise en prit trois bourses remplies de ces délicieux dragées et en donna un à la noble dame blonde qui l’avait si gentiment accueilli.

Tenez, c’est pour vous Madame !

Il en avait pris deux autres, l’un pour lui et l’autre pour sa douce amie Angeline à qui il voulait lui en faire cadeau. Il les rangea dans sa besace alors qu’il tomba sur un coffret. Ambroise rosit en regardant la noble blonde.

Oh ! Mais vous avez de la chance Madame. J’ai justement avec moi l’un de mes pots de miel.

Il prit entre ses bras le coffret et l’ouvrit. On pouvait y voir quelques biscuits, et trônait à leurs côtés un pot de miel fermé par un sceau rudimentaire où l’on pouvait y lire un A. A comme Ambroise. C’était son estampille. Il tendit le pot de miel à Della.

Je vous en fais cadeau Madame, comme ça vous pourrez le goûter. Et si vous aimez mon miel, vous pourrez m’en acheter. Mais je gage que vous apprécierez ce miel dans vos plats où sur une brioche.

Un autre homme était venu se joindre à la conversation parlant de religion et de baptême. Ambroise l’écoutait attentivement, et comme toute question théologique l’intéressait, c’est tout naturellement qu’il donna son opinion.

Pourquoi pensez-vous que cette bonne intention est calculée Messire ? Moi je trouve cela bien que l’on encourage les personnes à rentrer dans la communauté des croyants. Et puis de toute façon, le baptême est l'acte par lequel le croyant reconnait Dieu, c'est à dire la mort et la résurrection de Christos pour les hommes. Au travers du baptême, le croyant confesse sa foi, c'est donc un acte personnel et réfléchit.

Ah ça ! Quand il parlait de théologie, sujet qui le passionnait, sa dévotion pour Dieu arrivait à vaincre sa timidité et sa réserve. Une autre dame vient aussi débattre du programme mais cette fois Ambroise se tût, se renferma à nouveau en l'écoutant.
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Assyr
Assyr, qui s'était effacé pour laisser la place à la baronne de Seignelay, revint au-devant de la scène lorsque l'ancien procureur, Trixolas, les interpella, notamment sur la question des baptêmes.

Messire Trixolas, permettez-moi de vous répondre au sujet de l'encouragement au baptême des personnes travaillant au service du duché. Vous serez d'accord avec moi pour dire que la Bourgogne est terre aristotélicienne, n'est-ce pas ? La Fille aisnée de l'Église même ?! Dans le concordat de Mervans, il est déjà stipulé que les conseillers sont fortement poussés à être baptisés en tant que représentants du duché. Il est donc normal de vouloir que tout acteur public de notre province, étant donné qu'il la représente intrinsèquement, soit baptisé également et vive en bon aristotélicien. Il est pour moi inconcevable qu'un vrai Bourguignon refuse catégoriquement de se faire baptiser. En revanche, nous ne pouvons imposer le baptême car certaines de nos paroisses sont encore sans pasteur pour guider les fidèles sur le droit chemin.

Alors pour nous, encourager signifie qu'à tous ceux qui se porteront candidat à un poste ou mandat quelconque, l'on demandera s'ils sont ou non baptisés. Dans le cas où ils ne le seraient pas, alors, nous les inviterons à le faire, nous les sensibiliserons à l'importance que cet acte a dans la vie de tout homme et surtout pour un représentant de la Bourgogne. Cet encouragement pourrait bien sûr prendre bien d'autres formes, mais de cela devra être discuté avec l'Église.

Je me permets également de vous répondre sur l'Assemblée de Bourgogne. Pour être honnête, et sans doute que mes propos vous choquerons, mais pour moi cette assemblée n'est qu'un leurre, un leurre qui fait croire aux Bourguignons qu'ils ont la parole et qu'ils peuvent infléchir la politique du Conseil Ducal. Or, c'est totalement faux. En fait, on occupe les Bourguignons : bah oui, ils débattent à l'assemblée, c'est bien, mais pendant ce temps ils ne s'aperçoivent pas que le conseil fait comme il veut de toute façon. Alors, je ne vois pas vraiment l'intérêt de perpétuer une institution qui endort la vigilance et le bon sens de la population.

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Della
Les Dragibus arrivèrent, et en fanfare s'il vous plait !!!
Ce qui valut maintes manifestations de contentement parmi la foule et même sur l'estrade puisque Della tapa dans les mains à leur arrivée.

Elle n'eut pas à sauter dans la cohue car Ambroise lui en offrit un sac rempli.


Merci, messire Ambroise. Dit-elle en recevant le plein sac avec un sourire gourmand.
Et que dire alors, lorsque le même Ambroise lui présenta le pot de miel doré et prometteur d'un goût à faire damner un saint ?
La bouche de la Baronne s'ouvrit, sur un "oooooooh" muet et elle serra le petit pot de miel contre elle, convaincue qu'elle détenait là un véritable trésor qu'elle ferait découvrir à ses papilles gourmandes.

Mais vous me gâtez, messire !!! Je...je suis vraiment très touchée...vraiment... On lui aurait offert un diadème en diamant qu'elle n'aurait pas été plus émue, la Baronne et ça se voyait !
Je pense que nous aurons souvent l'occasion de nous rencontrer, messire Ambroise... Acheva-t-elle, tenant toujours le pot entre ses bras et avant de laisser son "nouvel ami" répondre à un autre sieur...

Une dame approcha qui posa une question très intéressante sur la sécurité, sur les routes. Epineux sujet...

Della avança d'un pas, sans lâcher son pot de miel et se présenta à la dame.
Bien le bonjour, dame...je suis Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor. Sachez que votre question me paraît très pertinente et bien entendu, au sein de Dragibus, ce souci n'a pas été oublié.
Hélas, il n'y a pas "une" solution qui nous débarrasserait pour toujours des brigands. Certaines solutions utilisées dans certaines contrées, sont radicales et cause plus de torts que de bien, je veux parler des armées qui tuent tout ce qu'elles croisent sur leur chemin.
De nouveau, je crois en la communication, entre les divers organes : armée, pôle sécurité, mairie et aussi et surtout, voyageurs.
Nous savons tous que les brigands ne s'en prennent pas volontiers à un groupe, qui représente plus de forces qu'eux...Il y a moyen d'organiser les voyages, d'assurer une protection aux voyageurs, ça peut voir le jour si les personnes concernées acceptent d'être solidaires.


Trixolas avait parlé aussi.
Il n'était pas mystère que Della n'aimait pas ce bonhomme-là.
Mais comme tous les Bourguignons, il avait droit à la parole et Della rebondit sur une de ses remarques, pour préciser quelques détails.

Messire Trixolas, bonjour.
Je suis ravie que vous preniez la peine de venir nous écouter et aussi de nous soumettre vos remarques. Merci à vous.

Permettez que j'argumente à propos de l'Assemblée.
Ce que vous dites n'est pas tout à fait infondé.
Mais hélas, aujourd'hui, tout ce que peut bien émettre l'Assemblée comme idée ou proposition, même très sensée, n'est probablement pas remonté au Conseil. Il fut un temps où oui, cela l'était et je peux même vous dire que lorsque j'étais Porte-Parole, j'ouvrais systématiquement un débat sur toutes les propositions que l'Assemblée avait jugées utiles. D'ailleurs, il me souvient très bien que certaines avaient même abouti à des modifications du Codex lorsque celui-ci était toujours d'application.
Alors...aujourd'hui...à quoi sert l'Assemblée ? Hélas, à pas grand chose puisque l'écho au Conseil n'existe pas.
Or donc, il nous semble bien plus utile d'ouvrir une salle au Château, une salle des Plaids, à l'image de celle du Roy, à Paris...où chque Bourguignon pourra venir exprimer ses questions, ses idées et ses remarques qui seront dés lors entendues et qui pourront bien plus faire l'objet d'un débat au Conseil, j'en suis convaincue.
D'ailleurs, à ce jour, rien n'interdit aux Bourguignons de se rassembler en place publique de la Gargote pour débattre entre eux de sujets qui leur tiennent à coeur !
La Bourgogne n'est pas un duché où la liberté d'expression est réprimée, pour peu que cela se passe dans le respect de chacun.
J'espère avoir pu éclairer un peu votre réflexion sur l'Assemblée...mais j'écoute d'autres remarques, si vous en avez.


Assyr, ouf, prit le relai, parce que là, elle avait soif, la Baronne !
Elle se retira donc un instant, cachée dans la tente derrière l'estrade et but de grandes goulées d'eau bien fraîche. Elle en profita aussi pour cacher son butin, son pot de miel...et elle revint, les joues rondes de Dragibus. Miam !

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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
Aegon
Le prêtre Chambellan suivait distraitement les échanges entre la duchesse d'Orléans et le sieur Ambroise.

Il en était à goûter les dragées, non par gourmandise mais par intérêt scientifique, naturellement, quand le padre entendit le sieur Ambroise parler de Christos en des termes qui lui arrachèrent immédiatement un réflexe "tue-l'hérésie-dans-l'oeuf".


Ahem, messire Ambroise. Ravi de vous rencontrer, je suis le Père Aegon. Je dois vous corriger: il n'y a pas de résurrection du messie Christos. Je crains que vous ne fassiez confusion avec quelque dogme d'une hérésie ancienne, qui prêterait une nature divine de Christos.

Hors, le Livre II du Livre des Vertus nous enseigne, dans la Vita de Christos Chapitre XVI, que ce dernier est mort cloué sur une grande croix de bois, après quoi son corps fut emporté par des anges aux cieux.

Prudence donc, il s'agit de ne pas se tromper dans ces affaires de foy, car elles engagent nos âmes. Quand au baptême, vous avez raison, c'est l'entrée dans la Communauté des Fidèles, et donc le sacrement qui ouvre à tous les autres, ce qui le rend si indispensable.

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Trixolas
Ecoutant avec attention l'homme qui lui répondit sur la question du baptême, il acquiesça avant d'intervenir à nouveau.

Bien sûr que le baptême est important messire, et je n'ai nul désir de remettre en cause ce constat.
Pourtant vous dîtes que vous ne pouvez pas l'imposer dans la mesure où toutes les paroisses bourguignonnes ne disposent pas d'un prêtre.
Est-ce à dire que le jour où l'Eglise aura palier à ce manquement, vous souhaitez imposer le baptême aux personnes désireuses d'oeuvrer pour le duché?
Car je pense que cela serait se priver du concours de nombre de bourguignons non baptisés, non par défi vis-à-vis de l'Eglise, mais pour d'autres raisons diverses et variées.


Décidément on ne pouvait faire un pas en Bourgogne sans croiser une Mirandole ou l'autre. Il détourna donc son regard de l'homme à qui il venait de répondre et reporta son attention sur la fille de la Charolaise.

Bien le bonjour dame Della.
C'est pour moi un plaisir de venir faire part de mes remarques concernant votre programme. C'est de loin le meilleur que j'ai pu voir jusqu'à présent, sincèrement.
Tenez, je pense même que je pourrais passer outre mon antipathie patente vis-à-vis de certains membres de votre liste pour lui accorder ma voix.

Mais revenons-en à l'assemblée.
Bien sûr je partage votre constat et déplore que le porte-parole ducal actuel n'ait jamais daigné faire remonter la moindre proposition, par désintérêt, ou dédain peut-être, envers cette institution.
Toujours est-il que mes conclusions en revanche, divergent totalement.

Vous souhaitez fermer l'assemblée parce que le conseil ducal ne prête pas attention à ses propositions et la remplacer par une salle du plaid.
Mais qui vous dit que le prochain conseil ducal prêtera plus d'attention à cette salle?

Il s'agit avant tout d'une volonté ducale. Le prochain duc souhaitera-t-il, ou non, prendre en compte la volonté des bourguignons?
C'est sur ce dernier point qu'il est essentiel d'agir. Peut-être en imposant aux porte-parole ducal et de l'assemblée de faire remonter les informations vers les conseillers ducaux.

Comprenez, l'assemblée a montré son intérêt et son bien fondé par le passé, vous le dîtes vous même. Et seul le désintérêt actuel du conseil en place devrait remettre en cause son existence?
A mon sens l'assemblée est bien meilleure qu'une simple salle du plaid. Le fait de débattre puis de voter a le mérite d'aboutir à des propositions étudiées, abouties, résultant d'un travail collectif et surtout représentatives d'une majorité.
Une salle du plaid ne verrait présentée au conseil qu'une simple proposition brute et émanant d'un seul bourguignon.

Le vote a également le mérite de faire un tri dans les propositions faites au conseil, ce que ne pourra pas une salle du plaid.

Maintenant reste à savoir si votre parti entend prendre en compte la volonté d'une majorité ou non. Bien sûr vous me direz que la majorité n'a pas toujours raison et que l'assemblée n'a pas vocation à légiférer. Mais le conseil ducal aura toujours possibilité de refuser d'appliquer une idée de l'assemblée.
En souhaitant sa fermeture en revanche, vous condamnez le seul lieu où les bourguignons sont à même d'émettre des idées et d'en discuter entre eux. Et qu'on ne vienne pas me parler des tavernes...

Pour tout vous dire, je me figure un peu l'assemblée comme une sorte de contre pouvoir. bien sûr je ne me leurre pas non plus et sais pertinemment que de pouvoir elle n'en a aucun. Les paroles de messire Assyr à ce sujet sont fort justes.

Mais en travaillant en bonne entente avec le conseil ducal, elle a le mérite de pouvoir proposer autre chose, d'apporter une vision différente susceptible de changer certaines choses pour peu qu'elle soit prise en considération. C'est à cela qu'il faut travailler et c'est en cela que débats et votes ont leur importance.
Retirez-les en la remplaçant par une salle du plaid et vous détruisez tout ce qui donne du poids à ses propositions.

Quel médicastre irait achever son patient avant même de tenter de le soigner?

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Hildegardeii
Citation:
Bien le bonjour, dame...je suis Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor.


Sans blague ?! Qui l'eut crû ? Voilà que la consort diaconesse l'appelait "dame' maintenant .... Et qu'elle se présentait comme si elle ne la connaissait point !

Soit.
Jouons le jeu. .
Laissons venir et attendons la suite.
Peut être y avait-il une raison à tout ça finalement ? Peut-être que la présence de ces théologiens, prompt à brandir leur livre des Vertus, édition "Que sais-je", embarrassait finalement ? Non. Il n'embarrassent pas. Ils servent de paravent.
En effet, quoi de plus efficace pour endormir une assemblée que je parler du sujet de la religion ? Chacun récite sa petite phrase, piquée dans le bouquin.
Alors Livre II, chapitre 459, paragraphe 48...

Et puis surtout, ça ne mange pas de pain, c'est un peu comme réciter des poêmes ou fredonner un air. Ca n'engage à rien.
Tant que le peuple s'occupera de religion, il n'embêtera pas les politiques avec ses questions bassement matérielles de son quotidien bien réel lui.
D'ailleurs, la réponse fournie par Dame Della sur la question des brigands en faisait la démonstration : on ne fera rien, pas de solution, démerdez vous... Et surtout, pensez à l'entraide hein... surtout !

Et pis laissez nous discuter tranquillement dans nos assemblées de comment on va vous plumer.....Quoi ? Un débat en taverne ? .... Bon d'accord, mais en chuchotant alors.
Ambroise.
Il avait tendu un petit sac de Dragibus à la noble blonde. Celle-ci l’avait remercié d’un sourire gourmand. Le pot de miel lui fit encore plus d’effet. Le jeune homme le lisait sur son visage content de lui faire autant plaisir. C’est comme si elle avait retrouvé son âme d’enfant à la découverte de douces sucreries. Elle en perdit presque les mots quand elle le remercia. Ambroise rosit par l’émotion que lui offrait la noble, et répondit par un sourire timide.

Avec plaisir Madame. Avec plaisir …

Quel idiot il faisait. Il ne savait pas trop quoi répondre de plus, touché par la gentillesse et la sincérité de la dame, mais elle devait le laisser pour répondre à une autre dame. Il apprit ainsi son nom. Un nom à rallonge comme tous les nobles. Il retiendra d’elle son prénom.

Il s’était intéressé par les paroles de Trixolas, mais s’était trompé dans sa réponse que le Père Aegon le reprit aussitôt. Ambroise était embarrassé. S’il y avait un trou de souris, il s’y serait réfugié, tellement il avait honte. Comment avait-il pu faire une bourde pareille ? Il tenta de veines excuses.


Oh … oui, vous avez raison mon Père. Je … je … je vous prie de m’excuser. Avec tous ces cours d’Aristologie, je mélange parfois. Je vais relire ce passage ce soir, promis …

Ambroise était tellement gêné qu’il avait qu’une envie, rentré chez lui. Pas qu’il était vexé mais il se demandait s’il était vraiment capable de devenir un bon théologien. Il était emprunt au doute, lui qui espérait un jour devenir diacre. Il s’apprêtait à quitter le lieu, la mine déconfite.

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