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[RP]Chez la Vivivicomtesse "LPBBDF"

Rosa
Cira avait malgré son jeune âge un goût très sûr. Rosa sourit et confirma ses propos.
Elle les prit dans sa main, afin de les regarder d'encore plus près.


Cela dépend de ce que tu... qu'on veut mettre dedans.

Elle prit une inspiration et lui annonça:

Cira, j'ai une excellente nouvelle pour toi: tu vas pouvoir commencer ta pastorale dès que tu le désire. J'ai obtenu l'autorisation des autorités ecclésiastiques de Lorraine de te baptiser.

Ainsi donc en attendant que tu aies le médaillon d'Aristote, je t'offre celui de ton choix. Tu pourra y mettre gravure, mèche de cheveu, ou ce que tu désireras. Tu es une jeune fille, en âge de porter bijou.


Elle sourit en la regardant.
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Cira
Ouverture de la bouche, fermeture de la bouche. Elle l'avait pas vu venir celle-là.

Un énorme sourire s'était pourtant dessiné sur ses lèvres quand Rosa lui avait annoncé qu'elle allait enfin pouvoir se faire baptiser mais après il avait fallu quelques instants pour qu'elle assimile la suite.

Elle allait avoir droit à un des médaillons ? Vraiment ? Celui de son choix ?

Elle posa ses yeux brillants d'excitation sur la triple vicomtesse puis se pencha à nouveau sur les deux bijoux qu'elle avait vu.


Le premier ma Dame. Pour vous j'aurais dit l'autre mais si c'est pour moi le premier.

La toute jeune fille lui adressa un chaleureux sourire.

Merci beaucoup ma Dame.
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Rosa
Le premier ma Dame. Pour vous j'aurais dit l'autre mais si c'est pour moi le premier.


Elle l'aurait parié au rampommeau, qu'elle aurait gagné. Cira choisit le premier médaillon finement ciselé. Elle regarda l'artisan et lui dit:

Nous prendrons celui en argent, et le dernier, celui en grenat et marcassites.

Et voilà, elle avait craqué, elle en prenait un aussi pour elle. Elle avait quelques robes pourpres avec lesquelles il serait du plus bel effet.

Nous les mettrons de suite. Elle paya et mit le médaillon autour du cou de Cira, avant de lui demander d'en faire autant pour elle.

Elle jeta un coup d'oeil à l'artisan, lui lançant un prometteur:

Nous reviendrons.

Elles sortirent de la boutique-atelier avec un grand sourire, telles deux fillettes une friandise dans chaque main.

Une seule chose assombrissait son bonheur: Elle n'avait toujours pas de nouvelles de son Aimé.

Elle devint alors quelque peu pensive.

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Cira
La jeune fille laissa la triple vicomtesse faire et regarda le médaillon prendre place autour de son cou, contre sa peau. Il était vraiment beau.

Une fois fait, elle passa derrière la PBBDF et lui déplaça délicatement les cheveux pour lui passer son médaillon.


Merci pour le cadeau ma Dame, vous n'étiez pas obligée. Le votre ira très bien avec certaines de vos robes.

La jeune fille salua l’orfèvre puis sortit, le coeur léger, portant fièrement son médaillon.
Cira tourna son regard vers Rosa et la trouva légèrement pensive, peut être triste. Faisant marcher ses méninges, la damoiselle de compagnie se tourna complètement vers elle et se lança sur un nouveau sujet.


Vous avez dit que c'était bon pour ma pastorale alors ? Merci de vous en être occupée. Quand pourrais je commencer ? Bientôt ?
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Rosa
La Blonde avait souri.


Merci pour le cadeau ma Dame, vous n'étiez pas obligée. Le votre ira très bien avec certaines de vos robes.


Bien sûr que je ne suis pas obligée mais ça me fait plaisir

Alors que ses pensées se dirigeaient vers son Aimé, Cira lui fit changer les idées en revenant au baptême. Elle sourit à nouveau et répondit avec enthousiasme.

J'ai aménagé une pièce pour l'étude à la cure de l'Eglise Saint-Vaast, nous pourrons commencer dès demain si tu veux.

Elle médita quelques secondes avant de continuer:

Je suis vraiment ravie de pouvoir commencer. Ce sera aussi tout nouveau pour moi. Et puis le plus important que tu puisses ensuite être baptisée.

Important, ça l'était pour une fervente admiratrice de Sainte-Illinda et de Sainte-Boulasse, aristotélicienne convaincue. Au moins cette jeune âme serait sauvée, elle partira ensuite sur d'excellente base. Elle sourit à nouveau et ajouta.

Je suis certaine qu'un bon repas nous attend, j'ai une faim de loup.

L'esquive de Cira sur ses pensées avait bien réussi. Rosa ne pensait à présent plus à ce qui la rendait soucieuse quelques minutes auparavant.
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Cira
Cira aussi en était ravie. Enfin on ne la jugeait plus trop enfant ou trop étrangère pour que Rosa puisse lui faire sa pastorale et plus tard son baptême. La jeune fille avait hâte de commencer et d'apprendre. Feue sa mère lui avait inculqué beaucoup de valeurs car elle était elle-aussi un fervente croyante mais recevoir une vraie éducation avec de vrais livres c'était tout autre chose.

J'en suis ravie aussi ma Dame. En plus c'est vous qui allez vous en occuper alors c'est encore mieux. J'aurais pas peur de passer pour une idiote si jamais j'ai des questions.

Cira lui fit un chaleureux sourire puis toutes deux passèrent la porte de la demeure de la triple vicomtesse où d'ailleurs une bonne odeur s'en dégageait.

Je crois qu'on va pouvoir manger tout de suite ma Dame.
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Rosa
[Quelques jours plus tard]

Un aller-retour plus tard, la Blonde était de retour. Et le travail ne manquait pas: ranger les simples achetés, vérifier les étiquettes des potions, préparer les baptêmes de Cira et Lorrenzzo. Elle pouvait parfois s'oublier dans le travail.

Autre chose cependant la taraudait. Les rares visites de Lordromi et ses non-réponses à ses missives, Eulaly qui vivait peu ou prou la même situation, sans compter les nombreux mauvais conseils de ses amis tournaisiens, tout cela lui tourneboulait la tête, elle ne savait plus trop à quelle saint se vouer, surtout que le seul homme à qui elle désirait se vouer corps et âme était ici, à Arras. Ses trop nombreuses soirées de solitudes lui pesaient sur le moral et sur son coeur.

Elle aspirait tant à une chose: être serrée fort dans ces bras, oublier tous ces doutes et ces tourments et se réveiller, le coeur et le corps apaisés.

Laissant là ces pensées, elle s'habilla pour le baptême de Lorrenzzo et Cira. La maisonnée était en état d'alerte. Un buffet avait été préparé, des fûts percés afin de fêter dignement l'arrivée de deux nouvelles âmes dans la grande famille aristotélicienne.

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Bertine
Bertine était inquiète. En allant servir le petit déjeuner ce matin à la vivivicomtesse, la chambre était déserte, le lit n'avait pas été défait. La jeune femme affola la maisonnée et fit sa petite enquête. Il semblerait qu'elle avait été vue presque toute la journée de la veille en taverne.

Que s'était-il passé? S'était-elle perdue? Cela semblait impossible, étant donné que la taverne était juste en face de la maison. Et la Blonde avait un solide sens de l'orientation. Mais alors? Avait-elle été enlevée? Par qui? Pour quoi?

Bertine n'en pouvait plus d'inquiétude. Elle courait en tous sens, avait envoyé un commis au marché, un autre à l'église, une femme de chambre au cabinet médical. Tous revinrent secouant la tête. Nul n'avait vu la Blonde.

En fin de matinée elle apparut à la porte, les traits tiré, un air comme rêveur sur son visage.


Ma Dame, que vous est-il arrivé? Nous nous faisions un sang d'encre, nous vous avons cru enlevée!

Encore un peu et elle l'aurait prise dans les bras, comme pour s'assurer qu'elle était bien là.
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Rosa
La Blonde ne se départissait pas de son sourire béat. Elle répondit d'un évasif:

Non non, je vais bien, très bien... siii bien...

Quelques petites cernes entouraient son visage.

Avez-vous bien dormi ma Dame?

En gardant son sourire béat elle répondit.

Dormi? Noon, pas vraiment dormi non.


Bertine gardait son inquiétude. Que s'était-il dont passé? Elle osa réitérer sa question.

Mais où étiez-vous donc?

Question qui aurait pu passer pour impertinente car la Blonde n'avait à rendre de comptes à personne mais elle était hors d'état de prendre en compte ce genre de considérations.

J'ai retrouvé Lordromi.

Réponse succinte mais qui valait mille mots. Bertine comprenait mieux à présent. Rassurée elle ajouta:

Bien ma Dame, je vais vous faire faire à manger. Il faut que vous repreniez des forces.

Rosa ne répondit pas. Elle flottait encore sur son nuage.
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Rosa
En ce jour printanier, Rosa n'avait envie que d'une chose: un bon bain. Bien chaud, qui délasse et chasse toutes les froidures de l'hiver. Elle avait le temps de prendre soin de ce corps qui n'avait heureusement que peu subi les affres du temps.

Elle avait le temps de songer, de penser à ce que la vie pouvait amener de changements, inattendus. A croire qu'elle prenait un malin plaisir à mettre sur sa route des personnes qui pouvaient lui faire voir la vie d'une autre manière. C'était une excellente chose mais déroutante pour elle qui avait eu une vie si stable, si prévisible...

Elle prit une bonne heure pour se détendre, avant de sortir de son bain, ruisselante, de se draper dans un drap et regarder sa nouvelle robe en souriant. Elle avait grand hâte de la portée, cette tenue, cadeau de Cira.


Bertiiine! Apportez-moi donc la robe pourpre de chez Elizabelle, j'ai une pendaison de crémaillère sur le feu!

Celle de Cira, elle la destinait à une autre occasion.
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Cira
Non aujourd'hui elle n'avait pas envie de bouger. La jeune fille s'était simplement habillée et coiffée pour se rendre à la messe du matin et pour prendre collation avec la triple vicomtesse mais après direction sa chambre d'où elle n'avait pas bougé. Elle n'en avait pas envie et voulait rester toute seule.

Bertine était bien passée la voir pour savoir si la jeune fille voulait partir ramasser quelques plantes avec elle mais non Cira avait refusé.
Même l'idée de faire une chasse aux papillons ne l'avait pas décidé à sortir. Bertine s'était donc éclipsée le front légèrement plissé par l'inquiétude de voir l'enfant comme ça.

C'est que finalement l'enfant terrible lui manquait. C'est vrai que Cira n'était pas une enfant des plus calmes, faisant séries de bêtises plus ou moins grosses mais là, en ce jour, rien n'avait été à lui reprocher. C'était bien ça le plus inquiétant. Pas de bruits de pas qui courent à travers la demeure, pas de cris, pas de rire, rien. Juste une Cira calme. Trop calme pour son bien.

Bertine était donc à ressasser ça quand elle vit un pigeon se poser à la fenêtre ouverte de l'office. Elle laissa la liste des marchandises à acheter par les serviteurs et s'approcha du volatil. Celui-ci portait rouleau à sa patte et elle le décrocha avec soin avant de poser quelques miettes de pain devant l'oiseau.

Le vélin étant adressé à Cira et elle se dépêcha de lui apporter. Peut être était-ce des bonnes nouvelles qui lui redonneraient le sourire.
Elle frappa 3 petits coups à la porte, attendit un "entrez" et pénétra dans la chambre.


Cira, j'ai une lettre pour toi.

S'approchant en silence, elle s'assied au bord du lit où Cira était couchée et passa doucement sa main dans ses cheveux.

Tu n'es pas malade au moins ? Tu sais on peut faire venir un médicastre si tu te sens mal. Tu veux que j'appelle Dame Rosa ? Je suis sûr qu'elle doit avoir tout ce qu'il faut pour te soigner.

Non ça va, t'inquiète pas. Merci pour la lettre. Tu peux m'apporter mon écritoire s'il te plait ?

La jeune fille ne savait pas qui lui écrivait mais n'aimant pas attendre ou faire attendre, il fallait qu'elle réponde dans la foulée.
Profitant que Bertine s'était éloignée pour chercher ce qu'elle lui avait demandé, Cira se redressa et cala ses coussins dans son dos.


Merci. Appel moi quand Dame Rosa rentrera s'il te plait. Que je sois prête si elle a besoin de moi.

Cira positionna son écritoire sur ses genoux et regarda Bertine sortir de sa chambre avant de lire la lettre adressée par son oncle et de se mettre à sa rédaction, celle-ci lui redonnant un peu le sourire.

Les mots courent sur le vélin puis elle apposa sa signature. Roulant la lettre, la jeune fille sortit de son lit, déposa son écritoire sur sa coiffeuse et descendit à l'office. Sans un mot, elle attacha le vélin au pigeon et l'aida à s'envoler avant de retourner dans sa chambre en silence.

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Rosa
La Blonde toqua à la porte de Cira avant d'entrer, l'air réjoui, une missive à la main.

J'ai la convocation à l'allégeance!

Cette simple phrase induisait un tas de choses. Comme par exemple trouver une nouvelle robe. Elles en avaient commandé aux Doigts d'Or, elles espéraient les avoir rapidement.


Nous partirons la semaine prochaine si tout va bien. Il faudra nous faire très belles. Je veux faire honneur à mon cousin!

Rosa était ravie et ne s'en cachait pas. Et elle savait que sa demoiselle de compagnie goûtait les belles toilettes. De plus ce serait la première fois qu'elle assisterait à une cérémonie d'allégeance.
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Balthasar.
Un jeune garçon juché sur sa monture de bonne mise mais non ostentatoire, accompagné d'un moine pour toute escorte, entre d'un pas hésitant dans la ville d'Arras.

Aux dernières nouvelles, sa mère y résidait, au grand étonnement du jeune homme, toujours habitué à la flamanditude profonde de ses parents. Au pas lent de son cheval, il regardait les maisons avant d'interpeller un quidam.


Hep! Toi là bas! Sais-tu où réside la Vicomtesse d'Harlegnan?

Oui, les quidam s'interpellent d'un "hep, toi là bas! C'est leur nom, ou presque. Le quidam après avoir réfléchit quelques secondes a le visage qui s'éclaira.

Soeur Rosa? Oui oui, elle habite juste là, en face de la taverne municipale.

Désignant la maison du doigt, avant de filer. Le jeune garçon, les sourcils froncés se dirige vers la demeure. Habiter devant un tripot? Quelle malheureuse idée. Soeur Rosa? C'était quoi cette histoire? Enfin il semblait qu'au moins la maison présente bien.

Il descendit de cheval et toqua à l'huis.


Toc, toc, toc!
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Bertine
Alors qu'elle faisait son inspection matinale, Bertine entendit frapper à la porte. Qu'elle ouvrit promptement. Devant elle, un jeune garçon, accompagné d'un moine. Un mendiant peut être? Non, il n'en avait pas la mise. Un jeune arrageois? Un malade? Son visage lui disait bien quelque chose mais elle ne voyait pas.

Vous désirez?

Sa maîtresse était certes accueillante mais il n'était pas question d'ouvrir la porte à n'importe qui tout de même.
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Balthasar.
Reconnaissant Bertine, le visage du jeune homme s'éclaira. Certes elle avait changé et était devenue une jeune femme bien accorte cependant au moins voyait-il un visage familier.

Bertine? Veuillez annoncer à Mère que je suis de retour.

Il n'était guère familier le jeune garçon, gardant toujours quelque réserve. Il avait eu très tôt conscience de son rang et de la tenue à avoir avec la domesticité. Il tenait cela de son père. Enfançon, certes il courait dans les bras de sa nourrice. Mais il ne l'était plus à présent.
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