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[RP]Les flandres réussiront-elles à dormir sans leur Doudou?

Amblypyge
A Bruges

Un vrai débauché...
Ambly et Louis y voyaient la une belle occasion, l'occasion d'exprimer leur vocation.
Depuis le temps qu'ils en avaient envie, tellement que la parole eu été presque inutile pour se comprendre et savoir quoi faire.

Sans aucun mal, ils obtinrent du comte, une invitation pour la nuit.
Délicieuses et spéciales, les tisanes de Joie les avaient mis en bonnes conditions... c'est échauffés qu'ils allèrent rejoindre Doudou.
La porte de la chambre se referma derrière eux pour laisser place à la volupté. Ardents, animés, électrisés, tous les trois se sont laissés aller a la légèreté.
c'est le moment de la dureté.
Ambly occupait le comte de dernières carresses attendant que Louis agisse.

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Louis_mandrin
A Bruges

Louis entrait dans la taverne comme chaque soir depuis quelques jours. Ambly et lui s’était arrêté dans cette ville de Bruges et ils pensaient avoir bien fait. En taverne, la rencontre de personnages illustres de la région avait fait mûrir un projet fou dans leur esprit. Chaque soir, Doudou le comte de Flandres venait accompagné de courtisanes et autres jolies femmes du château pour se détendre et ils avaient fait connaissance autour d’un verre, simplement.

Doudou n’avait pas tardé à remarquer Ambly et celle-ci avait vu rapidement comment mettre à profit cela. En parler et convaincre l’Artiste fut l’affaire de quelques heures. Louis avait aussitôt organisé un plan.
Le soir même, ils arrivent en couple à la taverne habituelle du comte, bras dessus bras dessous et poussent ensemble la porte.
La salle sombre est plongée dans une atmosphère lourde de chaleur et de sous entendus libertins. Louis sourit en coin en voyant le comte affalé dans des coussins dans un coin. Il se laisse entraîner par Ambly qui a déjà pris les devants et s’avance, pas farouche, devant le comte des Flandres. L’Artiste la voit se déhancher devant elle en avançant et se note dans un coin de sa tête qu’il faudra qu’il la peigne encore et encore pour saisir une parcelle de son charme un jour.

Il s’approche en souriant du recoin et voit avec contentement qu’Ambly a déjà entreprit l’homme. Il s’assoit et tente de faire bonne figure en plongeant son visage dans la bière. Avec la pénombre, personne ne voit ses efforts pour cacher sa jalousie. Il sert un poing sous la table et regarde les femmes qui l’entourent en souriant.

Doudou rigole fort, le visage rougeaud, très intéressé par la nouvelle donzelle. Ambly joue la fille de joie et Louis sert les poings en souriant. La soirée s’avance et Doudou annonce qu’il nous veut tous les 2 pour la suite de la soirée, en privé. Louis sourit, Doudou doit penser que c’est de la satisfaction à sa proposition mais c’est pour une toute autre raison qu’il sourit et se détend.
Ambly accrochée à leur bras, ils sortent ensemble et se laisse guider par le comte tout joyeux et surexcité. Louis jette un regard derrière lui et tâte sa besace, regrettant presque cette taverne qu’ils abandonnent pour le froid, l’incertain… et le danger…

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Slamjack
Tapi dans un coin sombre, le Cavalier Noir guettait. Discrètement. Pour ceux qui ne connaissaient de lui que ses exactions, lesquelles résonnent régulièrement jusqu'à Paris, il était presque impossible de croire qu'un tel personnage pouvait se faire aussi effacé.

Le Seigneur Slamjack ne voyait pas d'un bon oeil les frivolités du Comte des Flandres. Non pas qu'il lui jetait la pierre, il aurait été bien mal placé pour le faire, lui qui détient une carte à jour des bordels de France, mais bien pour l'imprudence qu'il commettait à cotoyer ainsi des gens de peu de foi.

La capuche sur le crâne, la cape masquant l'épée, profitant de l'obscurité pour passer inaperçu, le chef des forces spéciales surveillait Sa Grandeur. Il avait connu bien des tentatives d'enlèvement et d'autres méfaits à l'encontre de hauts Nobles flamands et il n'avait aucune intention de se laisser prendre de vitesse par des insoumis profiteurs. Alors il veillait sur la personne du Comte, pour la sûreté des Flandres.

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Louis_mandrin
Le Comte les guides dans les ruelles de plus en plus sombres et de plus en plus sales de la ville. Des mendiants et des éclopés tendent leur bras estropié pour la charité, mais Doudou, pourtant richement équipé ne tourne pas un œil vers eux et continues de lancer blague sur blague, la plupart bien entendu pas marrantes…
Ils arrivent enfin devant un long mur qui enserre une grande bâtisse, une porte en fer ouvragé conçue pour résister à un assaut de créanciers, s’ouvre sur un jardin.
Quelques paires de portes et d’escaliers plus tard, le trio entre dans une pièce confortable, équipée d’instruments divers dont l’utilisation ne frappe pas au premier abord. Louis laisse glisser son regard sur les coussins de soie et les pointes effilées inoffensives…
Pendant qu’Ambly déshabille Doudou en utilisant sa sensualité comme d’autres utiliseraient une épée ou une plume, Louis fait le tour de la pièce et trouve ce qu’il lui manque. Il repère les armes du comtes jettée negligemment sur le lit et les ecartes comme pour faire plus de place pour la suite, hors de portée. D’un geste preste il pose sa besace et entre dans la danse sauvage qu’entament les deux autres. Il ne sera pas dit qu’Ambly crie plus fort pour un autre que lui.

Est-ce un combat ? Un champ de bataille ? Une exploration ? Un baptême ? Ou bien tout cela à la fois ? Louis ne pourrait le jurer. Pendant plusieurs heures, des cris fusent dans la pièce qui en a sûrement connu d’autres.... Louis découvre des instruments dont il n’aurait jamais soupçonné l’utilisation, des sensations et émotions inattendues…

Ambly reste allongée, une main ailleurs, aux coté du Comte qui somnole d’un sommeil bienheureux. L’Artiste s’est accoudé à la fenêtre été regarde le ciel étoilé dans la fraîcheur, la tête pleine de tout ce qu’il viens de se passer et de ce qui va suivre… Quand la main d’Ambly rencontre son cou, il se retourne vers elle et l’embrasse doucement, bien plus doucement que quelques heures plus tôt. La nuit est très avancée, il ne faut plus traîner. Louis sort son matériel, en prêtant une oreille distraite aux blagues de Doudou affalé dans les coussins, Ambly veille sur lui par des caresses. L’Artiste redeviens ce qu’il a toujours été et à l’aide de son fidèle bâton qui ne le quitte pas depuis Main Tranchante, il donne un coup formidable sur la tête du comte qui s’arrête net dans son explication sur les techniques de peches Artésiennes. Ambly prend peur et regarde Louis mauvais, mais la poitrine de l’homme se soulève régulièrement et ils reprennent leurs activités sans bruits. Doudou les avait prévenus qu’ils seraient tranquille ici et il n’avait malheureusement pour lui pas menti.
Le comte est rapidement ficelé comme ils l’avaient déjà fait il y a longtemps. Au moment de serrer le nœud, Louis relève la tête et regarde Ambly. Leurs regards se croisent et ils se sourient, complices.


Louis a un plan, il furète dans l’appartement jusqu’à trouver rapidement cette célèbre petite porte qui permet au comte de visiter chaque soir sa maîtresse dans l’appartement voisin. Ils traînent le corps enveloppé dans une tenture jusqu’à une fenêtre et l’artiste va éteindre les bougies dans la pièce pour laisser croire que le sommeil a fait son office. Puis, ils se mettent à deux pour tresser une corde solide avec toutes les soieries de l’appartement de Laudanum et descendent doucement et sans bruit l’homme inanimé le long du rempart extérieur. La suite est plus ardue et plusieurs fois, ils manquent s’étouffer dans l’eau sale des douves, traînant le comte sur une branche dans le silence le plus complet. Ils atteignent enfin l’embouchure au lac Doudou et sortent de l’eau, essoufflés. Les chevaux attendent, ils ont eu toute la journée pour les cacher dans les fourrés comme à l’habitude.

En tous les cas, c’est juste avant l’aube naissante que deux chevaux dont un chargé lourdement, quittent les abords de la ville, emportant leur cavaliers loin des murs de la cité, sans être inquiété nullement.



Quelque part en Flandres

Louis tient fermement les renes d’une main tandis que de l’autre, il tient la carpette en travers de la selle devant lui. Ambly le précède avec leurs bagages et ils avancent en se regardant souvent. A chaque fois ils sourient de plus en plus en même temps qu’ils s’éloignent de la ville pour finalement éclater d’un grand rire en passant devant un paysan étonné de voir tant de joie à une heure si tôt…
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Luciedeclairvaux
A peine revenue de Lorraine, Lucie s'apprêtait à un autre petit voyage plus ... personnel. Rejoindre la belle Lauda et la troupe de libertins à Cambrai. Elle connaissait la réputation sulfureuse de cette ville et se réjouissait d'avance. Doudou était occupé par ses nouvelles fonctions, l'amant de Lucie aussi. Et la blondinette avait décrété que mélanger les affaires du comté et les hommes était une fort mauvaise idée. Aussi se réservait-elle pour la débauche, et se contentait-elle de discrètes actions bénéfiques, sans entrer en politique. Sa petite rébellion à elle.

Elle en avait assez bavé pour garder la tête froide, et les richesses de l'entourage du Comte ne lui faisait guère oublier qu'elle avait souffert de la faim, du froid et de la rudesse des hommes avant d'atterrir à Bruges.

La nuit avait été agitée. Après avoir écumé les tavernes avec le prévost, ivre de danses, de rires et de bières, elle avait fini dans sa couche. Fougueuses étreintes. Corps ruisselants de plaisirs. Douceur de s'endormir près de lui ... Mais Lucie ne s'attardait jamais. Petits matins décolorés devant un sage déjeuner ... très peu pour elle.

L'aube allait se lever, elle devait récupérer des affaires chez elle et chez Lauda avant de prendre la route. Elle se laissa couler du lit, renfila braies, chemise, bottes et embrassa avec tendresse son amant à demi-endormi, se demandant un instant pourquoi elle éprouvait toujours le besoin de le fuir. Il l'impressionnait. Mais leurs nuits étaient si ... Sa fonction lui donnait des frissons de peur dans le dos. Mais il était si beau ... Lucie, t'es vraiment nouille.

Sa dernière mission pour le comté lui avait permis d'amasser assez d'écus pour acheter une monture. Prestement, donc, elle passa chez elle, réunit quelques effets personnels, puis monta chez Doudou. Ce serait rapide. Les domestiques la laisseraient entrer, elle récupèrerait sa dague porte-bonheur sans laquelle elle ne prenait jamais la route, et que, pour d'obscures raisons, elle avait oubliée chez son aimée, puis filerait vers Tournai.

La demeure était plongée dans la pénombre. Le jour allait se lever. Lucie descendit de cheval et se présenta à la porte. Peu de temps après, elle gravissait les marches dans un silence un peu inquiétant. Sa chandelle tremblotait. Elle pénétra dans la chambre de Lauda et découvrit le désordre, la porte de communication restée ouverte, les draps à la fenêtre ... Elle jeta un coup d'oeil dehors. Rien d'autre que le silence du soleil qui pointait. Elle courut vers l'appartement de Doudou.

Oh mazette. Y'en a qui s'ennuient pas ! Le sourire laissa rapidement place à l'inquiétude.

Doudou ?

Elle scrute la pièce. Personne.
Une petite tâche de sang sur l'oreiller.
L'inquiétude se mue en une oppressante et funeste impression.
Elle hurle.


Doudou ?!!

Pas qu'elle tienne particulièrement à lui. Il était si pénible ces derniers temps qu'elle pensait que sa couronne commençait à lui enserrer le crâne de bien vilaine manière. Mais tout de même. Des gens qui lui ont fait confiance, y'en a pas eu des masses dans le comté. Bordel ... que s'est-il passé ici ?

Elle redescend les escaliers comme une flèche et s'en va secouer le garde à l'entrée.


Il a disparu ! Ya du sang ! Donnez l'alerte !!!

A la tronche du gars, elle réalise qu'elle lui a crié dessus.
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Amblypyge
A part le passage des douves où ils ont bien faillit noyer le comte et eux avec, ça avait l’air facile et il se laissèrent gagner par l’euphorie.
Pourtant, l’aube était là et l’alerte serait donnée.

Ils s’éloignèrent des chemins pour emprunter champs et forêts, malheureusement pour eux, celles-ci sont rares et les arbres peu fournis. Ils préféraient se faire discrets et espéraient ne pas avoir à blesser le comte encore une fois même si ils n’hésiteraient pas un seul instant en cas de besoin.

Ils s’arrêtèrent près d’une marre accolée à un fourré. Ils assirent Doudou contre un arbre. Ambly lui nettoya sa plaie avec un peu d’alcool. Louis avait vraiment frappé fort pour qu’il ne soit toujours pas réveillé…
Elle s’accroupit face à lui et lui tapota les joues avec un peu d’eau fraiche.


réveille toi mon p’tit Doudou, on va avoir besoin de toi

Le comte semblait reprendre ses esprits, elle passa sa main sous son menton pour lui relever la tête et lui sourit

la nuit s’est passée comme vous l’espériez monsieur le comte?

elle lui mit un parchemin et une plume entre ses mains, toujours attachées, mais il arriverait bien a écrire comme ca.

Ca va être a vous de jouer maintenant, vous allez écrire à votre conseil.
Vous allez leur dire que vous avez été enlevé et que les bandits réclament un somme de 2000 écus contre votre vie. Que la moindre tentative pour vous délivrez ne sera pas sans conséquences. Qu’ils renvoient une réponse positive et un lieu leur sera indiqué pour déposer l’argent. Et vous ajoutez un petit passage larmoyant de votre cru.


Elle s’assit à coté de lui pour regarder ce qu’il écrivait

J’espère qu’ils tiennent un peu à vous, sinon on demandera à vos maitresses, on en connaît quelques unes maintenant

elle lui sourit franchement
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Doudou
Doudou rêvassait... Il pensa à cette fabuleuse nuit. une soirée bien commencée chez joie, il avait ouvert son cœur et il attendait que l'élue prenne la clé... Puis, un petit couple d'artistes étaient revenus, tard. Doudou leur avait fait une proposition de voyage et ils l'ont accepté.

Doudou leur a proposer un voyage interdit mêlant découverte de son MOI et écoute de l'autre. le plaisir se partage-t-il ? voilà le thème de ce voyage.
Exploration des ses envies cachées, découvertes de ses sens, aider l'autre à se révéler, partager, se partager que d'occupation pour une seule soirée...

Doudou ouvrit un œil, le décolleté exploré se dresser devant lui.
Aïe! ... son crâne le fait souffrir.... Il veut toucher pour voir... ses mouvements sont entravés...
Il comprit... il était devenu un otage...
La belle de nuit lui tendit de quoi écrire et lui dicta sa lettre...
2000 écus seulement se dit il... tout çà pour çà...


Citation:
Moi, Doudou d'Audernarde, comte de Flandres JE SUIS rEteNus prisonnier pris en oTage. une Rançon Est Bien suR réclamées. Une petite sommes qui sera vite oubliée grâces à notre bonne GEStion ET noTre sOlide commerce. 2000 écUs... je cRois que cela N'est pAs énorme et permettra de regler très vIte cela. Mes ravisseurs sont charmants mais n'hésiteront pas à m'utiliser comme bouclier et monnaie d'échange.

Faites vite !

fait à bah euh sur un chemin, 29 octobre de l'an de grâce 1456
Doudou d'Audernarde,
comte de Flandres
seigneur d'Audernarde



doudou regarde autour de lui et testa tranquillement ses liens pour voir...
un noeud bien fait mais l'autre plus lâche...

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Lafred
Lafred avait PRis la route EN Direction de Dunkerque afin de régler deS affaires familiales LAissant le Comte seuL En taverne avec un artiste.
Celui-ci lui avait d'ailleurs offert un fort jolie portrait qu'elle avait precieusement gardé.

Elle rentra au petit jour à Dunkerque et s'écroula dans son lit.
Les affaires du conseil attendraient la fin de journée.

Elle s'endormit paisiblement, loin du drame qu'il venait de se jouer
Joie
Joie venait d'apprendre que Doudou avait été enlevé, son sang ne fit qu'un tour, elle avait vu le couple la veille en taverne et elle avait vu Doudou se faire endormir pas cette belle femme...

Arf se dit-elle, quand c'est qu'il va se calmer... Peut être que s'il s'en sort ça va un peu l'assagir ...

Il ne fallait pas perdre une seule seconde et là c'était le lieutenant qui parler, elle avait écrit à des habitants de Tournai de Ghent et de Dunkerque pour voir si ce n'était pas un supercherie, mais malheureusement personne avait vu rentrer le compte dans aucune ville, le comte était belle est bien en rase campagne avec des étrangers, mais ou ...

Joie ne savait plus quoi faire, en étant maire de Bruges elle ne pouvait pas aller le secourir.
Si seulement notre prévôt l'avait remplacé pour mettre un lieutenant efficace un lieutenant qui pourrait se déplacer... Elle lui avait dit que Dol serait très bien, mais pas de nouvelle ni de Dol ni de Ali...

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plan de la taverne de joie «* Y a d’la joie chez joie ! * »
Luciedeclairvaux
Alerte ! alerte !

Ébullition dans le domaine. Les gardes se croisaient, les domestiques brassaient du vent. On cherchait le Comte et Lucie s'impatientait, loin de se douter qu'une lettre de demande de rançon faisait déjà chemin vers le château de Bruges et ses conseillers. Il devait bouffer du maïs à propulsion, celui-là.

Avec souplesse, elle remonta à cheval et passa le pont-levis pour contourner les douves. Dans la pénombre, elle ne distingua pas l'ombre noire qui se dissimulait contre un mur.

De l'extérieur, elle leva les yeux vers la fenêtre de Lauda, d'où pendaient les draps soyeux. Ils voletaient dans la brise matinale, indifférents aux événements. Plus bas, ils effleuraient à peine l'eau verte des douves. Déjà, se baigner était chose impensable pour Lucie, mais se baigner là-dedans ... à moins d'y être forcé ? Le Comte aurait-il été blessé, peut-être assommé, comme en témoignait la tâche de sang dans sa chambre, puis transporté par cette voie ... Se tenir d'une main, tout en portant un homme inconscient pesant un âne mort ... un âne oui ! Puis nager avec lui. Lucie secoua la tête. Peu probable. Ou alors il faudrait lui présenter cet homme certainement bien bâti ...
Lucie, on n'est pas là pour la bagatelle. S'il faut, Doudou a été assassiné et jeté dans les douves !
Mais alors pourquoi les draps à la fenêtre ?
C'est impossible ...
Néanmoins, sans se retourner, elle suivit la muraille jusqu'au lac.

Le jour commençait à éclairer les lieux. Lucie descendit de cheval et, le tirant par la bride, continua à pieds pour mieux inspecter le sol. Ils ont bien dû ressortir quelque part, bordel !

Au bout d'un long moment, elle reconnut des traces de pas. Certaines légères et petites. D'autres profondes et larges. L'homme bien bâti ... ou ... bien chargé. Plus loin, des traces de chevaux qui se perdaient dans les champs, vers le sud.

Lucie leva les yeux vers le lointain. Ils étaient partis par là, peut-être vers Tournai ... Elle était bien avancée. Elle n'avait pas franchement envie de s'y aventurer seule. Elle regarda autour d'elle, hésitante. Retourner chez Ali et le prévenir ... autant de minutes perdues qui peut-être pourraient sauver la peau de leur andouille de Comte.
Mais quelle andouille, mais quelle andouille ! marmonna-t-elle.
Louis_mandrin
Quelque part sur les chemins de Flandres

Louis revient vers les chevaux, cachés comme d'habitude lors de leur actions, loins sur les bas cotés du chemin, dans un bosquet sombre et dense. L'Artiste viens de guetter en arriere le chemin qui va vers Bruges et il est satisfait. Aucunes poussieres indiquant une poursuite
Ambly relis la lettre de rançon. Il lui prend la note ecrite par le comte et la lis. Les lointains cours du precepteur savoyards lui sont d'une sacré aide, car il fini de lire, fronce les sourcils puis sourit.



Hahaha Tu nous prend pour des gueux ?
Refait cette lettre immediatement et sans les codes grossiers...
Et vite... Ensuite nous repartirons.


L'Artiste ne se sentais pas tout à fait rassuré avant, mais depuis qu'ils ont passé les douves à l'aide de quelques morceaux de bois, son cerveau fonctionne à toute allure, bien plus vite qu'il n'en a jamais été. Cet action lui a donné des ailes.

Ambly, il faudra lui refaire ses liens et hesite pas à serrer très fort de partout. De plus, à partir de maintenant nous lui mettrons un bandeau sur les yeux, fort serré aussi. Cet homme viens de cette region et doit connaitre tous les coins comme sa poche. On le roulera ensuite dans la tenture, ca sera moins voyant sur les chemins.
Excusez nous comte, mais il nous faut prendre quelques precautions. J'espere que vous comprendrez... Nous ne vous baillonnerons pas la bouche, mais au moindre hurlement, c'est votre langue qui sera coupée.


Il se retourne vers Ambly et lui chuchote :

Nous allons rester dans l'coin pour dormir cette nuit. Personne ne nous sait ici. On va chevaucher un moment et tourner en rond pour perdre nos traces... Les chiens du chateau vont etre embrouillés à souhait


D'une main il lui caresse la croupe, excité par l'aventure. Il l'embrasse puis se resaisit et sort un morceau de tissu epais pour bander les yeux de Doudou.

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Doudou
doudou répondit:

Tu n'auras rien d'autre que ma part. Débrouille toi tout seul l'artiste.
Verse une seule goutte de mon sang et je suis sur que le conseil me considérera comme mort. On ne peut se permettre d'espérer trop longtemps le retour un comte. Mes opposants vont se battre pour devenir le régent. Et 2000 écus t'es vraiment un gueux. si c'était pour l'argent fallait me le dire. 2000 écus en 2 mois je te donne çà... Si votre couple m'avaient côtoyé plus longtemps, vous auriez eu de ma part des présents de bien plus de valeur.

Alors avec ta compagne prend soin de moi, c'est encore la seule chose qui fasse que je pourrai vous épargner le moment venu...

Surtout prenez soin de mes affaires aussi, vous aurez peut être une surprise et commence par me donner à manger et à boire.

Pour finir, range donc ton sourire, tu as certes un comte en otage mais je connais des dizaines de façon de me tuer pour ne pas avoir le déshonneur de te laisser triompher ainsi.

Les Flandres je les connais par cœur, bande moi les yeux je saurai quand même où on est.

Doudou pris son sourire de sadique. Il doit être aussi excité par la situation... Un fou peut être...

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Amblypyge
Ambly resserra bien fort les liens sur la peau déjà rougie du comte. Les mains dorénavant attachées dans le dos et reliées aux pieds.
Louis allait fouiller dans ses affaires, certainement pour y trouver un sceau...

Ambly ne pu s'empêcher d'éclater d'un grand rire en entendant Doudou


vous croyez vraiment que ça nous intéresse de vous lécher les............ bottes pour obtenir de l'argent?
vous devriez déjà remercier Joie pour ses tisanes


Ambly le regarda... elle sortit un bout de pain et un peu de poisson séché

je te laisse réécrire la lettre L'artiste, je vais le faire manger

Elle rompit le pain en petits morceaux et attendit qu'il ouvre la bouche pour lui enfourner dans le gosier.

vous savez, je crois qu'il me serait aussi excitant de vous humilier et de vous tuer pour rien quitte a me faire tuer ensuite que vous laisser en vie pour avoir quelques pièces, je crois que dans cette histoire, rien ne pourrait me décourager
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Doudou
Écoutez là gueuse!
M'humilier mais vas y, déjà que d'être attaché mon 6ème sens s'éveille...

avale


Me tuer ? houa quelle intelligence, on voit bien qui est le cerveau ici... même pas cap de desceller le code d'un enfant de 12 ans...

Me tuer reprend t il,depuis le temps que je fais de la politique je me prépare pour ce genre de choses. Ne me laissez pas 2 min sans surveillance sinon je vous assommerai et je vous apprendrai comment on serre des liens et surtout je connais un bourreau qui se fera un plaisir de vous montrer ce qu'est une torture bien faite.

Passez 24h sur 24h avec moi, vous devez être aussi maso que moi, vous allez souffrir les petits. Je suis que vous aurez une plus grosse récompense pour me garder avec vous plutôt que de me rendre. Écrivez au vicomte Sardanaple de Hauteville par exemple sourit.

J'ai bien l'impression que tu sais même pas ce que tu veux femme.

regardant l'homme

Hé! Louis débarrasse toi d'elle car elle causera ta perte.

doudou se tut et se mit en méditation comme il sait si bien le faire en taverne.

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Amblypyge
Ambly se saisit d'une nouvelle corde et l'attacha autour du cou de doudou en s'appliquant bien pour faire un joli noeud de pendu elle attacha l'autre bout de sa corde à la selle de la monture de Louis

J'aime bien votre compagnie votre grandeur, vous etes divertissant.
je ne sais pas ce que je veux, vous avez surement raison, je suis une femme. Une chose est sure, je ne serai pas déçue par ce qui arrivera.
Quant à L'artiste, pour son bien j'ai déjà essayé de le quitter, mais il n'a pas voulu...

Vous avez interet a pas trop bougez quand vous serez en selle, je ne voudrez pas que vous tombiez


Elle verifia encore le nœud sur la selle, le serra encore et encore…Louis etait dejà en train de rouler le comte
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