RPartage - [RP] Cérémonie d'allégeances - Maud St-Anthelme ~ APRES-MIDI

[RP] Cérémonie d'allégeances - Maud St-Anthelme ~ APRES-MIDI

Effelissianor

Petite tape dans le dos venant de l'Amiral ,Effi se retourne et chuchote:

J'ai bien cru que vous m'aviez oubliée, je vous ai vu avec le Duc!!!

Prends délicatement et discrètement la tartine puis sourit tout naturellement avant de chuchoter:

Merci GdR, ma foi, on commence à avoir un peu faim!

Vérifie qu'on ne la voit pas et grignote sa tartine, ne pouvant plus parler à l'Amiral, comme elle mange.
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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Antonio

Fraize avait laissé la Duchesse lire la lettre, et écoutait ses paroles en souriant légèrement.

Je vous remercie, je n'ai fait que lui dire ce que je pensais de vous Duchesse.

Puis son sourire s'effaça lorsqu'elle lui parla de son épouse. Non pas qu'elle n'était pas belle, au contraire, mais plutôt car il savait bien ce que les gens penseraient s'ils apprenaient que sa femme n'était plus à ses côtés en Bourgogne, mais ailleurs seule avec leurs enfants.
Heureusement, la Duchesse ne le laissa pas le temps de répondre et le taquina un peu plus. Il lui répondit tout aussi bas.

Ne vous inquiétez pas, je saurai ne pas franchir la limite. Il a bien raison d'être à l'affût de tout homme vous approchant, je fus pareil fut un temps. Cela lui passera au fil des années.

Le Président du Collège faillit rajouter : "lorsqu'il ira voir ailleurs", mais n'était-ce pas pousser la taquinerie un peu trop loin ? Il fallait être raisonnable, et les plaisanteries les plus courtes étaient les meilleures. Aussi, il se redressa et regagna sa place, laissant la Duchesse du Charolais prêter allégeance.
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Porte Parole de Bourgogne

Maud

Un petit hochement de tête à Antonio, tête penchée quand même,avant l'approche de Angélyque de la tartine remise à l'envers à Niall et Maud d'écouter le serment de Angélyque. Et c'était pas de la petite bière ça comme allégeances.
Maud se leva donc du trône , releva la tête de Angélyque et droit dans les yeux:

Très chère Duchesse Angélyque de la Mirandole, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres du Charolais et de Cruzy le Chastel.

Elle lui fit une chaude accolade en lui glissant à l'oreille avec un sourire: Angélyque, pour la substance, j'aurais toujours du pâté pour vous hein?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

La nouvelle allégeance du prince Uruk était correcte, et le héraut de Bourgogne avait hoché la tête à la demande de la duchesse de Bourgogne quant à l'exactitude de cette allégeance : « En effet, Votre Grasce, l'allégeance de Son Altesse est maintenant correcte. » Le héraut de Bourgogne aurait bien lancé une pique à l'encontre du Prince, parce que quand on demande des recherches héraldiques, c'est pour au final qu'elles servent. Mais il s'en abstint, car ce n'était pas son rôle. Il s'en alla donc rechercher, et la missive de la « Môme », et la missive de l'Altesse.

L'allégeance de la duchesse de la Mirandole qui avait suivi était correcte.

« Que la Baronne Jusoor de Blanc-Combaz s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres d'Uchon, et pour les terres dont elle a la tutelle ! »
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Jusoor

A l'appel de son nom, Jusoor s'avança et se courba devant la duchesse.

Votre Grâsce, de par vous, je renouvelle mes serments.

Ainsi, pour mes terres d'Uchon tout autant que pour celles dont j'ai la tutelle, de mon jeune frère Lionel Cristos Parfait de Blanc Combaz, Vicomte de Digoine et Baron de Mâlain, je jure ce jour fidélité, aide et conseil au Duché de Bourgogne.

Et de rajouter, plus bas :

Mes serments sont acquis à votre personne, tout autant qu'à la Régnante.

Maud

Juste avant que la Baronne ne s'avance, Maud tiqua quand même sur la remarque de Bourgogne:
Comment ça, les allégeances du Prince sont "maintenant correctes"? Je n'ai reçu que ce courrier ci Bourgogne.

Mais la fille aînée des Blanc Combaz était devant elle et avec un sourire, elle l'accueillit d'abord.

Chère Jusoor de Blanc Combaz, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres d'Uchon ainsi que pour les terres de Digoine et de Malain de votre jeune frère Lionel Cristos Parfait de Blanc Combaz, dont vous avez la tutelle .

Et lui faisant l'accolade, elle lui murmura un mot rien que pour elle: Et je vous remercie Baronne pour cette aide. Passez bien le bonjour à votre Père de ma part, hein?

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

« Il m'avait envoyé auparavant une lettre d'allégeance, incorrecte, elle. »

Le héraut nota sur la feuille que le serment de la baronne d'Uchon était effectué ; ça avait été vite, là, non ? Restait à voir si certains nobles se présenteraient encore.
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Maathis

Mellecey arriva avec la discrétion qui le caractérisait habituellement, à sa trente-septième cérémonie d'allégeance, mais avec un brin de lassitude devant un nouveau cérémonial guindé ! Sur les trente-sept, il n'en avait manqué que deux, celle de l'Usurpateur, à laquelle il n'avait pas daigné se rendre, et celle de l'infortuné Verbam, où les Nobles s'étaient réunis dans un lieu de débauche où force tonneaux de Nuits-Saint-Georges, Mercurey, et autres Beaune avait allégrement agrémenté la soirée, le temps de rédiger chacun leur missive d'allégeance, aucun ne voulant se présenter devant le héraut.

Il portait les couleurs de Mellecey, d'azur et d'argent, des anciennes armes de son fief, comme il en conservait l'usage bien que la Hérauderie eût justement rectifié l'azur en gueules trois années auparavant, ainsi que son épée en acier de Tolède, dont la lame était l'ultime vestige de ses origines à Constantinople.

Veillant à ne pas s'assoupir, il attendit que son nom soit appelé pour rendre l'hommage formel.
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Arutha

Ce fut au tour du vicomte de Mellecey de se présenter.

« Vicomte, le bonjour... J'imagine que vous souhaiterez effectuer votre allégeance dès maintenant, aussi, si vous le voulez bien, avancez-vous au devant de la duchesse de Bourgogne afin de prêter allégeance pour vos terres de Mellecey et de Pisy. »
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Maathis

Mellecey s'avança devant l'assemblée et la nouvelle duchesse. Sempiternelle ritournelle ces allégeances... A sis pas de la duchesse, il tira son épée au clair, la prit dans ses mains nues puis, d'un ton qui ne souffrait pas la contradiction, il déclara devant tous :

Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Puis le vicomte attendit de la duchesse la réponse convenue...
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Maud

Et le fameux Maathis qui s'avançait. Ah ben lui.. c'était le grand jeu.. épée au clair . Un ton péremptoire.. Maud se redressa un peu et énonça les fameuses paroles ..

Athanase Serwane Damase Basile Maathis, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Mellecey et de Pisy

Puis elle se leva du trône.. s'approcha de lui :

Vicomte, gardez votre épée pour les ennemis de la Bourgogne.

Et avec un sourire lui fit l'accolade la plus réglementaire possible.

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Et les portes furent fermées. Personne ne pourrait plus rentrer.
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Cardinal

le beau cardinal une fois encore décida de ne pas se présenter à la cérémonie d'allégeance et mander une missive à la place ... de sa plus belle écriture il coucha les suivants mots à l'intention de la ravissante maud :

Citation:

bonjour belle enfant,
le beau cardinal vous prie de pardonner son inexcusable absence à votre cérémonie d'allégeance, mais des affaires personnelles le retiennent malheureusement dans ses terres ...

soyez toutefois assurée de son indéfectible allégeance à l'éternelle bourgogne et recevez en tant que duchesse légitime ses promesses d'assistance et d'obéissance ... ordonnez et vous serez exécutée ...

que l'inhumain aristote daigne envoyer milles morts honteuses au beau cardinal plutôt que le voir un jour faillir à son serment ...

après avoir relu la lettre, le beau cardinal la data, signa et scella ... puis chargea une personne de confiance de la faire parvenir à qui de droit ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Cérémonie d'allégeances - Maud St-Anthelme ~ APRES-MIDI

Antonio

Porte Parole de Bourgogne

Maud

"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Jusoor

Maud

"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Maathis

Niall

Hein? C'était quoi ce cirque. La tartine du côté pâté? Puisque c'était comme ça qu'il était considéré et qu'en plus on ne voulait pas de sa tartine, il se renfrogna et décida qu'il la dévorerais lui même en faisant de grands bruits de mastication.

Et puis de toute évidence on avait pas grand besoin de lui de ce côté ci de la Salle du trône, il se rapprocha donc subrepticement de l'endroit où il avait caché les pâtés. Vérifiant qu'il y étaient toujours et qu'il pourrait venir les récupérer plus tard et s'empiffrer avec l'Amiral.

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Effelissianor

Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Angelyque

Se mordant la lèvre pour ne pas rire la duchesse du Charolais se pencha vers la duchesse de Bourgogne et lui dit, sur le ton de la confidence.

Il n'est pas si vieux. Il est juste viril, très viril. Rien à voir avec les hommes de salon qui fleurissent un peu partout et qui tentent de prendre nos manières. Il ne vaut mieux pas que vous goutiez au goût de la langue d'un homme duchesse, votre époux n'aimerait certes pas, pour sûr, mais vous....!

Un peu plus haut.

Vous commencez à ressembler à un petit tonneau duchesse, sachez que si je vous tiens sans cesse par la ceinture le soir, ce n'est pas pour m'amuser mais bien pour que vous ne rouliez pas du haut des remparts jusqu'en bas. Mais cela vous va très bien, pour le moment.

Et toc! ça c'était pour avoir reçu une aussi charmante lettre de la part d'Uruk. Jamais il ne lui en avait écrit de semblable.

Afin d'obéir aux ordres de sa suzeraine, la Mirandole rendit la fameuse tartine au duc consort, veillant à bien la faire arriver du don côté, face pâté contre la main donc. Ca c'était pour toutes les petites vilaines choses qu'il lui avait dit au conseil, le vilain. Et pour la robe qu'il avait aussi refusé de lui offrir au mandat précédent. La duchesse avait bonne mémoire.

A nouveau sérieuse, et parce que prêter allégeance était une chose importante et que la duchesse du Charolaise appréciait énormément Maud qui dirigeait le duché d'une poigne de fer de façon admirable, elle s'inclina devant sa suzeraine et prononça distinctement son serment.

Nous, Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais, Vicomtesse de Mussidan, Baronne de Cruzy le Chastel et du Fleix, dame de Soirans, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, nous vous jurons obsequium, qui est fidélité. Car nous vous servirons en tout temps et en temps lieu, et que nul ne pourra nous contraindre à briser ce lien.

Nous , Angelyque de la Mirandole, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, Nous vous jurons auxilium, qui est aide et service armé. Car nous serons votre bras qui s'abattra sur vos ennemis, et que nous saurons vous servir et commander selon ce que vous exigez de Nous. Notre Armée, la Vache Folle III vous est toute dévouée.

Nous , Angelyque de la Mirandole, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, nous vous jurons consilium, qui est conseil. Car nous serons votre attentive vassale, et que nous vous ferons part de nos analyses et critiques de manière réfléchie et construite, sans pensée pour nos intérêts personnels, car nous jurons d'être animée que par le désir de servir la Bourgogne et vous-même.

Que nous soyions frappée par le Très Haut si un jour nous faillissons à notre serment!

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Arutha

Et les portes furent fermées. Personne ne pourrait plus rentrer.
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Maud

"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Maathis

Angelyque

La duchesse la prenait pour Alphonse! La Mirandole regarda la tartine que sa suzeraine lui avait mis dans les mains et la cacha derrière son dos.

J'en prendrais bien soin ma Suzeraine, il ne sera pas dit que la Duchesse de Bourgogne ressemblera à un tonneau tant que je veillerai sur Elle!!

Le cou de la Charolaise se tendit afin de déchiffrer la missive du prince Uruk dont elle avait reconnu l'écriture. Au fur et à mesure de sa lecture les joues de la duchesse devinrent rouges et ses lèvres se pincèrent.

Le Prince de Condé ne m'a jamais écrit de cette façon! alors là....

Il y avait de quoi être jalouse quand même à la vue du courrier, il n'y était pas allé avec le dos de la cuiller, l'horrible individu. Faisant claquer sa langue, la Mirandole siffla entre ses dents.

Mais pour moi il s'est déplacé, il piaffait d'impatience de recevoir mon baiser vassallique. Quand son regard a plongé dans le mien, avec le soleil qui se reflétait dans le sien...brrrrr.

La duchesse réprima un frisson et sourit narquoisement à la duchesse de Bourgogne.
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Maud

Oh la vilaine! La bougresse qui cachait son quatre heures... Et Maud de plisser d'abord les yeux:
Duchesse, on ne parle pas comme ça à sa suzeraine et je ne ressemblerai pas à un tonneau! Suis encore jeune et c'est mon premier né.

Et vous croyez que la Duchesse de Charolais n'aurait pas envie de lire le courrier? Le ramenant contre sa poitrine, ce n'était pas assez vite pour les yeux perçants de Angélyque.
Elle rit de bon coeur cependant en la voyant verte de jalousie.
Oh mais je les connais vos baisers vassaliques, hein? Et entre nous, même si j'apprécie beaucoup le Prince de Condé, ma foi...

Se penchant vers Angélyque: Il est quand même un peu vieux hein? Alors sa langue dans ma bouche.. je sais pas si j'aurais aimé.. et puis Niall encore moins.

Remettant le pli à Arutha: Les allégeances de son Altesse le Prince de Condé me semblent justes Bourgogne, non? J'y répondrai comme aux autres

Mains et bras sur les accoudoirs , elle fixa alors la Duchesse:

Je suis prête à recevoir vos allégeances Duchesse et donnez donc cette tartine à mon époux hein?

Et ça, c'était pas une demande.; C'était un ordre.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Maud

Après le passage du Marquis et Maud de se morigéner de ne pas lui avoir demandé quel savon il utilisait..Le Hérault annonça la Duchesse.. Sa chère Duchesse... elle pensait d'ailleurs consacrer ses atouts "Patrimoine Bourguignon", mais c'était une autre histoire.. Ca bruissait autour d'elle et elle n'entendait plus vraiment le drame qui se déroulait derrière le trône.
D'un oeil, elle vit la main levée d'Antonio..elle allait faire un bref Psssst! à Arutha pour le laisser approcher .. et avec un sourire..

Eh bien Fraize, c'est un bien grand plaisir de vous voir remettre le courrier d'Allégeances de votre suzeraine.. Vous compensez très bien.. je vous rassure et restez là que je la lise hein? Même si je lui répondrai plus tard..

Et Maud de décacheter la lettre et de lire un peu surprise le contenu:

Dites-moi Fraize, vous avez du lui en conter des choses à votre suzeraine pour qu'elle me fasse autant de compliments ..et vous pouvez déjà lui répondre que vous êtes de très bon conseil et que je me félicite de voir un tel Président à la tête du Collège de la Noblesse.

Et le taquinant un peu: C'est vrai que vous avez bon goût en matière féminine? Faut dire que votre femme est très jolie.. je vous l'accorde..

Se penchant vers lui: En plus d'être rapiat, mon époux est très jaloux.Gare à vos fesses quand même Antonio hein?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Angelyque

A l'annonce de son nom, la Duchesse du Charolais s'approcha du trône et attendit patiemment de pouvoir prêter allégeance à la Duchesse. Un petit signe de tête en guise de salut fut adressé aux personnes à proximité d'elle et elle replaça une mèche de sa chignon qui lui barrait la vue.

Ce faisant, son regard se posa sur les missives que tenaient la duchesse entre les mains, tandis qu'elle discutait avec Antonio, la duchesse tentait de déchiffrer ce qui était inscrit dessus afin de faire passer le temps. Avec un peu de chance elle apprendrait un ou deux ragots qu'elle pourrait ensuite aisémment colporter.
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Maud

Après avoir remis le courrier de Esyllt Catarina à Arutha,
Maud vit avec surprise son époux souriant comme un ange.. une tartine de pâté odorant à la main.
Si le dossier du trône n'avait pas été là, elle en serait tombée à la renverse.
Elle le connaissait ce bougre d'époux qu'elle adorait même si leurs scène de ménage en privé étaient plus que musclées. Plissant les yeux et prenant la tartine.

Merci mon époux, je suppose que c'est Alphonse qui a eu cette merveilleuse idée de vous remettre un des pâtés offerts Mmmmm?

Et la Duchesse qui s'approchait alors qu'un garde lui remettait un nouveau courrier. Pas pratique tout ça. Et comme si de rien n'était

Approchez donc Duchesse, et avant que de faire votre serment, vous voudriez bien tenir ma tartine que j'ouvre cette missive?

Ni une ni deux, elle lui remet entre les mains et décachète le pli. Etonnée et bouche ouverte en la déchiffrant

Ooooooooh! Quel homme d'écrire de si belles allégeances! Misère!
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Gaultier_de_ravart

Personne n'avait entendu Alphonse taper dans les liqueurs...
Pas trop de bruit, pas d'odeur....
L'incident était momentanément clos....

Gdr revint donc discrètement à sa place, les mains dans le dos.

Il tapa délicatement sur l'épaule d'Effelissianor et lui tendit discrètement une miche de pain agrémentée de pâté.....
J'ai réussi à subtiliser ceci... Ca vous tente ?
Pour la boisson, l'autre olibrius d'Alphonse nous a fait remarquer .... je n'ai pas eu le temps de prélever quelque dime là-dessus .... On verra plus tard....
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Niall

Il n'allait pas s'en tirer comme ça le grouillot et le regard noir qu'il lui lança était la promesse qu'il allait souffrir aussi longtemps que Niall serait en vie.
Il se croyait où à le défier de la sorte.
Il s'en occuperais plus tard. Pour l'heure il fallait trouver un stratagème pour éviter que, les pâtés dans la main, il soit pris la main dans le sac.

Il se dépêcha donc de trouver un quignon de pain, étaler du pâté sur une tranche , fourrer le reste à l'abri et retourner vers le trône l'air de rien, une tartine de pâté à la main.

Un sourire angélique et innocent aux lèvres il donna cette tartine à sa femme. Signe de " tu vois je me soucies de ton bien être, je sais que tu as tout le temps faim, le temps se fait long pendant des allégeances voilà de quoi te restaurer, il est pas génial ton époux?".

Et hop ni vu ni connu je t'embrouille lui et l'Amiral pourront un peu plus tard s'occuper du reste des pâtés et leur faire un sort à eux deux.

Niall n'était jamais à court d'imagination. Et il le prouvait encore une fois pour se tirer d'un vilaine affaire qui lui aurait valu une dispute conjugale monumentale. Il se servirait à nouveau de son imagination fertile pour faire un sort à l'odieux Alphonse. Promis.
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Antonio

Alors qu'il regardait le héraut, en se demandant : "Je peux y aller ? Je peux y aller ?", ce dernier après avoir appelé la Duchesse du Charolais, l'invita à s'approcher du trône pour apporter la lettre de sa suzeraine. Fraize se leva et s'avança donc, devançant la Duchesse du Charolais.

Pour le héraut. Merci Bourgogne.

A la Duchesse.

Votre Grâce, voici la lettre d'allégeance de ma suzeraine la Vicomtesse de Vitry-sur-Loire, qui malheureusement, ne peux se présenter devant vous aujourd'hui.
Je me doute que vous n'y répondrez pas tout de suite, mais plutôt dans l'après-midi. Je tenais cependant à vous le remettre en personne, histoire de compenser quelque peu l'absence de ma suzeraine.

Esyllt_catarina a écrit:

Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani & de Malemort

Maud Saint-Anthelme de Rivien

A Droux, le jour suivant la célébration de Saint Michel l'Archange.

Fraize

môme

expatriée

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Porte Parole de Bourgogne

Arutha

Citation:

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Alphonse.

Aaah! sa voix si douce même quand elle criait.. ses aiguës qui lui chatouillaient les oreilles et lui donnaient des frissons.. Elle était là.. son rêve...son fantasme absolu.
Lui qui n'avait touché de sa vie que des parchemins et de l'encre...
Sans doute l'avait-elle pris près d'elle pour cette raison. Mais il chassa bien vite cette pensée de son cerveau.

Toujours est-il que la présence si proche et si éloignée de sa Duchesse lui donna comme un regain de courage.
Il avait envie d'hurler: " Ma Duchesse, plutôt mourir que de donner vos pâtés"..

Enfin, juste une envie grandiloquente comme peuvent l'avoir certains dans une situation désespérée et elle l'était..

L'amiral, odieux comparse revenait l'air ravi et le bref sursaut d'honneur de Alphonse gela sur place au ton de plus en plus glacial de l'époux.

Rentrant le menton , se crispant sur les paquets, il fallut quand même de la force pour le lui extirper . Il ne faisait pas le poids.

Son regard affolé courut l'assistance cherchant du secours, mais combien de personnes iraient derrière le trône comme lui en pleines allégeances? Et combien de personnes s'intéresseraient à l'horrible scène de meurtre aux patés qui s'y déroulait?
Personne sauf le généreux donateur dont il croisa le regard encourageant.

Alors.. alors.. d'un coup de pied rageur, comme galvanisé par ce soutien,
Alphonse la couille molle tapa sur le paquet contenant les bouteilles de liqueur déposées derrière lui.

Uruk

Citation:

Au héraut,
De Nous, Prince de Condé,

Soit, faites lui déjà lire cette dite allégeance non convenable. J'en renverrais une sous peu, je manque quelque peu d'encre pour écrire une missive digne de ce nom.

U.

Un pot remplit plus tard, c'est à dire l'espace d'un instant, il écrivit une lettre destiné à la Duchesse de Bourgogne.

Citation:

A sa grâce Maud de Saint Anthelme,
De Nous, Uruk de Margny-Riddermark

En ce jour et par cette plume bien alourdi par l'encre bien propre de Beaune, je vous annonce ma presque prime allégeance à votre nom, à votre personne, à votre grâce, à vous, magnifique et digne héritière du jour de notre bon Duché de Bourgogne.

Que le soleil divin puisse vous guider à travers les semaines à venir et permettre à notre province de s'épanouir, sous un règne, qui je l'assure ne pourra qu'être exceptionnel avec un tel être dans sa demeure. L'espoir naissant d'une belle Bourgogne que je puisse enfin aimer réellement, je le crois bien, passera par votre présence sur ce trône qui vous était tout droit destiné.

Le temps passera, mais sachez dès ce jour et même si cela était déjà un fait établi pour moi depuis votre érection au rang de ma suzeraine, que ma loyauté sans faille, mon soutient armée et financier et le conseil le plus sain et le plus juste seront mes devoirs à votre encontre et qu'il nous sera d'un grand plaisir d'y convenir pour la grandeur de la Bourgogne, de Bourbon-Lancy, Antigny et Beaune.

S'il fallait un jour renommer notre province, sachez bien que je proposerais ce nom qui lui irait à merveille "Le Duché Maudique" ... Rien ne saurait mieux égaler la définition de cette province que ce beau nom que je tends à vous proposer. En passant, je crois que même ici en Bourgogne, notre organe héraldique rattaché à la royale hérauderie est tout aussi faisandé que ses compères, par des logiques brutes tout à fait à vomir, pour un bon bourguignon comme moi.

Vassaliquement,

Son Altesse Uruk de Margny,
Prince de Condé,
Comte du Hainaut,
Vicomte de Bourbon-Lancy,
Baron d'Antigny, de Beaune et de Jussey

Une allégeance direct entre vassal et suzeraine, voila qui était bien plus naturel selon le vieil homme.

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Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)

Arutha

Citation:

A Son Altesse,

Je suis bien désolé d'insister de pareille manière, mais c'est pourtant nécessaire ; si Sa Grasce vous a redonné accès au conseil ducal, cela ne regarde qu'elle.
Votre serment ne saurait souffrir d'aucune condition ; il n'est donc, pour l'heure, pas valide.

Héraldiquement,
Bourgogne.

Et le messager partit.

Il observa, quelque peu surpris, la scène qui se déroulait sous lui. Pourquoi pas... Il hocha la tête aux demandes successives de la duchesse, du marquis, de la duchesse. Oui, oui, ils pouvaient continuer.

« Que la Duchesse Angelyque de la Mirandole s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres du Charolais et de Cruzy le Chastel ! »

Et il invita le seigneur de Fraize, d'un signe de tête, à venir porter la missive de sa suzeraine.
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Alexandre_delots

Holà!
Alexandre voyait avec effarement le pauvre et noble Alphonse en mauvaise posture. Eu-t'il quelques velléités de défendre le pauvre hère que la mine patibulaire et l'œil torve (vous savez, l'air de l'assoiffé a qui on montre une coupe remplie d'eau pure et fraîche tout en l'empêchant de l'attraper...) des deux rufians l'en eu dissuadé...

Rapidement, cependant, il comprit que ces gaillards n'en avaient qu'après ses propres paquets.

"Pauvre Alphonse... C'est de ma faute si tu te trouve dans un pareille extrémité..."Pensait Alexandre.

Plus rapidement encore, une idée lumineuse et heureuse germa en son esprit.

"Attends un peu...
J'ai d'un coté des gens de la haute et de l'autre ce pauvre intendant. Au milieu ma boustifaille...
Réfléchis Delots, réfléchis...
Pourquoi pas..... Huuuummmm.... Oui...
... Ça devrait pouvoir se faire...
Ai-je ce qu'il faut??? Je crois bien que oui..." Soliloquait Alexandre...

Sur ce, il quitta la salle avec un luxe extrême de discrétion...

"Courage Alphonse, j'espère te sortir de ce guêpier!" Essaya-t'il de faire comprendre à l'intendant par ses regards...

Uruk

Au prince, de dépenser le papier.

Citation:

Au héraut,
De Nous, Prince de Condé,

La duchesse a t-elle au moins lu ma première version de l'allégeance ? Car mes désirs ne s'expriment que pour elle et aucunement pour vous.

U.

Il n'avait déjà rien à faire, alors autant mal le faire.

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Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)

Gaultier_de_ravart

[Entre temps, et pendant le retour au trône ducal]

Bien sûr Duchesse...
..Pas un mauvais bougre ....
Tout prendre... Nan , pas plus de 75 % ..... Nan, je marmonne ... rien ... J'ai rien dit ....

Puis révérence en laissant la Duchesse remonter sur son trône .....
Et retour vers Niall et Alphonse....

Bon, cher Duc, je nous ai débarrassé d'un problème ...
Attaquons maintenant le suivant .....
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Maud

Qui ne dit mot consent.. enfin.. c'est ce que lui avait appris sa mère.. Pauvre femme qui se trompait parfois. Mais là Maud profita du silence du Hérault et de voir le Marquis de Nemours un genou en terre devant elle.. Vrai qu'il avait une belle nuque Aimbaud.. à peine duveteuse et dégagée. Hein? Quoi? Maud s'égare? . Ah mais elle en profite juste un peu.

Et Maud de se souvenir de sa lettre où elle lui demandait des terres. Perdue sans un brin de culture à faire fructifier et où elle l'avait appelée Votre grâce.

Le serment fut charmant.. et avant même d'accepter et de faire son bout de serment bien à elle. Elle passa machinalement la main dans ses cheveux pour remettre une mèche rousse rebelle..

Aimbaud de Josselinière, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Corbigny .

Et le relevant par les épaules pour lui donner l'accolade: Vous aimez ma coiffure, c'est vrai? Non mais parce que là, mes cheveux poussent un peu et bientôt je pourrai les laisser flotter.. Misère, mais vous sentez bon Votre mugnificence!
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Aimbaud

Aimbaud répondit à l'accolade, reculant légèrement la tête quand la duchesse lui fit compliment et murmure à l'oreille.

Ah, merci. Vrai que je me suis savonné pour l'occasion.

Il lui ajouta quelques tapes dans le dos, fort amicales et bien pesées, pour clore l'échange.
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Antonio

Alors qu'il observait toujours ce qu'il se passait, trouvant la cérémonie animée pour une fois - faut dire qu'une Duchesse qui quitte son trône en pleine allégeance alors qu'un de ses vassaux a le genou à terre, c'est pas très courant - Fraize avait toujours la main levée à l'attention du Héraut, attendant qu'il lui demande de s'approcher.
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Porte Parole de Bourgogne

Niall

Ils avaient eu chauds dis donc. Niall fit un clin d'oeil entendu à l'Amiral, sous entendu : " bien joué mon pote ta part viens tout juste de passer à 30% ".
Imperturbable le Duc qu'on sort continua de cuisiner l'horrible homme à tout faire de sa femme.

Il reprit direct son air glacial et polaire. Ses yeux se plissant et prenant l'air prédateurs tout comme le lion dont il aimait qu'on le compare. Niall était en chasse ... En chasse de boustifaille. Et ça tombait bien le pisseur en avait plein les bras il fallait donc l'en délester.

Bien nous revoilà entre nous mon brave Alphonse. Alors déjà première chose tu va arrêter de beugler en pleine cérémonie d'allégeance ça ne se fait pas c'est un coup a finir sur une pique ça. Tu voudrais pas finir sur une pique non? Ça me briserais le coeur.

Deuxièmement tu va finir par faire ton travail correctement et me laisser faire le mien, gouter ces pâtés pour vérifier qu'ils ne seront pas préjudiciables à mon épouse enceinte. L'Amiral que tu vois ici va m'aider dans ma tâche.

Allez donne!

Accompagnant la parole du geste Niall mis la main sur les fameux pâtés et tira pour les prendre. Ne laissant pas le temps à Alphonse de réagir il décida que les pâtés seraient dans ses bras à lui dans la minute qui vient. Tout en ne faisant pas de gestes amples afin de ne pas alerter son épouse qui n'était pas si loin que ça.
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Jehanne_elissa

Il n' y a pas d'humbles terres dès qu'elles sont Bourguignonnes, Baronne. Un tas de cailloux bourguignons vaut bien que l'on s'y attache et qu'on y tienne coûte que coûte.

Et donc, comme l' ont fait d'autres régnants de Bourgogne avant moi, Jehanne Elissa, Nous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Malpertuis !

Grumpf. dude froide, let's go.

Même pas un semblant de compassion ou un début d'intérêt pour les raisons qui l'avaient fait qualifier, et c'était un euphémisme, la baronnie de Malpertuis d' « humble ». C'était pas humble, c'était misérable.

Si Jehanne retraduisait, ça voulait dire : "La subsistance que je te dois, je m'en cogne. C'est sensé être ton fief, tu peux pas en vivre, oups, mais si, les cailloux bourguignons, ça se mange."

Demain soir, ce sera soupe au caillou.
Pour l'heure, c'était soupe à la grimace. Jehanne, qui s'était avancée fière, recula les yeux battus, et ne prêta guère attention à l'échange qui suivit, aux éclats de voix. Elle rejoignait Livinia, et lui adressa ces mots :

- « Je suis déçue. »

Et comme elle ne voulait pas rester là dessus, elle entreprit de faire la conversation.

- « Connaissez-vous certains des visages présents, Livinia ? Ou voulez-vous qu'on les détaille ensemble ? »
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Aimbaud

Nemours attendit donc quand on le lui commanda. Puis il demanda au blondinet qui ressemblait plus à un robine en intérim, qu'à un super hérault :

C'est bon là, je peux y aller ?

Il n'attendit pas vraiment la réponse pour s'en venir poser le genou devant le trône, et les petons de Maud, sur le parquet que l'on avait moquetté pour la cérémonie. La nuque courbée, il annonça :

Maud de Saint Anthelme. Ce jour, je jure de vous être fidèle, de vous octroyer bons conseils et de vous porter secours armé, si le besoin s'en fait sentir, durant la durée de votre assise sur le trône de Bourgogne. Et j'aime bien votre nouvelle coiffure.

Il releva la tête pour lui adresser un malin sourire. Finalement, comme il l'avait annoncé, elle pouvait désormais fort bien se passer de sa suzeraineté pour marcher seule.
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Ernst.

Il était devenu son ombre. Ernst accompagnait, désormais, Jusoor de Blanc-Combaz dans le moindre de ses déplacements. C'est ainsi qu'il n'avait pu refuser de l'accompagner, une fois de plus, aux allégeances.
N'étant pas membre de la noblesse, le germain resta le plus près possible de la porte. Si on le lui demandait, un pas suffirait à lui faire quitter la pièce.

A peine entrés, c'est un regard emprunt d'étonnement qu'elle lui adressa. Le blond chercha des yeux la raison de la perplexité de l'aînée Blanc-Combaz. Il vit, au loin, la duchesse regagner son trône.

Un demi-sourire aux lèvres, Ernst se cala contre le mur. Bras croisés, il attendait le passage de la baronne. Dans ce lieu, entourée de tant de nobles, elle ne risquait pas grand danger.
Par habitude, plus que par méfiance, le germain observait ce qu'il se passait autour d'elle.
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Maud

Et au fond de la salle derrière le trône en fait.. A l'insu de tous. Maud fait la moue aux paroles de l'Amiral
Non mais Amiral.. c'est pour moi les cadeaux hein?

Et se laissant bien malgré elle reconduire vers le trône:
Vous me promettez de veiller sur ces présents offerts par des Bourguignons hein Amiral? Et aussi sur Alphonse.. ce n'est pas un mauvais bougre vous savez..Et surveillez mon époux.. Il serait bien capable de tout prendre pour lui. Rapiat qu'il est!

Et de nouveau assise sur le trône, elle vit Angélyque et la Baronne Jusoor présentes. Des personnes chères à son coeur également
Nous pouvons reprendre Bourgogne
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Jusoor

Et c'est ainsi que l'étonnement s'empara de Jusoor alors qu'en entrant dans la salle pour réaffirmer ses allégeances elle découvrait un trône vide.

Hummm... marmonnement perplexe alors qu'elle se tournait à demie vers Ernst, qui l'avait accompagnée une nouvelle fois. Par le regard qu'elle posa sur lui, elle lui fit découvrir son interrogation.

Quelques secondes plus tard, Jusoor avait repris sa progression au milieu des rangs nobles et saluait de la tête les regards croisés et les visages familiers. Mais ses yeux ne cherchaient que la raison à ce trône vide et l'endroit où pouvait bien se cacher la Duchesse. Enfin elle la trouva, prise à gourmander visiblement ceux qui semblaient attenter aux passions ducales. Jusoor sourit légèrement et laissant là ces affaires gastronomiques, elle se signala à Bourgogne avant de prendre place parmi les autres.
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Maud

Vous n'aurez pas les pâtés de Sa Grâce!

La voix d'Alphonse. On attentait à sa vie.. et à ses pâtés à elle. et autres cadeaux.
D'un geste, elle arrêta quelques instants la cérémonie..
Bourgogne! Une minute!

A Aimbaud:

Votre Mugnificence.. Bougez pas! je reviens!

Elle qui se régalait à l'idée de déguster son péché mignon.. de déballer les paquets.. de humer.. et son ventre qui gargouillait..
Elle contourna donc le trône pour s'approcher des deux lascars dont elle ne voyait que le dos.. Fâchée elle était.
Est-ce ainsi qu'on vole des cadeaux destinés à la Duchesse?

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Gaultier_de_ravart

Aie, zut, enfer et putréfaction ..
La Duchesse arrivait ....

GdR se retourna alors...

Duchesse!

Que nous baillez vous donc ...?
Voler quoi donc ..?
Non, il n'en est nullement question !
Il voulait vous épater, mais nous sommes en train de lui faire comprendre que ce n'est pas le moment ni le lieu d’épater la galerie....

GdR mis la main sur le bras de la Duchesse...
Duchesse , venez , retournons auprès de vos fidèles vassaux, et laissons alors le Duc s'occuper de ces affaires bassement matérielles....
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Gaultier_de_ravart

GdR regarda autour d'eux ...

Les invités ne semblaient pas avoir entendu ....

Par mesure de précaution, il dit à voix haute...

Qui vous parle d'épater sa Grâce , malheureux?
Allons, moins fort, vous allez l'empêcher d'accoler ses vassaux !

Et ici, c'est le Duc le chef!
ajouta-t-il à voix basse.
Et maintenant moi aussi pour 25% !
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Niall

Non mais quel abruti celui là. Maintenant quoiqu'il arrive Nialla avait décidé de lui montrer la beauté de ses geôles. Fallait pas le chercher.
Heureusement personne ne semblait avoir entendu ce boeuf meugler comme si il avait trouvé une paire de ... Enfin voilà quoi.

Encore heureusement Gaultier le soutenait. Il allait le faire couiner le gueux ! Ça lui apprendrait a lui tenir tête.
Niall avait perdu cet accent mielleux du début et maintenant il parla d'un ton froid, plutôt glacial et même polaire pour tout dire, avec un sourire bien carnassier comme il savait si bien les faire

Alphonse mon brave, tu viens de gagner un aller pour Montréal nous verrons si il est suivi d'un retour.
En attendant, donne ces pâtés avant que je me fâche et que j'aille rapporter à la Duchesse que tu ne veux pas que je m'assure qu'ils ne sont pas empoisonnés et que tu ne fais donc pas bien ton travail.
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Antonio

Assis depuis le début de la cérémonie, observant, écoutant le moindre fait et geste, Fraize attendait le moment opportun pour attirer l'attention du héraut. Car certes il était venu pour sortir un peu, pour voir certaines personnes, mais aussi car il avait avec lui la lettre d'allégeance de sa suzeraine qu'il avait tenu à apporter de sa propre main.

Il adressa donc un petit signe de la main au héraut, pour être certain qu'il ne clôturerait pas la cérémonie avant de lui avoir permis de remettre sa lettre.

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Porte Parole de Bourgogne

Uruk

Citation:

Au petit héraut,
De Nous, Grand Prince Condéen,

A croire que le hasard ou les échanges fortuites que vous auriez avec la duchesse, mais à croire que mon allégeance semble bien avoir été acté par notre suzeraine. Me voila les portes du conseil ducal bien réouvertes, j'imagine donc que mon allégeance ne souffre plus d'aucune contestation dès lors.

Triomphalement,
Uruk

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Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)

Effelissianor

Effélissianor restait tranquille sur son siège pour bien regarder tout ce qui se passait.
La Duchesse Angélyque était arrivée silencieuse mais fort belle comme toujours.
Effi se demandait pourquoi elle était si discrète.
Elle aperçut aussi la Vicomtesse Saxaltesse qu'elle rencontrait plus rarement.
Messire Antonio arriva lui aussi assez discrètement, Messire Dnapo.....cela défilait.
Entre deux allégeances la Duchesse était toujours aussi gracieuse mais son regard semblait virer souvent du côté du buffet où Alphonse veillait.
L'Amiral avait entreprit de se sauver pour se rapprocher du buffet et du Duc Niall qui semblait s'ennuyer....
Que de beau monde pour la Duchesse..........
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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Maud

Non mais que se passait-il du côté de son homme à tout faire, huissier, porte patés et souffre- douleur préféré.; Maud eut à peine le temps de faire l'accolade à la jeune Baronne de Malpertuis que Arutha appelait la rectrice.. Crenom de crénom jura Maud entre ses dents.. Trop éloignée pour entendre ce qui se passait entre Alphonse, son époux et l'Amiral qui les rejoignait, Maud accueillit l'allégeance de Saxaltesse en se levant vers elle

Madame la Rectrice, Vicomtesse.. je commençais à croire que vous préfériez la compagnie des parchemins et de vos étudiants à celle du Conseil Ducal..je suis ravie de vous voir.

Et la prenant par les épaules pour qu'elle se relève:

Saxaltesse de la Clairière Chantante, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, Vous promettons justice, protection et subsistance pour votre Vicomté de Ligny-le-Châtel

Et en lui donnant l'accolade, elle lui glissa à l'oreille:
Misère Vicomtesse, vous avez toujours bon pied bon oeil .. je le sais hein?

( Edit: fôtes^^)
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

« Que le Marquis Aimbaud de Josselinière s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Corbigny ! »

Il n'y avait plus aucun noble présent, peut-être cela se terminerait-il bientôt.
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Alphonse.

Il en tremblait dans ses braies le Alphonse en voyant le Duc consort . Une couille molle, je vous ai dit.. Une vraie. Elevé dans la paperasserie du conseil Ducal depuis son plus jeune âge, Alphonse connaissait par coeur, lois.. titres et avait servi de guide à la toute jeune Maud encore virginale. Il avait porté en salle du Plaid du Louvres des annonces, l'avait accompagnée de nouveau au Louvres pour les allégeances.. était là pour filtrer les grouillots porteurs de missives vers les appartements Ducaux.

Le ton doucereux et menaçant du Duc Consort.. Rien que de penser à son bout de nez et ses pieds grignotés par des rats et le voilà qui allait pisser dans ses braies si ça continuait.
Du coup, les patés écrasés contre son torse seraient bientôt de la bouillie de pâté.

Il ne pouvait s'y résoudre et en même temps, cet homme.. le mari avait raison.. Raison.. loyauté.. Deux mamelles qui eurent raison de lui et désespéré.. parce qu'il n'entendait que la Duchesse mais ne la voyait plus. Il cria.. Oui, il cria.. Lui le rat de bibliothèque passe murailles.

Vous n'aurez pas les pâtés de Sa Grâce!

Angelyque

La duchesse du Charolais, en retard comme bien souvent, entra dans la salle du trône après s'être fait annoncer par les gardes et prit place après avoir salué les personnes rencontrées d'un signe de tête.

Pour une fois, elle n'était guère bavarde et se contentait d'observer la cérémonie.
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Niall

Qu'il est bête... ou alors trop téméraire... au choix ... Niall allait donc être plus clair et lui montrer qu'il a juste deux solutions. Il prit donc son ton le plus mielleux et le plus gentil possible.

Mon brave Alphonse, voyons les choses plus simplement.
Le monde est divisé en deux catégories, voyons de quelle catégorie tu fera partie.

D'un côté il y a ceux qui donnent la boustifaille au Duc pour qu'il en prenne soin. D'un autre il y a ceux qui la gardent pour eux mais finissent dans les geôles de Montréal , le bout du nez et des doigts grignotés par les rats , pendant que les cafards et les blattes feront la course sur ton ventre.

Dis moi donc mon brave de quelle catégorie tu veux faire partie?

Moi je t'aime bien tu sais et je serais vraiment déçu que tu termines dans un cul de basse fosse parce que tu n'a pas obéi au Duc. Dois je te rappeller que étant au service de la Duchesse tu es aussi au service du Duc? Non je n'ai pas besoin hein? Tu dois le savoir ça non?

En plus mon bon ami il faut bien que quelqu'un goute avant que la Duchesse en mange. Et si c'était empoisonné , tu serais bien embêté on dirait que c'est toi qui a mis du poison dans la nourriture de la Duchesse

Ah voilà qui était bien clair. Au moins on pourrait pas dire qu'il avait pas été prévenu et qu'en plus Niall il était gentil.
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Alphonse.

Après un clin d'oeil complice vers sa Duchesse préférée pour bien lui faire comprendre qu'il garderait jalousement pâtés et bouteilles de mirabelle et autres, le brave Alphonse.. couillon devant l'éternel vit le Duc Consort s'approcher de lui.

Pensant d'abord que cet homme qui avait la chance de partager des moments privilégiés avec cette femme qu'il adorait, ne venait que pour prendre quelques gâteries pour le porter à la Duchesse.

Mais la réalité fut tout autre.. A la grande terreur de Alphonse. Il voulait s'en emparer pour lui seul..
D'abord un peu bravache, Alphonse secoua violemment la tête pour marquer son refus et serra encore davantage les paquets qu'il tenait entre ses bras.. Le reste.. le liquide.. étant calé entre ses jambes et le mur.

Rouge d'énervement, il arriva quand même à chuchoter

Mais votre Grâce, ce sont des présents pour la Duchesse!

Sacrée la Duchesse. Pour Alphonse plus haute que son mari . Mais la menace du cachot dans les geôles de Montréal et du pain sec le vit ouvrir une bouche comme un poisson qui cherche de l'eau. Il allait céder.. et heureusement un autre homme arrivait..

Un marchandage qui sauva l'huissier homme à tout faire de Maud de la honte.. Désespéré quand même, il essaya d'un vain regard d'accrocher la Duchesse.. sauf que le Duc était devant lui..et ne put que hocher la tête de nouveau..
Non non non non.. je ne vous laisserai pas faire!

Quel courage !!

Niall

Jamais tranquille ici. On peut menacer personne sans qu'il y ai un trouble goûter qui se pointe.

Mon cher Gaultier ce n'est pas un pauvre hère c'est euhh , je sais pas en fait, je dirais intendant, ou alors homme à tout faire de ma femme. Ce qui fait que c'est par extension le mien aussi.
Mais vendu !! On partage !! 75% pour le mal que je me suis donné pour avoir la boustifaille de ma femme et 25% pour toi pour que tu puisse goûter.
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Arutha

Next powaaa ! « Que la Vicomtesse Saxaltesse s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Ligny le Chatel ! »

Vous aussi vous avez l'impression une affaire rondement menée ? Mais c'est le cas !
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Saxaltesse

La Vicomtesse fut surprise de voir la vélocité du jeune Bourgogne. Elle avait a peine pu dire Bonjour qu'elle devait déjà s'approcher de la Duchesse Maud

Elle arriva devant la Duchesse et lui fit la plus belle révérence qu'elle eu en stock

Nous, Vicomtesse du Chatel de Ligny en notre qualité de noble bourguignonne vous vous prêtons hommage et allégeance au duché que vous représentez, la Bourgogne.

Nous vous reconnaissons comme Duchesse de Bourgogne, Duchesse Maud.

Puis il fallait quand même lui dire les jolies phrases de soumission, d'aide et soutien.

Nous vous promettons par ce serment , soutien, aide, fidélité et conseil.
Puisse le Très-Haut guider vos pas et conserver la Bourgogne maîtresse de son destin et triomphante sur ses ennemis. Nous répondrons toujours présente quoi qu'il arrive.

Puis lui chuchota,

Faudra pas non plus venir nous chercher a minuit, nous ne sommes plus d'age

et se retient de rire

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Niall

Puisque Niall n'était pas vraiment d'utilité et qu’apparemment y'avait de la bouffe a prendre juste un peu plus loin. Il quitta quelques instants le côté où les côtés ... enfin il alla s'approcher d'Alphonse.
Il laissa sa femme continuer à recevoir les allégeances et lui il aller essayer de piquer dans le pot de miel avant tout le monde.

Il allait donc négocier avec Alphonse la remise du butin sans condition ... Enfin négocier ... un bien grand mot en vérité. Niall lui demanda les paquets et en échange lui il ne le ferait pas foutre au cachot et au pain sec et à l'eau.

Pour ainsi dire il lui demandait donc de lui refiler la boustifaille si il ne voulait pas terminer sa semaine dans les geôles de Montréal, bien au fond des geôles de Montréal, tout au fond du cul de basse-fosse des geôles de Montréal.

Enfin on l'aura compris , Niall menaça Alphonse pour qu'il lui file les pâtés.
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Gaultier_de_ravart

GdR regardait le défilé...
Puis il vit le Duc qu'on sort s'éloigner ....
Discrètement, il se dirigea derrière lui ..... et le surprit en train de menacer un pauvre hère ....

Ah Ah !
Je vous y prend Messire Duc !
On menace le petit peuple ?
On critique son épouse qui se goinfre, mais on voudrait bien faire pareil ??
Hum...
Allez, on partage et je dis rien .....

Petit clin d'oeil appuyé ....
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Maud

Vous croyez que le manège des paquets déposés dans les bras de Alphonse avait échappé à Maud? Elle mourrait d'envie de tout déballer.. elle avait rencontré le Alexandre en taverne et lui avait confié sa faiblesse pour les patés. Et elle n'attendait qu'une chose.. la fin des allégeances pour profiter, elle en était sûre, de présents plus gouteux les uns que les autres. Il n'y avait qu' à voir le clin d'oeil que son Alphonse venait de lui faire..

L'autre oeil était rivé sur les nouveaux arrivants.. Une jeune femme que Maud avait bien vu prêter allégeances à son époux.. Le Marquis , toujours aussi en train.. au moins, il trainait pas des pieds et la Rectrice..

Et la demoiselle de s'approcher pour faire son serment.. Doucement, elle lui répondit:

Il n' y a pas d'humbles terres dès qu'elles sont Bourguignonnes, Baronne. Un tas de cailloux bourguignons vaut bien que l'on s'y attache et qu'on y tienne coûte que coûte.

Et donc, comme l' ont fait d'autres régnants de Bourgogne avant moi, Jehanne Elissa, Nous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Malpertuis !

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Jehanne_elissa

Jehanne appréciait la compagnie de Livinia. Après un plaisant voyage, et goûtant la poésie de sa suivante, qui savait, comme elle, s'émerveiller de tout, elle s'apprêtait à lui présenter, de discrets signes de tête et de mains, les présents qu'elle connaissait, de vue ou de plus prêt.

Mais elle n'en eut pas le temps ! Aussitôt arrivée, alors qu'elle croisait encore le regard d'Arutha et lui souriait, il l'appela à s'avancer. Fallait-il croire que pour une fois, la cérémonie était rondement menée, efficace, et finirait avant la moitié du jour ? Ou avait-elle capté son attention au point qu'il la fît passer avant d'autres, déjà là, qui attendaient ? Elle ne le saurait qu'après.
Elle eut juste le temps de tourner la tête vers Livinia, de dire :

- « Bien, euh... À tout de suite ! »

Et remonta toute la longue salle du trône, puisqu'elles n'en étaient encore qu'au commencement. Sa robe, dont les pans étaient plus longs que ses jambes, ondoyèrent derrière elle, comme une traîne d'eau verte. Elle s'arrêta à un mètre de la Duchesse et énonça, clairement, tête baissée, mains ouvertes devant elle :

- « Je suis Jehanne Elissa de Volpilhat et je vous prête allégeance, Maud de Rivien, Duchesse de Bourgogne, comme ma suzeraine, pour de bien humbles terres. J'aurais grand bonheur à remplir mes devoirs de conseil, aide et fidélité, que je vous dois et vous promets, sitôt que vous l'ordonnerez. »
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Saxaltesse

déja , encore des allégeances, la Vicomtesse était encore présente dans la salle et admirait toutes ces tenus en attendant qu'on l'appelle
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Aimbaud

Aimbaud entra dans la salle du trône comme à son habitude, en traînant les poulaines.

Aaah, les corvées... Les corvées ? C'était un truc de pécores ça. Ca consistait à donner son oseille au seigneur, à traîner une partie de son bétail jusqu'au château... Techniquement, ce genre de choses, Nemours en était dispensé. FAUX. Il restait la corvée ultime de la haute noblesse : faire allégeance... Pfiou...

Il aurait fallu trouver un thème festif, au moins, pour égayer la tradition ! "Aujourd'hui c'est allégeance déguisée !" ou "Allégeance mousse !"... Mais non, c'était TOUJOURS allégeance nature et sans sucre au bifidus actif... Bon après tout, Aimbaud aurait pu lancer la mode du changement. C'était une idée ça, aux prochaines, il se ramènerait en hauts-de-chausse pijama. Ou avec un petit verre de vin. Ou pire, ah ah ! Avec sa femme au bras ! Ah ah ! Ahem... Private joke de narrateur.

Bref. Aimbaud de Josselinière se posta dans le rang des courtisans, en méditant à ces pensées profondes.
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Alphonse.

Stoïque il était Alphonse.. Elle lui avait tout fait sa Duchesse Jusqu'à le transformer en porte pâtés à la Cérémonie d'Allégeances.
Muni d'un panier en osier bourré de terrines de toutes sortes, et de pain, de huissier, il était passé au statut de fournisseur de l'ogre que la nouvelle Duchesse portait en son ventre.
Ridicule en somme.
Sauf qu'il l'aimait et il aurait tout fait pour elle.
Guettant le moindre geste dans cette cérémonie d'un long pas possible, sa satisfaction était de voir les vassaux de Bourgogne défiler un à un et mettre genou en terre devant l'amour de sa vie.
Il n'en perdait pas une miette.

Noble intendant.. Déjà le Alphonse bombait le torse. Vrai qu'il avait mis son plus beau pourpoint aussi. Un peu surpris quand même. Et voilà que l'homme lui parlait du péché mignon de sa Grâce .. les pâtés.. Déjà qu'elle rendait fous les cuisiniers du Palis qui devaient chaque jour préparer terrines et croûtes de goût différent qu'elle engloutissait dès qu'elle avait une minute.
Avec un sourire tout ce qu'il y a de convenable, Alphonse tendit donc l'oreille au discours de cette personne.. Juste pendant une pause en fait... tandis que le héraut recevait missives et en écrivait..
Et Alphonse qui croula bientôt sous les paquets murmura à l'homme..
Messire, sa grâce sera ravie de vos présents.. et ne manquera pas de vous remercier à la fin de la cérémonie soyez-en sûr..Restez donc ..ça ne devrait plus tarder ..

Arutha

Citation:

Le messager était reparti, et le héraut répondit alors à la duchesse : « Ah, Votre Grasce ! Les missives d'allégeances arrivent, se ressemblent, ou pas. Vous aurez le loisir de les découvrir tantôt ! »

Jehanne Elissa arriva, un simple sourire lui fut esquissé, pour la simple raison qu'il ne savait pour quelle raison elle arborait pareil joie à la vue du blond héraut. Et parce qu'il ne fallait pas prendre de retard : « Que la Baronne Jehanne Elissa s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Malpertuis ! »
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Jehanne_elissa

Allégeance.
Un mot que la jeune rouquine (ou plus si jeune, selon les points de vue) avait appris à détester. Mais bien sot qui, un fois son avis forgé, s'y tient ! À vingt ans, elle avait le sentiment d'avoir déjà trop de fois répété ce serment, sans jamais en avoir ressenti les avantages.
Peut-être ne connait-on vraiment ce que l'on a qu'une fois qu'on le perd.
Peut-être n'avait-elle, effectivement, pas grand chose, en Bourgogne, en échange de ce serment.
Pourtant, elle était là.
Pourtant, depuis l'été, elle était venue vivre ici, chassée par des ombres indécises en Languedoc, enhardie par les deuils qui avaient plombé son coeur. Et puis, la vie ici, en fin de compte, ce n'était pas si mal. Que lui restait-il en Languedoc ? Avant, elle avait Actarius, au moins, et Eirwen. Mais Actarius... Elle avait encore peine à croire ce que Yolanda lui avait appris. Que son parrain lui donnait son congé. Alors... Eirwen ? Elle n'en avait plus de nouvelles. Sa blonde vassale était censé la représenter à l'Amassada de la Noblesa... Elle n'en recevait jamais aucun rapport. Peut-être faudrait-il écrire, s'enquérir... Ou peut-être faudrait-il rester en Bourgogne, humer l'âme de son grand-père Jehan, qui avait émoustillé cette province, bien des décennies plus tôt ; et aller de l'avant, rencontrer de nouvelles personnes, vivre.

Jehanne se prépara, avec plus d'entrain que la dernière fois, mais pas assez pour lui donner des poussées d'adrénaline. La vraie nouveauté, là, c'était qu'elle sortait avec une dame de compagnie. Cela lui était venu sur un coup de tête, quand elle avait réalisé combien elle était seule au quotidien. Il avait fallu la maladie de Magalona pour cela. Alitée tout le jour, Magalona n'égayait plus Jehanne de ses histoires, encouragements, projets.
La Goupile avait rédigé une petite annonce, et, ricochet, ricochet... Plusieurs s'étaient présentées. Plusieurs, c'est bien : l'une peut s'absenter, l'autre sera là. On peut mener deux vies, chacune à mi-temps. Et ce jour-là, la Vicomtesse de Cauvisson avait invité Livinia à l'accompagner. Elle s'était vêtue, surprise-surprise, d'une robe verte, cheveux à demi lâchés, car après avoir porté un grand deuil, elle marquait, par différents indices, qu'elle avait encore de la douleur au cœur. C'était son petit deuil, un petit deuil de couleurs, faute d'avoir la garde-robe d'une endeuillée, ou l'argent pour la renouveler tout à fait.

- « Nous y allons, Livinia ! »

Elle avait brièvement expliqué à sa vassale que sa vicomté n'était pas bourguignonne, et que sa baronnie l'était, mais qu'elles ne pouvaient pas y habiter.
- « Elle est plus petite qu'un champ de blé, et la ferme dessus tombe en ruines, et la terre ne rapporte pas de quoi la reconstruire. La ferme appartint jadis à mes ancêtres, voilà pourquoi mon grand-père accepta que ce fût érigé en baronnie, mais maintenant... »

Maintenant, il fallait que la Hérauderie en élargisse le contour, car cette terre ne répondait à aucuns standards nobiliaires, ne disposait d'aucune seigneuries à octroyer, et par dessus tout, mettait en échec la promesse que faisaient, pourtant de bonne foi, ou sans y penser, sans doute, les Ducs de Bourgogne successifs. La Baronne de Malpertuis désespérait de voir un jour la situation résolue.

Les deux jeunes femmes arrivèrent, en fin de compte, à la grande salle du Palais de Dijon où se tenait la cérémonie. Jehanne adressa un sourire large et un signe de tête au blond héraut. Désormais, elle savait son secret, elle savait qu'il ne serait pas son époux, et qu'il épouserait la Linèta. Elle n'en avait rien dit autour d'elle, et sans doute ignorait-il, lui-même, qu'elle était dans la confidence.
Cela était cause de son sourire.
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Lunkos

Après avoir reçu l'accolade, non sans plaisir, Lunkos lui répondit également

Et je vous en remercie votre Grâce. Je m'y suis rendu mais je n'ai pu m’empêcher de me plonger directement dans les archives bien poussiéreuses avec un cœur, je vous l'avoue, bien égoïste. Tant de souvenirs ont refait surface.
Mais je ne manquerai pas à mon devoir de conseil.
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Alexandre_delots

Alexandre se rendait au Palais les bras chargés de lourds paquets protégés par de beaux et blancs carrés de toiles.
La présence de nombreux carrosses de nobles, les équipages innombrables et les hostelleries complètes était la preuve d'une cérémonie d'allégeance, ainsi savait-il que la nouvelle duchesse de Bourgogne se trouvait en ladite salle d'allégeance...
Aussi était-ce dans cette salle des cérémonies ducales qu'Alexandre se devait de se rendre.
Il est un avantage certain de faire partie du dernier ordre, c'est la capacité à devenir, aux yeux des plus grands, invisible. D'autant que beaucoup de nobles devisaient entre eux ou préparaient et répétaient leur serment. Et si tel n'était pas le cas, Alexandre préférait les chemins des offices aux grands couloirs d'apparat, aux grands escaliers de prestige, il choisissait les petits colimaçons, aux doubles portes majestueuses, il prenait les passages dérobés afin de ne pas se faire repérer.
En prenant ces chemins de traverse, forts alambiqués au demeurant, Alexandre essaya de trouver Alphonse, l'intendant de la duchesse Maud. Devant son insuccès, il poursuivit son périple jusqu'à la grande salle des cérémonies.
C'est une fois la dernière porte franchie qu'il le vit, en retrait de la duchesse régnante. Tout en essayant de lui faire discrètement signe de venir à lui, Alexandre observait le lieu de cette cérémonie solennelle et la cérémonie elle-même.
Figurez-vous une immense nef, nimbée d'une douce lumière diffusée par de grandes fenêtres à meneaux, chaque mur étant réchauffé des plus belles tapisseries allégoriques, où bois nobles et cheminées marmoréennes rivalisaient avec les ors des nombreux tableaux et les verres limpides des innombrables flambeaux ciselés dans les plus purs cristaux.
Dans cet écrin magnifiant les actions du régnant de Bourgogne, naviguaient des robes toutes plus affriolantes les unes que les autres, comme des navires subissant une dérive calculée. Les hommes n'étaient pas en reste d'ailleurs! Brocards, velours, satins, dentelles, toiles de batiste, perles, diamants et autres pierres formaient une enveloppe divine qui laissait Alexandre extatique.
Un ballet ininterrompu de révérences, d'accolades, de chevaucheurs, de prestations de serment se jouait sans véritable accroc. Une digne cérémonie!
Pendant qu'Alexandre observait avec application l'assemblée, Alphonse s'était approché un instant.

"Noble intendant" dit Alexandre, "Permettez moi de vous déranger. Votre maitresse, notre combien aimable et estimable duchesse, m'a chargée d'une, comment dirais-je, mission de confiance.
Il s'agissait de lui réserver et de lui livrer les premiers fruits de ma production charcutière.
Je vous confie donc ces pâtés et terrines afin que vous lui portâtes sans détours et avec célérité!"

Alexandre lui transmettant les paquets:
"Vous lui expliquerez ceci:
Ce premier pâté en croute est fait d'un feuilleté à la farine autunoise et farci d'une préparation de porc et bœuf d'Autun, relevé d'olives provençales et d'épices orientales.
Ce deuxième est une pâté de cygne-oie et canards relevé aux graines de moutardes de Dijon et au mou de raisin
Enfin une terrine de campagne plus traditionnelle.
Je me suis permis de glisser quelques mignonnettes de eau-de-vie de prune et de poire berrichonne, de marc de vigne bourguignon et de mirabelle lorraine de ma réserve personnelle.
Transmettez lui quand le moment vous semblera opportun et lui faisant observer toute ma reconnaissance pour l'accueil qu'elle réservera à ces faibles présents."

Les bras plus légers, Alexandre resta en retrait afin d'observer les plus grands noms de Bourgogne.

HRP édit pour modifier le nom de l'intendant... Merci LJD Maud!

Livinia

"Nous y allons Livinia !"

Elle s'était apprêtée avec soins, même si elle ne portait qu'une tenue simple, ses frusques étaient fraichement lavées et sentaient le frais. Elle ignorait où elles allaient, mais elle se faisait une joie de découvrir le monde. De Nevers à Dijon le voyage fut agréable, un peu frilet mais ils étaient à l'approche de l'hiver.

Une envolée de colverts à l'approche de l'équipage qui traversait un petit bois, l'émerveilla et elle garda un sourire en voyant le feu de l'automne vêtir les feuilles des arbres.

- C'est magnifique n'est-ce toutes ces couleurs flamboyantes ? Ça donne envie d'écrire ou de dessiner.

La capitale se profila et elles passèrent le pont levis. Puis elles entrèrent dans le palais ducal. Des corridors plus loin, elles débouchèrent dans une grande salle et Livinia se sentit bien petite. Elle sourit à la Vicomtesse, mais elle était très impressionnée de se trouver là. Toutefois, sa curiosité l'emporta sur sa timidité et elle embrasa la salle du regard.

Signes de tête, révérence, elle se tint derrière Dame Jehanne et attendit de découvrir la suite.
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Uruk

Citation:

Au Héraut de Bourgogne,
Pour sa grâce la Duchesse, notre suzerain,
De Nous, Prince Uruk de Margny-Riddermark,
Pour les terres d'Antigny, Beaune et Bourbon-Lancy,

Assurons en ce jour sur la bonne vertu qui nous anime, notre soutient indéfectible, notre aide armée et notre conseil avisé si les portes du conseil ducal nous seraient enfin ré-ouverte.

PS : Faites un geste pour la France, envahissez la Savoie !

Fait a Beaune, le soir d'une journée de cette année.

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Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)

Arutha

Une missive de retour partit.

Citation:

le conseil que vous devez ne dépend pas de l'accès au conseil ducal.

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Uruk

Citation:

Au héraut,

Si la Duchesse préfère les conseils par missives, soit. Mais ses prédécesseurs était plutôt flegmatiques quand à l'utilisation de ce procédé attendant peut être que je force la porte de mes vieilles forces !

SAUMR

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Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)

Maud

Et Maud qui profitait du répit après Aryanha pour s'enfiler au moins deux tartines de pâté amoureusement préparées par Alphonse apprécia que Lunkos marqua un temps d'arrêt avant de s'avancer vers elle.. Avalant le dernier morceau vite fait..

Lunkos de Vivans, nous Maud saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres d'Hurigny !

Et elle lui fit l'accolade vassalique non sans lui murmurer: Vous savez Hurigny que je vous ai pris au Conseil Ducal comme consultant hein? Venez-y

Et elle s'écarta, observant d'un seul coup un drôle de manège en voyant le héraut recevoir une missive.. pour en écrire une très vite.. pour en recevoir une autre.

Dites-moi Bourgogne, je me doute que votre journée comme la mienne est très prise.. Mais, euh.. misère! On dirait que vous croulez sous les missives là.. Aucun souci j'espère?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Lunkos

Lunkos qui se plaisait déjà à pouvoir profiter du siège confortable où son séant s'était "légèrement" positionné sursauta à son nom. C'était donc à lui, il se leva, un clin d’œil en arrière et s'avança vers la Duchesse.

Il s'inclina et le genou à terre,

Votre Grâce, Duchesse Maud Saint Anthelme de Rivien, moi Lunkos de Vivans, pour mes terres de la seigneurie d'Hurigny et afin de renouveler mon serment d'allégeance, vous jure fidélité, aide et service armé et conseil ainsi qu'au Duché de Bourgogne.
Que la terre et le feu me rongent la chair si je faillis !
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Aryanha

Et elle était en retard...pour sûr elle était en retard !
Tsss...crénon de non !
Oh et puis tant mieux, je vais pouvoir arriver avec ma nouvelle robe !
En effet, Aryanha entra dans la salle de trône, ses armes sur son corps, enfin sur sa robe magnifiquement réalisée par une grande couturière, celle de la duchesse de Chartres, mais chuuttt...! Clarinha à l'atelier Douceurs Toiles et Coutures.

Aryanha salua Bourgogne, et les personnes présentes qu'elle connaissait.
Un penché de tête par ci par là, Tiens la duchesse de Chartres est grosse... encore une maternité ?, elle n’était point au courant. Des salutations à tous...un sourire révérenciel à la Duchesse Maud, un autre à son pingre de Lion, Aryanha ne peut qu'échapper un sourire à cette pensée, encore un penché de tête au baron Athos, au Bâtonnier, au seigneur de Fraize, au Seigneur de Thury...mon dieu que de monde !
Elle alla s'installer pas loin d'Effelisianor qu'elle salua également.
Et ?...et bien elle attendit son tour tiens !
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Régente de Bourgogne

Dnapo

Alors qu'il venait de s'installer et commencer à observer ce qu'il se passait, son nom retentit déjà dans la salle. Il se releva donc aussi vite qu'il s'était assis peu avant.

Petit geste de salut envers le Baron Olivier qu'il croisait en allant vers le trône, le baron, lui, en revenait. Alors qu'il était presque près de trône, il remarqua Aryanha qui entrait dans la salle, dans une robe magnifique, et qui salua quelques personnes d'un petit sourire.

Dnapo lui sourit et continua d'approcher. Il salua Bourgogne puis, s'arrêta devant la Duchesse, marquant une révérence.

Bonjour Duchesse,

Il posa alors ensuite un genou à terre, écartant son épée toujours à ses côtés.

C'est un plaisir Duchesse, d'être ici aujourd'hui, devant vous.

Dernier sourire, avant son serment.

Nous, Didier de Naphield, dict "Dnapo", Seigneur de Thury, prêtons ce jour allégeance à vous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, pour nos terres de Thury. Nous vous promettons fidélité, aide et service armé, pour toute la durée de votre mandat.
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Didier de Naphield
Dict "Dnapo"

Seigneur de Thury
Seigneur de Lavault de Frétoy

Effelissianor

Quand Effi vit entrer la Dame de Chenôve, elle ne pu s'empêcher de penser qu'elle était sans doute la plus voyante parmi l'assemblée,sa robe lui allait à ravir...
Elle répondit au salut de la jeune femme et resta sans bouger ....cela durait depuis un moment et Effi était bien contente du coussin fait porter à la demande du Baron Athos.

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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Maud

Le baron semblait tout coit et muet devant l'accolade et voilà Dnapo annoncé et genou en terre aussi..
Misère.. ça défilait.. Avec un grand sourire , elle accueillit le Seigneur de Thury.

C'est un plaisir aussi de vous voir aujourd'hui Thury..

Et de prononcer le bout du serment qui lui revenait.

Didier de Naphield, dict "Dnapo", Nous Maud saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Thury.

Et lui faisant signe de se relever:

Venez que je vous fasse l'accolade Seigneur de Thury.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Quelques instants plus tôt, il avait vu la splendide Aryanha s'avancer.

Après quelques minutes à laisser discuter, éventuellement, il annonça, toujours de son pupitre : « Que la Dame Aryanha Farnese s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Chenôve ! »
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Aryanha

Juste le temps d'entendre Messire Dnapo faire son allégeance, juste le temps que ses fesses frôlent le siège que Bourgogne l'appelait déjà. Aryanha s'avança au devant de sa duchesse...oui Sa Duchesse, elle trouvait que Maud avait déjà merveilleusement commencé son mandat et elle restait fière d'elle. Elle s'avança donc et accomplit une révérence laissant choir
ses armes , enfin les pans de sa robe, autour d'elle, comme si ainsi elle les déposait à la Duchesse de Bourgogne.

Votre Grâce...Le Très Haut m'est témoin ce grand jour pour vous assurer de ma loyauté.
Je jure fidélité totale, obéissance, et secours à la couronne bourguignonne et votre personne pour les terres de Chenôve, accompagnés de mes conseils.
Je fais ce serment pour tout votre mandat que j’honore.
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Régente de Bourgogne

Lunkos

Lunkos arriva un peu tardivement, la cérémonie semblait avoir déjà débutée. Se tapotant quelque peu la poussière accumulée durant son voyage équestre, il se fit annoncer discrètement à Bourgogne.
Il trouva enfin une place et s'y dirigea.
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Gaultier_de_ravart

GdR se pencha à nouveau vers Effelissianor et lui murmura:

Et bien, j'ai vu d'autres cérémonies qui prenaient bien plus de temps !
Là c'est un vrai défilé!
Ils font la queue pour se faire accoler .....

Petit sourire amusé...

Tant mieux, on ira plus vite au buffet: étant donné son état, je suis sûr que la Duchesse a prévu du pâté et des tartines, voire même du boudin .....
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Maud

Non mais non seulement, elle avait pas le temps de profiter des accolades mais en plus.. pas une seule seconde non plus pour manger une tartine.. et là, son ventre commençait sérieusement à gargouiller... Elle lança un regard suppliant vers Alphonse et sans un son mais en articulant bien la bouche: j'ai faiiiiim! Mais la belle Aryanha était devant elle.. les pans de sa robe déployés autour d'elle.. Une amie chère à son coeur. Et si précieuse pour le Duché.. Et pour le coup, elle se leva du trône et prenant Aryanha pour la relever:

Aryanha Farnese, Nous Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour vos terres de Chenôve..

Et en lui faisant l'accolade, elle lui murmura à l'oreille: Faites bonne chasse , Aryanha ramenez-moi oreilles et dents ..
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Le héraut de Bourgogne laissa alors par la suite quelques instants à la duchesse afin de se restaurer si elle le souhaitait.
Une dizaine de minute se fut écoulée avant d'annoncer : « Que la Sire Lunkos de Vivans s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres d'Hurigny ! »
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Effelissianor

Effélissianor murmura discrètement à l'Amiral:

J'adore regarder toutes ces belles toilettes ... d'ailleurs vous êtes vous aussi très ... séduis..., heu ...élégant aujourd'hui .

Un léger sourire, puis un autre murmure

Pour le boudin, ce sera sans moi, mais oui nul doute qu'il y aura des tartines en abondance, sa Grâce en raffole, j'ai beau la sermonner, elle dévore tout !
Etes-vous, vous aussi gourmand de bonnes choses........................?

Regard innocent
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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Aryanha

Aryanha reçut l'accolade de sa Duchesse...et quelle duchesse !
Lui souriant...elle connaissait tant son caractere bien trempé et bien franc qu'elle en subissait parfois le courroux et pourtant...elle savait également que sa duchesse savait mettre tout son monde à la même enseigne, amis ou pas,...une grande qualité.

Lui répondant doucement en souriant:
je vous en ferai des colliers votre Grâce, Maud la Chasseresse.
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Régente de Bourgogne

Niall

Quelle idée il avait eu d'accepter de rester aux allégeances. Il le savait pourtant que ça durait des plombes ! En plus on venait même pas lui prêter allégeance à lui.
Remarque ça défilait sévère ces dernières minutes pas le temps de souffler on dirait.
Il entendait le ventre de sa promise gargouiller et lui retint des affreux bâillements pour éviter de se mettre l'affiche devant tout le monde.

Chaque fois qu'un noble passait devant sa femme il faisait un signe de tête pour le saluer. Fallait aussi savoir être poli. Et puis un signe de tête n'avait jamais tué personne.

Il n'espérait qu'une chose : que ça se finisse vite pour qu'on puisse passer au festin.
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Gaultier_de_ravart

Effelissianor a écrit:

Oh Vous m'avez fait peur!
Bonjour Amiral, vous nous faites l'honneur de votre présence? Vous m'en voyez ravie.

Et oui ..
Je ne suis certes pas Noble "de" Bourgogne, mais seulement noble "en"Bourgogne, mais je viens soutenir mes petits camarades ......

Et puis aussi , j'ai senti un parfum fort agréable....

Mais ne perturbons pas la cérémonie.....
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Olivier1er

Le Baron assis tranquillement assis sur sa Chaire...cherchant la meilleure position pour roupiller plus tard tranquillement sans pour autant s'avachir sur sa chaise, fit un signe a un page du chateau.

Celui ci s'approcha du Baron et ce dernier lui donna quelques ordres a l'oreille.

D'abord, il lui montra la Jeune femme...Effélissianor, afin qu'il lui porta un coussin. Une fois l'assurance que ce dernier avait bien identifier la destinataire, il lui fit une commande de quelques gateaux...ayant un petit Creux. C'était le matin, l'estomac du baron n'avait pas d'heure fixe pour crier famine.

A peine a t il finit ses ordres que dejà la Duchesse Della était appelée pour preter serment.

Il l'écouta...se fut bref, concis et efficace. Du Della quoi.

La reponse fut tout aussi a l'image de Maud : une petite Boulette liée a l'étiquette. Etiquette avec laquelle elle a toujours eu quelques difficultées.

Il sourit. Ces deux Femmes sont fideles a elle meme et sans maquillage.

Puis Oh Surprise... une fois l'erreur réparée...le Herault l'appela

- Comment ? dejà ?

Ces paroles de surprise sortirent naturellement de sa bouche...

Il s'avanca donc devant la Duchesse, sans lenteur ni precipitation....avec majesté uniquement.

Il sourit a la Duchesse, puis posa un genou a terre.

- Duchesse, C'est un grand plaisir pour moi ce jour de vous preter serment. Le temps n'est pourtant pas si loin ou nous devisions a Savigny sur des Sujets....divers et varies...

Jette un regard en coin au Duc Niall..

- Votre Grâce, c'est avec honneur et plaisir qu'en ce jour, nous, Athos de la Bronze, Baron de Chatillons en Bazoys, déclarons, à vous et devant la Bourgogne ici présente, vous reconnaitre comme Duchesse Légitime de Bourgogne et nous vous jurons indéfectible fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et les plus judicieux conseils que nos capacités allouées par le tres haut nous permettront de vous donner (consilium) pour la durée de votre reigne.

Que je sois foudroyé par le Tres Haut et avalé par la Bete sans nom si je venais à faillir a ce serment.
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Maud

Premier tour de chauffe et Della qui partait comme un pet de lapin sur une table cirée..
Le hérault annonça le suivant.. Du coin de l'oeil , elle observait le manège entre Effelissianor et l'Amiral et se penchant vers son époux pour murmurer:
Vous avez vu comme ça roucoule là au fond?

Et Athos qui s'avançait vers elle..Elle l'aurait bien serré dans ses bras cet homme là. Droit, franc, un homme qui en avait dans les braies comme on dit.. Un homme précieux pour le Duché et qu'elle aimait avoir au Conseil Ducal..Et elle faillit pouffer en l'entendant parler de leur rencontre à Savigny.. dans l'armée d'Angélyque. Elle, encore pucelle..et lui pas encore fiancé. et avec un fin sourire:

Oh mais Baron, je suis persuadée que vous pourrez m'apprendre encore plein de choses sur la vie.. Pas des abeilles bien sûr.;

Et se reprenant un peu parce que un homme genou à terre, Maud n'en avait vu qu'une seule fois, quand Niall lui avait demandé de l'épouser à Cosne en pleine taverne..

A Vous, Athos de la Bronze, Nous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour votre Baronnie de Chatillon en Bazoys . Relevez-vous baron que je vous fasse l'accolade vassalique.

Ah bah oui, elle l'avait oubliée pour Della.. La première à se présenter. Et elle se dit que Niall surveillerait le moindre écart d'accolade..Jaloux comme il était.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Dnapo

Le seigneur de Thury, franchement anobli, se rendit donc à Dijon pour prêter allégeance au nouveau régnant comme il se doit. Il entra discrètement dans la salle, la cérémonie ayant déjà commencé, et alla s'installer aux places dont il avait droit.

Il salua quelques personnes au passage, puis posa son regard sur le trône et suivit l'allégeance en cours ...
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Didier de Naphield
Dict "Dnapo"

Seigneur de Thury
Seigneur de Lavault de Frétoy

Gaultier_de_ravart

Quelques secondes plus tôt......

GdR écoutait son ami Athos de la bronze .....
Il se montra au moment où la Duchesse donnait l'accolade au Baron ...

Bravo Baron !!
Mais à votre place , j'aurais demandé le baiser vassalique comme sa Grâce Angelyque !

Grand silence autour de lui ... Tout le monde le regardait ...

J'ai dit une bêtise ....??
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Arutha

Le héraut de Bourgogne semblait avoir décelé une différence entre la chaleur de l'allégeance effectuée par Della et reçue par la duchesse, et la chaleur de l'allégeance effectuée par le baron, reçue là encore par la duchesse. Après tout, cela ne le regardait pas, mais c'était pour lui toujours intéressant de voir, parfois, que des inimitiés pouvaient à ce point influer sur une allégeance qui devrait, pourtant, s'effectuer en de bons termes.

Après quelques minutes à laisser discuter, éventuellement, le baron et la duchesse, il prononça, toujours de son pupitre : « Que le Seigneur Didier de Naphield s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Thury ! »
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Charlemagne_vf

Le Duc de Nevers - ou du Nivernais pour les gratte-papier, comme disait Béanours - avait prévu de ne pas se rendre aux allégeances bourguignonne. Toucher la Duchesse de Bourgogne le gênait franchement : il craignait d'attraper une maladie porcine rare.
Par malchance, il fut affublé d'un voile de boutons et de plaques rouges, une bonne varicelle le tenait en son Palais. Il était de fait, par le voeu de la nature, incapable d'aller écouter la gueuse se prendre pour la Reine de Sabbat. Dommage.

A défaut d'un Prince, un laquais à la livrée nivernaise - ce qui était toujours plus noble qu'un marchand de boudin, au sens de l'Altesse - vint, glissa un pli entre les mains du Héraut, et repartit.

Citation:

Moi, S.A.R. Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prête allégeance à la Bourgogne & à sa Duchesse Maud de St Anthelme pour mes terres du Nivernais, de Chastellux, de Chablis & de Laignes. Je jure aide, fidélité & service armé.

Fait à Nevers le 9 Novembre MCDLX.

edit fôte.
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Effelissianor

Tandis qu' Effélissianor se tenait sagement sur sa chaise, un murmure la fit sursauter. Elle se retourna, d'un coup , quelle ne fut pas sa surprise de voir l'Amiral Gaultier de Ravart venir la saluer.

Elle lui sourit timidement et lui chuchota:

Oh Vous m'avez fait peur!
Bonjour Amiral, vous nous faites l'honneur de votre présence? Vous m'en voyez ravie.
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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Gaultier_de_ravart

GdR avait vu du monde entrer en salle d'allégeances.
Il laissa passer les personnalités habituelles, qu'il côtoyait quotidiennement.
Il se glissa dans le fond, discret, contrairement à d'autres entrées plus fracassantes, puisque lui n'était pas Noble de Bourgogne.

Puis il aperçut Efelissianor, ou plutôt un parfum lui rappela quelque chose.... oui .... un courrier ....
Et il se rendit alors compte que c'était le parfum .... de la Dame en Noir bien sûr!!
Il s'approcha alors d'elle discrètement, et dans son dos murmura à son oreille:

Bonjour Gente Dame ....
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Adelaide

Depuis qu’Adelaïde avait été engagée chez la Duchesse de Chartres, elle la suivait partout dans ses déplacements pour veiller sur son bien-être et celui de l’enfant à naître. Quoi de plus normal pour la matrone que d’accompagner sa patronne à son allégeance. Vêtu d’atours tous de violet et blanc, main gantée, elle suivit sa Grâce Della aussi vite qu’elle le pu avec sa canne. Accompagne également la demoiselle de compagnie Isandre à cette rencontre entre nobles où ceux-ci remette leur allégeance à leur nouveau suzerain.

Adélaïde découvre pour la première fois les habitudes de la noblesse, leur vie plutôt remplie de contrainte et de devoir contrairement à ce que l’on pense de la vie plutôt nonchalante que l’on peut s’imaginer. Oh non, la Duchesse Della est une de ces femmes plutôt active et impliquée dans le travail qui lui agrée, celui de la diplomatie.

Entrée à la salle du trône ducal, la sage-femme reste en retrait prêt du buffet, sacoche à ses pieds, sa canne en appui. Elle observe tout ce beau monde, leurs atours qu’elle ne pourrait jamais se payer tout en gardant un œil sur sa patiente. Heureusement, le héraut accepte que la noble blonde passe la première pour prêter allégeance à la Duchesse de Bourgogne en exercice. Au moins, elles pourraient rentrer plus tôt si tel est le vœu de sa patronne. En attendant, elle profite de siroter une coupe de vin.

Della

Qui, à part Arutha, aurait pu avoir entendu le tout petit soupir que Della laissa filer lorsque Maud parla de son époux ? Personne ! Pas même Maud qui parlait.

Par contre, tous purent sans doute deviner le petit sourire qui se dessina sur les lèvres dellesques lorsque Maud recommença sa promesse.

Mais voilà, c'était fini.
Ouf, pas d'embrassade, pas d'étreinte qui de toute façon se serait faite à bout de bras, pas de cadeau dont on ne sait quoi faire après...La paix, en somme !

Sans se faire prier, la Duchesse de Chartes s'en retourna sagement vers la sortie.
Quelques petits signes de main et de tête par ici et par là, une invitation muette à Adélaïde et à Isandre..."On lève le camp, les filles"...et zoup là, Della et sa suite, dehors !

Hé bien, voici une affaire rondement menée.

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Arutha

Un hochement de tête ; l'allégeance était, cette fois, valide et correcte. Il était vraiment que cette erreur dans la règle « le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal » était courante. Cela reviendrait à dire que les nobles bourguignons sont vassaux du Roi de France puisque le duc de Bourgogne l'est aussi ; et, assurément, cela ferait bien hurler. Cela pourrait également revenir qu'Arutha, vassal de Seignelay, serait vassal de Charlemagne, ou du duc de Bourgogne. C'était bien compréhensible que cette règle existe, puisque l'on pourrait vite se retrouver vassal de l'empereur du SRING, du Roi de France et du duc de Bretagne, àa ce rythme là.

Il laissa donc Della reculer, avant d'annoncer : « Que le Baron Athos de la Bronze s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Chastillon en Bazoys ! »
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Maud

Et Maud de lever les yeux au ciel. Ah ben, pour une boulette..
Misère Bourgogne, vous faites bien de me reprendre..

Et A Della un peu gênée
Pardonnez-moi Baronne, je recommence donc..
Della de la Mirandole, Nous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour votre Baronnie de Seignelay,

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Arutha

Léger toussotement du héraut à son pupitre : « Votre Grasce, votre réponse à l'allégeance de la duchesse Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor est... erronée. En effet, vous n'avez pas à promettre justice, protection et subsistance pour les terres de Railly qu'elle tient du duc du Nivernais. En l'occurrence, en effet, vous n'avez pas la possibilité, ni même le droit, de vous substituer à son suzerain, Son Altesse Charlemagne. »
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Maud

Et après cet incident qui serait certainement arrangé. Maud n'imaginant pas une seule seconde que le Hérault ne corrige pas.

Eh oui Maud tenait à son nom d'épouse. Vus les complots fomentés contre son mariage.
Et encore plus face à Della qui s'avançait vers elle et qui l' avait sommée de rendre Beaumont si elle épousait Niall. Pour incompatibilité d'humeur avec son aimé.

Elle n'avait aucune envie d'imaginer une seule pensée de la Duchesse grosse comme une tour qui s'avançait vers elle.
Bien des choses bien plus importantes occupaient son esprit et la cérémonie qui se déroulait n'en était pas vraiment une.

Mais Maud aimait être Duchesse. Oui, elle aimait servir la Bourgogne et les Bourguignons et elle serait là avec tout le Conseil pour accomplir ce pourquoi elle siégeait aujourd'hui devant l'Assemblée réunie.

Faut bien dire quand même que cela lui faisait bizarre de voir son ex- suzeraine prêter serment de vassalité devant elle. Un sourire à sa réponse et le serment bien évidemment avec son nom de jeune fille.

Et, elle ne put s'empêcher d' éclater de rire..

Misère Duchesse! Mettant une main sur la bouche..
Je sais votre aversion pour mon époux , vous ne l'avez jamais cachée et je vois que même de prononcer son nom vous écorche la bouche. Mais je ne voudrais pas vous forcer vu votre état si engagé, hein?

Et donc vous, Della de la Mirandole, Nous, Maud Saint Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne, vous promettons justice, protection et subsistance pour votre Baronnie de Seignelay, et vos terres de Railly.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Maud

Et avant que Arutha ne commence la cérémonie, elle sourit à l'hommage de Effe, et accueillit Antonio avec un sourire..Il était sur son trente et un ma parole!
Monsieur le Président du Collège, vous me voyez ravie de vous voir.

Et à Bourgogne :
Eh bien, contreseing ou pas, Bourgogne.. Ma foi, vos copistes sont sous vos ordres non? Vous feriez bien d'en changer à voir les fautes qu'ils commettent.. Le vélin a l'air de bonne qualité et je vous prierai donc d'écrire vous même et correctement cette fois-ci mon nom en entier sans fautes!

Assise bien confortablement sur le trône cette fois-ci et son époux à ses côtés, elle se pencha pour voir si Alphonse était là quelque part avec le panier rempli de pâtés et de miche de pain. Elle ne tiendrait pas toute une journée sans ses 8 tartines.

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Della

La journée serait rude, à n'en point douter.

Maud arriva juste après Della, vint la saluer.

Votre Grâce, il n'est pas dit que mon enfant naîtra hors de chez lui. Pas cette fois-ci.

Elle eut un petit sourire à l'adresse de Maud et un petit geste à l'adresse de Arutha.

Oulà, mon cher ami...si tu savais comme je me sens lourde...

Niall fut le suivant.

Oh vous savez, une grossesse, ça se fout des allégeances !
J'ai la chance de pouvoir sortir de chez moi, cette fois-ci, il y a deux mois, ce n'était pas le cas.
Une fille !

Oui, elle avait délibérément bouder les allégeances à Niall, elle avait préféré faire cela par écrit plutôt que de plier le genoux devant un duc dont elle doutait très fort. D'ailleurs, si son règne n'avait pas été une catastrophe, il n'avait pas non plus, selon les critères vellesques, été formidable. Comme quoi...elle ne s'était pas trompée.

Olivier s'en vint, avec un compliment made in Olivier.
Lui, elle ne l'aimait pas trop, pour le moment, n'avait pas trop aimé qu'il aille picorer à gauche puis à droite et qu'il retourne sagement au poulailler. Ca passerait parce que dans le fond, elle l'appréciait beaucoup mais aujourd'hui, elle ne lui répondit que d'un : Bonjour Olivier. Après qu'il lui ait rendu sa main...Voilà, ça, elle aimait...les manières d'Olivier, toujours rempli d'attention, parfois un peu trop mielleux mais...un homme bien, en somme, juste un peu trop papillon pour bénéficier de la totale confiance de Della.

C'est ensuite d'une oreille distraite qu'elle écouta les chamailleries entre Maud, Niall et Arutha. Les lois héraldiques, elle les connaissait en gros, les détails ne l'avaient jamais intéressée, donc elle s'en fichait éperdument.
Elle leva quand même un sourcil lorsque, malgré elle, elle entendit Maud râler à propos de son nom qu'elle voulait complet, spécifiant qu'elle voulait que le nom de son époux soit associé au sien. Certes, Della agissait de même, et cela depuis son mariage mais jamais elle ne s'offusquait si on en oubliait un morceau...Della de la Mirandole...Della d'Amahir-Euphor...Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor...parfois même Della de Volvent...quelle importance ? C'était toujours la même femme qui n'avait pas besoin d'un autre pour exister, comme sa Mère qui ne portait que son nom à elle. Enfin...peu lui importait dans le fond, mais elle fut pleine d'empathie pour Arutha qui, de par sa charge de Héraut, devait supporter tous les caprices des uns et des autres et en particulier de la duchesse qui donnait un peu trop d'importance à des futilités.

Ce fut l'arrivée de Tonio qui rendit à Della, un franc sourire. Elle dut même cacher un petit rire lorsqu'il lui demanda si elle était là pour l'animation. De même, à voix basse, elle lui répondit : Il y a bien d'autres amuseurs, ici, mon ami, pour que ce rôle me revienne ! Mais voici une excellente idée...le jour où je serais duchesse, pour les allégeances, j'organiserais un spectacle et des divertissements.

Elle aurait bien continuer à deviser avec Tonio mais Arutha lança le début des allégeances et...l'appelait déjà. Ouf !

Prenant appui que les bras du fauteuil et de ses suivantes Isandre et Adélaïde (sage-femme qui la suivait partout), la Duchesse de Chartres se leva et se tint le plus droite possible devant les personnes présentes. Le regard haut, elle avança jusque devant Maud, ignorant volontairement la présence de Niall à ses côtés.

Là, c'est d'une voix claire qu'elle répéta les mêmes mots habituels appris comme une ritournelle.

Nous, Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan jurons fidélité, aide et service armé ainsi que conseil lorsque ceci s'avérerait nécessaire et utile, à la Bourgogne par devant sa Duchesse légitime, Maud Saint Anthelme.
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Antonio

Neuvième jour de novembre de l'an MCDLX – Jour de la cérémonie d'allégeances à la nouvelle Duchesse de Bourgogne.

Certes il n'était pas obligé d'y aller, n'étant pas noble vassal de la Couronne bourguignonne, mais en bon Président du Collège de la Noblesse qu'il était, il allait s'y rendre. Fraize n'était pas grand passionné de ce genre de cérémonie protocolaire qui durait une éternité. Il y avait assisté à plusieurs reprises, lorsqu'il possédait à la fois le temps et l'envie, comme par exemple lorsque son épouse était Héraut de Bourgogne. Et aujourd'hui, il avait le temps et l'envie. Il appréciait la nouvelle Duchesse de Bourgogne qui – il n'en doutait pas – ferait un bon mandat, et appréciait particulièrement son naturel et sa spontanéité qui seraient sans doute drôles et amusants dans une cérémonie comme celle-ci.

Après s'être correctement vêtu et préparé, Fraize prit donc le chemin de la Salle de réception du Palais des Ducs de Bourgogne et n'eut aucun mal à y entrer. Une fois les pieds à l'intérieur, il s'avança pour saluer les quelques personnes présentes qui n'étaient pour le moment pas nombreuses. Mais il le savait, beaucoup de nobles arrivaient en retard lors des cérémonies d'allégeance, et d'autres prêtaient allégeances par courrier.
Le Président du Collège s'approcha tout d'abord de Bourgogne qui conversait avec la Duchesse et le Duc de Bourgogne, très certainement au sujet du protocole et du déroulement de la cérémonie.

-Vos Grâces, Bourgogne, le bonjour à vous. Comment vous portez vous ?

Puis il s'avança pour saluer la Duchesse de Chartes qui assise, semblait au bord de l'explosion. Après l'avoir saluée, il lui glissa quelques mots à l'oreille avec un sourire en coin.

-Ah, tu es responsable de l'animation de la cérémonie aujourd'hui ? Chouette, on ne va pas s'ennuyer pour une fois !

Fraize avait également aperçu le Baron de Châtillon, assis à quelques sièges de cela. Il s'approcha de lui pour le saluer.

-Bonjour Baron, comment allez vous ? Toujours à l'heure comme à votre habitude. Je suis sûr que c'est pour avoir la meilleur place !
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Porte Parole de Bourgogne

Effelissianor

Le Baron Athos s'approcha vers Effélissianor pour la saluer, celle-ci le salua à son tour...

Cher Baron, bonjour à vous, vous êtes vous aussi fort élégant!

Elle lui sourit

Pour le coussin, je tiendrai mais merci à vous....

La Duchesse vint les saluer, Effi lui dit timidement quelques mots:

Votre Grâce bonjour, c'est pour moi un honneur d'assister à cette cérémonie, vous êtes resplendissante comme toujours!

Elle reprit sa place discrètement.
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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Arutha

Et le héraut de Bourgogne hocha la tête, pour indiquer que ce n'était pas contre le protocole.

« Ah ! Votre nom sur la missive aux nobles ? Mais, la missive était déjà envoyée, et les copistes avaient déjà tout écrit. Il n'y avait, malheureusement, la place pour rajouter ce qu'il manquait. Aussi ai-je gardé un exemplaire, moi aussi, de cette missive. Ce n'est pas un contreseing, Votre Grasce ! »

Puis de se tourner vers Niall, cette fois : « De rien, Votre Grasce ; si à l'avenir vous avez d'autres interrogations, vous saurez également où me trouver ! »

Quelques mots, à l'intention de tous : « Veuillez m'excuser... »

Le héraut de Bourgogne prit donc la direction de son pupitre, après avoir salué d'un large sourire le seigneur de Fraize, qu'il appréciait et estimait, avant de se poser derrière le pupitre depuis lequel il dirigerait, si l'on pouvait dire, la cérémonie. Cette place témoignait du fait qu'il ne parlerait plus, que les discussions étaient terminées, et que maintenant, fallait bosser.

« Bien ! Bonjour à tous, nobles bourguignons, ou non, et bienvenue dans la Salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne. Vous allez, ce jour, prêter allégeance à Sa Grasce la Duchesse de Bourgogne, Maud Saint-Anthelme de Rivien. » Il n'avait fait aucune erreur, amen ! « Que Sa Grasce Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor s'avance afin de prêter allégeance pour ses terres de Seignelay ! »
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Arutha

Le héraut de Bourgogne avait tout d'abord vu arriver la duchesse de Chartres, en la personne de Della : « Ah, mon amie ! Bonjour ! Tu as l'air quelque peu essoufflée, j'imagine que c'est ta grossesse qui te cause quelque fatigue. » Puis se fut au tour de la duchesse de Bourgogne d'arriver, dans une tenue de chasse quelque peu... originale. Il retînt un gloussement, tant cela lui rappelait des cérémonies d'hommages, cette fois, de son enfance en Normandie. « Le bonjour à vous Votre Grasce.

Peut-être, Votre Grasce, pourriez-vous consentir à faire passer d'ores et déjà Sa Grasce pour son allégeance ? Au vu de son état... »
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Niall

L'entrée féline du Duc ne resta pas inaperçue selon certains. Comme à son habitude il était vêtu entièrement de noir, il n'avait pourtant pas fait d'effort particulier sur sa vesture.
Comme à son habitude , le Duc marcha théâtralement vers le trône.
On aurait pu croire que c'était lui qui marchait pour s'y assoir mais il n'en était rien parce que ce n'était pas lui le Régnant de Bourgogne. Il était le Consort c'était bien tout.
Une fois arrivé devant le trône et il s'approcha de sa femme.

Votre Grâce, mon épouse, c'est un plaisir que trop rare de vous voir un peu. Ces derniers jours votre présence à mes côtés ne fut que trop brève malheureusement. Je comprends par contre la raison de nos que trop brèves entrevues.
Comment vous portez vous? J'espère que ça pousse bien hein !!! Je parlais bien sur de notre descendance.

Se tournant alors vers Bourgogne

Bonjour Bourgogne, un plaisir non dissimulé de vous voir. Je vais vous laisser officier tranquille , mais je solliciterais un entretien demain si vous le permettez. Il y a quelques points obscurs de règle héraldiques qui m'échappent dont j'aimerais m'entretenir avec vous. Notamment sur le fait obscur que je doive prêter allégeance a mon épouse alors même que je suis son époux, voyez ceci m'échappe puisque nous sommes mariés. Et dans le même temps puisqu'il semblerais que je doive prêter allégeance pour Montréal dans ce cas pourquoi l'élévation de celui ci doive être retardée du fait de la qualité de Duchesse de ma femme. Voilà des points qui restent obscurs et illogiques a mes yeux. Mais si vous pouviez m'éclairer de la meilleure manière qui soit ce serait d'une grande aide.
D'ailleurs si je puis me permettre vous avez fait une erreur dans la missive que j'ai reçue. Mon épouse se nomme Maud Saint-Anthelme de Rivien depuis son mariage avec moi.

Se tourna enfin vers Della.

Chartres? Vous ici? Que ne vous ai je vue durant les dernières allégeances? Ce fut ma foi fort dommage !
Alors ? La ponte est pour bientôt? Une fille ou un garçon?
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Maud

Sourit à son époux qui s'avançait.; Ah le bel homme...Répondant à Arutha qui gloussait on ne savait pas bien pourquoi

Eh bien Bourgogne.. la cérémonie n'est pas encore commencée je crois.. et la Duchesse a l'air bien entourée et confortablement assise hein?

Après le petit laïus de Niall sur l'élévation de Montréal en duché:

Ah oui Bourgogne, et je lis l'affiche de cérémonie.. enfin le Contreseing.. et là aussi vous avez commis une erreur hein? Pourtant, vous et votre mémoire légendaire et votre amour des choses bien faites.. Il faudrait le corriger si vous le voulez bien.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Effelissianor

Effélissianor arriva tôt pour assister à cette cérémonie, elle se ferait discrète n'étant pas Noble.
La Duchesse était là, le Duc aussi ainsi que d'autres personnes qu'elle ne connaissait pas.
Elle alla discrètement s'asseoir tout au fond.
Elle s'était vêtue de noir comme très souvent ....

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Avec la Bourgogne, avec le Roy, avec Aryanha !

Olivier1er

Le Baron arrivait, toujours élegant, bien que vetu de Noir sauf la Ceinture an lapis lazuli et une cape bleue. Cela avait l'avantage de faire ressortir le Collier de la Toison d'Or du Grand Maitre de l'Ordre.

Le Baron en deuil de feu le Roy, fit donc son entrée avec Majesté, ou plutot une élégance et un porté naturel, résultat d'une certaine assurance de soi.

Il fit le Tour des présent, Baisa la Main de La Duchesse de Bourgogne

- Bonjour Votre Grace, vous etes radieuse ce jourd'hui.

Puis la Duchesse de Chartres

- Duchesse Della... vous semblez fort...épanouïe.. il lui sourit apres avoir baiser chastement sa main.

Il salua Bourgogne qui etait aux cotés de Della.

- Mon Cher Bourgogne, vous etes le heraut du jour... tous mes voeux pour que la cérémonie soit comme celle que vous organisez à votre habitude : parfaite !

Puis il s'approcha de Niall

- Bonjour Vicomte, il lui sourit, vous allez avoir l'avantage de pouvoir embrasser la Duchesse votre épouse, cela ne doit pas arriver souvent maintenant qu'elle est au poste que vous avez quitté.

Il regagna enfin la haute chaire qui était reservé a la Noblesse. Dans son parcour il vit dans l'espace réservé aux roturiers, un amie a lui.

Il franchit donc l'espace de separation Noble / roturiers pour aller la saluer.

Il lui fit un baise main également.

- Bonjour Ma Chere Effelissianor, tres jolie Robe ! elle vous sied a ravir. choisissez une bonne place. Une bonne place c'est là ou le siege est confortable avec un dossier. Ce genre de cérémonie dure longtemps et est fort souvent un supplice pour le dos. En dehors de cela, c'est un temps fort de la vie Bourguignonne attendus que tous nous pretons serment à la Nouvelle Duchesse élue par les Bourguignons et reconnue par notre Roy. C'est l'officialisation Urbi et Orbi de son pouvoir en Bourgogne aux yeux des Bourguignons eux memes.

Il lui sourit.

- Je vais vous faire parvenir un coussin, ainsi vous serez plus a votre Aise.

Apres lui avoir souhaité une belle cérémonie, il retourna en direction de la chaire qui lui était reservé dans l'espace réservé a la Noblesse.
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Arutha

Ce fut au tour du duc de se présenter : « Bonjour, Votre Grasce. Mais, Votre Grasce, vous ne devez pas prêter allégeance, justement, à votre épouse. J'ai dit que je me renseignais sur ceci, et, après renseignement, il s'est avéré que ce n'était pas le cas. Vous n'avez point reçu ma missive, dans laquelle je vous disais que vous ne deviez pas prêter allégeance à votre épouse ? Je vous informais par ailleurs que l'élévation de Montréal, si élévation il y avait, se ferait sous un autre régnant. Je suis étonné que vous ayez su pour l'éventuelle élévation, remise à plus tard, mais pas pour la non-allégeance. Quant à l'erreur, votre épouse m'en a fait part, les courriers étaient déjà partis ; mais cela ne change rien au fond de la missive. »

Arutha ne gloussait pas, justement, il retenait un gloussement. « Soit, c'est vous la duchesse, Votre Grasce. Mais les cérémonies sont longues, et les nobles à passer nombreux. Mais soit. Et où est donc l'erreur ? »

Il salua, d'un signe de tête, le baron Olivier et accompagna ce signe de : « Ah ! Mon ami baron ! C'est un plaisir que de vous voir ici. »
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Maud

Et avec tout ça Maud avait tout simplement oublié de relever la remarque de son époux sur le manque de temps qu'elle pouvait lui consacrer. Hormi, la bataille pour la pelisse toutes les nuits et ses mots "doux"..

Voudriez-vous bien prendre place à mes côtés mon époux?

Un regard à Arutha.. du genre " C'est pas contre le protocole au moins?"

Accueillant Effelissianor éblouissante . Jeune femme surprenante et loyale suivie du Baron Athos de bonne humeur comme à l'accoutumée..

Bien le bonjour Effelissianor et vous Athos.. Une journée radieuse oui pour un mois de novembre si pluvieux hein?

Et revenant à Bourgogne parce qu'elle n'y comprenait goutte:

Vous savez Bourgogne, c'est à vous de mener la cérémonie..Pas à moi..Si il faut l'ouvrir maintenant et que la Duchesse de Chartres ne supporte pas de rester longtemps immobile, je m'en voudrais.. et pour l'erreur.. Comme dit mon cher époux.. depuis notre mariage, mon nom complet est ... et là.. elle prit un parchemin et griffonna sa signature pour lui remettre ensuite.

Et montrant le contreseing.. Vous avez écrit Maud Saint-Anthelme
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Niall

Niall répondant à Bourgogne.

J'ai effectivement bien reçu le premier courrier celui que vous envoyez à tout le monde. Mais de deuxième je n'ai point reçu Bourgogne.
Mais puisque vous avez clarifié le point concernant l'éventuelle allégeance à mon épouse , le reste coule évidemment de source puisque si je ne prête pas allégeance je ne peux recevoir d'élévation , si élévation il y a , ce mandat ci.
Vous êtes étonnés que j'en ai eu vent? Eh bien en fait c'est tout simplement une déduction de ma part. Sur le courrier que vous envoyez à tous les nobles pour les allégeances vous n'avez précisé aucune prime allégeance ou chose de la sorte, une élévation entrant il me semblait dans cette catégorie il me semblait logique qu'il n'y en aurait pas durant ces allégeances.
Mais vous avez bien éclairci tous ces points obscurs et ces ombres, je vous remercie bien Bourgogne.

Puis de répondre au Baron Athos.

Bonjour à vous également Baron, bien que je ne sois pas Vicomte mais bien Duc consort pour l'occasion et durant tout le mandat.
Embrasser mon épouse? Oui ... Si vous saviez ... Le temps qu'elle prends pour le Conseil elle ne l'a pas pour moi et vous savez comme moi qu'être Duchesse prends énormément de temps.
Mais je ne lui en veux pas, elle a eu a subir ça durant deux mandats de ma part.

Et enfin de répondre à Maud.

Prendre place à vos côtés? Ce n'est pas de refus mais j'attends d'avoir l'autorisation de Bourgogne pour ce faire. Je ne voudrais pas que ça mette à mal l'étiquette et le protocole.
Sinon je ferais comme tout le monde je trouverais un siège.
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Cardinal

Citation:

après avoir relu la lettre, le beau cardinal la data, signa et scella ... puis chargea une personne de confiance de la faire parvenir à qui de droit ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Maud

Et Maud prévenue par Bourgogne trouva le temps de se rendre en salle du Trône pour la cérémonie d'Allégeances.; Elle qui avait assisté à certaines .
Elle avait revêtu une tenue de chasse... eh oui de chasse... Friande d'un certain gibier, Maud en salivait presque.. Elle entra donc. Arutha était là bien sûr là..
Bien le bonjour Bourgogne.. j'espère que les bourguignons viendront nombreux hein?
Elle pensait être la première.. Et pas du tout.. Affalée dans un fauteuil.. à se demander si il pouvait la contenir entière, Della était déjà là.. Accompagnée de Isandre qu'elle salua de la tête..
Avec un soupir, Maud pensa que dans quelques mois, elle ressemblerait à Della..et avec un sourire, tout en saluant la Duchesse...
Bonjour à vous Duchesse.. Misère.. Aurons-nous un nouveau d'Amahir-Euphor présent à cette cérémonie?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"

Della

Enorme !
Elle était énorme et elle marchait de cette bizarre dégaine qu'ont les femmes enceintes, les épaules en arrière, dos cambré et bedon en avant.

Aujourd'hui, les allégeances, demain rebelote chez Charly...elle se réjouissait que sa progéniture soit enfin au monde, histoire de pouvoir au moins se déplacer plus aisément et en étant moins vite essoufflée.

Elle entra dans la salle et se dirigea tout droit vers un confortable fauteuil dans lequel elle se laissa tomber.
Puis, reprenant sa respiration, elle leva la main vers Arutha, en guise salutation.

Ah ! Arutha, le bonjour, mon ami !
Pfff...pfff...excuse-moi...fallait que je m'assois.

Comment vas-tu, mon cher vassal ?

Ce fut seulement à ce moment-là qu'elle s'aperçut qu'elle était la première.
Oh...y a personne ? Me suis-je trompée de jour ?

Un autre signe de la main, à Isandre, cette fois, pour lui dire de venir s'asseoir près d'elle.
Venez Isandre, venez ici...je vous veux à mes côtés.
Et en pensées : "On ne sait jamais..."
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Arutha

Bourgogne avait fait parvenir une missive à l'ensemble des nobles de Bourgogne, afin qu'ils se rendent, tous, à la cérémonie d'allégeance qui se tiendrait ce vendredi neuf novembre de l'an de grâce MCDLX, bien qu'il ne fut pas tant de « grâce » puisqu'il vit deux de ses souverains, Nebisa de Malemort, et Vonafred, mourir ; cela augurait-il une malédiction qui frappait tous les Rois de France depuis l'abdication du souverain Levan ; car si Béatrice avait été assassinée, ses deux successeurs étaient, semblait-il, décédés de mort naturel. Ou bien s'agissait-il d'une malédiction, pour avoir mis à sang et à terre le Royaume ? Peut-être, et cela dépassait le héraut de Bourgogne. Il avait donc fait livrer missive, et cette cérémonie serait pour lui une certaine première. En effet, le duc sortant, Niall de Rivien, ne verrait pas, là, son vicomté élevé puisque c'était sa femme qui se trouvait sur le trône. Soit, Arutha de Gisors-Breuil appliquerait les règles héraldiques telles qu'elles étaient.

Et il attendit, comme tous les deux mois.
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Arutha

Citation:

NOBILIAIRE DE BOURGOGNE

Aimbaud de Josselinière & Clémence de l'Epine [Aimbaud & Clemence.de.lepine]
Ducs de Corbigny (Aimbaud)
Seigneurs de Decize (Clémence, SIM du Nivernais)
Marquis de Nemours (Clémence, Ile-de-France)
Seigneurs de Saint-Robert (Aimbaud, Limousin & Marche, SIM d'Arnac-Pompadour)
Allégeance faite.
Angelyque & Enguerrand Perceval de la Mirandole [Angelyque & Flex]
Ducs du Charolais (Angelyque)
Barons de Cruzy-le-Châtel (Angelyque)
Seigneurs de Soirrans (Flex, SIM d'Auxonne)
Vicomtes de Mussidan (Flex, Périgord-Angoumois)
Barons du Fleix (Flex, Périgord-Angoumois)
Allégeance faite.
Armoria de Mortain [Armoria]
Duchesse de Saulieu
Pair de France
Princesse de Chantilly & douairière d'Etampe (Ile-de-France)
Duchesse douairière des Dombes (Lyonnais-Dauphiné)
Baronne d'Ath (Flandre)
-> En attente concernant la succession.
Charlemagne von Frayner-Castelmaure [Charlemagne_vf]
Duc du Nivernais
Vicomte de Chastellux
Barons de Chablis & de Laignes
Enfant de France
Duc de Bolchen (Lorraine)
Vicomte de Baudricourt (Lorraine)
Baron de Thuillières (Lorraine)
Allégeance faite par missive.
Le beau Cardinal [Cardinal]
Duc de Beaujeu
Baron de Nuits-Saint-Georges
Pair émérite de France
Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg [Ingeburge]
Duchesse d'Auxerre
Baronne de Donzy
Pair de France
Princesse impériale, duchesse de Berg
Marquise de Dourdan (Ile-de-France)
Marquise de La Roche (SRING, domaine royal de Lotharingie)
Vicomtesse de Durbuy (SRING, domaine royal de Lotharingie)
Chevalier de l'Office militaire, dit d'Isenduil, de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote (Rome)
Allégeance faite par missive.
Theodomir de Hennfield [Theodomir.]
Duc de Louhans
Baron de Château-Chinon & de Ciel
Allégeance faite par missive.
Vaxilart de la Mirandole & Erwelyn Corleone [Vaxilart & Erwelyn]
Ducs de Saint-Fargeau (Vaxilart)
Barons d'Auxonne (Vaxilart)
Barons d'Evron (Erwelyn, Maine)
Seigneurs de Saint-Antoine-de-Rochefort (Erwelyn, SIM de La Ferté-Bernard)
En retraite (16 octobre).
Asclepiade de la Boissière Sainte Foy [Asclepiade]
Vicomte de Quincy
Allégeance faite par missive.
Athanase Serwane Damase Basile Maathis [Maathis]
Vicomte de Mellecey
Seigneur de Pisy
Allégeance faite.
Edwen de Blanc-Combaz [Edwen]
Vicomtesse de Rouvres
Allégeance faite par missive.
Esyllt Catarina de la Louveterie & Arnaut de Malemort [Esyllt_catarina & Arnaut_de_Malemort]
Vicomtes de Vitry-sur-Loire (Esyllt)
Comtes de Turenne (Arnaut, Limousin & Marche)
Seigneurs de Moncoutour (Esyllt, Touraine, SIM de Vouvray)
Allégeance faite par missive.
Lenada de Valmont [Lenada]
Vicomtesse de Chamilly
Dame de Tanlay
Allégeance faite par missive.
Lionel Cristos Parfait de Blanc Combaz [Lionel.Blanc.Combaz] > Tutelle de Jusoor
Vicomte de Digoine
Baron de Mâlain
Allégeance faite.
Miguaël-Enguerrand de la Louveterie-Montfort [Miguael_enguerrand] > Tutelle d'Ellesya
Vicomte d'Avallon & de Sombernon
Allégeance faite par missive.
Niall de Rivien & Maud Saint-Anthelme de Rivien [Niall & Maud]
Vicomtes de Montréal
-> Duchesse régnante.
Saxaltesse & Saxotenor de la Clairière-Chantante [Saxaltesse & Saxotenor]
Vicomtes de Ligny-le-Châtel (Saxaltesse)
Allégeance faite.
Uruk de Margny-Riddermark [Uruk]
Vicomte de Bourbon-Lancy
Baron d'Antigny & de Beaune
Prince de Condé (Ile-de-France)
Comte du Hainaut (Flandre)
Baron de Jussey (Franche-Comté)
Allégeance faite par missive.
Athos de la Bronze [Olivier1er]
Baron de Châtillon-en-Bazoys
Seigneur de Dennevy (SIM de Chamilly)
Allégeance faite.
Casanier de la Forge d'Antan [Casanier]
Baron de Lormes
Della de la Mirandole & Keridil d'Amahir-Euphor [Della & Keridil]
Barons de Seignelay (Della)
Seigneurs de Railly (Della, SIM de Chastellux)
Ducs de Chartres (Keridil, Orléanais)
Vicomtes de Montpipeau (Keridil, Orléanais)
Seigneurs de Bréméan (Keridil, Orléanais, SIM d'Alluyes)
Allégeance faite.
Etienne Morkar [Morkar]
Baron de Mervans
Pair émérite de France
Duc d'Evreux (Normandie)
Seigneur de Marray (Touraine, SIM du Lavardin)
En retraite (14 mai).
Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat [Jehanne_elissa]
Baronne de Malpertuis
Vicomtesse de Cauvisson (Languedoc)
Allégeance faite.
Jusoor de Blanc-Combaz [Jusoor]
Baronne d'Uchon
Dame de La Guiche (SIM de Digoine)
Allégeance faite.
Roland Wallère [Wolfar]
Baron de Cudot
Seigneur de Tillenay (SIM d'Auxonne)
Allégeance faite par missive.
Yrysbleue Voiturienvenir & Willaparis de Virloinval [Yrysbleue & Willaparis]
Barons de Brandon & de Couches (Yrysbleue)
Allégeance faite par missive.
Alexandre Olund [Alexandre908]
Seigneur de Bonnencontre
Seigneur de Giry (SIM du Nivernais)
Allégeance faite par missive.
Aryanha Farnese [Aryanha]
Dame de Chenôve
Allégeance faite.
Didier de Naphield [Dnapo]
Seigneur de Thury
Seigneur de Lavault-en-Frétoy (SIM de Saulieu)
Allégeance faite.
Keltica de Chancelley & Amorri de Cluny [Keltica & Amorri]
Seigneurs de Salives (Keltica)
Seigneurs d'Artus (Amorri, SIM de Charolais)
Allégeance faite par missive.
Lunkos de Vivans [Lunkos]
Seigneur d'Hurigny
Seigneur de Saint Loup d'Ordon (SIM de Cudot)
Allégeance faite.
Mallory [Mallory]
Dame d'Estours
Dame de Saint-Martin-des-Champs (SIM d'Auxonne)
Allégeance faite par missive.

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Arutha

Cérémonie d'allégeance à Sa Grâce Maud Saint-Anthelme de Rivien, Duchesse de Bourgogne.

Neuvième jour de novembre MCDLX.

Citation:

Précisions pour le Role Play.

Il s’agit ici pour les nobles bourguignons de prêter allégeance à la duchesse de Bourgogne. La cérémonie se situe dans la salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon. N’importe qui peut être introduit et regarder. Il convient de bien s’y comporter et de ne pas déranger le bon déroulement de la cérémonie. La salle est gardée comme il se doit.

RP : La cérémonie a lieu le 09 novembre 1460, du matin jusqu’au soir.
HRP : La journée RP correspond à un mois HRP. Les portes de la salle de réception ouvriront donc le 09 novembre 2012 et seront fermées le 09 décembre 2012. Les nobles présents dans la salle pourront continuer leur RP et prêter allégeance. Mais plus personne ne pourra entrer et plus aucun courrier d’allégeance ne sera accepté.

Citation:

Nous, Arutha de Gisors-Breuil, Baron de Falaise & Seigneur d'Hauterive, Héraut d'Armes Royal, dit Bourgogne,

Maud de Saint-Anthelme

renouveler votre allégeance à la Duchesse de Bourgogne

neuvième jour de novembre MCDLX

nous

adressée à Sa Grasce Maud de Saint-Anthelme

destitution du ou des dérogeants

Nous rappelons aussi que, si par le passé nous avons pu être conciliant envers les nobles arrivants en retard, qui recevaient par ailleurs missive de rappel, chaque noble se doit de prêter allégeance et ceci devrait se faire sans aucune nécessité, quelle qu'elle soit, de rappel.

[HRP : Cérémonie en gargote bourguignonne.]

Citation:

Précisions sur l'allégeance

Citation:

Chapitre I – La noblesse du Royaume de France

[...]

3 – Système Vassalique ayant cours dans le Royaume de France

Préambule :

Le Royaume de France est divisé en deux régions aux statuts différents qui doivent donc garder leurs spécificités.

Le Domaine Royal qui appartient au Roy qui y délègue son autorité aux Ducs et/ou Comtes en exercice et est soumis aux règles, us et coutumes, édités au nom du Royaume par les institutions royales.
Les autres Provinces, dites Provinces vassales, ralliées à la Couronne de France pour lesquelles l’investiture des Ducs et Comtes en exercice est validée par le Roy garant de l’unité du Royaume. Ces Provinces ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales.

L’allégeance est un serment de fidélité à une province ou à une institution, telle que la Couronne de France.
L’hommage est serment de fidélité à une personne, telle que le Roy.
La vassalité est un lien entre une personne en position supérieure (Suzerain) ou inférieure (vassal). «Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal».

[...]

En cas d’incapacité, l’hommage peut éventuellement se faire par courrier daté et signé, adressé au Héraut. Il n’est cependant valide qu’une fois qu’il a reçu réponse du régnant. Ce courrier pourra être montré aux yeux de tous lors de la cérémonie d’hommage qui se tient en lieu public.

[...]

Les ducs, vicomtes, barons et seigneurs jurent fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

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[RP] Cérémonie d'allégeances - Maud St-Anthelme ~ APRES-MIDI