[RP] Elle l'aura eu son Duc

Nina84

Nina écoutait avec attention les consentements nuptiaux, des nouveaux époux, Beths rayonnait de bonheur, Marty un peu intimidé devant la Thiermoise, qui pour l'occasion avait prononcé son discoure avec une voix cristalline, leurs bonheurs faisait plaisir à voir, la cérémonie était magnifique, l'organisation était parfaite, Nina pris la main de Maga posa sa tête sur son épaule, l'ambiance était à l'amour,et à la joie.............
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Nina de Thiers
Secrétaire Ducal
Douanière , Aspirante Maréchal
Adjointe au Maire
Tribun

Chlodwig_von_frayner

Retour en BA… voilà longtemps qu’il n’avait pas revu cette contrée, si… si chère à son cœur et en même temps si porteuse de mauvais souvenirs. Terre de vengeance aussi où la sienne ne tarderait pas à s’accomplir. Chaque chose en son temps. Ajourd’hui, il festoyait… mais qui sait demain… peut être devrait il porter le fer sur des anciens amis. Il fallait qu’il fasse la lumière sur tout… sur elle, sur sa mort… et sur… le reste. Difficile de tout saisir quand on revenait d’un voyage de près de 6 mois et que tant de choses avaient changé. Il n’y était pas passé depuis janvier… entre temps, il y avait eu la Lorraine et la Guyenne… deux terres hostiles où il fallait avoir une sacrée hargne pour survivre… Aux dires de certains, sa verve avait été fortement remarqué… il ne comptait plus les gouvernements qu’il avait fait tomber… pour sa famille… Mais le pire restait à venir… et cela… il le savait.

Enfin… aujourd’hui il était au mariage de son ami le duc de Billy… un bien bel homme… rencontré à Moulins grâce à l’Orvalounette qu’il avait servi pendant deux mois. Des souvenirs heureux d’un temps où les questions étaient moindres… et où ses gestes ne décidaient pas de l’avenir d’un duché… ou d’un empire… Un temps meilleur ? Différent… peut être pas aussi grisant mais plus joyeux. Aujourd’hui il entrait en phase d’apprentissage de ce pourquoi il était né… Il se devait d’être impitoyable… implacable… Comme son cousin Guise quoi.

Il se tenait dans l’église, non loin de son ami dont il était le témoin. Témoin… il faudrait qu’il témoigne quoi en gros… il n’avait jamais réellement compris le rôle qu’il devait tenir aujourd’hui. Des témoins y en avait plein la salle… alors pourquoi deux en particulier ? Bonne question… il ne se sentait pas d’humeur d’y répondre ne fait. Amusant de voir ces deux là ainsi… sachant les œillades que le duc lui lançait… D’ailleurs… la Beths semblait vouloir montrer à tous que c’était dans le chœur qu’on gueulait le plus fort… et que le duc était bien à elle et à elle seule. Moyen comme un autre de marquer son territoire… certains urinaient… d’autres… beuglaient. Réflexe, il lâcha un…

- Oui !

… sonore à son tour… avant de fermer la bouche un peu rouge de honte, se rendant compte qu’il était intervenu là où il n’aurait pas du. Il espéra que personne ne l’avait entendu et surtout que se ne serait pas mal interprété. Il se fit donc discret (ce qui est très simple quand on est tout devant bien évidemment). Pour le coup il se maudissait d’avoir accepté la proposition et regarda à peine l’échange d’alliance. Pincement au cœur… eh oh… pourquoi donc ? Bah… elle se mariait à un bel homme… normal d’être jaloux non ? N’avait il pas été, jusqu’à cet instant, le deuxième célibataire le plus en vue du BA ? Et elle lui ravissait sous le n… euh.. Non… qu’allait il donc penser. Il braqua son regard en direction d’autre chose… tiens le prêtre par exemple… un homme en robe… généralement ça cassait tout de suite les ardeurs…

C’est beau l’amour… dommage que ça ne dure rien qu’un temps… des étoiles filantes… Pour le coup ça l’en aurait presque fait pleurer d’émotion (presque hein, n’oubliez pas qu’il voudrait être insensible)… si la nostalgie n’avait pas envahit son cœur et qu’un visage n’était pas venu le hanter… avant qu’un autre… bien vivant celui là, s’y incruste… Humpf…
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Beths

Grand moment de romance, refrain d’honnêteté où les sentiments furent non pas dévoilés ne faisant l’objet d’un secret, mais plutôt exprimés avec force et certitude, diatribe qui tomba telle une cascade faisant miroiter merveilleuses gouttes d’eau, fraiches, vives, joyeuses … Bref en un mot, l’amour ...
Union de deux êtres au sein d’une cathédrale … et le diacre de poser une étrange question. Empêcher leur union ? Diantre, mais quelle idée … le malheureux qui aurait idée saugrenue d’intervenir en cet instant pourrait d’ores et déjà se mettre à compter les minutes qui lui resteraient à vivre, car à coup sur, une sourde colère l’envahiraient, colère dont elle était parfois capable lorsque vengeance demandait à être hurlée, à être accomplie.
Mais la jeune femme était confiante, nul n’oserait se manifester, tout simplement car, de ce qu’elle en savait, il n’y avait aucune raison valable d’empêcher leur union.

Après un silence qui paru être une éternité, après un silence légèrement entrecoupé de toux, d’une légère agitation des invités, quelques raclements de chausses contre les dalles, de voix enfantines qui se manifestaient … Beths eut bien l’impression de percevoir comme une voix proche de Marty, mais non, rien ne laissait sous tendre que.

Adressant un paisible sourire au diacre, la jeune femme attendit qu’il poursuive, ce qu’il ne tarda point à faire les interrogeant de nouveau, délicieux supplice que celui de l’attente, de l’attente de cet instant, cet instant où devant Aristote, ils seraient mariés.

Beths veux-tu prendre Marty ici présent, pour époux dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Affirmation une nouvelle fois de la jeune fille qui contint son impatience et sa joie en s’exprimant d’une voix … d’une voix normale … enfin d’une voix normale des bons jours … c'est-à-dire une voix normale des bons jours où elle souhaitait réellement se faire discrète

Ouuuiiiii

Ehehehe, elle épargna pour une fois, les oreilles qui étaient proches d’elle. Et Marty d’affirmer à son tour sa volonté de l’épouser.
Et Matthis s’approcha un peu plus d’eux, sur un signe de Rick, et se mit à élever les bras, afin que les deux époux puissent se saisir aisément des anneaux qui se trouvaient sur le coussin, ce symbole qui scellerait leur mariage, autant que le baiser qu’elle escomptait bien recevoir.
Beths lâcha donc la main de Marty dans l’objectif d’attraper l’alliance et passer littéralement bague au doigt de … son époux ? Sauf que ses yeux se portèrent sur sa propre main gauche quelque peu encombrée par son bouquet. Se retournant alors, adressant sublime sourire à Sibella, Azdrine, Kory qui étaient au premier rang, adressant sourire de joie, de bonheur, sourire ému à l’ensemble des invités, se mordant doucement la lèvre alors qu’elle prit conscience du monde présents, collègues et amis, ils étaient là, elle en était touchée et déstabilisée un bref instant. Puis regardant la chaise qui était là, elle posa délicatement son bouquée de mariée, son bouquet d’ortie, sur l’assise, et se retourna de nouveau vers Rick, Matthis, le coussin, leurs témoins, et Marty.
Et la Dame de Gondole d’approcher une main tremblante vers du coussin. D’un regard en coin elle observait son tendre, était-il ému ? Elle se concentra alors sur ce qu’elle faisait, dénouant délicatement le nœud qui retenait la bague. Fin bijou qui ornerait somptueusement le doigt du Duc de Billy. L’objet en main, levant sur l’être aimé des prunelles vertes exprimant les sentiments qu’elle éprouvait, Beths attrapa délicatement la dextre de Marty et glissa adroitement l’anneau à l’annulaire.
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Thibantik

Thib ne perd pas une miette du spectacle. Amusant ou plutôt touchant de voir Beths aussi émue

. Faut dire qu'il en faut pour laisser la grande g. . . de la Prévôtée non pas muette, impossible !, mais rosissante, émue....

Marty, Thib le connais moins, juste 1 mois sous ses ordres a la Prévoté, mais il a l'air content d'être là, c'est déjà ca

.

Par contre, après avoir vu Beths posé le bouquet d'orties sur la chaise, elle se demande qui va s'asseoir sans faire attention . . .

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Damisella

Voix enfantines qui fusent dans ce moment où tous sont concentrés pour écouter les voeux échangés.

Dami se glisse près de sa soeurette tachant de se faire la plus discrète possible, étreint les deux petits les gardant pressés contre ses jupes.

Chuuuuut mes chéris, on aura tout le temps tout à l'heure

Une menotte enfantine dans chaque main, après un murmure à sa Clothilde chérie, elle reporte son attention sur les ....... époux, enfin presque, c'est une question de minutes.

Ils seront heureux ces deux là, elle les trouve délicieusement assortis et se réjouit de leur bonheur.

Depuis son retour en BA, après tous ces longs mois d'absence, elle se sent se détendre, elle retrouve sa terre, ses amis, c'est le printemps et son cœur est plein de joie.

Beths pose son bouquet sur un siège... mais.. des orties parmi les fleurs? Elle retient à grand peine un gloussement, se mord les lèvres, ça promet, quelle surprise découvriront-t-ils encore?
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Martymcfly

Y avait-il de l’écho dans cette cathédrale ? Peut-être que le monde qui emplissait la bâtisse faisait entendre des voix au futur marié ? Ou peut-être qu’il avait bien entendu ce qu’il avait cru entendre…

Marty avait tourné la tête pour voir apparaître le jeune Baron, son témoin de mariage. Allait-il être témoin de la nuit de noces aussi ? Certainement pas. Mais la présence de Chlo… comment dire… émoustillait le Duc. La cérémonie s’éternisait mais elle allait se terminer dans quelques instants.

Il essaya de se concentrer sur sa promise. Le petit mot était prononcé après les paroles du diacre. Elle avait dit oui.

Oui, Beths voulait prendre Marty pour époux, dans la sainteté et dans la confiance.

Oui, Beths acceptait de vivre avec lui l’amour chaque jour.

Oui, Beths acquiesçait au fait de faire dépendre son bonheur du sien.

Oui, Beths était d’accord pour que leur union soit un exemple visible de l’amitié de Dieu sur terre.

Ah ça oui, l’émotion était présente. Les anneaux s’échangeaient enfin, comme un symbole du lien qu’ils établissaient lors.

Une fois que Beths avait affirmé ses intentions, Rick se tourna vers Marty…

Marty, veux-tu prendre Beths ici présente pour épouse légitime dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Le Duc sourit un peu plus largement, sentant la présence du Baron de Château Rouge derrière lui, et tout aussi ému que sa fiancée, il hocha la tête.

Oui ! Je le veux.

Et à son tour, il prit l’alliance sur le coussin tenu par le petit chevalier tout fier. L’anneau paraissait être à la bonne taille et Beths le portait déjà dans un grand sourire.

Les dernières paroles du diacre allaient clore la cérémonie. Marty pourrait embrasser sa mariée. Sa Duchesse…
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Rick

Rick était ému de voir Beths puis Marty se passer l'anneau nuptial au doigt l'un de l'autre. L'un après l'autre, ils affirmèrent d'une voix claire et posée leur volonté d'unir leur destin. Il était donc temps de clore la cérémonie et de leur permettre d'unir leurs lèvres, amoureusement.

Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir. Marty, tu peux désormais embrasser la mariée.

Le jeune homme ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction de Tia, lui souriant tendrement. Difficile de ne pas penser à ce merveilleux jour, à ce moment-là.

Beths et Marty laissaient moi être le premier à vous féliciter pour votre mariage !

Le diacre fit une accolade amicale au nouveau couple ducal puis il se dirigea vers la petite table où trônait le registre de la cathédrale.

Si les témoins veulent bien désormais venir apposer leur signature à côté de la mienne.

Rick espérait que tous savaient écrire leurs noms sinon, il n'hésiterait pas à le faire pour eux. Une fois, la paperasse faite, le jeune homme demanda à son neveu et à sa nièce de le suivre dans le clocher pour signaler à tout Clermont, que le Duc de Billy avait pris épouse en la personne de Beths.
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Naluria

Les prières avaient été faite silencieusement mais pieusement. Ensuite, Rick continua avec un passage de la vie de Saint Valentin. Avant cela, il prit les alliances sous l'étonnement du petit Matthis.

Tonton ! Pourquoi tu me piques les alliances ! Ils ont dit de les laisser sur le coussin pour que toi tu les bénisses, et moi je garde le coussin et je leurs présente les alliances !

Naluria sourit. Matthis avait bien grandi.

Puis Rick commenca le texte sous l'oreille attentive de Naluria qui souriait inconsciemment. Le texte était beau et plein de sens. Naluria souhaitait y croire, mais l'Eglise était freinée par le faite qu'un noble et un roturier ne puissent se marier. Pourquoi ne se battait elle pas pour que l'ussion fussent pour des amoureux, sans que le rang social joue ? Elle dont le coeur se posait sur des hommes non couronnés.

Rick reprit la parole et s'adressa aux futurs époux. L'échange des voeux. Des mots fort dans la vie d'une personne. Dire d'aimer et entendre que l'on est aimé devant tous, devant le Très Haut, et ce, jusqu'à la fin. Naluria rêvait un jour de prononcer ces mots, à l'homme qui faisait vibrer son coeur, d'autant plus qu'il était absent.

Elle serra dans sa main son étoffe comme pour retrouver la chaleur de la main de l'Etre Aimé. Mais elle ne devait pas perdre son attention, elle était le témoin de Marty et en cela il était important qu'elle écoute et que tout cela soit gravé dans son esprit. C'était touchant, l'émotion gagnait l'assistance, le silence invitait à la parole.

Ouiiiiiiii !

Naluria sursauta et tourna vivement la tête pour regarder Beths. Oui, ca voix était reconnaissable parmis mille, et bien plus même.

Le silence était d'or parfois, mais les mots que prononçait désormais Beths devaient valoir bien plus que tout les trésors de Sa Majesté aux yeux de Marty. Cependant, sa réponse ne vint pas aussitôt. Naluria fut d'abord étonnée, puis ses sourcils se froncèrent.

*Pourquoi il hésite ! Beths parle peut être un peu fort mais elle a fait d'énormes efforts depuis qu'elle est avec ! En pluss j'approuve son mariage. S'il dit non il va avoir affaire à moi le garçon !*

Son visage sévère s'estompa lorsque le premier mot sortit de la bouche de Marty. Il acceptait.

Elle étouffa cependant un rire lorqu'elle s'aperçu que Marty et elle avait les mêmes pensées. Beths hurlait, mis tous l'aimait.

Une fois les voeux échangés avec les sourires sur toutes les lèvres, autant celles des mariés que des invités, Rick bénit les alliances afin que les anneaux scellent leur amour indéfiniment. La jeune Saint Esprit n'avait aucun doute sur les réponses des futurs mariés. D'ailleurs futurs, futurs, vite vite, on veut voir le baiser. Ils étaient tout les deux francs, d'une fidélité imparable même en cas de conflit, protecteurs... Tout cela pouvait déjà se voir en amitié.

Les anneaux furent échangés sous le regard des plus curieux qui voulaient voir les fines ciselures sur celle-ci. Naluria pouvait le faire discrètement sachant qu'elle était tout près de l'office.

Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir. Marty, tu peux désormais embrasser la mariée.

Naluria aurait voulu applaudir mais se retint. Heureusement, Rick invita les témoins à venir signer les registres. Elle ne se fit pas prier puis laissa la plume à Althiof après avoir signé, un grand sourire aux lèvres.

Naluria Marthun Vaast, témoin du tendre amour entre Marty et Beths.

Elle reposa la plume puis alla faire une bise à Beths et à Marty.

Félicitation à vous deux, je suis très heureuse pour vous et je souhaite que vos jambes seront bientôt étreintent par de jeunes enfants.
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Nictail

Nic suivait la cérémonie de sa place en fond de cathédrale.
Il expliquait par moment à Thomas ce qu'il se passait. Quel curieux celui-là quand il s'y mettait. On se demandait bien de qui il tient ça !! Surement de son père et sa mère ... paraitrait qu'ils sont curieux aussi ...
Il veillait aussi sur son épouse, de loin, de trop loin à son goût. Ah, s'il n'avait pas été en retard !!

Il repensait par moment à leur propre mariage.
De la tension, de la passion, un moment parfait ... Et déjà presque 2 années de bonheur.
Qu'il aimerait être auprès d'elle, serrer sa main dans la sienne, lui montrer combien il l'aime.
Et les quasi époux qui échangent leurs consentements, sans hurler !!

Nic sourit, rêveur, quand Thomas tire sur son bras.
Il le reprend à bras pour admirer le joli baiser. Thomas cherche sa maman et sa soeur des yeux !! Il murmure à son papa qu'il a envie de les retrouver.
Il faut pourtant attendre la fin officielle de la cérémonie.
Et puis après, ils attendront sagement le reste de la famille à l'entrée de la grande cathédrale, vivement qu'ils se retrouvent.
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Althiof

Cathédrale de Clermont

La cérémonie suivait son cours. Des oui de partout, des tymans qui explosent. Mon Dieu, et ça allait peut-être faire des enfants ça. Pourvus qu'ils soient muets. On vint tirer la tenue d'Althiof. Grrr encore Beths qui l'embêtait ? Bein nan elle était occupée à enfiler des anneaux autour de gros doigts potelés. Léger mouvement de tête discret et on vient lui murmurer quelque chose à l'oreille. Ah excellente nouvelle. Son visage s'illumina. Il lui faudrait s'eclipser dès que possible.

Mais en attendant, Rick proposa les mots que tout le monde attendait ce qui réveilla quelques personne dans l'assistance.

- Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir.

Ah bein encore heureux qu'on ne pouvait plus rien dire. On avait déjà assez attendru.

- Marty, tu peux désormais embrasser la mariée.

Et là... la vision d'horreur. Des lèvres qui s'approchent, des regards qui se détournent, des estomacs qui remontent et pis de la bave au coin de lèvres qui viennent se coller. Beeeeeeeeeeeeuuuuurk.

Une grosse grimace d'Althiof qui fait rire son fils Matthis. Qu'il est bête papa quand même.

- Si les témoins veulent bien désormais venir apposer leur signature à côté de la mienne.

Althiof s'approcha à l'appel de Rick, se tourna vers Beths et Marty ses amis, fit une accolade à Beths et une bise à Marty ou l'inverse.

- Mes amis, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, tout plein de mini Beths et de mini Marty, la santé et la fortune aussi... pour payer les vitres.

Et n'oubliez pas le plus important, ce qui fait tout le bonheur du mariage : "la vie en couple c'est résoudre à deux des problèmes qu'on aurait pas eu tout seul !"

Il sourit et se pencha ensuite sur le registre que tenait Rick et apposa son nom à la place réservée aux témoins de Beths.

Puis il laissa sa place aux autres témoins.
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Adieu Alice

--Matthis.

Le petit garçon commençait sérieusement à s'ennuyer durant cette cérémonie, c'était fatiguant d'attendre en portant un coussin, il avait bien vu Louis et Colombine les enfants de Clothilde, a peine plus jeune que lui, ils étaient nés en novembre, il aurait du lui aussi naître en novembre, mais Tatie, elle avait choisi de faire peur à Maman ce qui avait précipité sa sortie avec un bon mois d'avance, même que Papa il avait eu très peur, et c'était aussi pour ça que Maman, veillait un peu trop sur lui au gout du petit garçon. N'allez pas vous imaginer que naître en avance c'est formidable, tout le monde croit que vous allez mourir...

Il aurait bien voulu leur faire un signe à Louis et Colombine, mais il ne pouvait pas vraiment. Leur petit frère et leur petite sœur devaient bien être là aussi, ils devaient être aussi grand que Timothée d'ailleurs. Avec tous ces enfants, l'on pourrait peut-être faire une équipe de soule. Mais alors que la cérémonie poursuivait dans le calme, bein oui Beths, elle n'avait pas crié, alors c'était calme. Colombine décida de se faire remarquer, elle était rigolote et visiblement contente de voir sa Tata. Matthis ne put s'empêcher de rire.

Puis il regagna son sérieux que Rick, lui demanda de s'avancer avec les alliances, il leva son petit coussin en l'air pour qu'ils puissent les attraper. Sauf qu'il n'avait pas vraiment prévu que ça lui gratte les jambes et encore moins que des fourmis fictives viennent à l'assaut de ses jambes, ça faisait mal de rester debout, alors il sautillait, passant d'une jambe à l'autre.

Ce fut d'abord Beths qui attrapa une alliance, elle tremblait, il ne l'avait jamais vu comme ça.

Beths t'es malade ?!

Oups c'était sorti tout seul, m'enfin pour sur que cela ferait rire Papa, après tout. Il se reconcentra une fois de plus, enfin concentré, son visage était tourné vers Athalia, elle devait bien s'ennuyer elle aussi et puis Thomas il était où ?! Ce fut une légère pression sur l'oreiller qui fit tourner la tête au petit garçon, Marty venait de prendre l'alliance, l'avantage d'être au premier rang, c'est qu'il voyait tout et surtout pourrait tout refaire, enfin sauf si Maman découvrait qu'il lui avait piqué une bague, mais elle avait tellement de bijou, qu'elle ne le verrait pas.

Rick, déclara ensuite qu'ils étaient épouse et époux. Matthis cala son coussin sous son bras et se mit à applaudir, ce qui résonna énormément. Son papa s'avança à son tour, enfin il avait fait une grimace pendant que les deux s'embrassaient, Matthis avait littéralement explosé de rire.

Hahahahahahahahahahahahahahahahahahaha ! Il se tenait le ventre, c'était vraiment trop drôle quand même. Puis il décida de parler à son tour.

Bravo ! Vive les mariés et tous les enfants qu'ils vont avoir !!

Il regarda Nalu s'avancer vers le livre où il ne savait pas trop quoi pour écrire dessus, tiens d'ailleurs est-ce que le porteur d'alliances devait signer, il faudrait se renseigner sur cette histoire. Il s'approcha d'elle une fois qu'elle eut finit et tira doucement sur sa robe pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle se baisse pour qu'il puisse lui faire un bisou.

Bonjour Nalu ! J'suis bien content de te voir !

Il souriait, tenant toujours l'oreiller, bien maintenant, il allait pouvoir s'en servir, enfin sauf si quelqu'un lui réclamait ce qu'il n'espérait vraiment pas, pis si jamais on lui piquait, il irait voir son père, son Althiesse comme elle disait Beths, elle comprenait rien, s'appelait pas comme ça son père. Faudrait peut-être lui dire, afin qu'elle arrête de se ridiculiser à l'appeler son Althiesse quand même. S'appelait Althiof son père, mais bon c'était rigolo, tiens il allait l'utiliser pis si Papa prenait sa grosse voix il dirait que c'est Beths qui lui avait appris.

Nictail s'était levé avec Thomas dans les bras, Matthis sourit. Ah bein les voilà, lui qui les cherchait. Les grands étaient bizarres, ils jouaient à cache cache dans les Églises, franchement.

Papa alla signer, Matthis s'excusa auprès de Naluria en s'inclinant doucement et se dépêcha de rejoindre son père, se hissant sur la pointe des pieds pour admirer son père en train d'écrire, lui aussi, il aurait bien mis un petit cœur à côté, juste pour rendre ce bout de parchemin encore plus original. Il se recula et Matthis s'approcha de lui, glissant une main dans la sienne de l'autre un oreiller. Il regarda son père.

J'ai trouvé un oreiller, tu veux bien m'apprendre à faire des trucs avec, son Althiesse ?!

Comment est-ce que Papa, allait réagir, Matthis ne savait pas et il avait une petite boule dans le ventre, pas se faire gronder, enfin il espérait. Eléa devait certainement aller ranger le livre, elle n'était pas là et Timothée il avait bien peur dans les bras de Maman, Maman, elle semblait ailleurs, encore dans les nuages comme dirait Papa. A quoi elle pouvait bien penser.

Papa son Althiesse. Maman, elle est bizarre, elle est dans les nuages on dirait.

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Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

Korydwen

Depuis combien de temps la cérémonie avait commencé ?! Elle ne saurait le dire, la cathédrale s'emplissait de plus en plus, des arrivées se faisaient plus discrètement que d'autres. Des sourires sur les visages, des toilettes prêtes à rivaliser avec celle de la mariée, d'ailleurs bien étrange couleur que le vert, mais elle le savait depuis le début, elle la connaissait depuis le début de sa confection, elle avait proposé à sa vassale-amie de lui offrir les plus belles étoffes pour qu'elle obtienne ce chef d'oeuvre, qu'elle espérait que son bougre d'époux et son bougre de suzerain ne détruirait pas. Elle savait qu'une robe de mariée pouvait compter et elle savait aussi combien Althiof avait été heureux un soir où elle avait ressorti la sienne, en vue d'un mariage de noce et d'une cérémonie très intime sur une plage... Elle avait un argument du tonnerre du coup, si jamais il osait quoi que ce soit. Grand sourire aux lèvres et rêveuse, songeuse à ce futur voyage qu'elle attendait depuis bien longtemps, la date du départ était fixé, enfin, aux alentours d'une certaine date elle était fixée, espérant ne pas avoir trop de contre temps...

La cérémonie avançait, Rick la menait d'une main de maître, jamais, elle n'avait douté de son chapelain, de nombreuses discussions, elle savait presque toujours à l'avance comment son frère voulait diriger la cérémonie, il était un peu stressé c'était son premier mariage, mais cela ne se voyait pas vraiment et puis avec les deux qui l'aidaient, enfin surtout Eléa en portant les objets sacrés, pendant que Matthis... Et là, elle sentit le rouge lui monter au village, légèrement gênée des prises de paroles de son fils... Il ressemblait bien à son père... Contrairement aux rumeurs qui avaient traîné fut un temps en taverne... Les gens étaient bêtes ou s'ennuyaient fortement pour lancer pareilles horreurs. Matthis en porteur d'alliance, il avait eu ce qu'il souhaitait... Mais quelque chose lui disait qu'il n'en resterait pas là, c'était dangereux un petit Althiof avec un oreiller, surtout quand ce petit Althiof se nomme Matthis.

Toujours un Timothée blottit contre son épaule regardant derrière, une douce main maternelle se promenant sur son dos, apeuré le fiston, décidément, il était vraiment surprenant, espérant ne pas le faire crier, elle le prit doucement et le tourna pour qu'il puisse regarder son frère et sa sœur, il résista un peu, mais lorsqu'il vit son père... Heureusement qu'il était devant, il s'arrêta et ne voulu faire une qu'une chose, aller le rejoindre... Korydwen soupira très discrètement, la cérémonie allait être longue, alors qu'elle était rouge de honte et qu'elle retenait Timothée, elle entendit une voix enfantine, c'était Colombine, la fille de Clothilde, elle ne put que sourire en se retournant, Clothilde se retrouvait à ce moment, certainement aussi gênée que Kory qui osait espérer que Matthis se calmerait. En même temps, ce n'est que réaction bien naïve et enfantine, point d'arrières pensées comme les adultes pouvaient en avoir... Elle se tourna à nouveau, regardant écoutant. Chlodwig était arrivé, cela faisait un moment qu'il était parti en voyage, les vœux furent prononcer, simple mais si sincère, après tout c'était l'essentiel. Les alliances échangées, Matthis encore une fois se fit remarquer... Décidément...

Dommage pour elle, elle avait prit une robe violette et ne serait pas assortie à sa robe, du fait qu'elle se trouvait plus rouge que violette, c'était d'ailleurs mieux, sinon cela signifierait qu'elle serait en train de s'étouffer, ce qui serait assez problématique...

Les témoins signèrent le registre, Matthis se dirigea vers son père, alors qu'Eléa revint la voir, elle ne l'avait pas vu, perdu dans ses pensées, loin en arrière, une année que seul les dinosaures connaissaient, son propre mariage, avec son Althiof. Eléa lui tira la main pour qu'elle se lève, elle ne savait pas vraiment si c'était le bon moment, elle regarda sa fille, et lui demanda d'attendre un petit moment, tous les témoins n'avaient pas signé, elle aurait tout le loisir de retrouver son époux et Matthis après, d'ailleurs, il lui avait promis une danse et elle devait lui parler de Timothée le timide... Eléa prit place sur le banc sagement, et un bout de la famille attendit la suite.
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Institut de Médecine du BA

Beths

Une éternité, une heure, une minute, une seconde, un moment, un instant … mémorable, précieux, ou son contraire. Le temps étant par essence, un flux continue, était-il analogie de mouvement et donc d’espace ? Peut être, mais le terme restait indéfinissable : produit d’une observation intellectuelle, mémoire lorsqu’il se présentait comme passé- mémoire d’un oui bramé en taverne, attente, s’il se présentait comme avenir - attente d’une future mariée de ce temps présent, et perception du temps présent – un acte, un fait, un mariage. Et des enfants qui manifestaient leur impatience, ou leur joie, ou les deux, peu lui importait mais elle était amusée par ces voix autres que la sienne qui se faisaient entendre.

Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir. Marty, tu peux désormais embrasser la mariée.

Ils étaient mariés ! Marty avait trouvé sa Duchesse, et Beths, contre toute attente et toute prévision, son Duc. Etranges sensations que celle qui suivirent, où avant qu’elle n’ait eu le temps de dire ouf, son tendre époux désormais, l’embrassait goulument aux yeux de l’assemblée, et ce geste, au lieu de la mettre en gêne, la rendait particulièrement heureuse et joyeuse. Et l’instant d’après voila que les jeunes épousés recevaient leurs premières félicitations et accolade, de leur diacre tout d’abord, celui sans lequel la cérémonie eut été impossible.

Beths et Marty laissaient moi être le premier à vous féliciter pour votre mariage !

Merci Rick, merci. Sans ta gentillesse ou ta disponibilité, ce jour n’aurait pu être aussi merveilleux, et il n’y aurait point eu de mariage. Et merci aussi pour cette belle cérémonie. Et je peux t’assurer que je me souviendrais de ce jour pour de nombreuses années !

La jeune femme souriait simplement, radieuse, allègre, alors qu’elle regardait suite à l’appel de Rick, leurs témoins approcher pour les signatures.
Alors que Nalu signait déjà le registre, ce fut le suzerain des deux époux qui se rapprocha bout’ en train et un sourire amusé sur le visage. Enfin d’abord une grimace, puiiiiiiiis un sourire. Une grimace apparemment perçue par son petit traite chevalier qui décida de se manifester bruyamment en riant ce qui fit sourire la jeune femme.

Mes amis, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, tout plein de mini Beths et de mini Marty, la santé et la fortune aussi... pour payer les vitres. Et n'oubliez pas le plus important, ce qui fait tout le bonheur du mariage : "la vie en couple c'est résoudre à deux des problèmes qu'on aurait pas eu tout seul !"

Et au lieu de se mettre à grogner comme à son habitude lorsqu’Al la taquinait, Beths éclata d’un rire cristallin. Sa réputation était telle que tous croyait qu’elle était la meilleure cliente du vitrier du BA. Que nenni ! De vitraux ou de vitres, elle n’en avait jamais brisé … certainement dû au fait que l’ouvrier était de qualité et que son talent faisait que ces objets fragiles étaient capables de résister au pire. Quant à la maxime du mariage qu’annonçait le Baron, elle fit sourire la jeune femme.

Nous tacherons de ne pas oublier … et puis … je sais que toi et Kory nous rappellerez si jamais nous oublions. Et merci Al … pour tout

Et puis une voix enfantine, leur porteur d’alliance, il était de la fête lui aussi

Bravo ! Vive les mariés et tous les enfants qu'ils vont avoir !!

Merci mon petit chevalier. Et tu as fait un magnifique porte anneau : tu as rempli ton devoir à merveille, et sans toi, la cérémonie aurait été différente je pense

Et la jeune duchesse adressait un regard toujours empli de tendresse à destination du bout de chou. Mini Althiof avec un oreiller dans la main … oula, très mauvaise idée, il fallait le lui retirer au plus tôt, mais avant qu’elle n’ait pu esquisser un geste vers l’enfant, Nalu était déjà à côté d’eux, poussant Althiof à aller signer à son tour le registre.

Félicitation à vous deux, je suis très heureuse pour vous et je souhaite que vos jambes seront bientôt étreintent par de jeunes enfants.

Diantre, troisième allusion à la descendance des Montfort-Balmir, et à force d’insistance, doucement les joues de la jeune épousée se mirent à rosir. Embarras bien vite masqué alors qu’elle rendait sa bise à cette amie.

Oh Nalu ! Merci à toi d’avoir accepté de venir jusqu’ici, d’être présente lors de notre hyménée, vraiment. Te voir ici ce jour, témoin de notre union me ravie réellement.

Et alors que leurs autres témoins se rapprochaient, pour parapher le registre de la cathédrale de Clermont et pour les féliciter, la jeune femme en profita pour se tourner enfin vers toutes les personnes qui avaient fait le déplacement jusqu’à la cathédrale de Clermont pour leur mariage.

La jeune femme fut impressionnée par le nombre de personne, impressionnée et enchantée. Certains étaient venus de loin, et elle en fut touchée.
Prenant inspiration, la jeune femme se mit à claironner dans la cathédrale

Chers amis, merci, merci à tous d’être venus, parfois de loin, pour être témoins ce jour de notre union. Bien évidemment, une petite fête en l’honneur de notre mariage est prévu

Beths adressa alors un sourire entendu à son aimé.

Vous êtes tous conviés à nous suivre jusqu’au domaine de Gondole cliquez pour suivre le lien où un excellent dîner a été préparé à notre intention à tous, dîner dont je ne sais rien car Marty n’a pas voulu dévoiler la moindre chose, mais qui sera parfait du fait de l’organisatrice en chef !

Beths la cherchait d’ailleurs des yeux, et lorsque leurs regards se croisèrent, sourire se dessinant sur les visages

Merci Clo d’avoir accepté d’organiser l’événement.

Et puis avisant brusquement son bouquet si particulier, bouquet qu’elle avait précédemment posé sur sa chaise, regardant sa marraine avec complicité, une sourire mutin sur les traits, la jeune femme ne put s’empêcher une boutade

Damoiselles, êtes vous prêtes pour le lancer de bouquet ?

La cérémonie prenait fin, leurs deux autres témoins émargeaient à leur tour le registre, et les jeunes mariés espéraient bien que les amis les suivraient jusqu’à Gondole … en calèche, à cheval, à pieds, qu’importait !
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Clothilde

Après le cri de joie de Colombine, Clothilde, gênée, tenta de se faire le plus discrète possible.
Mais ce cri du coeur enfantin avait eu pour effet la venue de Dami aux côtés de sa Soeurette et de ses neveux.
Clo était heureuse d'être en leur compagnie.

La cérémonie se terminait. Beths et Marty rayonnaient.
Clothilde adressa au Très-Haut ses prières, qu'il veille sur eux, sur leur foyer, leur amour... qu'ils ne connaissent que bonheur...

Beths invita les personnes présentes à se rendre au domaine de la Gondole, où aurait lieu le banquet.
Clothilde s'y était rendue tôt le matin, afin de vérifier que tout était prêt à accueillir le couple et ses invités.

C'était pour Clothilde un honneur que ses amis lui aient confié l'organisation de ce banquet.
Regard croisant celui de Beths.

Merci Clo d’avoir accepté d’organiser l’événement.

Clothilde répondit à Beths par un sourire sincère et chaleureux.
Elle attendrait que les proches aient félicité les jeunes mariés, pour en faire de même, avant de regagner le coche familial qui se dirigerait vers le Domaine.

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~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

Althiof

Cathédrale de Clermont, une cérémonie qui se finit, une beuverie qui va (enfin) commencer

Althiof était très heureux pour ses amis. Alors que le registre se remplissait que Beths faisait mumuse avec son bouquet, Althiof regarda son fils qui semblait bien perdu avec son coussin. Hum en bon petit Althiof il apprendrait vite et surement rapidement... très rapidement même.

Lorsque son fils s'adressa à lui il sourit :

- J'ai trouvé un oreiller, tu veux bien m'apprendre à faire des trucs avec, son Althiesse ?!
- Hum... mon grand ! Première règle il faut pas embêter celui à qui tu demandes d'apprendre à faire des bêtises, surtout quand celui qui t'apprend est très doué.

Il se mit à hauteur de son fils.

- Parce que si tu m'embêtes alors moi aussi.
- Papa son Althiesse. Maman, elle est bizarre, elle est dans les nuages on dirait.
- Ah bein oui ça c'est maman c'est une de ses spécialités d'être dans la lune. Elle doit surement rêver à l'océan. Ou à une bonne bouteille et une grosse part de gâteau dans un plus proche avenir. On va lui demander ? Qui t'a appris ce surnom au fait ? Je t'apprends pour l'oreiller si tu appelles nos deux tourtereaux Duduche Bethsounette et Martichou à la place. Ok ?

Mouarf ça négociait dur. Il prit son fils par la main qui regardait Beths et Marty en pouffant de rire.

- J'ai un travail pour toi en plus.

Il s'approcha de son épouse qui s'était assise avec Timothée. Il se pencha pour l'embrasser tendrement et lui caresser le visage. Son esprit avait divagué un petit moment. Il la connaissait bien sa femme, surement des souvenirs de leur mariage il y a bien longtemps maintenant mais il l'aimait toujours autant, même un peu plus chaque jour qu'ils avaient passé tous les deux, et pis elle devait aux prochaines semaines probablement, un baptême et puis un voyage tous les deux en amoureux jusqu'à l'océan.

- Ca va ma belle ? J'emmène la terreur prendre l'air et pis il m'aidera comme ça. On sera sur les marches si tu veux nous rejoindre.

Il sourit et fit un clin d'oeil à son épouse. Pas besoin de mot pour qu'elle devine qu'ils préparaient quelque chose. Un sourire complice et un nouveau baiser avant qu'ils s'eclipsent.

Devant la Cathédrale

Le serviteur qui était venu lui chuchotter quelques paroles pendant la cérémonie était là avec deux charettes bien remplies juste comme il fallait avec ça. Et pis des dizaines de ça et de ça aussi. Et encore un peu de ça pour compléter !

Il souleva son fils dans ses bras qui tenait toujours fermement son coussin.

- Tu vois mon grand il est de tradition de jeter des céréales sur les mariés à la sortie de l'Eglise mais comme on va pas gâcher du bon blé ou du bon maïs on va remplacer par des bons oreillers.

Je compte sur toi pour les distribuer aux invités quand ils sortiront. D'accord ? Après... bein on trouvera bien quoi en faire.

Il rit aux eclats en voyant le sourire de son fils.
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Adieu Alice

Elle l'aura eu son Duc

Martymcfly

Depuis plusieurs jours, plusieurs semaines ils en parlaient, ils préparaient. Elle avait enfin dit oui, après une demande avortée. Les suzerain, parrain, marraine avaient accepté. Encore heureux ! Billy allait compter une Duchesse. Elle l’aura eu son Duc… Combien de fois on l’avait taquiné avec cela ? "Vous connaissez pas un Duc célibataire ? C’est pour Beths !" assénaient, large sourire Althiof, Bettym et tant d’autres… Ce sera finalement un Duc veuf.

Du temps avait passé depuis ce premier baiser échangé dans une taverne moulinoise. Et quel baiser… Poussée par une Orvalounette de surcroit. Regrettée Apolonie. Depuis lors ils ne s’étaient plus vraiment quittés. Se découvrant peu à peu, au fil de quelque voyage d’agrément sur les routes du Duché. Un rapide passage en Orléans également. Ils se connaissaient de mieux en mieux, s’appréciaient de plus en plus, s’aimaient davantage.

Et pourtant ce n’avait pas toujours été le grand amour entre nos deux futurs mariés. Marty repensait à toutes ces fois où l’Adjointe du Prévôt rouspétait, haussait le ton, souvent à raison d’ailleurs. Mais surtout à ces fois où elle lui reprochait ses choix, quand il régnait sur les terres Bourbonnais-Auvergnates. Et là encore elle avait eu raison…

Cela lui avait paru une évidence, mais après tout cela, elle ferait une bonne duchesse de Billy, et une bonne épouse assurément. Ses avis étaient souvent justes, et elle ferait une excellente suzeraine pour tous les Billyssois et les Billyssoises.

Un tour des terres vassales de Billy avait même été prévu, rapidement écourté à Espinasse. S’en était suivis moultes péripéties, conduisant à des blessures, à l’épaule pour elle, à la jambe pour lui. Boitant à vie, tel serait à présent sa destinée… Mais maintenant, il emboiterait le pas dans la même direction que celle de Beths, et cela le réjouissait. Une nouvelle vie allait débuter pour eux dans quelques heures.

Les invitations avaient été envoyées, la grande majorité était prévenue. La cathédrale allait se remplir de monde. Le château de Gondole, siège d’un banquet orchestré par sa vassale, et de festivités organisées par les proches, avait déjà revêtus ses atours de fêtes.

Bientôt… Elle lui dira "oui" devant le Très Haut, devant leurs amis, devant le Bourbonnais-Auvergne. Oui, pour la vie. Beths de Montfort-Balmyr. Ca sonnait pas trop mal.
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Beths

[Domaine de Gondole, veille du mariage]

Poc griiiiii

Non cela n’allait pas

Pooc griii

Non, décidément pas

Pic Poc iiiii

Non, non, et encore non !
Parcourant sa chambre de long en large, les yeux rivés sur ce qui décorait pourtant joliment ses pieds, la Dame de Gondole grimaçait tout en soupirant. Les chausses qu’elle portait grinçaient indubitablement trop et étaient bien trop hautes. Elle ne manquerait pas de se tordre méchamment une cheville soit au cours de la cérémonie, soit au bras de sa première danse de la soirée avec celui qui serait son époux. Et, franchement, elle désirait un autre souvenir de cette journée magique qu’une cheville endolorie !
Et puis, elle ne serait jamais prête à temps.
Et puis, elle avait certainement oublié des invitations, des personnes à prévenir, elle avait sûrement omis d’essentiels détails, choses futiles ou non, et s’en rendrait compte trop tard, et puis, elle devrait laisser son épée, ne pouvant décemment pas entrer dans la cathédrale avec sa lame accrochée à sa ceinture.
Et puis …

AAAAAAAAaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrgggggggggggggg !!
AAASSSSEEEEEEEEEEEEEEZ !!!

Hurlement Bethsien qui claironna haut et fort dans le château qui était sien. Ses gens y étaient maintenant tellement habitués qu’ils ne sursautaient même plus, se contentant de sourire ou de rire la plupart de temps. Ils avaient appris à la connaître, à discerner ses qualités, à savoir qui se cachait derrière la tornade hurlante que tous pouvaient voir.

Angoisse, crainte, inquiétude, nervosité, et émoi étant ses compagnons du moment, la jeune femme sauta sur le lit, atterrissant dans un pooof sonore, s’étalant de tout son long en soupirant. Maréchale et habituée à l’exercice, la jeune femme releva les jambes à hauteur de bras pour retirer l’objet du délit qui l’avait fait gronder. Et une chausse qui vola au travers la pièce, rapidement suivie par la seconde atterrissant non loin de la première.

S’installant alors sur le dos, les mains derrière la nuque, les jambes repliées sous elle, Beths se laissa à admirer la pièce, sa chambre. Le lit à baldaquin tout d’abord dont les montants étaient recouverts de riches brocart, et dont les draps de lin épais procuraient douceur et chaleur à qui s’y glissaient dessous. Quelques chaises, une table, un coffre, un paravent complétaient le mobilier qu’elle avait elle-même choisi : le bois était de châtaigner ou de chêne, essences résistantes robustes, et d’un bel ouvrage. La cheminée de grande taille, et dont la pierre noircies par le temps et par l’usage apportait chaleur et douceur à cette pièce simplement décorée de quelques tapisseries aux murs représentant divers triomphes. Ses yeux se portèrent avec attention sur l’une d’entre elle, où une devise y était inscrite, ce qu’elle n’avait jamais observé à ce jour. Se relevant et s’approchant de la tapisserie, la jeune femme put y déchiffrer les quelques mots

Celui qui aime de ton son cœur, ne recule pas devant les actes

A croire que cette tapisserie avait été posée exprès pour l’événement à venir, à croire qu’il était écrit qu’elle lirait la devise aujourd’hui, la veille de ce qu’elle n’aurait jamais cru possible : son mariage.

Improbable
Invraisemblable
Incroyable
Impensable

Et pourtant. …

Toute à ses pensées, la jeune femme se rapprocha de la fenêtre en écarta les rideaux, pour y observer le jardin s’y trouvait dessous. La lumière était fine et légère, le ciel était magnifique, annonciateur d’une belle journée de printemps, parsemé de quelques nuages, et les jardins, ils semblaient encore dormir, le vent éveillant peu à peu les arbres et arbustes dormeurs, et éclairés par ce soleil d’or. Le soleil … source éblouissante de lumière, de chaleur, du mouvement, de la vie et de la beauté. Le soleil, ce sourire, cette fleur des splendeurs infinies. . L'ignorant l'admire parce qu'il sent les effets de sa puissance et de sa chaleur; le savant l'apprécie parce qu'il a appris à connaître son importance unique dans le système du monde; l'artiste le salue, parce qu'il voit dans sa splendeur la cause virtuelle de toutes les harmonies.
Combien étaient-ils ceux qui avaient admiré cette couleur aurore ? Tous et aucun à la fois, admirer ce soleil, seul, au crépuscule de l’aube, ou bien à deux, ou entourés de sa famille …

Devant un tel spectacle, doucement, calment, ses pensées s’apaisèrent. Demain elle se marierait avec l’homme qu’elle aimait, et à cette pensée délicieuse, son cœur se mit à battre plus fort non d’appréhension, mais de bonheur. Qu’importaient les détails matériels, qu’importait si tout n’était pas parfait ? Deux être qui s’aimaient aller s’unir, la était l’essentiel. Comment en était-elle arrivée là ? Frissonnant d’émoi, ses souvenirs revinrent doucement la faisant sourire

Avant d’accepter ses tendres sentiments pour Marty, elle ne vivait que pour cette unité exceptionnelle qu’était prévôté. Elle avait eu la chance inouïe d'être formée par le meilleur prévôt du BA qui lui avait appris beaucoup et qui lui avait transmit sa passion pour cette vocation dans laquelle elle s'était plongée intégralement y mettant son cœur, n'ayant rien d'autre. Elle pouvait sans rougir considérer qu'elle était bonne maréchale. Et la décision d'Al de faire d'elle sa vassale n'en était que la meilleure preuve à ses yeux.
Mais il fallait se rendre à l'évidence, en dehors de la prévosté, elle n'avait rien… jusqu’à.

Jusqu'à ce que l'improbable, l'impossible, l'inimaginable décidèrent de jouer un tour à leur façon.
Jusqu'à ce que deux regards se croisèrent, se recroisèrent, se décroisèrent, s'affrontèrent, pour finalement s'adoucir pour regarder dans une même direction.
Jusqu'à ce qu'un Duc fasse prendre l'eau à une Gondole.
Jusqu'à ce baiser merveilleux échangé à Moulins sous les regards heureux de Moulinois, d’amies proches, Apo et Bettym.
Jusqu’à ce que l’émotion déborde et fasse que son cœur ne lui appartint, plus puisqu’un Billy lui avait dérobé.
Jusqu’à ce qu’elle combatte les démons de son passé pour qu’elle puisse accepter, enfin, de l’épouser devant Aristote, devant leurs amis, et leurs témoins.

Demain … Beths ferma les yeux et tendit son visage vers le soleil qui baignait doucement la pièce. Demain … cela sonnait telle une promesse ...
Echec à la boutade, demain, elle épouserait son Duc
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Rick

Quelques jours auparavant, il avait reçu l'invitation au mariage de Marty et Beths. Il était heureux de savoir que la maréchale de Thiers avait enfin trouvé chaussure à son pied. Sur le parchemin, il y avait le nom du lieu de la cérémonie mais pas l'officiant. Rick se demandait qui cela pouvait il être, tout en ayant un petit pincement au coeur. Puis, quelques jours plus tard, alors que les préparatifs devaient aller bon train, il reçut la visite express de la future mariée. Celle-ci était embêtée car ils avaient une date mais pas d'officiant. Que cela ne tienne, même si le jeune diacre était pris au dépourvu, il ne laisserait pas un couple d'amis dans la difficulté. Ce serait donc lui qui les unirait devant Aristote et devant leurs amis. Il était un peu anxieux de cela car ce serait son premier mariage. Mais il suivrait les préceptes de son parrain Foulke. Car après tout, il avait assisté à plusieurs mariages, et se souvenait du sien, comme si c'était hier, même après deux ans déjà ou presque.

Une petite missive à son Eminence Ivrel pour obtenir le droit de les unir dans la cathédrale de Clermont. Une fois l'accor obtenu, Rick se rendit la veille au soir dans la capitale avec sa petite famille. Pendant que Tia s'occuperait des enfants dans l'auberge, lui, il irait installer les différents fauteuils à leur place. En plus d'être un mariage amical, ce serait aussi le mariage de deux nobles. Beths deviendrait duchesse après ses épousailles avec le Duc de Billy. Et Marty serait le nouveau vassal de Kory, en prenant les terres de la Gondole.

Après plus d'une heure de travail dans le monument, Rick referma la grande porte. Il espérait que tout irait pour le mieux. Il ne lui restait plus qu'à rejoindre Tia et les enfants et savoir comment ils s'organiseraient pour la cérémonie.
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Clothilde

[Domaine de Bost, la veille du mariage]

Grande animation au domaine.
Demain était le grand jour : celui des épousailles de son suzerain avec Beths.
Un jour tant attendu !
Marty avait fait à la dame de Laveissière et de Bost l'honneur et la joie de lui confier la responsabilité du banquet.
La présidente du comité des festes du BA avait beau être absorbée par les festivités du 4ème printemps du duché, elle était ravie et fière de cette nouvelle marque de confiance.
Quelques jours avant, elle avait concocté le menu, puis s'était rendue au domaine de ses amis Kory et Al, à Cournon, là où se dérouleraient les festivités du mariage, et avait confié aux domestiques le menu, en leur indiquant les victuailles à commander, ainsi que les recettes à préparer.

Puis, elle s'était rendue, avec sa petite famille, en son domaine de Bost, terres octroyées par son ami Marty, près de Moulins.

Dernières vérifications de rigueur : commandées pour l'occasion, les tenues des enfants étaient prêtes, la robe et la coiffe neuves de Clothilde, l'étaient également.
Le cadeau attendait sagement d'être emporté, ainsi que les parchemins portant menu du banquet.

Un baiser déposé sur les fronts des enfants endormis, puis Clothilde gagna sa chambre, y goûter enfin un repos mérité, afin d'être en forme pour le lendemain.

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~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

Rick

Le soleil frappait doucement contre les carreaux de l'auberge signalant à Rick qu'il était temps pour lui de se lever. Aujourd'hui, c'était le grand jour, il devait officier pour son premier mariage dans un endroit magnifique : la cathédrale de Clermont. Dehors, on entendait déjà les cris des charretiers qui venaient livrer leurs denrées aux commerçants et aux artisans. Il n'y avait là, pas ou peu de bruits d'oiseaux. Le jeune homme avait l'habitude de se réveiller aux premières lueurs du jour, avant le chant des différents volatiles, mais là c'était différent. En plus, il avait très mal dormi dans ce lit, trop dur. Il espérait qu'il n'avait pas trop dérangé son épouse. D'un commun accord, ils avaient décidé qu'elle s'occuperait seule de préparer les enfants, pendant qu'il filerait accueillir les premiers invités. Petit bisou sur les quatre fronts chéris et endormis et le diacre sortit de la chambre avec le petit sac qu'il avait préparé à Montpensier. A l'intérieur, se trouvaient sa robe de bure, son livre des vertus et quelques petits objets dont il pourrait avoir besoin durant la cérémonie.

En remontant la rue des Gras, l'homme pestait intérieurement. Il avait oublié de demander à Eléa et Matthis de l'assister durant la cérémonie. D'ailleurs, après tout, peut-être que les deux enfants de Cournon avaient déjà une tâche de prévue pendant le mariage. Arrivé dans la cathédrale, Rick alla vêtir sa robe de cérémonie, puis il se dirigea vers les cloches et se mit à les sonner une première fois, puis une seconde et plusieurs fois de suite, afin de prévenir Clermont, qu'aujourd'hui un Duc et une Dame de Gondole s'unissaient devant Aristote et les hommes.

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

Une fois cela fait, le jeune homme se mit sur le parvis. De là où il se trouvait, il avait une magnifique vue sur la rue des Gras, qui avait un fort dénivelé, et sur la chaîne des Dômes, alentour. Il verrait ainsi arriver le futur marié et sa promise, ainsi que les invités. Il pourrait ainsi mieux les accueillir.
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Legowen

[ quelques jours avant puis de bon matin à la cathédrale ]

Le grand jour , absorbée par les divers préparatifs Leg devait bien s’avouer qu’elle n’avait guère vu passer le temps

A peine arrivée à Cournon, le temps de saluer ses hôtes , de s’enquérir de chacun, des enfants et une filleule les avait happées , Korry , Bettym et elle
Conciliabules, échanges , des échantillons de tissus à examiner, couleur mais aussi texture des étoffes et des soieries à choisir, des essais de coiffure
Et puis ne pas oublier les fleurs

Filleule et marraine s’étaient aussitôt penchées sur cette question ardue , le bouquet , rond ? long ? blanc , de couleur ? il faudrait aussi qu’il s’accorde avec la robe , des esquisses , des dessins et puis le choix s’était fait , les deux jeunes femmes ayant les mêmes gouts avaient finalement vite opté pour un somptueux bouquet qui rappellerait certaines nuances de la robe .

Puis Leg avait aussi entrepris la confection de la surprise évoquée lors d’une soirée mémorable entre deux éclats de rire , cela lui avait pris du temps mais elle n’était pas peu fière du résultat et espérait que sa filleule en serait ravie

ah surtout ne pas oublier un accessoire qui serait indispensable aussi , une très belle paire de gants dans une peau fine et douce que Leg avait spécialement commandée pour l’occasionet qu’elle avait délicatement brodée sous les directives de Pol qui s’y connaissait bien mieux qu’elle
elle les passerait à sa filleule avant de lui présenter le bouquet pour son entrée à la cathédrale

les jours étaient passés comme un tourbillon, il avait aussi fallu penser à la décoration de la cathédrale que Beths lui avait confié ,Leg y avait beaucoup réfléchi, avait dessiné, râlé, jeté les esquisses qui ne la satisfaisait pas totalement
trop peu, trop chargé, trop blanc, trop vif, pfff,
elle voyait le moment où rien ne lui plairait puis s’était décidée , oui cela conviendrait enfin elle l’espérait
c’est que ce n’était pas tous les jours que mariage aussi prestigieux se déroulait , Duc de Billy épousait Dame de Gondole, ses amis , sa filleule , elle voulait que ce jour lui soit douce souvenance et la décoration y contribuait même s’ils risquaient de ne pas trop la remarquer , perdus dans un petit nuage ^^

Elle avait demandé à Rick si elle pourrait venir disposer les fleurs et bouquets à la cathédrale le matin de la cérémonie et bien sur il avait accepté
c’est pourquoi, de bon matin, elle avait poussé les portes du lieu saint , suivie de quelques servtantes pour l’aider , la cathédrale était grande et il y avait à faire , après s’être signée , elle s’était avancée dans la nef et avait donné ses directives aux jeunes femmes

Elles avaient fixé avec le lin le plus fin de délicats bouquets aux extrémités des bancs

Leg s’était occupée de la décoration de l’autel . Elle l’avait voulu sobre , avait fixé de longs arum blancs devant l’autel et les avait reliés par de longues tiges qu’elle avait courbées en forme d’anneau pour évoquer les alliances que les futurs époux allaient échanger .

Enfin, elle s’était occupée des balustres de chaque côté de l’autel

Se reculant un peu pour juger de l’effet , elle sourit , rectifia un détail par ci , par là , elle avait un peu hésité à mettre un chemin de pétales de roses comme cela se faisait en certaines occasions mais avait vite abandonné l'idée

bien sur c'est beau, c'est délicat, légèrement parfumé mais ça a un défaut , un seul mais majeur : ça............. Glisse !!

et elle ne voulait surtout pas que sa marraine parte dans une glissade non contrôlée même si elle était retenue par ses témoins , même si Korry , Bettym et elle ne serait pas très loin
non vraiment à abandonner .....

Elle sortit alors du sanctuaire , refermant délicatement la porte derrière elle
Elle avait encore beaucoup à faire , ne serait ce que se préparer , elle s’aperçut qu’elle avait complètement oublié , prise dans ses préparatifs, de songer à sa toilette, elle n’avait plus que
quelques heures devant elle si elle voulait faire honneur à ses amis ^^

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Beths

[Domaine de Gondole, 11 mai 1457, jour du mariage, préparatifs]

Cette journée n’était pas une journée comme les autres … cette journée … cette journée comblait ses sentiments, elle était promesse de bonheur, serment d’amour, vœux qui sous peu seraient scellés par un mariage. Joie, gaîté, allégresse, félicité emplissait son cœur, mais aussi une pointe de fébrilité et de nervosité.

La jeune femme s’était levée tôt, le sommeil l’ayant fui pour d’évidentes raisons : l’excitation la gagnait, la peur, la flamme … Il y avait dans la vie des jours, nés pour célébrer les amours, des jours douceurs et pleins de charmes, des jours faits pour rendre les armes, de deux, ils ne feraient plus qu’un. Un nouveau chapitre de leur vie débutait, qu’elle appellerait le vrai bonheur, celui de mettre le sien dans le bonheur d'un autre … dans quelques heures, leurs tendres sentiments seraient officialisés, dans quelques heures ils s’uniraient … à cette idée et tout ce qui en découlait, sans qu’elle ne puisse rien y faire, la jeune femme sentit ses joues doucement se mettre à rosir.

Et puis, son expression de visage s’ouvrit, un sourire heureux, amoureux pu se discerner, un sourire qui découvrait au coin de la bouche une fossette mutine, un sourire qui faisait pétiller ses yeux, un sourire qui exprimait la béatitude. Les tensions de la veille avait disparues, les doutes s’étaient envolés, ne restait qu’une certaine crainte qu’elle ne pouvait contrôler, mais spontanément, elle savait que cette journée serait l’une des plus belle de son existence : elle était amoureuse, elle était éprise, et elle serait bientôt épouse. Pensant à celui qui l’émouvait tant, celui qui l’avait changée, adoucie, celui aux yeux desquels elle souhaitait paraître belle, Beths sentit son cœur palpiter d’émoi.

Encore emmitouflée sous son édredon, la jeune femme écoutait les bruits qui gagnaient le château. Tout le personnel de Gondole et de Cournon réunis œuvraient. Le château était en éveil, en ébullition, dans quelques heures, les festivités seraient lancées, après la cérémonie en la cathédrale Clermontoise. Des surprises se préparaient, également, des surprises mutines et apparemment réciproques, car depuis l’avant-veille, les cuisines lui étaient formellement interdites. Un brin curieuse, la Dame de Gondole avait bien tenté par différents moyens de gagner ce lieu afin de connaitre le menu du banquet, mais rien y fit, Margilie l’avait même surprise en train de tenter d’en savoir plus. Sa servante l’avait gentiment morigénée en souriant, l’empêchant de découvrir le moindre des mets qui avaient été commandés. Marty avait fait appel à sa vassale Clothilde, et ensemble avait savamment choisis le menu, elle même n’aurait plaisir de le découvrir que le jour de ses épousailles. Beths savait que tout serait merveilleusement orchestrée, la présidente du Comité des Fêtes était formidable, et ses organisations époustouflantes. La jeune femme était ravie qu’elle ait accepté la demande de Marty, ravie et touchée car leur mariage tombait au beau milieu des festivités pour les 4 ans du BA.

Doucement les heures s’égrainaient, jusqu’à l’instant où la porte s’ouvrit sur Margilie qui entra en souriant

Quelle belle journée Dame ! Le soleil lui-même a décidé de se joindre à la fête de vos épousailles, avez-vous vu comme il brille d’un éclat particulier ? A ma Dame je suis émue.

C’était vrai, la Dame de Gondole percevait l’émotion dans la voix de la jeune Margilie.

Merci Margilie, mais tu sais, je suis également émue …

Et Beths de se mettre une nouvelle fois à sourire, au grand plaisir de la jeune soubrette qui lui rendit bien.

Ma Dame, vos amies sont arrivées pour vous aider à vous préparer selon vos souhaits.

La jeune femme sentit comme une pointe de regret dans la voix de sa suivante, usuellement c’était elle qui la parait et la coiffait. Enfin …. la parait était vite dit puisque d’ordinaire, elle ne portait que ses tenues de maréchale. Mais à jour exceptionnel, mesure exceptionnelle, et qui mieux que celles qui l’avaient aidée à trouver modèle et tissu pour sa tenue, qui mieux que sa marraine, sa suzeraine et son témoin pourraient l’assister et la rassurer ?

J’arrive de suite dans le petit salon, où vous y déposez ma robe si vous le voulez bien Margilie. Et apportez-y également un nécessaire à coiffure !
Et demandez à ce que ces Dames y soient conduites.

Beths ne savait pas si ses trois amies étaient déjà arrivées, elle ne savait même pas si Legowen aurait en fait le temps de l’assister. Elle lui avait déjà tellement demandé : la décoration de l’église, la confection des bouquets, tous les bouquets, à cette pensée un sourire mutin naquit à la commissure de ses lèvres.

Elle se dépêcha de rejoindre le petit salon afin de se préparer, il était temps. Arrivant sur place, saluant ses amies, admirant leurs robes respectives, les rires cristallins, les sourires, la joie fusaient. Et la robe, celle qu’elles avaient choisie ensemble fut dévoilée. Etonnement et l’admiration purent se lire sur les traits des jeunes femmes : sa robe était splendide et tout à fait inhabituelle pour une jeune mariée. Une robe à son image ?
Son amie et camériste, avait elle-même apportée la toilette, la veille au château de Gondole, soucieuse du moindre détail, savoir si les mesures étaient parfaites, s’il ne fallait pas une retouche. Et le résultat était qu’Ekat avait encore une fois, avec ses doigts de fée, réalisé un prodige. Robe longue dont le corsage de mousseline était légèrement échancré laissant à peine dévoiler sa gorge. De longues et élégantes bombardes transmettaient à ses mouvements souplesse et amplitude, retombant élégamment sur ses mais. Et bien évidemment le surcot fait de brocart et de soierie. Une ceinture complétait l’ensemble.
Démêlage de cheveux, brossage, lustrage, et un superbe chignon agrémentait sa coiffure, lui dégageant le front. Elle avait refusé de porter une coiffe comme il était d’usage surtout pour les Dames de Haute Noblesse, elle irait tête nue, fière de ses cheveux, de leurs couleurs, et voulait laisser son visage dévoilé.
Un simple médaillon pour toute parure.

Beths, Dame de Gondole, future Duchesse de Billy était prête.

Sur des dernières embrassades, ses amies partirent en avant, se hâtant de rejoindre la cathédrale de Clermont, lieu de la cérémonie.

Montant à son tour dans un carrosse tout en portant une attention particulière à ne point abimer sa tenue, Beths se laissa porter sur le court chemin qui menait jusqu’à Clermont. Et en chemin, elle révisait

Oui, Ouuuiiiiiii, ouiuiuiuiuiiiiii

Toutes les sonorités y passaient, de l’aigu au grave et du grave à l’aigu

Trois lettres, je devrais bien y arriver, c’est facile à dire, à retenir bon sang, O-U-I, reste juste à ce que je n’oublie pas mon texte le moment voulu …

Et la durée du trajet fut source d’entrainement pour la jeune femme.

[Clermont, devant la cathédrale, dans un carrosse]

Son cocher s’arrêta à proximité de la cathédrale suivant les consignes qui lui avaient été laissées. La promise serait la dernière à entrer dans l’église, et elle serait accompagnée de son suzerain et parrain n’ayant pu choisir entre les deux celui qui était le plus à même à l’accompagner jusque devant l’autel, jusqu’à son promis. Les minutes s’égrainaient doucement, et la jeune femme, troublée, s’exhorta à inspirer puis expirer doucement.
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Korydwen

Domaine de Cournon.

On y était ?! Elle avait encore beaucoup à faire et le plus dur serait très certainement les enfants, enfin surtout les deux grands Eléa et Matthis, quoi qu'en ce moment, ils entraînaient bien le gentil et calme Timothée... Bien, il fallait les préparer et là ce ne fut pas une partie de plaisir pour les deux parents... Et j'ai perdu ceci, et j'ai perdu cela, et Maman par ci et Papa par là ! C'est cassé, il arrache mes cheveux ! Ca passe pas, j'ai une trop grosse tête...

De quoi vous rendre dingue dès le matin. Elle avait réussi à les envoyer un petit moment dans leur salle de jeu, il fallait qu'elle se prépare, elle et cela risquait de mettre un peu de temps. Elle avait déjà sorti sa très jolie robe violette, celle qu'Althiof lui avait offerte et celle qu'elle portait pour la naissance des jumelles de Tia et Rick. Elle l'avait cru fichu, toute tâchée de sang, fort heureusement Mathilde avait réussi à la rattraper. Quand elle avait dit à Al que cette fameuse robe avait eu un léger problème, il avait bien grimacé et avait été bien triste. Mais comment aurait-elle pu savoir que Tiadriel allait accoucher pendant le baptême d'Athalia et Thomas ?!

Ce fut la période où les cérémonies faisaient accoucher les dames... C'était bien peu comment, enfin tout s'était bien terminé fort heureusement. Elle avait également sorti un collier, le collier de la mère d'Althiof, elle le mettait très souvent et aimait particulièrement le porter lors des grandes occasions, elle savait ce que cela représentait pour Althiof et elle revoyait toujours ce jour où il lui avait offert. Un jour d'été, il y a bien longtemps, ils n'étaient que des gueux, mais des gueux amoureux, un soir Scarlette avait fait une feste au Pain doré, sa boulangerie, et Al était passé la chercher et en chemin lui avait passé autour du coup ce magnifique collier... Que de souvenir... Entre la robe et le collier...

Ensuite, il avait fallu choisir le parfum... Mais là encore aucune hésitation à avoir, l'eau de rose d'Espagne était tout approprié, encore un présent de son époux, mais cette fois, cela lui tenait particulièrement à coeur parce que l'Espagne était le royaumes de ses origines... Certes le paternel était tout sauf bon... Il était mauvais, imbu de lui, la politique lui avait fait tourné la tête. Rick devait bien certainement retrouvé certains aspects de leur père Alejandro IIème du nom de La Serna chez quelques politiques, bien pour ça que les deux n'osaient pas spécialement ce lancer... Souvent poussés par les autres... Une crainte unique, devenir comme leur père... Et puis avec un nom pareil y avait de quoi ne plus se sentir... Ainsi, elle avait tout, il ne manquait plus que la coiffure, le chignon qui reposerait sur sa nuque serait parfait, avec son lot de mèches rebelle du à ses enfants...

Direction la grande salle d'eau de Cournon, enfilant, corset, puis la robe violette, dont le décolleté plairait à son époux... D'ailleurs quand il lui parlait bien souvent, elle se demandait si il la regardait dans les yeux ou plus bas, car après tout, il est de certaine forme qui l'attirait beaucoup. Elle passa le collier autour de son cou, coiffa ses cheveux, sans batailler pour une fois, et finit par quelques gouttes d'eau de rose, sur les poignets, le cou et derrière les oreilles...

Elle était fin prête, entre temps, Matthis et Timothée s'étaient préparés avec leur père, jolies tenues qu'ils avaient les deux, assis sur un bout de fauteuil, elle sourit en les voyant, des enfants sages... C'était possible ? Eléa traînait... En culotte, Korydwen fronça les sourcils, qu'est-ce qu'elle avait encore fait celle-là... Elle portait à bout de bras sa robe, jolie robe rouge, comme sa mère pouvait mettre. Korydwen se baissa pour se mettre à sa hauteur et l'aida à enfiler sa robe, nouant les noeuds. Attrapant ensuite une brosse à cheveux entreprit de coiffer son petit démon de fille, ses jolies cheveux roux comme son père, furent rapidement noué en un chignon également, elle voulait comme sa mère et bien soit... Ensuite vinrent les bijoux, la fillette n'en avait pas énormément, une chaîne avec comme pendentif, la croix qu'Azdrine lui avait offert lors de son baptême et puis les boucles d'oreille de sa marraine, feue Amadeus. Eléa les aimait beaucoup, mais Korydwen ne les lui mettait que bien trop rarement à son goût. Ses frères se battant avec elle, ils auraient vite fait de lui arracher une oreille... Préventive, Korydwen. Et enfin un petit bracelet, cadeau de Pinche, voilà, Eléa était prête...

Korydwen donna quelques consignes à Mathilde pour qu'elle emmène les enfants à la cathédrale en carrosse. Elle savait très bien qu'Althiof préférerait son cheval au carrosse...

Korydwen passa sa cape sur ses épaules, un dernier tendre baiser à son époux et la voilà qui partait en direction de Gondole... En coche... Mais le sien, pas celui de Cournon, celui de Mirefleurs... Deux coches, plus petit avec un cocher aussi aimable qu'elle enceinte... Il faudrait penser à le faire dégager celui-là. Elle donnerait ce travail au futur Intendant...

De se laisser bercer par les rayons du soleil et les chaos des chemins en attendant d'arriver à...

Gondole, Seigneur de Vassale numéro 2, Beths !

Elle descendit du coche, refusant l'aide de cet affreux personnage qu'était le cocher, tapant sur sa tête avec un éventail qui traînait par là. Elle ne savait pas ce que pareil chose faisait ici, mais elle lui était de grande utilité. Elle prit donc la direction du château et se retrouva guider par un esclave euh un serviteur à Beths dans le salon. Elle resta debout, se promenant dans la pièce attendant les autres. Bettym et Legowen, des rires, des discussions, chiffon par ci, chiffon par là, fanfreluche et compagnie, elles l'avaient aidé à se préparer et tout ce qui allait avec... Non sans mal, z'avez déjà essayé d'aider une Beths stressée ?! Ca hurle un poils plus que d'habitude.

Il était temps de la laisser enfin visiblement, vu qu'on les poussait dehors, encore un serviteur fort aimable en ce début de journée. Elle reprit donc place dans son coche aux couleurs de Mirefleurs qui avaient fait hurlé Al, parce que les deux autres blasons bien rouge allaient ensemble et que celui-là et bien l'était moins rouge que les autres. Elle lui avait répondu sur le ton de la plaisanterie qu'elle pouvait s'en aller avec son blason et lui laisser les deux siens, ils avaient bien rit et comme souvent cela s'était terminé en un doux moment rien qu'à deux... D'ailleurs en parlant de blason, faudrait qu'elle s'occupe de faire insérer l'autre avec le collier de l'ordre du mérite... M'enfin ce n'était que secondaire.

Elle pria donc la porte de frigo de cocher de la conduire à la cathédrale de Clermont, qui n'était pas éloignée, fort heureusement vu la mauvaise humeur de la porte de frigo...

Cathédrale de Clermont.

Elle descendit du coche, renvoya le serviteur d'où il venait c'est à dire Cournon et là-bas, il aurait affaire à Childebert l'Intendant. Elle en riait d'avance.

Mathilde était arrivée, les enfants aussi. Eléa élégante, se tenait dignement, une petite Baronne en puissance celle-là. Bien surprise la Baronne Korydwen de voir sa fille ainsi. Matthis... Alors lui, encore en train de se gratter avec ses vêtements, en espérant ne pas l'entendre émettre de drôles de bruit pendant la cérémonie... Enfin entre lui et Azdrine, au mariage de Tia et Rick, il y a de cela quelques années maintenant... Au moment crucial, un éternuement et un rot... Rien que ça... Elle l'avait prévenu... Timothée lui était sage comme à son habitude, il regardait autour de lui avant de vite glisser sa main dans celle de sa mère...

Korydwen savait que Beths devait certainement entrer avec Al. Elle appela sa petite troupe... Matthis avait interdiction de porter l'épée de Beths, elle espérait d'ailleurs que cette dernière ne pénétrerait pas dans un lieu saint avec l'épée. Rick avait expliqué à ses neveux qu'il fallait laisser les armes dehors et bien de nombreuses fois, Matthis avait glissé son épée dans le pot de fleur à l'entrer de la Chapelle de la Sainte Boulasse ou Rick officiait d'habitude. Elle monta sur le parvis de la Cathédrale et s'approcha de son frère.

Rick, bonjour. Je vois que tu ne chaumes pas et que pour une fois, c'est à la cathédrale. Veux-tu qu'Eléa et Matthis t'aident pendant la cérémonie ?! Timothée est bien trop jeune et pas spécialement décidé à quitter ma main.

Kory leva doucement son bras pour lui montrer et attendit une réponse de son frère en souriant.
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Institut de Médecine du BA

Althiof

Quelque part la veille

Fort heureusement pour lui il n'avait rien à faire pour le mariage de son amie en cette veille de cérémonie car en ce moment les choses commençaient à s'entasser entre les festivités du duchés et la course de barque, mais aussi la préparation d'autres festivités pour son amie et sa garde à Montbrison ainsi qu'un bref passage sur la place publique pour connaître les résultats du concours de cuisine.

La semaine promettait d'être chargée, sans compter que le Duc semblait enfin avoir compris le principe et l'intérêt d'une table ronde et que cela alalit commençait également. Heureusement il avait déjà des choses à dire vu qu'il y avait déjà reflechi.

Jour de la cérémonie : le début d'une union, la fin d'une mission...

Ce jour il avait essayé de faire son travail le plus rapidement possible. Levé aux aurores après être rentré tard dans la nuit depuis Thiers, il avait fait sa ronde, noté rapidement les personnes suspectes et fait la douane qu'il avait envoyé au château. Pas le temps de passer en ce lundi. Ensuite la place publique pour aller assister aux résultats du concours de cuisine organisés par l'équipe d'animation de la mairie. Elle avait attiré du monde même si les conseillers municipaux s'étaient faits discrets, le maire notamment.

Une nouvelle ronde avant un repas plus que rapide. Kory et les enfants étaient déja partis pour Cournon. Parfait il n'aurait plus qu'à se préparer et rejoindre la Cathédrale en attendant son amie. Il avait revêtue une tenue mais pas n'importe laquelle, sa tenue de Prévost de l'Hostel du Roy, qu'il portait rarement. Il avait longuement hésité entre celle ci et sa tenue de maréchal mais cette dernière n'était plus de toute première fraicheur. Pour rien au monde il n'aurait pu en mettre une autre pour le mariage de son amie. C'est par la maréchaussée qu'il s'étaient connus et étaient devenus les meilleurs amis du monde. Ils y avaient connu des fous rires et tellement de bons moments.

Il monta ensuite sur Pégase et se dirigea vers Clermont. Bon sang que les heures passaient vite. Et se lever aux aurores n'y avait rien changé.

Clermont, devant la Cathédrale

Les invités commençaient déjà à arriver et chose incroyable il était à l'heure. Enfin pas en retard toujours est-il ce qui était déjà un miracle. Un premier carosse arriva. Se pourrait-il que la mariée soit déjà prête ? Hum naaaaaan impossible. Tout bonne mariée qui se respecte se devait d'être casse pieds et de faire attendre son monde. Et pis le futur condam... euh époux n'était pas encore là.

Que de monde décidément et ce fut Kory qui descendit du carosse avce leurs enfants. Lui attendait sur les marches son amie mais aussi son suzerain. Beths ne faisait rien comme tout le monde mais ils avaient tellement vécu de moments hilarants tous les trois, trois amis, un suzerain et un parrain. Et c'est tous les trois qu'ils remonteraient l'allée centrale. Il faudrait d'ailleurs qu'il parle d'un petit quelque chose à Az. Cela ne pouvait être autrement, bien évidemment...

Un clin d'oeil à sa magnifique épouse qui portait sa robe préférée et le seul collier qu'elle pouvait porter en un moment si important, le seul qui n'avait à la fois pas de valeur et était le plus précieux à ses yeux. Un baiser lancé de la main alors qu'elle discutait avec Rick et que les enfants semblaietn étrangement sage.

Pourvu qu'Az arrive vite il avait un de ces souires malicieux qu'il arborait très souvent et quand on le connaissait c'etait un supplice pour lui d'attendre.
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Adieu Alice

Gyzouny

Gyzouny & FFx arrivant haletant de Polignac aux abords de l'église, main dans la main, pris d'émotions par l'évènement qui allait se produire sous leurs yeux... Eux qui très bien tôt toucherait des doigts ces moments d'intesité infinis,très heureux d'être auprès de leurs amis Beths et Marty.

Ils étaient tellement honorés de leurs invitations.

Pour ce moment exceptionnel, les jumeaux les accomagnaient.
Ethan dans son costume était tout simplement magnifique ;
Rhinoa dans sa robe en dentelle parsemée de rose ressemblait à une douce princesse

Azdrine

Le matin, à Montpensier, à l'aube

Quelle foutue journée qui commence ! Non seulement, mes vêtements ont diminués de taille, mais en plus, il faut que je me dépêche à organiser notre départ. Je sens que cette journée est loin d'arrivée à son terme.

Le baron parlait au cocher des déboires qu'il avait connu depuis le matin même. Pour ce jour, il avait mis sa tenue de chevalier et Grand Maitre de l'Ordre du Saint Esprit. Non pas celle de chaque jour qui lui servait à voyageait ou encore à se battre, mais la tenue d'apparat car quelque soient les décisions qui seraient prises, pour sa filleule, il tenait à être bien sur lui. Il ferait ainsi présentable et puis, aux cotés de Beths, on ne remarquerai que lui. Ceci dit, une mariée sans robe n'était pas une chose qui passait de façon inaperçue...

Alors qu'il aidait son épouse à monter dans le coche, puis le petit Audric à en faire de même, mais avec son épée en bois, un cavalier arriva à vive allure à l'entrée du jardin du manoir des Vissac.

Tiens donc ! Un courrier ? Peut être est ce enfin la réponse du Billy qui ne m'a jamais répondu ... le bougre.

Le coursier se présenta comme tel et tendit un parchemin scellé des armes de Cournon. Qu'est ce qui requérait une telle urgence de Cournon donc ? Il lut la missive et voyant que le coursier attendait réponse, le baron lui dit simplement :

Je verrais le destinataire dans quelques temps à Clermont, tout se déroulera selon les formes qui sont conclues.

Le Baron remonta dans le coche et dit ensuite Sibella, qui paraissait interrogatrice elle aussi quant à la missive :

Non, ce n'est pas la réponse du duc de Billy. A croire qu'il a besoin de prouver que du sang breton coule en ses veines ... Quoiqu'il en soit, qu'il ait compris ou pas le sens de ma missive, ca risque de mal se passer s'il accepte la proposition de Beths

Clermont, devant la cathédrale

Après avoir laissé son épouse et son fils choisir les meilleurs places de la travée, Azdrine rejoint le parvis de la cathédrale, là ou devait commencer à se presser la foule des invités du mariage.

Il chercha Althiof du regard et resta quelques temps bouche bée devant la tenue qu'il arborrait. S'approchant de lui, il lui dit :

Si le prévot de l'Hotel du Roy portait cette tenue chaque jour, nul doute que personne te croirai à ce poste !

Il rit un instant puis continua.

Bonjour mon ami. J'ai eu ta note, et je ne puis qu'être d'accord avec toi. La journée va être ... comment dire ... désastreusement surprenante je pense. Comment te portes tu ?
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Ffxkiller

FFX tenait la main de sa douce, le coeur battant la chamade. Il était en proie aux émotions et regardait les futurs mariés. Il sentit la main de sa douce se raffermir, sur la sienne... Elle était si belle.

Soudain, son esprit vagabonda et il les vit, tous les deux, aux places de beths et Marty. Se retourna vers sa tendre, la vit émue, à la limite de pleurer... Il sourit.

Ffx porta de sa douce sur son coeur qui battait la chamade .... Les enfants, dans leur costumes, paraissaient tels princes et princesse
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Avec toi
Je veux caresser la vie
Je veux dévorer les plus beaux fruits
Je veux pleurer aussi

Avec toi
Je veux partager mes nuits
Je veux embrasser tes ciels de lit
Jusqu'à mon dernier cri

Gyzouny

Crapaudine

[une semaine auparavant en terres toulousaines]

Des nouvelles de Beths, une mésange l'invitant à un mariage, fort heureusement ces dernières volent plus vite que ces fainéants de pigeons. Elle a juste le temps de préparer son baluchon et voici la chaurienne sur les routes à nouveau , à nouveau en route pour le BA.
Quel plus merveilleux prétexte qu'un mariage pour se rendre dans le duché qu'elle aime toujours si fort, quelle plus belle excuse que l'union de deux êtres qu'elle apprécie pour revoir des amis.
La route elle la connait par coeur, les étapes avalées juste le temps d'un peu de repos, la voici aux portes de l'auvergne.
En avance... quelques jours pour souffler, quelques jours pour nouer ou renouer des liens à Aurillac.
Pigeon enfin arrivé porteur de l'invitation , merit'de finir en paupiette celui là!

[le jour M Mcomme mariage of course]

Crapaudine galopa vers la cathédrale, elle serait surement en retard, on lui avait refiler une vieille carne, "reste plus qu'ça" lui avait dit l'escroc, "tout l'monde en veux c'jour" avait il continuer," faut croire qu'cet une mode vont tous à un mariage de gondole qui ont dit de qui s'moque t'on ! "des pièces jetées sans mot dire, elle enfourcha le canasson maudissant le sort.

Arrivée sur le parvis soulagement, cela n'avait pas commencer les cloches venaient juste de sonner , elle descendit quelques peu endolorie et s'approcha du groupe qui se formait au bas des marches, le sourire aux lèvres.

-Bonjour ! Heureusement qu'il y a des épousailles de tant en temps pour que j'ai le plaisir de vous revoir tous !
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Naluria

La veille

Depuis qu'elle était descendue de cheval et qu'elle s'était dirigée vers la Château pour prêter allégeance, Naluria demeurait silencieuse. Elle avait salué ses amis entre les piliers de la salle du trône, avait attendu la réponse de Modso. Résultat, elle l'attendait à la sortie. Ils avaient à se parler, tant de chose à dire et à se raconter avant qu'elle rejoigne son compagnon de route, Athéus qui l'attendrait à vêpres auprès de la fontaine.

L'après-midi fut trop courte et revoir le vieil homme ne lui plaisait pas outre mesure, mais pour le moment ils devaient être inséparables.

Elle le rejoignit, il était là, puis ils dînèrent avant que chacun retrouve un lit dans l'auberge.

Le sommeil fut difficile pour la jeune femme. Elle regardait le plafond en imaginant le visage de Fred. Elle espérait que sa retraite n'était pas trop difficile. Elle lui écrirait après le mariage, lui qui aurait tant voulu être là mais dont les circonstances l'en empêchaient. Elle trouva donc difficilement le sommeil et pourtant, au petit matin, elle se réveilla sans se rappeller ni quand ni comment elle s'était endormie.

Le jour même

Elle se leva rapidement et se parra d'une longue robe de soie doré à la toison verte brodée d'arabesques cuivrées. Dans le dos, des aiguillettes ceintraient sa taille par des croisements dans le tissu du dessous de ses omoplates au bas de ses reins.

Elle mit ses cheveux ondulés en bataille mais fit une couronne avec une fine tresse de cheveux. Elle enfila ses chaussures de vairs, un chaperon et sorti de sa chambre. Elle avait prévenu Athéus la veille qu'elle ne pouvait pas l'emmener en l'état. Il faudrait qu'elle le remette en état à un moment ou à un autre.

Elle sorti de l'auberge, direction la cathédrale.

Elle déambula à travers les rues clermontoises faisant attention à ses atours. En effet, elle était une nouvelle fois témoin d'un mariage, et pour la seconde fois, d'une personne chère à son coeur. Après Sun, Marty. Elle avait été heureuse qu'il lui demande et avait accepté instantannément avec un oui qui, selon la rumeur, aurait pu ressembler à celui de Beths lorsqu'elle accepta enfin d'être la femme devant le Très-Haut, de Marty.

La Gondole avait trouvé son Billy et il était certain que leur amour serait aussi fort qu'une forteresse et aussi douce que l'eau qui s'écoule dans son lit.

Enfin elle arriva sur le parvis de la cathédrale. Déjà présent les plus proche du couple. Les amis, les suzerains, les vassaux du couple. Elle s'immisça dans le groupe et les salua.

Amis Arvennes bonjour.

Elle sourit.

J'espère que vous allez bien en cet heureux jour.

Elle regarda Althiof qui avait toujours ce sourire taquin et plein de malice dans les yeux. Il devait être fier, lui qui avait tant oeuvré pour que Beths soit casé et avec un Duc. Maintenant s'était fait, ou presque.
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Althiof

Clermont, devant la Cathédrale

Alors qu'ils attendaient toujours l'arrivée de la mariée qu'ils avaient hâte de voir, pour admirer sa robe hein pas pour se moquer voyons. Qu'allez vous imaginer ? Ca se saurait s'ils étaient comme ça Az et Al ^^

Une accolade à son ami et suzerain qui évidemment commence par une pique. Faut bien se chauffer :

- Si le prévot de l'Hotel du Roy portait cette tenue chaque jour, nul doute que personne te croirai à ce poste !
- M'en parle pas, c'est d'un clinquant ce truc. Je suis mieux avec ma bonne vieille tenue de maréchal. M'enfin Beths va surement faire un ravalement de façade pour son mariage je peux bien faire un effort. A ton avis, combien il a fallu de personnes pour la transformer en fille et depuis combien de temps ils y sont ?

Il rit à son tour.

- Bonjour mon ami. J'ai eu ta note, et je ne puis qu'être d'accord avec toi. La journée va être ... comment dire ... désastreusement surprenante je pense. Comment te portes tu ?
- Oh que oui... avec Beths rien n'est jamais commun. Entre joutes et annoblissement qu'est ce qu'elle nous en a fait !

Sourire complice avec son ami. Ils étaient loin d'être étrangers à ces événements, très loin même.

- Sinon je vais très bien et toi ? Sib et ton fils ? J'ai eu de ses nouvelles l'autre jour après son anniversaire. J'espère qu'elle viendra j'ai hâte de la voir. Ca me manque de discuter avec elle.

Apercevant deux amies :

- Crap ! Nalu ! Comment va ? Ca me fait plaisir de vous voir en de si heureuses circonstances.
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Adieu Alice

Rick

Rick était sur le parvis de la cathédrale, écoutant d'un air distrait les bruits provenant de derrière lui. Vraisemblablement, Legowen et d'autres s'affairaient encore à faire des petits aménagements de dernière minute. Les premiers carosses arrivèrent et les premiers invités commencèrent à descendre. Puis, il y eut un carosse aux armes que le jeune homme ne connaissait pas encore et chose assez étrange, ce fut sa soeur qui en descendit. Il se souvint alors qu'il n'avait pas vu les armoiries de sa soeur, après son annoblissement. Donc elle était venu avec le coche de Mirefleurs et pas celui de Cournon. Kory monta le rejoindre, alors que devant, les uns et les autres arrivaient petit à petit.

Rick, bonjour. Je vois que tu ne chaumes pas et que pour une fois, c'est à la cathédrale. Veux-tu qu'Eléa et Matthis t'aident pendant la cérémonie ?! Timothée est bien trop jeune et pas spécialement décidé à quitter ma main

Coucou ch'tite soeur ! Tu es ravissante ainsi ! Les enfants aussi J'accepte avec plaisir l'aide de mes deux petits enfants de choeur, s'ils ont bien envie.

Devant lui, Althiof et Azdrine étaient arrivés. Au final, il ne manquait pour l'instant que les deux héros du jour et encore une centaine d'invités au moins. Il est vrai qu'il avait fait sonner les cloches de fort bonne heure pour attirer le monde. Il était peut-être temps de les faire sonner une seconde fois pour que ceux qui n'étaient pas encore là, se disent qu'il est temps d'arriver.

Eléa et Matthis, vous voulez m'aider à sonner les cloches ?

Devant l'enthousiasme des deux enfants, Rick les prit par la main, s'excusa auprès de sa soeur et entra dans la cathédrale. Il fut agréablement surpris par le travail de Legowen sur la décoration. Il expliqua aux deux enfants comment tirer sur les cordes, puis les aider un peu, il sonna le rappel des troupes. Il sonnerait une troisième fois, au moment où la mariée arriverait.

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
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--Barbellivien

[A Billy, très tôt, le matin des noces]

Boarf…. V’la t’y pas que le Duc y va nous ramener une donzelle… Tu t’rappel’ de la dernièr’ ? La bourguignonne la ??

Dans les cuisines de Billy, la cuisinière Berthe devisait avec l’intendant du château, ce cher Barbelivien. Elle se plaignait car bientôt une femme, une vraie, allait faire son arrivée dans le domaine. Depuis le départ de Gandrelina, peu de dames avaient passé les murailles billyssoises. A part elle, la cuisinière. Jalouse ?

En effet, et tu verras que notre future duchesse Beths est quelqu’un de très bien. Le peu que j’ai voyagé avec elle, quand elle accompagnait notre duc, elle m’a semblé très amoureuse, et absolument pas tout ce qu’on a pu dire à son sujet.

Ecarquillement des yeux de la cuisinière.

Tsss… en plus elle s’apell’ comme moué ?!

Léger rire de l’intendant.

Presque oui. Tu vois que tu aurais pu être Duchesse toi aussi.

Cette fois, Barbelivien riait plus fort. Rapidement frappé par un torchon tenu par la cuisinière.

Nan mé ho ! L’duc Marty l’a fait son choix d’t’façon. Et pi, il m’intéress’ même pô… Long silence… C’t’un vieux c’duc là ! Et pi y boit’ c’vieux duc là. Moué j’veux un beau duc, bien ferme, encor’ en état quoi…

Barvelivien dodelina de la tête, soupirant.

Allez, cesse un peu ton ménage et prépare tes affaires pour Gondole. C’est là qu’à lieu la noce.

Et en plus, on f’ra même pô la fête ici ??!! Soupir de désolation. Elle voulait faire plaisir à son Duc. Tant pis, ça attendra. Déjà qu’on le voit peu au château… Berthe leva les yeux au plafond. Bon bé… allons donc à Gondole alors…

Avant, tu vas mettre ta plus belle toilette et on va à la Cathédrale. Sourire de l’intendant. Allez… va vite dans ta chambre. Fais toi belle, m’dame la Duchesse.

Rire à nouveau… Nouveau coup de torchon.

Nan mé dis donc l’Barb’livien, quand j’serai duchesse, tu s’ras mon souffre douleur.

Haussement d’épaules, la cuisinière quitte son antre direction sa chambre.

[Quelques heures plus tard, à Clermont]

Petit carrosse qui pénètre dans la capitale. A l’intérieur, un Intendant et une cuisinière. Il roule jusqu’à la cathédrale. Le parvis commence à grouiller de monde… des têtes couronnées. Ils ne souhaitent pas se mêler à eux, et profitent pour entrer dans la grande bâtisse, avant le début de la cérémonie.

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Beths

[L’attente]

Une future mariée qui attendait dans un coche, avait-on déjà vu cela ? Ah ils allaient l’entendre. Bon pas aujourd’hui qui était le plus beau jour de sa vie, pas aujourd’hui où elle serait douce, plaisante, agréable, souriante, et cerise sur le gâteau, discrète, enfin … non pas discrète, mais, elle ne s’exprimerait pas … quoi que …

Fronçant les sourcils, elle remarqua qu’un petit groupe doucement se créait devant l’entrée de la cathédrale. Mazette, elle n’avait point songé à cela. Et pourtant Rick avait fait sonner les cloches, elle les avait entendu le long du chemin qui la conduisait jusqu’à Clermont.

De son carrosse, la promise constata avec bonheur que certains avaient voyagés de loin pour venir célébrer cet événement avec eux : Kory, les enfants, Nalu, Crap, mais aussi des membres de la prévôté, son parrain, son suzerain. Tous étaient superbement parés, et voir qu’Al et Az étaient tous deux en costume de Grande Cérémonie lui mit du baume au cœur. Elle ne pensait pas les voir ainsi vêtus, elle ne pensait pas que les hommes auraient fait frais de toilette, et pourtant, ils étaient superbes ainsi, élégants, et elle se sentait si fière d’être respectivement leur vassale et filleule. Les voir tous se réunir progressivement amena des larmes d’émotion perlante au niveau de ses yeux. Ah non, non, ne pas pleurer avant même d’entrée en la cathédrale. Cherchant un carré de tissu pour s’essuyer les yeux, la jeune femme analysa la situation.
Et où était Marty ? A l'intérieur ? Et qui ferait entrer leurs invités dans l’église ? Elle était donc obligée d’attendre dans ce lieu confiné. Ah non alors ! Et puis sa robe allait se froisser à force. Re non !
Arg ! Elle n’avait strictement rien sur elle, rien de rien, de rien, ni plume, ni parchemin, ni même épée puisque sa suzeraine le lui avait interdit et que pour une fois, elle l’avait écouté. Bon il ne restait qu’une solution.

Tapant sur le toit de sa voiture, elle se manifesta auprès du cocher. Ce dernier étonné, descendit de sa place et par la fenêtre s’adressa à elle

Voui Dame ?

Allez me chercher le Prévost de l’Hostellerie Royale et le Grand Maitre de l'Ordre du Saint Esprit, celui dont le vêtement semble étrangement neuf … et celui qui semble un peu serré . le pauvre homme semblait perdu et la Gondole de lever les yeux au ciel sans toutefois s’énerver

Ben Al et Az quoi ! Mon suzerain et mon parrain Allez les trouver DIS-CRE-TE-MENT personne autre qu’eux ne doivent savoir que je suis arrivée. Dites leur exactement cela :
‘Al, Az, ramenez vos fraises. Stop. Oubliez l’abreuvoir. Stop. Je dois vous parler. Stop …’

La jeune femme se tut un instant et regarda l’homme.

C’est bon ? vous avez tout ? Ah et dites leur aussi de ne pas chercher à discerner ma robe ou ma coiffe …
Et conduisez les discrètement par ici !

Le pauvre homme de grommeler et hocher bêtement la tête, il n’était que cocher, comment voulait-elle qu’il réussisse sa mission.
Mais pour cette Dame ronchonneuse qu’il aimait bien finalement, il fit ce qu’on lui demandait, le tout était de ne pas oublier le texte.

Mais comment attirer l’attention de ses deux hommes en même temps ? Séparément ? Un seul et l’autre se chargerait du reste ? Oui mais lequel choisir ? Bon ben le suzerain, il connaissait car œuvrait sur ses terres, il n’arrêtait pas d’embêter la Dame qu’il servait. Le parrain devait surement être plus discipliné !
Se rapprochant donc du parrain de sa Dame donc … il toussota pour attirer son attention[/i}

Monseigneur, salutations, euh .. [i]Il triturait son bonnet d’appréhension

Je dois vous parler, mission importante

Et la curiosité du grand maitre était éveillée, sous l’insistance de l’homme, devant des regards intrigués, mais sans éveiller les soupçons, devant un regard perçant au loin Az et le cocher s’écarta et l’homme put lui parler sans qu’aucune oreille indiscrète l’entendit.

Voici le message Monseigneur. Et l’homme de réciter plus ou moins justement

Al, Az, ramenez des fraises l’homme de se gratter la tête … Y’avait une histoire d’arrosoir, et que vous deviez venir lui parler. Et elle m’a demandé de vous conduire discrètement à elle, et que sa robe ne doit pas être vue.

Ayé le message était passé ouf ! Il n’était pas peu fier le grand dadet d’avoir accomplit sa mission.
Et pendant ce temps là, Beths attendait dans son coche …
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Azdrine

Azdrine conversait avec Althiof tandis que Naluria arriva elle aussi sur le parvis de la cathédrale qui commençait à devenir bien petit pour le monde qui commençait à affluer. On ne mariait pas tous les jours une telle femme il fallait dire. Dieu soit loué. Il salua sa soeur d'armes qui semblait être venue seule mais il n'évoqua point de sujets qui pouvaient prétés à gêne.

- M'en parle pas, c'est d'un clinquant ce truc. Je suis mieux avec ma bonne vieille tenue de maréchal. M'enfin Beths va surement faire un ravalement de façade pour son mariage je peux bien faire un effort. A ton avis, combien il a fallu de personnes pour la transformer en fille et depuis combien de temps ils y sont ?
- Tu me semble bien enthiousiasme dis moi ! Je dirai même optimiste. Moi j'aurais demandé combien de village, c'est plus simple à compter quand on parle de contrées.

Il fit un signe à Rick qui se trouvait non loin tout en suivant le reste de la conversation :

- Oh que oui... avec Beths rien n'est jamais commun. Entre joutes et annoblissement qu'est ce qu'elle nous en a fait !
- Oh que oui ! D'ailleurs, j'ai toujours cette chanson en tête !

Et il se mit à chanter à tue tête

- Sinon je vais très bien et toi ? Sib et ton fils ? J'ai eu de ses nouvelles l'autre jour après son anniversaire. J'espère qu'elle viendra j'ai hâte de la voir. Ca me manque de discuter avec elle.
- Nous allons tous très bien. Je rentre tout juste de repos spirituel et je dois dire que mon fils, je l'ai a peine croisé. Et puis tu sais, comme je t'ai dejà dis, notre départ est pour très bientôt, nous avons pas mal de préparatifs à faire. Mais oui, sinon ils sont là, on est venus ensemble et ils doivent déjà être à l'intérieur.

Un homme toussota alors derrière lui. Le Baron se retourna et arquant un sourcil devant l'individu, il se risqua d'être opportuné à ce moment :

Monseigneur, salutations, euh ..

Non désolé, je n'ai point d'argent sur moi.

Je dois vous parler, mission importante

Ah ? Et bien cause, que me veux tu, malandrin ?

L'homme fit signe de se mettre quelque peu à l'écart puis il lui dévoila les raisons de sa venue.

Al, Az, ramenez des fraises … Y’avait une histoire d’arrosoir, et que vous deviez venir lui parler. Et elle m’a demandé de vous conduire discrètement à elle, et que sa robe ne doit pas être vue.

La mine du baron devenait de plus en plus harassé, jusqu'à ce qu'il comprenne que l'homme parlait de Beths. Il comprit alors la teneur de ses propos et sa mine se décomposa peu à peu. Effectivement, au loin, on pouvait entre apercevoir l'avant d'une coche. Celle de Beths très certainement.

Un instant je reviens.

Il se dirigea vers Althiof et lui chuchota à l'oreille :

Al, l'homme qui est là est un homme de Gondole, le cocher surement. Beths semble avoir besoin d'aide. J'ai pas bien compris ce qu'il m'a raconté, comme quoi l'eau du puits a dû être souillé et en arrosant les fraises, que Beths a du manger, il lui est arrivé un truc à sa robe.
Déjà, je la voyait pas en robe, mais qu'elle mange des fraises ... Dis ... si ça se trouve elle est enceinte et elle veut pas faire offense au Très haut en entrant dans la cathédrale ... Je vais aller la voir ...je reviens très vite .

Il se dirigea ensuite vers le coche et arrivé près de celui ci, il monta sur le marche pied et dis d'un ton sec :

Alors comme cela, tu es souillé et enceinte ? C'est du propre ! Tu aurais pu m'en faire part avant !
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Androlyne

Entre Bourbon et Clermont

La visite du Duc à Bourbon avait accaparé Androlyne pendant quelques jours pour l'organisation d'une réception dans les jardins de la Mairie
Non pas qu'elle voulut faire bonne impression, mais elle espérait surtout faire venir les villageois les plus retirés en les appâtant par un buffet.

La fréquentation avait dépassé ses espérances, mais elle ne put savoir si le Duc en avait été content.

Après le départ du cortège ducal, elle demanda aux valets de la mairie de distribuer tous les restede la réception aux pauvres et aux nécessiteux puis elle était rentrée chez elle exténuée.

En arrivant, elle trouva son adolescente de fille juchée sur un tabouret devant le miroir de sa coiffeuse essayant vainement de se voire de la tête aux pieds dans sa nouvelle robe que lui avait confectionné sa marraine Legowen.

Regarde Maman comme la robe de Tante Leg me va bien ? Dis Maman, je peux la garder pour le mariage de Tante Beths .? Dis oui je t'en prie maman

Androlyne sourit de voir la mine suppliante de Kénane puis soudain la prend dans ses bras et la fait descendre du tabouret en la serrant dans ses bras, la remerciant en silence de lui rappeler le mariage de Beths et de Marty.

Demandes à Augustine de te coiffer pendant que je me prépare, je vais dire à Barnabé de préparer notre carriole et de charger le cadeau de noces.

En quelques minutes à peine, les deux femmes sont prêtes à partir pour la cathédrale de Clermont.
En chemin elles discutent joyeusement essayant d'imaginer comment serait la rode de mariée de Beths

Arrivant sur le parvis de la cathédrale, une foule bigarrée attend déjà les mariés et parmi elle, Androlyne reconnait des collègues de la maréchaussée à qui elle fait un petit signe de la main en s'approchant d'eux pour les saluer

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Inracien

Sortant de la Chambre Consultative où il avait été donné son avis, inra se baladait dans les couloirs de la prévôté. Distraitement, il leva les yeux sur une affiche et surseauta.

-Bon sang!! C'est aujourd'hui! J'ai completement oublié!

Il venait de s'appercevoir que ce jour, son ami marty se marriait pour le meilleur et surtout pour le pire avec une légende vivante de la Maison.

Il se rua hors du chateau de Clermont et enfourcha le cheval que Tixlus lui avait offert pour son mariage puis il piqua des deux vers la cathédrale.
Il arriva ventre à terre et descendi de cheval, puis regardant si ça avait déja commencer, il se mêla parmis ceux qui étaient arrivés, saluant les collègues déja présent.

-Salut Ffx, salut Gyzou ! Vous allez bien?

Il fit la bise à son amie et serra la main de Ffx.

-Ca a déja commencé ? On en est où?
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inracien, ex-tribun, ex-conseillé au niv.1, et père de hal et de Sosoria!!

Clothilde

Domaine de Bost, le jour "J" !

Clothilde louait le Ciel de lui avoir fait rencontrer Manon. Que ferait-elle sans cette brave nourrice ?
Les enfants ce jour-là étaient tellement excités ! C'était le premier mariage auquel ils se rendaient. Ou tout du moins, le premier dont ils garderaient sans doute un souvenir.
Aidée de Manon, Clothilde les aida à revêtir leurs tenues confectionnées pour l'occasion.
Puis la jeune femme se prépara à son tour. Robe de soierie vieux rose, coiffe de dentelle assortie. Bustier mettant joliment en valeur ses formes. Cape pourpre jetée sur ses épaules, et escarcelle de cuir attachée au fin lien qui marquait sa taille.

Clothilde, ses enfants, et Manon, prirent enfin place dans le coche aux couleurs de Laveissière et de Bost, cadeaux bien calés à leurs pieds.
Direction Clermont...

Cathédrale de Clermont, heure "H" !

Lorsque le coche arriva enfin devant l'édifice, Clothilde constata que de nombreuses personnes étaient déjà présentes.
Elle descendit prestement, suivie de ses enfants et de leur nourrice, et se hâta de gravir les marches qui la conduisirent sur le parvis, où elle distribua sourires et bises à ses amis présents.

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~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

Martymcfly

[Bureau du Porte Parole ducal, château de Clermont, le jour du mariage]

Ce matin là, Marty était dans son bureau à se manger les ongles, jusqu'à l'os... Et si elle disait finalement non ? Cette crainte, il la gardait en lui, bien en profondeur, mais malgré tout, il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser... Il savait qu'elle dirait oui. Elle avait bien réfléchi.

Dans quelques heures, il serait marié. Qui aurait cru à leur hymen il y a encore quelques mois ? Pas grand monde sans doute. Le Duc de Billy était pensif sur ses dossiers, soupirant de temps à autres quand les souvenirs avec sa promise lui revenaient. "Le meilleur parti du Bourbonnais-Auvergne", comme s'était plu à l'afficher les gros titres de la presse ducale... Et bien voilà qu'il allait convoler... Sourire en coin quand il se remémore lisant la feuille de chou... ce jour là... sur la grand place de Clermont... Elle était arrivée... tombée dans ses bras... C'est à partir de là que Beths avait pris cette teinte rosée sur les joues, qu'elle allait garder un bon moment, à chaque fois qu'elle rencontrerait celui qui deviendrait son Duc.

Un Duc qui travaillait de nouveau pour son Duché depuis peu, alors qu'il ne l'escomptait pas. Mais défendre et oeuvrer pour le Bourbonnais-Auvergne était pour lui un plaisir, un honneur même. Et dans ce bureau, il rangeait ses parchemins, archivait les annonces, préparait quelques questions pour le Conseil...

Ce matin là, il n'était pas habillé comme à l'accoutumée. Il avait revêtu une splendide tenue, correspondante à son rang de haute noblesse. Couronne sur la tête, il attendait un signe, et restait à l'affut du moindre coup à la porte, du moindre bruit venant de l'extérieur.

Quand le premier son de cloche lui parvint aux oreilles, il savait. Il s'était levé aussitôt de son siège. Anxieux ? Sûrement. Les pas furent rapides, quoiqu'il boitait toujours, pour quitter le château. Traverser le corridor qui le séparait de la grande porte d'entrée du castel, son bureau ne se trouvant pas bien loin d'icelle. Les cloches tintaient encore très fort. Le moment était venu. Quelques mètres encore à faire pour rejoindre la cathédrale...

[A l'intérieur de la cathédrale]

Magnifique bâtisse. Maison de Dieu. Vide... Il était encore seul. Les cloches résonnaient jusque dans la nef. Le diacre Rick n'allait pas tarder à descendre du clocher. La lumière traversait les vitraux. Des fleurs avaient été installées au bout de chaque rang. Tout près de l'autel trônait un cierge qui brulait lentement.

L'émotion gagna le duc de Billy devant cette vide immensité. Bientôt, la cathédrale sera remplie de monde. Les orgues chanteront leur musique sacrée. Certains verseraient une petite larme devant le spectacle qui se dresserait devant eux. Et ils quitteraient la cathédrale, unie, à jamais.

Long soupir tandis qu'il plonge son index dans le bénitier. Signe de croix, fermant les yeux. Il remonte finalement l'allée centrale dans le plus grand silence. On entend juste ses pas sur les dalles de la cathédrale.

Sitôt près de l'autel, il s'assit sur un siège, au premier rang et commença une petite prière.

Les premiers convives entrèrent alors. Marty se releva et leur sourit de loin tandis qu'ils s'installaient. Certains maréchaux avaient fait le déplacement. Ses vassaux ne devraient plus tarder également. Et sa future épouse entrerait en dernier. Comment serait-elle habillée ?
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Sibella

(Manoir des Vissac - aux aurores !)

Quelle foutue journée qui commence ! Non seulement, mes vêtements ont diminués de taille, mais en plus, il faut que je me dépêche à organiser notre départ. Je sens que cette journée est loin d'arrivée à son terme.

Ooohhh tes vêtements ont diminué de taille ? comment cela est-ce possible ? ne serait-ce point toi qui a augmenté mon chéri ?

Sibella riait en regardant son époux tirer sur ses habits pour leur donner un semblant d'ampleur, mais en vain.

Ne t'inquiète dont pas mon Coeur, notre départ est déjà organisé et prévoyant comme tu l'es, je suis persuadée que tout ira bien. De toute manière, ce n'est pas aujourd'hui que tu vas surveiller les préparatifs du déménagement.

Sibella s'était faite préparer par sa chambrière depuis un moment.
La Baronne avait eu dû mal à choisir la toilette du jour parmi son important choix, mais elle avait réussi à opter pour une robe de soie rouge avec un profond décolleté.
Ses cheveux longs bouclés, retombaient en cascade sur ses épaules.

Assise à sa coiffeuse devant le miroir, elle achevait calmement de se préparer, en mettant de nombreuses touches de parfum sur son corps et quelques couleurs sur son visage.

Subitement la porte de la chambre du couple s'ouvrit et un charmant petit jeune homme se précipita vers Sibella, qui écarta les bras pour le recueillir.

Ooooohhhhh mais quel joli jeune homme !!! dit-elle pour flatter le bambin.
Vous êtes très beau mon fils, très élégant.

Elle serra Audric dans ses bras et lui déposa un gros baiser sur sa joue.

Clémence, la nourrice du petit Vissac et Dame de Compagnie de Sibella s'occupait parfaitement bien de l'enfant depuis sa naissance et la jeune femme avait totale confiance en elle.
Pour ce jour exceptionnel, elle avait préparé Audric et avait veillé à ce qu'il mange avant de partir.

La petite troupe se dirigea rapidement dans le parc du manoir afin de monter dans le coche qui attendait, auquel étaient attelés quatre frisons.

Tu ne vas pas prendre ton épée en bois Audric ! ça ne se fait pas quant on sort.

Viiiiiiiiiiiii ze la veut comme Papa

Ne voulant pas entamer de polémique avec son fils au moment de partir, Sibella monta dans le coche aidé par son époux, puis il fit grimper Audric .... et l'épée !

Au moment où Az allait se joindre à sa famille dans le coche, un cavalier porteur d'une missive, arriva. Il remit le pli au Baron, qui en pris connaissance et après avoir répondu quelques mots au coursier, monta dans le coche.
Sibella écouta l'explication de son époux et ne répondit pas.
Le couple de Vissac devisa sur leurs projets durant le trajet, quant à Audric, il s'était endormit sur la banquette.

(Cathédrale de Clermont)

Aussitôt descendu du coche et veillé à ce que son épouse puisse choisir les meilleures places de la cathédrale, Azdrine alla rejoindre, à l'extérieur, Althiof son vassal et ami.

Sibella avait choisi les places de la famille de Vissac pour la cérémonie. Bien entendu, très près de l'autel, afin de suivre le déroulement du mariage, qui, connaissant Beths, s'annonçait atypique.

La jeune femme et son fils ressortirent de la cathédrale, pour se rendre sur le parvis, afin de saluer quelques amis en attendant le début de la cérémonie.
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Korydwen

Beaucoup de monde était présent, Al était arrivé elle avait répondu à son clin d'oeil avant de lui envoyé également un baiser avec sa main et à voir son visage, il devait être content de sa tenue, mais ça elle n'en aurait jamais douté.

Elle attendait donc une réponse de son frère, mais fut rapidement interpellée par la sagesse de ses enfants, ce n'était pas vraiment possible qu'ils soient si sage que ça... Hum, faudrait vérifier quelque chose et ça Korydwen savait très bien ce qu'elle devait vérifier.

Coucou ch'tite soeur ! Tu es ravissante ainsi ! Les enfants aussi J'accepte avec plaisir l'aide de mes deux petits enfants de choeur, s'ils ont bien envie.

Merci. Hum attend avant d'aller sonner les cloches j'ai une petite vérification à faire...

Alors que du monde arrivait, Korydwen se planta devant ses deux fils, Roys de la bêtise.

Matthis ! Timothée ! Montrez moi vos poches ! Pas de grenouilles ! Pas de vers de terre ! Pas de terre ! Pas de sauterelles ! Pas de fourmis ! Rien du tout !

Elle attendit donc une réponse des roys de la bêtise... Matthis commença rapidement suivit de Timothée.

- Mais on a 'ien Maman !
-Vi 'ien Maman ! Ade 'oche !

Korydwen glissa ses mains dans les poches de Tim', les retourna il n'y avait rien, elle fit de même avec Matthis, il n'y avait rien... Ce fut juste quand il leva sa chemise qu'elle vit l'objet du délit.

Hum ?! Une épée en bois ?! Et Tonton ne t'as rien dit avec la cathédrale et l'épée ?! Jeune garçon...

Elle regardait Matthis tout en tenant sa main bien droite pour qu'il y dépose l'épée. Matthis retira à contre coeur son épée en bois et la posa dans la main de sa mère, Kory referma ses doigts sur l'épée et le regarda.

- Alors ?! Il a dit quoi notre Chapelain Rick ?!
- L'a dit pas de l'épée dans les sapelles et z'églises et les cathédales.
- Bien.

Elle regarda les deux garnements, Matthis tirant la tronche parce qu'il n'avait plus son épée. Et bien tant pis cela lui apprendrait !

Mais la tronche fut de courte de durée, Rick les emmena rapidement dans la cathédrale pour faire sonner les cloches. Mon dieu, elle ne préférait pas voir ce que les garnements avaient préparé. M'enfin Eléa dans sa belle robe... Quoi que... Elle s'avança un peu vers toutes personnes présentes, distribuant bises à tour de main. Puis signe de la main à Androlyne, collègue maréchale.

Bonjour à tous !

Clothilde était là, ravissante comme toujours et surtout suivi de nombreux enfants. Cela ne manquerait pas d'être animer entre les enfants et la Gondole. Savait elle seulement que ça résonnait dans les cathédrales. Elle regarda les personnes présentes.

Dites, vous croyez qu'elle sait que ça résonne dans une cathédrale ?! Nan parce que si elle hurle et s'exprime au moment de dire "oui" on va tous finir sourd... On aurait peut-être du prévoir du persil ou autre chose.

Elle sourit doucement, enfin elle n'avait pas tout à fait tord, vu comme elle avait annoncé son mariage à la prévoté. Kory vit son visage s'illuminer en appercevant Sibella sortir de la cathédrale. Et là...

Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibellaaaaaaaaaa !

Elle s'approcha de la jeune femme, amie et suzeraine et sursauta légèrement en voyant le petit bonhomme à côté d'elle.

Je suis si heureuse de te voir ! Tu vas bien ?!

Elle lui fit une grosse bise et se baissa pour saluer celui qui devait être le jeune Audric.

Bonjour Audric ! Tu as une belle épée dis moi.

Il ne devait pas vraiment se souvenir d'elle... Elle, elle en gardait un bon souvenir. Et c'est à ce moment là qu'elle se rendit compte qu'elle avait toujours l'épée en bois de Matthis dans une main... Timothée semblait intriguer par Audric, un jeune garçon pas plus vieux que lui, un nouveau compagnon de jeu.
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Institut de Médecine du BA

--Audric_de_vissac

[Sur le parvis de la Cathédrale]

Audric de Vissac levé tôt par Clémence, habillé de façon élégante, embarqué dans le coche avec ses parents bien vêtus, mais ça c'est l'habitude, se demandait bien ce que serait cette journée.

C'était la première fois que le garçonnet allait assister à une cérémonie. Trop jeune jusqu'à présent, il restait au manoir en compagnie de la nourrice et à présent, sa môman avait décidé de l'emmener à partir du moment où cela était possible.

Il suivait sa mère, sans rien dire, l'épée à la main et essayait de comprendre ce qui se passait.

D'un coup une femme arriva en criant le nom de sa Môman.
Curieux, elles se connaissaient. La dame, elle avait des enfants comme moi avec elle, et de plus elle tenait une épée en bois.

Elle était bien gentille et se baissa pour lui faire un baiser.

Z'our ! elle est zolie ton épée

Aussitôt, il attira l'attention de sa mère en tirant sur sa robe et lui montra que la dame avait aussi une épée.

Z'elle a aussi une zolie épée la dame tu vois

Oui mon chéri, je vois, Kory a une belle épée. Mais sois sage lui répondit sa mère

Audric se demanda bien qui étaient ces enfants. Il les regardait tour à tour, en souriant

Sibella

(Devant la Cathédrale)

Koooorrrrryyyyyy !!!!! je suis heureuse de te voir, ça fait si longtemps.

Sibella embrassa sa vassale et amie, du fond du coeur. Il est vrai que de longs mois s'étaient écoulés depuis que les deux femmes ne s'étaient point vues.

Elle regarda son fils et constata qu'il n'était pas trop farouche, ce qui lui fit plaisir. Elle craignait un peu qu'il recule en voyant du monde, car c'était la première fois qu'elle l'emmenait dans une cérémonie, étant trop jeune jusqu'à présent.

Tu vois Kory, comme Audric a grandi. Il est aussi grand que Timothée à présent.
Comment vas-tu, je suis vraiment contente de te voir.

Audric, tira sur la robe de sa mère afin de lui faire remarquer que Kory avait une épée, ce qui fit rire Sibella
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Korydwen

Devant la cathédrale.

Audric lui répondit, il avait vraiment grandit le petit. Elle rougit légèrement quand il lui parla de l'épée.

Euh oui l'épée merci ! C'est celle de mon fils Matthis ! Le plus grand de mes garçons, il est allé faire sonner les cloches avec le Chapelain.

Elle sourit et fit s'approcher le jeune Timothée qui faisait son timide.

Regarde Timothée, je te présente Audric, le fils d'Azdrine le parrain de ta soeur et de Sibella, mais avant tout de grands amis.

C'est à ce moment là que cela fit tilt dans son cerveau. Eléa et Beths avaient le même parrain, ça c'était assez amusant. Elle se redressa et s'approcha de Sibella, aussi heureuse qu'elle de la voir. Bien que les occasions soient trop rares, elle la retrouvait avec toujours autant de bonheur.

Oui bien trop longtemps ! Oh oui il a bien grandit le petit Audric ! La dernière fois que je l'avais vu... Ca devait être pour sa naissance. Ah ouais quand même. Je vais très bien ! Tu es ravissante comme toujours.

Sibella rit à propos de l'épée.

Oui, euh... L'épée, je l'ai retiré à Matthis avant qu'il n'entre dans la cathédrale, autant prendre de bonnes habitudes. Il l'avait caché dans ses braies. Je trouvais que sa démarche était bien bizarre ! Normal, il ne pouvait pas plié la jambe.

Quand elle pensait que Beths avait proposé au fiston de surveiller l'épée pendant la cérémonie, un jeune garçon de trois ans porté une véritable épée et de surcroît dans un lieu sacré... Nan pas possible. Pendant ce temps Timothée avait lâché la main de sa mère et s'était approché doucement du petit Audric... Korydwen sourit, le voyant faire, le petit timide, qu'est-ce qu'il allait inventer.

Peut-être pourrions nous suivre la cérémonie ensemble. Eléa est allée réserver des places sur les bancs devant... Il faut que je puisse admirer ma vassale, mon futur vassal et bien entendu mon témoin d'époux.
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Institut de Médecine du BA

Sibella

(Devant la Cathédrale.... papotons ^^ )

Sibella écouta Kory parler de l'épée dans la cathédrale. Elle avait tout à fait raison.
Elle regarda Audric en souriant, pensant qu'il devait également déposer à l'extérieur son épée, mais elle se retrouverait dans la même situation que Kory, à savoir, porter l'épée en bois.
Craignant de rentrer en conflit avec son fils et ne voulant pas qu'il se mette à hurler, elle lui retirerait ce jouet discrètement plus tard.

Timothée, faisait montre de timidité. Il s'approcha doucement d'Audric, qui recula de quelques pas en tenant la robe de sa maman.

Sibella posa sa main sur le dos de son fils et le pousssa légèrement vers Tim

Audric, dis bonjour à Timothée, c'est l'un des fils de Kory et Althiof.
Regarde, il vient vers toi, ne recule pas voyons.

Il y a Matthis aussi qui est plus grand et une jolie petite fille, Eléa. Tu verras, ils sont tous les trois adorables et tu pourras jouer avec eux si tu veux.

Sibella regardait en souriant les bambins faire connaissance. Pour elle aussi c'était tout nouveau, cette découverte de son fils envers d'autres enfants. Il était resté au manoir du fait de son jeune âge et des contraintes que cela occasionne

Peut-être pourrions nous suivre la cérémonie ensemble. Eléa est allée réserver des places sur les bancs devant... Il faut que je puisse admirer ma vassale, mon futur vassal et bien entendu mon témoin d'époux.

Oh oui bien sûr, j'ai réservé des places également devant, nous resterons tous ensembles et les enfants seront contents, la cérémonie leur paraitre moins longues
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Cruzzi

[Moulins, à l’aube du 11 Mai, au Domaine]

Ils s’étaient levé tôt en cette belle journée qui s’annonçait, eh oui au grand jour les grands moyen… le réveil au aurore pas trop son truc au Cruzzi. Néanmoins beaucoup de choses à faire, les petites choses du quotidien, la Douane, vérification du marché… Bref pas mal de choses comme toujours. Il avait la tête ailleurs se demandant comment allait être le mariage du Duc de Billy et de sa promise… Grandiose pour sûr, a l’image de l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, de cette complicité qui n’avait fait que grandir entre les deux tourtereaux à en voir les montées de chaleur de la Dame de Gondole lorsque « son Marty » avait pris la suite de la regretté Apo en tant que Prévost. Des mots doux par ci des mots doux par là, Al, à l’école de la Prévôté, avait même était jusqu’à dire que surement le bureau n’avait pas servi qu’à écrire… m’enfin… Grand sourire a cette pensée. Ils étaient heureux et comblés cela se voyait comme le nez au milieu de la figure et c’était le plus important.
Retour à leur domaine, après avoir régler ses affaires à Moulins, il se mit a préparer la monture pour le voyage jusqu’à Clermont, le temps que son cœur, qui était à la Mairie, ne revienne. Scelle d’occasion, cheval brossé, il était magnifique le Cétouvu dans sa grange aménagée. Plus beau que son propriétaire pour l’instant ça c’était sur.
Il rentra donc dans la maison, pour pouvoir se préparer. Il se mit les habits de messe, se replaça les cheveux, doutant qu'ils tiennent le choc au retour d’Amandine, elle qui aimait tant le décoiffé surtout quand il avait mis du temps pour le faire.
Amandine, enfin rentrée et enfin prête à partir, ils sortirent bras entrecroisés Cruzzi l’aida à la monter sur le cheval, l’enjamba à son tour, puis ils partirent au galop direction la cathédrale de Clermont.

[Arrivée à la Cathédrale de Clermont avant le mariage]

Troupe affluant, d’aussi loin impossible de reconnaitre bien que leur monture leur donnait un bon point de vue. Plus ils s’approchèrent de la cathédrale plus les visages se faisaient reconnaissables. Des membres de la Maréchaussée étaient là, il reconnu ffx, inra, gysouny… Il y avait aussi Al et Kory, qui avaient accepté que leur baptême se fasse en leur domaine, il y aperçu aussi d’autres personnes, qu’il connaissait bien évidement de vue.

Il descendit du cheval, aidant sa douce à en faire de même, il l’attacha non loin de l’édifice religieux puis ils se dirigèrent vers la bâtisse impressionnante. Sur le pas de la porte Kory et Althiof qu’il ne manqua pas de saluer. Il reconnu aussi Azdrine qui avait été Prévost lors de ses premiers pas à la Maréchaussée accompagné de son épouse Sibella. Il les salua de même comme il se devait.

Une fois toutes les personnes saluées, ils rentrèrent dans la cathédrale. Contemplation de l’architecture et de l’incroyable calme que l’on y trouvait. Marty semblait faire une prière au premier rang devant l’autel. Il s’assit dans les sièges du milieu, examinant les recoins de la cathédrale. Marty se releva de sa prière, il lui adressa un sourire accompagné d’un geste de la main, il semblait ému qui ne l’aurait pas été… se faire passé la corde au cou comme cela…normal qu’il y est de l’émotion !
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Hermanicus

[Montpensier 11 mai à l'aube]

Réveillé de bonne heure par le stupide coq du voisin, Hermanicus eut toutes les peines du monde à s'éveiller... Il se traîna jusqu'à la cuisine pour boire un peu d'eau...

Stupide coq ! a-t-on idée de réveiller les honnêtes gens à pareille heure ? Bon ben... vu que je suis réveillé, il ne me reste plus qu'à aller étudier à Clermont

Le mot Clermont tira une sonnette d'alarme dans l'esprit embrumé... il y avait pas comme une festivité à Clermont? Bondiou ! Le mariage de Beths !Vite herma fila chercher ses habits les plus beaux, les plia rapidement dans un sac et fila en direction des bureaux de la maréchaussée pour piquer un cheval...

[Clermont plus tard mais tout juste]

Arrivé à un hotel, hermanicus réserva une chambre pour la nuit et se changea rapidement. Il se rendit ensuite à la cathédrale, espérant ne pas arriver trop tard...

Trop tard non ! mais ca allait pas tarder à commencer, Herma se glissa discrètement dans la cathédrale et salua de la tête les personnes qu'il connaissait.
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Seve18

[Montluon quelque jour plutôt]

Fini la mairie, elle a donné les clés à son filleul Thibalt. Tout est réglé elle peut enfin respirer un peu..C'est chez elle sur son fauteuil assise tranquillement que le petit Thibault lui apporta une missive. Pas des moindres un bon gros rouleau de parchemin. La brunette le déplia...Écarquille les yeux. Beths une missive de Beths elle va se marier, large sourire la maréchale est invité...Elle est heureuse pour son amie elle mérite d'être heureuse...

Ira ? Ira pas...Que de nobles elle se sentirait un peu bête la brunette parmi eux..Mais pour son amie de maréchale et son futur époux de Duc elle se pointera à Clermont.

Les jours avaient passés depuis la missive, qui était posée sur la table de bois de la cuisine. Elle avait repris une vie plus paisible plus besoin de courir à droite ou à gauche. Vivent de bons moment proche de son tendre Neh...

Mais un matin elle fut secoué, elle allait oublié LE MARIAGE de Beths et Marty. Ni une ni deux, un bain, une robe bordeaux dans un baluchon, un peu d'eau de rose. Direction Clermont...

Elle prit son canasson, pauvre bête elle lui laissa aucun répits se répétant qu'elle allait être en retard...

[Jour J au matin]

Trouver une chambre, les ruelles Clermontoises grouillent de monde. Une auberge rentrer sourire à l'aubergiste, demander une chambre. L'aubergiste est fort aimable...Vite s'habiller, se rendre à la cathédrale...Elle s'attacha les cheveux en chignon sans fioritures...Une mèche rebelle..Soupire...Décidément elle a plus l'habitude des grandes cérémonies faut dire qu'elle sort de moins en moins de Montluçon...

Elle fila tout de même à la cathédrale, trop de monde...Encore un soupire...Signe de tête pour être polie, la brunette se faufila discrètement pour enfin pénétrer dans le lieu saint...
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Beths

[Hors de la cathédrale, légèrement à l'écart, dans un carrosse]

Impatiente dans son coche la jeune femme suivait avec un intérêt tout particulier les faits et gestes de son cocher ainsi que le moindre des mouvements de ses parrains et suzerains.
Voilà son homme qui arrivait tout prêt d’eux. La jeune femme se mordit la lèvre d’appréhension, arriverait-il à capter leur intention ?
Si jamais ce manant ne réussissait pas dans une importante et simple mission, elle … elle … elle le lâcherait en pâtures aux vaches !
Beths vit donc l’homme s’approcher d’Azdrine pour lui parler, réussirait-il ? Déjà son parrain se détournait amenant une moue gracieuse sur le visage de la promise. Le bougre de parrain ! Elle put ensuite voir son brave serviteur insister, sans doute lourdement au vu de l’exaspération qui pointait sur le visage du baron, ce qui provoqua une réaction dans le carrosse, réaction inaudible pour les invités présents sur le parvis

Oh parrain, tu ne peux pas être exaspéré le jour de mes noces ! M’enfin !

Et le miracle se produisit, Az s’écarta du groupe et se pencha légèrement, sans doute pour mieux entendre ce que lui confiait son homme. C’est à cet instant qu’une inquiétude, une subite angoisse, légère, anodine lui vint en tête. Quelque chose n’allait pas … mais quoi ? Les préparatifs prenant de ces derniers jours, ses allées et venues, ses dossiers à la grande prévôté, tout cela avait tellement occupé son esprit ces derniers temps qu’aujourd’hui, elle était un tantinet moins vive … boaf, elle s’inquiétait sans doute pour rien.

Enfin Az bougea, mais Beths qui regardait en cet instant son cocher montrant une mine ravie, preuve de l’accomplissement réussie de sa mission, ne put voir l’air rembrunit du baron de Vissac. Elle ne constata qu’une chose : son parrain s’approchait à grands pas.

La jeune femme souriait jusqu’aux oreilles, enfin, grâce à l’efficacité du Grand Maître du Saint Esprit, aidé sans nul doute par le Prévost de l’Hostellerie Royale, les invités allaient entrer, et la cérémonie pourrait commencer.
Ah mais zut Az allait voir sa robe … euh bon aucune importance, il la verrait de toute façon. Elle était prête à accueillir son parrain, alors qu’il grimpait sur le marchepied, d’un chaleureux et charmant

Bo…

Alors comme cela, tu es souillé et enceinte ? C'est du propre ! Tu aurais pu m'en faire part avant !

Et sa bouche resta ouverte ne pouvant achever la fin du bonjour d’accueil ! Diantre, mais de quoi parlait donc Azdrine ?!!!!
Ses yeux s’agrandissaient d’étonnement ! Souillée ???! Enceinte ????!

HEIN ? !

Et là, le tilt de tout à l’heure, elle comprit d’où provenait son inquiétude précédente : Az avait le don inné de souvent comprendre ses phrases de travers ! A croire qu’il le faisait exprès d’ailleurs ! Et avec sa chance, le cocher n’avait pas répété mot pour mot ses paroles ! Arg !!! Celui là, elle lui ferait manger des pissenlits par la racine, il aurait ainsi le sang qui s’échaufferait le sang, lui faisant le plus grand bien ! En attendant son parrain semblait courroucé, et elle devait le calmer, et clarifier la situation !

Ola grossier personnage ! Et d’une on salue une Dame avant de lui parler souillure ! Donc bonjour à toi mon parrain.

La Dame de Gondole tacha de conserver un ton calme, serein … hum… à la réflexion, cela était tout à fait impossible, ce n’était pas dans sa nature. Elle poursuivit donc, faisant néanmoins attention à ne pas hausser le ton, elle avait nulle envie de voir ses amis, leurs invités arriver, demandant ce qui se passait.

Ensuite, je ne suis pas souillée, j’ai portée une attention toute particulière à ma toilette, j’ai fait mille fois attention, et je peux t’assurer sur mon insigne de maréchale que ma tenue est propre, bien propre, c’est du propre comme tu dis, et que je ne te ferais pas déshonneur si c’est ce que tu crains ! Alors t’en parler avant, il était hors de question puisque je t’affirme que mon habit n’est pas gâté ! Et merci de ne même pas me donner une chance vestimentaire. Ce n’est pas parce que j’étais étrangement accoutrée le jour où nous nous sommes rencontrés qu’il faut que tu croies que je suis incapable de m’habiller de façon décente, surtout le jour de mes noces !!!

La jeune femme fit une pause un instant, le temps de reprendre souffle, c’est qu’elle n’était guère habituer à ces ouvrages féminins qui bloquaient la respiration

Et c’est quoi cette histoire d’enceinte ? Tu vas me ressortir cette vieille blague qui avait fait le tour de la prévôté ? Tu ne penses pas que c’est un plat réchauffé ? D’ailleurs, il me semblait que c’était Hermanicus, et non Al ou toi, qui avait lancé cette fausse rumeur.
Bref, qu’il pleuve des hallebardes si je suis enceinte !

La jeune femme implora silencieusement Aristote de ne pas avoir l’incongrue idée d’envoyer un régiment de soldat, hallebarde au point, en cet instant.

Je ne sais pas ce que t’as raconté mon cocher, mais je ne suis pas enceinte. Pas encore … Oups … la jeune femme se mit délicieusement à rosir se demandant si elle aurait du ajouter cette phrase ? Il allait de soi qu’elle espérait être enceinte un jour de l’homme qu’elle aimait … et vu qu’elle l’épousait aujourd’hui … et que … La jeune femme déglutit difficilement en songeant à ce qui incombait … elle savait que le personnel de Gondole avait porté une attention particulière à la chambre nuptiale. Mais elle était tellement ignorante de cet aspect du mariage …
Devant le regard perçant de son parrain, la jeune femme rougit de plus en plus, mais reprit néanmoins courageusement la parole

Nous n’y sommes pas encore donc.

Mais ce n’est pas du tout de ce sujet qui me met si mal à l’aise que je voulais évoquer … la prude Beths serait-elle en train de changer ? Le fait même qu’elle en parla … montrait qu’elle progressait quelque peu. Perdrait-elle sa naïveté … hum … réflexion stupide, elle se mariait le jour même.

Je voudrais ton aide et celle d’Althiof pour faire entrer dans la cathédrale les invités qui se trouvent actuellement sur le parvis. Je … Je sais que tu vas trouver cela inutile et stupide, mais je souhaiterais entrer à vos bras alors que tous soient déjà installés dans la cathédrale … être la dernière à entrer, si l’on exclu les retardataires potentiels …

Le doux regard d’une jeune femme qui allait se marier, et qui adressait une simple demande, allait suffire pour convaincre ?

Apparemment ce fut le cas. Azdrine et Althiof, de concert, invitèrent les invités à entrer dans la cathédrale. Rick avait fait sonner une seconde fois les cloches, elle allait pouvoir faire son entrée … le parvis se vidant petit à petit à l’exception des deux A.

Faisant comprendre à son cocher d’ouvrir la porte du coche, elle en descendit, aidée en cela par ceux qui la mènerait jusqu’à l’autel.

[Cathédrale de Clermont, un mariage]

Encadrée d’Althiof et d’Azdrine, encadrée de ces deux hommes qu’elle estimait, encadrée de deux amis l’empêchant de prendre ses jambes à son cou, si la peur diffusait trop dans ses veines, encadrée d’un suzerain et d’un parrain, la soutenant et l’empêchant de malencontreusement glisser sur le tapis qui avait été déroulée, encadrée telle la bête que l’on menait à l’abattoir, encadrée de façon symbolique, montrant la protection dont elle faisait l’objet, bref, en deux mots, bien entourée, la jeune épousée fit donc son entrée en la cathédrale de Clermont.
Elle remontait doucement l’allée centrale, progressivement, permettant aux invités présents de découvrir sa toilette.

Devant l’autel, Marty était là, il se tenait droit, et leurs regards se mêlèrent. Dans cet échange de regard l’amour y était lisible, celui d’un couple heureux qui se reconnaissait, qui s’unifiait dans la félicité, défiant l’univers et le temps, se suffisant, réalisant l’absolu. Leur joie était palpable, un bonheur qui inondait les cœurs, et leurs yeux brillaient, et dans les siens, douceur dévoilée au su de tous, prouvant les sentiments qu’elle lui portait.

Que pouvait-il penser en cet instant alors qu’elle remontait l’allée entourée par deux gardiens, comme s’ils étaient les garants de leur union ?

Et chaque pas qu’elle faisait jusqu’à lui la remplissait d’aise. Elle mourrait d’envie de courir, de se jeter dans ses bras, de l’embrasser jusqu’à perdre haleine. Mais elle savourait chaque pas qui la rapprochait de lui, chaque pas qui résonnait clairement dans la cathédrale. Chaque pas qui lui permettait aussi de reconnaitre avec allégresse les visages de tous ceux qui étaient là aujourd’hui, témoins de leur union : Ffx et Gyzouny, Crap, Andro, Inra, Clo et son adorable famille, Cruzzi et sa douce Amandine, Herma, Seve … la prévôté était bien représentée ... et cela continuait d'autres visages, d'autres noms ... Sibella et son fils … comme il avait grandit … Kory, sa chère Kory et les trois petits : Elea, Tim, et son petit chevalier Matthis, et puis Leg bien sûr, et Nalu à côté de Marty, prenant sa place de témoin …
Reportant les yeux sur son tendre, elle sentit son cœur se gonfler de fierté devant sa beauté unique. Il serait son époux. Son regard capta soudain un mouvement : Legowen s’était légèrement déplacée, et lui adressait un sourire complice, elle était fin prête. Rick aussi était là, Rick sans lequel aucune union n’aurait pu se faire. Elle était allée le trouver récemment, désespérée puisqu’aucun représentant d’Aristote n’avait encore accepté d’officier leurs épousailles. Marty avait souhaité un membre de sa nombreuse famille, malheureusement, aucun n’avait pu être disponible en ce début du mois de mai … Elle avait eu tant de mal à accepter ce mariage, et alors qu’elle avait accepté, ce n’était pas pour le voir annulé quelques jours avant ! Beths avait donc été trouvé Rick penaude, affligée, mais décidée, acceptait-il de les unir ? Acceptait-il qu’elle lui demande si tard ? Et cet ami de dire oui, soulagement et gratitude s’étaient peints sur les traits de la jeune femme.

Un pas vers lui.
Un pas vers le bonheur.
Un pas encore, il est là, si prêt qu’elle pouvait sentir sa respiration, son émoi, son trouble.
Deux être qui allaient unir leur vie devant le Très Haut.

Au pied de l’autel de la cathédrale, son regard se tourna successivement vers Az, son parrain, et Al, son suzerain et témoin, qui l’avaient brillamment menée jusque devant son fiancé. Se tournant vers eux, elle leur sourit avec tendresse et malice

Az, Al, merci de vôtre galanterie, votre bras respectif m’ont permis d’avancer assurément jusqu’à Marty, et en plus, aucun de vous n’a marché malencontreusement sur mon surcot !
Acceptez-vous de me laisser au soin du Duc de Billy ?

Question étonnante de la part de la Dame de Gondole, question qui avait plus sonnée comme une boutade pour elle … car il était évident qu’ils accepteraient. Ils avaient déjà dit oui d’ailleurs. Enfin … euh … de toute façon, ils ne pouvaient pas dire non maintenant, sans quoi la douce surprise qu’elle réservait à son Duc serait pour eux, et, elle savait d’avance, qu’elle se ferait un délectable plaisir à être hargneuse !
Pendant ce temps, le Duc de Billy attendait patiemment, intrigué, inquiet peut être ? Admiratif sans doute, ému assurément. Il tendit sa main droite vers elle, l’invitant à débuter la cérémonie leurs doigts entrelacés.
Mais il restait à la Dame de Gondole un dernier détail à régler. Ce à quoi elle pensait justement si jamais les 2A montraient le moindre désaccord.
Léger regard vers sa marraine …
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Bettym

[Direction les Terres du Baron de Cournon]

Elle avait quitté Clermont sur les chapeaux de roues... enfin au grand galop pour rejoindre les terres de ses amis. Promesses avaient été faites d'être à l'heure pour les préparatifs et une fois n'était pas coutume, elle était encore en retard.

Néanmoins, elle ne voulait louper la cérémonie d'habillage de son âme-soeur et là, elle fut subjuguée par cette robe qui avait été cousue et brodée avec un soin tout particulier. Certes, elle n'était pas comme ces robes de deuil, blanche. Non elle était toute de couleurs printanières, comme la fraicheur qu'arborait Beths malgré ses nuits agitées par l'inquiétude qui se lisait encore.

Elle sourit à la future épouse de son grand filleul.

Tu es magnifique Beths ! A faire palir tout la plus belle des roses !

Ainsi la petite cour de la future duchesse prête, chacun prit place dans les carosses préparés pour l'occasion en direction de la Cathédrale de Clermont.

[La Cathédrale]

Les cloches sonnaient déjà et un grand nombre de personnes étaient sur la grand place attendant de pouvoir entrer dans cet édifice prestigieux. Faut dire qu'un mariage ducal n'était pas si courant ! Le dernier était celui de Tixlu mais là une Gondole et un Billy ça promettait d'etre rock'n roll. Comme à chaque fois qu'il y avait des Sourciers dans les parages... Et là, le nid était presque au complet.

Quand elle vit les deux gus qui allaient accompagner la future, un sourire aux lèvres se dessina. Ils commençaient déjà à énerver la miss et ce n'était pas bon signe. Fort heureusement... Beths ne cria pas enfin... s'exprima un peu fort mais tout rentra dans l'ordre.

Rassurée, elle suivit le cortège des invités qui pénétraient le saint lieu et se dirigea jusqu'à l'autel où Marty attendait impatient. Un regard attendri à son égard, qui l'intimait à ne pas trop se tourmenter. Mais le brouhaha qui se fit entendre derrière eux, les fit se retourner pour voir une mariée soutenue par deux hommes. Au moins elle ne se prendra pas les pieds dans sa robe pensa-t-elle, espérant que ce ne soit pas Statler et Waldorf, plus communément appelé les 2A, qui ne le fassent.

Respiration coupée jusqu'à l'arrivée jusqu'à l'hôtel... Ouf ! tout s'était bien passé pour l'instant. Les 3 Stooges qui n'étaient que deux, le troisième se mariant, prirent place non loin du couple ducal. Chacun attendant que la messe commence.
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La Confrérie de la Source

Galswinthe

[Chateau d'Herment]

Depuis quelques jours Galswinthe prenait un peu de repos au château d'Herment où elle venait de faire aménager une chambre pour Guilelme. Tixlu s'étant absenté quelques temps pour affaires à Paris, elle avait confié le château de Lapalisse aux bons soins de Mathurin.
Elle se leva de bonne heure et fît préparer un carrosse pour le trajet jusqu'à Clermont. Guilelme protesta en donnant de la voix et en ouvrant de grands yeux, l'air mécontent, lorsqu'elle vînt le réveiller pour le parer d'une petite tenue très seyante pour l'occasion, mais elle se dit qu'il aurait tout le temps de dormir durant le voyage. Fin prêts, ils entrèrent dans le carrosse, quittant les Combrailles, longeant la chaine des Puys.

[De longues heures plus tard]

Enfin arrivés sur la grande place où se dressent la cathédrale, elle vît bien peu de monde sur le parvis. Quelques retardataires entraient dans l'immense édifice. On vînt les aider à descendre et ils passèrent la grande porte encore ouverte. Beths, resplendissante avançait dans la nef, tandis qu'ils prirent place au fond de la cathédrale, pour éviter que l'on remarque leur arrivée tardive.

Rick

Rick venait tout juste de redescendre du clocher, en compagnie des enfants qui semblaient heureux. Pourtant, au début, on avait failli frôlé la catastrophe, avec Matthis qui faisait la tête, lorsque son épée lui avait été confisquée. Heureusement que Kory avait l'oeil et le bon, car il faut avouer qu'il n'avait pas pensé à vérifier ce détail. Cela aurait fait assez désordre si l'enfant de choeur faisait la moue pendant toute la cérémonie. Une fois en bas, Eléa s'excusa et se dirigea vers les premiers rangs. Elle avait sûrement eu consigne de la part de sa mère, à ce sujet. Le marié était en plein recueillement, devant l'autel. Le jeune diacre remonta alors en direction du Duc de Billy. Il se permit alors de mettre la main sur son épaule.

Bonjour, Marty ! Tout va bien ? Tu vas voir, tout va très bien se passer.

Petit à petit, les invités firent leur entrée. Kory était accompagnée de Sibella, sa suzeraine. Les deux hommes étaient chargés d'aider et accompagner Beths, jusqu'à son promis. D'ailleurs, elle venait tout juste de faire son apparition. Le silence régnait dans la cathédrale, les invités étaient debouts pour mieux voir la robe de la Dame de Gondole. De son oeil d'ancien tisserand, Rick pouvait admirer le travail artisanal. Il n'y avait pas à dire, mais elle était magnifique dans une couleur jaune et verte. C'était assez étonnant comme contraste, mais ça lui allait très bien en fait. Elle était entourée par Althiof, dans une tenue d'apparât qu'il ne connaissait pas et d'Azdrine, un brin engoncé dans les siens. Plus Beths avançait et plus Rick pouvait lire dans ses yeux, tout l'amour qu'elle avait pour son Duc. Il se projeta alors, presque deux ans plus tôt, alors que le padre occupait sa place et lui, celle de Marty. Il revoyait le regard de Tia se portant sur lui. Un souvenir merveilleux et plein de promesses. D'ailleurs, pour le couple de promis, ce souvenir d'une femme amoureuse remontant la nef, entourée de deux de ses proches amis, vers celui avec qui elle allait fonder une famille... et bien ce souvenir serait le premier d'une longue liste. Le diacre laissa la future mariée remercier son escorte puis se laisser prendre la main, par Marty. La cérémonie en elle-même pouvait commencer.

Mes biens chers frères et mes biens chères soeurs, bienvenue dans la maison du Très-Haut. Merci d'avoir fait le déplacement jusqu'à la cathédrale de Clermont, afin d'accompagner, dans ce jour festif, Damoiselle Beths, Dame de Gondole, ici présente et Messire Martymcfly, Seigneur de Terves, Duc de Billy, pour le jour le plus beau de leur vie. L'amour est un présent d'Aristote et aujourd'hui nous sommes ensemble pour célébrer cette union. Mais avant d'aller plus loin dans la cérémonie, nous allons purifier notre âme, en confiant au Seigneur nos pêchés.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Rick attendit que les uns et les autres, mais surtout les futurs époux, se soient répentis des mauvaises actions qu'ils aient pu faire. Puis, il entama le credo afin que tous les paroissiens renouvellent leur foi en Aristote.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Eléa et Matthis qui étaient à ses côtés, seraient une fois de plus, ses enfants de choeur. Il se pencha d'ailleurs vers sa nièce et lui glissa à l'oreille.

Eléa, ma puce, tu peux aller me chercher le livre des Vertus ?
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Valezy

[Par monts et par vaux, vers l’infini et au… Et vers Clermont, en fait !]

Bercé par le désagréable et coutumier cahin-caha du coche qui filait à toute vitesse sur les routes qui le mèneraient vers la plus grande cité du plus grand des duchés, Valezy contemplait les paysages idyllique qu’offrait à ses yeux sa belle Auvergne.

Qu’il était doux d’être en ces lieux… Mais tout cela aurait pu être plus doux…

Tout d’abord parce que la prochaine étape de leur périple, les conduirait dans une cathédrale… Et ceci, pour assister à une énième cérémonie…

Mais aussi parce que leur dernière halte les mènerait, quant à elle, en pleine guerre civile. Ainsi en allait-il de ce monde livré à la folie des hommes… Néanmoins, il n’en éprouvait ni peine, ni peur, ni même colère… Il serait, en effet, bientôt grand temps pour lui de laisser parler son sabre et sa force, deux choses en laquelle il avait toute confiance.

Mais trêve de sombres pensées, se dit-il alors, la raison de sa présence, dans cette contrée qui l’avait vu devenir un homme, était somme toute des plus joyeuses… Et à cette pensée, un fin sourire vint se tracer sur ses lèvres.

Après tout, quitte à se confesser, à communier, à chanter en chœur le crédo avant de danser la gigue autour de l’autel… Autant le faire pour un mariage, et pas n’importe quel mariage qui plus est, puisqu’il s’agissait du mariage de son suzerain.

Aussi, le seigneur de Magnet ne pouvait qu’être heureux pour son Duc, ce dernier était homme de bien et méritait sa part d’heur et de félicité. D’autant plus après le sombre voile qui avait recouvert son esprit et son cœur suite à cette lugubre journée du mois d’août. Il était en effet grand temps pour lui de reprendre femme et de poursuivre le cours de son existence…

Mais tout de même… Un duc célibataire, cela ne devait point manquer de prétendantes… Aussi pourquoi la choisir elle ?

Beths… Maréchale de son état, peste de sa nature…

Et ce ne fut non sans un amusement certain que l’homme repensa à leur première rencontre, une rencontre qui avait bien faillit se terminer en rixe… Tout comme leur seconde d’ailleurs.

Sacré Marty, tu t’es mis dans de beaux draps, pensa t’il alors avant de laisser s’échapper un rire.

Puis, sentant le regard interrogatif de son épouse se poser lui, il se retourna vers elle, mirant par la même ces grands yeux de jades qui ne cessaient jamais de lui faire ressentir la plus grande des adorations pour la jeune femme qui partageait sa vie. Il adressa alors à cette dernière un sourire emplit de tendresse avant d’ajouter d’une voix dans laquelle pouvait se percevoir une pointe d’espièglerie.

Notre pauvre, pauvre Duc !

Se disant, il se laissa alors aller à un nouveau rire tout en s’emparant délicatement de la main de sa bien aimée.

[Cathédrale de Clermont… Mais vous auriez pu vous en douter… Quoiqu’on aurait pu se perdre !]

Enfin, le carrosse frappé aux armes de Lignières fit halte à proximité de la galilée de la cathédrale… Avant d’en laisser sortir, un Baron, ostensiblement revêtu d’atours de soie où se mêlaient azur et jais, et son épouse.

C’est ainsi bras dessus, bras dessous que les deux jeunes nobles firent leur entrée dans le saint édifice. Quelques personnes étaient déjà présentes et là bas près de l’autel, il vit les deux futurs époux…

Cette vision fut presque aussitôt suivit par un soupir contrit tandis qu’il déclarait à l’oreille de sa compagne d’une voix suffisamment basse pour n’être entendu que d’elle…

Et bien, on dirait qu’on est à la bourre…
On aura l’air fin pour rejoindre discrètement les rangs les plus proches…

Mais c’est alors qu'il s’aperçut que le clerc n’avait pas encore pipé mot… Tiens, tiens, voila qui est intéressant, nous ne sommes point à la bourre, mais ça c’est joué à un cheveu…

En retour à cette pensée, son chef se redressa, son torse se gonfla et ses bottes se mirent à marteler en rythme le dallage de la nef tandis que le couple remontait l’allée pour finalement s’asseoir sur un banc qui se trouvait suffisamment proche du chœur de l’édifice afin de ne rien rater de la cérémonie…

Et ceci, juste avant le début de la confesse…
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Naluria

Tout le monde semblait heureux en cette journée nuptiale. Sibella arriva avec son fils tandis qu'Azdrine tentait de comprendre un homme. Soudainement, elle fut intriguée par le vêtement d'Azdrine. Il était certe très beau, mais un bouton attira son attention plus que la beauté de l'étoffe.

Le petit bouton semblait chanceller. Un fil, visible à l'oeil nu semblait vouloir s'enfuir, voulant attirer avec lui ses compagnons.

Entrée dans un mutisme qui la coupait des autres, elle détourna les yeux pour regarder autour d'elle. A peine avait t'elle tourné la tête que le Baron partait en direction d'un coche. Celui de Beths assurément.

Soudainement, Naluria releva ses jupons et entra dans la cathédrale en trombe. Elle déposa deux doigts dans le bénitier, se signa et fit un signe de croix avant de courrir vers Marty. Elle ne l'avait pas vu depuis longtemps, elle avait besoin de lui parler avant son mariage comme une confession intime entre le marié et son témoin.

Sans nul doute elle dérangeait le calme qui s'était installé dans la bâtisse et que les présents avaient conservés, mais elle n'en avait cure. Marty et leur amitié était plus important.

Elle lui sourit lorsqu'elle arriva à sa hauteur avant de l'enlacer et de relâcher son étreinte aussi prestement. Elle n'avait pas l'habitude de l'affection porté à Marty. Puis elle lui prit les mains en lui souriant afin de les joindres. Cela fait elle les entoura d'un chapelet en cinabre.

J'accepte et confirme ton choix de prendre Beths comme épouse, j'accepte et confirme d'être ton témoin, épérant que votre bénédiction vous apportera bonheur et enfantement.

Puis elle lui sourit et lui caressa la joue.

Ne soit pas tourmenté, le meilleur est à venir.
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Aiguemarine

[ Mairie de Montpensier - le jour J ]

Depuis quelques jours, elle ne voyait plus le jour.
Noyée sous une masse de parchemins, de missives en tous genres.
De simples demandes aux plus extravagantes.
En cherchant une note, Aiguemarine tomba sur l'invitation de Beths, reçue quelques semaines plus tôt. Oupssssssssss...

Elle se leva précipitamment, récupéra Aurore et fonça chez elle.
Nic s'était absenté pour Sarlieve avec Thomas.
Erfff...Comment avait'il pu oublier lui aussi ?!
Vite, vite, griffonner un mot à la va-vite afin qu'il la rejoigne à Clermont au plus tôt.

Aiguemarine se prépara, tandis que *Ma* s'occupait d'Athalia et d'Aurore.
Cette dernière ne viendrait pas.
Fallait pas faire de concurrence niveau sonore à la Dame du Jour non plus.
Mère et fille, une fois apprêtées prirent la direction de Clermont...plus précisément de la Cathédrale.
Athalia l'assailla de questions tout le long du trajet.
Savoir si Marty allait porter une couronne, savoir si Beths allait crier, savoir si Matthis était invité lui aussi...etc, j'en passe et des meilleures.

[ Cathédrale de Clermont ]

Beaucoup de carosses, de coches, de montures devant le parvis.
Mouarfff...
Cela devenait une habitude, un rituel.
Aiguemarine descendit et attrapa la main d'Athalia.
Afin de pénétrer dans l'enceinte religieuse, elle donna ses dernières consignes à sa fille.
Mieux vaut prévenir que guérir.

Silencieusement, et le plus discrêtement possible, mère et fille entrèrent, se signèrent.
Aiguemarine aperçut diverses connaissances. Léger sourire...
Elle avisa un banc de libre, et elles s'y installèrent.
La mère mit un doigt sur la bouche d'Athalia. Les futurs époux étaient déjà en place.
La cérémonie débutait.

Aiguemarine récita à voix basse le crédo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Androlyne

Dans la Cathédrale

Androlyne et Kénane n'eurent pas le temps de s'éterniser à saluer leurs connaissances et amis , que son amis Althiof et son suzerain Azdrine venaient inviter , ou plutôt ordonner, aux invités d'entrer dans la cathédrale pour assister à la cérémonie.

Elles suivirent la foule et s'installèrent à un endroit où elles ne manqueraient pas une miette du mariage.

Kénane s'agitait en tout sens, pour faire un signe à sa marraine et pour tenter d'apercevoir la mariée quand elle fit son entrée.

Androlyne était très émue de voir passer son amie, aux bras d'Althiof et d'Azdrine, dans une robe magnifique marchant vers son destin, lequel attendait le regard anxieux .... Avait-il peur qu'elle fasse demi-tour à peine arrivée devant l'autel ? Était-ce la raison de la présence de chaque côté de la promise des deux compères Al et Az ...

Androlyne sourit à ces pensées .... mais déjà l'officiant faisait lever l'assistance et réciter les prières d'usage.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

--Athalia

Elle en avait de la chance Athalia en ce jour.
Sa Maman pour elle toute seule.
En plus, elles allaient à un mariage.
Celui de leur "voisine", celle qui aimait le vert.

Athalia avait profitée du trajet pour poser plein de questions.
Elle avait hâte de revoir son Chevalier. Peut-être même qu'ils pourraient s'amuser ?
Vi, parce que les églises, c'est bon, elle avait pas mal donnée ces derniers jours, entre la chorale du BA...et là...re-belote.

Alors qu'elle prenait place et allait ouvrir la bouche pour une ultime question, sa mère lui avait collée son index sur la bouche.
Athalia se ravisa et se mit sur la pointe des pieds, cherchant du regard Matthis dans la foule...

Fille de Nictail et Aiguemarine.
Doux mélange de 3 ans.
Le regard de son Père, et le fichu caractère de sa Mère.
Grande soeur de Thomas et Aurore

Amandine0287

[Préparation…]

Encore un jour J qui arrivait, celui d’un Moulinois et d’une Thiernoise. Oh ces deux là ils s’étaient trouvés. L’un duc l’autre dame de Gondole. L’un connu de par sa fonction l’autre… par.. une bataille de boule de neige. Sa Grâce et son chaton. Le prévôt et son adjoint… tant de surnoms et pourtant quels qu’ils soient, on sait de qui il s’agit. Après l’épisode d’une première demande raté... vite oublié…, la deuxième fit plus succès. Annonçant partout le mariage du Billy et de la gondole. Un grand événement pour sûr. Une grande partie du B.A d’invité !
Parmis eux un couple de moulinois fut invité à prendre part à la cérémonie. Le maire et son maréchal comme une certaine aime à les appeler… Après leur récent baptême direction un mariage en La Cathédrale de Clermont.

Au Daa, enfin de retour, le jour même à moulins, ce fut l’arrivée du duc induisant moults préparations, protocole et cérémonie d’usage... « Par ventre saint gris, pourquoi tout organiser en même temps aussi ?! » Dirait hébus. Heureusement pour elle, Cruzzi avait déjà paré Cétouvu de ses plus beaux harnachements prés à prendre la route pour clermont. Brin de toilette vite fait avant d’enfiler sa tenue de circonstance… qui se résume à… Sa nouvelle houppelande !!! Une petite merveille qu’elle comptait bien exhiber… Un présent de fiançailles de son cœur en plus.
Lui aussi était tout impatient d’aller célébrer l’union de ses deux supérieurs. Pincements de lèvres en le voyant dans ses plus beaux habits…tout pimpant et… bien coiffé ??!!! cela était-il possible… ??!
D’ici la fin il y aura bien une mèche rebelle à remettre en place… la fiancée se fera une joie de la lui remettre ^^.

En route ! aidée par Cruzzi le canasson est monté et lancé au trot pour rejoindre la capitale.

[Arrivée]

La capitale, tellement côtoyée, était enfin en vue la cathédrale surplombait le tout bien visible depuis des lieues. Le parvis en vue lui aussi. Quelle foule. Des coches un peu partout, des chevaux, des curieux aussi tout le B.A. Temps maintenant de se mêler à la foule d’invités certains connus et d’autre non… rare sont ceux pourtant qui n’était pas nobles dans tout ceux là. La main dans celle de Cruzzi, pour éviter de se perdre dans cette foule, Amandine avança vers l’entrée saluant tout ceux qu’elle aura reconnu; entre autre Althiof, Kory, Rick.. évidement il officiait, Inracien, clo… tout ce petit monde rentrait dans le lieu de culte. Assise au milieu elle remarqua Marty angoissé. Elle aurait presque eu envie de pouffer, mais non!!! Le pauvre allait unir sa vie à celle de son aimée, l’aimer, la chérir et tout jusqu’à la fin de ses jours… Il y a de quoi angoisser ! Elle lui sourit et lui fit signe de loin, tout le monde avait les yeux rivés sur lui en même temps…
Tout le monde était installé maintenant … manquait plus que la principale protagoniste.
Rick sonna les cloches une seconde fois.. l’instant approchait…

La voilà qui entrait.

La mariée, encadrée de son suzerain et son … erf elle ne savait pas qui il était pour elle, était tout simplement magnifique. Jamais la moulinoise n’eut vu pareille robe, digne d’une duchesse ! Bien sûr son visage respirait le bonheur, chaque pas la rapprochait un peu plus du but, de l’autel et donc de Marty. Les regards des invités tournés vers elle, étaient emplis d’admiration et de joie. Ils partageaient tous le bonheur de cette union.
Croisant son regard elle lui sourit de toutes ses dents, émue aux larmes presque, tant heureuse pour elle. Coup d’œil rapide à Marty qui la regardait s’avancer. Comme on pouvait y lire l’amour… L’un des plus beau moment lors d’une cérémonie de mariage, lorsque les mariés si loin et si proche à la fois, moment ou l’on doit sentir son cœur battre à la limite de la rupture, lorsqu’on ne voit plus que l’autre parmis la foule, savoir que c’est La personne aimée…
Elle ne peut qu’imaginer et pourtant… déjà l’état dans lequel elle était lorsque le maréchal de son cœur lui a fait sa demande elle n’ose imaginer ce jour là comment ce sera… coup d’œil à lui justement qui voit la même chose qu’elle mais que pense-t-il, lui… ? Elle ne manquera pas de lui demander…

La cérémonie commençait et les deux nouveaux fidèles devaient prier pour leur péchés. Ils récitèrent ensuite le crédo.Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Thibantik

Thib, comme souvent en ce moment, est encore en retard.

Elle entre dans la Cathédrale, et reste dans le fond pour ne pas se faire remarquer.

Toute la prévôtée ou presque est déja arrivée et installé.

Un sourire a droite, un sourire a gauche tout en récitant le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Legowen

[où deux se retrouvent complices , juste avant le début de la cérémonie]

Cathédrale décorée , dernier regard avant de refermer doucement les portes, l’ensemble lui plaisait et un léger parfum se dégageait des bouquets, mêlant l’odeur fraiches des fleurs à celui de l’encens et des bougies

Leg, suivie des servantes qui l’avait aidée se dépêcha de retrouver sa filleule , trois femmes, Korry , Bettym et elle , pour entourer , préparer et parer une Beths rayonnante . Les caméristes avaient déposé soigneusement sur le lit la toilette de la future mariée .
Dans un grand chatoyement de tissus la robe s’était étalée sur la courte pointe , mettant en valeur le lourd brocard émeraude qui s’évasait sur le devant pour révéler la sous robe , broderies de fils d’or , fine chaine au tressage délicat qui mettrait en valeur la taille fine de la future

Robe passée , cheveux coiffés en un élégant chignon, fine chainette retenant un médaillon, quelle belle mariée faisait son amie
Elle avait embrassé sa filleule en souriant

Beths tu es ravissante , j’ai hâte que Marty te voit ainsi parée

Il était temps de partir pour la cathédrale, Leg prit avec elle les bouquets qu’elle remettrait à sa filleule , l’un en début de cérémonie , l’autre un peu plus tard , elle les avait délicatement emballés dans un linge humidifié afin de garder la fraicheur des fleurs , l’un reposait sur le siège du carrosse à côté de Bettym , l’autre au creux de ses mains à plat sur le velours de sa robe

Sa robe qu’elle avait sortie quelques heures avant du coffre apporté au domaine , tissu en brocard de ce rouge dont les reflets pourprés se situaient à mi chemin entre le grenat et le noir et mettaient en valeur sa carnation de brune
Des passements en brocart noir et or ornaient les manches et le devant de la robe, une fine chaine à la taille complétait l’ensemble . Elle porta machinalement la main sur le médaillon qui brillait à nouveau à son cou, médaillon des femmes de sa famille depuis des générations et qu’elle avait récupéré tantôt

Son esprit s’envola un instant vers un couvent retiré , vers ………….non, elle ne laisserait rien assombrir cette journée , ce bonheur qu’éprouvaient ses amis , son regard se porta sur Bettym , en beauté aussi
Et elle adressa un sourire à la jeune femme

Bon, on veille au grain, que notre Beths ne nous fasse une de ces surprises dont elle a le secret , j’ai hâte de voir la réaction de Marty, notre amie est superbe

En disant le mot de surprise , Leg avait bien failli s’étrangler se disant qu’il y en aurait déjà une et de taille et qu’elle-même n’y était pas étrangère , elle sentti un rire la gagner

Heureusement le carrosse arrivait sur la grand place et le monde se pressant déjà sur le parvis de la cathédrale détourna l’attention de Bettym qui n’aurait pas manqué de lui demander pourquoi elle
affichait cet air de gaité style du chat qui a avalé la souris

Descendant du carrosse en prenant garde de n’abimer ni les bouquets ni sa robe, Leg salua les présents , distribua embrassades à ses amis

Andro , Kénane je suis si contente de vous retrouver , ma filleule tu embellis de jour en jour , et j’espère que tu me rendras une petite visite à Moulins , je suis toute proche maintenant

Cruzzi, Amandine , comment allez vous ?

Et puis d'autres saluts , des sourires et enfin, suivre l’assemblée , remonter le long de l’allée pour se retrouver pas très loin de l’autel où un Marty ému attend sa promise , sourire complice

Et puis les conversations qui s’éteignent , comme un murmure , l’héroïne du jour, la mariée , fait son apparition entouré de ses deux anges gardiens , deux anges ?

Le teint légèrement rosé , rayonnante elle remonte doucement l’allée , regard éclatant vers son promis , bonheur , s’approchant peu à peu

Leg en profite pour se déplacer un peu , regards complices d’une filleule et d’une marraine , éclats de gaité dans les yeux

Beths , arrivée presque à l’autel s’arrête , faisant stopper dans un même mouvement ses deux témoins qui se regardent l’air légèrement perplexe , pas bien dur de deviner leurs pensés

"Bon qu’est ce qu’il lui arrive encore ? une crampe soudaine ? un talon qui décide que décidément , non il n’assistera pas à la cérémonie à côté de cette semelle qui n’en fait qu’à sa tête ? "

Tout simplement une surprise ,un clin d’œil, une gaminerie dirons certains qu’ont voulu deux jeunes femmes , deux amies , une filleule , une marraine

Leg , l’air le plus sérieux du monde, si si elle a réussi , s’approche alors du trio, tend à Beths la paire de gants qu’elle a réalisé dans une peau douce et fine

Là peut-être avez-vous remarqué qu’il manque quelque chose à la future mariée ?

Allez , cherchez bien, elle est rentrée dans la cathédrale au bras de ses deux témoins , oui et alors diriez vous, ce n’est pas commun mais bon, ça peut arriver , moui

Sauf que ?? les deux mains sont prises et donc , elle ne peut tenir son ??? son ?
Oui Madane au premier rang , vous avez gagné !!!

SON BOUQUET !!!!!

Et Leg enlevant le fin linge qui le recouvrait , tendit à sa chère filleule un magnifique bouquet fait de fleurs et de délicates feuilles.... d’ORTIES ^^

Tout juste si les deux femme n’éclatent pas de rire devant le regard médusé des deux témoins et celui qui ne l’est pas moins de Marty

Puis Leg regagna sa place , non sans avoir murmuré à sa filleule

n'hésites pas à t'en servir si ton cher et tendre se récuse ^^ , remarque pas de soucis, vu comme il te regarde

Puis Leg , sourire aux lèvres , regagna sa place, la cérémonie allait commencer

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Tiadriel

[La veille du jour J pour Beths & Marty, dans une auberge clermontoise]

Invitation pour un grand évènement, ils avaient reçu et ils comptaient bien s'y rendre. Tiadriel s'était dit qu'elle passerait la cérémonie auprès de son époux. Aristote avait changé ses plans quelques jours auparavant. Elle passerait la cérémonie à le regarder officier. Son premier mariage. Il était plutôt fébrile à cette idée. Content, mais un brin stressé. Et les dernières tensions qu'ils avaient rencontrées n'avaient pas du lui faciliter la vie. Mais bon... Cela était valable pour elle aussi.

Ils étaient donc arrivés à Clermont la veille du grand jour. Il l'avait planté là avec les enfants. Ses obligations le retenant un moment ailleurs. C'était le monde à l'envers. Ce n'était plus elle qui avait trop de travail et manquait de temps, mais lui... A croire qu'il s'était arrangé pour inverser les rôles.

Elle avait donc passé le début de soirée à s'occuper des enfants. Elle avait fait manger les grumelles, puis les avait couchées. Elle avait pu ensuite se consacrer entièrement à Georges. Après son bouillon, elle lui avait lu une histoire avant qu'il ne s'endorme paisiblement. Elle avait enfin du temps pour elle, mais au lieu d'en profiter... Morphée s'en mêla. Elle griffonna un petit mot pour Rick. Elle ne savait pas du tout quand il rentrerait, ignorant le temps que lui prendrait les dernières préparations pour la cérémonie du lendemain.

Citation:

Mon coeur,

Sois tranquille, comme convenu, je m'occuperai des enfants demain. Tu peux partir serein.
Je t'aime,
Bonne nuit,
Tia.

Elle cessa alors de lutter et sombra dans le sommeil. Elle ne l'entendit pas rentrer. Elle constata juste qu'il avait une nuit agitée quand elle se leva pour la tétée des filles. Il n'arrêtait pas de remuer. Elle se fit discrète et se recoucha dès son devoir accompli, se rendormant profondément jusqu'au matin.

Elle remua légèrement quand Rick déposa un baiser sur son front. Le soleil filtrait doucement dans la pièce, par un pan de rideau mal tiré. Il finit par la chatouiller vraiment et elle se risqua à ouvrir un oeil, puis l'autre.

[Le jour J pour Beths & Marty, toujours à l'auberge, normal, c'est le petit matin !]

Elle venait donc d'ouvrir les yeux, se demandant une fraction de seconde où elle pouvait bien être. En tout cas, pas chez elle. Elle se redressa un peu sur la couche. Les enfants dormaient toujours. Etouffant un bâillement naissant, elle se leva doucement, tout en se grattant la tête. Les pieds nus, elle se déplaça jusqu'à son sac, telle une petite souris et en sortit un morceau de pain. Son petit-déjeuner. Elle avait faim.

Si elle voulait pouvoir se préparer un minimum, s'était le moment où jamais. Si elle attendait trop, elle louperait le coche. Quand les "monstres" seraient réveillés, ça en serait fini d'elle. Enfin, façon de parler.
La moitié de son pain à demi calé entre ses dents, elle extirpa sa robe de son sac de voyage. Elle était à peine froissée. Il faut dire que si elle avait pensé à la sortir la veille... D'un orange pâle, rehaussé d'un ton plus soutenu sur le buste, elle passerait très bien en ce début de jours plus cléments. Elle ôta sa chemise, banda sa poitrine pour éviter les fuites de lait maternel, rien de plus sexy qu'une tâche à cet endroit là, et passa la robe le tout avec son pain. Si elle ne gardait pas quelques miettes au passage... Juste le temps de voir le résultat dans le miroir qu'elle s'attaqua à démêler sa chevelure. Pas trop le choix, il lui faudrait les attacher. Elle se voyait mal les garder libre avec ses trois crevettes, enfin, plutôt son homard et ses deux écrevisses. Elle les tressa puis les remonta en macaron sur l'occiput. Petites touches supplémentaires, les pendants d'oreilles verts offerts par Rick et un peu d'essence de fleurs de lys aux endroits stratégiques.
C'est alors qu'une fois prête, elle se dit qu'elle avait oublié un truc... Mais très important le truc... Un Ouin sonore lui fit l'effet d'un électrochoc ! A vouloir trop vite se préparer... Ben, elle n'avait pas pensé qu'il lui fallait nourrir ses deux ventres sur pattes... Galère ! Quand il fallait recommencer, il le fallait ! Elle se serait bien donnée des claques si elle en avait eu le temps. Tant bien que mal, elle parvint à ôter sa robe sans se décoiffer. Elle n'aurait pas eu ce @#* bandage, elle aurait pu faire autrement, mais bon... Aristote n'était pas de son côté aujourd'hui.

Elle ne sait comment, après un temps qui lui sembla infini, elle réussit à tout remettre en ordre. Elle se fit une check list, histoire de voir, avant de partir, qu'elle n'avait rien oublié.

Citation:

Grumelles : nourries, langées, habillées, couchées dans leur couffin => ok
Changes et rechanges => ok
Georges : oups ! P'tit problème !

Elle s'était dit aussi que c'était bien calme pour un matin. Le petit ange dormait toujours. Pourtant sa mère avait été loin d'être discrète... Elle s'approcha doucement de lui et lui caressa doucement les cheveux.

Mon ange... Mon ange... Il est l'heure de te lever !

Il cligna des paupières et posa ses petits yeux endormis sur elle. Elle lui sourit doucement. S'il se réveillait mal... La journée serait difficile. Elle lui laissa un peu de temps, puis tenta de lui donner son petit-déjeuner qu'il... refusa. Soit ! Elle prit soin de mettre quelques biscuits dans le sac de ses soeurs, juste au cas où il ait un petit creux durant la cérémonie. Elle le débarbouilla, il protesta, puis le changea et lui mit ses plus beaux habits du moment. Il grandissait si vite. Un petit compliment pour faire passer la pilule et les voilà partis. Enfin ! Oui, on pouvait le dire et le redire ! Enfin !

Le couffin dans une main, celle de Georges dans l'autre, le sac en bandoulière et vogue la petite troupe. Il était grand temps. D'ailleurs les cloches résonnèrent au loin appelant à la cérémonie. Et ils n'étaient presque pas en retard. Quelle chance ! Pourtant, elle aurait du le savoir. Ne pas crier victoire trop vite. Pourquoi ? Hum... Parce qu'une terrible épreuve la guettait encore. Les escaliers !

Leur chambre se trouvait au premier étage de l'auberge, un peu encombrée, la jeune femme tenta de tout gérer au mieux. Seulement, elle finit par se prendre les pieds dans un pan de sa robe... Et... Elle loupa une marche. Tout se passa alors très vite. Elle lâcha la main de Georges pour ne pas l'entraîner avec elle et la referma sur le couffin pour protéger les filles. Georges dut avoir très peur car il poussa un cri. Elle dégringola les marches, elle ne sait comment, mais réussit à sauver le couffin, mais pas son genou droit. Alerter par les cris de son fils, l'aubergiste rappliqua et l'aida à se relever, lui posant au moins une dizaine de fois la même question. A savoir si elle s'était blessée quelque part ? Il avait peur de quoi ? Qu'elle veuille lui coller un procès pour marche d'escalier traîtresse et dangereuse ? Elle serra les dents, lui assura qu'elle allait bien et rassura son fils, tremblant. Elle pouvait marcher, elle boitait un peu, n'était plus aussi impeccable dans sa tenue vestimentaire, mais rien de cassé.

[Bientôt la Cathédrale...]

Après avoir répondu une énième fois à l'aubergiste, elle réussit à s'esquiver. Les cloches sonnaient de nouveau. Il était plus que temps d'y aller. Un peu bancale, s'appuyant un peu plus sur sa jambe gauche que ne l'aurait voulu une marche normale, elle arriva sur le parvis, désert... Bien sûr quand elle poussa la porte de la Cathédrale, tout le monde était déjà là. Elle tenait fermement la main de Georges, des fois qu'il veuille rejoindre son père en courant. Elle posa le couffin, trempa les doigts dans le bénitier et se signa. Puis, reprenant ses filles, elle se faufila sur un côté pour remonter au plus près et le plus discrètement possible la nef transversale. Elle voulait avoir une jolie vue sur la cérémonie quand même et sur les deux principaux protagonistes. Elle posa le couffin, s'assit et prit Georges sur ses genoux.

Tu es sage mon ange. C'est Papa qui fait la cérémonie. Regarde, il est là, mais chut ! Il ne faut pas faire de bruit !

Elle lui avait murmuré au creux de l'oreille et il opina de la tête doucement. Ce "soucis" réglé, elle put enfin admirer la mariée. Beths était tout simplement splendide dans sa robe verte. Une couleur qu'elle affectionnait tout particulièrement. Marty était lui aussi très élégant. Rick entama alors la cérémonie. Georges s'agita légèrement sur ses genoux en entendant la voix paternelle. Il le cherchait, tendant le cou pour tenter de l'apercevoir. Rick les invitait à la confession. Elle baissa alors la tête et ferma les yeux.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Puis il enchaîna sur le Credo. Tiadriel ne réagit pas tout de suite, mais une petite voix timide l'accompagnait. Georges répétait d'une manière bien à lui.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout Puissant,
Oge oi yeu, è o ou ui'an
Créateur du Ciel et de la Terre,
A'eu yel ère
Des Enfers et du Paradis,
En'er aa'i
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Uj ote am eur or

Et en Aristote, son prophète,
A'i'ot, o o'èt
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Isse I'o'ak Fa'isse
Envoyé pour enseigner la sagesse
Oiyé our ei'gnié agèsse
Et les lois divines de l' univers aux hommes égarés.
Oi i'ine u'ver o om ga'é

Je crois aussi en Christos,
Oge oi o'i Isse'osse
Né de Maria et de Giosep.
E Ma'ya O'èpe
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
I a oué a i ou on'é e'in aa'i
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
E in'i a'è oir ou'ère ou Onsse
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
E or en a'ir our ou o'é
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
I a oin o'el a'en'è A'i'ot a oi't é o

Je crois en l'Action Divine;
Oge oi a'ion ii'ne
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
In'te E'ize A'i'o'é'iiène O'ène, 'ne in'i'i'il
En la communion des Saints;
O'u'yon In
En la rémission des péchés;
A é'içion é'é
En la Vie Eternelle.
I é'èr'el

Amen
A'ène
_________________

Johanara

La Baronne de Lignières, nouvellement épousée, se tenait aux côtés de son bien-aimé rouquin, la mine solennelle, ses longues mains liliales sagement croisées sur les genoux.

Quelques heures plus tôt, elle avait manqué feindre quelques maux de tête l'astreignant à demeurer dans ses appartements du Castel de Magnet où les jeunes mariés faisaient halte à l’occasion du mariage de leur suzerain.

Point que la présente noce lui était déplaisante. Nenni. Elle se réjouissait pour les deux accorts auvergnats qui avait eu la gracieuseté de la convier aux épousailles et ne pouvait que leur souhaiter liesse et félicité aussi éclatantes que la sienne.

Mais ses pensées toutes entières tournées à son propre hyménée auraient bien goûtée quelque distraction loin des autels et des promesses éternelles!

Et la senteur d’encens mêlée aux exhalaisons des cierges ne manqueraient guère de retrousser son nez aquilin moucheté de quelques tâches de rousseur.

En effet, elle ne souffrait plus les effluves d’Église!

Maugré son obreption, la dame aux lys prit grand soin à sa toilette. Depuis qu’elle était devenue Dame d’Emerask, c’était sa première apparaissance en quelque réjouissance mondaine aussi tenait elle à faire honneur à son mari, d’autant plus qu’ils étaient en sa chère Auvergne.

Johanara avait revêtu une cotte de drap d’or que surmontait une chatoyante robe de gaze azuréen assortie à la tunique de soie de son grand basin.
Un soupçon de jasmin au creux de son opulente poitrine et sur ses poignets délicats ainsi qu’un un peigne d'ivoire finement ciselé de part et d'autre de ses longues anglaises roux flamboyant parfirent sa mise.

Le cérémonial débuté tôt à tire leur arrivée. L’air marmoréen, elle entama le credo réprimant la moue contrite qui menaçait d’étirer ses lèvres purpurines.

Malepeste! Depuis quelques temps elle ne faisait que ça! Réciter le credo telle une bigote insatiable!

Ses larges prunelles nitescentes se posèrent alors vers la gracieuse fiancée en un regard bienveillant bien que circonspect.

Du vert? M’enfin! Certes, c’était charmant! Mais du vert à des noces , tout de même!

Le minois de la demoiselle à la Gondole laissait entrevoir à qui le mirait , toute l’adoration qu’elle portait au futur épousé. Que les mariages d’amour étaient plaisants! Bien plus que les arrangements entre famille pour quelques fiefs et couronnes où la jeune épousée cachait tant bien que mal son désespoir tandis que le mari jetait des œillades énamourées à sa maîtresse!

Inconsciemment, elle s’était approchée de son mari à outrance, accrochée à son bras , ses longs doigts froissant la fine étoffe de ses atours.

C’est étrange. Quelques temps en arrière je lui aurais trouvé l’air niais. Or ce jour d’huis alors que je sais tout l’heur de cet instant, je ne peux qu’être émue…

Misère, pour la première fois depuis que le Berry l’avait vu naître , Johanara sentait poindre un réel émoi en son palpitant lors d’un hyménée. Le sourire qui naquit à sa bouche vermeille creusant quelque jolie fossette à ses pommettes incarnat, ne fut pas feint et prestement les vitupérations à l’égard des cierges et du credo se dissipèrent , laissant place à une douce contemplation.

« Donnez moi quelqu’un qui aime, et il comprendra ce que je dis. »*

*Saint Augustin
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

Nina84

Nina et Magakrav étaient en retard en arrivant à la cathédrale pour assister aux épousailles de Beths et Marty, ils entrent sans faire de bruit pour ne pas se faire remarquer, saluant de la tête les autres invités, ils prirent place, il y avait beaucoup de monde, de nombreux membres de la prévôté avait répondu présent à l'invitation de Beths, ce qui devait la réjouir....
Nina et Magakrav main dans la main récitèrent le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Nina de Thiers
Secrétaire Ducal
Douanière , Aspirante Maréchal
Adjointe au Maire
Tribun

Sonia80200

L'annonce avait été faite au bureau de la maréchaussée, elle se demandait si elle était capable d'allez assisté au mariage, tant de peine pour elle mais enfin un peu de bonheur suite à la naissance de son petit Arthur.

Soite, elle va y allez, simplement par pure respect de ses deux personnes qui l'on aider. Prend son petit bout qui dormait profondément, l'habille chaudement car dans ses batisses il y fait un froid de canard.

Prenant la route pour Clermont avec un pincement au coeur, la derniére fois qu'elle y ait allé c'était pour le sien.

Ouff, pas encore commencer, elle entre, ce met dans le fond juste au cas ou le petit se met à pleurer
_________________

Dandolo

[Tôt le matin, chez dame Sébastienne]

Dandolo se leva sans réveiller sa fiancée qui dormait profondément. S'il ne l'avait pas entendue, elle avait du se lever la nuit pour nourrir les jumeaux, sans le mêler plus à cette affaire ce dont il lui était reconnaissant.

Notre Gascon lâcherait son logement après le mariage mais vivait encore un peu entre deux logis... Et pour l'heure, ses vêtements de "gala" se trouvaient dans l'autre. Rapide en-cas, détour par la chambre des petits pour constater qu'ils sont eux-aussi dans les bras de Morphée, mot court laissé sur un coin de parchemin et le voila dehors et en route.

Sortant de sa niche, Mainat jappe et s'étire les pattes avant.

Non, toi, tu restes ici. Il passe devant sans le détacher et prend la direction de son appartement.

11 mai... En voila un choix singulier pour une date de mariage? Durant les saints de glace? A moins que les promis ne croient le feu de leur amour capable de venir à bout de n'importe quelle gelée tardive. Le fait est que le temps semble s'être rangé de bonne grâce à leur raison et que Clermont va vivre une belle matinée printanière.

Il arrive chez lui, s'apprête et repart pour un sautadour qui le mènera à la haute-ville.

[Cathédrale de Clermont, plus tard]

Quand Dandolo arrive à destination, beaucoup de monde est déjà présent.

C'est bien connu... En général, ce sont ceux qui sont les plus proches qui ont la fâcheuse tendance à être en retard même si le débarquement un peu en catastrophe d'Inracien le fait sourire. Dandolo ne l'est pas spécialement par contre.

D'autres visages connus qu'il salue d'un hochement de tête, toute la Prévôté semble s'être donnée rendez-vous à ce raout.

Profitant de l'absence de sa Belle, notre Gascon en profite pour regarder de ci de là, guettant quelques panuches qui auraient réussi à infiltrer la volée de dames de bonne noblesse, aérolithes toujours surprenants mais qui défient toujours les lois de probabilité pour atterrir au bon endroit.

Il suit néanmoins le mouvement pour pénétrer à l'intérieur de l'édifice religieux, restant en retrait et espérant en l'arrivée de Sébastienne.

De là, il note, nouvel amusement, l'arrivée discrète d'Hermanicus... Pas sûr qu'il sera aussi tardif pour le pot d'honneur d'après cérémonie...

Il sourit et prononce avec les autres son credo.
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StSépulcre et Emthra

Princesselaure

Dieu que les mines étaient prenantes, entêtantes et du moins salissantes… Laure était vite repassée dans ses appartements du château de Clermont pour se changer de toilette, parfaire sa coiffure, porter divers bijoux pour agrémenter le tout… Non pas qu’elle se devait de faire concurrence à l’épouse non mais faire honneur aux mariés qui étaient donc des nobles du duché du Bourbonnais Auvergne… C’est donc vêtue d’une robe pourpre ornée de fines broderies vertes qu’elle arriva sur le parvis de la Cathédrale… Elle monta prestement les marches qui la séparaient du futur couple de Sourciers… Et dire que pour une fois elle allait être à l’honneur unissant ainsi deux de ses confrères sans orage au dessus… Le Porte Parole avait donc lui aussi trouver sa duchesse et quelle duchesse… Beths… La dame à la hache…

Elle entra donc s’installa au fond auprès de son amie Sonia découvrant enfin le petit Arthur qu’elle avait déjà tant entendu dire…
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Catherine19

Clermont, devant la cathédrale.

A cette allure, elle allait être en retard.Catherine était partie tôt en direction de Clermont, vêtue d'une de ses plus belles robes. Le trajet avait été plutôt rapide et elle était donc arrivée plus tôt que prévu dans la capitale. Elle avait donc décidée de faire un petit tour de marché.Mais voilà; à trop passer le temps elle l'avait presque dépassé.Elle se dirigea donc d'un pas rapide vers le lieu de culte. Elle ne connaissait que peu les deux futurs époux, même si elle avait eut des discutions avec eux au castel, mais du peu qu'elle avait vu, ils étaient tout deux très agréables.Catherine avait donc fait le déplacement pour leur union.
Elle poussa la porte de la cathédrale le plus discrètement possible, priant pour que celle ci est été huilée il y a peu. L'église était pleine, montrant ainssi la popularité des futurs époux. Elle chercha une place des yeux, puis vit laure qui prenait place à l'instant.Elle se dirigea vers elle, la salua à voix basse puis prit le siège situé à ses côtés.Elle écouta ensuite la cérémonie.
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Clothilde

La cathédrale se remplissait rapidement. Clothilde se signa, et traça le signe aristotélicien sur le front de ses petits, puis prit place avec sa petite famille, et récita le Credo avec l'assemblée des fidèles.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

Lanfeust86

Le Duc était plongé dans les dossiers quand on vint lui apprendre qu'il était en retard pour la mariage du Duc de Billy et de la Dame de Gondole...Fichtre...Messe par ci, mariage par là, les alertes un peu partout, des débats dans de nobreux lieux... Bref guère de temps pour lui finalement. Mais il le savait en devenant Duc.

Lanfeust monta donc dans son carrosse pour aller à la cathédrale et assister au mariage. Finalement comment définir les relations avec les mariés, il ne s'entendait pas trop mal avec Marty même s'il étaient souvent en désaccords et avec Beths, c'était plutôt l'impression qu'elle ne l'aimait pas beaucoup mais peut être se faisait il des idées...

Il entra dans la cathédrale et la le choc...tout se monde, il allait être bien remarqué en traversant l'allée centrale pour rejoindre les places du conseil ducal...Solution, passer derrière, longer le passage entre le mur et les colonnes, tout le monde était fixé sur la cérémonie...Et hop assis sur le siège, l'air de rien tout en récitant le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Lamalice

Lamalice qui séjournait chez les nonnes le temps d'une retraite spirituelle, finit par passer le lourd portail du cloître pour se rendre aux épousailles de son amie Beths avec Marty. Depuis le temps qu'elle attendait ce jour, elle n'allait pas rater l'évènement. Sa fidèle jument Etoile filante la transporta sans encombre à Clermont. Comme d'habitude, elle vit un nombre impressionant de personnes mais qu'elle ne connaissait pas, ou seulement de vue. Elle tendait un peu l'oreille, reconnaissant quelques noms mais très distraite elle n'en retint aucun. Lamalice était là... sans y être vraiment. Quand les cloches se mirent à sonner, elle quitta le parvis pour aller s'installer et suivre la bénédiction. Elle vit passer Beths et la trouva splendide.
Qu'elle est belle !
Elle ne manquerait pas de le lui le dire après la cérémonie. Pour l'heure, inutile de la trouver davantage. Lamalice l'enviait un peu... mais seulement un peu, se disant que son amie devait être plutôt émue et nerveuse. Elle ne put s'empêcher de sourire imaginant Beths dans tous ses états.

Enfin la cérémonie commença...

Tête baissée, elle récita mentalement son acte de contrition à la demande de Rick

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission; oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos, les archanges et tous les Saints, et vous aussi mes frères, de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle dans le paradis solaire.
Amen.

Elle redressa la tête et enchaîna...

Althiof

Clermont, devant la Cathédrale

Un homme venait d'interpeller son suzerain et à voir sa tête il devait pas être bien futé. Et vue la tête d'Az il devait pas du tout être clair. Cela se confirma rapidement quand il vint lui chuchoter quelques mots.

- Al, l'homme qui est là est un homme de Gondole, le cocher surement. Beths semble avoir besoin d'aide. J'ai pas bien compris ce qu'il m'a raconté, comme quoi l'eau du puits a dû être souillé et en arrosant les fraises, que Beths a du manger, il lui est arrivé un truc à sa robe.
Déjà, je la voyait pas en robe, mais qu'elle mange des fraises ... Dis ... si ça se trouve elle est enceinte et elle veut pas faire offense au Très haut en entrant dans la cathédrale ... Je vais aller la voir ...je reviens très vite .
- Ah je le savais ! Ca commençait à se voir. Elle avait beau nier c'était évident.

Il éclata de rire et suivit son ami vers le carrosse. Et Azdrine d'en mettre une bonne couche évidemment histoire d'ajouter un peu fumer les oreilles de la Gondole afin d'assortir avec le trac et l'angoisse. Bein vi hein faut bien l'aider un peu nan ?

- Alors comme cela, tu es souillé et enceinte ? C'est du propre ! Tu aurais pu m'en faire part avant !
- T'en fais pas on dira que tu t'es goinfrée parce que t'étais anxieuse.

Azdrine était sur le pose pied du carrosse ce qu'il le faisait pencher et il prenait d'ailleurs un malin plaisir à le faire tanguer.

- Je voudrais ton aide et celle d’Althiof pour faire entrer dans la cathédrale les invités qui se trouvent actuellement sur le parvis. Je … Je sais que tu vas trouver cela inutile et stupide, mais je souhaiterais entrer à vos bras alors que tous soient déjà installés dans la cathédrale … être la dernière à entrer, si l’on exclu les retardataires potentiels …
- Oh avec plaisir Beths, ce sera un honneur pour nous. Et pis ça marquera la toute fin de notre chasse au Duc ! Jusqu'au bout pour tourner cette page.

Nouveau rire. Ils firent entrer les invités dans la Cathédrale et échangèrent plusieurs regards et ce qui pouvait ressembler à des chuchotements. Puis quand le carrosse se présenta devant les marches, le coche ouvrit la portière et ils tendirent tous deux leur main à leur amie pour l'aider à descendre.

Elle était absolument magnifique dans sa robe qu'elle avait évidemment choisi verte, et une personne un peu naïve aurait pu même croire en cet instant qu'elle était une vraie fille. C'est pour dire.

Cathédrale de Clermont

Azdrine et Althiof offrirent tous deux un bras à leur amie et montèrent les marches pour entrer dans la Cathédrale qui était très remplie. Il y avait encore quelques places pour les ultimes retardataires mais il ne fallait plus trop trainer.

Tous les regards se tournaient à présent vers elle alors qu'ils remontaient doucement l'allée centrale. A mesure qu'ils avançaient Az et Al penchaient la tête et échangeaient de nombreux regards malicieux. On aurait pu croire si on ne les connaissait pas qu'ils avaient une idée derrière la tête et qu'ils préparaient un mauvais coup.

Allons donc. Enfin voyons... C'était complètement vrai ^^

Et pis en fait nan…

Ils étaient déjà au bout de l’allée, au pied des marches qui conduisaient à l’autel. Pis en plus tout le monde savait qu’Az et lui étaient tous mignons. Ils n’allaient pas profiter de son mariage pour l’embêter… Evidemment…

En puis ils s'étaient arrêtés au pied des marches car Leg avait apportéeà sa filleule une paire de gants et un drôle de bouquet. Elle tirait une de ces têtes la Gondole. Enfin pas plus que dab finalement. C'est juste que là y'avait le ravalement de façace pour arranger un peu...

Et Beths qui les regarde et pose la question qui tue…

Et pis en fait si…

Parce qu’une question comme ça j’vous jure.

- Az, Al, merci de vôtre galanterie, votre bras respectif m’ont permis d’avancer assurément jusqu’à Marty, et en plus, aucun de vous n’a marché malencontreusement sur mon surcot !
Acceptez-vous de me laisser au soin du Duc de Billy ?

Faisant semblant de réfléchir et de peser le pour et le contre pour la faire mariner, sourire aux coins des lèvres.

- Bein les autres t’en as pas voulu, faut bien prendre celui qui reste. Mais si tu veux on en a un autre. Bouge pas on va le chercher à la taverne, on boit une bière ou deux et on le ramène. Et si t’hésites on pourra toujours le faire à pile ou face.

Et là un regard noir… Et nos deux compères, d’un regard entendu, de faire mine de repartir dans l’autre sens avant de se retourner et d’attraper chacun fermement un bras de leur amie pour la soulever du sol et monter presque en courant les marches pour la conduire sur l’autel du sacrifi.. euh devant l’autel.

D’abord un peu surprise, un regard et une mine blasés se dessinèrent ensuite sur son visage. Etait-elle vraiment surprise au fond ? Après tout elle les avait voulu tous les deux pour la conduire à Marty. Dans l’assemblée on voyait quelques yeux ronds mais aussi quelques rires. Ceux qui les connaissaient bien n’étaient guère étonnés non plus.

Ils la plantèrent juste à côté de Marty devant Rick et se tournèrent un peu vers elle en souriant. Il n’aurait manqué plus qu’un bonne tape sur les fesses et un « allez ma fille, fonce », pour que le tableau soit complet mais quand même on était dans un lieu de culte ici.

Il se plaça ensuite un peu en retrait et attendit que la cérémonie commence et le moment où Rick demanderait aux témoins de s’avancer.
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Adieu Alice

Galswinthe

La cérémonie commençait tout juste. Elle fût bien heureuse d'être arrivée à temps. Guilelme, sagement blotti, n'avait curieusement pas encore fait entendre le son de sa voix.
Vînt le moment de réciter le crédo qu'elle reprit :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Beths

Au pied des marches, le regard qu’elle lança à sa marraine fut aussitôt comprit puisque Leg lui tendit une magnifique paire de gants brodés qu’elle enfila prestement sous les regards des premiers rangs. Et les gants furent bientôt suivi de la surprise, d’un bouquet d’un genre particulier, d’un bouquet souvenir, constitué de plantes que Marty affectionnait tout particulièrement, un magnifique bouquet préparé par sa marraine à sa demande, un bouquet … d’orties que la jeune femme exhiba fièrement, tel un trophée afin que tous l’admire. cf. page 3 pour ceux qui l’aurait raté ^^

Urtica dioica, cette plante vivace et herbacée avait très certainement contribué à rapprocher les fiancées. Étrange histoire que la leur, où une plante honnie en raison des brûlures qu'elle pouvait provoquer, dénuée des charmes de la couleur et du parfum, cette mal-aimée, était pourtant si riche : usage en médecine, et usage alimentaire …
D’un porte parole qui avait menacés de fouetter aux orties fraîches les Conseillers ne rendant pas leurs bilans dans les temps, et d’une promesse faite, celle d’une soupe. Tout d’abord promesse amusée entre deux amis, deux Sourciers, à l’issu de deux mois de Conseil éprouvants par certains aspects. Et puis, promesse sonnant comme une invitation en place publique, promesse lancée sur un ton frivole et sérieux à la fois, où une cheville l’avait trahie, la faisant chuter dans les bras de celui qui était l’une des têtes couronnées célibataires la plus prisée. Enfin, promesse sans équivoque lors d’un bal à Billy.
Cette plante était la leur, elle les unissait, leur permettant de leur rappeler leur promesse : un oui hurlé lors d’une taverne Montluçonnaise, et prenait toute sa valeur aujourd’hui.

Une main autours de ce bouquet si particulier, bouquet qui avait aussi l’avantage qu’elle puisse se défendre de railleries de certains, bouquet qui prouvait qu’elle était capable de s’exprimer différemment qu’en hurlant, mais qui démontrait son côté piquant et tonique. Mais qui prouvait aussi qu’elle était femme amoureuse, car c’est bien un regard épris qu’elle posa sur Marty tout en lui tendant sa main libre, afin qu’il descende les quelques marches et doigts entrelacés, remontant jusqu’à Rick, ils puissent recevoir bénédiction nuptiale.

Mais c’était sans compter les suzerain et parrain, sans compter qu’elle n'avait put s’empêcher de leur poser une question taquine, mutine, question à laquelle ils allaient bien évidemment répondre par un acte ou une élocution, ou … ou les deux ! Beths ou le talent caché des perches tendues.
Et la jeune de jeter un regard noir aux deux A … franchement … pile ou face, mais à quoi pensaient-ils ? Une bonne joute oui ! Humpf ! Subite rougeur sur ses joues comment avait-elle pensé cela un instant, qu’importait le Duc c’était Marty qu’elle désirait, qu’il soit perdant ou gagnant, elle ne souhaitait nul autre époux !
Et avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre ni même d’esquisser le moindre mouvement, à la surprise de tous leurs amis invités, Beths se sentit soulevée dans les airs, de surprise, sa voix se fit doucement entendre

iiiiiiiiiiiii

le son ne dura qu’un instant fugace, le temps de l’envol et cessa immédiatement lorsqu’elle retomba, avec délicatesse, il fallait au moins leur rendre cela, quelques mètres plus loin et … plus haut, en face de Rick, devant l’autel, tout à côté de Marty qui les regardait bouche bée. Adieu romantisme des dernières mètres parcourus les mains des deux futurs tendrement étreintes se dit la jeune femme en lançant un regard blasé sur ses deux gardiens.
Évidement Althiof et Azdrine n’avait pu s’empêcher de commettre quelques taquineries à son encontre, évidement …
Et apparemment ni l’un, ni l’autre n’avait peur des représailles, elle tenait pourtant bien en main une arme délicieuse qui pouvait provoquer d’urticantes crises !
Et puis la jeune femme se mit délicieusement à sourire avec eux, et secouant doucement la tête, ils ne changeraient jamais, et pour rien au monde, elle le souhaitait, appréciant leur espièglerie, parfois avec brin de retard, son côté chatain clair faisant que …

L’interlude des 2A achevé, son étrange bouquet de mariée dans la main gauche, délicatement elle posa sa paume de main droite sur au creux de la main gauche de Marty. Ses prunelles se mirent à papillonner d’exaltation.

Rick débuta à cet instant précis la cérémonie, les accueillant de sa voix chaleureuse qui emplit brusquement la cathédrale. Il les invitait à purifier leurs âmes à confesser leurs pêchés.

Cherchant exemption au fond de son âme, la jeune femme se mit à réciter les paroles, sa voix se mélangeant à celle de l’homme qu’elle aimait, à l’unisson, emplissant la cathédrale.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Depuis son baptême, dicté par la volonté initiale d’emprunter la voie et la Foy qui était celle de son Roy, elle qui était Prévost Royal, suivait du mieux qu’elle le pouvait les préceptes du grand Livre des Vertus. C’est donc avec note de sincérité palpable qu’elle s’exprima.

Et puis la récitation du Crédo, renouvelant sa Foi en Aristote :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Les yeux brillants, regardant tour à tour Marty et Rick, la jeune femme croyait rêver, elle était réellement en train de se marier.
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Martymcfly

Une Cathédrale de plus en plus remplie... Nombreux sont ceux qui sont venus, qui ont répondu aux invitations lancées. Beaucoup de maréchaux évidemment. Hermanicus... ce cher confrère, ancien Adjoint, l'âme policière de Montpensier. Seve, qui avait été blessée elle aussi, dans cette forge à Montluçon... La Duchesse Galswinthe et son jeune enfant étaient là également. Quelques têtes couronnées de la noblesse auvergnate étaient là. Même le Duc régnant était venu. Quoi de plus normal ? C'était tout de même un de ses prédécesseurs qui convolait. Sibella et son jeune fils, attendaient l'entrée de leur époux et père, le Baron de Riom. Mais que faisait-il ? Sûrement au dehors, à discuter avec son compère Al... ou bien retenaient-ils en otage sa promise ??!! Non, ils n'oseraient pas. Pas le jour de ses noces... Sa future suzeraine était entrée aux côtés de la Barone d'Usson, leurs bambins les suivaient. Korydwen devait avoir hâte que sa vassale numéro 2 épouse enfin quelqu'un. Avait-elle prié Sainte Rita pour cela ? Si elle l'avait fait, elle était à présent exaucé.

D'autres encore emplissaient les murs de la Cathédrale, souriant ou faisant des signes de tête au futur marié, tout près de l'autel, en s'asseyant. L'occasion de se souvenir de leurs relations... Il avait accueilli Inracien à Moulins, avant qu'il ne quitte le village... Amandine et Cruzzi, la mairesse de son village, et le maréchal de police. Quel couple ! L'avenir de Moulins était bien assuré, Marty ne se faisait pas de souci. Il pourrait bientôt partir le coeur léger.

Partir... Ce n'était pas l'envie qui manquait, après tout ce qui se passait... ou ne se passait pas d'ailleurs... Léger soupir, chassant ces pensées. Il fallait se concentrer sur le présent, ils verraient le futur prochainement.

Beaucoup d'amis... certains qu'il ne pensaient pas voir ici ce jour, mais qui étaient quand même venus. Androlyne et sa fille, assises auprès de la marraine de l'épouse. Grande famille qu'est la maréchaussée... Marty se sentait rassurée auprès d'elle. Malgré son départ en septembre dernier, il n'avait jamais vraiment quitté cet état d'esprit. C'est là qu'il avait tout appris... Jeune aspirant maréchal, il était devenu Maire de Moulins... Martymcfly l'Altruiste... Tel était son sobriquet, inscrit au Panthéon Moulinois... C'est d'ailleurs à ce moment là qu'il avait fait la connaissance de Rick. Le jeune marchand ambulant montbrissonnais venant vendre son poisson. Et aujourd'hui, il allait bénir une union. Son premier mariage parait-il... A garder dans les annales du Bourbonnais-Auvergne.

Sonia semblait vouloir se cacher dans le fond. Elle portait son nouveau né dans les bras, et Laure ne pouvait pas ne pas la saluer. Marty les observait du devant. Il aperçut alors Dandolo sans Sébastienne passer les portes encore grandes ouvertes. Il s'interrogea un instant, quand soudain... Marty renifle l'air. Mais... ça sentait bizarre dans la cathédrale subitement. Cette odeur... la bâtisse prendrait-elle feu ? Non cela ne sentait pas le brûlé. C'était autre chose... Son regard se porta alors sur les premiers rangs. L'odeur était tout près. Il savait ! Léger sursaut... Y en avait.... au moins un... Y avait un berrichon dans le coin c'était sûr ! Où ça ?! Où ça ?!

C'était elle... La Baronne de Lignères, sa vassale... Elle était venue... "Norf" comme elle aurait pu dire, au bras de son époux, le Seigneur de Magnet. Son cher Valezy, qui devait se remettre à peine de sa nuit de noces...

Diantre ! Il allait lui aussi y passer par cette étape... La nuit de noces avec Beths... Elle aurait alors une raison de hurler...

Nina et Magakrav, ainsi que Lamalice venaient d'entrer. Thiers était venu en nombre aussi. Un lien de plus entre les deux villes jumelées. Moulins devrait davantage entretenir ce lien. Peut-être devrait-il en dire un mot à sa mairesse...

Celle de Montpensier, sa prochaine voisine, paraissait heureuse pour son mari, qui allait marier Beths et Marty. Tenant la main de sa fille, elle lui faisait découvrir la demeure du Très Haut. Tandis que Tia et son fils faisaient la même chose. La Dame de Cérilly, ancien Prévôt, elle aussi, venait de prendre place. C'était vraiment toute la maréchaussée qui était là ! L'une des forces actives du Duché, souvent dénigrée, mais tellement utile et importante. Marty l'avait bien compris.

Une jeune Montbrissonnaise était venue, Catherine lui semblait prometteuse. Il savait qu'elle pourrait faire de grandes choses, et se réjouissait de la compter parmi ses consoeurs. Et sa vassale... Clothilde. Tant d'épreuves partagées ensemble. Et aujourd'hui elle était là, fidèle au poste, respectant son engagement. Un honneur pour lui de la compter parmi ses vassaux.

Et la presque Baronne... Une vraie mère pour lui. Une marraine dans les faits. Bettym lui avait tout appris. Il lui devait tant. Sûrement même ce mariage aujourd'hui. Si elle n'avait pas été là, peut-être les futurs époux ne se seraient jamais rencontré. Peut-être ne se seraient-ils jamais embrassés. Peut-être ne se seraient-ils jamais mariés.

Son personnel aussi était présent ! Son Intendant Barbelivien, au bras de la cuisinière de Billy, Berthe. Celle-ci avait même revêtu une bien jolie robe. Peut-être une de son ancienne maîtresse ? La première Duchesse de Billy...

Mativa...

L'évocation était sans nul doute malvenue. Mais malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de penser à elle... Se souvenir de ses moments. Elle Prévôt, lui Duc... Ses parties de cache cache dans les couloirs du château... Ses discussions dans son bureau de Duc... Et d'autres souvenirs aussi... des moins bons... La perte de ses enfants... retrouvé dans la forêt de Thiers, justement... Encore un lien entre Thiers et Moulins... Et la tragique disparition de son épouse, morte dans ses bras, dans son sang...

Il ferma les yeux, voulant chasser ses idées noires... Combien de fois était il venu ici même pour essayer d'obtenir une réponse divine à ses questions ? De trop nombreuses... A tel point qu'il avait même songé à entrer dans les ordres... Quelle vie aurait-il eu ? Beths l'avait volé au Très Haut. Peut-être verrait-il d'un mauvais oeil cette union ? Encore beaucoup de questions...

D'autres absents lui manquaient. A commencer par sa famille. Icie, sa soeur, faisait un pèlerinage en Bretagne, avec ses enfants. Lointaine mais attirante Bretagne... Gauvhin et Nahysse devaient encore avoir grandi. Surtout la petite. Il fallait bientôt se rendre jusqu'à Salbart, sans doute après le retour des pèlerins, pour assister à son baptème.

Et son père... Marty aurait bien maugréé de ne le voir. C'était lui qui avait béni sa précédente union, en compagnie de l'Evêque d'Autun, mais il ne serait pas là pour celle-ci. Peut-être serait-il là pour la prochaine ? Mouarf.... Pis encore... Marty aurait hurlé quand il avait appris que son père était chapelain en Berry... Beurk ! Il en avait failli tourner de l'oeil.

Soupir rougissant.

Et son témoin...

Ce Baron qui avait de l'allure, un certain charisme naturel, une jeunesse vigoureuse. Allait-il pouvoir venir ? Il ne savait même pas s'il avait reçu sa missive et accepté d'être son témoin ce jour. Il n'aurait pas pu en profiter... Peut-être que dans les jardins de Gondole... Hmm...

Naluria était venue en revanche. Son ancienne chef. A peine entrée dans la cathédrale, elle se précipitait vers son ancien poursuivant. Etreinte rapide. Quelques mots échangés.

J'accepte et confirme ton choix de prendre Beths comme épouse, j'accepte et confirme d'être ton témoin, épérant que votre bénédiction vous apportera bonheur et enfantement. Ne sois pas tourmenté, le meilleur est à venir.

Il lui sourit. Cela se voyait tant que cela qu'il pensait à beaucoup de choses à la fois ? !

Je te remercie d'être là Naluria. Je suis heureux de te revoir, tu me parais en forme et heureuse. Le meilleur est à venir en effet. Et...

Et le meilleur arriva justement...

Les orgues se mirent à entonner un air solennel. C'était le moment de l'entrée de la mariée. Deux hommes à ses bras.

Souffle coupé devant la découverte de celle qui allait devenir sa femme. Robe verte... un peu comme celle qu'elle portait le jour d'un anoblissement à Cournon, mais en beaucoup plus somptueuse.

Subjugé par l'émotion pendant un court instant. Beths en robe c'était déjà un grand moment, mais Beths en robe de mariée, ça valait le coup d'oeil. Marty n'en revenait pas... Il rêvait déjà au moment où il lui ôterait sa robe ce soir.

Quelques pas jusqu'à l'autel, elle arborait un immense sourire. Sa marraine lui remet son bouquer de mariée, un bouquet d'orties. Elle lâche finalement les bras de ses parrain et suzerain, leur demandant quelque chose. Réponse apportée, quelques rires fusèrent dans l'assistance. D'autres un peu plus nourris quand on la souleveva pour la conduire jusqu'à l'autel.

Sourire en coin du promis qui accueillit sa promise par la main. Un tendre baise main plus tard, il ne put s'empêcher.

Tu es resplendissante Chaton.

Légères rougeurs sur ses joues. Il y a quelques temps, elle l'aurait sans doute gifler, protestant quelques moqueries de sa part. Mais pas cette fois. Elle savait qu'il était sincère, et aimant.

La cérémonie allait alors pouvoir débuter, quoiqu'un témoin n'était pas encore arrivé.

Et Marty de réciter les paroles énoncées par le diacre Rick, à haute voix, afin que tous entendent. Main dans la main, Beths et Marty récitèrent en même temps leur confession.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.

AMEN

Oui, ils avaient pêché. Mais qui n'a jamais pêché ? Même le plus pieux des évêques pêchait. Toute l'assistance reprirent alors en coeur le credo, certains silencieusement, d'autres un peu plus bruyamment. Les futurs époux, se regardant, récitèrent à leur tour.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Les yeux brillants, regardant tour à tour Beths et Rick, le plus tout jeune homme croyait rêver, il était en train de se marier...
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Korydwen

Sur le parvis devant la cathédrale

Discussion fort chaleureuse entre une vassale et une suzeraine qui se retrouve. Timothée faisait son timide, Korydwen le poussa un peu vers Audric, afin que les deux enfants fassent connaissance. Finalement Timothée laissa sa timidité de côté pour montrer quelque chose à Audric. Le fameux doudou avec le petit grelot qui faisait du bruit. Timothée en était fier de ce doudou, mais bien rapidement, il retourna dans les jambes de sa mère. Korydwen bien surprise le regarda. Autant les deux autres, pas de problèmes autant lui. Elle en parlerait avec Al, peut-être que lui saurait aider son fils mieux qu’elle, c’était un homme et allez savoir comment il était petit le Al, peut-être qu’il était comme Tim’. Attrapant doucement la main de Timothée, elle finit par répondre à Sibella.

Ah bonne nouvelle ! Devant pour ne pas perdre une miette du spectacle ! Oui le temps sera moins long pour eux.

Elle regardait le nombre de personne présentent, c’était impressionnant.

Pendant ce temps-là, Eléa & Matthis sonnent les cloches.

Les deux enfants avaient suivi leur oncle sagement, pour se rendre à l’endroit où l’on faisait sonner les cloches, leur mère était dehors, mais ils auraient de quoi raconter après la cérémonie, ils aidèrent Rick à tirer sur la corde, pour faire sonner les cloches, un doux son retentit, mais il fallait maintenant redescendre et rejoindre l’intérieur de la cathédrale, ce qu’ils firent avec Rick. Ils étaient bien habillés et avaient fait attention, Maman serait fière d’eux. Eléa se plaça devant son oncle et lui dit doucement pour respecter le lieu Saint.

Je m’excuse Tonton, mais Maman m’a demandé de réservé des places tout devant pour qu’elle puisse s’installer avec Timothée.

Eléa partit doucement sans courir déposer une longue écharpe sur le banc pour réservé celui-ci, c’était une écharpe rouge, comme les couleurs de la Baronnie de son père. Elle était toute fière, elle retourna ensuite auprès de son oncle.

Retour sur le parvis…

Korydwen entendit les cloches sonner et leva son regard vers la cathédrale, Eléa et Matthis devaient être heureux, elle prit Timothée par la main et alla rejoindre le fameux banc de la cathédrale. Althiof et Azdrine demandaient aux personnes encore dehors de rentrer. Korydwen déposa l’épée en bois de Matthis dans un pot de fleur et entra dans la cathédrale. Elle se signa et aida son fils à en faire de même. Le garnement se laissa faire et fit le geste deux fois même. Devait vouloir le faire par lui-même. Marty était au premier rang encore dans ses prières, Korydwen sourit, bientôt il serait son vassal, cela lui faisait drôle d’ailleurs, elle n’y aurait jamais pensé… Bein oui, elle n’avait jamais pensé que Beths finirait par trouver chausses enfin botte de maréchal à son pied. Elle vit Amandine et Cruzzi également, qu’elle avait salué un peu plus tôt sur le parvis. Hermanicus aussi, que de monde de la prévosté. Mais Beths était comme Al, elle aurait pu épouser la prévosté… Sans problème… Et puis là elle se mit à imaginer un truc pire qu’il ne serait pas sage de retranscrire parce que cela ferait peur à tout le monde. Mon dieu !! Seve également était là… Et puis Bettym qu’elle avait déjà croisé un peu plus tôt, sans oublier Gals avec le petit Guilelme qui était sage. Que de monde.

Timothée en était impressionné, il s’accrochait à sa robe, la froissant au passage, jamais elle n’avait vu un de ses enfants aussi terrifié. Il tremblait légèrement en avançant, les yeux rougis, par des larmes de peur naissantes sur son visage. Korydwen n’en croyait pas ses yeux. Elle se baissa en plein milieu de l’allée et récupéra son fils pour le prendre dans ses bras. La main maternelle caressait doucement le dos de l’enfant, bien surprise de son attitude lui murmurant des mots réconfortant, sentant sa petite tête se poser sur son épaule et quelques larmes traverser le tissu violet de sa robe, elle aurait l’épaule mouillée mais qu’importe… Timothée était étrange…

Valezy aussi était là, d’ancien souvenir lui revinrent en tête, léger sourire et salutations bien polies. Naluria ! Nalu qui était finalement venue au BAR avant de partir, cette chère amie Nalu, elle ne la voyait pas beaucoup, mais à chaque fois c’était un plaisir. Sa vassale Aiguemarine était là aussi. Après tout Beths était sa voisine, elle se demandait d’ailleurs si elle avait préparé avec Sunburn une sorte de pot d’accueil pour le Billy, après tout, il était le seul vassal que les Barons n’avaient pas choisi, puisque c’était Beths qui l’avait choisi. Mais ils ne pouvaient que la conforter dans son choix. Il faudrait se renseigner sur la question. Nic n’était pas là, Thomas non plus, mais Athalia oui, elle chercherait certainement Matthis, mais Matthis avait un rôle important durant le mariage. Le petit chevalier traitre de Beths porterait les alliances… Après tout, il était le seul à avoir fait un avis de recherche contre Beths et surtout il était comme son père… Elle n’était pas sortie de la cathédrale Beths…

Androlyne aussi, était là avec sa fille visiblement, elle avait entendu quelques anecdotes avec une jambe brisée ou quelque chose dans le genre. Sourire polie, tant de monde, elle ne savait pas si elle l’avait déjà salué sur le parvis, tant de monde. Thibantik était là aussi, le mandat lui revint à l’esprit. Elle sourit, de mauvais souvenirs, mais maintenant elle en riait… Elle avait fait des découvertes sur certains, jamais elle n’aurait pensé qu’ils puissent être ainsi, comme quoi la politique révélait pas mal de chose, bonnes ou mauvaises. Korydwen put enfin s’asseoir en ayant d’abord retiré l’écharpe rouge. Timothée toujours blotti contre elle, n’était pas décidé à regarder de l’autre côté.

Beths finit par arriver, encadrer par Althiof et Azdrine, elle eut envie de rire notre Baronne, c’était quoi ces costumes. Entre un qui ressemblait plus à un sapin de noël qu'autre chose et l’autre qui avait abusé de la bonne chair à table, avait l’air légèrement boudiné, elle pourrait l’appeler votre boudinerie maintenant. Manquerait plus qu’un bouton lâche pendant la cérémonie. Le bouton qui part à grande vitesse et bien entendu dans l’œil de la Gondole, sinon ce n’est point amusant.

Elle sourit, fixant Beths et puis après son époux, un peu déçue, jamais il ne s’était aussi bien habillé pour elle, il faudrait lui faire remarquer. Timothée semblait fixer son père, ouvrant et fermant la bouche, comme pour l’appeler au secours. Elle le tenait bien, histoire qu’il n’aille pas courir pour aller rejoindre son père et ensuite s’enfuir de la cathédrale bondée.

Au même moment, avec une Eléa et un Matthis.

Les deux enfants se tenaient debout à côté de Rick, chacun d’un côté, ils attendaient que la Gondole entre, Marty les avait rejoint, Eléa et Matthis s’inclinèrent poliment devant lui, lui offrant leurs plus beaux sourires. Ils regardèrent leur père arriver, la Gondole, ils s’en tapaient un peu, leur Papa, c’était leur Papa et les commentaires fusèrent.

-Tu as vu Matthis comme Papa il est beau ?!
-Oui c’est la tenue de la gande pévoté !
- Vi faudrait qu’il la mette plus souvent !
-Ah vi, pis on dihait fait la décohation !
- Ah vi, il a plein de truc partout.
-Pis t’as vu Gondole ?!
-Ouais l’a pas la robe blanche comme tatie Tia !
- Vi elle a du se tomper ! Tu c’ois faut dihe à elle ?!
-Non Matthis faut pas, elle va s’exprimer après.
-Ah vi Papa, il a dit que si elle ciait dans la cathédale, elle allait ête cassée !
-Dis t’as vu mon parrain ?!
-Vi z’ai vu Az !
-On dirait qu’il a trop mangé !
-Ouais on dihait il a un z’enfant dans son vente !
-Vi Matthis ! Mais c’est pas une dame !
-Chuuuuuuuut ! z’ahivent !

Les deux enfants arrêtèrent de parler. Leur papa et Azdrine soulevèrent Beths pour la porter. Matthis applaudissait bruyamment, pendant qu’Eléa éclatait de rire dans la cathédrale en se tenant le ventre. Matthis s’adressa alors à son père.

-Bavooooooooooo ! Papaaaaaaaaaaaaaaa ! Il sautillait sur place, mais bien vite, il du se calmer.

Retour sur Kory.

La Baronne pouffa de rire en voyant Beths arriver sur la fin, c’était bien amusant, porté comme ça par Al et Az. A croire, qu’elle copiait Timothée. Korydwen sourit. Tiadriel était arrivée, elle lui adressa un doux sourire, elle était avec les monstres. Beaucoup de personne étaient arrivées, encore. Korydwen sourit, du beau monde, elle se tourna néanmoins vers le mur de la cathédrale, elle avait entendu du bruit. Ah ce n’était que le Duc du Duché, elle se demandait bien pourquoi il voulait s’asseoir aussi près, elle n’avait pas souvenir qu’il soit si intime avec Beths et Marty. Rick lui avait expliqué que les places de devant étaient pour les amis intime et la famille. Oh certainement un réflexe, il avait du penser que les sièges ducaux étaient là, après tout, nombreuses cérémonies s’étaient déroulés depuis le début de son mandat et il devait être bien fatigué. Quoi qu’il en soit, il finit par s’asseoir, Korydwen le gratifia d’un sourire et d’une inclinaison de la tête. Après tout c’était le Duc, elle se devait d’être un minimum poli et surtout de ne pas créer de problème lors de ce mariage.

Elle se tourna ensuite vers Rick, la prière pour se faire dépêcher, enfin se faire retirer les pêcher quoi…
Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Tout en répétant la prière, elle caressait le dos de son fils pour l’apaiser, le voilà qui reniflait et pleurait à chaudes larmes… Ensuite le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle regarda ensuite, l’autel, Eléa était allée chercher le livre des vertus et l’avait donné doucement à son oncle, elle alla ensuite se glisser auprès de son père, pendant que Matthis lui guettait l’arrivée d’un homme. Il devait chercher Barbelivien, il avait de précieux anneaux à récupérer, et il n’en était pas peu fier. Derrière Athalia se levait pour apercevoir le petit chevalier. Korydwen l’avait aperçu… Elle savait aussi ce que son fils comptait faire…
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Institut de Médecine du BA

Naluria

A peine Marty avait répondu que l'orgue se mit à chanter. Tout les regards se tournèrent vers la porte de la Cathédrale et là Beths arrivait.

Naluria laissa Marty dans sa comtemplation avec un sourire tandis qu'elle alla s'assoir sur le premier banc, du côté de Marty.

Naluria regarda dès lors les peintures et les sculptures qui ornait la bâtisse. L'encens lui était désagréable mais comme celui-ci fut dispersé dans un lieu suffisemment grand pour ne pas se sentir être comme un cochon de lait fumé, ca allait.

Elle aimait toute ces dorures, les vitraux qui illuminaient la cathédrale de par son jeu de mosaïque comme antique où les couleurs s'entremêlent lorsqu'ils arrivent au sol. Une pigmentation qui ne colore pas, une pigmentation venant de la volonté divine.

Naluria ferma les yeux un instant. Oui elle était heureuse, même si a ce moment là il manquait quelqu'un, un quelqu'un qui les rejoindrait peut être plus tard.

Des rires naquirent dans la cathédrale et Naluria ouvrit les yeux. Elle eu juste le temps de vor Beths, dans une jolie robe verte, être portée par Althiof et Azdrine jusqu'à l'autel et jusqu'à son futur époux. Elle sourit.

Puis Rick commença la cérémonie.

Tous écoutèrent les confessions religieuses des fiancés, puis ensemble, le credo fut récité.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Sofio51

cathédrale de Clermont en retard

Elle avait bien essayé de partir plus tôt de la caserne mais toujours ces satanés rapports qui arrivaient sans cesse, portés par des oiseaux de mauvais augure, elle avait eu mille choses a faire avant de pouvoir enfin prendre la route pour la Cathédrale, mariage de Beths ca non elle ne pouvait pas le manquer, puis herma devait surement être dans les parages aussi, voila un moment qu'elle n'avait pas vu herma, une cathédrale tiens cela changeait de l'église de Montpensier, non non pas penser a ca pas ce jour........

A peine arrivée elle se dépêcha de se mêler a la foule, certains étaient encore sur le parvis, ne pouvait t'on pas entrer?peut être trop de monde ou alors certains craignaient d'entrer a cause de l'écho que peuvent fournir les cathédrales, cela répercutait le son, les voix, bien plus forts que elles n'étaient alors quand le oui allait être prononcés il faudra penser a se boucher les oreilles.

Elle chercha du regard quelques têtes connus, et salua vite fait ceux de dehors entrez pas entrez?? fallait vite faire un choix quoi que c'était de mauvais genre de rester dehors le long de la cérémonie pour ensuite se mêler a la foule quand il s'agissait d'aller s'empiffrer au buffet, elle netra donc.

cathédrale

Elle trouva une place bien au fond le credo venait d'être entamé, elle le connaissait pas et mimi de ses lèvres quelques mots sans sens, espérant que son voisin de siège ne remarquerait rien, puis chercha les futurs mariés mais tant de monde devant elle l'empêchait de voir au dessus des têtes, bref se dit t'elle il devait bien être la quand même, bizarre de pas l'entendre a ELLE rien pas un son,si elle pouvait faire un voeu de silence en même temps que celui de sagesse .

soupirs..........
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Nictail

En ce beau matin, Thomas tenait absolument à aller voir son ânon ...
Pourquoi donc ?! C'est une bonne question ... Quoiqu'il en soit, un rapide voyage jusque Sarliève ne pouvait faire de mal à personne ... Enfin, tout ça, c'est de la théorie !!
Parce qu'une fois arrivé à Sarliève, Nic retrouva la mémoire ...
Eh oui, y'a pas qu'Aigue qui a la mémoire courte en ce moment !

Le mariage de la "plante verte", c'était pour bientôt ...
Sauf que c'était trop bientôt !! Le temps passait trop vite, et le jour J était là !
Toujours occupé, souvent retenu, la notion du temps lui échappait parfois.
Bon, ben, pour ne pas changer, ils seraient en retard ! Mais là, pas qu'un peu !!

On va donc se changer, et habiller le grand Thomas.
Bon, il semblerait que ça aille plus vite à faire que ces Dames, mais bon ...
Et une missive qui arrive au moment de partir, rahh, toujours quand il faut pas. Eh ben, c'est Aigue qui leur rappelle le mariage, elle en a de bonnes son épouse !

Et c'est donc tout beaux que le Père et le Fils prirent la route de la cathédrale ... (manquait plus que l'escorte du Saint-Esprit pour avoir la Trinité ! ...) Enfin, fallait pas trainer, tout en évitant de se salir ...

[Clermont, la cathédrale.]

Enfin arrivés ...
Plus personne sur le parvis, pas le moindre son de cloches ... Ouille, ils vont se faire crier dessus !
Discrètement, on pousse la lourde porte ... qui grince légèrement. Arf, pas de chance.
Ils se signent et prennent place au fond de la cathédrale. Ils ne peuvent pas se permettre de déranger tout le monde pour rejoindre le reste de la famille.
Au moins, Thomas n'a pas tout perdu, il semble que le credo soit déjà passé ...

Assis sur le banc, Nic prit Thomas sur ses épaules.
Faudrait qu'il puisse voir, sinon, ça va pas aller ...
Semblerait que Beths ait mis une robe ... verte ! Pas courant, mais pas plus étonnant que ça !
Espérons juste que leurs futurs enfants ne soient pas verts eux aussi !
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--Barbellivien

La future Duchesse de Billy était magnifique. Elle était entrée dans la Cathédrale toute de vert vêtue. Une couleur bien étrange tout de même pour un mariage. Mais cela ne semblait pas déranger le maître plus que cela.

Une chose était sûre, la cuisinière Berthe assise à ses côtés paraissait émerveillée. Elle était très émue la Berthe, juste au bord des larmes.

Un peu de tenue voyons murmura Barbelevien à sa voisine.

Dans un petit sanglot, ladite voisite répondit.

J'pouvions point m'en empêcher Barb'livien.

Léger sourire de l'Intendant qui observe chaque personne qui était assis dans la bâtisse. Il devait donner quelque chose à un petit, qu'on lui avait dit. Le Duc Marty avait été clair.

[Quelques jours avant le mariage... A Billy]

Marty avait fait un détour dans le voyage du Duc régnant. Il avait pris une journée d'avance pour avertir les Moulinois de l'arrivée du cortège ducal dans le village. Il en avait profité pour rejoindre son domaine, au grand plaisir de son estomac, ses gens ayant préparé un festin pour son retour. Berthe avait mis les petits plats dans les grands et le Billy avait une nouvelle fois ripaillé. C'était un peu son enterrement de vie de garçon.

Le soir de ce bon repas, il se préparait à revoir sa tendre promise le lendemain. Elle revenait du couvent de Moulins où elle s'était reposée quelques jours. Sans doute pour bien peser le choix décisif qu'elle allait faire prochainement. Sans doute pour se recueillir aussi sur la tombe de la mère de Marty ? Non, cela ne pouvait pas. Elle ne devait pas savoir que sa mère était enterrée au couvent.

Donc, il se préparait, et il se réjouissait de ses retrouvailles qui allaient les mener jusqu'à l'autel. Dans une des malles de sa chambre, de vieilles affaires étaient entassées. Marty avait bien eu le temps de les trier et savait très bien ce qu'il voulait y trouver. Il en sortit un coussin aux armes de son Duché, tissé avec soin par une couturière consciencieuse du village. Il y manquait quelque chose... Des noms...

Barbelivien !!!

La voix était forte et l'Intendant savait qu'il devait se rendre au plus vite dans la chambre de son maître. La vitesse à laquelle il devait s'y rendre dépendait souvent de l'élévation de la voix. Et cette fois, ce devait être d'une grande importance.

Votre Grâce ?

Marty tendit le coussin à son Intendant.

Arrange toi pour que les noms de Beths et Marty soit cousus sur cette étoffe. Je te fais confiance et sais que tu confieras cette mission à une fidèle tisseuse billyssoise.

Barbelivien chercha un instant dans sa mémoire.

Il y a bien la jeune Constance, la cadette du boulanger. Elle est en apprentissage chez le tailleur d'habits, et à ce qu'on dit, elle est très douée. Elle m'a fait ce mantel en très peu de temps. Voyez. Je suis sûr que vous apprécierez de lui donner sa chance. Ses parents vous en seraient reconnaissants, ils vous servent depuis que vous êtes installés.

Barbelivien savait que les boulangers de Billy avaient droit à un traitement de faveur de la part du Duc, ce dernier ayant un faible pour le bon pain fabriqués en ses terres.

Marty fit le tour de son Intendant, tâtant une épaule, puis une manche.

Hmm... En effet, voilà bien bel ouvrage. Fais donc ce que tu as à faire.

Hochement de tête du valet qui s'apprête à partir.

Attends un instant. Barbelivien se retourne alors. Le jour de mes épousailles, tu y déposeras deux anneaux que j'ai commandés chez mon orfèvre. Tu pourras alors donner l'ensemble au fils aîné de la Baronne de Cournon d'Auvergne. Il se nomme Matthis, c'est déjà un petit chevalier.

Bien Votre Grâce. Il sera fait à votre convenance.

Barbelivien se retira alors prestement. Le mariage allant bientôt arriver, il fallait que la jeune Constance fasse au plus vite. Il avait noté qu'il devait passer chez l'orfèvre chercher les anneaux.

[Retour dans la Cathédrale, ledit jour]

Il y avait beaucoup de monde... Certains qu'il n'avait jamais vu, et d'autres dont il se souvenait. Beaucoup étaient venus le jour des festivités de la Saint Géraud, organisées à Billy à l'automne dernier. Une bien belle fête qui scellait la période de deuil de son Duc... et qui amorçait une nouvelle vie pour celui-ci.

Il eut peu de mal à reconnaître Korydwen. La jeune femme, entourée de ses bambins, était subjugué par un seul homme. Non ce n'était pas le Duc de Billy, mais bien son époux, le Baron Althiof. Le plus grand des enfants devait donc être le jeune Matthis à qui il devait remettre le coussin.

Discrètement, il se rendit jusqu'à la rangée de bois où les Baronnes de Riom et de Cournon d'Auvergne s'étaient assises, avec leurs enfants. Le petit Baron sourit grandement comprenant de quoi il s'agissait.

Tenez jeune Baron, je dois vous confier ce coussin et ses anneaux. Vous devez savoir pour quel usage.

Regard vers la mère que Barbelivien salue de la tête, avant de filer se rasseoir, tenir la main de la cuisinière qui sanglottait de plus en plus...

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--Matthis.

Le petit garçon se tenait bien droit non loin de sa mère et de son père, il était bien content et surtout conscient du grand honneur qu'on lui faisait, sans lui le mariage ne pouvait avoir lieu. Ce n'était qu'une petite partie, mais les alliances, c'était les alliances, ils se promenaient tout le temps avec. Matthis avait regardé celle de sa maman, c'était pas vraiment digne des plus grands, mais cela représentait l'amour de son papa pour sa maman et puis lui il était le fruit de cet amour, avec sa soeur et son frère.

Il avait vu son père remonter l'allée. Il voulait une tenue comme lui, il était beau, certes un peu sapin de Noël sur les bords mais quand même, Azdrine aussi, une tenue de chevalier, parce qu'Azdrine était un chevalier, le grand maître même des chevaliers du Saint Esprit, plus tard, il irait là-bas, dans cet ordre... Il y avait les licornes aussi, mais les licornes, il aime pas cet animal imaginaire et puis il n'avait jamais vraiment vu quelqu'un des licornes, tant dis que ceux du Saint Esprit beaucoup.

Et oh alors qu'il regardait du côté du banc de Billy, il vit Naluria, ancienne Auvergne, qu'est-ce qu'il l'aimait Nalu. Il faudrait aller lui faire un bisou quand même. Matthis tachait de bien se tenir devant tout ce monde. Un grand homme s'approcha de lui pour lui murmurer quelque chose.

Tenez jeune Baron, je dois vous confier ce coussin et ses anneaux. Vous devez savoir pour quel usage.

Matthis prit doucement le coussin dans ses mains et regarda l'homme.

Merci Intendant Babelivien. Ze sais ce que doit faihe.

Matthis lui sourit et la laissa partir avant de se tourner vers Rick. Maintenant, il fallait qu'il apporte les alliances afin que Rick les bénisse et ensuite, il faudra qu'il tienne le coussin pendant que Beths et Marty échangeront leurs alliances.

Il s'approcha de son oncle chapelain et lui montra le coussin.

Tonton, je t'appote les alliances, il faut les béni'.

Matthis regardait ensuite l'ensemble de la cathédrale, bien fier de lui. Il ne fallait pas faire de bêtises, mais ces alliances étaient beaucoup plus jolis que celle de sa maman et de son papa. Lui il prendrait une très jolie alliance pour Athalia, d'ailleurs où était elle ?! Il avait une question ultra importante à lui poser bien plus tard.

_____________
Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

--Arthurdayne

Jour faste. Départ prévu le soir même. Passage éclair au banquet ducal. Pas vraiment envie de s’y attarder, de toutes façons… Et les voilà tous les deux, père et fille, habillés comme il se doit pour se rendre aux noces attendues par tout le duché ou presque. Enfin, tous les deux… Iliana dans une adorable robe tissée par… par qui déjà ? Diable, peu importe, elle est merveilleuse sur sa petite fée. Qui prend l’habitude des belles robes ces derniers temps… Arthur, lui, est habillé comme… tous les jours ou presque. Détail notable, la peau de son visage est lisse. Sa fille lui ayant fait remarquer, une fois de plus, qu’on ne doit pas piquer à un mariage.

Et quel mariage. Marty, un des seuls grands personnages du duché pour lequel il a un véritable et profond respect. Il se souvient de leur première rencontre… Discussion en taverne moulinoise autour de la politique ducale. Débat assez houleux, la période était électorale. Et Arthur de conclure « j’voterai pour vous quand même… ». Est-ce que le duc s’en souvenait ? Bah, peu importe, depuis ils ont bâti une relation cordiale et respectueuse. Jamais beaucoup plus loin, parce qu’ils ne se sont jamais beaucoup fréquenté. Mais c’est à Billy qu’Arthur a été invité, pour la première fois, à un évènement d’ampleur dans le Bourbonnais Auvergne. Et c’est Marty qui est venu le trouver pour lui demander d’être maire de Moulins. De lui succéder au poste. Certes, il n’était pas le premier à venir pour cette raison, peu s’en faut. Mais le fait que ce soit lui, Duc de Billy, ancien duc régnant, et surtout ancien maire de Moulins, qui lui demande de prendre les rênes après lui avait beaucoup pesé dans la balance.

Quant à la mariée… dame Beths, croisée ça et là tout d’abord. Connue de réputation, par ses discussions avec Bettym. Puis lors d’une mémorable bataille de boules de neige. Et une conversation… compliquée en taverne. Des mots échangés autour d’une incompréhension. Une longue lettre, une longue réponse. Et quelque chose comme un début d’amitié autour de tout ça. Aussi, avant son départ, il avait absolument tenu à être présent.

Arrivés à Clermont, la cathédrale se dessinait devant eux. Point de rencontre de nombreuses personnes qui convergeaient vers le parvis. Lui n’irait pas plus loin. Il grimpa quelques marches, main d’Ili dans la sienne, repéra des silhouettes familières à l’intérieur. Il s’agenouilla, réajusta la robe bleue nuit de sa fille, qui fit de même avec le col de sa chemise, et lui chuchota :

Tu vas rejoindre Amandine et Cruzzi là bas, d’accord ? Tu files vers eux, tu t’assieds et tu ne fais aucun bruit. Et ensuite, quand Dinette et Cruz sortent, tu les suis et tu viens me rejoindre. Tout bien compris, p’tite fée ?

Elle hocha vigoureusement la tête, impatiente d’aller prendre place dans l’immense salle qui allait accueillir les mariés. Déjà beaucoup de monde s’installait. Arthur suivit du regard sa fille qui courut jusqu’à la grande porte de bois et, une fois passé le porche, marcha solennellement, sur la pointe des pieds, presque, jusqu’à la place juste à côté d’Amandine.
Un sourire aux coins des lèvres, Arthur alla s’adosser, comme à son habitude, contre le mur de pierres, à côté des immenses portes. De là, il pourrait suivre d’une oreille la cérémonie. Qui commença d’ailleurs, alors que d’autres retardataires entraient encore. Puis le silence se fit, et l’officiant prit la parole. C’était Rick, aucun doute là-dessus. Il aurait reconnu cette voix entre mille. C’était lui qui avait… pour Apo… Pas le jour pour penser à tout ça, Arthur. Tu en auras bien le temps sur les routes…

Puis de nombreux murmures étouffés, d’étonnement, d’admiration. L’entrée de Beths, à coup sûr. Arthur imaginait sans peine le regard fasciné d’Iliana devant la robe somptueuse que la mariée devait porter. Il espérait pouvoir leur présenter ses meilleurs vœux à tous les deux, avant de prendre la route.

Chuichian

[Quelque part en terre d'Auvergne]

Le survol d'un oiseau, à basse altitude, étonna Chu. Pour quel raison le volatile s'était-il approché si près du sol au risque d'être abattu. Un volatile voyageur de tel proportion devait être propriété d'un noble connu et renommé. C'est alors que le pigeon fit demi-tour et revint vers Chuichian et se posa dans le pigeonnier où le voyageur pédestre avait prit une chambre. Intrigué par une telle parade, Chu se dirigea vers l'annexe quand le préposé lui emmena un courrier.

La lecture de la missive le surprit au plus haut point. Ainsi donc elle avait accepté la main d'un homme: Cette même femme dirigeant d'une main de fer dans un gant de velour une partie d'un grand organe de la Couronne Royale. Et il était invité.

[Cathédrale de Clermont, tout au fond]

Beths était resplendissante en ce jour de noce. Il est difficile de voir la personne telle qu'elle est réellement lorsque l'on ne la connait que de par sa fonction, mais en ces lieux, en ces murs, en ce jour elle semblait être illuminé par la grâce divine.

Le Poitevin, discret jusqu'alors, eut un sourire amusé en se rappelant en quel terme il avait décrit la Prévôt Royale, suite à leur première rencontre dans le cadre de leur profession: amicale et extrêmement attirante. Oui Chu savait apprécier les belles femmes lorsqu'il en croisait, mais cette cérémonie semblait être une effluve de bonheur sur terre, un mélange des parfums les plus doux, de joie et de bonheur intense, ôtant au bien nommé Chuichian toute trace d'un quelconque inconvenant sentiment.

Les alliances et leur porteur s'avancèrent et prirent place à proximité de l'ecclésiastique.
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Autocitage a écrit:

A force de vouloir obtenir des certitudes au lieu de laisser place au mystère, on en perd le goût et le plaisir du jeu.

Azdrine

Azdrine et Althiof écoutaient la grincheuse déblatérait ses sordides réponses...

Et gnagna gna par ci et gna gna gni par là ....

Le baron se contentait d'hocher la tête de haut en bas, comme elle avait appris à le faire régulièrement depuis ... ben depuis toujours en fait quand quelqu'un comme Beths tenter de se justifier avec une aisance ... fatale.

D'ailleurs elle rougit à l'évocation d'un engrossement. ca valait bien tout dire.

Mais bon ... La brune qu'elle était lui paraissait tout de même agréable, sachant lorsqu'il le fallait défendre ses intérêts, et ceux des gens à qui elle se vouait, et cela comptait beaucoup pour Azdrine. En effet, cela rejoignait l'esprit de fraternité auquel il tenait tant.

Il se souvenait le jour ou elle lui avait demandé de devenir son parrain et de l'accompagner dans le chemin spirituel qu'elle arpenterait. Il avait accepté, au grand étonnements des deux parties. Mais on lui avait toujours appris de venir en aide aux démunis, et cela le faisait rire intérieurement en y repensant. Et puis cela éviter au baron de dire qu'il appreciait Beths. c'est vrai qu'avant aujourd'hui, c'etait la criarde de service, la gourde du BA quoi ... Ca allait peut etre changer aujourd'hui ... tout dépendait de la réponse de Marty.

Ils acceptèrent de la faire entrer dans la cathédrale, chacun lui tenant un bras. Regards complices échangés avec Althiof, cela lui rappelait vaguement des joutes normandes..Ils étaient à présent non loin de l'autel et devant le Billy. Beths leur posa alors une question digne de .. ben de elle en fait, elle aurait donc toujours des questions comme ca ?

Az, Al, merci de vôtre galanterie, votre bras respectif m’ont permis d’avancer assurément jusqu’à Marty, et en plus, aucun de vous n’a marché malencontreusement sur mon surcot !

Oh mais de rien, on ne voulait pas risque de se voir accuser toute notre vie de t'avoir fait de sales coups durant ton mariage.

Acceptez-vous de me laisser au soin du Duc de Billy ?

Le chevalier plongea son regard au plus profond des yeux de Beths, puis après quelques secondes et un rapide coup d'oeil au Montfort, il dit sur un ton sérieux, totalement différemment de sa phrase précédente.

Je ne sais ... je n'ai pas eu de réponse à mon courrier et tu as eu mon courrier, il est hors de question que vous fassiez cela. J'attendrai une réponse de sa part jusqu'au dernier moment en tout cas. Mais va, ta destiné n'est pas vers moi.

Les deux A firent mine de repartir puis se tournèrent très vite afin d'apporter à Marty la Gondole. Elle flotait dans l'air tel une gondole sur l'eau, à la différence près que à défaut de prendre l'eau, elle prendrai un au choix, un époux ou un rateau.

Le credo fut ensuite entamé et Azdrine le récita comme les autres personnes présentes au mariage. Il ne fixa alors rien d'autres que les yeux de Marty.
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Hermanicus

LA cérémonie avait commencé... si tous les regards étaient tournés vers les deux promis, Herma quant à lui commençait à s'ennuyer... les cérémonies religieuses il aimait bien... mais quand sofio était là... là Ca devenait énervant... Bon l'entrée de beths fut un très bon moment ! Elle était magnifique dans sa robe, les deux mariés étaient radieux... MAis après un moment on ne les voyait que de dos et après un moment ca lassait...

Tournant son regard vers l'entrée de la cathédrale, Herma aperçut un visage vachement familier ! Mais oui ! sa Sofio était arrivée ! Tout sourire il chercha un moyen de l'approcher sans déranger toute l'assistance...

il failli agiter la main pour attirer son regard mais après un instant de réflexion il se dit qu'il devrait faire gaffe... on risquait de le remarquer... il se leva donc silencieusement et se rendit accroupi jusqu'à sofio à côté de laquelle il restait justement une place de libre...
Il lui chuchota ensuite :

Salut ! la forme ? je suis content que tu sois là ! pas facile de te trouver... et je commençais à m'ennuyer moi...

Sur ces paroles, Herma glissa une main de manière négligée sur la cuisse de sofio
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Rick

Pendant que les uns et les autres récitaient le credo, en canon, Rick se mit à repenser aux quelques minutes qui venaient de s'écouler. Tout avait été si vite qu'il n'avait pas réagit sur le moment. Pourtant, il aurait pu froncer les sourcils, lorsque son épouse, dans sa magnifique robe orange était arrivée. Il s'était demandée pourquoi elle boîtait. Malheureusement, il n'avait pu quitter sa place pour s'enquérir de son état de santé. Il s'était donc montré patient, mais surtout, son regard avait été détourné par l'arrivée de Beths et la manière très originale dont la future mariée était arrivée sur l'autel, devant son promis. Althiof et Azdrine avaient fait forts, ne faillissant pas à leurs réputations vis à vis de l'héroïne du jour. A l'intérieur de l'église, l'écho du credo se faisait encore entendre, grâce aux derniers retardataires, qui avaient tenté de se faire discrets. Mais il faut avouer que pour certains, leur arrivée n'avait pas été bien préparée ou alors au contraire, trop bien préparée. Quelque chose dans la tête du diacre, lui disait qu'il n'était pas prêt d'oublier son premier mariage, en tant qu'officiant. Déjà deux petits imprévus avaient jalonné la cérémonie, qui venaient juste d'être entamée : l'arrivée d'une dame ou damoiselle vers le fiancé et l'arrivée anarchaïque de la fiancée. Qui serait le héros du prochain chapitre ? Les dés pouvaient être lancés et les paris ouverts, quoi que non pas de paris dans la maison du Très-Haut. Pas de manière officielle, en tout cas... Le héros serait-il l'apprenti chevalier qui lui proposait de récupérer les alliances ? Ou serait-ce sa grande soeur, qui avait déjà tout d'une chatelaine en puissance et qui avait été récupéré le Livre des Vertus ? Quelqu'un dans l'assemblée allait-il se faire remarquer ? Difficile à dire, mais les cérémonies toutes prêtes étaient tellement ennuyeuses pour un invité, qu'un brin de piment ne serait qu'une excellente chose.

Le diacre récupéra les objets donnés par les deux enfants et les remercia chaleureusement et presque silencieusement. En tout cas, il fallait avouer que le coussin était magnifique, tout comme ses deux anneaux, symbole de l'amour. Il ouvrit alors son précieux ouvrage et commença lecture d'un texte. Il avait choisi de lire un passage de la vie de Saint Valentin, le saint patron des amoureux, qui avait donné sa vie, pour avoir ouvert les yeux à l'Amour.

Citation:

On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.

C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :

Citation:
Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.

Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"

Ce à quoi Valentin répondit : Citation:
"L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil."

Rick regarda alors le couple devant lui et dit

Vous avez choisi aujourd'hui, devant vos amis et votre famille, d'unir vos deux destinés, dans l'amour de Dieu. En faisant cela, vous montrez à nouveau, aux yeux de tous, votre foi envers le Très-Haut et Lui, dans sa Grâce Divine renforcera votre amour, l'un pour l'autre et en lui.

Le jeune homme ne pouvait s'empêcher de penser à son épouse Tiadriel, à ce moment-là et de voir qu'en effet, depuis qu'il l'avait épousé, un soir de printemps, Aristote veillait sur eux et sur leurs enfants. Il espérait que cela serait le cas aussi pour Beths et Marty, comme ce l'était déjà pour Nictail et Aiguemarine, ou comme Al et Kory.

Beths et Marty, nous allons donc procéder maintenant aux échanges de vos voeux. C'est le moment pour vous de vous promettre amour et fidélité, pour aujourd'hui comme pour demain. Entourés par vos témoins et vos amis, ils seront alors garants, sous le regard de Dieu, de vos engagements respectifs.

Rick fit alors un signe au couple, pour que l'un ou l'autre se lance en premier. Le jeune homme se demandait s'ils feraient dans l'originalité ou si leurs voeux seraient des plus simples mais remplis de tellement de tendresse.
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Cruzzi

Regard tournés vers la principale intéressée de la cérémonie, la mariée faisait ses premiers pas dans la cathédrale avançant vers Marty aux bras d'Al et Azdrine. Elle marchait gracieusement dans une superbe robe faite pour l'occasion. Petit regard vers le marié qui semblait obnubilé par "son chaton" qui se dirigeait vers lui. Arrivé devant Rick, Al et Az confièrent Beths à Marty symboliquement, maintenant c'était à lui de prendre soin d'elle, comme il le faisait déjà vu le bonheur de la mariée en ce jour mémorable pour eux deux.

Il sentit, soudain, une petite chose se mettre entre lui et Amandine, il tourna la tête et vit ili. Il lui fit un bisou sur la joue avant de lui chuchoter :

Eh bien dis moi tu as une belle robe, papa a de bon goûts! Il lui adressa un sourire.

Puis, il était temps de répéter le crédo, affirmant leur foi, Cruzzi le répéta du bout des lèvres :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il était maintenant temps pour le duc et sa futur de donner leurs vœux. Silence dans la cathédrale, tout le monde voulaient bien sûr entendre ce qu'allait dire les deux tourtereaux. Cruzzi fit silence en prenant la main d'Amandine dans la sienne.
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--Matthis.

Perdu, le petit garçon qu'il était, son oncle l'avait à peine regardé lui et les alliances, sans même lui répondre. Matthis soupira discrètement et décida d'aller se placer entre Beths et Marty avec les alliances, après tout, eux ça les intéresseraient beaucoup plus que le chapelain. Il ne voulait pas les bénir, Matthis était perplexe. Maman lui avait raconté que les boucles d'oreille et le pendentif de la chaîne de sa soeur avaient été bénis par le père Foulke avant de lui être remis. Eléa avait apporté le livre des vertus… Rick avait l’air d’avoir changé d’avis….

Parce que finalement il lui prit les deux anneaux, Matthis ne comprit pas pourquoi le diacre les avait pris. Pendant les répétitions, on lui avait bien expliqué qu’il devait tenir le petit coussin et les deux anneaux dessus, l’officiant devant simplement les bénir sans les retirer du coussin. Matthis décida d’ouvrir la bouche, au risque de troubler toute la cérémonie, mais tant pis, il connaissait son rôle, par cœur sur le bout des doigts.

Tonton ! Pourquoi tu me piques les alliances ! Ils ont dit de les laisser sur le coussin pour que toi tu les bénisses, et moi je garde le coussin et je leurs présente les alliances !

Il avait bien articulé le bonhomme, c’est qu’il grandissait et qu’un jour, il fallait cesser de faire le bébé, seulement parler ainsi dans une Cathédrale n’était certainement pas la meilleure de choses à faire mais tant pis.

C'était étonnant, mais il ne fallait pas le chercher, il avait du avoir tord en voulant bien faire, il haussa les épaules, et regarda en direction de sa maman. La prunelle de ses yeux se posant sur sa jolie robe et sur Timothée aussi, le petit frère semblait avoir peur. Matthis serait bien allé l'aider, mais il avait comme un léger problème, il portait le coussin et allait bien certainement récupérer les alliances, sinon, il n’aurait pas tenu son rôle jusqu’au bout. Le blondinet tâcha de sourire même si son oncle l'avait un peu froissé en lui piquant le grand trésor, il avait eu envie de crier de se faire remarquer en faisant le pitre, mais il avait des consignes très strictes que personne ne souhaiterait avoir.

Son oncle se mit à lire un texte sur Saint Valentin et c'était très intéressant, à se demander si Aristote voyait son amour enfantin pour Athalia assez fort pour qu'ils puissent se marier plus tard. Matthis réfléchissait bien à ça, fermant les yeux et écoutant attentivement la suite. Il pensait à certaine chose, des conversations entre sa mère et la nourrice Mathilde, il les avait surprises bien plus d'une fois. Mais ce n'était pas pour autant qu'il se souvenait des conversations entre sa mère et sa nourrice. Alors qu'il rêvassait en attendant la suite de la cérémonie, il perdit légèrement l'équilibre, se rattrapant de justesse, rattrapant le coussin, le replaçant bien surs ses petites mains. Il avait déjà vu les dessins du coussin quelque part... Mais il ne savait plus où, sauf qu'avec ce coussin, il avait plus envie de taper la Gondole plutôt que de le garder dans ses mains.

Il jeta un rapide coup d'oeil à son père, histoire de voir si lui aussi ça l'amuserait de jeter des coussins sur la Gondole avec son fils. Matthis caressa doucement le coussin comme son père faisait, enfin lui il en avait un gros marron. Peut-être que la Gondole avait vu le geste... Mais de toute façon, il ne pouvait rien faire à part attendre... Peut-être qu'on lui donnerait ce coussin après le mariage, ça serait chouette, un rien qu'à lui, sinon il faudrait demander à son père.

Matthis qui se trouvait dos à son oncle, devant les futurs époux, l'écouta attentivement. Il voyait les personnes de la cathédrale, sa petite taille lui permettait de voir entre les deux futurs époux. C'était amusant.

Vous avez choisi aujourd'hui, devant vos amis et votre famille, d'unir vos deux destinés, dans l'amour de Dieu. En faisant cela, vous montrez à nouveau, aux yeux de tous, votre foi envers le Très-Haut et Lui, dans sa Grâce Divine renforcera votre amour, l'un pour l'autre et en lui.

Il allait renforcer leur amour en leur donnant plein d'enfant ?! Ca, c'était intéressant, parce qu'après tout, il lui fallait encore monter son armée au jeune Matthis, il avait déjà recruté Timothée, Georges bientôt, il faudrait essayer Thomas et puis tellement d'autre. Peut-être Audric, tiens aussi. Ca lui ferait bien certainement plaisir, avec un papa chevalier... Ou alors non, devenir prévost, il aurait des troupes à diriger et ferait comme son père. Il faudrait lui demander ça comment on devient prévost.

Beths et Marty, nous allons donc procéder maintenant aux échanges de vos voeux. C'est le moment pour vous de vous promettre amour et fidélité, pour aujourd'hui comme pour demain. Entourés par vos témoins et vos amis, ils seront alors garants, sous le regard de Dieu, de vos engagements respectifs.

Tiré une nouvelle fois de sa rêverie, Matthis leva assez haut le coussin en attendant que son oncle pose les alliances qu’il avait piqué, il ne savait pas si elles allaient servir maintenant, mais au moins, ils les verraient et tonton verrait bien qu’il voulait les récupérer. Finalement porteur d'alliance c'était tout un art. Il fallait faire attention. Qui de la Gondole ou du perceur de Gondole parlerait en premier ?! Certainement la Gondole, enfin si elle arrivait à parler, parce que déjà rien qu'en lui donnant une seigneurie ça lui fait perdre sa voix, alors là, un mariage... Cela serait certainement très surprenant. Il parlait des témoins, certainement que les témoins allaient arriver... Matthis aurait bien été témoin... M'enfin, il avait déjà un témoin pour son mariage à lui. Ca donnait des idées aux enfants, ils avaient même piqué une bague à sa mère... Mais ça chut, il ne faut pas lui dire, en plus elle l'a même pas vu en fouillant ses poches. Normal, elle est cachée ailleurs, mais vous ne saurez pas...
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Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

Beths

Vivait-elle le plus beau jour de sa vie ? Elle n’en avait aucune idée, mais en tout cas, cela en prenait la tournure, et le sourire qui égayait son visage depuis le début de la journée, ne désertait que rarement.

A peine arrivée de façon remarquable juste devant l’autel, aidée en cela d’Althiof et d’Azdrine, la jeune femme perçus regards et mouvements derrière elle ou à proximité. Entre un parrain qui posait question en lançant regard sévère à son époux, où elle apprit avec étonnement que Marty avait reçu une missive à laquelle il n’avait point transmis réponse, entre un futur époux qui adressa compliment sur sa future épousée, qui, délicieusement ravie de plaire à l’être aimé, eut pour conséquence de doucement la faire rougir, sans oublier son petit traitre chevalier qui arriva, coussin en mains, et se plaça juste devant le diacre, et quelques invités qui devaient encore arriver si elle en croyait les faibles bruits dans son dos … Il y avait fort à faire et à suivre. La jeune femme mourrait d’envie de se retourner et d’adresser à tous un immense sourire, les remercier d’être là … D’ailleurs pourquoi les mariés devaient ils tourner le dos à leurs invités ? Intéressante question qu’il lui faudrait un jour poser … à Rick par exemple.
Après avoir récité le crédo en cœur avec son précieux pas pu m’empêcher de mettre ce mot dans une même phrase que celui ‘d’anneau’ ^^ ahem, reprenons, Beths essaya bien de discerner les anneaux que Matthis semblait porter avec une attention tout particulière, mais, elle n’osait point gigoter de droite et de gauche pour tenter de les apercevoir.

Quant à Rick, c’est souriant qu’il attrapa ce que lui portaient Eléa et Matthis, déposant le tout devant l'autel, sous le regard attentif de tous, dont l'épousée. Mais déjà il ouvrait le livre des Vertus pour en lire un passage. Juste avant qu’il ne fasse lecture, la jeune femme se demanda quelle partie du livre il pourrait choisir … L’amour de la création ? Ou bien …

Tonton ! Pourquoi tu me piques les alliances ! Ils ont dit de les laisser sur le coussin pour que toi tu les bénisses, et moi je garde le coussin et je leurs présente les alliances !

Indignation qui s'était vu confier une mission qu'il escomptait bien menée à son terme. Quelques chuchotis, beaucoup de sourires, une solution, et quelques instants plus tard, un Matthis portant fièrement coussin et alliances, la cérémonie repris par l’histoire de Saint Valentin, qu’était en train de lire Rick.
Oui c’était une excellente idée. Beths écouta la lecture agréable de son ami, passage de circonstance sur la vie de cet homme qui avait tant fait pour le sacrement du mariage. Son œil de maréchal exercé, nota que Matthis se déplaçait pour finir par se placer devant Marty et elle. Attendrie, la future épousée l’étudia se demandant à quoi il pouvait bien penser. La jeune femme aurait bien posé une main sur le haut de sa tête, une caresse affectueuse, toutefois, la main droite blottie contre la main gauche de sa moitié, et la main gauche portant son bouquet d’un autre genre … Et décemment, elle ne pouvait point, avancer la main qui portait les orties du diable chérubin. Elle décida d’autre chose, alors que leurs regards se croisaient, Beths adressa un clin d’œil à l’enfant, lui prouvant qu’il n’était pas invisible et qu’elle appréciait sa présence. Et puis progressivement ses prunelles vertes pétillèrent de malice se rendant compte d’une chose … un Althiof miniature qui avait eu coussin en main, mais où avait elle eut la tête lorsqu’elle lui avait proposé d’être porteur d’anneaux ? Oui, bon, soit, elle avait du trouver une solution de secours à sa proposition initiale, proposition qui avait reçue la désapprobation de tous, car il n’était pas de bon ton d’entrer un lieu du Très Haut avec des armes … Soit, la maréchale avait capitulée, et Matthis s’était vu confiée la charge de porter leurs alliances … mais elle n’avait pas pensé à un léger détail technique … un coussin … un coussin qui serait bien trop proche du Prévost de l’Hostellerie Royale, trop proche d’elle aussi, arg ! Mais non, pas lors d’un mariage, non. Plus tard, à la prévôté, elle serait surement félicitée comme il se devait, mais pour l’heure …

Vous avez choisi aujourd'hui, devant vos amis et votre famille, d'unir vos deux destinés, dans l'amour de Dieu. En faisant cela, vous montrez à nouveau, aux yeux de tous, votre foi envers le Très-Haut et Lui, dans sa Grâce Divine renforcera votre amour, l'un pour l'autre et en lui.

La jeune femme se mit à trembler d’émotion mêlée d’appréhension, le cœur battant la chamade. Son choix était fait, et devant le Très Haut, elle l’entérinerait, instant solennel, où elle se livrait à lui.

Beths et Marty, nous allons donc procéder maintenant aux échanges de vos voeux. C'est le moment pour vous de vous promettre amour et fidélité, pour aujourd'hui comme pour demain. Entourés par vos témoins et vos amis, ils seront alors garants, sous le regard de Dieu, de vos engagements respectifs.

La cathédrale s’était faite silencieuse. Intriguée la jeune femme regarda Rick se demandant ce qu’il attendait d’eux … Qu'ils s'exprimèrent si elle en cru le silence … Sauf qu’elle n’avait révisé qu’un seul et unique texte pour cette cérémonie. Il devait être temps de le réciter. Prenant inspiration …

Ouiiiiiiii !

Hum, cette réponse ne devait pas être exactement celle attendue si elle en cru le regard amusé et bienveillant de Rick, le regard que Marty posait alors sur elle, et les quelques rires qui fusèrent derrière elle. Rougissant encore une fois, la jeune femme fit appel à sa mémoire, à ce qu’avait dit le diacre quelques secondes auparavant … et se tournant à moitié vers l’élu de son cœur cherchant son regard, ne le quittant pas des yeux alors qu’elle parlait.

Oui, aujourd’hui, et devant nos témoins, devant nos amis, devant le Très-Haut, je promets à Martymcfly, amour et fidélité, aujourd’hui comme pour demain, et après demain et encore après demain, et tous les jours qui suivront !
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Sunburn71

Fidèle à son habitude , elle était en retard .
Diverses imprévus à régler à la dernière minute , ce qui l'avait fortement agacé .
De ce fait , Ptit et Aeryn l'ayant attendu , ils étaient partis de Pérignat au plus vite afin de rejoindre Clermont pour les noces d'un Billy et d'une Gondole .
Dans le coche qui les amenait , elle replaça quelques mèches qui s'étaient faufilées hors de son chignon .
Ceci avait pour seul but d'empécher Aeryn d'y mettre ses doigts mais elle savait déjà que sa coiffure ne tiendrait pas longtemps malgré tout .
Elle était vêtue d'une robe mauve pâle ornée de broderies ton sur ton .
De fines bottes noires et une cape de la même teinte complétaient sa tenue .
Aeryn était radieuse en rouge , ceci faisait ressortir ses bouclettes blondes .
Clermont se profila , il était temps .
Sortant tout trois en hâte du carosse , ils glissèrent chacun leur main dans celle de la puce .
Elle s'amusa à faire quelques pas en riant .
La prit dans ses bras pour gravir les marches de la cathédrale , glissant sa main libre dans celle de Ptit .
Léger sourire à son attention quand il ouvrit les portes sans faire de bruit , ouf .
Ils entrèrent au moment ou Beths prononçait le "oui" , scellant son acceptation .
Regard ému vers les futurs épousés , resplendissants .
Ils s'installèrent au fond afin de suivre la fin de la cérémonie .
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Secrétaire Ducale , Adjointe d'Aigue , Sergent , N° 7 des Bûcherons

Rick

Rick attendait les voeux prononcés par les deux fiancés, lorsqu'une petite voix troubla la cérémonie.

Tonton ! Pourquoi tu me piques les alliances ! Ils ont dit de les laisser sur le coussin pour que toi tu les bénisses, et moi je garde le coussin et je leurs présente les alliances !

Le jeune homme posa son regard sur son neveu et le regarda d'un air étonné. Matthis semblait courroucé par le fait qu'il ne soit plus en possession des anneaux nuptiaux. Il se mit donc à genoux, en prenant soin de relever sa robe de bure. Il aurait été dommage, risible et terriblement gênant de tomber, à cause de ce vêtement de cérémonie.

Matthis, je vais les garder un instant avec moi, pour les bénir dans un instant lorsque Beths et Marty auront dit tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. D'accord ?

Rick se releva et regarda Beths qui s'apprêtait à prendre la parole. Matthis s'était mis dos à lui et regardait l'assemblée. Il était pour la cérémonie son petit moi et c'était assez amusant. Le jeune homme se demandait si un jour, Georges accepterait d'aider son cousin lors des cérémonies. Et alors qu'il pensait que la mariée allait dire ses sentiments pour son promis, elle cria

Ouiiiiiiii !

Rick ne put s'empêcher de poser un regard amusé et chaleureux sur son ami. Il savait la maréchale Thiernoise pressée d'épouser Marty, mais son empressement était encore plus important qu'il ne l'avait prévu. Elle répéta alors mot pour mot ce qu'il avait dit. Elle n'avait certes pas été très originale pour ses voeux, mais on voyait tout l'amour qu'elle éprouvait pour l'homme qui était à ses côtés. D'ailleurs, cela allait être à lui d'adresses ses sentiments pour Beths.
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--Matthis.

Porteur d'alliances est un très dur travail, surtout lorsque l'on vous met des bâtons dans les roues. Tonton se mit à sa hauteur en soulevant sa robe, entre papa qui mettait des jupes et tonton des robes, il était servi le Matthis. C'était quoi cette mode bizarre, il aurait bien soulevé la robe pour voir si il y avait des braies dessous, mais Tonton ne l'aurait pas laissé faire. Matthis esquissa tout de même le geste, après tout, dans un moment de folie.

Matthis, je vais les garder un instant avec moi, pour les bénir dans un instant lorsque Beths et Marty auront dit tout l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. D'accord ?

Matthis le regarda en souriant et inclina la tête, le monde devait sourire, mais lui il avait envie de faire rire, alors il décida de pousser un peu, histoire d'épater la galerie.

D'accord ! Très jolie la robe !

Il se mit à rire doucement et reprit place près de Beths et Marty, le coussin bien haut pour récupérer les alliances plus tard. L'oeil brillant, une idée derrière la tête, dans un petit coin, qu'il n'oublierait pas. Mais alors qu'il rêvait encore à Athalia, un cri le fit sursauter.

Ouiiiiiiii !

Il sursauta et envoya le coussin en l'air, en tremblant légèrement, l'effet de surprise et surtout l'effet amplificateur du son de la cathédrale. Tout penaud, il alla chercher le coussin et le secoua doucement, heureusement que Tonton avait gardé les alliances, peut-être qu'il devrait les garder jusqu'à ce qu'elle dise oui, sinon allez savoir où elle pourrait aterrir si elle faisait encore sursauter le Matthis.

Il reprit place auprès de Beths et Marty afin de finir son travail, enfin si son petit coeur tenait le coup, comment Papa pouvait travailler avec pareil personne, peut-être pour ça que des fois, il ne l'entendait pas. Elle le rendait sourd ! Il faudrait éclaircir le mystère...

Mon dieu la cérémonie s'annonçait longue... Très longue... Elle avait d'autres surprises la Gondole ?! Peut-être que le perceur de Gondole allait aussi s'y mettre à hurler ?! Et leurs enfants, ils allaient hurler aussi ?! Faudrait peut-être réfléchir à la question... Parce que si ils hurlaient, Matthis ne les prendrait pas dans son armée.

Il regarda Beths en souriant et lui dit doucement. Elle lui avait sourit, certainement heureuse qu'il soit ici et remplisse ce rôle haut la main.

C'est très joli ce que tu dis.

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Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

Alethea

La vie reprenait doucement autour de Thea. De parvis en parvis… de chapelle en cathédrale… de baptême en mariage… elle reprenait le fil de sa vie et de celle de ses proches. Mais c’était à croire que sortie de son bureau, seuls les édifices religieux lui faisaient l’honneur de la recevoir. Une bénédiction du conseil, une filleule, et deux amis qui se marient, l’avaient donc emportée loin de ses obligations. Ah non ! Il y avait eu ce témoignage dans un procès aussi, mais ça, même hors du bureau, on pouvait le ranger dans les obligations. D’ailleurs, c’est le nez plongé dans les dossiers qu’elle s’est souvenue du mariage. Et le terme plongé n’étant pas une figure de style, elle était endormie sur son bureau lorsque ça a tilté au milieu de rêves aussi étranges que sa position était inconfortable.

La seule chose qui lui vint alors fut un mémorable

RHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais quel meilleur hommage rendre à la jeune blonde qui se mariait après tout, à part courir peut être, filer jusqu’à la chambre qui lui était réservée au château, se changer parce que là c’était pas à une cérémonie d’intronisation dans une forteresse spartiate qu’elle se rendait et ses braies n’étaient vraiment pas de mise. Bon Beths, ce serait pas le genre à s’en formaliser bien sur mais Marty … Il était toujours bien mis Marty on sentait qu’il aimait ça les jolies tenues, les tissus délicats et broderies fines. Et Alethea, la seule robe un peu habillée qu’elle avait était celle qu’on lui avait offerte pour un mariage à Angoulême. Prune et argent… Ca ferait l’affaire ! Quoi que, une fois devant Rixende, son Trakehner bai brun, elle ne voyait pas bien comment ne pas la mettre à mal cette robe de velours un peu trop chaude pour la saison. Alors après quelques essais elle avait renoncé et emprunté une des voitures réservées aux conseillers ducaux, puis elle avait entreprit de parcourir le chemin entre le château et la cathédrale en grommelant contre les charges trop lourdes et la fatigue qui vous fait rater même les mariages de ceux à qui vous tenez.

Arrivée devant le parvis d’ailleurs, entre honte et regrets, ça ne s’était pas arrangé. Elle était en retard et pas un peu. Elle s’était donc glissée sur un des derniers bancs. Credo récité par ceux qui avaient eu la politesse d’arriver à temps, il ny avait plus qu’à écouter la suite de la cérémonie.

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Althiof

Cathédrale de Clermont

Pfiou les 2A avaient enfin refilé le collis, une bonne chose de faite. Ah un autre maintenant de supporter les cris aussi. Ah nan c'est vrai elle crie par elle s'exprime. Pour ce que ça fait comme différence ça fait pas moins trembler les murs du château quand elle passe et ça fait la richesse des vitriers du duché. Un métier d'avenir moi j'vous dis. Imaginez quand y'aura plein de mini Beths gémiardes... Vous préférez pas ? Je vous comprends ça fait peur.

Enfin bref le paquet était à destination, manquait que l'accusé de réception par Marty sur le registre des cérémonies. Il s'était mis en retrait. Un peu de sérieux quand même la cérémonie commençait. Oui juste un peu faut pas éxagérer.

Il avait récité le credo et écoutait Rick en apportant une attention toute particulière non pas à la mariée mais à ses deux enfants Eléa et Matthis. On leur avait donc confié deux tâches importantes : tenir le Livre des Vertus et apporter les alliances et ils semblaient très fiers. En tout cas ils étaient très sérieux.

Rick enchaina :

- Beths et Marty, nous allons donc procéder maintenant aux échanges de vos voeux. C'est le moment pour vous de vous promettre amour et fidélité, pour aujourd'hui comme pour demain. Entourés par vos témoins et vos amis, ils seront alors garants, sous le regard de Dieu, de vos engagements respectifs.

Il porta cette fois son attention sur sa très chère amie, se demandant bien ce qu'elle allait dire. Nan parce que si y'a bien une qualité qu'il fallait reconnaître à Marty c'était celle de la laisser sans voix. Ce n'était surement pas pour ça que la Gondole l'épousait par contre c'était à coup sûr la raison qui faisait que toute l'assemblée ici présente était heureux de les voir se marier. Il avait réussi une seule fois pour son annoblissement et il avait fallu qu'il reflechisse non pas aux paroles plus que sincères qu'il avait prononcé ce jour là pour son amie mais bien sur le déroulement global de la cérémonie. Pour Marty c'était inné.

C'est biiiiiieaaaaaaau l'amour nan ? L'amour est aveugle mais pas sourd. Ils s'étaient bien trouvés pour le coup.

Et là...

- Ouiiiiiiii !

Mon Dieu, Arisote, qu'est ce qui se passe ? Un cri strident. On nous attaque ? Les femmes et les enfants d'abord, sauve qui peut. Les gens s'étaient bouché les oreillers, les tympans volaient en eclat, les vitraux de la Cathédrale résonnaient dangeureusement et il était persuadé d'avoir vu une pierre tomber. Etait-on sûr de la solidité de l'édifice. Il faudrait demander à un maçon, il y en avait de plus en plus depuis l'apparition des premeirs hôtel dans la capitale.

Son fils avaient fait un bon de trois mètres et avait fait tomber son coussin. Heureusement qu'il avait déjà les alliances, sinon il aurait tous fallu qu'ils se mettent à quatre pates pour les retrouver. Tu parles d'un spectacle.

Elle continua plus calmement.

- Oui, aujourd’hui, et devant nos témoins, devant nos amis, devant le Très-Haut, je promets à Martymcfly, amour et fidélité, aujourd’hui comme pour demain, et après demain et encore après demain, et tous les jours qui suivront !

Althiof souriait et écoutait les voeux de Beths, alors qu'il regardait Bettym, l'autre témoin.

- Le pauvre quand même. On est sûrs qu'il est sein d'esprit ?

Il sentit un coup de talon dans son tibia et vit un mouvement de robe verte.

Aurait-il parlé à haute voix ?
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Adieu Alice

Arthur75

Depuis longtemps il la connaissait.
Quand il l'avait rencontré pour la 1er fois, ce fut son dévouement pour les autres, pour sa ville et pour son duché qui le surpris.
Il ne pouvait rater ce jour qui tenait tant à cœur Beths. Il avait tout préparer le veille au soir pour partir le lendemain à l'heure ou le soleil se lève dans un ciel orangé.
La route fut joyeuse et tranquille.
En fin d'après midi il arriva à la capitale du duché ou se passerait bientôt un des plus beaux moments de la vie de Beths.
Il reconnu cette ville qu'il avait eut plusieurs fois l'occasion de visiter.
Il entra dans la cathédrale vêtue d'une longue veste noir, la cérémonie venait de commencer et il se dépêcha de s'assoir près de lamalice qu'il avait aperçut quelques instants après son entrée.
Il écouta attentivement puis récita le credo...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen

Enfin le moment tant attendu arriva...

Ce fut Beths qui se lança la première on l'entendit prononcer un mot un seul

Ouiiiiiiii !

Arthur sourit, maintenant sa tête se tournis vers Sir Marty
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Bettym

Attentive comme il se doit pour une cérémonie d'un tel ordre, elle se tenait droite juste derrière les nobles qui allaient se jurer fidélité... Prière sur prière, texte tout droit sorti du livre des Vertus... Tant de pensées en tête qui la faisaient sourire... Quand le cri du coeur sortit de la bouche de Beths puis ses voeux à l'être qu'elle aimait le plus au monde !

Ce fut à ce moment qu'Al la regarda et lui demanda si Marty allait bien puis elle vit le coup de pied vert dans les tibias de leur chef et le Baron de Cournon qui se muselait pour ne pas crier le mal qu'il devait ressentir.

Bettym se mit à pouffer de voir malmener ainsi leur chef et surtout de se dire que son filleul adoré pouvait être dérangé. Devant le regard furibond de Beths, la Moulinoise essaya de garder son sérieux... Pinçant ses lèvres, elle n'arrivait pas à arrêter les larmes qui coulaient le long de ses joues !

Cherchant un mouchoir dans une des poches camouflées de sa robe, elle s'essuya les yeux et en profita pour rire le plus silencieusement possible dans le dos de la mariée alors qu'elle voyait toujours Althiof danser sur un pied.

Ayant réussi à se calmer un peu, elle put chuchoter au Seigneur de la Gondole...

euh... non le médicastre n'était pas à Moulins ! et A Cournon ou Clermont ? Tu crois qu'ils en ont vu un ? De toute façon, nous le saura bientôt ! fit un signe de tête montrant le futur épousé en train de boire des yeux Beths.
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La Confrérie de la Source

Martymcfly

La cérémonie poursuivait son cours. Les alliances avaient été amenées jusqu'à l'autel. Le petit chevalier avait fait son job, mais il était contrarié de porter un coussin vide. Rick allait bénir les anneaux avant que les futurs époux ne se les échangent. Dans quelques minutes, ils allaient être mariés.

Un moment gravé dans leur tête à défaut de pierre, et bientôt sur un parchemin. Devant tous leurs amis... Tous ? Un des témoins se faisait attendre... Ne pas y penser.

Concentration sur les yeux de sa belle. Main dans la main, amour contre amour. Marty ne voyait plus qu'elle, quoiqu'ils étaient nombreux dans la cathédrale. Il ne voyait plus qu'elle depuis quelques temps déjà... Etait-ce depuis ce jour ? Depuis une certaine cérémonie d'anoblissement où une boulette de papier volait dans la salle du trône. Une boulette sur laquelle ils pronostiquaient un baiser. Une presque Baronne aura surpris tout le monde en refusant son fief. Marty en avait quitté la salle. Ils avaient ri avant qu'il ne vexé.

A moins qu'il ne s'agisse de ce jour où, sur la grand place du château, elle était tombé dans ses bras, sous les yeux de sa marraine, fomentant quelque mauvais coup à leur encontre. Ils avaient prétexté un pas de danse... La danse justement... C'était peut-être ce jour là alors. Un jour de fête à Billy où Beths avait entrainé l'assistance dans une curieuse chenille endiablée.

C'était peut-être plutôt le jour d'un anoblissement à Cournon. Sarliève était en fête et son coeur également. C'était le jour où il la voyait en robe pour la première fois, depuis très longtemps. Oui ce devait être ce jour là...

Coup d'oeil dans les rangs. Tous ici seraient témoins de leurs échanges de consentement. Enfin.... il faudrait que Marty dise oui... C'est finalement elle qui prit la parole en premier.

C'était fait, elle avait dit oui. Un sourire naquit sur le visage du Duc de Billy. Certains s'étaient bouché les oreilles, d'autres regardaient les vitraux, attendant une quelconque fissure les faisant voler en éclat. Mais il n'en était rien. La seule chose qui avait été brisée, c'était son coeur qui battait plus fort pour sa maréchale, chaque jour qui passait.

A lui maintenant... Allait-il répondre par l'affirmative ? Et s'il disait non ? Après tout, c'était son tour... Il pouvait très bien refuser. Beths avait bien refuser sa première demande en mariage. Marty refuserait la première fois devant le curé. C'était logique. Ce qui serait logique serait la fureur dans le regard de la mariée s'il faisait cela. Les huées de tous les participants à la cérémonie aussi.

Non... ce n'était pas la chose à faire.

Non... il ne valait mieux pas.

Non... Marty voulait continuer à vivre.

Non... Mais elle l'aurait bien cherché...

Non... Rien que pour embêter sa marraine.

Non... Beths ne méritait pas cela.

Marty plongea son regard dans celui de sa belle, serrant un peu plus sa main quand elle ajoutait qu'elle lui promettait amour et fidélité. A lui de se lancer... sans se tromper de mots...

Après un moment, non pas d'hésitation, plutôt de suspense, il prit la parole.

J'accepte que tu deviennes mon épouse... Fallait bien se faire mousser un peu hein... et j'entends ta promesse avec joie. A mon tour, Beths, de te promettre mon amour et ma fidélité, aujourd'hui comme pour demain, jusqu'à ce que le Très Haut décide de me rappeler à lui. Devant Lui, devant nos amis et nos témoins... Coup d'oeil rapide vers la porte d'entrée... je promets de t'aimer, de te chérir, de te combler, de t'honorer, et de te faire taire par mes baisers quand tu hurlerais.

Il sourit légèrement avant de porter son regard sur le diacre.
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Linoa2901

Arrivée trèèèèèèèèèèèèèèèès pressante à la cérémonie, discrétion des plus remarquable bien que rouge d'efforts. Décidemment, ce voyage inutile lui avait causé bien des soucis, encore heureux que les brigands ne les avaient pas attaqué! Remarque, ils auraient bien été reçu ceux là... Fallait pas la chercher la Tyx en ce moment.

Petit pas très très très silencieux, la cérémonie n'était pas terminée quoique sur la fin, gros soupir, elle se retient au dernier moment, on la remarquerait.

Beaucoup de monde, dont pa smal quelle connaissait, remarque, normal qu'il y est du monde, pas n'importe qui là aussi qui se marie.

Regard circulaire, ah une place vide! Une chance! Elle hésitait, les gens à côté le verraient mal s'ils pensaient qu'elle était arrivée en retard, rater ce jour. Affessement d'épaules, pas grave, c'était le cadet de ses soucis.

Elle rejoind donc la place, marchant doucement, quelques yeux vers elle, une envie de leur envoyer un "bha quoi??" mais ce serait encore pire...
S'assoit enfin et reste dans son mutisme, on entendait ni ne voyait très bien mais bon, au moins elle avait pu venir..
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Damisella

Elle avait galopé à franc étrier depuis Semur après avoir heureusement reconduite la princesse Armoria de Mortain depuis l'Anjou jusqu'en son domaine de Menessaire.
Le mariage de Beths et de Maty c'était la cérémonie à ne pas manquer, elle se demandait tout en chevauchant ce que la belle allait réserver comme surprise à ses invités.
Quoi, Beths, toute douceur et sourire, sans un hurlement fusant ni une volée de coussins? C'est qu'elle aurait bien changé au contact du duc de Billy....

Elle se rue dans la première auberge venue, commande un bain, tandis qu'une servante défait sa robe de la housse de toile dans laquelle elle était roulée.
Ses cheveux encore humides tressés en une lourde natte, elle enfile précautionneusement la robe qui met en valeur sa taille mince.

Le coche l'attend qui va la conduire à la cérémonie. Elle y saute prestement, lui jette une bourse.

Elle est en retard bien sur, entre au moment ou les époux d'une voix claire échangent leurs voeux.
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Tixlu

Arrivant avec quelque retard à son grand dam, retenu pour affaires à Paris, Tixlu parvint à la cathédrale avant la fin de la cérémonie. Laissant à peine le temps à son laquais d'ouvrir la portière du carosse, il mit pied à terre et gravit deux à deux les marches du parvis.

Devant la porte, qui ne laissait passer que très assourdis les paroles émises en la maison d'Aristote, Tixlu réajusta rapidement les plis de son manteau de pair et essaya d'entrer discrètement. Il ne raterait le mariage de ses amis et voisins de Billy en aucun cas. Marchant sur la pointe des pieds pour ne pas faire claquer ses talons sur les dalles, il avisa une place libre à côté de son épouse et son fils arrivés plus tôt, et les rejoins pour assister au reste de la cérémonie.
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Rick

Pour le premier mariage qu'il avait à honorer, Rick était servi en fait. Après avoir vu arrivée la mariée d'une manière pour le moins originale, la voilà qui disait oui avant qu'il ne prononce quelque chose et elle fut de suite suivi par le marié qui lui promettait son amour pour la vie. Le diacre se mit à réfléchir. C'était pas tout à fait ainsi qu'il voyait les voeux échangés entre les mariés, mais après tout pourquoi pas. Le jeune homme se tourna et récupéra les alliances, puis il commença la bénédiction.

Bénis, Seigneur, ces deux magnifiques anneaux, symboles de l'amour de cet homme pour cette femme et de cette dame pour son Duc. Ces cercles représentant leurs sentiments n'ont ni de début ni de fin, comme l'amour qu'ils viennent de se promettre. A leurs doigts, ils seront la marque de cette réciprocité. Fais en sorte qu'ils soient le gage de leur fidélité et qu'ils les protègent des tentations de la créature sans nom, qu'ils soient munis de ta protection céleste et surtout qu'ils soient signe d'une conduite sainte, dans le sillon de tes enseignements.

Rick fit signe à Matthis de se rapprocher de lui et lui remis les deux alliances bénies par ses soins. Puis il se rapprocha des deux mariés et mit sa main sur les mains jointes.

Marty, Althiof et Azdrine t'ont confié la destinée de Beths afin qu'elle devienne ton épouse. Acceptes-tu de la garder comme telle, saine ou malade, riche ou pauvre et de conserver ta foi selon les commandements de l'Eglise. Acceptes-tu d'honorer sa couche jusqu'à ce que la mort vous sépare ? L'acceptes-tu ainsi ?

Le diacre attendit la réponse du futur marié et se tourna vers sa promise.

Beths, acceptes-tu librement de prendre pour époux Martymcfly, ici présent ? Acceptes-tu de l'honorer et de le chérir, dans le respect d'Aristote ? Acceptes-tu de porter sa descendance et de leur apporter connaissance et foi en l'Eglise aristotélicienne ?

Rick sourit à son amie, d'une manière chaleureuse. Il se demanda à cet instant si cela serait mal venu, de sa part, de mettre ses mains à ses oreilles pour éviter le cri bethsien. Elle avait déjà montré une partie de l'étendu de ses cordes vocales et quelque chose disait au jeune homme que le prochain serait encore plus puissant.
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Beths

A peine venait-elle de finir d’énoncer ses vœux à haute et intelligible voix, regardant Marty droit dans les yeux, sentant son être trembler, trembler de quoi au juste ? Bouleversement, émoi, crainte, un peu tout en même temps, alors qu’elle touchait la béatitude du doigt, les yeux brillants, emplis d’amour … qu’elle put entendre un chuchotis à sa gauche, à l’emplacement où se tenaient ses témoins. Il n’avait pu s’en empêcher. Fermant un instant les yeux, ses instincts les plus efficaces refirent surface au quart de tour … et dire que tous pensaient qu’elle avait changé au contact du Billy, très certainement puisqu’elle se mariait et portait robe incroyable, mais … d’un autre côté, non. D’ailleurs en parlant de robe, c’était en fait une arme idéale, car son pied parti en direction du tibia suzerain pour un bon coup bien senti, et qu’à l’aide du drapé de la jupe, et de son riche velours, le mouvement se fit discret et quasi insoupçonné … sauf pour l’intéressé qui se mordit les lèvres afin de ne pas sautiller de douleur sur place.
Et ce fut au tour de son deuxième témoin d’entrer dans la partie. Sa Bettym, son B, son double, sa jumelle si elle en croyait les remarques qui avaient fusés il y a de cela si longtemps déjà … une brune, une blonde, deux amies qui partageaient bon nombre d’idées, qui s’appréciaient aussi, et qui seraient bientôt séparées … aléas de la vie et des destins, Bettym quittait leur BA chéri … mais en attendant la Moulinoise cherchait un mouchoir pour s’essuyer les yeux. Leurs amis présents sur les bancs un peu plus éloigné pensaient très certainement que c’était d’émotion que les larmes étaient arrivées dans les yeux de Bettym, mais Beths savait que c’était des larmes de joie, d’un rire que l’on cherche à étouffer afin de conserver et maintenir une certaine discrétion. Mais comment être discret entre ces trois amis ? Un batailleur à l’oreiller, excellent prévôt de son état, une défenseuse des droits, des lois, et une brailleuse de première catégorie qui parfois avait des éclairs de génie …C’était perdu d’avance.

Et alors que la Dame de Gondole reportait son regard sur celui qu’elle était en train d’épouser, la jeune femme resserra sa main sur son bouquet de mariée si particulier. Et l’envie était forte d’abattre les orties fraichement cueillies par sa marraine, sur les têtes respectives de ses témoins, ou bien encore d’un seul mouvement, deux têtes, parce que humpf ! Et dire qu’elle ne pouvait ni bouger, ni s’exprimer ! Quoi que … non, non, décemment, elle ne pouvait faire cela. Une mariée qui administrait correction à l’ortie à ses témoins, future Duchesse, cela risquait de jaser quelque peu … mais qu’ils attendent la petite fête … et les joutes aquatiques … ah ah ! Elle se ferait un plaisir de les pousser à l’eau au milieu des canards ! Grumpf !

Ce fut une autre petite voix, douce, apaisante, adorable, qui la calma aussitôt, son petit chevalier qui lui confiait qu’il avait apprécié sa tirade et que c’était ‘joli’. Regard attendri de nouveau alors qu’elle se mit à observer Matthis, et à lui sourire.

Quelque chose clochait, la jeune femme le sentait … le silence s’était installé dans l’église. Toute à son occupation de savoir quels sévices infliger à ses témoins, Beths n’avait pas pris conscience que Marty restait bien silencieux, trop silencieux d’ailleurs. Le cœur cognant contre la cage qui l’emprisonnait, la future, du moins elle l’espérait, épousée, tourna ses prunelles vers l’homme de ses pensées.

Deux regards qui se croisèrent, deux êtres, une même destinée ? oui …

Sur une inspiration Marty se lança à son tour, lui promettant amour en ce jour et pour les suivants.
Des papillons lui brulaient les yeux à la Gondole, et doucement une larme solitaire, larme de bonheur glissa le long d’une joue.
Oui, ils s’aimaient et s’engageaient solennellement aujourd’hui.

Rick se mit à bénir leurs alliances que Beths put enfin admirer. Fin et délicat travail d’orfèvre, deux merveilles. La jeune femme fut particulièrement touchée par les mots choisis du diacre. Il avait parfaitement raison, et surtout il avait parfaitement compris ce que toute cette journée représentait pour eux, ce qu’elle n’avait jamais réussi à dire, Rick s’en chargeait à merveille.

Les deux alliances retournèrent à Matthis qui conservait son précieux trésor avec une attention toute particulière, fier de son rôle. La main fraiche de Rick se posa alors sur les leurs réunies, leur posant questions, questions qui la firent inconsciemment rougir, questions à laquelle il fallait porter réponse, question à laquelle, elle avait précédemment répondu sans le savoir … sauf que cette fois l’émotion rendait sa voix moins forte, qu’elle se sentait faible, et chancelante, elle, la fière maréchale, était vaincue d’une certaine façon.

Regardant alternativement Rick et puis Marty, comprenant aussi que la cathédrale était pleine, mourant d’envie de se tourner, de voir ses amis, de les remercier d’être venus, parfois de loin, elle devait répondre. Se raclant la gorge, déglutissant …

oui

Le résultat était pitoyable. Passant sa langue sur ses lèvres sèches, les mordant quelque peu, cherchant courage dans ces mains unies, fermant les yeux, et prenant inspiration et les rouvrant, son regard entièrement logé dans les prunelles de celui qu'elle épousait, les mots se mirent à couler telle une rivière qui ne pouvait s'arrêter.

Avec toi Marty, chaque jour, je découvre l'amour, vrai sincère et franc. Je découvre que l'amour peut, quand on lui donne une chance, grandir et devenir plus fort chaque jour. Aujourd’hui je le clame, tu fais de moi une femme heureuse, et je suis sûre de mon choix, car rappelle toi comme j’étais récalcitrante au départ.

Je te promets donc de t’aimer quelque soit ce que la vie nous réserve.

Je promets de te chérir dans le respect d'Aristote. J’espère que ce dernier nous comblera, et que j’aurais la joie de porter ta descendance à laquelle nous leur enseignerons la connaissance et la foi en l'Eglise aristotélicienne.

De mémoire, aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jamais lancé une telle diatribe. L’effet était étonnant, car la sincérité perçait au travers chacun des mots qu’elle avait exprimés. Puis, se tournant vers Rick

Oui, c’est librement que j’accepte d’épouser Marty aujourd’hui
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Clothilde

Au grand soulagement de toutes les personnes ayant suivi les péripéties de fiançailles de Marty et de sa belle Gondole, ce fut un "oui" qui fut prononcé, résonnant comme un cri d'allégresse dans la cathédrale.

Clothilde sourit. Qu'ils étaient beaux ses amis.

Elle adressa au Très-Haut ses voeux, afin qu'ils ne connaissent désormais que bonheur et amour...

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~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

--Colombine_et_louis

Y a pas à dire, on est vraiment beaux dans nos tenues que M'man a commandées exprès pour ce mariage.
Faut dire que c'est un grand jour ! le mariage du Suzerain de nos parents et de sa fiancée, et en plus on a le droit de venir !

La Cathédrale, on commence à bien la connaître.
La dernière fois, on y a même chanté ! On est très fiers de faire partie de la Chorale des Enfants du BA !

Y a plein de monde aujourd'hui encore : c'est qu'ils en connaissent du monde les futurs mariés !

Chouette, y a les enfants de Kory et Al, nos amis ! On leur fait un grand signe de la main, on voudrait bien aller les voir, mais coincés entre M'man et Manon, pas évident...
Tant pis, on se rattrapera pendant le banquet !

Ah les voilà les zamoureux ! y sont presque aussi beaux que nous !

Enfin ça commence.
Oh Matthis il a un coussin.
C'est peut-être parce que les bancs sont pas très confortables... ah non c'est pas ça... Bon faudra qu'on demande à M'man en sortant...

Bon...
c'est pas tout ça mais... ça dure drôlement longtemps un mariage...
Aloîse et Perceval, ils se sont même endormis : Aloîse dans les bras de Manon, et Perceval dans ceux de M'man.
Z'ont bien de la chance, on en ferait bien autant nous... pas toujours marrant d'être les plus grands.

Non non on dort pas nous... on... somnole, nuance !

Quand, tout à coup...

Ouiiiiiiii !

On fait un bond sur notre banc ! Les petits ont même failli se réveiller ! et le pauvre Matthis il en fait voler son joli coussin !

Pourquoi elle crie comme ça Beths ?!

M'man ça la fait sourire... Pfff ces grands, ils sont vraiment bizarres parfois.

En tout cas, nous voici bien réveillés.
Ce qui nous permet d'entendre la porte du fond qui s'ouvre.
On se retourne et...

Oh M'man ! r'garde ! y a Tata Dami !

Tata Damiiiiiiiii !

M'man sursaute à son tour, en même temps heureuse comme tout d'apercevoir sa Soeurette, et visiblement très gênée du cri poussé par sa propre fille...

La future relève de Beths serait-elle assurée en la personne de Colombine de Saint-Nicolas-les-Colombes ?...
Allez savoir...

Martymcfly

Mais il venait quand le baiser ? "Vous pouvez embrasser la mariée"... C'était ça qu'on voulait rhooo !! Blablabla... ça va cinq minutes...

Bon, bénir les alliances, voilà qui était chose faite. Le petit Matthis tenait le coussin fermement, tout heureux d'être au devant de la scène pour le mariage de la vassale de son papa.

Et puis, les choses sérieuses continuaient... Rick s'adressa aux futurs mariés.

Marty, Althiof et Azdrine t'ont confié la destinée de Beths afin qu'elle devienne ton épouse.

Ouais.... enfin c'est pas comme si elle appartenait à ces deux A...

Acceptes-tu de la garder comme telle, saine ou malade, riche ou pauvre et de conserver ta foi selon les commandements de l'Eglise. Acceptes-tu d'honorer sa couche jusqu'à ce que la mort vous sépare ? L'acceptes-tu ainsi ?

Honorer sa couche... La nuit de noce... Pas de réaction bethsienne... C'était bon signe... Très bon signe même... Elle ne savait pas ce qui l'attendait...

Beths, acceptes-tu librement de prendre pour époux Martymcfly, ici présent ? Acceptes-tu de l'honorer et de le chérir, dans le respect d'Aristote ? Acceptes-tu de porter sa descendance et de leur apporter connaissance et foi en l'Eglise aristotélicienne ?

Il écouta sa promise déclamer son discours et c'est pantois qu'il se trouvait là, devant elle. Il ne l'avait jamais entendu parler ainsi. Décidément, Beths était pleine de surprise. Cela promettait une belle romance pour les prochaines années...

Avec toi Marty, chaque jour, je découvre l'amour, vrai sincère et franc. Je découvre que l'amour peut, quand on lui donne une chance, grandir et devenir plus fort chaque jour. Aujourd’hui je le clame, tu fais de moi une femme heureuse, et je suis sûre de mon choix, car rappelle toi comme j’étais récalcitrante au départ.

Ah ba ça... Y avait pas besoin de chercher loin dans sa mémoire pour se rappeler qu'elle ne souhaitait pas l'épouser, ou en tout cas qu'elle n'était pas prête. Marty hochait doucement la tête, souriant malgré tout. Les mots prononcés lui réchauffaient le coeur, et lui prouvaient qu'elle se donnait à lui entièrement. S'il fallait encore le prouver...

Je te promets donc de t’aimer quelque soit ce que la vie nous réserve.

Et avec Beths, Aristote savait ce que la vie pourrait bien nous réserver...

Je promets de te chérir dans le respect d'Aristote. J’espère que ce dernier nous comblera, et que j’aurais la joie de porter ta descendance à laquelle nous leur enseignerons la connaissance et la foi en l'Eglise aristotélicienne.

Une descendance.... Un petit Marty mélangé à une petite Beths... Pauvre enfant, il ne serait pas gâté par le destin. C'est ce qu'on lui avait dit... Et Marty de rétorquer que les parents appelleraient le petit Lanfeust, ainsi l'enfant partirait avec un important handicap. Sourire en coin, coup d'oeil au duc régnant.

Beths s'était tourné vers le diacre afin de ponctuer son discours...

Oui, c’est librement que j’accepte d’épouser Marty aujourd’hui

Et Marty de poursuivre.

Et c'est librement que je consens à prendre Beths pour épouse. J'accepte de devenir son époux et je la prends ce jour pour femme, devant tous ici et devant le Très Haut. Je jure et promets de la chérir et de l'honorer, dans la joie comme dans la peine, dans les moments réjouissants comme dans le malheur, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dès ce moment et jusqu'au trépas. Je promets de toujours garder foi en le Très Haut et jure de toujours vivre dans le respect des commandements de l'Eglise.

Et regardant fièrement celle qui allait devenir son épouse, il termina doucement...

Je t'aime Beths.
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Crapaudine

La foule se faisait pressante il était temps de prendre place dans la cathédrale. Se glissant sur un des bancs, elle détailla ceux qui prenaient place aussi. Des visages connus pour la plupart d'autres inconnus beaucoup qu'elle ne croisait plus.

Remue ménage à l'entrée, bien sûr la mariée... Crapaudine y regarda à deux fois, Beths avait finalement trouver une robe ! magnifique au demeurant.
Les joues rosit... La futur épousée, silencieuse et rougissante.
L'amour changeait les Hommes et particulièrement les femmes.

Son détour pour assister au mariage valait le déplacement juste pour cela.

On tendit un bouquet à Beths, de sa place la chaurienne n'arrivait pas à déterminer les fleurs qui le composait mais il semblait attirer les rires... humm...

Les deux principaux acteurs de la journée se tenaient maintenant devant le diacre, joli couple, bien que personne n'aurait parié dessus.
la jeune femme se rappelle une conversation où Beths lui disait tristement " mais qui aurait le courage de m'épouser ?" Quelqu'un qui avait su voir par dessus la tempête Beths... quelqu'un qui avait décelé la perle rare sous la coquille.

Pensées qui s'égarent ... Crapaudine entend les gens qui chuchotent autour d'elle, le credo déjà...
Rapidement elle témoigna aussi de son attachement à la foie

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Déroulement habituel d'un mariage... non ... c'était le mariage de Beths et prendre Al pour témoin ne pouvait pas être commun, la jeune femme s'amusa des facéties à peine déguisées de ces deux amis.

Echange de serment un oui crié... ah enfin elle retrouvait Beths dans ce cri, Marty qui réfléchi avait il oublié sa tirade il n'était pourtant guère novice à cet exercice, des phrases prononcées pleine d'amour.

Qu'il en soit ainsi, la jeune femme pria pour leur bonheur.
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Rick

Rick écouta d'abord Beths qui, une fois encore, répondit la première. Et elle donna sa version de l'amour qu'elle portait pour son promis.

Avec toi Marty, chaque jour, je découvre l'amour, vrai sincère et franc. Je découvre que l'amour peut, quand on lui donne une chance, grandir et devenir plus fort chaque jour. Aujourd’hui je le clame, tu fais de moi une femme heureuse, et je suis sûre de mon choix, car rappelle toi comme j’étais récalcitrante au départ.

Je te promets donc de t’aimer quelque soit ce que la vie nous réserve.

Je promets de te chérir dans le respect d'Aristote. J’espère que ce dernier nous comblera, et que j’aurais la joie de porter ta descendance à laquelle nous leur enseignerons la connaissance et la foi en l'Eglise aristotélicienne.

Puis ce fut au tour de Marty de prendre la parole.

Et c'est librement que je consens à prendre Beths pour épouse. J'accepte de devenir son époux et je la prends ce jour pour femme, devant tous ici et devant le Très Haut. Je jure et promets de la chérir et de l'honorer, dans la joie comme dans la peine, dans les moments réjouissants comme dans le malheur, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dès ce moment et jusqu'au trépas. Je promets de toujours garder foi en le Très Haut et jure de toujours vivre dans le respect des commandements de l'Eglise.

Rick sourit puis fit signe à son neveu pour qu'il amène les alliances aux héros du jour.

Chers frères et chères soeurs, devant vous, Beths et Marty viennent de se promettre fidélité et amour, dans le respect des commandements d'Aristote. Ils vont bientôt se passer la bague au doigt qui scellera de manière définitive leur union devant le Très-Haut. Mais avant ceci, si quelqu'un parmi l'assistance a une quelconque raison d'empêcher cet amour, qu'il parle maintenant ou qu'il se taise à jamais.

Rick attendait désormais voir si un invité ou l'autre aurait quelque chose à dire à ce sujet-là. Ensuite seulement, il permettrait l'union des deux amoureux et cela jusqu'à ce que la mort les sépare.

Le diacre avait attendu un temps certain pour ne pas dire un certain temps. Puis ne voyant personne réagir, sûrement par peur que Beths les transperce d'une éventuelle épée cachée sous sa robe, il continua la cérémonie.

Beths veux-tu prendre Marty ici présent, pour époux dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Après la réponse positive de la jeune femme, Rick continua.

Marty, veux-tu prendre Beths ici présente pour épouse légitime dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Rick fit signe à Matthis de s'approcher avec les alliances afin que l'un et l'autre des deux héros du jour, puissent passer l'anneau matrimonial au doigt de leur futur conjoint. Le jeune homme ne put s'empêcher de penser au sien, deux ans plus tôt et c'est en souriant qu'il jeta un regard en direction de Tiadriel. Il arrivait parfois qu'il y ait des tensions dans leurs couples, mais jour après jour, les sentiments du jeune homme étaient toujours aussi purs que le jour où ils s'étaient tenus devant le Padre, et avaient échangés leurs voeux, sous forme poétique.

edit pour continuer la cérémonie après l'absence de post
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Nina84

Nina de Thiers
Secrétaire Ducal
Douanière , Aspirante Maréchal
Adjointe au Maire
Tribun

Chlodwig_von_frayner

Beths

Thibantik

Thib ne perd pas une miette du spectacle. Amusant ou plutôt touchant de voir Beths aussi émue

.

Par contre, après avoir vu Beths posé le bouquet d'orties sur la chaise, elle se demande qui va s'asseoir sans faire attention . . .

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Damisella

Martymcfly

Rick

Naluria

Nictail

Althiof

Puis il laissa sa place aux autres témoins.
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Adieu Alice

--Matthis.

Korydwen

Institut de Médecine du BA

Beths

Clothilde

~Mon Robin, Ma Titi, à jamais en mon coeur... ~

Althiof

Adieu Alice

--Matthis.

Dans la cathédrale

La douce voix de son père, il était ravi le petit garçon, un peu Papa pour lui et bien entendu, il acceptait de l'aider dans son apprentissage de l'oreiller. Il le regarda d'abord de sa taille d'adulte, lui expliquant qu'il ne fallait pas embêter celui qui lui avait appris. Matthis le regardait avec des yeux brillants, une affaire de grande personne. Puis il se mit à sa hauteur pour lui parler, le petit garçon ne lâchait pas son père des yeux.

Je ne t'embêterai pas mon Papa. Je t'aime trop.

- Ah bein oui ça c'est maman c'est une de ses spécialités d'être dans la lune. Elle doit surement rêver à l'océan. Ou à une bonne bouteille et une grosse part de gâteau dans un plus proche avenir. On va lui demander ? Qui t'a appris ce surnom au fait ? Je t'apprends pour l'oreiller si tu appelles nos deux tourtereaux Duduche Bethsounette et Martichou à la place. Ok ?

Matthis écoutait attentivement, notant tout dans un coin de sa tête.

Comme faire de bons gâteaux et de bon câlins alors ?! C'est des spécialites aussi ! A l'océan ?! Oui on va lui demander. P'tre qu'elle rêve de toi aussi ! Le surnom ?! Bein c'est quand tu m'emmènes à la prévoté, tu sais, Beths, elle t'appelle comme ça, alors moi je voulais essayer. D'accord, je les appelle Duduche Bethsounette et Martichou.

Matthis négociait avec son père, mais en bon petit Althiof, les négociations se déroulaient merveilleusement bien.

- J'ai un travail pour toi en plus.
- Ah c'est chouette !

Matthis se laissa entrainer par son père qui l'emmena voir sa mère, elle était avec Timothée. Papa l'embrassa sur la bouche, cela fit rire le petit garçon, il caressa aussi son visage, c'est parce que son Papa, il aimait beaucoup sa Maman, alors il lui faisait plein de bisous pour lui montrer qu'il était là. Parce que vous savez pas vous, mais Maman sans Papa, elle est toujours triste et Papa sans Maman, il est toujours triste, enfin vous voyez le truc ?! Un nouveau baiser et les voilà repartit, enfin d'abord Matthis fit un gros bisou à sa Maman.

Je t'aime ma belle Maman.

Devant la cathédrale avec Papa.

Il y avait plein d'oreiller, Papa il était fantastique, il avait fait mettre plein d'oreiller, enfin Matthis en avait déjà un, dans les mains.

- Tu vois mon grand il est de tradition de jeter des céréales sur les mariés à la sortie de l'Eglise mais comme on va pas gâcher du bon blé ou du bon maïs on va remplacer par des bons oreillers.

Je compte sur toi pour les distribuer aux invités quand ils sortiront. D'accord ? Après... bein on trouvera bien quoi en faire.

- Ah oui, faut pas gâcher la nourriture pour les animaux ! Ca veut dire qu'on doit jeter des oreillers ?! C'est moi qui distribue ?! C'est vrai ?! Moi tout seul comme un grand ?!

Matthis n'en revenait pas, un grand sourire, il était ravi et il éclata de rire avec son Papa, ça c'était du Papa. Matthis coinca son oreiller entre ses jambes et attrapa les oreillers sur les piles pour les distribuer aux gens qui passaient par là.
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Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

Azdrine

- Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir.

Mince, que se passait il en ce jour si béni ? Mais oui bien sur ! Beths avait eu son duc, depuis le temps ! Bon enfin, tout le monde allait être libéré des supplices Bethsiens qu'elle avait l'habitude de promulguer, enfin pas tout le monde, il y en avait un qui semblait encore n'avoir rien compris.

Azdrine adressa un sourire amical à Marty, le duc de Billy. Le duc ? Mais ... Beths était duchesse ! Le baron s'asssit un moment sur sa chaise. Décadence, Déchéance, mais au final, il se releva, heureux de savoir sa filleule simplement heureuse, sans apanage de quoique soit d'autres.

- Si les témoins veulent bien désormais venir apposer leur signature à côté de la mienne.

Azdrine se dirigea vers le couple de mariés et se permit d'enlacer Beths un instant. il profita d'être près de son oreille pour lui chuchoter :

Félicitation Duchesse, je suis très heureux pour toi, vis ta vie pleinement à présent et n'oublie point une chose, le mariage peut être un lac orageux, mais le célibat est presque toujours un abreuvoir boueux.

Il s'écarta et lui fit un petit clin d'œil en souvenance de joutes normandes puis il se dirigea vers Marty et lui serrant la main, il le félicita à son tour :

Félicitation Billy ! nul doute qu'à présent, tu vas devoir te pencher sur différentes positions. Héraldique bien sur ! A quoi pensais tu donc, faquin ! Mais quoi qu'il en soit, n'oublie pas, le tiercé est pas la seule solution !

Petit rire évoquant un sujet très récent entre les deux hommes, puis le baron se dirigea vers le registres de signatures, il prit une plume et apposa son nom à l'emplacement prévu en se penchant un peu sur le parchemin.

Au moment ou il reposa la plume, il entendit alors un gros déchirement, puis une vague sensation d'aisance.

KRRRRRRRRRRRAAAAAKKK

Il se releva alors d'un coup, sentant le regard de certain poser sur lui, puis sur son séant, afin de voir le large trou dans son vêtement qui avait vraisemblablement rétréci dernièrement ...

On ne peut plus mal à l'aise, il déglutit, et retenant ensuite un début de rire, dit à Rick, qui était à ses cotés :

Le Très Haut semble joueur en ce jour de bonheur dirait on !
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Korydwen

Dans la cathédrale

Heureuse comme tout pour Beths et Marty, la voilà qui s'exprime, les remerciant tous. Elle irait la voir un peu plus tard, quand il y aurait moins de monde, pour le moment, elle était bien assise sur le banc de la cathédrale et la voilà à nouveau partie dans ses pensées, lesquelles ?! Et bien, je ne suis pas sure qu'elle veuille les partager, ainsi nous ne lui demanderons pas et la laisserons donc rêvasser tranquillement. Un baiser, une caresse, quoi de mieux pour être sortie de ses rêveries, surtout lorsqu'il s'agit de l'être aimé.

Elle le regarda en souriant, posant sa main sur sa joue, elle avait bien vu Matthis rire, mais bon, il avait toujours été comme ça. Timothée plus discret et Eléa aussi.

- Ça va ma belle ? J'emmène la terreur prendre l'air et pis il m'aidera comme ça. On sera sur les marches si tu veux nous rejoindre.
-Oui ca va mon doux Baron. D'accord, cela lui fera du bien, l'avait l'air de s'ennuyer un peu sur la fin et d'avoir du mal à tenir en place.

Sourire et main posée sur le visage de son fils, qu'il était terrible son Matthis, elle devait bien le reconnaitre, il avait terriblement grandit, il parlait bien, mais il augmentait aussi son quota de bêtises, mais avec des parents comme les siens... Un clin d'œil et un autre baiser, qu'elle prolongea d'ailleurs, mais déjà il s'éloignait, avec une idée en tête et quelque chose lui disait qu'il avait entrainé Matthis avec lui, elle le connait tellement son époux.

Elle se leva posa Timothée par terre, lui prit la main et s'avança vers le couple de jeune marié. Azdrine avait signé le registre et bien entendu son suzerain avait eu quelques problèmes vestimentaires, parce qu'un kraaaaaak et un gros trop, qui ne manqua pas de faire rire Eléa et Timothée...

Az ! Chouette tenue !

Marty, Beths, tous mes voeux de bonheur, je vous souhaite une merveilleuse vie et beaucoup d'enfants.

Elle serra sa vassale et amie dans les bras. Elle était heureuse pour elle et Marty. Elle se tourna vers Marty tout sourire.

Bienvenu à toi, mon nouveau vassal ! Elle n'avait pas pu s'en empêcher et qu'elle vassal !

Elle s'excusa pour laisser la place aux autres et quitta la cathédrale pour rejoindre son époux.

Dehors.

Elle trouva un Matthis distribuant des oreillers, elle ne put réprimander un rire, il en donna un à Timothée qui semblait un peu plus à l'aise et un à Eléa, sauf qu'Eléa l'oreiller elle s'en fichait, ce qui l'intéressait c'était le bouquet et notamment, attraper le bouquet.

Korydwen profita d'un moment de paix sans enfant pour s'approcher de son époux discrètement, passer ses bras autour de sa taille et déposer un tendre baiser au creux de son cou.

Est-ce que messire mon Baron me donnerait un oreiller pour que je sois de la partie ?! Après il faut bien accueillir notre nouveau vassal de la meilleure façon qui soit...

Profitant de l'absence de monde encore, elle lui glissa quelques mots concernant Timothée.

Après avoir féliciter nos mariés comme il se doit, tu pourrais hum... Comment dire, t'occuper de Timothée... Le grand timide, qui réclamait son père pendant la cérémonie... Il était mort de trouille, trop de monde je crois.

Elle se glissa devant lui et le regarda en souriant.
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Institut de Médecine du BA

--Bettym

Les jeunes mariés venaient d’être invités à sceller leur union d’un baiser qui fit sourire Bettym alors que les témoins dont elle faisait partie en file indienne attendaient leur tour pour apposer leur signature en guise de validation à cette cérémonie. Toujours les bouches jointes, à croire que c’était la première fois qu’ils le faisaient ou qu’ils étaient collés par le miel dégusté juste avant de venir pour ne pas perdre la voix au moment propice du « oui »… toujours est-il que Bettym trouvait qu’ils étaient un peu trop longtemps serrés l’un contre l’autre ! Lorsqu’elle arriva à leur hauteur, elle se pencha et chuchota, mine de rien…

Vous avez besoin d’aide ?

Un large sourire sur les lèvres devant la moue des mariés, elle avançait tranquillement. Plus que quelques secondes lorsqu’un bruit de déchirements se fit entendre. Inquiète, elle regarda derrière elle pensant que la robe de Beths n’avait pu résister à la fougue de son filleul mais non rien. Soulagement avant de regarder devant elle et de voir constater que Azdrine avait dû bien grossir depuis la dernière fois qu’elle ne l’avait vu. A tel point que la tenue d’apparat qu’il portait était en piteux état. Elle essaya de cacher le fou rire qui recommençait à la gagner et évita de croiser le regard de son ancien chef lorsqu’il lui laissa la place.

C’était enfin à elle de parafer le document officiel. Trempant sa plume dans l’encrier, s’apprêtant à faire ce qui lui était demandé le plus rapidement possible, quelques gouttes tombèrent sur le parchemin ainsi que sur la nappe de l’autel. Elle grimaça et essaya de réparer sa bévue en signant…

Merci Rick pour cette belle cérémonie, sourit-elle avant de rejoindre les épousés. Beths… Marty… Soyez heureux tous les deux ! Vous le méritez. Le cœur gros sachant que bientôt elle allait les quitter, elle les embrassa tendrement et leur chuchota… Prenez soin l’un de l’autre. Promis ? Sentant l’émotion prendre le dessus, elle leur sourit et les laissa partir devant. Allez-y ! Je vous rejoindrais plus tard et puis regardez ! signe de tête en montrant les personnes venues en nombre dans le lieu saint Tout ce monde pour vous ! Ils ne souhaitent qu'une chose, vous féliciter !

Aiguemarine

Magnifique cérémonie.
Un peu longue certes...au goût d'Athalia qui se trémoussait à ses côtés.

Aiguemarine, quant à elle, son regard posé sur les futurs époux.
Ecouter les échanges des serments, laisser son esprit s'évader quelques instants, et sourire...
Bien évidemment, cela lui faisait repenser au sien de mariage.
Tiens, d'ailleurs... où étaient donc Nic et Thomas ?!

Et tandis que la cérémonie s'achevait par les signatures sur le registre des témoins, Aiguemarine tourna légèrement la tête.
Apercevant difficilement tant il y avait de monde Thomas juché sur les épaules de son père...

Esquisse un sourire en leur direction, prend la main d'Athalia et s'avance vers les jeunes mariés afin de les féliciter.

Marty, Beths...recevez tous mes voeux de bonheur de la part de notre famille.

Mère et fille firent quelques pas en arrière afin de laisser la place aux autres, puis tranquillement redescendirent la nef et se dirigèrent vers la sortie.
Arrivées devant son époux et son fils, Aiguemarine les embrassa tendrement.
Athalia était heureuse de retrouver son père et se colla contre ses jambes.
Ils restèrent là quelques instants à chuchoter puis sortirent à leur tour.

Que réservaient Al' et Matthis aux nouveaux époux ?!

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Legowen

ça y est, les consentements étaient prononcés , l’échanges des alliances fait , les témoins étaient en train de signer l’acte de mariage et le baiser final , et bien ,le baiser final n’en finissait pas

baiser d’amour, d’engagement , messager du cœur

Tout en attendant que les témoins félicitent les mariés pour en faire de même dans un coin de son esprit, elle s’amusa à les énumérer

bien sur , le tout premier , celui qui marquait l’ entrée dans la vie et qui faisait déjà une différence car malheureusement certains ne le recevait pas , celui de la mère , ce nid des bras autour de soi, ces douces lèvres effleurant la peau tendre d’un front , d’u cou. Elle se rappela ceux que sa mère lui faisait dans le cou déclenchant ses rires et ceux plus distants de son père mais qui n’en l’aimait pas moins bien qu’elle ne le vit que de temps en temps

que cette période avait été courte , des conflits s’étaient chargés de faire voler en éclat cette première vie , elle s’imagina Beths et Marty avec des enfants , des petits qui courraient partout , plein de vie et qui eux aussi s’échangeraient des baisers

des baisers plus de réconciliation surement, sous les directives des adultes, comme ceux avec son frère, deux bambins aussi têtus l’un que l’autre et qui cérémonieusement s’en faisait un sur la joue , du bout des lèvres , ce qui ne les empêchait nullement de recommencer à faire des bêtises , son frère ? où était-il ? il lui manquait , son confident

et puis bien sur les amoureux , ceux qu’échangeait ce couple pour lequel elle ressentait beaucoup d’affection

Elle était heureuse la marraine, l’amie et au moment des consentements elle n’ avait pu retenir une larme émue
Ah ben non, elle s’était bien dit de les reléguer , pas de larmes , elle avait bien failli rire d’ailleurs un peu avant , avec le oui retentissant de Beths qui lui rappelait certains jours à la prévôté où les murs résonnaient curieusement parfois , bah , ils étaient solides , heureusement et en avaient vu d’autres , des cris, des roulements de tambours …

Elle avait noté le sursaut de l’ainé d’Althiof et Korydwen, le coussin volant et les réactions diverses , se pinçant les lèvres pour ne pas laisser échapper un rire pour le moins incongru

C’est qu’elle les connaissait bien tous , admira la maitrise de Rick, guère déstabilisé par un quatuor d’amis , se dit que s’il y avait plus tard quelques oreillers qui volaient , elle n’en serait pas étonnée
C’est que ces petits coussins avaient leurs histoires à la prévôté , batailles mémorables, baptême des nouveaux prévôts , faudrait qu’ elle en glisse un mot à Althiof , s’il était d’accord, mais elle craignait que ça ne fasse désordre , quoique ….

Et en parlant oreiller, il lui semblait bien justement , voir Althiof s’éclipser avec son ainé et des oreillers , se pourrait –il qu’ils aient eu la même idée ? elle se prépara donc à aller sur le parvis de la cathédrale pour prendre part , elle aussi, aux réjouissances " plumesques " qui se préparaient

Mais avant , elle s’avança à son tour pour féliciter ses amis , heureusement ils avaient , pour le moment , interrompu leur baiser et elle put leur faire la bise à tous deux , regardant sa filleule radieuse et Marty sur un petit nuage , elle leur glissa

Mes amis , ma filleule , je vous souhaite tout plein de bonheur , que ce voyage que vous commencez vous éclaire tout au long de votre vie , que l’amour qui vous lie n’ait nulle fin et soit votre havre , soyez heureux

Emotion qui la gagne encore , un sourire radieux qui éclaire le gris , c’est qu’elle désespérait de voir ses amis enfin réunis alors qu’ils étaient faits l’un pur l’autre , puis elle laissa la place aux autres invités qui voulaient eux aussi féliciter le jeune couple

elle sourit à Rick, qu'elle connaissait pour l'avoir croisé dans les couloirs de la chancellerie , ça avait été une bien belle cérémonie

Puis , arrivant sur le parvis de la cathédrale, où elle rejoignit les personnes déjà sorties , elle ne se fit pas prier pour prendre un oreiller que lui tendait Matthis

Merci pour ces munitions , jeune seigneur

Puis elle sourit à Korydwen et Althiof, ce couple qu’elle appréciait et qu’elle admirait non seulement pour leur application pour le duché mais aussi pour cet amour qui les liait , et oui, une grande romantique , au fond, Leg

je vois que les grands esprits se rencontrent , et puis on ne pouvait laisser passer cet hommage rendue par la prévôté à nos amis , n’est ce pas ? ^^

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Martymcfly

Je vous déclare officiellement mari et femme, unis devant Aristote et les Hommes, par les liens sacrés du mariage. Nul homme ne pourra désormais désunir ce que le Très-Haut vient de bénir. Marty, tu peux désormais embrasser la mariée.

Et voilà.

Ils étaient deux, ils ne sont plus qu'un. Deux fiancés, mais un couple. Un mariage. Une mariée... Radieuse qu'elle était. Heureuse. Une Duchesse. Sa Duchesse. Son épouse...

Un baiser fougueux comme elle sait lui en donner vint sceller leur union. Les félicitations allaient commencer à pleuvoir, sans doute comme les oreillers à la sortie de la cathédrale... On entendait même des rires enfantins lors du baiser. Sans doute des mômes choqués par la fougue de l'embrassade !

Congratulé par le diacre Rick en tout premier, Marty lui sourit poliment.

Merci Rick. Merci beaucoup. Pour ta première cérémonie de mariage, tu t'en es très bien sorti tu vois. Pourras tu me donner une copie de l'acte de mariage je te prie ?

Celui-ci acquiesçant de la tête, Marty se tourna vers ses autres amis qui affluaient vers l'autel pour les saluer. Naluria en tête...

Félicitation à vous deux, je suis très heureuse pour vous et je souhaite que vos jambes seront bientôt étreintent par de jeunes enfants.

Les enfants... Une descendance... Bien sûr que Marty en rêvait. Bien sûr qu'il pensait à sa défunte progéniture. Un douloureux moment qu'il avait du mal à oublier mais il le fallait bien... l'oublier... Tourner une page pour en écrire une nouvelle. L'encre avait changé elle aussi.

Et moi je suis très heureux de t'avoir pris comme témoin. Tu témoignes vraiment très bien tu sais. Grand sourire. Tu vas venir à la fête j'espère ?

Evidemment qu'elle serait là. Après qu'elle ait assurée de sa venue à Gondole, c'est d'ailleurs la famille de son nouveau suzerain qui s'approcha.

Mes amis, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, tout plein de mini Beths et de mini Marty, la santé et la fortune aussi... pour payer les vitres.
Et n'oubliez pas le plus important, ce qui fait tout le bonheur du mariage : "la vie en couple c'est résoudre à deux des problèmes qu'on aurait pas eu tout seul !"

Waaaaa.... des mini Beths et des mini Marty... Un mélange explosif assurément... Une petite citation bien sentie de son Althiesse.

Bravo ! Vive les mariés et tous les enfants qu'ils vont avoir !!

Et bé... Ils s'étaient tous donné le mot ! Une fois qu'Al eut finit de signer le registre, Marty s'adressa à lui.

N'ait crainte pour les vitres, je saurai te rappeler que tu me dois à présent la protection, et cela passe bien évidemment par une protection auditive. Sourire en coin. Je pense que mon épouse se rappellera aussi que tu lui dois subsistance. On vient dîner quand à Cournon ? Prépare les rots et les soupes, je me sens d'un appétit d'ogre. Se penchant vers le jeune Matthis, remarquable porteur d'anneau comme s'était plu à le rappeler la nouvelle Duchesse de Billy. Ca te plairait d'avoir un petit voisin à Gondole ? Il faudra bien faire tes prières chaque soir pour l'espérer. Je m'emploierai dès ce soir à exaucer ton voeu.

Sourire quasi pervers à l'encontre de son épouse qui ne devait pas comprendre tous les sous entendus énoncés...

Marty, Beths, tous mes voeux de bonheur, je vous souhaite une merveilleuse vie et beaucoup d'enfants.
Bienvenu à toi, mon nouveau vassal !

Félicité par sa nouvelle suzeraine.

Merci ma chère suzeraine. Baise main révérencieux. Je suis fier aujourd'hui de pouvoir apporter mon bras à la Baronne de Cournon d'Auvergne. D'ailleurs j'espère que tu me feras l'honneur d'une danse dans la soirée. De plus, j'aimerai déjà te donner un conseil, puisque tel est mon devoir. Je crois que tu ferais bien de surveiller ton époux et ton fils. A mon avis, ils préparent un mauvais tour...

C'est en les voyant s'éclipser vers la sortie que Marty eut ce sentiment étrange, ce qui ne semblait pas déranger plus que cela son épouse qui annonçait la suite des réjouissances.

Vous êtes tous conviés à nous suivre jusqu’au domaine de Gondole cliquez pour suivre le lien où un excellent dîner a été préparé à notre intention à tous, dîner dont je ne sais rien car Marty n’a pas voulu dévoiler la moindre chose, mais qui sera parfait du fait de l’organisatrice en chef !

L'organisatrice en chef, c'était sa vassale, Clothilde, que Marty cherchait dans l'assemblée. Il croisa son sourire et opina du chef pour la remercier à son tour, en espérant la serrer dans ses bras à Gondole.

Après le suzerain, c'était au tour du parrain de signer le registre... et de féliciter... à sa manière les nouveaux époux...

Félicitation Billy ! nul doute qu'à présent, tu vas devoir te pencher sur différentes positions. Héraldique bien sur ! A quoi pensais tu donc, faquin ! Mais quoi qu'il en soit, n'oublie pas, le tiercé est pas la seule solution !

Marty se retint de rire, mais ce n'était pas l'envie qui manquait. Les positions... héraldiques... il en rêvait aussi depuis quelques temps... Et en effet, le tiercé lui posait des soucis...

Je pense également que le pal pourrait m'aider dans la réalisation de certaines de ces positions... positions héraldiques dont tu parles bien sûr.

Il valait mieux ne pas trop en rajouter.

Certains quittaient la cathédrale, comme son Intendant et sa cuisinière qui devaient déjà rejoindre le domaine de Gondole... D'autres affluaient vers les mariés, comme la marraine et amie des époux.

Beths… Marty… Soyez heureux tous les deux ! Vous le méritez. Prenez soin l’un de l’autre. Promis ?

Je me ferai une joie de prendre soin de Beths, marraine. Ne t'inquiète donc pas.

Marty prit Bettym dans ses bras. Il savait qu'elle allait bientôt partir du Bourbonnais-Auvergne, parcourir de nombreuses lieues pour on ne sait quelle contrée... Il ne savait pas s'il la reverrait un jour... ni même s'il la reverrait en vie...

Marty, Beths...recevez tous mes voeux de bonheur de la part de notre famille.

La voisine qui vous félicite amicalement. Sourire en coin.

Aigue, merci d'être venue. Nous allons bientôt nous revoir j'en suis sûr. Sarliève n'est pas si loin de Gondole, et je pense que nous passerons quelques temps dans le fief de mon épouse après cette soirée. Tu es de la partie j'espère ?

Elle hochait la tête avant de regagner le parvis.

Enfin, Legowen prononçait ses voeux. Il savait qu'elle aurait temps aimé être à leur place. Il savait aussi qu'elle souffrait de l'absence de son cher Guy. Mais il savait aussi qu'elle n'aimait pas que l'on en parle.

Mes amis , ma filleule , je vous souhaite tout plein de bonheur , que ce voyage que vous commencez vous éclaire tout au long de votre vie , que l’amour qui vous lie n’ait nulle fin et soit votre havre , soyez heureux

Une accolade ducale et amicale plus tard.

Merci pour toute cette organisation Legowen. C'était somptueux, bravo. Je suis déjà heureux d'être marié, je crois que cette joie ne s'arrêtera pas de sitôt.

Et les mariés de finalement sortir main dans la main, sans savoir à quoi il s'attendaient... Et c'est couverts de plumes qu'ils prirent la route de Gondole, les yeux remplis d'étoiles, pensant à mille choses... Evidemment à leur bonheur... mais aussi au dîner qui allait leur être servi dans la soirée... ainsi qu'à l'équipe de soule, au moins, qu'ils devaient faire naître dans les prochaines années... Le Duc pensait également à d'autres choses bassement matérielles, comme la rédaction d'un nouveau testament. Il s'en occuperait après sa nuit de noces c'était certain.
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[RP] Elle l'aura eu son Duc