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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Eliossz
Elios se devait d'assister à la cérémonie d'adieu d'Aurégane avant l'enterrement. Il détestait les enterrements, mais il fallait bien qu'il dise au revoir à son amie

Ainsi il se prépara le coeur lourd pour se rendre à l'église, il ne voulait pas être habillé en noire, Aurégane n'aurait certainement pas voulu voir la tristesse sur le visage de ses amis, bien que la peine y soit présent, c'est naturel pour tous ceux qui restent de repenser à celles et ceux qu'ils ont aimé et de se dire au fond de soi qu'ils nous manque.

Il s'habilla modestement et se dirigea vers l'église

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Nathaniel89
Il entre dans l'église et s'arrête un instant comme s'il était bloqué, il regarde face à lui et voit Zak et Edwige puis le curé, mais son regard reste figé sur le cercueil. Il ne pouvait pas, ou ne voulait pas croire que c'était la réalité, pourtant il fallait bien qu'il se fasse, d'une manière ou d'une autre, à cela. Carole n'était plus, les enfants, mais aussi ses amis étaient là pour l'aider à passer ce cap difficile. Il entendait derrière lui les gens arriver, il eu un mouvement de recul mais fini par entrer. Il se dirige vers Zak et Edwige , son visage est empli d'un mélange de tristesse et de joie. Joie de les voir, tristesse de savoir le pourquoi. Il les bises puis salut le curé et le remercie pour cet office. Il se dirige vers le cercueil et reste un long moment silencieux, la tête baissée, les témoins de cette scène entendent des bribes de paroles incompréhensibles. Comme s'il communiait avec sa défunte épouse.


Je t'aimerai toujours.


Ces derniers mots prononcés, il retourne vers le petit groupe.



Elle sera auprès des siens ici et puis, au moins elle reposera chez elle. Cette belle Bretagne qu'elle a toujours aimé.


Ces paroles lui firent monter les larmes aux yeux, il prit un instant puis les essuya d'un revers de main. Il prit place au premier rang, attendant les enfants, la gouvernante et surtout Arthur.
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Iscambe
Iscambe se glissa silencieusement dans l'église. Elle n'aimait pas beaucoup ces cérémonies funèbres car elles étaient à chaque fois à l'origine de larmes incontrôlables, ce qu'elle détestait montrer...

Elle vit Eliossz qui n'avait pas l'air trop à l'aise non plus, entendit Nat faire ses adieux...
Ça y est elle avait les joues toute mouillées...
Elle ne dit mot, trouva une place à l'écart et se tint immobile en plein recueillement en attendant que tous soient installés pour l'au revoir à Aure.
Aglae
Nous sommes repartis, à pied cette fois, à suivre la masse des badauds. Beaucoup se sont arrêtés devant l'église, quand d'autres, ceux qui marchaient devant finissent pas entrer. Et naturellement, ce à quoi je m'attendais arrive. Je soupire quand Enguerrand m'entraîne à l'intérieur.
C'est le parfum des lys qui me submerge en premier. Là-bas, à la croisée du transept, devant l'autel, il en est par bouquets entiers, disposés autour du cercueil de bois clair. Ils entêtent et surpassent même la senteurs des roses délicatement ouvertes qu'on leur à associer. Les raies de lumières filtrent à travers les vitraux, dispensant une lumière douce et colorée, dans laquelle danse les particules de poussière.

... Cette belle Bretagne qu'elle a toujours aimé.

Je n'ai saisi que cela, une fin de phrase de cet homme que je ne connais guère, mais auprès de qui désormais, je crains de devoir vivre. Je l'observe, tout le monde autour s'est tu, et lui, la mine sombre prend place au premier rang. Le silence retombe lourd et pesant, autant que le chagrin qui m'étreint le cœur en cet instant. Sauf que si tous sont tristes pour elle, moi je n'y parviens pas, pas encore. Qui me le reprochera, comment peut-on pleurer une mère que l'ont ne connait pas, comment peut-on la regretter si on croit qu'elle vous a abandonnée ? Enguerrand a beau affirmer que les choses ne sont pas si simples, dans mon esprit d'enfant, elles le sont. Et à ce moment précis, je sens bien que le peu de stabilité qu'il avait construit autour de moi est sur le point de s'écrouler. Je voudrais être à Moulins, avec Baptiste et Pétronille. Et les doigts qui tiennent les miens me lâchent, la haute silhouette se penche à mon oreille et murmure tandis que sa main, calée entre mes omoplates doucement me pousse à avancer encore.

- Ta place est au devant, aux côtés de ton père et des autres enfants.

Je résiste un peu, tourne vers lui mes émeraudes humides, et ma bouche clappe sans qu'aucun son ne puisse s'en échapper. C'est un cri silencieux que je lui adresse, il le lira sans doute dans la détresse dont s'est parée mon regard.

- Non Enguerrand, me laisse pas .... j'veux pas ...

J'ai rarement vu les traits du mercenaires empreint de tant de compassion, il dodeline doucement de la tête, ses lèvres s'arque d'un presque sourire qui se veut rassurant, mais la main, aussi ferme qu'affectueuse me pousse pourtant. Mes pieds traînent sur les froides dalles de pierres.
Quelques voix s'élèvent dans la nef, résonnant sous les hautes voûtes, emplissant l'église d'un chant aussi austère que mélodieux, une symphonie aussi mélancolique que l'automne qui se répand sur les landes ou la pluie qui obscurcit le ciel.
Je suis là, immobile et perdue, face à ce cercueil, près de cet inconnu, j'ose un regard derrière moi mais déjà, je ne distingue plus le visage d'Enguerrand, qui s'est fondu parmi ceux, nombreux à être venu dire adieu à ma mère.
Je serre les poings et autorise une larme à rouler le long de ma joue.
Nathaniel89
Guillaume voit cette petite fille à ses côtés, il ne tarde pas à la reconnaître.

Aglaé, ma petite chérie, tu es venue. Je sais qu'Enguerrand n'est pas loin. Veux-tu venir avec moi, allons nous asseoir.

Il attend un moment puis la regarde de nouveau une fois installé.

Ta maman me manque et je conçois que tu ne sois pas à l'aise. j'aimerai te parler d'elle après la cérémonie. Si tu le souhaite, on a pas vraiment eu le temps de tout te dire, et tu ne me connais pas vraiment. Enguerrand a dû te parler de moi, peut-être, mais je tiens à te connaître.

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Aglae


Je pars, je pars pas ... Si je pars, Enguerrand m'en empêchera-t-il, me forcera-t-il a revenir ici, devant ce cercueil. Et voilà que la voix de mon père me sort de mes interrogations. Bien sûr que j'veux pas le suivre, pourtant je sais pas pourquoi ... je le suis jusqu'au banc et je m’assois près de lui. J'essuie précipitamment une larme du dos de ma main, je veux pas qu'il me voit pleurer, et je me renfrogne un peu quand il évoque Enguerrand. Je l'écoute néanmoins, sans bien comprendre tout ce qu'il me dit, tant mes pensées sont confuses. Mes poings se desserrent doucement et je lève le regard vers lui en reniflant. S'il savait combien j'ai peur de ce qu'il veut me dire, s'il savait combien j'ai peur de la connaître plus. Si Enguerrand avait raison, si mes parents tenaient vraiment à moi, ce serait peut-être pire maintenant qu'elle est morte, parce que, plus jamais elle ne pourrait me serrer dans ses bras. Je retiens un soupir, mais de nouveau les sanglots monte à ma gorge, et inonde mes joues. Je me retourne, cherche Enguerrand des yeux en vain, alors, je reviens à mon père, m'accroche désespérément au bleu de son regard, et ma petite main, hardiment va chercher la sienne. Parce que j'ai beau pas le connaître, là, c'est un peu trop de bouleversements pour moi.
Mael_de_kerdraon
Maël entra dans l'église avec un jumeau dans chaque main. Il avait tenté de leur expliquer ce qui allait se passer, ce qui était arrivé a leur mère, mais comment faire comprendre la mort a des enfants de 4 ans ?

D'un pas assuré je remontais l'allée centrale de l'église, serra un peu plus fort les petites main dans les miennes ne sachant trop si c'était pour donner du courage aux enfants ou a moi même. Je sentais le poids de certains regards mais les ignoraient.

Arrivé au premier rang, je fit une place pour les enfants et moi même. Il était important qu'ils comprennent ce qu'était la mort sans quoi ils ne feraient jamais leur deuil.

Je me penchais vers eux et leur murmurais


Mammig est dans le cercueil, tout a l heure vous pourrez allez lui dire au revoir.
Emericbr
Le temps était gris. Dans les yeux du vieux Troll, gris aussi, il pleuvait. Lorsqu'il avait appris la nouvelle, c'était de la colère, qu'il avait ressenti. De la colère envers Auregane, qui les avait tous trahis et abandonnés. Ses amis, sa famille... De quel droit pouvait-elle tout laisser tomber ainsi ? Il n'était plus question de politique. Pour combien de tentatives de suicide avait-il dû intervenir ? Bien trop. Et pourtant, jusqu'à ce jour tragique, aucune n'avait réellement abouti. Elle était partie, sans laisser une chance de l'en empêcher.

Il n'avait pu s'empêcher à la fois où une autre amie chère à son coeur s'était aventurée dans la mer froide, le poignet ouvert. Une sensation d'amertume l'envahissait. Cette fois, ce n'était pas qu'envers Auregane, qu'il était en colère. C'était contre lui-même. Le sentiment de culpabilité le hantait : il n'avait rien pu faire pour la sauver. Il n'avait pas été présent pour elle lorsqu'elle en avait besoin. Il n'avait pas su lui apporter le soutien qu'il lui avait promis.

Ce jour là, la nouvelle avait atteint le village : le corps d'Auregane avait été rendu par l'océan. En l'apprenant, Emeric senti son corps se glacer, comme s'il espérait au fond de lui que tout ça ait été une erreur. Vêtu dans son habit noir, il se rendit à l'église, pelle à la main. Si il n'avait pas pu la sauver, il pourrait au moins se rendre utile d'une façon où d'une autre. Ainsi, après un rapide échange avec un fossoyeur, il se mit à creuser. Chantonnant pour se donner un peu de coeur dans ce travail macabre, il fut rapidement rejoint par les deux fossoyeurs.

Tandis que l'ouvrage avançait, le Troll vit le convoi funéraire arriver. Dieu sait s'il pleuvait vraiment, ce jour là, mais pour Emeric, le temps était à l'orage. Il sorti de son trou et planta la pelle dans le sol pour rejoindre le convoi. Zak était là. Et pas mal d'autres. Il entra silencieusement dans l'église. Edwige avait apporté le cercueil. Emeric avait connu assez peu d'enterrement. Pourtant, bien trop à son goût. On ne devrait jamais avoir à subir la douleur de la perte des gens que l'on aime.


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Adenor.de.kerdraon
A peine entrée dans l'église, Adenor regardait toutes ces personnes réunies. Elle remarquait leur mine triste et cela lui faisait écho à sa propre tristesse. . Son cœur se serrait . Elle peinait à réprimer le sanglot qui l'envahissait.

Mammig est dans le cercueil ...

Ces mots résonnèrent dans sa tête. Elle regardait le cercueil puis son père et secoue la tête. Elle ne voulait pas le croire qu'elle était à l'intzérieur.

Elle lui lâcha la main et se dirigea vers le cercueil, le caressa et se retourna vers l'assemblée cherchant du regard sa mère ou Guillaume.

Elle vit enfin Guillaume et se jeta dans ses bras .


J'veux voir Mammig !


Je tiens à signaler hrp
J'ai sorti ma pantine aurégane de la retraite pour pouvoir poster un message pour l'enterrement d'auregane avec un personnage secondaire représentant adenor sa fille qui se trouve à Fécamp...
Ma pantine a été surveillée et à la sortie de la retraite d'une journée on la met en procès pour haute trahison...
JE rappelle que ma pantine ne sera pas utilisée... je la garde pour simplement en souvenir...
JE vois à quel point ses anciens compagnons ont la rancœur...
Alexandre_sparta
J'avais suivi le "mouvement" sans desserrer les dents et les poings.

Il fallait maintenant se rendre à l'église.
J'aidais a porter le cercueil que ma douce avait fait puis pris place auprès d'elle , la prenant dans mes bras . Cette journée allait être une épreuve de plus pour elle.

Mon regard balayait l'église et les personnes présentes. A part quelques uns , le reste m'était inconnu.

A nouveau , je fixais ce cercueil ou reposait désormais Aure. Je fermais les yeux , repensant à cette jeune femme qui m'avait accueilli, qui m'avait aidé.

Je ne parvenais toujours pas a comprendre son geste ...

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_saphyra_strandhogg_
Saphyra avait le cœur lourd, voir l'époux effondré et la petite qui réclamait sa mère était un déchirement dans le cœur de la bretonne.

Les larmes aux yeux elle serra la main de Keith qui était touché autant qu'elle de la perte de cette amie qui avait permis qu'ils se rencontrent tous les deux et cela la brune ne l'oublierait jamais.

Tous les amis et connaissances d'Aurégane arrivaient, le visage blême et le cœur en miette, elle ne les connaissait pas tous et toutes mais elle savait qu'ils étaient tous unis à ce moment...

Aure resterait à jamais dans le cœur et la mémoire de la Strandhögg.
Imagine
Comme la plupart des Tréglorois , c'est par un crieur qu'elle a appris la nouvelle. C'était à prévoir, le corps de feu Auregane de Coetlogan, Duchesse de Bretagne venait d'être retrouvé à quelques lieux du village. Le convoi funéraire devait débarquer au matin à Tréguier.

Elle connaissait la défunte naturellement. Le port de la ville apportait certes un va et vient incessant d'étrangers mais Tréguier restait Tréguier, avec sa vieille population, ses familles ancestrales, ses figures publiques qui laissaient leurs traces de génération en génération. On ne connaissait plus certains mais l'histoire de leur famille se racontait encore. Il en était ainsi pour Auregane. Imagine ne la connaissait pas personnellement mais elle était une figure de Tréguier. Une Tréglorieuse Duchesse ça ne passe pas inaperçu.

Quelques jours plus tôt la couturière apprenait de la bouche de son amie, Zakarine de l'Etoile Bleue, la disparition de la Duchesse. Elle n'eut pas le temps de se questionner sur le motif de cette disparition. Une fuite, un assassinat, un accident, un coeur qui lache ? que Zak nommait la mort. Un suicide. Un éclair qui traverse le corps de la Vicomtesse. Comme une décharge. Le coeur veut sortir et se heurte violemment dans la poitrine. Le choc. Le choc du mot. Suicide.

Après plusieurs jours de batailles internes, de colères refoulées, alors qu'il lui semblait qu'elle maîtrisait mieux ses angoisses et vomissements, voilà que le crieur venait pour la seconde couche : suicide, corps.

Comme les vagues ont ramené le corps, les morbides souvenirs la submergent et la renvoient 18 ans en arrière. En une fraction de seconde, elle se retrouve à l'entrée de l'église. Pieds nus en chemise de nuit. Un groupe de personnes lui fait face, la regardant avec peur, compassion, tristesse. Et c'est en suivant le regard de certains, qu'elle relève son petit visage vers le plafond. Un instant de surprise parce que des pieds pendaient comme ça dans le vide..avant de reconnaître un tissu, puis une robe..une corde..un visage qui la regarde, méconnaissable jusqu'à ce... Ce regard, il n'est pas le même mais... C'est irréel, incroyable, impensable, inconcevable.. alors dans un état second, une seule question, du haut de ses 8 ans, elle souffle innocemment: Maman ? . Puis très vite, un hurlement , le noir, le blanc, le vide, l'absence mettent fin à l'insupportable. L'esprit humain est bien fait. Quand il ne conçoit pas, il fuit l'inadmissible réalité pour se réfugier ailleurs.

Tandis que le crieur s'éloignait , elle est partie gerber son passé dans les latrines. En vain, il est resté sur l'estomac. Elle n'a pas vraiment dormi ce soir. Elle a passé la nuit à chasser ses pensées et s'imposer de beaux rêves. L'esprit n'est pas toujours notre ami. Un mot, une odeur, un rire, un geste et il vous renvoie à la figure ce que vous pensiez avoir oublié. Qu'est-ce qu'il cherche ? A quoi cela sert-il de revivre son passé puisqu'il est passé ? Double, triple ..éternelle punition. Est-ce que l'on peut refaire l'histoire ? Non. Alors elle chasse cet esprit bourreau inlassablement. D'habitude elle écarte le tout en quelques minutes ...Depuis le temps qu'elle s'entraîne ...mais pas cette fois-ci. Elle savait qu'Auregane serait retrouvée tot ou tard, qu'il y aurait l'enterrement, elle était en attente et forcément le mal traîne en longueur.

A la première lueur du jour, elle est déjà debout. Tout en fredonnant intérieurement, elle occupe son esprit. La cheminée est ravivée avant la toilette, puis elle déjeune, range par ci par là, passe voir ses enfants encore endormis, remonte les couvertures, prépare sa tenue puis celle de son époux, le seul à l'accompagner en ce jour triste. Les enfants réveillés, elle n'arrêtera pas de parler de tout et de rien durant leur petit déjeuner et continuera en chemin jusqu'à la destination finale. A croire que c'est une journée comme les autres. Aprés avoir déposé les enfants chez une amie, ils se dirigent vers la place du Village qui s'anime.

Arrivé sur le parvis de l'église, le couple entre silencieusement.Plus un mot. Kiarna a une tête de circonstance, à moins qu'il ne soit saoulé de paroles et elle, elle sourit doucement. Tous deux saluent d'un signe de têtes les personnes présentes. Elle n'ose s'approcher de Zak et Emeric. Les gens ne cessent d'arriver, son époux l'invite à s'engouffrer entre les bancs pour dégager le passage. Elle évite de regarder le cercueil déjà en place, de même qu'elle évite le regard des proches d'Auregane, son ex-époux, les enfants, les amis. Elle les a survolé. Il n'est pas question qu'elle croise le désarroi et la douleur. Debout, les mains jointes devant, elle envoie son regard ailleurs, vers le plafond, les vitraux, les tableaux comme si elle les découvrait pour la toute première fois. Elle reprend son fredonnement dans sa tête. Le plus dur va arriver , elle s'en tient à distance. Pour un peu on penserait qu'elle n'en a rien à foutre. Elle essaie en tous cas.
Asshaii
Asshaii avait décidée de sortir de sa réserve pour rendre hommage à la Duchesse trop tôt disparu,elle avait de la peine pour la pauvre Aure mais aussi pour tout ses amis de Tréguier et ils étaient nombreux à être venu.
Certain avaient même fait un long voyage pour venir à l'enterrement.

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Zakarine
Les gens venaient de toute la Bretagne rendre hommage à leur Duchesse défunte. Alors qu'il n'était pas possible de rester 24 heures sur 24 à son chevet, des gardes avaient été postés près du cercueil afin que celui-ci ne risquât rien de fâcheux. Les rumeurs les plus folles circulaient en Bretagne. On aurait vu le fantôme d'Auregane de Coetlogan faire son marché à Rohan. Zakarine aurait trouvé cela comique si la situation n'était pas aussi tragique. Le corps était là et bien là, allongé dans cette bière fabriquée par Edwige.

Prise par ses nouvelles tâches municipales, Zakarine avait complètement oublié sa promesse d'écrire à la Grande Duchesse pour la prévenir des funérailles prochaines de son amie. Bien qu'elle la tutoyait en temps normal, elle prit un ton solennel dans son courrier qui se devait être officiel.


Citation:

Objet Tréguier, Jeudi 26 Octobre 1465

A Sa Majesté Anastriana de Walsh-Montfort
De Zakarine de l'Etoile Bleue, mairesse de Tréguier

Votre Majesté,

C'est avec douleur que je vous informe de la découverte du corps de feu Auregane de Coetlogan, 77 ième Duchesse de Bretagne.

Nous avons déposé sa dépouille dans la chambre funéraire de notre Eglise en attendant vos ordres. Le corps ayant séjourné plusieurs jours dans les eaux, nous avons été contraints de le mettre au plus tôt en cercueil. Les très proches de feu Auregane de Coetlogan ainsi que moi-même, avons assisté à la mise en bière et pourrons servir de témoins le cas échéant. Depuis quatre gardes sont à veiller , se relayant nuit et jour.

Dans l'attente de vos instructions,

Veuillez agréer, votre Majesté, l'expression de mes respectueuses salutations.

Zakarine de l'Etoile Bleue.


La rousse le fit porter en urgence par un émissaire jusqu'au château. Elle rageait d'avoir mis autant de temps à faire son devoir de première dame de la ville. C'était pourtant la moindre des choses que d'informer la Grande-Duchesse que sa première vassale était décédée dans des circonstances tragiques!
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Arthur.decoetlogan
arthur après une longue hésitation se décida à entrer dans l'église le coeur rempli de tristesse et les yeux plein de larmes . Son regard se pose sur le cercueil et tous ses ami(e)s avec beaucoup de tristesse . il se devait d'aller jusqu'au cercueil pour lui donner un dernier adieu pour qu'elle puisse enfin reposer en paix ,plus arthur s'avançait vers le cercueil ,plus il versait des larmes

repose en paix ma chère soeur
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